Résolutions sur l’éducation de qualité, l’éducation de la petite enfance, l’éducation inclusive et sur l’utilisation des TIC en éducation

les déléguées et délégués participant au 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Éducation (IE) se pencheront sur les résolutions et documents politiques sur des questions considérées importantes par les éducatrices et éducateurs de partout au monde. Voici les questions qui seront abordées, relevant du thème «Droit à l’éducation de qualité, à l’équité et à l’apprentissage.”

  • Education de la petite enfance
  • Prise en charge des élèves en difficulté d’apprentissage
  • Droits des enfants et du personnel enseignant handicapés
  • Education équitable et inclusive
  • Les environnements d’enseignement et d’apprentissage de qualité
  • Définition de l’apprentissage
  • Promotion de l’enseignement et la formation professionnels – Qualifier les jeunes
  • Diversité linguistique
  • Direction des établissements scolaires
  • Les enseignantes et les enseignants en tant que leaders
  • Droit à l’éducation des enfants réfugiés et apatrides et l’éducation et les personnes déplacées
  • L’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) en éducation

Les médias sont invités à couvrir ces activités. Le mot clic est #unite4ed


Faits saillants – le jeudi 23 juillet

9 h à 12 h 30 Résolutions mentionnées ci-dessus (Hall Canada – Salles 1, 2 and 3) 14 h à 17 h 30 Séances parallèles en sous groupe sur la qualité des fonctions de direction, les conditions d’emploi de qualités, une réponse mondiale à la privatisation et à la commercialisation de l’éducation, sûreté et sécurité dans les établissements scolaires, le personnel de soutien à l’éducation, etc (Salles 209, 210, 211, 212 and 214) 18 h à 19 h Présentation du livre: Flip the System(Salle de bal Trillium)


Détails

Quoi : Congrès mondial de l’IE Qui : 2 000 personnes déléguées, observatrices et invitées Quand : Du 21 au 26 juillet Où : Centre Shaw, 55, promenade Colonel By, Ottawa Calendrier des événements EI Site Web du Congrès de l’IE

Privatisation, commercialisation et financement de l’éducation

Ce mercredi 22 juillet, deuxième journée du 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Éducation (IE) qui se tient à Ottawa jusqu’au 26 juillet, les congressistes discuteront du sous-financement de l’éducation publique qui amène des conséquences néfastes de privatisation et de commercialisation de la privatisation de l’enseignement public.

En conférence de presse, la présidente de l’IE, Susan Hopgood, et le secrétaire général, Fred van Leeuwen, ont ardemment soulevé l’inquiétante problématique du sous-financement de l’éducation dans le monde. « Nous devons soutenir la profession enseignante dans un monde où les méthodes standardisées et la commercialisation menacent la valeur de l’enseignement. L’éducation est un droit et elle doit être accessible afin de donner à tous les enfants la même chance d’apprendre », a soulevé ce dernier. En guise de solution proposée, la présidente Hopgood a affirmé « qu’il est possible de rassembler 100 milliards de dollars en s’attaquant à l’évasion fiscale. Ce montant pourrait contribuer à scolariser chaque enfant et à atteindre les objectifs de développement à l’échelle mondiale ».

Soulignons que c’est la première fois que le Canada accueille le Congrès de l’IE. Quelque 2 000 personnes déléguées, observatrices et invitées des quatre coins du monde sont présents pour échanger et élaborer ensemble des stratégies syndicales afin de promouvoir l’accessibilité et la qualité de l’éducation pour tous, partout sur la planète.

Aussi, pour bien peser les enjeux fondamentaux de l’éducation dans les différents coins du monde, les médias sont invités à prendre part aux événements pour y découvrir les objectifs communs qui réunissent les représentants des 30 millions de personnes œuvrant au sein de l’éducation dans le monde. Plusieurs d’entre-elles seront disponibles pour des entrevues.


Débats du mercredi 22 juillet au Centre Shaw:

14 h 30 à 16 h Résolutions et documents politiques (Hall Canada 1-2-3) : Groupe A – Réponse à la privatisation, commercialisation et financement

Résolution : Privatisation et commercialisation de l’éducation

Résolution de mise en œuvre : Privatisation des services éducatifs

Résolution : Stopper le Partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement (PTCI), l’Accord sur les commerces des services (ACS), l’Accord économique et commercial global (AECG), l’Accord relatif aux transports internationaux de denrées périssables (ATP) et les accords de commerce et d’investissements similaires.

Résolution de mise en oeuvre : Financement de l’éducation

Résolution : L’engagement de la communauté


Calendrier des événements EI Site Web du Congrès de l’IE

Les mesures d’austérité minent les réseaux de l’enseignement supérieur

Réunis au 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Éducation (IE), qui rassemble cette semaine à Ottawa des délégué-e-s de syndicats de 173 pays et territoires, les organisations québécoises affiliées* à l’IE soulignent l’ampleur des défis à relever localement en enseignement supérieur.

Au cours des dernières années, les établissements collégiaux et universitaires ont dû composer avec des compressions importantes. Cela n’est pas sans conséquence. Les mesures d’austérité récemment imposées par le gouvernement du Québec minent le climat d’apprentissage et affectent le travail des enseignants, des professeurs, des professionnels de l’éducation, administratifs et de la recherche ainsi que du personnel de soutien.

Ces politiques, qui touchent particulièrement les établissements éloignés des centres urbains, affaiblissent aussi grandement les régions. Or, le déploiement des cégeps sur l’ensemble du territoire québécois demeure une priorité, de même que le maintien d’une offre de cours diversifiée dans les établissements universitaires partout au Québec.

