Avec la publication hier d’un blâme du Conseil de presse du Québec (CPQ), La Pressen’a d’autre choix que de vérifier si la confusion subsiste chez ses lecteurs au sujet des textes promotionnels publiés dans son application tablette La Presse+. Et ce, même si l’identification des sections promotionnelles a été améliorée récemment. C’est l’avis du Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (FNC-CSN), qui représente les 260 employé-es syndiqués de la rédaction du quotidien montréalais. Le STIP croit que le Conseil de presse du Québec a eu raison de blâmer La Pressepour « omission de distinguer information et publicité », dans une décision du 2 octobre rendue publique cette semaine. Cependant, il faut souligner que la présentation des textes publicitaires dans les sections appelées « Xtra » a été changée depuis le dépôt des plaintes au CPQ. La convention collective des journalistes prévoit que La Pressedoit « déployer les moyens requis pour éviter toute confusion entre la matière rédactionnelle et la matière publicitaire publiée ». À la suite du dépôt de nombreux griefs en 2014, une entente est intervenue en juin 2015 entre le STIP et La Presse pour améliorer l’identification des textes promotionnels et réduire la confusion. L’entente stipule que chaque section et chaque écran promotionnel doit contenir un bouton interactif qui fait surgir une fenêtre contenant le texte suivant : « Xtra est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour les annonceurs suivants : ». Les annonceurs sont alors identifiés. Cette mesure, ainsi que d’autres déjà en place, comme l’absence de signature sur les textes promotionnels, sont consignées dans une lettre d’entente qui lie le STIP et La Presse. Cette entente a été entérinée par le médiateur René Beaupré. Ces mesures s’appliquent aussi sur le site LaPresse.ca, avec des adaptations. Depuis sa mise en application l’été dernier, le STIP constate que cette lettre d’entente a été respectée par La Presse. Il reste une inconnue, toutefois, estime Charles Côté, président du STIP : « Tout au long du processus, nous avons signalé à La Pressequ’il serait bon de vérifier auprès des lecteurs si la confusion persiste. La Pressedispose de moyens perfectionnés pour vérifier l’interaction des lecteurs avec son application sur tablette La Presse+. La moindre des choses serait de mettre ces moyens en œuvre afin de s’assurer que les lecteurs comprennent bien la différence entre le travail des journalistes et celui des publicitaires. » D’ailleurs, le STIP, avec l’appui de la Fédération nationale des communications-CSN, avait fait réaliser au cours de l’été 2014 sa propre étude sur le sujet en appui à ses griefs. Cette étude, appuyée sur des groupes de discussion et un sondage en ligne, avait fait ressortir les mêmes lacunes constatées par le CPQ dans sa décision du 2 octobre dernier. Il est temps maintenant pour La Pressede reprendre cette démarche, et le STIP lui offre sa collaboration. Fondé en 1977, le STIP représente 260 salarié-es de La Presse, notamment les journalistes, photographes et graphistes de la rédaction. Il est affilié à la Fédération nationale des communications (FNC) et à la Centrale des syndicats nationaux (CSN). Décision du Conseil de presse du Québec : http://conseildepresse.qc.ca/actualites/nouvelles/lapresse-blamee-pour-lambiguite-de-sa-section-xtra/
Source : Fédération nationale des communications (FNC–CSN)
Où est le réinvestissement promis dans Radio-Canada?
Le Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC) s’inquiète de l’hésitation de la ministre fédérale du Patrimoine à reconfirmer les 150 millions de dollars supplémentaires à injecter dans le seul diffuseur et producteur public national, tel que l’ont promis les libéraux durant la dernière campagne électorale.
« Dans une entrevue accordée au Huffington Post, Mélanie Joly a refusé de s’engager sur les sommes qui seront réinjectées tout en donnant l’impression qu’elle imposerait des conditions quant au virage numérique et au style que devrait adopter la SRC, en citant Vice News. Pourtant, la ministre a répété à maintes reprises que les engagements pris par le Parti libéral du Canada seraient respectés et qu’elle croyait fermement au long bras de distance que doit maintenir le gouvernement avec la gestion interne et les orientations de Radio-Canada », déclare la nouvelle présidente du SCRC, Johanne Hémond.
Cette ambiguïté de sa part est d’autant plus préoccupante alors que la direction de la SRC continue d’aller de l’avant avec son Plan 2020, calqué sur le programme politique du précédent gouvernement.
Dans une note récente envoyée aux employés, la direction maintient son désir de vendre la Maison de Radio-Canada en prétextant que son rôle n’est pas d’investir dans l’immobilier. D’ailleurs, en abandonnant ses responsabilités liées à ses immobilisations, la direction actuelle lègue un déficit d’entretien cumulé de 170 millions de dollars. Faut-il rappeler que cet édifice a été entièrement payé par les contribuables? Au fil du temps, les gestionnaires ont préféré verser des millions de dollars en primes et en récompenses aux cadres.
De toute évidence, en entraînant la fermeture de la plupart de ses studios et la mise à pied de milliers d’employés, le Plan 2020 est de connivence avec la vision du précédent gouvernement conservateur qui souhaitait se débarrasser de CBC/Radio-Canada. En nommant un avocat expert en fusions et acquisitions à la tête de Radio-Canada et en installant un conseil d’administration truffé de membres donateurs du Parti conservateur, le gouvernement Harper s’était assuré que le démantèlement suivrait son cours, même après les élections. De toute urgence, le nouveau gouvernement libéral doit poser des gestes concrets afin d’arrêter la privatisation et la démolition de notre diffuseur et producteur public.
« CBC/Radio-Canada a toujours été un modèle et un leader en matière de création artistique et d’information et n’a pas à devenir une copie d’un quelconque autre nouveau média. Mais il faut reconnaître que la société d’État a été passablement affaiblie en raison des attaques qu’elle a subies depuis des années par le gouvernement conservateur. Nous sommes convaincus de la sincérité de Mme Joly quant à sa volonté de sauver Radio-Canada. Elle doit donc redonner à CBC/Radio-Canada les moyens d’être un chef de file en termes d’innovations technologiques, de production de contenus originaux et de qualité de sa programmation. C’est simple, l’argent doit être au rendez-vous ainsi que des changements majeurs à la haute direction et dans les règles de nomination », conclut Pascale St-Onge, présidente de la Fédération nationale des communications-CSN.
À propos
Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente plus de 3200 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.
La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Fondée en 1921, elle est composée de près de 2000 syndicats répartis dans huit fédérations, dont la Fédération nationale des communications.
