Les employés de Sucre Lantic déclenchent la grève générale illimitée

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Sucre Lantic (FC-CSN), qui compte près de 170 membres, a déclenché une grève générale illimitée hier à minuit afin de protester contre les reculs importants que la partie patronale veut leur faire subir.

Photo : Raynald Leblanc
Photo : Raynald Leblanc

« Sucre Lantic veut s’attaquer aux régimes de retraite à prestations déterminées des employé-es et mettre en place pour les nouvelles personnes embauchées un régime à cotisation déterminée. Non seulement une telle mesure est odieuse puisqu’elle crée deux classes de travailleuses et de travailleurs, mais il est hors de question que nous acceptions de mettre notre sécurité de retraite en jeu : les régimes à cotisation déterminée comportent des risques plus élevés pour la stabilité des prestations puisqu’ils suivent les fluctuations du marché. L’employeur peut tout de suite oublier son idée, elle ne passera pas », souligne d’entrée de jeu le président du syndicat, Marc L’Heureux.

La volonté de Sucre Lantic de créer deux classes de travailleuses et de travailleurs se reflète aussi dans l’obligation pour les nouvelles personnes embauchées d’attendre huit ans avant d’atteindre le dernier échelon, alors que ceux qui sont en poste en ce moment bénéficient d’un échelon unique. « L’employeur doit cesser de s’acharner sur les nouveaux : nous ne le laisserons pas piller nos acquis qui ont été dûment négociés au fil des conventions », explique aussi Marc l’Heureux.

Photo : Raynald Leblanc
Photo : Raynald Leblanc

La protection des emplois figure également dans les enjeux de négociation. « En 2014, l’employeur avait coupé brutalement 59 postes à l’usine. Aujourd’hui, il refuse d’accéder à notre demande de mieux encadrer le recours à la sous-traitance. Après les pertes d’emplois drastiques de 2014, nous en sommes venus à la conclusion que nous devons mieux protéger notre travail contre la sous-traitance, d’autant plus que celle-ci n’est absolument pas un gage d’économie de coûts ni de production de meilleure qualité », conclut le président du syndicat.

Photo : Raynald Leblanc
Photo : Raynald Leblanc

Les salarié-es votent la grève

Réunis en assemblée générale, hier, les salarié-es de SSQ-Vie de Montréal et de Québec ont voté dans une proportion de 72 %, par scrutin secret, en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, à exercer au moment opportun.

La convention collective des quelque 600 salarié-es de SSQ-Vie est échue depuis le 31 décembre 2014 et les négociations n’ont pas permis de conclure une entente satisfaisante jusqu’à maintenant. Au cœur du litige : des demandes patronales de reculs importants au régime de retraite ainsi qu’aux assurances collectives.

Aucune rencontre n’a eu lieu depuis décembre 2015. Un conciliateur a été nommé en octobre 2015.

Le syndicat entend mettre toutes ses énergies à la conclusion d’une entente satisfaisante dans les prochains jours. Le comité de négociation syndical est prêt à négocier jour et nuit s’il le faut.

 

Le début d’une neuvième ronde

Aujourd’hui, la Fédération du commerce (FC-CSN) lance la 9e ronde de négociations coordonnées dans l’hôtellerie. L’envoi des avis de négociation aux employeurs de la région de Québec débutera donc ce jour même. Sous peu, les syndicats qui ont volontairement décidé de prendre part à celle-ci déploieront à nouveau toute leur énergie afin d’atteindre les objectifs de négociation qu’ils se sont fixés. Quatre demandes font partie de la plateforme commune de revendications.

« La Fédération du commerce travaillera donc avec les 27 syndicats de l’hôtellerie qui ont décidé démocratiquement en assemblée générale de prendre part à cette négociation coordonnée, de préciser Michel Valiquette, trésorier de la FC-CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Depuis 1986 à Québec, et 1987 à Montréal, nous nous sommes regroupés afin de coordonner nos négociations. Nous avons décidé de partager des plateformes de revendications communes que nous avons toutes et tous défendues à nos tables de négociation respectives ».

Une stratégie gagnante

« Pour les syndicats qui y prennent part, chaque ronde de négociations a permis l’obtention de gains appréciables. À titre d’exemple, des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie touchaient dix sous de plus que le salaire minimum au début des années 1980; aujourd’hui, des préposé-es aux chambres de l’hôtel Reine Élizabeth touchent un taux horaire de 22,64 $ alors que les serveuses et les serveurs reçoivent 16,97 $ avant leurs pourboires », de souligner monsieur Valiquette.

