Première convention collective chez Salade Etcetera

Les travailleurs du Syndicat des employé-es de salade Etcetera – CSN, à Saint-Patrice-de-Sherrington, viennent de signer leur première convention collective. En effet, le 28 septembre 2014, ils ont voté à 100 pour cent en faveur de leur tout premier contrat de travail.

D’une durée de trois ans, du 29 novembre 2013 jusqu’au 29 novembre 2016. Le contrat de travail de ces quelque 25 syndiqués, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit un rattrapage salarial pouvant aller de 2 $ à 7 $ de l’heure rétroactif au 29 novembre 2013 ; des augmentations salariales de 1,8 % par année pour les deux autres années. De plus, les travailleurs recevront un boni forfaitaire de signature de 1 500 $ par salarié et de 500 $ pour les salariés en probation.

Autres gains

Les employés enregistrent également des gains aux chapitres suivants : congés, droits syndicaux, horaire de travail, respect de l’ancienneté, etc.

Les syndiqués ont ainsi obtenu deux congés fériés supplémentaires ainsi que l’introduction de congés de maladie, soit deux jours après que la période de probation ait été complétée et trois jours après deux ans d’ancienneté. Au niveau des droits syndicaux, les salariés qui travailleront lors des assemblées syndicales, seront libérés de leur horaire normal de travail et rémunérés (max 4 heures) afin de pouvoir assister y assister (pour un total de trois par année).

Pour les horaires de travail, l’employeur ne pourra plus changer les horaires à moins d’entente avec le syndicat. Finalement les travailleurs obtiennent également la rémunération de leur période de repas.

Déclaration

Appelé à commenter, le président du syndicat, Robert Moisan, a déclaré : « C’était notre première négociation en tant que syndicat affilié à la CSN, et cela a fait toute la différence. Nous avons raison d’être fiers des résultats de la négociation. »

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

Repères

La requête en accréditation syndicale a été déposée le 29 juillet 2013 Le syndicat a été accrédité le 29 novembre 2013

 

Les magasins Maxi ne seraient pas vendus aux franchisés Héritage

Sept syndicats CSN de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean d’épiceries Maxi ont entériné de nouvelles conventions collectives lors d’assemblées générales tenues hier soir, évitant ainsi la vente de leurs magasins à des franchisés qui les auraient exploités sous la bannière « Héritage ».

D’ici le 24 septembre, les travailleuses et les travailleurs des cinq autres Maxi syndiqués à la CSN mis en vente par la chaîne d’alimentation Loblaw en avril dernier voteront sur les offres patronales afin de renouveler leurs contrats de travail. Chacune des offres est munie d’une lettre d’entente qui spécifie que. Loblaws s’engage à continuer d’exploiter leur magasin sous une bannière corporative pour la durée de la convention collective.

« Pour les membres de ces syndicats, c’est un résultat satisfaisant compte tenu des modifications à leurs conditions de travail que pourrait entraîner la vente de leurs magasins », a commenté le président de la Fédération du commerce (FC–CSN), Serge Fournier.

Les nouvelles conventions collectives maintiennent intégralement les acquis déjà existants et prévoient des augmentations de salaire de 2 % pour chacune des six prochaines années.

C’est en avril dernier que Loblaw avait annoncé qu’il voulait franchiser 12 Maxi syndiqués avec la FC–CSN au Québec. Ces 12 syndicats participent à la ronde de négociation coordonnée FC–CSN.

Impasse dans les négociations

Réunis en assemblée générale le 20 août dernier, la quinzaine de salariés syndiqués du golf de Berthier ont rejeté les offres finales de l’employeur avec une très forte majorité. En réponse à la piètre qualité des offres patronales, les syndiqués avaient conséquemment mandaté leur syndicat pour déclencher des moyens de pression au moment jugé opportun.

Depuis l’échéance de la convention collective le 31 décembre 2013, un peu plus d’une douzaine de séances de négociation ont eu lieu entre la partie syndicale et les dirigeants du golf sans que ceux-ci puissent s’entendre sur les termes du prochain contrat de travail.

Le 19 juin dernier, la partie syndicale avait même demandé au ministre du Travail l’intervention d’un conciliateur du ministère du Travail afin d’aider les parties à dénouer l’impasse qui les animent.

Depuis le rejet des offres patronales à la fin août, le syndicat a multiplié les efforts pour permettre aux parties de s’approcher d’une entente. Une proposition de règlement impliquant des concessions majeures a même été soumise à l’employeur sans que celle-ci trouve écho auprès des propriétaires du golf.