En action dans un monde en mutation
Après quatre journées de rencontre, du 8 au 11 décembre 2015, les participants du 23e Congrès de la Fédération nationale des communications (FNC-CSN) ont élu une nouvelle présidente. Après avoir occupé le poste de secrétaire générale, Pascale St-Onge pilotera désormais la fédération.
« C’est un grand plaisir pour moi de représenter cette fédération qui chapeaute des travailleuses et des travailleurs assidus et dévoués dans le milieu des médias et de la culture. Il y a urgence d’agir et mon mandat va s’inscrire dans la continuité : nous devons améliorer les conditions de travail, notamment des journalistes indépendants, et nous devons décrocher du financement supplémentaire dans l’industrie culturelle, surtout pour les musées », déclare la nouvelle présidente de la FNC-CSN.
Le congrès s’est déroulé sous le thème « En action dans un monde en mutation » et a permis de présenter différents enjeux de l’industrie, notamment grâce aux conférences d’Alain Saulnier et de Miriam Fahmi. De plus, le congrès a accueilli le nouveau Syndicat des communications de Radio-Canada, qui est désormais composé de 3200 membres, depuis le vote d’allégeance l’été dernier.
Voici l’ensemble des nouveaux élus qui font désormais partie de l’exécutif de la FNC-CSN :
Présidence : Pascale St-Onge (La Presse) Secrétariat général et trésorerie : Pierre Roger (V Interactions) Vice-présidence: Kamel Bouzeboudjen (Radio-Canada) Annick Charette (Télé-Québec) Valérie Lessard (Le Droit) Claudine Viens (Cinémathèque québécoise)
À propos
La Fédération nationale des communications (CSN) regroupe 6000 membres dans le domaine des communications et de la culture à travers 88 syndicats. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle est composée de près de 2000 syndicats et de plus de 325 000 travailleuses et travailleurs.
L’avenir du musée en péril en raison de la direction antisyndicale
Alors que les 17 travailleurs et travailleuses du Musée de la Nation huronne-wendat tentent de négocier leur premier contrat de travail depuis bientôt deux ans, le syndicat dénonce la décision de l’employeur de fermer les portes du musée au grand public au moins jusqu’en juin prochain, mettant à pied les syndiqué-es. D’ici là, le musée demeure accessible aux groupes, sur réservation seulement.
« Sans subtilité et à grands frais d’avocats, la direction veut casser le syndicat en étirant les procédures de négociation de la première convention collective devant un arbitre. C’est autant d’argent gaspillé qui n’est pas réinvesti dans l’accessibilité du musée, avec un impact regrettable pour notre Nation », dénonce Michel Savard, président du Syndicat des travailleurs et travailleuses du Musée de la Nation huronne-wendat.
Depuis l’ouverture il y a sept ans, plus de 120 000 visiteurs ont fréquenté l’établissement qui raconte l’histoire et le patrimoine riche de la Nation huronne-wendat. La croissance du nombre de visiteurs est indéniable d’une année à l’autre. « Les expositions permanente et temporaires font rayonner les artistes, la culture et le savoir-faire en matière de muséologie des Premières nations à un niveau national et international. C’est aussi un gain précieux pour tous les résidents de la grande région de Québec », ajoute Yves Fortin, secrétaire général du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CSN).
Meilleur financement gouvernemental
La direction prétexte le manque de revenus pour refuser des salaires décents aux employé-es licenciés qui gagnent un peu plus que le salaire minimum, mais n’hésite pas à dépenser des sommes faramineuses en frais d’avocat afin de refuser les augmentations minimales demandées. Le syndicat estime plutôt que la direction utilise le contexte d’austérité ambiant pour briser le syndicat. « Il n’en demeure pas moins que les institutions muséales ont atteint un seuil critique et ne peuvent plus fonctionner avec les moyens financiers qui leur sont attribués », lance sans détour Pascale St-Onge, secrétaire générale de la FNC-CSN. Le financement du réseau muséal en général doit être augmenté, et être pluriannuel, stable et indexé annuellement au coût de la vie.
D’ailleurs, le Syndicat des travailleurs et travailleuses du Musée de la Nation huronne-wendat propose de mettre l’épaule à la roue pour travailler de concert avec la direction afin de trouver de nouvelles sources de financement, de solliciter les divers paliers de gouvernement et d’assurer la pérennité et l’accessibilité de notre musée.
À propos
La Fédération nationale des communications (FNC-CSN) regroupe 6000 membres oeuvrant dans le domaine des communications et de la culture à travers 88 syndicats. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN.
Nous demandons la démission de Hubert T. Lacroix
Le Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC) demande la démission du président et directeur général de Radio-Canada/CBC, Hubert T. Lacroix, ainsi que de l’ensemble du conseil d’administration.
Lors de sa réunion du 22 octobre dernier, le conseil syndical de transition a adopté une résolution en ce sens. Une pétition électronique auprès des membres vient d’être envoyée pour solliciter leur appui et une version papier circulera à partir du 3 novembre prochain.
« Dans un contexte de changement de gouvernement au fédéral, nous estimons que la direction n’a plus de légitimité. Alors que le nouveau gouvernement a promis de réinvestir dans la culture et dans Radio-Canada/CBC, Hubert T. Lacroix, avec son équipe, s’entête à appliquer son plan 2020. Leur intérêt n’est pas celui du maintien de la radio et la télévision publiques », soutient Isabelle Montpetit, présidente du SCRC.
« Nous n’avons aucune confiance en l’actuel p.-d.g. et en son conseil d’administration. De plus nous demandons l’arrêt de toutes compressions faites dans le personnel et la programmation, ainsi que l’arrêt de la vente des actifs de CBC/Radio-Canada, comme prévu dans le plan 2020 de la société », ajoute la présidente de la Guilde canadienne des médias, Carmel Smyth.
Plus de 2100 professionnel-les et artisans ont été mis à pied entre 2009 et 2012, puis 1300 entre 2014 et 2015. D’ici 2020, la direction a prévu le départ de plus de 1000 travailleuses et travailleurs additionnels.
À propos
Depuis la fusion en juillet dernier, le Syndicat des communications de Radio-Canada représente plus de 3200 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.
La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Fondée en 1921, elle est composée de près de 2000 syndicats répartis dans huit fédérations, dont la Fédération nationale des communications.
Le syndicat des travailleurs de l’information de La Presse demande la suspension des coupes annoncées par La Presse
Les membres du Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (STIP) ont adopté aujourd’hui une importante résolution à la suite des coupes annoncées par la direction de La Presse, le 24 septembre dernier.
