Des recommandations qui laissent place à certaines inquiétudes

Le rapport Demers sur l’offre de formation collégiale rendu public aujourd’hui à Trois-Rivières laisse planer des inquiétudes et des doutes quant aux véritables intentions du gouvernement.

Ainsi, trois sujets, qui sont énoncés à la toute fin du rapport, nous questionnent fortement puisqu’ils n’ont pas été l’objet de consultation.  « Le rapport Demers indique en effet qu’il faut revoir la  formation générale, réviser l’épreuve uniforme en langue d’enseignement et accroître les responsabilités des établissements en matière de programmes d’étude. Quel est le but d’ajouter de telles réflexions à un chantier déjà bien défini ? », signale Véronique de Sève, vice-présidente de la CSN responsable du dossier de l’éducation au sein de la confédération.

De son côté,  la vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) responsable du regroupement cégep, Nicole Lefebvre, estime que la voie que favorise le rapport Demers en ce qui a trait à la valorisation des programmes techniques est fort problématique. « L’introduction de tant de souplesse et de voies de sortie, par exemple l’obtention de DEC par cumul,  en modules, l’introduction de nouveaux titres, tout cela va à l’encontre de la valorisation du diplôme collégial et d’une formation de niveau de l’enseignement supérieur », estime-t-elle.

Il importe de tenir compte des conséquences sur la vitalité des collèges, des régions, mais également des champs d’intérêt des étudiantes et des étudiants. Toutefois, la CSN s’oppose à la recommandation visant à permettre aux collèges de substituer un certain nombre de compétences institutionnelles à des compétences ministérielles. Elle réaffirme également son inquiétude face à la promotion d’une stratégie de formation à distance sans qu’un bilan national des expériences n’ait eu lieu.

À maintes occasions, nous avons déploré la structure du financement de la formation continue, notamment le fait qu’il s’agisse d’une enveloppe de financement fermée qui ne tient pas compte de la demande.  « Nous saluons donc la volonté de permettre un encadrement plus  approprié à la formation continue, mais il faut garantir aux enseignantes et aux enseignants de ce secteur des conditions d’exercice et d’enseignement semblables à celles du secteur régulier », indique la vice-présidente de la FNEEQ.

Peu importe le contexte de politique d’austérité du gouvernement, Guy Demers, le président du chantier, mentionne l’importance de la stabilité du financement du réseau collégial et de la nécessité que des moyens soient octroyés à la mise en place des recommandations.

« Avoir du courage et de l’audace, comme le souhaite le rapport Demers, ce serait davantage de soutenir et d’assurer la pérennité du réseau collégial, et non de le morceler », conclut Marjolaine Côté, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP).

La CSN souhaite fortement être impliquée dans la suite des travaux et la mise en œuvre de recommandations.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN et de la FEESP-CSN

La CSN est composée de près de 2000 syndicats et regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux. La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres dans les cégeps, les établissements privés et les universités. La Fédération des employées et employés de services publics-CSN (FEESP-CSN) compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des services publics et parapublics.

Compressions libérales : l’enseignement supérieur écope à nouveau

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) dénonce avec force les compressions additionnelles imposées aux universités, telles que révélées aujourd’hui dans La Presse. Le réseau universitaire québécois, actuellement sous-financé, se voit imposer des restrictions budgétaires additionnelles et récurrentes par l’administration libérale.

« De nouvelles compressions s’abattent encore sur le Québec, sous l’égide de Philippe Couillard. Ces compressions s’ajoutent à celles imposées dans les commissions scolaires, les cégeps et dans les programmes sociaux », fustige Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable politique du dossier de l’éducation. « Quel manque de vision ! Il faut cesser de voir les sommes versées dans l’enseignement comme une dépense : il s’agit d’un investissement essentiel dont les retombées sont multiples ».

Notons que le Parti libéral prônait, lors du Sommet de l’enseignement supérieur de l’an dernier, qu’il fallait faire « le choix de l’économie du savoir » et qu’un « investissement insuffisant continuerait de creuser le sous-financement [des universités] ».

« Pour la CSN, l’enseignement universitaire est un bien commun dont l’accessibilité doit être assurée à toutes les personnes qui le désirent et qui en ont les capacités. Pour ce faire, il est impératif de garantir un financement public adéquat de l’enseignement universitaire. Les coupes à répétition ne peuvent que compromettre l’accessibilité, la qualité de l’enseignement de même que la capacité de l’université d’assumer toutes ses missions. Qui plus est, le projet de loi 15 imposant un gel aveugle d’effectifs risque de mettre en péril le réseau des universités du Québec, un joyau de l’enseignement supérieur au Québec », de conclure madame De Sève.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN, de la FP-CSN et de la FEESP-CSN

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
 Les fédérations affiliées à la CSN qui comptent des membres dans le domaine de l’éducation sont la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et la Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN).

Appel à l’action

Cette année marque la 20e édition de la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants. Et pour marquer l’événement, l’Internationale de l’éducation (IE) et ses organisations affiliées, dont la FNEEQ, lancent un appel à l’action.

Fred van Leeuwen, secrétaire général de l’organisation, indique qu’« afin de marquer la fin de la campagne Uni(e) s pour l’éducation de qualité de l’IE et de faire de cette Journée mondiale des enseignantes et des enseignants l’édition la plus exceptionnelle jamais organisée, nous invitons les enseignants et le personnel de l’éducation à agir en envoyant un message au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, afin de lui faire part de leur soutien envers une éducation de qualité pour toutes et tous, de l’inclusion de l’éducation parmi les objectifs pour le développement pour l’après 2015, et de la campagne mondiale en faveur de la scolarisation de toutes les filles. »

La présidente de la FNEEQ, Caroline Senneville souligne que les enseignantes et les enseignants accomplissent leur travail dans des conditions de plus en plus difficiles. « Nous n’avons qu’à penser aux compressions et aux politiques d’austérité qui menacent les conditions de l’exercice de la profession et réduisent l’accessibilité et l’égalité des chances pour toutes et tous », affirme-t-elle.