L’employeur refuse toujours de bonifier significativement son offre rejetée par une très large majorité des syndiqués en août. En conséquence, les négociations piétinent. Lors de la dernière séance de négociation, l’employeur s’est même permis de contrevenir aux règles d’éthique fondamentales en matière de négociation de convention collective. En effet, après 13 séances de négociations les propriétaires du golf ont ajouté l’insulte à l’injure en ajoutant une importante demande de recul des conditions de travail.

« Pour nous, les intentions de l’employeur sont maintenant très claires. Il cherche l’affrontement. Nous avons été bons joueurs, notre patience à ses limites, il est maintenant temps de passer à l’action et de faire la démonstration de notre détermination. » déclare Monsieur René Vincent, président du Syndicat.

Madame Francine Ranger, présidente du Conseil Central de Lanaudière – CSN, ajoute : « L’employeur semble avoir un agenda caché à l’égard du déroulement de la négociation. Tantôt il feint de subites et injustifiées difficultés financières tantôt il ajoute innocemment de nouvelles demandes alors que le processus de négociation est sur le point d’être complété. C’est tout simplement odieux d’agir de cette façon à l’égard de ces travailleurs qui œuvrent au quotidien de façon professionnelle et soucieuse afin d’assurer une expérience de golf de qualité aux golfeurs de la région. Les travailleurs syndiqués du golf de Berthier ont l’appui inconditionnel du conseil central et de la CSN pour mener à terme leur lutte. »

La durée de la convention collective, la bonification du régime de vacances et le pourcentage d’augmentation générale des salaires sont au cœur du litige.

Le Syndicat des employé-es de golf, région Lanaudière (CSN) (Berthier) représente une quinzaine de salariés à l’emploi du Club de golf de Berthier. Celui-ci est affilié à la Fédération du Commerce de la CSN (FC) et au Conseil Central de Lanaudière-CSN.

Conflits de travail chez Loblaw

À la demande de la sous-ministre du Travail, madame Suzanne Thérien, les parties ont accepté de se rencontrer pour relancer les discussions. Rappelons que le lock-out dure depuis près de deux ans dans un des trois magasins.

Reprise des négociations

Cette reprise des négociations se fera sous la supervision de la sous-ministre du Travail, madame Suzanne Thérien. La première rencontre est prévue le 11 août prochain. « Sans être une fin en soi, car nous sommes toujours ‎en lock-out et en grève, nous pouvons affirmer qu’il s’agit d’une étape importante pour le règlement des conflits », indique d’entrée de jeu Serge Fournier, président de la Fédération du commerce de la CSN.

Levée de siège

Les travailleuses et les ‎travailleurs des trois syndicats ont donné leur aval à une suspension des moyens d’action, à la demande de la sous-ministre, pour donner une chance aux négociations. Le siège devant les bureaux de Loblaw sera donc levé, mais le piquetage devant les lieux de travail demeure. « Nous souhaitons que notre décision donne l’espace nécessaire pour que les parties trouvent une solution commune à une problématique qui a éprouvé les travailleurs, leurs familles et les communautés de Témiscaming et de Rouyn-Noranda », précise Donald Rheault, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue (CSN). « Les travailleuses et les travailleurs demeureront vigilants quant à l’évolution des négociations. »

Afin de favoriser une négociation efficace, les syndicats de la CSN n’émettront pas de commentaires ‎jusqu’à nouvel ordre.

ENTENTE à l’Ermitage Saint-Antoine du Lac Bouchette

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs en hôtellerie du Lac Bouchette (CSN) se sont prononcés, le 2 juillet 2014, à plus de 90 % en faveur de l’entente de principe conclue entre les parties. Ceux-ci ont procédé à la signature du contrat de travail le 23 juillet dernier.

D’une durée de 3 ans, le contrat de travail de ces quarante (40) travailleuses et travailleurs syndiqués, membres du SYNDICAT DES EMPLOYÉ-E-S EN HÔTELLERIE DU LAC BOUCHETTE (CSN), affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire totalisant 8,25 %.

Autres gains

Les travailleuses et les travailleurs enregistrent également des gains aux chapitres suivants : vacances, droits syndicaux, protection de l’emploi, de la formation, des congés sociaux ainsi qu’au niveau des montants pour les uniformes.

Vacances

Les syndiqué-es ont obtenu des gains au chapitre des vacances. Désormais, ils jouiront de la 5e semaine de vacances après 20 années de service. Avant l’entente, cette cinquième semaine n’était pas accordée avant 25 années de service.