Depuis l’arrivée du gouvernement libéral actuel en avril 2014, nous plaidons notamment l’urgence de la mise en place d’une politique de la recherche digne de ce nom, d’une réforme de la formule de financement des universités et de la mise sur pied d’un Conseil des universités indépendant et représentatif de la communauté universitaire, qui puisse fournir des données fiables et assurer une cohérence dans le réseau. Nous estimons que la tenue d’États généraux en enseignement supérieur permettrait d’étayer les problèmes auxquels nous faisons face et surtout apporter des solutions qui respectent les valeurs communes en enseignement supérieur.

Malheureusement, le gouvernement du Québec préfère se désengager et affaiblir les établissements d’enseignement supérieur. Ce faisant, il renonce à faire du Québec un modèle en matière d’innovation et d’accessibilité aux études. « L’éducation est pour nous une priorité nationale et nous continuerons à la défendre contre les présentes politiques gouvernementales qui appauvrissent la société québécoise ; une société que nous voulons plus juste, plus égalitaire et plus inclusive », ont déclaré les porte-parole.

Près de 2000 personnes déléguées, observatrices et invitées participent au 7e Congrès mondial de l’IE, qui compte 30 millions de membres répartis dans plus de 400 organisations.

*Les organisations québécoises affiliées à l’Internationale de l’éducation sont : La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) La Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche (FPPU) La Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU)

Caucus des femmes et ouverture officielle du 7e Congrès mondial

C’est sur le thème « Mobilisation pour l’éducation de qualité – Une éducation de qualité pour un monde meilleur » que s’ouvre officiellement demain, le mardi 21 juillet, le 7 eCongrès mondial de l’Internationale de l’Éducation (IE) qui se tient au Centre Shaw à Ottawa jusqu’au 26 juillet prochain.

À l’occasion de l’ouverture à 17 h, la présidente, Susan Hopgood, et le secrétaire général, Fred van Leeuwen, ainsi que de nombreux autres représentantes et représentants prendront la parole pour souligner chacun à leur manière l’importance de la place que doit prendre l’éducation partout dans le monde.

Soulignons que c’est la première fois que le Canada accueille le Congrès de l’IE. Quelque 2 000 personnes déléguées, observatrices et invitées des quatre coins du monde sont présents pour échanger et élaborer ensemble des stratégies syndicales afin de promouvoir l’accessibilité et la qualité de l’éducation pour tous, partout sur la planète.

Aussi, pour bien peser les enjeux de l’éducation dans les différents coins du monde, les médias sont invités à prendre part aux événements pour y découvrir les objectifs communs qui réunissent les représentants des 30 millions de personnes œuvrant au sein de l’éducation dans le monde. Plusieurs d’entre-elles seront disponibles pour des entrevues.

Activités à noter pour le mardi 21 juillet au Centre Shaw :

8 h 45 à 16 h 15 Caucus des femmes – Séances plénières (Salon Ottawa)

14 h 30 à 16 h Atelier 1 – Impliquer les hommes dans les activités axées sur l’égalité des genre au sein des syndicats de l’éducation (Salon Ottawa)

14 h 30 à 16 h Atelier 2 – Objectifs relatifs au genre et à l’éducation dans le contexte du nouveau cadre de développement durable (Suite Salle 211)

14 h 30 à 16 h Atelier 3 – Passer le relais : accompagner et soutenir la future génération de dirigeantes au sein des syndicats de l’éducation (salle 210)

14 h 30 à 16 h Atelier 4 – Privatisation dans et de l’éducation et son impact sur les femmes et les filles (salle 212)

17h Séance d’ouverture officielle du 7e Congrès de l’IE (Hall Canada 1 – 2 – 3)

Calendrier des événements EI : http://www.ei-ie.org/congress7/theprogramme/fullprogramme

Site Web du congrès de l’IE : www.ei-ie.org/congress7/fr/

La FNEEQ et le SCCUQ expriment de profondes inquiétudes

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAM (SCCUQ) et la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) questionnent la décision du Comité exécutif de l’université de suspendre, pour une durée d’une année, l’étudiante Justine Boulanger. « Nous ne pouvons que dénoncer le sens de cette décision », affirme Mme Marie Blais, présidente du SCCUQ. « Notre université élimine ainsi la représentation étudiante au Conseil d’administration, puisqu’elle empêchait déjà, depuis février 2015, la présence de l’autre représentant étudiant siégeant à cette instance », indique Mme Blais.

Neuf étudiantes et étudiants ont été soumis à des menaces arbitraires de la part de l’administration de l’UQAM. Certaines sanctions sont maintenant levées, mais l’université cherche toujours à punir. « Il nous apparaît clair que faire porter le poids de la dérive autoritaire de l’UQAM sur les épaules de cette étudiante a pour but d’empêcher la participation politique et administrative des étudiantes et étudiants à la vie démocratique de l’UQAM », dit la présidente du SCCUQ.

Le SCCUQ et la FNEEQ sont inquiets du signal qu’envoie cette décision, et dénoncent forte-ment cette suspension et appréhendent les mois à venir avec anxiété. « L’UQAM choisit de toute évidence la voie de la rigidité qui ne peut qu’exacerber le climat malsain qui règne au sein de l’université », conclut la présidente du SCCUQ.

Les profs de cégep demandent l’intervention d’un conciliateur

Les enseignantes et enseignants des cégeps du Québec demandent l’intervention d’un conciliateur au ministère du Travail dans le cadre du renouvellement de leur convention collective. Cette requête survient à la suite de 26 séances de négociation qui ont débuté depuis près de six mois.

