Des centaines d’agents correctionnels manifestent à Ottawa

Des centaines d’agents correctionnels fédéraux se sont rassemblés devant les bureaux du Conseil du Trésor pour réclamer une augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail. Le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) négocie avec ses homologues depuis près de trois ans et la dernière offre du gouvernement demeure loin d’être acceptable.

Une offre qui ne tient pas compte de la nature du travail.

Les agents correctionnels fédéraux ont des conditions de travail particulières.   Pourtant, l’offre actuelle d’augmentation salariale de 12,5 % sur quatre ans témoigne d’un manque évident de compréhension de ce simple fait. C’est pourquoi des centaines d’agents correctionnels de tout le pays se sont rassemblés aujourd’hui devant les bureaux du Conseil du Trésor. « Aujourd’hui, nous sommes unis, non seulement en tant qu’agents correctionnels, mais aussi en tant que pilier du système correctionnel canadien. Chaque jour, nous assumons l’un des rôles les plus difficiles et les plus critiques de notre pays. On gère les risques, on maintient la sécurité et on accomplit un travail que la plupart des gens ne peuvent même pas comprendre », ajoute Jeffrey Wilkins, président national d’UCCO-SACC-CSN. « Le rassemblement d’aujourd’hui a pour but de dire à l’employeur que nous ne reculerons pas tant que notre rôle unique ne sera pas respecté. Nous prenons position aujourd’hui non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour l’avenir de notre profession, pour ceux qui suivront nos traces et pour le système correctionnel auquel nous croyons tous ».

Très peu d’avancées à la table des négociations

Malgré les quelques avancées à la table de négociation, l’offre présentée par l’employeur est toujours de 12,5% sur 4 ans, sans indemnité de danger et sans prime de risque COVID. De plus, l’employeur semble très déterminé à restructurer les horaires des agents correctionnels, ce qui obligerait les membres à travailler plus de jours tout au long de l’année. « Le rassemblement d’aujourd’hui démontre notre force collective. Nous continuerons à faire appel à nos membres pour que nos voix soient entendues, que nos revendications soient satisfaites et que nos contributions à la sécurité publique soient respectées », conclut Jeffrey Wilkins.

À propos de l’UCCO-SACC-CSN

Le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) représente plus de 7 500 membres travaillant dans des institutions fédérales à travers le Canada.

Atteintes inacceptables aux droits linguistiques de fonctionnaires fédéraux à la table de négociation

Actuellement engagé dans la négociation d’une convention collective auprès du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, le syndicat UCCO-SACC–CSN, représentant 7 500 agentes et agents correctionnels fédéraux partout au pays, dénonce une atteinte significative, préoccupante et inédite à l’esprit de la Loi en matière de langues officielles.

En effet, depuis la création du syndicat il y a 20 ans, soit depuis les quatre dernières rondes de négociations, le gouvernement fédéral a toujours offert un service de traduction simultanée dans les deux langues officielles, le français et l’anglais. Or, en rupture totale avec cette pratique, depuis janvier 2023, le gouvernement fédéral oblige les négociateurs syndicaux à renoncer à la traduction simultanée ou à assumer 50 % des frais pour ce service, sous peine de refus de négocier.

Le gouvernement fédéral se justifie en invoquant la nécessité d’avoir recours à des traducteurs externes et mentionne au passage que de toute façon, le Commissariat aux langues officielles n’a pas le pouvoir de le forcer à fournir et à financer la traduction simultanée à la table de négociation.

Un mépris inquiétant

Le président national d’UCCO-SACC–CSN, Jeff Wilkins, dénonce un mépris aussi dangereux qu’inquiétant pour les agentes et les agents correctionnels :

« Lors des négociations, les mots comptent. Si toutes les parties à la table ne peuvent pas comprendre le contenu ou le contexte des débats, nous ne pouvons pas représenter nos membres comme il se doit. Nos membres s’attendent à ce que nous parlions en leur nom à la table de négociation, et nous ne pouvons pas le faire dans ces circonstances. Dans un monde parfait, toutes les parties seraient parfaitement bilingues, mais ce n’est pas le cas de part et d’autre à la table de négociation. Tout le monde doit comprendre ce qui se dit et cette responsabilité appartient à l’employeur, qui a le devoir de promouvoir les deux langues officielles au Canada. »

Au-delà de la seule situation des agentes et agents correctionnels, le vice-président national, Frédérick Lebeau, déplore que le gouvernement ne laisse pas le syndicat négocier de bonne foi dans la langue de son choix :

« Comme syndicat, nous représentons des membres partout au Canada, et à leur image, notre comité de négociation inclut des anglophones et des francophones. Peu importe la langue officielle qu’ils choisissent d’utiliser, ils doivent pouvoir être compris dans la langue de leur choix et comprendre ce qui est dit à la table de négociation. C’est leur droit et c’est aussi le droit des membres qu’ils représentent. Le droit de discuter, d’échanger avec notre employeur fédéral en français comme en anglais est au cœur de la démocratie canadienne. Ce n’est ni un accommodement ni une faveur qu’on nous concède, mais une obligation régulièrement réaffirmée par les plus hautes instances au pays. »

UCCO-SACC–CSN invite donc le gouvernement fédéral à prendre ses responsabilités et à fournir un service linguistique de qualité aux syndicats avec qui il négocie, comme il le fait depuis plus de 20 ans. Nous réaffirmons ainsi avec la plus grande fermeté que cette demande est nécessaire à des négociations sereines et fructueuses dans le respect de la loi, de l’histoire du Canada et des parties.