Au total, cinq (5) séances de négociations ont été nécessaires pour en venir à une entente.

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève pour en arriver à un règlement.

La Fédération du commerce (FC-CSN)

La Fédération du commerce (CSN) rassemble 32 500 syndiqué-es dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6500 dans l’hôtellerie. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Vote de grève des employé-es syndiqués CSN de chez Montour de Blainville

Réunis en assemblée générale dimanche dernier, jour de la fête des Mères, les travailleuses et travailleurs syndiqués de chez Montour de Blainville ont d’abord voté, à l’unanimité, pour le déclenchement immédiat de moyens de pression.

Déterminés à ce que la négociation ne traîne pas en longueur, les membres présents, lors de l’assemblée générale, ont aussi adopté à 95% un vote permettant le déclenchement de journées de grève sporadiques et, si nécessaire, le déclenchement de la grève générale illimitée.

« La compagnie engendre des profits et des projets d’agrandissement de l’usine sont sur les planches à dessin. Dans ce contexte, il est permis d’exiger que nos conditions de travail demeurent concurrentielles et il est tout à fait légitime pour nos membres de revendiquer leur juste part de la rentabilité de l’usine », souligne le président du syndicat, Monsieur Frédérick Bleau.

En effet, le niveau de productivité et la qualité de la production assurent à l’entreprise des produits prisés par ses nombreux clients. Il est donc propice pour l’employeur d’envisager, dans ce contexte, l’élargissement de la gamme de produits qu’il offre sur le marché. La rentabilité de cette usine n’est aucunement en jeu.

Cependant, l’employeur tente de profiter de ce contexte économique favorable pour exiger quelques concessions des syndiqué-es lui assurant, selon lui, une meilleure flexibilité dans l’utilisation de la main-d’œuvre. L’agrandissement envisagé de l’usine en serait la raison.

« Le syndicat et ses membres ne sont vraiment pas à ce niveau de discussions. Les règles de la convention collective régissant la main-d’œuvre n’ont jamais, par le passé, posé problème ni même été un frein au développement économique de l’entreprise. La preuve en est aujourd’hui palpable. Pour nous, l’employeur tente simplement de faire dévier le débat lié à la négociation qui est maintenant purement économique », précise Monsieur Bleau.

Les enjeux syndicaux sont essentiellement liés aux augmentations générales des salaires, à la bonification de la retraite, ainsi qu’aux régimes de congés et de vacances annuelles.

Depuis l’échéance de la convention collective le 15 mars dernier, cinq rencontres de négociation ont eu lieu. Les parties se sont entendues sur la presque totalité des enjeux normatifs. La prochaine date de rencontre entre les parties est prévue le 23 mai prochain.

Pour l’instant, les syndiqués ont entrepris des moyens de pression. Selon l’évolution des négociations, des journées de grève sporadiques seront à prévoir.

Le syndicat a acquis son droit légal d’exercer la grève le 12 mai dernier, au lendemain de la tenue de son assemblée générale.

Le Syndicat des employés de Montour – CSN représente tout près une quarantaine de salarié-es à l’emploi de Montour Ltée, une entreprise située sur le boulevard Michèle-Bohec à Blainville et spécialisée dans la production d’assaisonnements et d’épices, de sauces, de soupes, de bouillons et de consommés. Le Syndicat est affilié à la Fédération du commerce de la CSN (FC) et au Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides CSN (CCSNL).

Entente au marché IGA de Chibougamau

Réunis en assemblée générale lundi dernier, les employé-es du marché IGA de Chibougamau, syndiqués à la Fédération du commerce-CSN, ont entériné unanimement l’entente de principe convenue entre leur comité de négociation et l’employeur, en présence du médiateur de la Commission des relations du travail.

D’une durée de cinq ans (août 2019), le nouveau contrat de travail a été mis à jour et refait, puisque celui-ci était devenu un peu désuet, ce qui permettra à tout le monde d’y voir un peu plus clair. Bien que les discussions aient quelques fois été un peu plus complexes, les parties se sont entendues sur une convention collective afin de tenir compte de la réalité du IGA de Chibougamau. Sur le plan salarial, l’augmentation sera de 7,5 % sur cinq ans (1,5 % par année). De plus, les travailleuses et les travailleurs verront la mise sur pied d’un REER collectif où l’employeur cotisera.