Avec cette  demande, le comité de négociation de l’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep (ASPPC), représentant l’ensemble du personnel enseignant des cégeps du Québec, souhaite régler des formalités administratives et mettre en place un mode de négociation plus efficace.  « Par exemple, nous avions accepté le texte intégral de la proposition du protocole de libérations syndicales soumis par l’employeur. Après plus d’un mois et demi d’échanges sur le sujet, la partie patronale refuse toujours de signer son propre texte.  Il s’agit d’une belle illustration de la lenteur des négociations », affirme Mario Beauchemin, président de la FEC-CSQ.

Nicole Lefebvre, vice-présidente de la FNEEQ-CSN, déplore elle aussi l’absence de progrès des travaux : « Il est difficile de percevoir une réelle volonté d’arriver à une entente négociée, alors que la partie patronale évoque des détails liés au cadre des discussions pour retarder toute entente, même partielle. On se demande ce qui va se passer lorsqu’il sera question de s’entendre sur de vrais enjeux de la négociation. Nous avons entamé celle-ci de bonne foi et réitérons notre intention de poursuivre dans cette voie par la demande d’introduction d’un tiers parti pour favoriser la mise en place d’une approche fonctionnelle. »

La conciliation est un mécanisme prévu par le Code du travail afin de rapprocher les parties lors d’une négociation. Elle n’a jamais été utilisée dans les négociations du secteur public. Elle survient à la demande de l’une des parties prenant part à la négociation.

À propos :   L’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep regroupe les syndicats affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et à la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ). Réunies, ces deux organisations rassemblent 20 500 membres soit l’ensemble du corps professoral du réseau des cégeps.

La direction doit renoncer aux sanctions

Un rassemblement en soutien aux six enseignantes et enseignants du Collège de Rosemont, suspendus par la direction pour avoir prétendument participé à des actions de blocage de portes le vendredi 1er mai, a lieu ce midi.

« On se questionne sérieusement sur les motivations du Comité patronal de négociation des collèges (CPNC) qui, à trois jours de l’exercice de la grève sociale, a déposé une requête auprès de la Commission des relations du travail (CRT) afin d’empêcher les enseignantes et les enseignants de faire la grève », indique la vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), Mme Nicole Lefebvre. C’est cette démarche du CPNC qui a judiciarisé cette journée de grève sociale, en faveur de laquelle avaient voté les assemblées générales de 30 syndicats de profs de cégep. « Il y avait des ententes entre la direction et le syndicat local dans la plupart des cas. Rien ne justifiait la démarche du CPNC », critique Mme Lefebvre.

« Nous sommes ici afin de démontrer notre soutien aux enseignantes et aux enseignants du Collège de Rosemont », affirme pour sa part Mme Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). « Les profs ont voulu exprimer leur opposition aux compressions imposées au réseau collégial, qui s’accumulent depuis des années, et qui mettent en péril la capacité des cégeps à réaliser leur mission éducative. La Fédération des cégeps, les directions et les conseils d’administration des cégeps le savent bien: tour à tour, ils ont dénoncé les coupes au cours des dernières semaines », souligne la présidente du CCMM–CSN.

Quant à Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN responsable du dossier de l’éducation, elle signale que l’extraordinaire mobilisation qui a déferlé dans toutes les régions du Québec à l’occasion du 1er mai, n’était que le prélude à ce qui se passera cet automne. « Les employé-es des services publics montrent des signes évidents d’exaspération devant le manque d’écoute de leurs vis-à-vis aux tables de négociation patronales. L’obsession dont fait preuve le gouvernement à l’égard du déficit zéro et l’absence de volonté réelle de négocier laisse présager un automne des plus houleux », prévient Mme De Sève.

Les porte-parole concluent en interpellant la direction du Collège de Rosemont afin qu’elle renonce à imposer des sanctions et qu’elle dénonce les mesures d’austérité dictées par le gouvernement de Philippe Couillard qui mine sa mission.

Une judiciarisation inutile et affligeante

Le 1er mai, dans toutes les régions du Québec, l’ensemble des syndicats d’enseignantes et d’enseignants se sont mobilisés en solidarité avec d’autres groupes de la société pour dénoncer les politiques destructrices du gouvernement. Cette vaste mobilisation, partie du plan d’action proposé par la CSN et la FNEEQ, démontre de façon éloquente notre opposition aux mesures d’austérité et aux compressions imposées par le gouvernement Couillard.

La FNEEQ dénonce la requête du Comité patronal de négociation des collèges (CPNC) déposée, à trois jours de l’exercice de la grève sociale du 1er mai dernier, et l’appel du ministre Blais à sévir. Pour la FNEEQ, cela constitue une judiciarisation inutile et affligeante des relations du travail dans les établissements.

«Même la commissaire de la Commission des relations du travail (CRT), qui présidait l’audience le 29 avril, a souligné dans sa décision qu’aucune direction de cégep n’avait porté plainte», déclare M. Jean Murdock, le secrétaire général de la FNEEQ.

«Comment pourrait-il en être autrement alors que les syndicats et les directions avaient déjà établi localement des règles pour encadrer le déroulement pacifique des activités, prévoyant même, dans plusieurs cas, les modalités de reprises des cours à l’intérieur du calendrier scolaire pour minimiser les impacts de la grève sur les étudiantes et les étudiants?», questionne M. Murdock.

Une majorité de syndicats d’enseignantes et d’enseignants de cégep ont adopté des mandats de grève sociale avec toute la détermination que cela exige, et ce, malgré que cette grève s’inscrive dans une mécanique différente de celle prévue au Code du travail.