À propos

Le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC–CSN) représente plus de 7500 membres, répartis dans les cinq grandes régions du Canada: Pacifique, Prairies, Ontario, Québec et Atlantique. UCCO-SACC–CSN représente les agentes et agents correctionnels dans les 49 établissements fédéraux.

Drones – Service Correctionnel Canada n’en fait pas assez

Service Correctionnel Canada doit poursuivre ses efforts, jusqu’ici incomplets, dans la lutte contre les livraisons de colis par drones, dans les pénitenciers. C’est le message lancé ce matin à Donnacona par le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC–CSN), qui a procédé à une simulation de livraison par drone, représentant le plus fidèlement possible ce genre d’opération.

Nouveaux radars
Après des années de demandes répétées, Service Correctionnel Canada (SCC) procédera dans les prochains mois à l’installation de radars perfectionnés, voués à la détection de drones. « Ces radars vont permettre une détection plus efficace des drones survolant les pénitenciers, ce qui est un pas dans la bonne direction », précise Frédérick Lebeau, président de la région du Québec pour UCCO-SACC–CSN. Malheureusement, SCC prévoit n’installer que cinq radars sur un total de 49 établissements carcéraux à travers le pays. L’établissement Donnacona est le seul pénitencier au Québec où un radar sera installé.

Interception
De plus, ces nouveaux radars ne permettront de résoudre qu’une seule partie du problème ; celui de la détection. « Une fois le drone détecté, comment pourrons-nous mettre la main sur le colis avant que les détenu-es le fassent ? » questionne M. Lebeau. En effet, l’étape d’interception est essentielle si on souhaite empêcher que le contenu des colis pénètre dans les pénitenciers. « Pour l’instant, SCC se traine les pieds : il y a des discussions préliminaires sur la sécurisation des fenêtres des cellules et l’installation possible de toits sur les cours intérieures, mais rien de concret. S’il n’y a pas d’efforts mis sur l’étape d’interception, les radars ne serviront pas à grand-chose ».

Saisie
Les agents correctionnels exigent aussi l’installation rapide de scanneurs corporels à l’intérieur de l’ensemble des pénitenciers. « Une fois que les détenu-es ont en leur possession les objets illicites, ils les cachent où ils peuvent. Le scanneur corporel nous permettra de saisir ces objets ». La Loi C-83, adoptée aux Communes en 2019, prévoit l’installation de ces scanneurs. Malheureusement, deux ans plus tard, rien n’est finalisé. On prévoit pour l’instant installer deux scanneurs, des projets-pilote, en Ontario et en Alberta. « Ce qui nous inquiète, c’est que les détenu-es là-bas auront le choix de passer au détecteur ou non. Nous attendons avec impatience le règlement qui viendra encadrer l’application de la loi. La détection devra absolument être obligatoire, sinon quelle sera l’utilité réelle de ce genre d’outil technologique ? »

Fléau
La livraison par drones, particulièrement intense au pénitencier de Donnacona, s’est accélérée au cours des dernières années. « On trouve de tout ; de la drogue, des armes, des téléphones cellulaires, du tabac, etc. Tout ça vaut une fortune à l’intérieur ». Les drogues et les armes font des ravages auprès des détenu-es et engendrent des flambées de violence entre eux et envers les agents correctionnels. « Les cellulaires servent à communiquer à l’extérieur et à organiser les livraisons et le tabac a souvent pour effet d’endetter les détenu-es, ce qui a des répercussions néfastes ». Au cours des derniers mois, malgré l’interdiction de visites et le couvre-feu, les agents correctionnels de Donnacona ont réussi à intercepter en moyenne deux colis par semaine. « Ça, c’est ce qu’on voit. Il y a toutes les livraisons qui nous échappent ». Uniquement pour le mois de mai 2021 à Donnacona, huit saisies de drogue, cinq saisies d’armes, deux saisies d’alcool, quatre saisies de tabac et quatre saisies de cellulaire ont été faites. « 75 % de ce matériel est entré par drones », conclut Frédérick Lebeau.

Les agents correctionnels fédéraux oubliés par le gouvernement Trudeau

Environ 200 agentes et agents correctionnels se sont rassemblés ce matin à Montréal devant les bureaux de Justin Trudeau. Ils ont dénoncé le refus du gouvernement libéral de leur verser une prime COVID-19, alors qu’ils ont été grandement impactés par la pandémie. Une bannière géante de 20 pieds sur 30 pieds a été hissée devant les fenêtres du bureau du député de Papineau.

« Depuis le début de la pandémie, près de 500 agents correctionnels d’un bout à l’autre du pays ont été déclarés positifs à la COVID-19. Nous sommes de loin le groupe qui a été le plus touché parmi les employés fédéraux », a expliqué d’entrée de jeu le président de la région du Québec du Syndicat des agents correctionnels du Canada–CSN, Frédérick Lebeau.

Alors que de graves éclosions font toujours rage dans des pénitenciers, les agents correctionnels n’ont pas d’autre choix que de rentrer travailler. Le télétravail est impensable quand on garde la population la plus dangereuse au pays.