De façon générale, la grande majorité des avantages déjà prévus à leurs conditions de travail a été reconduite dans leur nouveau contrat de travail. « En fait, avec la réécriture et les matières convenues en négociation, les travailleuses et les travailleurs du IGA Chibougamau obtiennent une convention collective mise à jour qui répond clairement à la réalité locale de l’employeur », de dire monsieur Gilles Truchon, porte-parole à la négociation pour le Syndicat des travailleuses et travailleurs de IGA Chibougamau-CSN. « Les personnes présentes à l’assemblée générale ont donc reçu positivement l’entente de principe tenant compte du contexte actuel du magasin et des réalités financières disponibles de l’employeur », d’ajouter le porte-parole syndical.

« Pour le syndicat, il était important de protéger les conditions de travail des membres et de les améliorer », de conclure monsieur Truchon, conseiller syndical affecté à la négociation.

Les lockoutés CSN et la population de Témiscaming marchent pour la fin…

Afin de souligner la fin de l’année 2012 et près de deux semaines d’un lock-out décrété par le Provigo de Témiscaming (Loblaws) le 15 décembre dernier, les salariés-es marcheront dans les rues de la municipalité pour que l’employeur comprenne qu’il faut redonner la quiétude aux citoyens en mettant fin à ce coup de force lors de la prochaine séance de négociation toujours prévue le 8 janvier prochain.

Pour la présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Provigo Témiscaming, affilié à la Fédération du commerce-CSN, Cathy Presseault, la population a déjà assez payé malgré le fait que nous ayons mis sur pied des moyens de transport pour atténuer les effets de ce geste. « Le 8 janvier, la négociation doit conduire à un règlement de notre nouveau contrat de travail afin que nous puissions retourner au travail et continuer de rendre les services à la population. Nous sommes d’avis qu’avec un peu de volonté, les parties peuvent en venir à une entente et convenir, comme il se doit, d’un protocole de retour au travail ».

« Il s’agit que leur porte-parole se présente à Témiscaming avec tous les mandats nécessaires pour éviter une fois de plus que cette négociation se prolonge indûment », de poursuivre la porte-parole syndicale.

De notre côté, les membres se présentent chaque jour face au Provigo depuis le 15 décembre afin de faire quelques heures de piquetage, sachant que le 8 janvier, la négociation doit reprendre pour obtenir leur nouveau contrat de travail puisque les dernières négociations ont été passablement difficiles, des compromis ayant été faits pour tenir compte de la réalité locale.

« Ce soir, nos membres seront présents et la population est aussi la bienvenue puisque tout comme nous, Provigo (Loblaws), lui est redevable », de conclure Cathy Presseault, présidente du syndicat CSN.

Les lock-outés CSN au service de la population de Témiscaming, de Kipawa et des environs

Réunis avec la population hier soir à Témiscaming, où plus d’une centaine de citoyennes et citoyens ont répondu à l’invitation du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Provigo-CSN mis en lock-out depuis samedi matin (15 décembre 2012), le message a été bien entendu. Devant le coup de force, la population a été invitée à se serrer les coudes et faire de l’achat local. D’ailleurs, les commerçants de la municipalité sont à pied d’œuvre depuis l’annonce pour augmenter leurs inventaires et permettre aux citoyen-nes d-être desservis dans la municipalité. « Nous avons d’ailleurs rencontré en après-midi un représentant de la Chambre de commerce », de dire Donald Rheault, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec (CSN). « Comme organisation syndicale, nous avons mis à la disposition de la population trois véhicules afin de répondre aux déplacements des gens et trans-porter leur épicerie. De plus, les travailleuses et travailleurs vont accompagner les résident-es et les commerçants qui auraient besoin de coup de pouce », a poursuivi le porte-parole de la CSN en région.

« Si la demande se présente, nous accompagnerons la population pour qu’elle puisse se rendre dans un marché d’alimentation, que ce soit à Lorrainville ou ailleurs. Cependant, comme syndi-cat, notre position est claire : Ailleurs signifie toute épicerie autre que la bannière Loblaws », de préciser Donald Rheault. Hier, nous avons exprimé le souhait que la prise en charge se fasse au niveau local et demandé à la population de laisser la chance à tout le monde de s’organiser, considérant qu’aucun préavis n’a été donné par la direction de Loblaws. Déjà, même les fournis-seurs de l’extérieur ont accepté de s’ajuster à la situation d’urgence vécue à Témiscaming, Kipa-wa et les environs. Cela est très apprécié.