Par une très forte majorité, l’assemblée a adopté la proposition suivante : « L’assemblée générale du STIP demande que La Presse suspende toutes les coupes annoncées le 24 septembre jusqu’à la conclusion d’une entente sur un programme de départs volontaires et sur la réorganisation du travail. »
Cette proposition a été adoptée dans le contexte où La Presse a annoncé à la fois des coupes illégales et des coupes irréalistes qui menacent le nouveau modèle d’affaires qu’est La Presse+. Ces annonces ont également été faites sans aucune transparence de la part de la direction de La Presse, qui refuse toujours d’ouvrir ses livres à ses supposés partenaires syndicaux. « Le constat est unanime chez nos membres.
Avec les coupes annoncées, La Presse+ deviendra inévitablement La Presse MOINS, affirme Charles Côté, journaliste et président du STIP. Les gens qui affirment cela, ce sont ceux qui, chaque jour depuis plus de deux ans, produisent La Presse+ dans la salle de rédaction. Ils sont les mieux placés pour évaluer l’impact des décisions irréalistes de la direction. »
Il est inévitable qu’une baisse de la quantité et de la qualité des contenus dans La Presse+aura des effets négatifs sur le nouveau modèle d’affaires de l’entreprise. La direction affirme haut et fort que l’élément-clé du succès de La Presse+, c’est le temps que passent les lecteurs à consulter chacune des éditions. Les plus récentes données dévoilées par la direction montrent que les lecteurs passent en moyenne 40 minutes en semaine à consulter La Presse+.
La consultation moyenne grimpe à plus de 75 minutes le week-end. Cet engagement unique des lecteurs dans un modèle numérique serait au cœur des succès d’affaires de La Presse+ auprès des annonceurs et des autres groupes de presse. « S’il y a une chose dont nous sommes persuadés, c’est qu’il sera impossible pour La Presse+ de maintenir ces taux de consultation à partir du 1er janvier, rappelle Charles Côté. Il y aura moins de contenus, moins de photos, moins de vidéos, moins d’éléments interactifs, bref tout ce qui fait le succès de La Presse+. »
Le syndicat remet en question la décision de la maison de sondage
Les travailleuses et travailleurs de la centrale téléphonique de la maison de sondage CROP accueillent durement et dans la plus grande incompréhension la fin des activités de leur division, le 3 octobre prochain.
« Même s’ils entendaient à travers les branches que c’était une possibilité, les employé-es ont beaucoup de mal à concevoir qu’une maison de sondage reconnue comme CROP décide de ne plus offrir le service de sondage téléphonique. Pourtant, elle avait développé depuis de nombreuses années une expertise inégalée dans ce type de services », souligne d’entrée de jeu Daniel Viger, le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de CROP-CSN.
Des choix douteux
Pour le président du syndicat, les difficultés financières de CROP étaient liées à une série de mauvais choix de la maison de sondage. « Pour faire notre part et aider l’employeur à amortir certaines dépenses, nous avions accepté dans l’avant-dernière convention collective de baisser nos salaires de 3 % », ajoute aussi Daniel Viger.
Le président de la Fédération nationale des communications-CSN, Pierre Roger, déplore lui aussi l’abandon de ce service par CROP. « Le téléphone sera encore pendant plusieurs années un outil essentiel pour obtenir des échantillons représentatifs de tous les groupes d’âges, explique-t-il. Si on veut bien comprendre la façon dont se comporte la population sur une question ou une autre, il faut être en mesure de récolter des données fiables. La crédibilité et la validité du sondage téléphonique et l’expertise des sondeurs étaient à ce titre indéniables, sans compter que ce mode de sondage d’humain à humain permet de récolter de compiler des données très pertinentes pour d’autres enquêtes. »
Manque de sensibilité de l’employeur
Daniel Viger dénonce par ailleurs l’attitude de l’employeur dans la manière dont ces mises à pied ont été faites. « D’aucune façon, la partie patronale n’a jugé bon d’interpeller le syndicat pour tenter de dégager avec lui des avenues, comme le maintien d’une petite équipe de sondeurs téléphoniques. Il n’a pas tenté de relocaliser à l’intérieur de l’entreprise les personnes qui perdent leur emploi. On voit ici toute la considération qu’il avait envers pour elles. »
À propos
La Fédération nationale des communications-CSN regroupe environ 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Le gouvernement du Québec admet enfin le sous-financement du réseau muséal
En accordant un budget de 13 millions de dollars répartis sur quatre ans, destinés, principalement, au renouvellement des expositions permanentes et itinérantes, le gouvernement Couillard reconnaît que le réseau muséal, de façon générale, est sous-financé.
En réalité, il sait qu’il faudrait beaucoup plus d’argent pour permettre aux musées, partout au Québec, de remplir leur mission adéquatement. « Les musées ont un mandat de conservation, de recherche, d’éducation, de médiation et de diffusion. Pour qu’ils puissent mener à bien cette mission, il faut que le gouvernement leur octroie d’importantes sommes récurrentes indexées au coût de la vie à chaque année », estime Pascale St-Onge, secrétaire générale de la FNC-CSN.
Le rapport Corbo, issu du groupe de travail sur l’avenir du réseau muséal mis sur pied en 2013 par le ministre de la Culture de l’époque, recommandait d’injecter d’urgence 8,3 millions de dollars en 2014 et 14 millions de dollars cette année. Les 13 millions sur quatre ans annoncés aujourd’hui sont un pas dans la bonne direction car chaque dollar compte, mais on est encore loin des 22,3 millions sur deux ans qui devaient permettre de rattraper le manque à gagner des dix dernières années. « Les millions destinés aux expositions, c’est bien, mais ça ne paie pas les comptes courants. C’est comme changer nos meubles quand la toiture coule !», d’ajouter Pascale St-Onge.
La somme annoncée aujourd’hui ne règle pas les problèmes structuraux des musées car à peine 1 million de dollars servira à l’aide au fonctionnement pour quelques musées régionaux. Or, la plupart des musées doivent réaliser des tours de force pour assumer leurs coûts fixes et n’arrivent plus à offrir des conditions de travail respectables à leurs employé-es. Rappelons que certains musées, particulièrement en région, sont acculés au pied du mur et doivent fermer leurs portes quelques mois par année.
Campagne Facebook « Conservons nos musées »
Pour assurer la survie de nos musées à long terme, la FNC-CSN et la CSN poursuivent leur campagne « Conservons nos musées » lancée dimanche dernier sur les réseaux sociaux. Ainsi, plusieurs personnalités soulignent le caractère indispensable des musées. En vidéo, Xavier Dolan (cinéaste), Denis Gagnon (designer), Zilon et André Michel (peintres), en appellent à un meilleur financement de ces institutions muséales qui les ont tant inspirés.