«Le choix d’exercer une grève illégale est un choix déchirant et insécurisant. Ces mandats de grève sociale ont été sérieusement débattus et adoptés courageusement au cours des dernières semaines dans les assemblées générales de 26 syndicats de la FNEEQ», explique Jean Murdock, secrétaire général de la FNEEQ.

«Tout au long de cette mobilisation, la FNEEQ a appuyé ses syndicats et continuera à le faire. Quant au ministre Blais et la Fédération des cégeps qui s’entêtent à vouloir punir les enseignantes et les enseignants qui ont exercé leur mandat de grève sociale, nous leur annonçons clairement que nous prendrons tous les moyens nécessaires pour défendre les enseignantes et les enseignants victimes de sanctions», affirme le secrétaire général de la FNEEQ, M. Jean Murdock.

Grève de 24 heures des auxiliaires d’enseignement

Les auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill, membres de l’Association des étudiant-es diplômé-e-s employé-e-s de McGill (FNEEQ-CSN), ont déclenché une grève de 24 heures le 16 avril 2015 lors du premier jour de la période d’examen.

Les auxiliaires d’enseignement sont en négociation depuis le mois d’août 2014, revendiquant principalement une augmentation de salaire pour permettre de subvenir aux coûts croissants de la vie et des frais scolaires ainsi que l’indexation du budget de soutien à l’enseignement au nombre d’étudiants inscrits dans les programmes du premier cycle. L’administration de McGill refuse toute négociation sur ces points et propose plutôt une baisse de salaires.

Plus de 300 personnes se sont présentées à la ligne de piquetage et à la manifestation contre l’austérité et la précarité dans le contexte de la Journée d’action pour les étudiants-travailleurs du Québec qui se tenait à 15h.

« Nos membres ont clairement exprimé leur mécontentement par rapport à l’offre de McGill et nous sommes prêts à nous battre pour un contrat plus équitable », souligne le président de l’AÉÉDEM, Justin Irwin. L’AÉÉDEM maintient que ses revendications aideraient McGill à atteindre ses objectifs stratégiques, y compris d’offrir un financement de calibre mondial aux étudiants des cycles supérieurs et de garantir la qualité de l’éducation au baccalauréat.

Cette grève s’inscrit aussi dans le contexte d’une campagne syndicale contre l’austérité. « L’Université McGill a été laxiste, voire même complice, face aux coupes budgétaires du gouvernement et l’AÉÉDEM est prête à riposter », poursuit M. Irwin.

L’AÉÉDEM est un syndicat représentant 2000 étudiants et étudiantes de cycles supérieurs employés comme auxiliaires d’enseignement ainsi que 600 surveillants d’examen à L’Université McGill. L’AÉÉDEM est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Les enseignantes et les enseignants dans la rue

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) dénonce résolument la répression policière contre les mouvements de contestation des politiques d’austérité du gouvernement. Manifester est un droit et nous serons dans la rue, le 2 avril, avec les étudiantes et les étudiants afin de démontrer notre opposition aux choix politiques et économiques du gouvernement Couillard.

La FNEEQ s’inquiète du climat politique qui entrave la liberté d’expression et de manifestation. La tension monte, la population se polarise et on constate des dérives dans la gouvernance de plusieurs cégeps et la montée de la répression politique à l’UQAM. Pendant ce temps, le gouvernement Couillard charcute dans les services publics, démolit le filet social et détruit ce qui a distingué le Québec depuis la Révolution tranquille. Le récent budget Leitão est une attaque de plus à nos services sociaux.

« C’est dans cette perspective que nous invitons la population et les membres de nos syndicats à participer en grand nombre à la manifestation nationale organisée par l’ASSÉ, le 2 avril prochain, en solidarité avec les groupes victimes de cette répression et en opposition aux mesures d’austérité contenues dans le plus récent budget », indique Jean Murdock, secrétaire général et trésorier de la FNEEQ.

En effet, la FNEEQ est consternée par les nouvelles compressions budgétaires imposées par le gouvernement, et plus particulièrement par celles qui touchent l’éducation et l’enseignement supérieur.

L’éducation est sévèrement touchée par les compressions. D’une minime hausse de 1,6 % en 2014-2015, les dépenses de programmes prévoient une croissance (sic !) de 0,2% en 2015-2016.

Dans les cégeps, ce sont près de 40 M$ de compressions qui sont implicites, alors que le réseau collégial subit compression après compression depuis des années. Cette somme s’ajoute aux 109 M$ de coupes imposées au cours de quatre dernières années. En outre, à la veille de l’échéance des conventions collectives et de la négociation dans le secteur public, ce budget met la table à un dialogue de sourds.

Du côté des universités, les coupes dépassent maintenant 300 M$. Ces importantes compressions mettent en danger la mission d’enseignement des universités. Nous assistons à une diminution du nombre de cours offerts, à des fusions de programmes, voire à l’abolition de certains, à une augmentation du nombre d’étudiants par cours… Les compressions exigées ouvrent la voie à une dégradation de la qualité de l’enseignement et de l’encadrement. « Le gouvernement procède de manière absolument irresponsable ! Des coupes dans les universités, ça signifie des coupes dans les services aux étudiants », affirme le secrétaire général et trésorier de la FNEEQ. « Nous espérons voir les administrations prendre leurs responsabilités et se porter à la défense de l’université » ajoute-t-il.

Le secteur de l’enseignement privé subit lui aussi de nouvelles compressions. Ce sont les 40 syndicats dans les établissements privés syndiqués à la FNEEQ qui seront touchés et il y a fort à craindre que ces coupes vont affecter les conditions de travail et menacer les emplois des enseignantes et des enseignants ainsi que du personnel de soutien et professionnel dans ces établissements, tant au primaire-secondaire qu’au collégial.