« Au Canada, les travailleuses et les travailleurs essentiels qui ont dû faire face au virus ont reçu, avec raison, une prime de risque. Les agents correctionnels provinciaux de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et d’autres provinces reçoivent la prime. Les membres des Forces armées canadiennes ont reçu une allocation lorsqu’ils ont dû travailler dans les maisons de soins de longue durée. Et pour nous ? Rien. », a déploré M. Lebeau.

« L’ironie c’est que plusieurs de ces primes, qui sont versées par les provinces, sont subventionnées par le gouvernement fédéral pour les aider à lutter contre la pandémie. »

UCCO-SACC–CSN, qui représente les 7500 agents correctionnels œuvrant dans les 49 pénitenciers fédéraux au pays, a déjà rencontré à ce sujet le ministre de la Sécurité publique Bill Blair et le président du Conseil du trésor Jean-Yves Duclos. « Aujourd’hui, nous nous adressons au premier ministre Justin Trudeau. Il est encore temps de corriger cette erreur. Nous demandons que le gouvernement reconnaisse les agents correctionnels fédéraux en tant que groupe essentiel, ce que nous sommes. Il doit faire preuve de respect pour ceux qui ont fait le plus grand sacrifice afin d’assurer la protection du public canadien », a conclu Frédérick Lebeau.

Déclaration du syndicat des agents correctionnels du Canada-CSN

À la lumière des informations confirmées par la santé publique et par le Service correctionnel Canada, UCCO-SACC-CSN souhaite faire la déclaration suivante : Depuis la confirmation d’un premier cas de Covid-19 à l’Établissement de Port-Cartier le 25 mars, UCCO-SACC-CSN a maintenu la pression sur l’employeur afin qu’il mette en œuvre les mesures nécessaires pour protéger tous nos membres et limiter la propagation du virus parmi les autres employé-es et la population carcérale.

En date du 29 mars, voici certaines des mesures mises en œuvre à l’Établissement de Port-Cartier :

  • L’établissement a été placé en isolement cellulaire pour empêcher toute nouvelle propagation, alors que les responsables de la santé publique et des services correctionnels effectuaient la recherche des contacts établis avec les personnes infectées ;
  • Seuls les agents et agentes correctionnels qui n’ont eu aucun contact avec ceux qui ont été testés positifs se présentent au travail ;
  • Le personnel médical prend la température de chaque employé-e lors de son entrée dans l’établissement, et ce, à tous les quarts de travail ;
  • Chaque agente et agent correctionnel reçoit un masque, et des instructions appropriées ont été données sur l’enfilage et le retrait en toute sécurité de cet équipement de protection individuel (EPI) ;
  • Des protocoles améliorés de nettoyage ont été mis en place ;
  • Les employé-es doivent également changer d’uniforme lorsqu’ils quittent l’établissement et doivent laver leurs vêtements chaque jour pour empêcher la propagation indirecte du virus ;
  • Les visites, les absences temporaires (sauf pour nécessité médicale) et les transferts internationaux et/ou interrégionaux sont suspendus ;
  • Les deux détenus qui ont reçu un diagnostic positif sont mis en quarantaine par rapport à la population générale et sont traités par des professionnel-les de la santé.

Ces mesures, qui ont été mises en place à Port-Cartier, devraient être immédiatement appliquées dans nos établissements dès qu’un cas positif de COVID-19 est confirmé, qu’il s’agisse d’un membre du personnel ou d’un détenu.

Outre ces mesures, UCCO-SACC-CSN demande au gouvernement fédéral d’établir des critères différents pour traiter les tests des agents correctionnels et des autres membres personnels d’urgence. Afin de maintenir la ligne de front dans nos établissements, il peut être nécessaire de tester les employés qui ne présentent pas de symptômes, mais qui ont pu avoir des contacts avec une personne confirmée positive, car la mise en quarantaine pendant une période de 14 jours peut ne pas être réalisable sur le plan opérationnel. 

Comportement des détenus
Le Syndicat des agents correctionnels du Canada-CSN demande également à Service correctionnel Canada de renseigner la population carcérale sur toutes les recommandations formulées par la santé publique. Nos établissements doivent fournir des conseils sur la distanciation sécuritaire, la minimisation des rassemblements de groupe, une hygiène appropriée et des techniques d’auto-isolement afin de contrôler toute propagation potentielle de la COVID-19. Cela nécessitera des changements dans les routines institutionnelles, mais cette procédure implique un changement qui doit être effectué immédiatement.

Libération des détenu-es
L’appel récent de la sénatrice Kim Pate et d’autres groupes de défense des prisonniers en faveur de la libération immédiate des détenu-es sous la garde de Service correctionnel Canada marque un mépris total pour la sécurité publique.

La libération de quelques individus ne résoudra pas la propagation potentielle de la COVID-19 dans nos établissements. Elle ne fera qu’augmenter le risque pour les Canadiennes et les Canadiens. Nous n’avons qu’à nous rappeler la récente tragédie vécue en janvier dernier au Québec où un détenu en semi-liberté a assassiné une citoyenne. Même les détenu-es en liberté sous condition peuvent constituer une menace pour la société.

L’accent doit être mis sur la modification des routines dans nos établissements dans le but de respecter la distanciation sociale imposée et les directives d’auto-isolement. Le Canada est en crise et ses citoyennes et citoyens font face à une menace potentiellement mortelle. Il serait irresponsable d’accentuer cette menace.