À propos
La Fédération nationale des communications (CSN) regroupe 7000 membres oeuvrant dans le domaine des communications et de la culture à travers 88 syndicats. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle est composée de près de 2000 syndicats et de plus de 325 000 travailleuses et travailleurs.
Dans le cadre de la campagne électorale fédérale, la CSN et la FNC-CSN tirent la sonnette d’alarme
Au moment où les partis politiques fédéraux promettent mer et monde aux électeurs, qu’ont-ils à proposer pour mettre un terme au sous-financement chronique des musées du Québec, miroirs de notre société ? En cette fin de semaine des Journées de la culture, la CSN et la Fédération nationale des communications (FNC-CSN), représentant les travailleuses et travailleurs de différents musées québécois, demandent aux politiciens fédéraux de préciser leurs intentions, et au gouvernement de Philippe Couillard de délier les cordons de la bourse.
« Les institutions muséales ont atteint un seuil critique et ne peuvent plus fonctionner avec les moyens financiers qui leur sont attribués », lance sans détour Pascale St-Onge, secrétaire générale de la FNC-CSN. Le financement du réseau muséal doit être augmenté, pluriannuel, stable et indexé annuellement au coût de la vie.
Un investissement qui vaut le coût
« D’un point de vue strictement financier, selon une étude détaillée portant sur sept musées, nous avons observé que le gouvernement canadien profite d’une opération largement rentable, récoltant davantage de recettes comparativement à ses dépenses dédiées aux musées », explique, chiffres à l’appui, Claude Dorion, directeur général de la firme MCE Conseils. Par contre, pour le gouvernement québécois, le retour fiscal sur investissement n’est que de 31%. D’où l’importance d’insister sur une plus grande contribution fédérale pour maintenir un réseau patrimonial essentiel à la conscience nationale.
Appui de la SMQ
La Société des musées du Québec (SMQ), qui regroupe quelque 300 institutions muséales (musées, centres d’exposition et lieux d’interprétation), dénonce également le sous-financement du réseau qui perdure depuis plus d’une décennie. « Il est urgent de s’attaquer aux problèmes financiers pour que les institutions muséales poursuivent leurs mandats de conservation, de recherche, d’éducation, de médiation et de diffusion. Il faut aussi leur donner les moyens de jouer pleinement leur rôle dans la société », souligne René Binette, directeur de l’Écomusée du fier monde et président de la SMQ.
Malgré les nombreux cris d’alarme, les constats et les recommandations émis à l’occasion des États généraux des musées du Québec, réalisés par la SMQ en 2011 et ceux présentés dans le rapport Corbo, Rapport du Groupe de travail sur l’avenir du réseau muséal (2013), à l’effet que des sommes importantes doivent être injectées de manière urgente, la situation des institutions muséales continue de se dégrader.
« À l’heure de la mondialisation, où le monde tend à devenir de plus en plus homogène, les quelque 440 institutions muséales, partout au Québec, sont des bastions de la spécificité et de la diversité culturelle. Elles sont des lieux de mémoire vivante », rappelle pourtant Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN. Les institutions muséales sont acculées au pied du mur. Pour certaines, particulièrement en région, la marge de manœuvre est si petite que des mesures draconiennes sont prises, comme fermer les portes quelques mois par année.
Des artistes à la défense des musées
Dans le cadre de la vaste campagne d’appui « Conservons nos musées » menée sur Facebook, plusieurs personnalités soulignent le caractère indispensable des musées. En vidéo, Xavier Dolan (cinéaste), Denis Gagnon (designer), Zilon et André Michel (peintres), en appellent à un meilleur financement de ces institutions muséales qui les ont tant inspirés.
À propos
La Fédération nationale des communications (CSN) regroupe 6000 membres oeuvrant dans le domaine des communications et de la culture à travers 88 syndicats. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle est composée de près de 2000 syndicats et de plus de 325 000 travailleuses et travailleurs.
Un autre dur coup pour les médias écrits
D’une seule et unique voix, la Confédération des syndicats nationaux et la Fédération nationale des communications-CSN (FNC-CSN) déplorent la perte de 158 emplois au journal La Presse.
« Ces dernières années, nous assistons à des bouleversements importants dans l’univers des médias sans qu’il n’y ait eu de débats sur ce que l’avenir nous réserve, et ce, autant pour les travailleuses et les travailleurs dans ce domaine que pour toute la population. L’information est à la base même de la vie démocratique et les médias ont une responsabilité importante pour s’assurer que la population est en mesure de faire des choix éclairés. Or, on s’aperçoit que les intérêts économiques des entreprises sont au cœur des décisions d’affaires qui sont prises, et non plus la mission d’information. Les 158 mises-à-pied de ce matin à La Presse en sont un exemple éloquent alors que le président, M. Guy Crevier, avoue sans détour que le contenu que l’on retrouve actuellement sur La Presse+ sera affecté par cette décision d’affaire », de marteler Jacques Létourneau, président de la CSN.
« Chaque restructuration et chaque migration vers les plateformes numériques entraîne des changements importants pour les travailleuses et les travailleurs des médias. Dans les dernières années, de nombreux emplois de qualité ont disparu et en contrepartie, une charge de travail toujours plus grande est imposée aux salarié-es qui demeurent en poste. Cette pression toujours plus grande n’est évidemment pas sans conséquences sur la qualité des conditions de travail offertes dans le milieu et sur la qualité d’un contenu toujours plus commercialisable, produit dans des délais toujours plus courts, de souligner Pierre Roger, président de la FNC-CSN. La Presse est la seule entreprise de presse qui avait procédé à autant d’embauches au cours des dernières années. Ces coupures qui touchent l’ensemble des départements n’annoncent rien de bon en ce qui concerne l’avenir des emplois dans les médias. Il faudra trouver des solutions pour s’assurer que nous ayons accès à l’information de qualité au Québec. »
Rappelons que les récents bouleversements comptent, notamment, l’annonce de l’abandon de l’édition papier de La Presse et les mises-à-pied annoncées aujourd’hui, les compressions budgétaires à CBC/Radio-Canada, la vente des quotidiens propriété de Gesca à Groupe Capitales Médias et sa restructuration qui entraîne également des abolitions de poste, la situation financière difficile du journal Le Devoir, les réductions des effectifs à La Presse canadienne, la précarité constante vécue par les journalistes indépendants et l’acquisition par Transcontinental des journaux hebdomadaires de Québecor Média. La Fédération nationale des communications-CSN regroupe environ 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.