Bref, si l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche sont réellement des priorités pour le gouvernement libéral de Philippe Couillard, il a une bien drôle de façon de le démontrer. « Le Québec a progressé de façon spectaculaire au cours des 50 dernières années. Pour nous, ce budget est un grand bond en arrière. Et le gouvernement ne peut pas prétendre que les compressions imposées n’ont aucun effet sur les étudiantes et les étudiants. Il doit cesser de clamer que cela est sans conséquences », dénonce Jean Murdock.

C’est pourquoi nous serons dans la rue, le 2 avril.

Profil de la FNEEQ

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 34 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé de la FNEEQ compte 40 syndicats rassemblant plus de 3700 membres. La FNEEQ-CSN est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

 

Entente de principe adoptée

C’est à l’unanimité que les membres de la section du personnel non enseignant du Syndicat des enseignantes et enseignants de Villa Maria – CSN ont accepté l’entente de principe intervenue avec la direction du collège lors d’une assemblée générale tenue le 25 mars. Pour le président du syndicat, Mathieu Morin, la conclusion de cette première convention collective pour le personnel non enseignant de Villa Maria constitue une belle victoire. « La bataille a été ardue, mais nous avons réussi à faire des avancées et nos membres en ressortent plus forts », indique M. Morin. Ce sont quelque 35 rencontres de négociation sur une période de 19 mois, et l’exercice d’une journée de grève, qui auront été nécessaires pour en arriver à une entente avec l’employeur.

« Parmi les éléments qu’il faut souligner, mentionnons l’arrimage des échelons salariaux à ceux des postes des commissions scolaires publiques ainsi qu’une clause encadrant la sous-traitance », se félicite Mathieu Morin.

La convention collective aura une durée de trois ans.

Profil de la FNEEQ

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 34 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé de la FNEEQ compte 42 syndicats rassemblant plus de 3700 membres. La FNEEQ-CSN est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Une solution et vite !

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec et le Syndicat des enseignants du Collège d’Alma (FNEEQ-CSN) déplorent vivement la détérioration du climat de travail au cégep.

« La situation au Collège d’Alma est difficile, et ce, particulièrement depuis quelques mois », fait valoir madame Nicole Lefebvre, vice-présidente de la FNEEQ, responsable du regroupement cégep. « Nous avions même entrepris des démarches auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, monsieur Yves Bolduc, afin de lui faire part des principales difficultés prévalant au cégep et de solliciter son intervention. L’arrivée en poste d’un nouveau ministre, M. François Blais, nous a obligés à réitérer notre demande », indique madame Lefebvre.

Pour la FNEEQ et le syndicat des enseignantes et des enseignants, les difficultés qui ont surgi au cours des derniers mois découlent de problèmes de gestion et de gouvernance majeurs. « Or, la récente décision de la direction de suspendre deux enseignants est un effet direct de l’atmosphère qui règne déjà au cégep. Bien entendu, nous ferons toutes les représentations nécessaires afin que les droits des profs soient respectés », termine la vice-présidente de la FNEEQ.

La FNEEQ est inquiète

C’est avec surprise et déception que la FNEEQ a pris connaissance de l’entrée en vigueur des modifications au Règlement sur les actes qui peuvent être posés par un assistant optométrique.

Cette modification fait en sorte que des personnes ayant bénéficié de 72 heures de formation peuvent légalement poser des actes réservés jusqu’à maintenant à des techniciennes et des techniciens détenteurs d’un DEC. « Les techniciennes et les techniciens doivent étudier durant trois ans au cégep et réussir l’examen de l’ordre professionnel, ordre qui a pour mission la protection du public », indique Mme Nicole Lefebvre, vice-présidente de la FNEEQ, responsable du regroupement cégep. « Ce sont des personnes hautement qualifiées qui acquièrent l’ensemble des compétences nécessaires afin d’offrir des services adéquats et de qualité aux gens qui les consultent », affirme Mme Lefebvre.

« Il nous semble évident que l’application de cette modification au règlement, qui permet à des personnes qui n’ont pas les compétences suffisantes d’accomplir ces fonctions, met en péril la santé de la population », estime Mme Lefebvre. Par conséquent, la FNEEQ estime que le règlement ne devrait pas être modifié en ce sens et demande au gouvernement de revenir sur sa décision.

Profil de la FNEEQ

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 34 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

L’austérité en éducation, des impacts concrets

Des syndiqué-es de l’ensemble du monde de l’éducation ont manifesté bruyamment ce midi, lors d’une conférence du ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, à l’hôtel Hyatt Regency. Invité à prendre la parole devant les membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le ministre Bolduc a offert une présentation intitulée « La réussite des élèves : au cœur de nos priorités ! ».

« Il est des plus grotesques que le ministre Bolduc vienne prêcher la bonne parole sur la réussite scolaire alors qu’il représente un gouvernement qui impose des mesures d’austérité des plus draconiennes, qui attaquent le droit à l’éducation de la petite enfance jusqu’à l’enseignement supérieur ! », a fustigé la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN, Dominique Daigneault.

« Quelle effronterie ! » a pour sa part tempêté la présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec, Caroline Senneville, qui a rappelé « le rôle irremplaçable de l’éducation comme vecteur d’équité sociale ».

« Nous ne sommes pas dupes des intentions du ministre qui tente de nous faire croire que les compressions n’ont pas d’impacts sur les services aux élèves et à la population. Le thème de sa conférence, c’est de la bouillie pour les chats ! », s’est insurgé le président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Denis Marcoux.