UCCO-SACC-CSN rencontre Justin Trudeau

L’exécutif du Syndicat des agents correctionnels du Canada a réussi un bon coup vendredi matin à Moncton. Apprenant que par hasard le premier ministre séjournait au même hôtel qu’eux, le président national Jason Godin ainsi que le président de la région de l’Atlantique Jeff Wilkins ont réussi à obtenir une rencontre avec M. Trudeau. Ils en ont largement profité pour lui faire part de leurs préoccupations entourant le Programme d’échange de seringues en prison, dossier qui a fait l’objet de nombreuses démarches au cours des derniers mois.

Jason Godin a aussi rappelé au premier ministre son engagement à régler la question de la Loi sur le prélèvement d’échantillons de sang ainsi que l’importance de financer les soins en santé mentale pour les membres d’UCCO-SACC-CSN.

Justin Trudeau n’a eu d’autre choix que de les écouter. Il s’est engagé à donner suite à la discussion.
Une rencontre efficace.

Les agents correctionnels exigent la mise en place d’une mécanique globale pour régler les problèmes de paye.

Près de 300 agentes et agents correctionnels fédéraux ont manifesté ce midi devant les bureaux de Service correctionnel Canada pour exiger du gouvernement fédéral que les différents problèmes engendrés par Phénix soient traités de manière globale et en simultané, plutôt qu’à la pièce.

« En ce moment, si vous contactez l’Unité des services de paye (USP), elle va traiter un enjeu à la fois, même si sur votre paye, par exemple, vous avez des problèmes de primes non payées, de mauvais taux horaire ou d’imposition », a dénoncé Frédérick Lebeau, président de la région du Québec. « L’USP règle une seule problématique pendant un temps donné. Les membres doivent la contacter à nouveau lorsqu’elle est rendue à traiter un nouveau problème. C’est comme si j’appelais mon fournisseur de téléphonie et d’internet et que je me faisais répondre : en ce moment on résoud seulement les problèmes liés à l’internet. Rappelez-nous dans trois mois pour le téléphone » a expliqué Frédérick Lebeau.

En attendant la mise en place d’un système de paye fonctionnel, UCCO-SACC–CSN exige que le gouvernement mette sur pied, dans les meilleurs délais, cette nouvelle mécanique globale.

Des milliers de cas
Depuis plus de deux ans, des milliers d’agents correctionnels sont aux prises avec les ratés de ce système. « Nous avons des membres qui repoussent des congés parentaux ou des congés par étalement de revenu de peur que cela ne dérègle leur paye. Certains refusent même des promotions pour ces mêmes raisons, a dénoncé de son côté le président national d’UCCO-SACC–CSN, Jason Godin. Ces cas s’ajoutent aux dossiers de payes amputées ou au contraire trop payées qu’on observe depuis des années ».

À ce jour, uniquement pour le Québec, environ 1300 griefs sont toujours pendants.

Trudeau doit réparer ce désastre
De son côté, le président de la CSN Jacques Létourneau a interpellé le gouvernement de Justin Trudeau afin qu’il règle une fois pour toutes le fiasco de Phénix. « Ce sont les conservateurs qui ont été responsables de la mise sur pied du système. Toutefois, ce sont les libéraux qui sont au pouvoir depuis trois ans et ils se sont traîné les pieds. Nous serons en élection dans moins d’un an, les libéraux doivent réparer ce désastre ».

Le syndicat des agents correctionnels exige que le Programme d’échange de seringues soit suspendu

Plus d’une centaine d’agentes et d’agents correctionnels ont manifesté aujourd’hui devant les bureaux des ministres Ginette Petitpas Taylor (Moncton) et Ralph Goodale (Régina) pour que soit suspendue l’implantation du Programme d’échange de seringues en prison.

« Nous demandons au gouvernement de stopper l’implantation du PESP tant que les résultats des deux premiers projets, établis au Nouveau-Brunswick et en Ontario, ne soient dévoilés, a déclaré le président national d’UCCO-SACC-CSN, Jason Godin. Nous exigeons aussi d’être consultés en bonne et due forme, afin de faire entendre nos réticences face au programme. UCCO-SACC-CSN a dernièrement exprimé ses craintes aux responsables du Service correctionnel du Canada, mais le syndicat souhaite pouvoir poursuivre les discussions dans les meilleurs délais. »

Sécurité en jeu
Le PESP soulève plusieurs inquiétudes touchant notamment à la sécurité des agentes et agents correctionnels. « Permettre l’usage de seringues en cellule augmentera considérablement les risques pour nos membres, a pour sa part ajouté Jeff Wilkins, président de la région de l’Atlantique. La sécurité des détenus est aussi en jeu, tout comme celle du public. » Des programmes similaires implantés dans certains pays d’Europe ne permettent pas l’injection en cellule, mais uniquement en centres supervisés et seuls des professionnels de la santé manipulent les seringues.

Au cours des dernières semaines, UCCO-SACC-CSN a rencontré nombre de sénateurs et députés, dont des députés libéraux et des membres du personnel du bureau du premier ministre, afin de faire entendre ses craintes face au PESP. « Nous allons continuer à nous mobiliser pour nous assurer que le programme ne se réalise pas au détriment des agentes et agents correctionnels », a conclu Jason Godin.