«En marche» pour Radio-Canada
Afin de tenir les électeurs et les citoyens informés en vue de faire un choix éclairé d’ici la journée électorale fédérale du 19 octobre, Tous amis de Radio-Canada lance une marche citoyenne qui débutera le mardi 6 octobre prochain devant la Maison de Radio-Canada à Montréal et qui se terminera le lundi 12 octobre devant le parlement à Ottawa.
« Après la suppression de 2000 postes en huit ans à CBC/Radio-Canada, Tous amis de Radio-Canada estime qu’il est grand temps de rétablir un financement adéquat dans notre seul diffuseur public national. Présentement, la majorité des partis politiques se sont engagés à annuler les récentes coupes budgétaires », a lancé Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada, lors d’une manifestation organisée en marge du débat des chefs à Radio-Canada, dans le cadre des élections fédérales.
Le moment est d’autant plus propice puisque la direction songe à vendre une bonne partie de ses actifs immobiliers, n’excluant aucune possibilité.
« Chaque fois qu’ils en ont eu l’occasion, les citoyens et citoyennes se sont mobilisés pour montrer leur appui à Radio-Canada/CBC. Cette marche vers Ottawa leur permettra de dire une fois de plus qu’ils tiennent à ce que leur producteur et diffuseur public ait les moyens de produire du contenu de qualité. Après tout, Radio-Canada/CBC leur appartient », affirme Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada.
Les citoyens et citoyennes sont invités à participer à l’une des sept journées de marche. Environ 30 kilomètres seront parcourus chaque jour et un service de navette est offert pour le retour. Les détails seront transmis sur le site Facebook de Tous amis de Radio-Canada.
Le président reconnaît pour la première fois que l’existence même du diffuseur public est menacée en raison de compressions
Après huit ans passés à mettre en oeuvre des compressions sans précédent à CBC/Radio-Canada – les plus impitoyables en 80 ans d’histoire du diffuseur public, soit plus de 2000 postes ou 25 % du personnel mis à pied en cinq ans, sans répit en vue – le président de CBC/Radio-Canada Hubert T. Lacroix affirme maintenant qu’il aurait dû sonner l’alerte plus tôt. L’aveu soudain de M. Lacroix et sa défense du diffuseur public, qu’il n’a pourtant pas cessé de morceler, ont été faits non pas dans son arrière-cour où les défenseurs de CBC/Radio-Canada sonnent l’alarme depuis des années, mais lors d’une conférence internationale en Allemagne.
Dans un discours préparé, M. Lacroix a admis que le « plus grand manquement » des diffuseurs publics « est de ne pas avoir parlé suffisamment haut et fort des menaces qui nous guettent. » Et comme dans « la fable de la grenouille qu’on place dans un récipient d’eau froide chauffée progressivement, nous n’avons pas dit clairement que nous risquons de finir ébouillantés. »
Les employé-es de CBC/Radio-Canada seraient certainement d’accord avec ce constat, selon la présidente du plus grand syndicat du diffuseur public. « Si nous reconnaissons sa franchise subite, la réalité est que la température ne cesse de monter et que l’eau bout de plus en plus, déclare la présidente nationale de la Guilde canadienne des médias, Carmel Smyth. Au lieu de regretter les années passées à faire des coupes dans le silence, pourquoi M. Lacroix ne s’exprime-t-il pas au Canada plutôt que de tenter d’empêcher les membres de la Guilde de s’exprimer publiquement en faveur d’un financement stable pour CBC/Radio-Canada ? M. Lacroix pourrait lui-même exprimer son appui à un dialogue public sur cet enjeu. »
Le moment est parfait : nous sommes en plein milieu d’une campagne électorale alors que les Canadiens sont en droit de savoir qu’une institution qu’ils chérissent est en train d’être pulvérisée. Dévoiler plus de détails en ce moment pourrait possiblement influencer les électeurs et amènerait le prochain gouvernement à fixer comme priorité un financement amélioré pour CBC/Radio-Canada.
Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada, se demande si le silence de M. Lacroix au Canada ne serait pas lié à sa relation avec le bureau du premier ministre. On sait que, tout comme les sénateurs, le poste convoité de président de CBC/Radio-Canada est trié sur le volet par le premier ministre. Si nos deux syndicats apprécient la franchise soudaine de M. Lacroix ainsi que sa position en faveur de la plus importante organisation d’informations au pays et d’une plus grande collaboration entre les diffuseurs publics pour bâtir une collectivité mondiale des diffuseurs publics, nous exigeons plus d’honnêteté. Étant donné que trois partis politiques fédéraux sur quatre se sont engagés à annuler les récentes coupes budgétaires infligées à CBC/Radio-Canada, M. Lacroix s’engage-t-il, en cas de victoire de l’un de ces trois partis, à utiliser les fonds pour rétablir des emplois et poursuivre la fière tradition de production de documentaires de qualité et d’une programmation originale ? Sans un tel engagement, nous devons présumer qu’il continuera sur sa trajectoire actuelle, qui consiste à réduire le diffuseur public à un distributeur saturé de contenu commercial (en grande partie non canadien) acheté à l’extérieur.
L’allocution intégrale de M. Lacroix se trouve ici: http://www.cbc.radio-canada.ca/fr/centre-de-presse/2015/09/10/
Les positions de partis fédéraux se trouvent ici: http://www.cmg.ca/fr/wp-content/uploads/2015/05/Francais-Engagements-des-partis-federaux-envers-CBC-Radio-Canada.pdf
Les syndicats de La Presse demandent la transparence financière
Le président et éditeur de La Presse, monsieur Guy Crevier, a annoncé aujourd’hui la fin de l’édition papier en semaine au 1er janvier 2016. Au cours d’une rencontre avec tous les employé-es, monsieur Crevier a aussi annoncé que La Presse+ était maintenant un modèle viable et qu’il dévoilerait le 24 septembre prochain la teneur d’une réorganisation à venir à La Presseafin de faire face aux nouveaux défis de l’ère numérique.
Les syndicats de La Presse tiennent d’abord à rappeler qu’ils ont été des partenaires importants dans le virage numérique entrepris dès 2010. Depuis cinq ans, les nombreuses concessions consenties par tous les employé-es ont permis à La Presse d’investir 40 millions de dollars dans le projet numérique qui a mené à la naissance de La Presse+. Le développement de cette plateforme unique a aussi été rendu possible grâce à l’expertise des employé-es syndiqués de La Presse.