« D’avoir créé une crise sociale à Témiscaming, Kipawa et les environs pour un T-Shirt noir avec la mention « Le respect avant tout », alors que tous les services à la clientèle étaient maintenus, face à tout cela, la population portera son propre jugement », de conclure Donald Rheault, prési-dent du CCATNQ, affilié à la CSN.

Un mépris envers les employé-es et la population

La décision de Provigo de mettre en lock-out, à quelques jours des fêtes, ses employé-es du Provigo de Témiscaming, fait preuve, pour la Fédération du commerce (FC-CSN), du mépris de l’employeur non seulement envers ses employés, mais aussi envers sa propre clientèle.

La FC déplore que l’employeur se soit empressé de déclarer un lock-out alors que les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Provigo Témiscaming (FC-CSN) n’ont que posé un geste de solidarité. « Il s’agit d’une réponse disproportionnée par rapport à un moyen de visibilité fréquemment utilisé – celui de porter un chandail – et qui n’affecte en rien le service à la clientèle du magasin, précise le président de la FC-CSN, Serge Fournier. De plus, imposer aux résidents de Témiscaming, de Kipawa et des environs de rouler dorénavant des kilomètres pour s’approvisionner, dénote du peu de respect que la direction de Provigo porte à sa clientèle. »

L’envenimement récent des relations de travail étonne le président de la fédération. « Au cours des dernières années, les négociations avec l’employeur se sont toujours déroulées rondement. On a l’impression maintenant que les décisions se prennent dans un autre pays… et que tout à coup, Provigo est complètement déconnecté de la réalité des relations de travail au Québec! »

La FC tient à réitérer son appui indéfectible au Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Provigo Témiscaming, dans leur lutte pour en venir à une entente satisfaisante. « Après huit mois de stagnation à la table de négociations, les employé-es méritent respect et considération. Les choses n’en resteront pas là, assure Serge Fournier. La CSN n’est pas le genre à baisser les bras, n’en déplaise à Provigo. » Affilié à la Fédération du Commerce, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Provigo Témiscaming compte une trentaine d’employé-es.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La CRT accrédite un huitième établissement

Les dix employé-es du dépanneur Couche-Tard du 6331 boulevard Henri-Bourassa Est, à Montréal-Nord ont remporté une belle victoire ce matin. Leur syndicat CSN vient en effet de recevoir son accréditation de la Commission des relations du travail (CRT) à l’issue d’un vote secret tenu hier. Ils sont le huitième groupe d’employé-es de la chaîne de dépanneurs à obtenir la reconnaissance de leur syndicat.

La CRT avait ordonné le tenue d’un tel vote secret afin de confirmer que la majorité des employé-es de l’établissement souhaitent se syndiquer. Le vote s’est déroulé dans un endroit neutre dans les environs du magasin.

L’employeur a tenté d’influencer le vote en laissant planer toutes sortes de menaces en cas de syndicalisation. Les employé-es ne se sont pas laissés intimider : « Nous sommes très satisfaits de l’issue de ce vote. Nous formons un syndicat pour nous faire respecter et mettre fin à l’arbitraire par exemple en ce qui a trait aux horaires de travail. Nous considérons que notre gérant abusait de son pouvoir en nous menaçant pour des riens, en changeant nos conditions de travail au gré de ses humeurs. Ce temps-là est fini ! Nous pourrons nous soutenir les uns les autres pour nous assurer que tout le monde est traité avec respect et équité » d’expliquer une employée de ce Couche-Tard, Marie-France Chalifoux.

Ces travailleuses et ces travailleurs se réuniront prochainement pour adopter leur projet de négociation. Celle-ci pourra ensuite commencer dès le début de 2013. Les travailleuses et les travailleurs syndiqué-es des Couche-Tard réclament le respect de leurs droits, notamment ceux prévus aux normes du travail. Ils recherchent également des améliorations aux conditions de santé de sécurité au travail, des augmentations de salaire allant jusqu’à 12,80 $ l’heure, pour les préposé-es, ainsi que quatre journées de maladie payées, puisqu’ils n’en ont aucune actuellement.

Tous les employé-es de Couche-Tard qui souhaitent se syndiquer peuvent contacter la CSN de façon confidentielle au : 1 800 947-6177.

À propos La CSN représente une centaine de travailleuses et de travailleurs de Couche-Tard œuvrant dans des dépanneurs de la Montérégie, du Cœur-du-Québec, des Laurentides et de Montréal.