Les compressions en éducation

Tous les secteurs en éducation sont visés par les mesures d’austérité du gouvernement. S’ajoutant aux coupes de 640 M$ imposées depuis quatre ans, les commissions scolaires ont subi des compressions de 150 M$ se traduisant par d’autres coupes dans divers programmes, dont l’aide aux devoirs, l’aide alimentaire, le transport scolaire et certains programmes d’aide aux immigrantes et aux immigrants. Pour la Commission scolaire de Montréal (CSDM), la plus importante au Québec et qui compte un nombre significatif d’élèves allophones, défavorisés, handicapés ou en difficulté d’apprentissage et ayant besoin de services particuliers, les mesures d’austérité sont dramatiques puisque la CSDM était déjà aux prises avec un sous-financement. Non seulement les enfants en font les frais, mais les travailleuses et les travailleurs aussi, qui voient leur tâche alourdie et leurs heures de travail réduites, cela surtout dans le secteur de l’adaptation scolaire. Les coupes entraînent aussi des abolitions de postes (secrétaires, agentes de formation, techniciennes et techniciens en éducation spécialisée, en documentation ou en travaux pratiques, chauffeurs du transport adapté, etc.).

Les cégeps y passent également puisqu’une nouvelle compression budgétaire récurrente de plus de 19 M$ leur a été imposée, et ce, en cours d’année financière. Cette coupe s’ajoute aux cinq compressions déjà essuyées ces quatre dernières années, totalisant 109 M$. Des heures de travail et des postes de divers groupes d’employé-es sont coupés (techniciennes et techniciens en informatique et en travaux pratiques, ouvriers spécialisés, personnel d’entretien ménager, personnel administratif, psychologues, aides pédagogiques, conseillers en orientations, etc.), entraînant un effet direct sur la qualité des services offerts aux étudiantes et aux étudiants.

Les trois représentantes syndicales estiment extrêmement inquiétante la volonté du ministre Bolduc d’opérer un virage dans les orientations du réseau collégial en imposant une vision commerciale, axée sur la multiplication de formations courtes et de nouveaux diplômes dans les cégeps.

Du côté des universités, Québec impose une coupe récurrente de 32 M$, qui s’ajoute aux 172 M$ déjà rognés pour l’année 2014-2015. À l’UQAM, la direction propose une coupe de salaire de 2% à tous ses employé-es et l’abolition de 150 cours, ce qui aura des effets sur l’offre et la diversité de cours. À l’Université de Montréal, ce sont 250 cours qui pourraient être supprimés sur deux ans.

« L’éducation doit servir à développer l’autonomie des personnes. Elle est un symbole de progrès social et un moteur de développement de notre société. Le financement du réseau public de l’éducation de même que sa valorisation doivent être au cœur des décisions du gouvernement afin d’en assurer la pérennité », a conclu madame Senneville.

À propos du CCMM-CSN, de la FEESP-CSN et de la FNEEQ-CSN

Le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec. La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic. La FNEEQ-CSN regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

 

L’indépendance pour le cégep Champlain – St. Lawrence

Le campus St. Lawrence est l’un des trois campus qui composent le Champlain Regional College, le seul établissement collégial multirégional qui subsiste au Québec.

« Cette structure multirégionale est un véritable anachronisme – une anomalie par rapport à la loi sur les collèges », déclare Chris Brosseau, président du syndicat des professionnels. « St. Lawrence est l’unique établissement public d’enseignement supérieur anglophone entre Montréal et la Gaspésie. Notre collège réussit de grandes choses avec peu de moyens. Il est grand temps qu’il se dote de tous les outils d’un cégep indépendant comme les autres afin de mieux remplir sa mission fondamentale. »

« Le fait de devenir un cégep en bonne et due forme nous permettrait d’améliorer grandement la représentation des acteurs de notre région au sein de notre conseil d’administration et de bénéficier des mêmes leviers de développement que les autres cégeps indépendants, » ajoute Lisa Birch, présidente du syndicat des enseignants et enseignantes. « En étant davantage ancré dans notre milieu avec tous les outils et pouvoirs d’un cégep autonome, nous pourrions mieux répondre aux besoins des étudiantes et des étudiants de notre région ainsi qu’à ceux des milieux socio-économiques, notamment à l’égard du développement et de la rétention de jeunes talents bilingues. Une plus grande proximité entre St. Lawrence et ses partenaires faciliterait les stages et l’accès à l’emploi pour nos étudiants. »

« Le cégep pourrait financer de façon optimale l’aide à la réussite », affirme Andrée-Anne Giguère, professeure de français et membre du comité exécutif du syndicat des enseignants. « Nous sommes persuadés que la nature unique de la population étudiante desservie par St. Lawrence, la culture spécifique de notre établissement et sa mission unique dans la région de Québec seraient davantage respectées et mises en valeur si notre campus devenait un cégep autonome. »

En mettant fin aux déplacements entre les trois régions administratives et à la tenue de réunions à Drummondville, il y aurait des économies immédiates, moins de bureaucratie et moins de dédoublement de tâche. La gestion locale, les services directs et des communications entre les services seraient grandement améliorés. Les gains en efficacité économique permettraient d’allouer plus de ressources aux services de première ligne. Ce nouveau statut permettrait de créer une structure de gouvernance locale reflétant bien la communauté collégiale ainsi que toutes les communautés de la région de Québec qui bénéficient de la présence d’une institution postsecondaire qui offre une formation de grande qualité en anglais.