En parallèle, depuis 2009, La Presse a mené sa propre réorganisation en transférant plusieurs actifs de grande valeur dans des filiales de Power Corporation du Canada et en en vendant d’autres. Malheureusement, malgré tous les efforts des syndicats au fil des ans, les finances de La Presse sont toujours aussi opaques. Power Corporation du Canada et La Presse ont toujours refusé d’ouvrir leurs livres à leurs principaux partenaires dans cette aventure : les employé-es de La Presse. Alors que les conventions collectives de La Presse viennent à échéance le 31 décembre prochain, les syndicats croient fermement qu’un dialogue menant à un nouveau contrat de travail doit d’abord reposer sur la transparence.
« La transparence, ce n’est pas juste une ligne d’un rapport financier présentée à deux représentants syndicaux sous le sceau de la confidentialité, rappelle Charles Côté, porte-parole de l’intersyndicale à La Presse et président du Syndicat des travailleurs de l’information. Il n’est pas question cette fois-ci de mener des négociations sous la menace. La direction de La Presse devra assurément faire preuve d’une plus grande transparence si elle veut procéder à une réorganisation de l’entreprise. »
Les syndicats déplorent aussi le fait que l’annonce d’aujourd’hui entraîne un grand climat d’insécurité pour plusieurs employé-es qui devront attendre encore une semaine avant de connaître le sort qui leur sera réservé à La Presse. Ces employé-es continuent malgré tout de faire leur travail avec dévouement et professionnalisme. Tous les employé-es syndiqués de La Presse ont à cœur le droit du public à une information de qualité.
En cette ère de révolution numérique qui bouleverse l’industrie des médias, les syndicats de La Presse croient plus que jamais dans la nécessité d’un média d’information fort et de qualité. Les employé-es de La Presse ont été au cœur des succès de l’entreprise auprès des lecteurs et des annonceurs. Ils ont développé une expertise unique qui permet aujourd’hui à La Presse de se positionner comme un leader dans l’industrie des médias.
Nouveau départ pour l’information régionale
Les quelque 500 travailleurs syndiqués des six quotidiens régionaux du Groupe Capitales Médias ont entériné avec une forte majorité leurs toutes premières conventions collectives conclues avec le nouveau propriétaire Martin Cauchon. Il s’agit des journaux suivants : Le Quotidien, La Voix de l’Est, Le Nouvelliste, Le Droit, La Tribuneet Le Soleil.
Les travailleurs sont satisfaits de ces nouveaux contrats de travail d’une durée de quatre ans qui ont été négociés de façon regroupée entre treize syndicats de la Fédération nationale des communications (FNC-CSN) et quatre syndicats Unifor.
«Plusieurs concessions consenties par les salarié-es permettent de donner un nouveau souffle à ces journaux régionaux et ce, dans un contexte médiatique en mutation», précise Pierre Roger, président de la FNC-CSN.
Pour Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor, «les syndicats ont mis tous les efforts pour en arriver à une entente qui protège les droits de leurs membres, tout en permettant de dégager des économies essentielles à la transformation de ces entreprises qui ont une grande importance dans chacune de leurs régions».
La nouvelle entente sera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2018 et tient compte de chaque réalité régionale.
À propos
La Fédération nationale des communications (CSN) regroupe 6000 membres oeuvrant dans le domaine des communications et de la culture à travers 88 syndicats. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle est composée de près de 2000 syndicats et de plus de 325000 travailleuses et travailleurs.
Fondé en août 2013, Unifor a été créé par la rencontre du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) et des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA). Le syndicat représente plus de 300 000 membres au Canada, dont près de 55 000 au Québec. Unifor est aussi affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
Le rapport du Sénat dénoncé par la FNC et le SCRC
La Fédération nationale des communications (FNC-CSN) ainsi que le Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC) dénoncent le rapport Le moment est venu de changer : CBC/Radio-Canada au vingt et unième siècle, rendu public cette semaine par le Comité sénatorial permanent des transports et des communications. Ils le jugent truffé d’incohérences et considèrent qu’il ne propose pas de solutions viables aux réels problèmes du producteur et diffuseur public.
« La grande majorité des recommandations issues de ce rapport ne fait qu’appuyer les valeurs du gouvernement Harper, soit réduire encore le financement public attribué à CBC/Radio-Canada, rendre sa gouvernance toujours plus dépendante du parti au pouvoir et favoriser la privatisation d’une majorité des activités de la société d’État, proteste Pascale St-Onge, secrétaire générale de la FNC-CSN. Les idées énoncées vont complètement à l’inverse des engagements électoraux de tous les autres partis politiques fédéraux. En sachant que la plupart des sénateurs ayant participé à ce rapport ont été nommés par le gouvernement Harper, on peut dire que le jupon dépasse ! »
Le comité recommande de réduire la dépendance du diffuseur public aux crédits parlementaires en augmentant sa part de revenus privés, tout en mentionnant que CBC/Radio-Canada doit présenter une programmation qui n’est pas offerte par les diffuseurs privés. « Les recommandations qui touchent au financement n’ont aucun sens et ne tiennent pas compte de notre mandat. C’est le financement public qui nous permet de présenter du sport amateur par exemple ou des concerts de musique classique. En réduisant les crédits parlementaires, c’est justement ce genre d’émission que nous n’aurons plus les moyens de faire », soutient Isabelle Montpetit, présidente du SCRC.
Les propositions qui traitent de la gouvernance ne règlent pas non plus les problèmes d’indépendance et de transparence de la société d’État. Par exemple, le rapport suggère que le PDG soit nommé par le conseil d’administration plutôt que par le bureau du premier ministre comme c’est le cas actuellement. « Cette mesure ne fait que donner l’illusion d’indépendance, car les membres du conseil d’administration sont eux-mêmes nommés par le bureau du premier ministre », souligne madame Montpetit.
Une administration centralisée
D’autres recommandations sont problématiques. Le comité affirme que la programmation doit refléter toutes les régions du Canada. Or, du même souffle, il propose que toutes les administrations soient rapatriées dans la Capitale nationale. Comment être collé aux différentes réalités régionales si toutes les orientations sont décidées à partir d’Ottawa plutôt que localement ?
Également, le rapport suggère que l’ensemble de la programmation radio-canadienne, à l’exception des nouvelles et de l’actualité, soit produit à l’externe et que la société d’État doive se départir de tous ses actifs, tout en précisant qu’elle doit faire preuve de jugement dans son utilisation des fonds publics. Or, plusieurs rapports ont démontré que la production indépendante coûte plus cher aux contribuables et qu’il est absolument illogique de louer avec de l’argent public des locaux au privé plutôt que de préserver des actifs qui appartiennent au peuple canadien.