Le syndicat réitère l’importance de la santé et de la sécurité au travail

À la suite de l’accident de travail survenu au cours des dernières heures au mont Sainte-Anne, les membres du comité exécutif du Syndicat des employés de la station de ski Mont Sainte-Anne tiennent à souhaiter un prompt rétablissement à leur collègue grièvement blessé. Leurs pensées vont à sa famille et à ses proches en cette période difficile. Afin de ne pas nuire au bon déroulement de l’enquête menée par la Commission de la santé et de la sécurité du travail, le syndicat ne fera aucun commentaire supplémentaire à ce propos. Il tient tout de même à réitérer que la santé et la sécurité au travail constituent une priorité pour tous ses membres.

De son côté, la CSN rappelle que de tels accidents sont malheureusement encore trop nombreux. « Depuis plusieurs années, nous organisons la Semaine nationale de la santé et de la sécurité au travail, précise Jean Lacharité, vice-président de la CSN et responsable de ce dossier. Pour nous, la prévention et l’élimination à la source des dangers sont des questions primordiales. Employeurs et syndicats doivent en faire une priorité. »

Affilié à la Fédération du commerce, le Syndicat des employés de la station de ski Mont Sainte-Anne compte 350 membres.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les lock-outés de l’hôtel Maritime interpellent les dirigeants du groupe Tidan

Les salarié-es de l’hôtel Maritime, en lock-out depuis bientôt quatre mois, interpelleront aujourd’hui les dirigeants de l’entreprise Tidan à l’occasion de leur souper de Noël. À l’approche du temps des fêtes, les propriétaires de l’hôtel seront ainsi appelés à contribuer à une guignolée à l’attention des lock-outés, sans salaire depuis le 30 août dernier. Cette collecte aura lieu face au Nouvel Hôtel, aussi propriété du groupe Tidan, dès 17 h ce soir, à l’angle du boulevard René-Lévesque et de la rue Saint-Mathieu.

Malgré 23 ententes de principe obtenues par différents syndicats prenant part aux négociations coordonnées de l’hôtellerie, le groupe Tidan refuse toujours de s’entendre avec ses employé-es de l’hôtel Maritime. Les dernières offres patronales, jugées nettement insuffisantes par les syndiqué-es et comportant plus de 25 nouvelles demandes de recul des conditions de travail, ont été rejetées par ceux-ci à 97 % lors d’un vote tenu à scrutin secret le 23 novembre dernier.

Tout au long des négociations, l’employeur a multiplié les pratiques intimidantes envers les syndiqués, allant même jusqu’à violer certaines dispositions du Code du travail. Le 5 septembre dernier, un avis de licenciement collectif a été envoyé à l’ensemble des salarié-es afin de forcer un règlement. Le 24 octobre, la Commission des relations du travail réprimandait la direction de l’hôtel pour avoir utilisé des briseurs de grève malgré le conflit de travail en cours.

À ce jour, 23 syndicats du secteur de l’hôtellerie de la CSN ont obtenu des ententes de principe. Les nouvelles conventions collectives, qui viendront à échéance à l’été 2016, comportent les mêmes améliorations de conditions de travail. Des augmentations salariales de 3 % par année seront accordées au cours de cette période. Les employeurs hausseront également leur contribution au régime de retraite de 2 % du salaire gagné. Des gains importants ont aussi été obtenus sur l’ensemble des demandes communes quant à la protection des emplois. Les clauses visant à restreindre le travail des cadres ont ainsi été renforcées. D’autre part, les programmes de service réduit d’entretien ménager des chambres ne pourront avoir pour effet de diminuer le nombre d’heures travaillées par les salarié-es. Enfin, les employeurs auront dorénavant l’obligation d’afficher les postes laissés vacants, et ce, selon leurs statuts.

Au Québec, la présente ronde de négociation coordonnée regroupe 35 syndicats représentant 5500 travailleuses et travailleurs du secteur de l’hôtellerie dans les régions du Grand Montréal, de Québec, de l’Estrie, de la Montérégie et de l’Outaouais. Fondée en 1921, la CSN rassemble 300 000 membres, et ce, tant dans les secteurs public que privé.

Nouvelle convention collective pour la Coopérative funéraire de Chicoutimi

Le 4 décembre dernier, les représentants syndicaux et patronaux de la Coopérative funéraire de Chicoutimi ont procédé à la signature de leur nouvelle convention collective. En effet, le 27 novembre dernier, les employé-es de la Coopérative funéraire de Chicoutimi ont entériné dans une proportion de 92%, l’entente de principe intervenue entre leur comité de négociation et la direction de la coopérative. La nouvelle convention collective est d’une durée de quatre (4) ans et prévoit des hausses salariales totales de 11,7%.