UCCO-SACC-CSN accueille avec prudence la nouvelle loi C-83 qui remplacera l’isolement préventif

Le Syndicat des agents correctionnels du Canada accueille avec prudence la loi C-83 qui apporte des changements à la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, qui remplacera l’isolement préventif.

Besoin de ressources
« Si on souhaite que la loi C-83 fonctionne, une consultation sérieuse et des ressources seront nécessaires », a précisé d’entrée de jeu, Jason Godin, président national d’UCCO-SACC-CSN. « En tant qu’agents correctionnels, nous souhaitons avoir les bons outils afin d’assurer la sécurité du personnel et des détenus. En ce sens, la loi doit inclure des unités d’interventions structurées, qui seraient utilisées à titre d’outils pour gérer la population carcérale, et assurer la sécurité de tous », a ajouté le président.

Une alternative pour l’isolement disciplinaire
Pour UCCO-SACC-CSN, la nouvelle loi C-83 ne doit pas sacrifier l’isolement préventif, puisqu’il réussit à dissuader les détenus d’adopter les comportements violents. « Nous devons trouver des sanctions disciplinaires alternatives à l’isolement en nous assurant que les détenus qui adoptent des comportements dangereux et violents assumeront les conséquences de leurs actes. Nous assistons à une hausse des assauts sur les agents et les détenus depuis que Service correctionnel Canada a limité le recours à l’isolement. À titre d’exemple, Jason Godin explique que « le personnel du Regional Psychiatric Centre a subi plus de 100 assauts en 12 mois et qu’il est urgent de régler cette situation ».

Finalement UCCO-SACC-CSN accueille avec satisfaction l’introduction de scanneurs corporels pour prévenir la contrebande. « Notre syndicat a lutté pour l’implantation de ces appareils. Nous sommes satisfaits des résultats. Mais nous avons encore besoin de ressources pour gérer les délinquants au comportement à risque, comme le syndicat l’a revendiqué en 2005 pour contrôler les délinquantes dangereuses, revendication qui semble être tombée dans l’oreille d’un sourd », a conclu Jason Godin.

UCCO-SACC-CSN entend étudier plus en profondeur la nouvelle législation.

À propos
Le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) rassemble plus de 7500 membres, répartis dans cinq grandes régions du Canada : le Pacifique, les Prairies, l’Ontario, le Québec et l’Atlantique. UCCO-SACC-CSN représente les agentes et agents correctionnels dans 41 établissements fédéraux.

Les agentes et agents correctionnels rencontrent Carla Qualtrough, ministre responsable de Phénix

Ce matin, le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) rencontrait la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Carla Qualtrough, à propos du fiasco du système Phénix. Après avoir pris connaissance des mesures inscrites dans le dernier budget fédéral, UCCO-SACC-CSN tenait à s’assurer que les 431 millions $, qui s’ajoutent aux 500 millions $ déjà engloutis par le système de paye, viendraient régler, une fois pour toutes, les problèmes que vivent toujours des dizaines de milliers d’employé-es de la fonction publique fédérale, parmi lesquels de nombreux agents et agentes correctionnels.

Avec leurs horaires atypiques et les enjeux de rémunération spécifiques à leur emploi, les agentes et agents correctionnels ont été et sont toujours très affectés par les problèmes du système de paye actuel. « Depuis l’implantation de Phénix, nous sommes parmi les plus touchés par les ratés du système. En sachant qu’il y a des montants importants aujourd’hui disponibles, nous sommes venus réitérer nos demandes à la ministre Qualtrough », a déclaré Jason Godin, président du Syndicat des agents correctionnels du Canada.

Les demandes formulées par UCCO-SACC-CSN tournent principalement autour de l’ajout de ressources dédiées au Service correctionnel du Canada (SCC). « Nous le répétons encore une fois : nos membres doivent pouvoir expliquer leurs problèmes de vive voix à des fonctionnaires formés pour les résoudre », a ajouté Jason Godin. Les enjeux problématiques sur un même dossier étant souvent multiples, le syndicat demande aussi que toutes les facettes de la rémunération puissent être prises en charge par un seul et même intervenant. « Pour les agentes et agents correctionnels aux prises avec des problèmes de paye, le stress est immense. Il faut qu’en un seul appel, la personne victime des erreurs du système puisse passer à travers l’ensemble de son dossier et régler tout ce qu’il y a à régler ».

UCCO-SACC-CSN a aussi tenu à rappeler à la ministre que de nombreux agents et agentes correctionnels ont subi des préjudices importants en raison des problèmes de paye et qu’ils doivent être compensés en conséquence. « Certains de nos membres ont dû prendre des arrangements avec leurs institutions financières, que ce soit pour leur hypothèque ou pour divers prêts personnels. Le gouvernement doit proposer une entente de dommages-intérêts. Ça n’effacera pas l’angoisse vécue pas ces membres à chaque jour de paye, depuis deux ans, mais ça viendra tout de même réparer certaines injustices », a conclu Jason Godin.

À propos

Le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) rassemble plus de 7400 membres, répartis dans cinq grandes régions du Canada : la Colombie-Britannique, les Prairies, l’Ontario, le Québec et l’Atlantique. UCCO-SACC-CSN représente les titres d’emploi de CX1 et CX2 dans 49 établissements fédéraux.