« Pour nous, ce rapport est à rejeter du revers de la main. Peu de recommandations tiennent la route et s’inscrivent dans la réalité du rôle et de la mission du diffuseur public. Vivement les élections fédérales afin qu’un nouveau gouvernement redonne à CBC/Radio-Canada les moyens d’être le diffuseur public auquel les Canadiennes et les Canadiens ont droit ! », martèle madame St-Onge.
Les travailleuses et les travailleurs choisissent le SCRC (FNC-CSN)
Aujourd’hui, le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) a dévoilé le résultat du vote à l’issue duquel près 3000 travailleuses et travailleurs ont fait leur choix entre le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) et le Syndicat canadien de la fonction publique 5757 (FTQ).
« Nous sommes très heureux du résultat de cet important vote imposé par l’employeur. Pour le SCRC, il s’agit d’un gain important à l’issue d’une campagne qui dure depuis plusieurs mois et qui a demandé environ trois ans de réflexions et de consultations. Notre syndicat a été choisi par la majorité et nous représenterons désormais environ 3000 membres avec qui nous allons travailler pour négocier de bonnes conditions de travail, favorisant une production et une diffusion publiques digne de ce nom à la population du Québec et de Moncton », précise Isabelle Montpetit, présidente du SCRC.
Rappelons que Radio-Canada a demandé le 31 mai 2012 au CCRI de revoir la structure syndicale de ses employé-es travaillant au Québec et à Moncton. Le vote s’est déroulé dernièrement, soit du 15 au 26 juin dernier.
« Pour la FNC-CSN, le résultat de ce vote confirme la place prépondérante qu’elle occupe dans le secteur des médias. Nous étions déjà l’organisation syndicale la plus représentative, cela explique, en grande partie, le choix exprimé par les travailleuses et les travailleurs de Radio-Canada. Afin d’améliorer leurs conditions de travail et, du même coup, de défendre et préserver la SRC, nous avons déjà longuement réfléchi au contenu de la convention collective que nous devrons négocier sous peu. Nos nouveaux membres seront à même de constater qu’ils ont fait le bon choix », souligne Pierre Roger, président de la Fédération nationale des communications-CSN.
« La CSN est fière du résultat de ce vote. Au nom du comité exécutif de la CSN, je désire saluer l’arrivée de nouvelles travailleuses et de nouveaux travailleurs au sein de notre confédération. Nous les remercions de leur confiance et nous leur garantissons toute notre solidarité. Nous les assurons de notre soutien indéfectible, de notre respect de leur autonomie et de notre appui, autant dans les décisions qui seront prises, que dans leurs efforts pour améliorer leurs conditions de travail », assure Jacques Létourneau, président de la CSN.
Avant la fusion, le Syndicat des communications de Radio-Canada représentait 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Le SCRC interpelle la direction
Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) dénonce la lourdeur bureaucratique qui règne à Radio-Canada. Selon une étude réalisée par le syndicat, le ratio cadres-salarié-es est de un pour six aux services français de Radio-Canada. La direction de Radio-Canada affirme de son côté que ce ratio est de un pour neuf. Quel que soit le ratio exact, le syndicat considère que ce poids bureaucratique est démesuré et qu’il a un impact néfaste sur les employé-es : – Perte d’autonomie : les cadres se mêlent de plus en plus du travail des salarié-es et exercent dans certains cas une surveillance continuelle. – Dédoublement : certains cadres exécutent des tâches qui relèvent des salarié-es. – Surcharge de travail : de nombreux cadres continuent d’exiger la même quantité de travail total, même si le personnel est réduit. – Sentiment d’injustice : les compressions semblent viser davantage les salarié-es que les cadres. – Lourdeur bureaucratique en contradiction avec le discours qui parle d’alléger et de simplifier les processus.
« La direction de Radio-Canada ne s’attaque pas aux problèmes réels de l’entreprise. Plutôt que d’agir, on préfère nous faire répondre à des sondages futiles pour mesurer notre satisfaction par rapport à la direction. Le taux d’encadrement est un problème qui pèse lourd sur le climat de travail. La société a annoncé qu’elle allait revoir la structure de l’organisation. Nous souhaitons qu’il s’agisse d’une refonte et d’une simplification en profondeur, et non d’une simple réaffectation des personnes déjà en place », affirme Isabelle Montpetit, présidente du SCRC (FNC-CSN). Le SCRC (FNC-CSN) a demandé à rencontrer le président-directeur général Hubert T. Lacroix pour discuter de la nécessité de revoir la structure hiérarchique de la société d’État.
L’étude Bureaucratie obèse à Radio-Canada – Rapport du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) est disponible à l’adresse suivante : www.tousunis.org/2015/06/12/bureaucratie-obese-a-radio-canada/
Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN), affilié à la Fédération nationale des communications-CSN et à la Confédération des syndicats nationaux représente 1500 membres au Québec et à Moncton.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Tous amis de Radio-Canada dépose sa pétition aux Communes
Ce matin, Pierre Maisonneuve, porte-parole de la campagne Tous amis de Radio-Canada, a déposé publiquement une pétition de plus de 23 000 signatures à la Chambre des communes en compagnie d’Hélène Laverdière, députée NPD de Laurier-Sainte-Marie, du député libéral de Saint-Laurent, Stéphane Dion, et du député de Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François Fortin, de Forces et Démocratie.
Depuis un an, les gens de tout le pays ont été invités à signer le document qui demande notamment un moratoire sur les compressions à Radio-Canada et la tenue d’une commission parlementaire sur l’avenir du diffuseur et producteur public. À quelques mois de l’échéance électorale, il était impératif pour Tous amis de Radio-Canada de remettre aux parlementaires cette pétition qui prouve une fois de plus, si nécessaire, l’attachement des Canadiens et Canadiennes, notamment francophones, à Radio-Canada.
La pétition sera symboliquement déposée par le député Jean-François Fortin, de Forces et Démocratie. « Il nous fait plaisir de constater que les deux principaux partis d’opposition ainsi qu’un jeune parti émergent sont derrière nous pour appuyer nos revendications envers notre diffuseur et notre producteur public. Cela démontre que la mobilisation populaire porte fruit et que les politiciens nous écoutent », a déclaré le porte-parole de la campagne Tous amis de Radio-Canada, Pierre Maisonneuve.