Les parties ont apporté des améliorations à la rémunération à l’acte réalisé par les employé-es, au régime de vacances, aux allocations de déplacement et repas et au REER collectif.

Également, les parties ont profité de cette négociation pour confirmer et terminer la mise en place d’une nouvelle organisation du travail qui offrira à la coopérative plus de polyvalence et de flexibilité offrant ainsi aux familles dans le deuil un service de très grande qualité.

La Coopérative funéraire de Chicoutimi a été fondée en 1997. Elle a comme principal objectif de protéger et conserver le patrimoine funéraire régional, tout en offrant des services de qualité à des prix justes et équitables. Depuis l’ouverture de la coopérative en 1997, soit 15 ans, déjà 5 338 personnes ont adhéré à titre de membres.

Multi-Marques : retour au travail

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de distribution Multi-Marques (CSN), à Laval, qui regroupe plus de 160 personnes, a signé une nouvelle convention collective cet après-midi. Vendredi dernier, 89 % des membres avaient acquiescé à la recommandation du médiateur, par vote secret. En lock-out depuis le 19 mai dernier, les syndiqués reprendront progressivement le travail d’ici la fin du mois.

Puisque le contrat de travail était échu depuis le 21 septembre 2001, les travailleurs recevront rétroactivement 3 % d’augmentation salariale par année pour 2001, 2002 et 2003. En 2004 et 2005, ils toucheront des hausses de salaire de 2,6 % par année. L’entente prendra fin en septembre 2006. De plus, les employés permanents auront droit à six congés de maladie payés annuellement. Auparavant, ils n’en avaient aucun.

Quant aux employés temporaires, ils auront maintenant accès, entre autres, à des avantages tels que des congés d’anniversaire, sociaux et mobiles.

En ce qui concerne la sous-traitance, un item majeur des négociations, elle sera limitée. Les salariés permanents seront dorénavant protégés contre elle dans une proportion de 70 %. Si d’autres travailleurs (compris dans le 30 %) devaient perdre leur emploi en raison de la sous-traitance ou d’un transfert, ils bénéficieront désormais d’un régime d’indemnisation. Ainsi, ceux qui comptent 10 ans et moins d’ancienneté recevront une indemnité équivalente à une semaine de salaire par année. Après dix ans, ils percevront l’équivalent d’une semaine et demie de revenu par chaque année travaillée.

Entre autres gains du syndicat, six nouveaux postes permanents seront créés.

Pour Yves Bourguignon, président du syndicat, la lutte contre la sous-traitance représentait « une question de survie ». « Nous nous battons pour garder nos emplois », disait-il. Bien sûr, « il s’agit d’une excellente entente », commente-t-il.

Rappelons que dans une décision rendue le 22 juillet dernier, la Commission des relations du travail avait émis une ordonnance afin de forcer Multi-Marques Distribution, le plus important producteur de pain au Québec, à ne plus utiliser de briseurs de grève.

Tournée d’hommes-sandwiches du syndicat de Multi-Marques

Vous vous souvenez de ces hommes-sandwiches qui déambulaient, pancartes sur le dos, pour faire la promotion d’un produit ? Cette fois-ci, c’est le Syndicat des travailleurs du Centre de distribution et du garage de la boulangerie Multi-Marques Laval (CSN) qui utilise ce moyen pour faire connaître sa cause. En lock-out depuis le 19 mai dernier, des hommes-sandwiches membres du syndicat entreprennent en effet, à compter de demain, une tournée d’information sur les enjeux de négociation. Pour l’occasion, ils diffuseront des tracts au marché d’alimentation L’Inter-Marché, situé au 1000, Mont-Royal Est (station de métro Mont-Royal) à compter de 11 heures.

Une lutte pour l’emploi

« En plus des hausses de salaire nous permettant de rattraper l’augmentation du coût de la vie, nous voulons obtenir une meilleure protection de nos emplois contre la sous-traitance », a résumé le président du syndicat, Yves Bourguignon.

En effet, les pourparlers entre les parties patronale et syndicale achoppent principalement sur les demandes d’augmentations de salaire, sur la clause de protection des emplois contre le recours à la sous-traitance et sur le statut des employés temporaires. Pour une convention collective d’une durée de trois ans, les travailleurs souhaitent recevoir des hausses salariales totalisant 2,25 $ l’heure. Le contrat de travail est échu depuis le 21 septembre 2001.