Quant à Véronique de Sève, vice-présidente de la CSN responsable du dossier de l’éducation, elle rappelle que la plate-forme en éducation adoptée par la CSN est claire : « l’éducation est non seulement un droit humain, mais également une responsabilité sociale. Or, le gouvernement libéral, qui impose des compressions en prétendant qu’il n’y aura aucune répercussion sur les services aux élèves, met sérieusement en péril les acquis de la société depuis 50 ans. »

À l’échelle mondiale comme à l’échelle nationale, l’accessibilité à une éducation publique de qualité interpelle directement les autorités gouvernementales et est intimement liée aux conditions de l’environnement des enseignements, des apprentissages et aux ressources pédagogiques qui y sont dédiées.

C’est donc une invitation à l’action à laquelle sont conviés les membres de la FNEEQ. Parce que l’éducation, c’est un droit fondamental.

• par courriel à wtd@ei-ie.org ou • sur Twitter avec les mots-clics #unite4ed et #FneeqCSN

À propos de la CSN et de la FNEEQ-CSN

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 320 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Éradiquer le phénomène en posant des gestes concrets

C’est avec beaucoup d’intérêt que Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN, responsable du dossier de l’éducation, et Caroline Quesnel, vice-présidente de la FNEEQ, responsable du regroupement des établissements scolaires privés, prennent part aujourd’hui au Forum sur la lutte contre l’intimidation organisé par le gouvernement québécois.

« Si le forum a pour objectif de mobiliser les acteurs concernés et de dégager les pistes d’action d’un plan de lutte contre l’intimidation, il faudra cependant plus que des orientations pour changer les mentalités », affirme madame De Sève.

Pour la CSN et pour la FNEEQ, un suivi éducatif est nécessaire, mais il doit s’accompagner de sérieuses mesures de formation pour le personnel ainsi que de mesures pour l’éducation et la sensibilisation des jeunes.

« Dans nos écoles et dans nos collèges, nous faisons face à la croissance du phénomène de l’intimidation, entre autres, dans les médias sociaux, et il est urgent de définir et de mettre en place les services nécessaires au soutien des jeunes qui sont victimes d’intimidation ainsi qu’à ceux qui commettent de tels actes », précise madame Quesnel.

La lutte à la violence et à l’intimidation à l’école suppose la collaboration de tout le monde; celle des élèves, celle du personnel, mais aussi celle des directions d’école et des parents. Cette lutte nécessite un engagement financier à long terme dans le réseau scolaire de façon à pouvoir disposer des ressources humaines et des outils éducatifs nécessaires. « Or, le gouvernement libéral nous parle de compressions et d’austérité sur tous les tons. Cela nous semble en contradiction avec l’élaboration et la mise en place de mesures pour s’attaquer véritablement au problème de l’intimidation à l’école », ajoute madame Quesnel.

Par ailleurs, madame de Sève souligne que l’intimidation est un phénomène qui n’est pas exclusif à l’école. « Les milieux de travail n’en sont pas exempts et bien que le dispositif de plaintes pour harcèlement psychologique soit un acquis, cela est loin de constituer une panacée : il judiciarise gravement un problème qui aurait intérêt à être traité d’abord sur le plan de la prévention et de la santé-sécurité. »

La vice-présidente de la CSN rappelle également que les personnes âgées peuvent elles aussi être victimes d’intimidation. « Là encore, des mesures de dépistage et de lutte à la maltraitance sont nécessaires, mais les compressions budgétaires risquent de compromettre les efforts pour mettre en œuvre le plan gouvernemental de lutte à la maltraitance contre les aînés. »

La lutte à l’homophobie constitue un autre front de lutte à l’intimidation où la CSN est active avec son comité confédéral LGBT, « Nous appelons les syndicats de la CSN à s’engager fermement dans la lutte à l’homophobie en milieu de travail. »

« Nous espérons vivement que la tenue de ce Forum donnera lieu à des actions concrètes afin d’éradiquer une fois pour toutes, le phénomène de l’intimidation sous toutes ses formes et dans tous les milieux », conclut la vice-présidente de la CSN.

À propos de la CSN et de la FNEEQ-CSN

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Pas question sans consultation

Depuis quelques jours, le gouvernement libéral avance l’idée de réduire de façon substantielle les subventions accordées aux écoles privées. Est-ce une réelle volonté ou un simple ballon d’essai?

Pour la vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) responsable du regroupement privé, Caroline Quesnel, « Si le ministre Bolduc va de l’avant avec ce projet, des fermetures d’écoles et des pertes d’emplois seront inévitables. »

Apporter de telles modifications au mode de financement des écoles privées, c’est s’attaquer à la structure même du réseau d’éducation estime la vice-présidente de la FNEEQ. Un changement de cet ordre exige une planification rigoureuse, incluant la consultation et la participation des organisations et intervenants concernés.

« La FNEEQ est en faveur de l‘intégration, par conversion, des établissements privés au secteur public, dans le respect des droits du personnel qui y œuvre. Mais avant d’arriver à cette intégration, la FNEEQ s’oppose à la réduction graduelle du financement des écoles privées et souhaite le maintien des paramètres actuels des subventions du réseau d’enseignement privé », indique madame Quesnel.