La fin de Phénix, enfin

Le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) salue la décision de remplacer le système de paye Phénix, qui passera malheureusement à l’histoire pour son inefficacité et le cauchemar qu’il continue de faire vivre à des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux, dont plusieurs centaines d’agentes et agents correctionnels.

« Même si cette décision arrive un peu tard, après un milliard de dollars d’investissement public dépensé en vain, elle est encourageante », a lancé Jason Godin, président national d’UCCO-SACC-CSN. « Par contre, nous sommes insatisfaits des mesures transitoires qui sont proposées en attendant le nouveau système. Nous ne pouvons accepter qu’un seul autre agent correctionnel subisse les ratés de Phénix et vive dans l’angoisse de ne pas être payé correctement ». Le syndicat maintient que les agentes et agents correctionnels doivent pouvoir parler directement à des personnes-ressources ayant un plein accès au système de paye afin de régler les problèmes à la source.

Investissement en santé mentale
Depuis plusieurs années, UCCO-SACC-CSN travaille assidûment au développement de politiques et de législations pour soutenir les agents de sécurité publique aux prises avec des enjeux de santé mentale. En plus des nombreuses rencontres avec des décideurs politiques, le syndicat a lancé, en septembre 2017, la campagne Travailler au bord du gouffre, une campagne de sensibilisation à la réalité d’agentes et agents correctionnels souffrant du trouble de stress post-traumatique (TSPT). Le syndicat se réjouit donc de voir dans le budget 2018 plusieurs investissements, totalisant 30 millions sur cinq ans, pour soutenir la recherche en matière de blessure de stress post-traumatique, et pour assurer un meilleur accès aux mesures de soutien en santé mentale pour les agents de la sécurité publique. « Lorsque des agentes et agents correctionnels souffrent d’un TSPT causé par leur travail, c’est la responsabilité de l’État de s’assurer qu’ils aient rapidement accès à des soins adéquats. Nous espérons que ces mesures influenceront les gouvernements provinciaux du Québec, de la Colombie-Britannique et du Nouveau-Brunswick à adopter enfin une législation pour les premiers répondants, incluant les agents correctionnels, qui vivent avec un TSPT », a ajouté Jason Godin.

UCCO-SACC-CSN tient aussi à souligner que l’ajout de 20 millions de dollars au budget du Service correctionnel du Canada afin de mieux subvenir aux besoins en matière de santé mentale des détenu-es sous responsabilité fédérale, est un pas dans la bonne direction. Le syndicat réclame des investissements en ce sens depuis plus de 10 ans. « Il y a une importante hausse des incidents violents dans les établissements, en particulier dans les centres de traitement. Les agressions de détenu-es sur des agents correctionnels augmentent et nous constatons que ces incidents sont très souvent perpétrés par des détenu-es qui souffrent de problèmes de santé mentale. Il y a urgence d’agir en ce sens. Il faut sans tarder mettre les ressources nécessaires sur le terrain, particulièrement dans les établissements pour femmes », a conclu M. Godin.

À propos
Le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) rassemble plus de 7400 membres, répartis dans cinq grandes régions du Canada : le Pacifique, les Prairies, l’Ontario, le Québec et l’Atlantique. UCCO-SACC-CSN représente les agentes et agents correctionnels dans 49 établissements fédéraux.

Les agents correctionnels du Canada manifestent pour la reconnaissance de leurs conditions de travail uniques

Près de 200 membres du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACCCSN) manifestent aujourd’hui devant le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, à Ottawa. Près de trois ans après l’échéance de leur dernière convention collective, ils pressent le gouvernement de conclure une entente qui réponde, une fois pour toutes, à leurs besoins spécifiques.

« Après de nombreuses rencontres de négociation, le Conseil du Trésor refuse toujours de reconnaître le caractère unique de notre travail. Le gouvernement souhaite nous mettre dans la même boîte que tous les autres employé-es fédéraux. Ça ne peut pas fonctionner. Le concept du one size fits all, ça ne fait pas à tous », a lancé Jason Godin, président national d’UCCO-SACCCSN.

Le 15 mai, le comité de négociation d’UCCO-SACCCSN a déposé au Conseil du Trésor une contre-proposition sur plusieurs éléments et a réaffirmé l’importance de certaines des demandes initiales des agents correctionnels. « Le message de notre contre-proposition est clair : nous sommes différents et notre convention collective doit refléter cela. Qui d’autre, dans la fonction publique, est exposé à des agressions physiques et verbales au quotidien ? » a ajouté le président d’UCCO-SACCCSN. M. Godin a aussi tenu à rappeler que les derniers chiffres présentés par le ministère de la Sécurité publique confirment que les agentes et agents correctionnels sont les premiers répondants les plus touchés par le trouble de stress post-traumatique (TSPT) au Canada.

N’ayant pas le droit de grève, les agentes et agents correctionnels ont pris part, au cours des derniers mois, à de nombreuses actions de visibilité devant et à l’intérieur des murs des établissements de détention. Aujourd’hui, la manifestation d’Ottawa s’accompagne de lignes d’information tenues par les membres d’UCCO-SACCCSN aux abords des établissements partout à travers le Canada.