« Ce projet est à la fois structurant et porteur de retombées économiques, sociales et politiques pour St. Lawrence et, surtout, pour la grande région de Québec, notre capitale nationale », conclut Richard Garneau, président du syndicat des employées de soutien.

Une campagne d’appui est en cours auprès des communautés qui bénéficient des services d’une institution d’enseignement supérieur en anglais dans la région et une pétition est en ligne sur le site de l’Assemblée nationale :

https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-5135/index.html

St. Lawrence doit devenir un vrai cégep !

 

Plusieurs indices signalent la suspension du concours Chapeau les filles!, affirme la CSN

Après les compressions au Conseil du statut de la femme, un autre programme touchant directement les femmes semble être passé dans le tordeur de l’austérité libérale, et ce, de façon inaperçue.

Le concours Chapeau les filles!, qui souligne la volonté et le travail des femmes inscrites à un programme de formation menant à un métier non traditionnellement féminin, s’ajouterait donc à la liste des nombreux programmes suspendus, amputés ou tout simplement coupés par le gouvernement. « Une professeure de cégep qui voulait envoyer des candidatures s’est sèchement fait annoncer que l’édition 2015 du concours n’aura pas lieu », souligne la vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (CSN), Caroline Quesnel. Tout semble aussi indiquer que le volet Excelle science a également été suspendu.

Conséquences directes sur les femmes

Avec l’abolition probable du concours Chapeau les filles!, les jeunes femmes risquent d’être pénalisées sur le plan de leur choix de carrière et d’avoir encore moins accès aux métiers en milieu majoritairement masculin. « La décision de ne pas reconduire le budget nécessaire pour tenir ce concours aura un impact sur la diversification des choix de carrière pour les femmes et leur intégration dans un secteur auquel il n’est déjà pas facile pour elle d’accéder », ajoute Caroline Quesnel.

« Il en coûterait 64 000 $ pour pouvoir remettre les 24 prix reliés à Chapeau les filles!, alors que le volet Excelle Science permet pour sa part la remise de 14 prix qui totalisent 40 000 $. C’est bien peu quand on sait la différence que de tels mérites font dans le parcours des lauréates, en plus d’encourager les jeunes femmes à poursuivre leurs études dans des secteurs qui offrent généralement de bonnes conditions salariales », souligne pour sa part la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève.

Des choix douteux

La vice-présidente de la FNEEQ-CSN rappelle en outre la décision mal avisée qu’avaient prise les libéraux, sur laquelle ils avaient dû revenir d’ailleurs, concernant le retrait de la subvention aux Petits débrouillards. « Visiblement, le gouvernement libéral de Philippe Couillard ne voit pas le bien-fondé de soutenir les percées éducatives en science pour les jeunes ni pour les femmes », déplore-t-elle.

Véronique De Sève revient aussi sur les coupes de 458 000 $ imposées au Conseil du statut de la femme. « Les libéraux mettent un frein à la recherche sur d’importants enjeux féminins en obligeant le Conseil du statut de la femme à fermer tous ses bureaux régionaux et à mettre à pied une partie de son personnel. Ce gouvernement se moque complètement des effets de ses compressions sur les femmes. Le sort qu’il leur réserve est inacceptable, et je suis polie », conclut-elle.

À propos

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe plus 34 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. La CSN est pour sa part composée de près de 2000 syndicats et regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Nouvelle banque de grève

C’est à 95 % que les membres du Syndicat des enseignantes et enseignants de Villa Maria – CSN section Personnel Non Enseignant, qui étaient réunis hier soir en assemblée générale spéciale, ont renouvelé leur banque de 24 heures de grève.

Rappelons qu’après 31 séances de négociations qui piétinent, et face à l’arrogance de la direction du collège, le personnel non enseignant a exercé une journée de débrayage le 30 janvier dernier afin de faire pression sur leur employeur et démontrer leur détermination à obtenir, enfin, des conditions de travail décentes.

Cette journée visait également à sensibiliser et à informer les parents et les élèves de la situation. « Nous n’avions pas l’intention d’empêcher la tenue des cours », précise Mathieu Morin, le président du syndicat. « Or, la direction du collège, prétextant les mauvaises conditions météorologiques, a décidé de fermer le collège pour la journée. Cette décision n’a fait qu’amplifier la colère des membres du syndicat, tout en suscitant un fort sentiment d’appui chez les parents, qui ont dénoncé l’attitude de la direction du collège », ajoute M. Morin.

Cette nouvelle banque de grève sera exercée au moment jugé opportun. « Nous voulons le respect et une convention satisfaisante pour nos membres. La direction du collège doit négocier de bonne foi », a réitéré le président du syndicat.

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe plus 34 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé compte 42 syndicats rassemblant plus de 3700 membres. La FNEEQ-CSN est une fédération professionnelle affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Grève au Collège Villa Maria

En négociation depuis le mois de septembre 2013 et après une trentaine de rencontres de négociation, l’intransigeance de l’employeur est telle que les membres du Syndicat des enseignantes et enseignants de Villa Maria – CSN section Personnel Non Enseignant ont opté pour l’exercice d’une journée de grève.

« Des postes abolis, des employé-es mis à pied, des collègues qui quittent sans être remplacés, des tâches confiées à des sous-traitants, on peut compter au moins une dizaine de cas de ce genre », indique le président du syndicat, Mathieu Morin. « Le plus récent évènement est survenu la semaine dernière, alors que l’employeur a signifié à une employée qui voulait effectuer un retour au travail après un congé de maladie, qu’elle était mise à pied. Et cela, alors que son poste existe toujours », dénonce le président.