Procéder à un bouleversement d’une telle ampleur accentuerait la pression sur les conditions de travail et créerait incertitude et insécurité chez le personnel, rendrait les conditions d’étude des élèves plus ardues, sans compter que cela engendrerait un fort sentiment d’inquiétude des parents.

Soyons clairs : pour la FNEEQ, il y a des milliers d’emplois de qualité dans le réseau des collèges privés qui sont occupés par un personnel dévoué, compétent et professionnel. Cette expertise est importante pour l’ensemble du réseau de l’éducation. Et il faut en assurer le maintien.

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé de la FNEEQ compte 39 syndicats rassemblant plus de 3500 membres.

L’école publique : richesse collective menacée par l’austérité

En cette sixième édition de la Semaine pour l’école publique, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) tient à souligner le rôle déterminant de l’école publique, grâce à laquelle plus d’un million d’élèves québécois ont accès à une éducation de qualité. Cependant, celle-ci est plus que jamais menacée par l’idéologie prônée par le gouvernement de Philippe Couillard.

« Les gestes que nous posons aujourd’hui ont des répercussions importantes pour la suite des choses. Dans cette ère d’austérité imposée par le gouvernement Couillard, l’école publique est fragilisée par l’annonce de multiples compressions, alors qu’elle souffre depuis plusieurs années d’un sous-financement qui affecte directement les services aux élèves de même que les infrastructures dans lesquelles est prodiguée l’éducation », a exprimé d’emblée Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable du dossier de l’éducation. Les compressions annoncées affecteront de plein fouet les conditions d’apprentissage des élèves ainsi que les conditions de travail du personnel. « On a vu comment les coupes imposées récemment affectent l’aide aux devoirs, l’aide alimentaire, l’achat de livres, le soutien aux élèves en difficultés, etc. C’est un affront de prétendre que les services à la population ne sont pas touchés » dénonce Mme De Sève.

Qui plus est, le ministre Bolduc laisse planer une incertitude malsaine sur l’avenir du système d’éducation. « Le ministre Bolduc n’est en rien rassurant lorsqu’il affirme que “tout est sur la table”. Il semble maintenant vouloir remettre en cause l’existence même des commissions scolaires », de souligner madame De Sève

Le système éducatif forme un continuum : dès la petite enfance, les services de garde éducatifs en CPE et en milieu familial permettent de poser les premiers jalons vers la réussite scolaire. Par la suite, les écoles publiques doivent avoir les moyens nécessaires pour répondre aux élèves ayant des besoins spécifiques et permettre la réussite du plus grand nombre, afin de favoriser l’égalité des chances. Il importe également de mettre fin à la sélection des élèves en fonction de leurs résultats scolaires en ce qui concerne les projets éducatifs, et ce, tant dans les écoles privées que dans les écoles publiques.

« L’école publique est un acquis formidable et elle doit recevoir tout le soutien nécessaire de l’État. Couper dans l’éducation c’est faire des économies aberrantes » conclut Véronique de Sève.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN, de la FEESP-CSN et de la FP-CSN

La CSN est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. Elle regroupe trois fédérations du réseau de l’éducation, soit la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) et la Fédération des professionnèles (FP-CSN).

La FNEEQ souligne l’apport indispensable du personnel de soutien en éducation

À l’occasion de la Journée nationale du personnel de soutien en éducation, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) tient à souligner le travail indispensable que ce personnel accomplit quotidiennement.

« Leur travail est trop souvent méconnu », souligne Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ, « Pourtant, ils accomplissent des tâches essentielles au bon fonctionnement des établissements scolaires, des collèges privés, des cégeps et des universités », indique-t-elle.

Entre autres, ils accueillent les élèves, ils assurent l’administration des résultats scolaires et le secrétariat, le travail dans les bibliothèques, l’appui dans les laboratoires et voient à garantir un environnement propre, sécuritaire et sain. La FNEEQ tient donc à saluer le travail de collègues de travail qui assument, au quotidien, un travail primordial.

Profil de la FNEEQ

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) re-groupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la FNEEQ est l’organisation syndi-cale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Mandat de grève au Collège Villa Maria

Lors d’une assemblée générale spéciale tenue hier soir, les membres de la section du personnel non enseignant du Syndicat des enseignantes et enseignants de Villa Maria – CSN ont voté à 93 % en faveur d’une banque de 24 heures de grève, qui pourra être utilisée au moment jugé opportun. Les négociations ont débuté le 23 août 2013. Depuis, une vingtaine de séances de négociation ont eu lieu.

« Les négociations en vue de notre première convention collective s’étirent. Nos membres en ont assez et ils souhaitent en arriver à une entente équitable le plus rapidement possible », indique le président du syndicat, Mathieu Morin. 
 Le collège procède à de nombreuses coupes de postes et à des mouvements de personnel continuellement et de manière arbitraire estime le syndicat. Le personnel est excédé. « Malheureusement, notre employeur reste sourd à nos préoccupations et semble prendre plaisir à multiplier les obstacles au lieu de chercher des solutions », déplore M. Morin. Les négociations achoppent au sujet de clauses normatives, qui n’engendrent aucun coût pour l’employeur. Le respect, ça ne coûte rien! 
 Une prochaine rencontre de négociation aura lieu le 24 septembre prochain.

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé de la FNEEQ compte 39 syndicats rassemblant plus de 2300 membres. La FNEEQ-CSN est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

La FNEEQ-CSN accueille un nouveau syndicat

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) accueille un nouveau syndicat de chargés de cours ! En effet, le Syndicat des chargé-es de cours de l’École de technologie supérieure – CSN (Service des enseignements généraux), qui regroupe une centaine de membres, a officiellement été accrédité. Les membres ont élu leur comité exécutif et ont adopté les statuts et règlements du syndicat lors de leur première réunion d’assemblée générale, le 4 septembre.