Une nouvelle séance de négociation est prévue avec le Conseil du Trésor les 24, 25 et 26 mai. « D’un océan à l’autre, les agentes et agents correctionnels sont solidaires et mobilisés. La participation de toutes et tous aux actions coordonnées est impressionnante. Fort de l’appui de ses 7400 membres, le comité de négociation est prêt à reprendre les discussions la semaine prochaine », a conclu Jason Godin.

À propos
Le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) rassemble plus de 7400 membres, répartis dans cinq grandes régions du Canada : la Colombie-Britannique, les Prairies, l’Ontario, le Québec et l’Atlantique. UCCO-SACC-CSN représente les titres d’emploi de CX1 et CX2 dans 49 établissements fédéraux.

Manifestation des agents correctionnels du Canada à Montréal

Photos : Michel Giroux 

Le mardi 25 octobre, plusieurs centaines de membres du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) ont pris d’assaut les rues du centre-ville de Montréal afin de réclamer au gouvernement fédéral qu’il règle, une fois pour toutes, les problèmes de paye causés par le nouveau système Phénix.

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Payez-nous à 100 %

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« Notre travail, nous le faisons à 100 %, payez-nous 100 % de ce qui nous est dû », a lancé Jason Godin, président national d’UCCO-SACC-CSN.

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Assez des excuses !

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« Actuellement, pour chaque cas qui se règle, un nouveau problème apparaît. Nous en avons assez des excuses ! C’est le gâchis du gouvernement, il doit le régler », a ajouté Frédérick Lebeau, président de la région du Québec pour UCCO-SACC–CSN.

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Participation du CCMM–CSN

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Charles Sainte-Marie, 1er vice-président du Conseil central du Montréal métropolitain, était aussi sur place pour donner son appui aux manifestants. « Vous faites un travail méconnu, un travail extraordinaire, dans des conditions difficiles. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et vous payer. C’est aussi simple que ça ».

UCCO-SACC-CSN se réjouit du résultat des élections

C’est avec un certain soulagement et beaucoup d’optimisme pour l’avenir que le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) accueille l’élection d’un gouvernement majoritaire du Parti libéral du Canada (PLC) de Justin Trudeau.

Sans prendre position en faveur d’un parti en particulier, UCCO-SACC-CSN a toujours maintenu publiquement, avant le déclenchement des élections, qu’il souhaitait le départ du Parti conservateur de Stephen Harper en raison de ses politiques qui nuisent au travail des agentes et agents correctionnels.

« Par le passé, le Parti conservateur a ciblé les travailleurs de l’état en limitant leur pouvoir de négociation, il a amputé nos régimes de retraite, il a coupé dans nos congés de maladie en plus de refuser de consulter ses agents de première ligne avant de prendre des décisions touchant le milieu carcéral. UCCO-SACC-CSN poursuivra son combat contre les injustices perpétrées par le gouvernement précédent. Le syndicat tendra toutefois un rameau d’olivier au nouveau gouvernement et il l’invitera à être à l’écoute de ses préoccupations », a lancé Kevin Grabowsky, le président national de UCCO-SACC-CSN.

Avant le déclenchement des élections, nous avions rencontré le chef du PLC, Justin Trudeau afin de connaître ses intentions sur divers sujets touchant de près les agents correctionnels. M. Trudeau avait reconnu que les cas d’état de syndrome post-traumatique (ESPT) étaient élevés chez les agents correctionnels et il s’était engagé à créer un plan d’action sur l’ESPT. M. Trudeau a aussi promis d’annuler la Loi C-4 qui modifie la notion de danger dans le milieu de travail, rendant ainsi nos tâches plus risquées. Au sujet du projet de loi C-59 des conservateurs qui imposait les conditions de travail aux employé-es fédéraux, le chef du PLC a mentionné qu’il privilégiait la négociation.

Nous sommes optimistes et confiants de voir les libéraux s’asseoir avec nous afin de discuter de nos préoccupations qui leur ont été révélées en juin dernier, quelques semaines avant le déclenchement des élections. Il est essentiel que le PLC respecte ses engagements afin de rétablir un lien de confiance avec ses travailleurs de première ligne que sont les 7400 agentes et agents correctionnels du Canada.

Les agents correctionnels du Canada font du porte à porte à Lévis pour éviter une réélection des conservateurs

Des dizaines d’agentes et agents correctionnel-les des pénitenciers du Québec affiliés au Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) ont fait du porte-à-porte aujourd’hui dans la circonscription de Lévis-Bellechasse afin d’inviter les électrices et les électeurs à ne pas soutenir le Parti conservateur du Canada aux prochaines élections.

Armés d’arguments solides démontrant que le bilan des conservateurs est désastreux, entre autres, en matière de sécurité publique, les agents correctionnels ont discuté avec les électeurs de ce secteur de la ville. « Le gouvernement conservateur affirme faire de la lutte au crime sa priorité. Cette politique de lutte à la criminalité n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux destinée à rassurer les électeurs », affirme Éric Thibault, président régional du Québec UCCO-SACC-CSN.

Le gouvernement conservateur a retranché 355 millions de dollars dans le budget du Service correctionnel. Une des conséquences de cette décision est de rendre les pénitenciers plus dangereux pour les agents correctionnels. Ces coupes rendent notre mission de protection du public de plus en plus difficile à accomplir. Ultimement, elles rendent les communautés canadiennes moins sécuritaires.