La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégrité de notre seul producteur et diffuseur public national. Cette campagne de mobilisation populaire est organisée par le Syndicat des communications de Radio-Canada qui représente 1600 membres au Québec et à Moncton.
La campagne est soutenue par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN qui regroupe 6000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Le SCRC et la FNC dénoncent l’expulsion de deux journalistes lors d’un colloque
Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) et la Fédération nationale des communications-CSN dénoncent le fait que deux de leurs membres ait été expulsés d’une conférence qui s’est déroulée jeudi dernier, à Montréal, lors d’un colloque organisé par l’Association des transports du Québec (AQTr).
Pascal Robidas et Dominic Brassard, journalistes à Radio-Canada, étaient dûment accrédités pour assister à la conférence intitulée Défis et enjeux du transport de matières dangereuses, qui portait sur le transport de produits pétroliers. Le conférencier, vice-président de l’Association des chemins de fer du Canada, a toutefois refusé que sa conférence soit enregistrée, affirmant qu’il n’avait pas été mis au courant du fait que des médias pourraient être présents. L’AQTr a affirmé à la Fédération professionnelle des journalistes du Québec qu’elle indiquera désormais, sur le formulaire que doivent remplir les conférenciers, que les médias peuvent assister aux événements qu’elle organise. « Les journalistes ont un rôle essentiel dans une société démocratique : celui de rapporter aux citoyennes et aux citoyens les informations nécessaires pour bien comprendre les enjeux du monde dans lequel ils vivent. Pour cela, ils doivent pouvoir faire leur travail librement. L’AQTr promet de modifier ses pratiques, mais entre-temps, les citoyens n’auront pas eu accès à des informations d’intérêt public », affirme Isabelle Montpetit, présidente du SCRC (FNC-CSN).
Ce n’est pas la première fois que Dominic Brassard subit des entraves dans son travail. Il rapporte avoir déjà été expulsé du stationnement de l’Agence métropolitaine de transport, où il faisait un micro trottoir, et il a eu maille à partir avec des manifestants au printemps 2015. En janvier 2014, le maire de Saint-Lambert avait aussi tenté de l’empêcher d’enregistrer une réunion du conseil municipal. « Les entraves à la pratique du journalisme se multiplient à une époque où la viabilité économique des médias est fragile et où les ressources affectées au journalisme s’amenuisent. Dans ce contexte, il est primordial que les journalistes de Radio-Canada, mais aussi de l’ensemble des médias, puisse faire leur travail en toute liberté », conclut Pascale St-Onge, secrétaire générale de la Fédération nationale des communications-CSN.
Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Tous amis de Radio-Canada salue le dépôt du rapport Houle
Tous amis de Radio-Canada salue le dépôt du rapport intitulé Le financement de Radio-Canada : état de situation et pistes de solution, divulgué aujourd’hui par Jean-Marc Fournier, ministre québécois responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne, et Madeleine Meilleur, procureure générale et ministre déléguée aux Affaires francophones de l’Ontario.
Le rapport rédigé par le consultant expert Michel Houle dresse un portrait alarmant de la Société Radio-Canada, mais propose des pistes de solution constructives, qui permettraient au radiodiffuseur public de bien remplir pleinement son mandat auprès des communautés francophones et acadiennes. « Ce rapport reconnaît avec force ce que nous dénonçons sur la place publique depuis plusieurs années relativement au financement de Radio-Canada/CBC, aux multiples compressions qui lui ont été imposées ainsi qu’aux solutions que nous préconisons afin de redonner à notre producteur et à notre diffuseur public la vigueur dont il a besoin pour remplir sa mission, particulièrement envers tous les francophones au Canada. Tous amis de Radio-Canada est heureux d’avoir contribué à la réflexion qui a mené à la publication de ce rapport », souligne Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.
Le 19 janvier dernier, une délégation de Tous amis de Radio-Canada avait rencontré les ministres de la Francophonie du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick afin de leur faire part de leur point de vue sur l’avenir de Radio-Canada. Les ministres ont retenu cinq pistes de solutions : le rehaussement graduel, sur trois ans, des crédits parlementaires versés à Radio-Canada pour qu’ils reviennent au niveau de 2008-2009, une augmentation de 150 millions de dollars par rapport aux crédits actuels ; le maintien et l’indexation annuelle des crédits budgétaires en fonction de l’IPC, pendant les cinq années suivantes ; l’instauration d’une subvention annuelle additionnelle de 35 millions de dollars sur cinq ans pour renforcer la programmation locale des stations de radio et de télévision de Radio-Canada/CBC hors des marchés métropolitains, et ce, afin de contrer la perte financière liée à l’abolition totale du Fonds pour l’amélioration de la programmation locale (FAPL), le 31 août 2014, par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ; la conversion du pouvoir d’emprunt à court terme de 220 millions de dollars de la SRC en marge de crédit à long terme d’environ 300 millions de dollars, afin qu’elle puisse déployer des initiatives multiplateformes et accroître sa présence dans l’univers de la télévision spécialisée, sans qu’il y ait d’incidence sur la qualité et la quantité de la production de contenu et ; favoriser l’accès aux services spécialisés en propriété exclusive de CBC/Radio-Canada afin qu’ils soient accessibles partout au Canada.
« Nous sommes heureux de constater que nos revendications trouvent écho dans la classe politique au pays. L’avenir de Radio-Canada nous préoccupe plus que jamais et ces propositions constituent un grand pas dans la bonne direction. Il faut maintenant que ces avenues fassent leur chemin à Ottawa, là où des partis politiques doivent s’engager clairement à concrétiser ces propositions », de préciser Jacques Létourneau, président de la CSN et responsable politique de la campagne Tous amis de Radio-Canada.
« Pour la FNC, il s’agit d’un important rapport en soutien à Radio-Canada, à la qualité de l’information et à la diffusion de la culture francophone sur toutes ses plateformes, partout au Canada. Nous comptons diffuser largement les constats et les propositions qui y sont formulées afin que ce point de vue qui défend notre unique producteur et diffuseur public présent d’un océan à l’autre soit entendu et reconnu », de marteler Pascale St-Onge, secrétaire générale de la Fédération nationale des communications-CSN.
« Pour tous les artisans de Radio-Canada, il est réconfortant de constater que les problèmes du producteur et diffuseur public sont reconnus et que des solutions sont proposées. Nous savions que nous jouissons d’un vaste appui public. Aujourd’hui, nous lançons un appel à toute la population canadienne pour que ces propositions soient partagées massivement », conclut Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).
La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée et soutenue par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).
Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.