Pour Sylvain Marois, vice-président de la FNEEQ, « les chargées et chargés de cours de l’ÉTS, en se joignant au plus grand regroupement d’enseignants universitaires contractuels au Québec, trouveront écho à leurs préoccupations, mais aussi une indéfectible solidarité. Ils pourront échanger, discuter, établir des stratégies communes, fort utiles lors des négociations. Nous sommes très heureux de pouvoir travailler avec eux et ainsi contribuer à faire reconnaitre leur importante contribution à l’enseignement universitaire. Nous sommes fiers de les compter parmi nous », ajoute le vice-président de la FNEEQ, responsable du regroupement université. Les 11 et 12 septembre, les représentants des chargé-es de cours de l’ÉTS assisteront à la réunion de la rentrée du Regroupement université de la FNEEQ et rencontreront leurs collègues des universités en provenance de toutes les régions du Québec.

Profil de l’organisation

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement université de la FNEEQ compte plus de 12 000 membres et est composé de 9 syndicats des personnes chargées de cours, du Syndicat des tutrices et des tuteurs de la Télé-université ainsi que de l’Association des maitres d’enseignement de l’École de technologie supérieure, auquel peut s’adjoindre l’Association des étudiantes et des étudiants salarié-es diplômé-es de l’Université McGill.

Affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la FNEEQ est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Enseignement supérieur : la précarité des enseignants, une préoccupation grandissante !

Une délégation de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) prendra part à la onzième rencontre biannuelle de la Coalition du personnel enseignant précaire en enseignement supérieur (COCAL) qui entamera ses travaux ce lundi, 4 août, à New York. Cette coalition regroupe des organisations des États-Unis, du Mexique, du Canada et du Québec.

Pour Sylvain Marois, vice-président de la FNEEQ et responsable du regroupement université, « cette rencontre permettra d’échanger sur nos réalités respectives et d’élaborer une perspective trinationale afin de dénoncer la précarité grandissante des enseignantes et des enseignants universitaires, au Québec comme ailleurs. »

Au cours de la rencontre, il sera question, entre autres, des luttes à mener pour l’équité, de solidarité internationale, ainsi que de l’accessibilité aux études supérieures, de l’endettement étudiant et, bien entendu, de la contractualisation systématique des enseignantes et des enseignants.

« Les problèmes diffèrent d’un pays à l’autre, mais c’est la marchandisation de l’enseignement supérieur, un véritable fléau, qui explique la précarisation et le recours à la contractualisation des enseignantes et des enseignants. Nos conditions de travail sont les conditions d’apprentissage des étudiantes et des étudiants », ajoute le vice-président de la FNEEQ.

À l’aube d’un important forum des enseignants universitaires contractuels que la FNEEQ tiendra à Montréal en novembre prochain (chargesdecours.com), « la tenue de COCAL XI représente une occasion de renforcer les liens et d’inviter nos camarades à s’unir pour protéger nos universités des dérives marchandes », conclut Sylvain Marois.

La délégation de la FNEEQ à la réunion de COCAL XI est composée de Sylvain Marois, vice-président, responsable du regroupement université et de Claire Tremblay, déléguée à la coordination du regroupement université. Ils seront accompagnés de plusieurs délégués des syndicats de chargées et chargés de cours du Québec.

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres. Outre le personnel de douze établissements universitaires, la FNEEQ représente 85% du personnel enseignant dans les cégeps, et le personnel d’une quarantaine d’établissements privés, y compris des établissements de l’ordre collégial. Affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la FNEEQ est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Solidarité ! Solidarity ! Solidaridad !

Fausse note à la Faculté de musique de l’UdeM

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM), affilié à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), dénonçait, en juin dernier, la décision unilatérale de la Faculté de musique de l’Université de Montréal de mettre fin à l’accompagnement professionnel offert aux étudiants en interprétation de la faculté à compter de la rentrée.

La Faculté de musique demeurant sourde aux dénonciations successives du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal, de l’Association des étudiants-es en musique de l’Université de Montréal et de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec, des membres de celles-ci ont posé un premier geste public et ont distribué des tracts aux spectateurs des concerts qui se déroulaient à l’amphithéâtre de Lanaudière mercredi soir.

Ils répéteront le geste ce soir, le vendredi 8 août.

Ils invitent le grand public à se faire entendre en signant la pétition en ligne sur le site www.faussenote.org afin de dénoncer cette coupe d’un élément essentiel de la formation en musique : l’accompagnement professionnel.

Profil de la FNEEQ La Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la FNEEQ est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Profil du SCCCUM Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM) regroupe près de 2800 membres, dont des chargés de cours, des chargés de formation pratique, des chargés de clinique, des chargés de formation clinique, des superviseurs de stages, des accompagnateurs et des coachs vocaux.

Éducation : la rentrée, des enjeux et des perspectives

C’est la rentrée pour des milliers d’élèves et d’étudiantes et d’étudiants, pour des milliers des professeurs, d’enseignantes et d’enseignants et de chargées et chargés de cours.

C’est aussi le signal d’une année fort chargée qui s’amorce pour la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, qui représente 85 % du personnel enseignant dans les cégeps, le personnel d’une quarantaine d’établissements privés, y compris des établissements de l’ordre collégial, et le personnel enseignant contractuel de douze établissements universitaires.

En ce qui a trait au réseau collégial, l’attention de la FNEEQ sera notamment tournée vers les recommandations contenues dans le rapport Demers, transmis au ministre Bolduc en juin, mais dont nous attendons toujours la publication. Le maintien d’une offre de programmes diversifiée dans toutes les régions, afin d’offrir aux étudiants la possibilité d’accéder à l’enseignement supérieur près de leur domicile, l’avenir de la formation technique, la formation continue, la question des élèves en situation de handicap et la baisse démographique sont autant de dossiers sur lesquels la fédération œuvrera au cours de l’année 2014-2015.

Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ, rappelle que « les cégeps constituent l’une des pièces maîtresses pour l’accessibilité à l’enseignement supérieur et sont un outil essentiel pour le développement social, économique et culturel sur l’ensemble du territoire du Québec. Il est bon de rappeler que le Québec est au premier rang en ce qui concerne la diplomation postsecondaire chez les jeunes, en comparaison avec les autres provinces canadiennes, et que cela est largement dû aux cégeps », ajoute-t-elle.

En outre, l’échéance de la convention collective des enseignantes et des enseignants de cégep, le 31 mars 2015, nous mènera au cours de l’année à la consultation de nos membres et à l’élaboration de notre projet de négociation. Affiliée à la CSN, la FNEEQ sera donc du Front commun pour négocier l’ensemble des conditions pécuniaires.

La fédération compte également le personnel d’une quarantaine d’établissements d’enseignement privés, de l’ordre collégial et de l’ordre secondaire parmi ses membres. À l’ordre secondaire, la baisse démographique constitue un défi. La FNEEQ constate par ailleurs que le personnel des établissements privés démontre une volonté de se regrouper pour obtenir des contrats de travail justes, équitables et qui permettent d’obtenir de meilleures conditions d’enseignement. La force du nombre trouve un écho auprès de nombreux non-syndiqués, car la fédération a accueilli plusieurs nouveaux syndicats au cours des deux dernières années, qui auront à négocier une première convention collective, et ce, dans un contexte d’austérité et d’incertitude.

Parmi les activités qui ponctueront l’année de la FNEEQ, mentionnons l’organisation d’un Forum des enseignants universitaires contractuels en novembre prochain. Ce forum, qui culminera avec la tenue de la 13e édition de la Journée nationale des chargées et chargés de cours, le 22 novembre, sera l’occasion de discuter, notamment, de l’autonomie professionnelle, de la liberté académique, de la stabilisation des emplois, mais aussi de l’importance de l’intégration pédagogique et institutionnelle de ces personnels. Ce sera également l’occasion de mettre de l’avant, encore une fois, la nécessaire reconnaissance des quelque 15 000 chargées et chargés de cours qui, rappelons-le, donnent plus de la moitié des cours de 1er cycle, et une part grandissante des cours des cycles supérieurs. « En outre, ce forum s’inscrit dans la démarche plus large de préparation d’États généraux sur l’enseignement supérieur pour lesquels nous prévoyons d’autres activités à l’hiver et au printemps 2015 », précise Mme Senneville.

Enfin, la FNEEQ tiendra son 31e Congrès triennal en mai 2015, à Shawinigan, et la fédération participe activement à l’organisation du 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Éducation, qui aura lieu à Ottawa en juillet 2015.

Profil de l’organisation La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres. Affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la FNEEQ est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Le SCCC-UQO et l’UQO en sont arrivés à une entente

Le Syndicat des chargées et chargées de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) est arrivé à une entente de principe avec l’Université en fin de journée le 25 juin 2014.

Cette entente survient après seulement six mois de négociation. « Nos demandes étaient raisonnables et nous sommes satisfaits de cette entente. Les augmentations prévues sont de 7,5 % échelonnés sur 3 ans. Une bonification serait même possible pour 2015 et 2016 advenant que les paramètres du secteur public s’avéraient plus élevés que 2 %. Ces augmentations nous permettront de demeurer parmi les personnes chargées de cours les mieux rémunérées au Québec. Toutefois, nous n’en sommes toujours pas à l’équité avec nos collègues professeurs pour leurs tâches d’enseignement. », a affirmé la présidente du SCCC-UQO, Marie-Josée Bourget.

Les autres gains se situent, entre autres, dans le processus d’attribution ainsi que l’évaluation de l’enseignement.

Les personnes chargées de cours enseignent plus de la moitié des cours de 1er cycle à l’UQO. Certaines enseignent même au 2e cycle. Le SCCC-UQO est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) faisant partie de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

L’Université de Montréal abolit une composante essentielle à la formation des étudiants de musique : l’accompagnement professionnel

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM), affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), dénonce la décision unilatérale de la Faculté de musique de l’Université de Montréal de mettre fin à l’accompagnement professionnel offert aux étudiantes et étudiants en interprétation de la faculté à compter de la rentrée.

« Les accompagnatrices, les accompagnateurs ainsi que le coachs vocaux assurent aux étudiantes et aux étudiants un volet essentiel à leur formation. En effet, les singularités de l’enseignement de la musique nécessitent des heures d’accompagnement par des pianistes accompagnateurs ou coachs professionnels aguerris. Jusqu’à maintenant, les étudiants bénéficiaient d’un certain nombre d’heures à utiliser tout au long de leur apprentissage instrumental ou vocal. Or, à compter de septembre prochain, les étudiants devront défrayer eux-mêmes les frais encourus pour l’accompagnement, pourtant nécessaires à leur formation, et devront rechercher leurs accompagnateurs, accompagnatrices et coachs vocaux dans le privé », indique Frédéric Kantorowski, président du SCCCUM.

« Aussi, il faut savoir qu’en vertu des programmes d’interprétation, les étudiants doivent se présenter avec un accompagnateur aux examens et récitals. S’ils doivent eux-mêmes défrayer les coûts engendrés par les répétitions, il faut craindre que certains n’aient pas les moyens financiers de se préparer adéquatement », déplore M. Kantorowski.