Le non-respect de l’employeur est flagrant envers celles et ceux qui se dévouent pour les élèves du Collège Villa Maria. « Nos membres souhaitent le respect, leurs emplois et une bonne convention collective. Il est plus que temps que l’employeur négocie de bonne foi et fasse preuve de volonté d’en arriver à un règlement satisfaisant pour nos membres », conclut M. Morin.

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe plus 34 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé compte 42 syndicats rassemblant plus de 3700 membres. La FNEEQ-CSN est une fédération professionnelle affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

La FNEEQ rayonne en Outaouais

La Commission des relations du travail a officiellement accrédité le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Collège Nouvelles Frontières – CSN. Le Collège Nouvelles Frontières est un collège d’enseignement secondaire et collégial dans la région de l’Outaouais. Le personnel enseignant de la section collégiale a opté pour une affiliation à la FNEEQ. Il s’agit du onzième syndicat de l’ordre collégial du réseau privé à joindre les rangs de la fédération.

« Nous nous réjouissons de l’arrivée de ce nouveau syndicat », indique Mme Caroline Quesnel, vice-présidente de la FNEEQ responsable du regroupement privé. « Nous accueillons un premier syndicat de collège privé dans cette région, qui vient enrichir la représentativité des membres de la FNEEQ, car la fédération regroupe aussi les syndicats du personnel enseignant du cégep de l’Outaouais, du collège Heritage ainsi que les chargé-e-s de cours de l’Université du Québec en Outaouais. » Mettre fin à l’arbitraire et se faire respecter, voilà les principales raisons qui ont mené à la décision des membres de se doter d’un syndicat et de bénéficier de la solidarité et de l’expertise de leurs pairs.

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe plus 34 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé compte 42 syndicats rassemblant plus de 3700 membres. La FNEEQ-CSN est une fédération professionnelle affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

La CSN émet certaines réserves

La Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et la Fédération des professionnèles (FP-CSN) ont pris connaissance du rapport du chantier sur la politique de financement des universités, coprésidé par Mme Hélène P. Tremblay et M. Pierre Roy, rendu public par le ministre Bolduc le 12 décembre dernier.

D’entrée de jeu, la vice-présidente de la CSN responsable du dossier de l’éducation, Mme Véronique de Sève, indique que « si nous partageons certains objectifs et principes mis de l’avant dans le rapport, nous déplorons le fait que le mandat du chantier ne lui ait pas permis de faire une évaluation des besoins, du niveau de financement ni de l’ensemble des sources de revenus à privilégier, des questions pourtant au cœur des débats du printemps érable et des discussions entourant le Sommet sur l’enseignement supérieur ».

En outre, le ministre Bolduc a déjà annoncé la création d’un comité d’experts pour la mise en œuvre de certaines recommandations, et ce, dès 2016-2017, alors que « nous souhaitions la mise en place d’un comité permanent sur la politique de financement dont la composition serait représentative de l’ensemble de la communauté universitaire, nous ne savons pas qui fait partie de ce comité, ni de quelles recommandations il s’agit », regrette la vice-présidente de la CSN.

De plus, « on peut se questionner sur la stratégie gouvernementale qui a entouré de secret le contenu de ce rapport, qui a séjourné dans le bureau du ministre pendant près de six mois », soutient Mme Marjolaine Côté, vice-présidente-trésorière de la FEESP-CSN.

La présidente de la FNEEQ, Mme Caroline Senneville, salue le fait que le rapport propose de nouvelles avenues intéressantes quant à la subvention de fonctionnement, dont le statut d’étudiants à temps partiel pour le financement du soutien à l’enseignement et à la recherche. « Ces étudiants constituent aujourd’hui plus de 50 % des étudiants universitaires selon un récent avis du Conseil supérieur de l’éducation », a-t-elle indiqué. Elle s’interroge par ailleurs au sujet de l’année de référence utilisée pour établir la formule de répartition des subventions. « Même si les auteurs recommandent une révision à tous les quatre ans, si l’année de référence en est une où des compressions étaient imposées, cela fausse les données » , assure Mme Senneville. « Nous croyons que les étudiants étrangers ne devraient pas être perçus comme une source de financement lucrative », indique pour sa part le président de la FP-CSN, M. Michel Tremblay. Or, les mesures de tarification proposées par les auteurs du rapport, si elles sont mises en œuvre, risquent de contribuer davantage à la course à ces « clientèles » et d’amplifier les iniquités entre les universités dans les grands centres, notamment les établissements anglophones, et les universités en région. Ainsi, la proposition de moduler les droits des étudiants étrangers en fonction des programmes nous fait également craindre une ouverture en ce sens pour les droits de scolarité des étudiants québécois.

En ce qui concerne les frais institutionnels obligatoires (FIO), les organisations saluent la volonté de recourir à une nomenclature commune ainsi que le retour aux trois paliers en vue de réduire les écarts entre les établissements. Cependant, elles estiment que l’évolution des FIO doit être indépendante de la hausse des droits de scolarité.

Enfin, il importe de rappeler que la nouvelle répartition du financement ne doit pas avoir pour effet de réduire le financement d’un établissement.

La CSN et ses organisations affiliées insistent sur la nécessité que le Québec se dote d’une nouvelle politique des universités et dresse un portrait détaillé des besoins en enseignement universitaire. « L’Université est un service public et le gouvernement doit lui accorder toute l’importance requise », concluent les porte-parole.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN et de la FP-CSN

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) regroupe 425 syndicats affiliés représentant plus de 56 000 syndiqué-es travaillant dans les secteurs public et parapublic.

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe plus de 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

La Fédération des professionnèles (FP-CSN) représente plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens, œuvrant dans différents secteurs d’activité.