« Ce gouvernement vous trompe et il ne fait rien pour assurer la sécurité des Canadiens, en fait ses décisions ont l’effet contraire. Nous rencontrons les électeurs afin qu’ils soient mieux informés et qu’ils fassent ainsi un choix éclairé lors des prochaines élections à l’automne », conclut M. Thibault.

Cette action s’inscrit dans la campagne de la CSN pour inviter les électrices et les électeurs à ne pas voter pour les conservateurs de Stephen Harper, en raison du bilan de son gouvernement sur les plans social, démocratique, environnemental et syndical.

UCCO-SACC-CSN représente les quelque 7500 agents en services correctionnels du Canada. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui regroupe 325 000 travailleuses et travailleurs dans près de 2000 syndicats.

Les agents correctionnels font du porte à porte pour éviter une réélection des conservateurs

Des dizaines d’agents correctionnels des pénitenciers de la Colombie-Britannique affiliés au Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) font du porte-à-porte le mardi 16 juin dans la circonscription de Mission-Matsqui-Fraser Canyon afin d’inviter les électeurs à ne pas soutenir le Parti conservateur du Canada aux prochaines élections.

Armés d’arguments solides démontrant que le bilan des conservateurs est désastreux, entres autres, en matière de sécurité publique, les agents correctionnels discuteront avec les électeurs de ce secteur de la ville. « Le gouvernement conservateur affirme faire de la lutte au crime sa priorité. Cette politique de lutte à la criminalité n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux destinée à rassurer les électeurs », affirme Gord Robertson, président régional Pacifique UCCO-SACC-CSN.

Le gouvernement conservateur a retranché 355 millions de dollars dans le budget du Service correctionnel. Une des conséquences de cette décision est de rendre les pénitenciers plus dangereux pour les agents correctionnels. Ces coupes rendent notre mission de protection du public de plus en plus difficile à accomplir. Ultimement elles rendent les communautés canadiennes moins sécuritaires.

« Ce gouvernement vous trompe et il ne fait rien pour assurer la sécurité des Canadiens, en fait ses décisions ont l’effet contraire. Nous rencontrons les électeurs afin qu’ils soient mieux informés et qu’ils fassent ainsi un choix éclairé lors des prochaines élections à l’automne », conclut M. Robertson.

Les agents correctionnels font du porte-à-porte pour éviter une réélection des conservateurs

Des dizaines d’agents correctionnels des pénitenciers de l’Ontario affiliés au Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) feront du porte-à-porte le samedi 6 juin dans la circonscription de Parry Sound-Muskoka, circonscription de Tony Clement, afin d’inviter les électeurs à ne pas soutenir le Parti conservateur du Canada aux prochaines élections.

Armés d’arguments solides démontrant que le bilan des conservateurs est désastreux, entres autres, en matière de sécurité publique, les agents correctionnels discuteront avec les électeurs de ce secteur de la ville. « Le gouvernement conservateur affirme faire de la lutte au crime sa priorité. Cette politique de lutte à la criminalité n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux destinée à rassurer les électeurs », affirme Robert Finucan, président régional de l’Ontario UCCO-SACC-CSN.

Le gouvernement conservateur a retranché 355 millions de dollars dans le budget du Service correctionnel. Une des conséquences de cette décision est de rendre les pénitenciers plus dangereux pour les agents correctionnels. Ces coupes rendent notre mission de protection du public de plus en plus difficile à accomplir. Ultimement elles rendent les communautés canadiennes moins sécuritaires.

« Ce gouvernement ne fait rien pour assurer la sécurité des Canadiens, en fait ses décisions ont l’effet contraire. Nous rencontrons les électeurs afin qu’ils soient mieux informés et qu’ils fassent ainsi un choix éclairé lors des prochaines élections à l’automne », conclut M. Finucan.

Les agents correctionnels font du porte à porte pour éviter une réélection des conservateurs

Des dizaines d’agents correctionnels des pénitenciers de l’Atlantique affiliés au Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) font du porte-à-porte le samedi 30 mai dans la circonscription de Cumberland–Colchester-Musquodoboit Valley, plus précisément dans les secteurs de Truro et Amherst afin d’inviter les électeurs à ne pas soutenir le Parti conservateur du Canada aux prochaines élections.

Armés d’arguments solides démontrant que le bilan des conservateurs est désastreux, entre autres en matière de sécurité publique, les agents correctionnels discuteront avec les électeurs de ce secteur de la ville. « Le gouvernement conservateur affirme faire de la lutte au crime sa priorité. Cette politique de lutte à la criminalité n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux destinée à rassurer les électeurs », affirme Doug White, président régional de l’Atlantique UCCO-SACC-CSN.

Le gouvernement conservateur a retranché 355 millions de dollars dans le budget du Service correctionnel. Le secteur qui a le plus écopé à la suite de ces coupes est le programme de formation des détenus. Une des conséquences de cette décision est de rendre les pénitenciers plus dangereux pour les agents correctionnels. Plusieurs détenus se retrouveront tôt ou tard dans la communauté, mais ils devraient être en mesure de développer des aptitudes afin de favoriser la réinsertion sociale.

« Ce gouvernement vous ment et il ne fait rien pour assurer la sécurité des Canadiens, bien au contraire. Nous rencontrons les électeurs afin qu’ils soient mieux informés et qu’ils fassent ainsi un choix éclairé lors des prochaines élections à l’automne », conclut M. White.