Sous prétexte d’éponger un déficit de 40 000$, la Faculté de musique choisit d’abolir une pratique en vigueur depuis toujours à l’Université de Montréal, alors que celle-ci est maintenue dans d’autres grandes institutions d’enseignement musical au Québec.

« Depuis la syndicalisation de ces professionnels en 2004, la Faculté n’a cessé d’avoir des rapports conflictuels avec ce groupe de syndiqués », rappelle le président du SCCCUM.

Pour le SCCCUM et la FNEEQ, c’est la qualité de la formation en musique qui est en jeu et c’est également la création d’iniquités entre les étudiants : les plus nantis pourront se payer, au privé, de la formation avec des accompagnateurs ou des coachs vocaux, alors que d’autres ne seront pas en mesure de le faire.

Bref, outre les pertes d’emplois, c’est une hausse des frais déguisée qu’impose l’Université de Montréal aux futurs étudiants de la Faculté de musique.

Profil de la FNEEQ

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la FNEEQ est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec. Profil du SCCCUM Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM) regroupe près de 2800 membres dont des chargés de cours, des chargés de formation pratique, des chargés de clinique, des chargés de formation clinique, des superviseurs de stages, des accompagnateurs et des coachs vocaux.

La FNEEQ accueille un nouveau syndicat de l’ordre collégial !

C’est avec beaucoup de satisfaction que la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) accueille un nouveau syndicat de l’ordre collégial. En effet, le personnel enseignant du Collège Marianopolis, un collège anglophone plus que centenaire, situé à Montréal, a opté pour une affiliation à la FNEEQ-CSN. Il s’agit du 9e établissement collégial de l’ordre privé à se joindre à la fédération. Le dépôt de la demande d’accréditation a été effectué à la mi-mars et l’accréditation du syndicat a été confirmée par le commissaire du travail le 16 avril dernier.

Pour Caroline Quesnel, vice-présidente, responsable du regroupement privé, il s’agit bien évidemment d’une excellente nouvelle. « Nous assistons depuis quelque temps à une intensification des demandes d’affiliation. Il y a là un signal très fort : les enseignantes et les enseignants des collèges privés voient l’avantage de se regrouper pour faire avancer leurs revendications en matière de conditions de travail et d’exercice de la profession. » Mentionnons qu’on compte près d’une dizaine de nouveaux syndicats dans ce regroupement de la FNEEQ depuis quatre ans.

Les 150 nouveaux syndiqués du Collège Marianopolis seront invités à participer à leur première assemblée générale sous peu pour procéder à l’élection des membres du comité exécutif et d’autres membres de comités nécessaires au fonctionnement du syndicat.

« Nous souhaitons donc la plus cordiale bienvenue à ce nouveau syndicat et à ces nouveaux membres. Nous les assurons de notre engagement à les accompagner afin de faire en sorte que le respect et l’équité soient au cœur de leur milieu de travail! Leur présence dans nos rangs viendra certainement enrichir notre représentativité dans le milieu de l’enseignement supérieur », conclut Mme Quesnel.

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé compte 39 syndicats rassemblant plus de 2300 membres. La FNEEQ-CSN est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

La FNEEQ demande un moratoire au gouvernement Couillard

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants (FNEEQ-CSN) est sensible à la préoccupation de la population concernant la connaissance de l’histoire nationale chez les étudiantes et les étudiants. Il apparaît cependant prématuré d’introduire dès la session d’automne prochain, à l’ensemble des cégeps, un nouveau cours obligatoire d’histoire du Québec au programme de la formation générale commune.

Trois éléments incontournables justifient un moratoire : une évaluation des effets de la réforme du programme d’histoire du Québec et du Canada au secondaire, une consultation élargie sur les composantes de la formation générale commune, obligatoire et complémentaire de même qu’une analyse d’impacts sur l’emploi.

« Nous devons rechercher une plus grande cohérence de tous les ordres d’enseignement, et la formation en histoire en est un exemple patent », fait noter d’entrée de jeu madame Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ-CSN. Rappelons que le nouveau cours d’histoire au secondaire sera graduellement implanté de manière expérimentale en secondaire 3 puis en secondaire 4 dès les deux prochaines rentrées scolaires. Dès lors, l’introduction d’un cours dans le tronc commun collégial doit se faire en 2016, en tenant compte de l’évaluation des effets de cette réforme auprès des élèves des écoles participant à la phase expérimentale. C’est seulement en 2018 qu’il sera possible de déterminer s’il y a véritablement besoin d’un cours d’histoire du Québec au collégial. De plus, les modifications proposées au Règlement sur le régime des études collégiales dépassent le débat sur la place de l’histoire du Québec dans le cursus scolaire. Elles impliquent des changements majeurs quant à la formation collégiale. « L’ajout d’un nouveau cours de la formation commune obligatoire ne peut se faire à la pièce et l’élimination d’un cours de la formation générale complémentaire exige une consultation large », poursuit Caroline Senneville.

Finalement, avant de prendre position sur une telle modification à la formation collégiale, « il faut aussi évaluer son impact sur la grille de cours, sur la tâche des enseignantes et des enseignants et sur l’emploi », conclut la leader syndicale.

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. La fédération regroupe, entre autres, 85 % des profs de cégep ainsi que le personnel de plusieurs établissements privés de l’ordre collégial. Affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la FNEEQ est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Il est plus que temps de parler d’éducation !

Oui, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) espère encore que les enjeux entourant l’éducation, et plus particulièrement l’enseignement supérieur, feront l’objet de discussions. « Bien sûr, nous avons pris connaissance des quelques articles, entrevues et débats qui ont traité de la question. Cependant, nous constatons un grand vide quant aux véritables questions en enseignement supérieur ! » déplore la présidente de la FNEEQ-CSN, Caroline Senneville. La FNEEQ se joint aux nombreuses organisations qui ont fait entendre leur voix au cours des derniers jours et qui demandent instamment que l’éducation soit un enjeu discuté publiquement.