Le syndicat CSN regroupe 160 employé-es.

C’est la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) qui les représente en négociation.

Mutli-Marques appartient à Canada Bread, elle-même propriété de Aliments Maple Leaf, qui occupe une grande place sur le marché canadien de l’alimentation. En hausse, les bénéfices d’Aliments Maple Leaf sont passés de 57,4 M$ à 84,6 M$ en l’espace de deux ans.

 

Les employé-es de Multi-Marques manifestent à Ville Saint-Laurent

En lock-out depuis le 19 mai, les travailleurs de l’entrepôt et du garage de la boulangerie  Multi-Marques de Laval manifesteront devant l’entreprise IT Distribution à Ville Saint-Laurent, le mardi 17 juin, à 10 heures. Principalement affectés à l’expédition des pains Multi-Marques, les employé-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, accusent leur employeur de contourner les dispositions antibriseurs de grève contenues dans le Code du travail du Québec en confiant leurs tâches à la compagnie IT Distribution.

Le président du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN), Arthur Sandborn, le président de la Fédération du commerce de la CSN, Jean Lortie, et le président du syndicat, Yves Bourguignon, participeront à la manifestation et s’adresseront aux syndiqué-es en conflit de travail.

Un enquêteur du ministère du Travail du Québec et le syndicat se sont rendus chez IT Distribution le vendredi 13 juin pour voir si la compagnie Multi-Marques déroge aux mesures du code interdisant l’utilisation les briseurs de grève. Le syndicat entend déposer de nouvelles plaintes relativement aux activités que Multi-Marques fait accomplir chez IT Distribution, et cela, en vertu des articles du code du travail.

Des scabs

Dans un rapport rendu public le 5 juin,  un enquêteur du ministère du Travail constate que Multi-Marques a fait appel à des briseurs de grève à son entreprise de Laval. À la suite d’une visite effectuée le 28 mai, il a observé que Multi-Marques avait embauché huit briseurs de grève et commis une vingtaine d’infractions.

Salaires et sous-traitance

Les pourparlers entre les parties patronale et syndicale achoppent principalement sur les demandes d’augmentations de salaire , la clause de protection des emplois contre le recours à la sous-traitance et le statut des employés temporaires. Les travailleurs souhaitent signer une convention collective d’une durée de trois ans. Le contrat de travail est échu depuis le 21 septembre 2001.

Le syndicat CSN regroupe 160 employés.

C’est la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) qui les représente en négociation.

Rappelons qu’en 1999-200, les 48 employées de bureau de Multi-Marques à Laval avaient dû recourir à la grève dans le but de signer une premières convention collective CSN. Au terme d’un conflit de sept mois, elles avaient repris le travail progressivement en juillet 2000.

Lock-out au Centre de distribution Multi-Marques (Canada Bread)

Les 170 salarié-es du Centre de distribution Multi-marques de Laval sont en lock-out depuis le dimanche 18 mai. Ce même jour, lors d’une assemblée générale marquée par une forte participation, les travailleurs ont rejeté les offres patronales dans une proportion de 86 % et ont ensuite voté la grève (91 %). L’employeur a cependant pris les devants en décrétant rapidement un lock-out.

Le conflit porte principalement sur la durée de la convention collective, sur les salaires, les régimes d’assurance collective et de retraite, la sous-traitance et sur des mesures de rattrapage pour les travailleurs temporaires.

Enquête sur des briseurs de grève

Les travailleuses et les travailleurs en lock-out observent quotidiennement la rentrée au travail de personnes qui pourraient être des travailleurs de remplacement. La CSN fait actuellement une demande d’enquête auprès du ministère du Travail pour faire respecter les dispositions anti-briseurs de grève prévues au Code du travail du Québec. Au cours de l’hiver 1999-2000, qui fut particulièrement rigoureux, les employé-es de bureau du Centre de distribution Multi-marques avaient vécu un dur conflit. Peu après, en achetant l’entreprise, Canada Bread avait fait état de ses nouvelles valeurs en matière de relations de travail.

« Nous nous étonnons de la manière d’agir de cet employeur », commente Jean Lortie, président de la Fédération du commerce-CSN. « À la place d’un changement d’attitude, nous retrouvons plutôt le même modèle de rapports conflictuels entre cet employeur et ses salariés ». Les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de distribution Multi-marques de Laval (CSN) espèrent en arriver à une convention collective négociée. L’entreprise est située au 3443, avenue François-Hugues, à Laval.