La FNEEQ s’inquiète, entre autres, de la question de l’accessibilité dans ses dimensions tant financières, géographiques que sociales. Autre préoccupation importante, les suites que les divers partis ont l’intention de donner aux recommandations découlant des chantiers mis en place à la suite de la tenue du Sommet sur l’enseignement supérieur. « Nous avons pu lire dans les médias que Monsieur Couillard n’était même pas en mesure de s’engager à assurer le maintien du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science et de la Technologie, ministère dont nous avions salué la création », souligne Mme Senneville. Qu’adviendra-t-il des recommandations formulées ?

Alors que l’on célèbre le 50e anniversaire du Rapport Parent et la création du ministère de l’Éducation, il faut reconnaître que la gratuité et l’accessibilité aux études ont conduit, dans l’histoire récente du Québec, à une plus grande mixité sociale et à une plus grande fréquentation de l’enseignement supérieur, et ce, au bénéfice de toute la société.

Véritable pierre angulaire de l’enseignement supérieur au Québec, les cégeps viennent en tête de liste de la fréquentation postsecondaire chez les jeunes de 24 ans et moins au Canada. Selon les projections démographiques, en 2015, la plupart des régions auront un effectif étudiant moindre à celui observé en 2010. « Nous aimerions bien connaître les mesures qu’entendent prendre les partis politiques pour assurer la diversité et le développement des programmes collégiaux dans toutes les régions du Québec menacées par la décroissance mise en lumière par les projections démographiques », indique la présidente de la FNEEQ.

Que pensent les chefs de parti de l’accroissement de l’influence du secteur privé en éducation, notamment dans le secteur de la recherche? Comment entendent-ils assurer un meilleur financement du système d’éducation? Quelle est leur position sur les frais afférents dans les cégeps, les droits de scolarité et les frais obligatoires à l’université? Croient-ils à la nécessité d’une meilleure représentation des employés et des étudiants dans les conseils d’administration des collèges et des universités?

Comment les partis politiques entendent-ils répondre à l’augmentation fulgurante du nombre d’élèves aux besoins particuliers au primaire-secondaire? À leur arrivée importante dans les cégeps et les universités? Bien que le personnel non permanent des collèges a crû de manière importante, du côté des enseignantes et des enseignants, la précarité a augmenté de 147 % chez les femmes et de 59,3 % chez les hommes.

Comment votre parti, s’il est élu, va-t-il s’assurer de lutter contre la précarisation des emplois et les problèmes de recrutement du personnel enseignant?

Dans les universités, les personnes chargées de cours donnent entre 52 % et 57 % des cours de premier cycle et enseignent de plus en plus aux cycles supérieurs. Cette contractualisation des enseignants universitaires est en croissance depuis plus de 30 ans. Les quelque 13 000 personnes chargées de cours contribuent quotidiennement à la qualité de l’enseignement universitaire.

Comment votre parti, s’il est élu, entend-il améliorer et stabiliser les conditions de travail et d’enseignement de ces enseignantes et enseignants universitaires?

Enfin, l’éducation tout au long de la vie est devenue incontournable. Le secteur de la formation continue représente cette véritable porte d’entrée pour les adultes au système d’éducation.

Est-ce que votre parti, s’il est élu, s’engage à augmenter de façon significative les budgets disponibles et à développer une véritable politique de la formation continue au Québec?

Reconnaissons aujourd’hui que les partis politiques qui aspirent à diriger le Québec ont le devoir de répondre à ces questions et de trouver des solutions aux principaux défis que nous aurons à relever au cours des prochaines années. « Il reste une semaine à cette campagne électorale. Il nous semble absolument nécessaire que tous les partis se prononcent et fassent état publiquement de leurs positions eu égard aux préoccupations de la fédération et des membres que nous représentons », conclut Mme Senneville.

Profil de l’organisation

La FNEEQ regroupe quelque 33 000 membres qui œuvrent dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés. Elle est l’organisation la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Un an déjà : mais pas de quoi fêter !

Dans un communiqué publié hier, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST) se plait à dire que le « Sommet a mis fin à la pire crise sociale que le Québec ait connue au cours des 25 dernières années »… Un an plus tard, la FNEEQ constate, à l’instar de plusieurs partenaires de la communauté universitaire et du monde collégial, que la «crise sociale» est peut-être derrière nous, mais que les solutions concrètes restent toujours à venir. La présidente de la FNEEQ, Caroline Senneville, rappelle que « le Sommet a quand même consacré l’augmentation constante des droits de scolarité avec l’indexation, ce à quoi nous étions opposés et qui nous a fortement déçus ! »

Le chantier sur la création du Conseil national des universités (CNU) et celui sur la loi-cadre sont terminés depuis juin et septembre 2013 et les propositions se font toujours attendre. Ces chantiers sont pourtant d’une importance fondamentale dans la refonte de nos universités. Comment expliquer le mutisme du MESRST depuis le dépôt des rapports des présidences de ces chantiers ? Seul le chantier sur le financement est toujours en cours de consultation, tel qu’il est prévu dans le calendrier de travail, mais le rapport d’étape rendu public est des plus inquiétants. De plus, le gouvernement ne semble pas vouloir attendre la fin de ce chantier pour aller de l’avant avec une formule de réinvestissement qui n’est pas sans rappeler les contrats de performance proposés par François Legault et dénoncés par le milieu universitaire en 2000.

Les propositions financières présentement soumises et négociées avec les universités ont un impact sur l’offre de cours. « Nous avons cru que les sommes promises lors du Sommet allaient être versées, mais ce n’est pas le cas… et les universités commencent déjà à réduire le nombre de cours qui devaient être offerts en septembre 2014. On ne peut se faire l’apôtre de la qualité de l’enseignement sans lui offrir un soutien adéquat », dénonce la présidente de la FNEEQ.

De plus, malgré la bonification de l’aide financière aux étudiantes et aux étudiants et l’instauration d’une Politique nationale de recherche et d’innovation (PNRI), le financement promis n’est pas au rendez-vous. Après les coupes imposées l’an dernier et l’absence d’une vision financière responsable, la FNEEQ craint le pire pour la diversité des programmes et les services aux étudiants.

Enfin, en ce qui concerne le Chantier sur l’offre de formation collégiale, dont le rapport intérimaire a été publié en janvier 2104 , bien qu’il inscrive la stabilité du financement du réseau comme étant primordiale et énonce clairement un souci de pérennité du réseau collégial dans une perspective de baisse démographique, la FNEEQ demeure inquiète au sujet du maintien de la diversité des programmes et de l’élargissement des formules comme la formation à distance, qui ne doivent pas représenter une panacée. La même hésitation nous amène à la prudence sur la question de l’internationalisation qui doit s’inscrire dans une perspective de coopération et de développement et non dans un processus de marchandisation du savoir.

« L’empressement du ministre Duchesne à célébrer ne doit pas nous faire oublier que le Sommet n’a pas permis de faire le débat sur la question de la gratuité scolaire et que l’augmentation des droits de scolarité imposée par le gouvernement demeure notre plus grande déception », conclut Mme Senneville.

La FNEEQ accueille favorablement l’annonce du ministre Pierre Duchesne d’ajout de sommes additionnelles pour les étudiantes et les étudiants du collégial en situation de handicap

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) salue l’annonce faite, ce matin, par le ministre Pierre Duchesne d’un investissement de 5 millions $ visant le renforcement des services à la population étudiante du collégial en situation de handicap.

La vice-présidente de la FNEEQ–CSN responsable du regroupement cégep, Mme Micheline Thibodeau, estime que « ces sommes contribueront à améliorer le soutien à la population étudiante en situation de handicap, en mettant en œuvre des moyens favorisant leur persévérance et leur réussite scolaires. » Toutefois, elle indique qu’il ne faudrait pas oublier les enseignantes et les enseignants qui doivent eux aussi, entre autres, modifier leurs approches pédagogiques ou encore offrir plus d’encadrement individualisé afin de mieux répondre aux projets d’études de ces étudiantes et de ces étudiants. »

Enfin, la FNEEQ tient à souligner positivement la préoccupation du ministre d’offrir des services en soutien aux étudiantes et aux étudiants adultes en situation de handicap. C’est un pas vers une meilleure reconnaissance des services de formation continue dans les collèges et des adultes en formation. En outre, l’intérêt accordé particulièrement aux étudiantes et aux étudiants autochtones ainsi qu’à celles et à ceux issus de l’immigration revêt un caractère fort important.

La FNEEQ regroupe quelque 33 000 membres qui œuvrent dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés. Elle représente 85 % des professeurs de cégep. Elle est l’organisation la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Relativité salariale : journée nationale d’actions dans les cégeps

Dans tout le Québec, les professeurs des cégeps ont accentué les moyens de pression, entamés depuis septembre dernier, pour la pleine reconnaissance de leur emploi dans le cadre des travaux des relativités salariales. Des piquetages symboliques ont été organisés devant les cégeps. Les professeurs ont aussi suspendu, pour la journée, le travail hors classe qui ne touche pas directement les étudiantes et les étudiants.

Pour Caroline Senneville, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), le litige dépasse les questions purement salariales. « C’est la première fois que notre profession est évaluée, il est normal que nous souhaitions que cette évaluation reflète les réalités d’un professeur au collégial. Nous continuerons la mobilisation aussi longtemps qu’il le faudra pour que le Conseil du trésor reconnaisse l’ensemble de nos tâches et notre appartenance à l’enseignement supérieur », affirme-t-elle.

Pour la FNEEQ, la mobilisation continue, malgré les déclarations publiques du président du Conseil du trésor soulignant que les salaires ne seront pas touchés. « Nous prenons note des récentes déclarations publiques de M. Bédard, mais nous aimerions que celles-ci se rendent aux oreilles de ses négociateurs. Pour l’instant, nous perdons un rangement dans la structure salariale du gouvernement et la reconnaissance de nos diplômes est menacée. Si le Conseil du trésor souhaite régler la question, il doit reconnaître concrètement l’apport des diplômes de maîtrise et de doctorat ainsi que les tâches effectuées hors des salles de cours et qui sont nécessaires à l’enseignement », conclut Mme Senneville.

Cette mobilisation survient dans le cadre des travaux d’évaluation des catégories d’emploi mixtes des secteurs public et parapublic québécois. Ces travaux ont pour but de fixer le rangement des catégories d’emploi dans la structure salariale du secteur public. Le principal litige entre le Conseil du trésor et la partie syndicale porte notamment sur l’absence de reconnaissance du travail collectif, comme le choix de l’ensemble des disciplines qui feront partie des programmes d’étude, la gradation des apprentissages, les contenus des cours ainsi que ceux des laboratoires et des stages. La FNEEQ déplore aussi l’incertitude par rapport à la reconnaissance des diplômes de maîtrise et de doctorat.

La FNEEQ regroupe quelque 33 000 membres qui œuvrent dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés. Elle représente 85 % des professeurs de cégep.