Une conjoncture favorable

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« Les récents indicateurs publiés par Tourisme Québec (TQ) nous révèlent une hausse de 6 % du taux d’occupation des hôtels de la Capitale-Nationale pour la période d’un an se terminant en mars 2016. D’ici 2020, TQ précise que l’industrie touristique de la province prévoit une augmentation d’environ 5 % par année. Si nous ajoutons la faiblesse actuelle du dollar canadien et les nombreux événements qui auront lieu cet été à Québec, nous traversons véritablement une conjoncture des plus favorables pour notre industrie », de lancer le porte-parole de la négociation.

Nos quatre demandes

1) Obtenir davantage de reconnaissance pour nos années de service

Afin de faire reconnaître les années de service des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie, nous voulons améliorer l’indemnité de vacances versée annuellement par l’ajout de 0,5 % du salaire gagné par semaine de vacances.  

2) Obtenir une meilleure protection des emplois et de meilleures compensations

Le secteur revendique une clause contre les abolitions fictives ou les fusions de classification. Il revendique également l’introduction ou l’amélioration d’une indemnité de départ qui serait versée en compensation lorsqu’un employeur met fin à des emplois dans les situations suivantes : changements technologiques, abolition réelle de classification, fermeture de département ou de l’hôtel, la suspension ou l’arrêt d’une activité régulière dans les opérations, ou encore changement de vocation de l’établissement. Dans tous ces cas, une compensation de 2000 $ par année de service, sans plafond, serait versée à tous les salarié-es touchés directement ou indirectement par ces décisions et qui perdent leur emploi. 

3) Consentir une convention collective de quatre ans, mais pas sans contrepartie

Les deux dernières rondes de négociations coordonnées ayant toutes deux abouti à des contrats de quatre ans, nous comprenons le désir des employeurs de renouveler nos conventions collectives pour une période équivalente. Cependant, nous n’accepterons cette durée qu’en contrepartie d’une augmentation plus importante de nos salaires lors de cette quatrième année.

4) Profiter de la croissance prévue dans notre secteur d’activité

Puisque les travailleuses et les travailleurs sont à la source de la croissance des recettes du secteur hôtelier, il est tout à fait légitime qu’ils reçoivent leur juste part du gâteau. Ils revendiquent donc les augmentations salariales suivantes : 4 % en 2016, 4 % en 2017, 4 % en 2018 et 5 % en 2019.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC-CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Liste des 27 syndicats qui ont été invités et qui se sont joint.

  1. STT RITZ CARLTON (FC-CSN)
  2. SEE DE L’HÔTEL CLARENDON (FC-CSN)
  3. STT DE L’HÔTEL MÉRIDIEN DE MONTRÉAL (FC-CSN)
  4. STT DE L’HÔTEL REINE ELIZABETH (FC-CSN)
  5. ST DU BONAVENTURE (FC-CSN)
  6. STT HÔTEL DES GOUVERNEURS PLACE DUPUIS (FC-CSN)
  7. STT DE HILTON LAVAL (FC-CSN)
  8. STT DE L’HÔTEL QUALITY SUITES POINTE-CLAIRE (FC-CSN)
  9. STT HÔTEL RUBY FOO’S (FC-CSN)
  10. STT DE L’HÔTEL LORD BERRI (FC-CSN)
  11. STT DU HOLIDAY INN SELECT SINOMONDE (FC-CSN)
  12. STT DU MARRIOTT CHÂTEAU CHAMPLAIN (FC-CSN)
  13. STT DE L’HÔTEL HOLIDAY INN LAVAL MONTRÉAL (FC-CSN)
  14. STT DU QUALITY INN CENTRE-VILLE (FC-CSN)
  15. SEE DE L’HÔTELLERIE JARDINS DE VILLE (FC-CSN)
  16. STT DE L’HÔTEL DELTA DE SHERBROOKE (FC-CSN)
  17. STT ESTRIMONT SUITES ET SPA (FC-CSN)
  18. STT DE L’HÔTEL QUALITY (FC-CSN)
  19. SS DU CASTEL DE L’ESTRIE (FC-CSN)
  20. STT DE HILTON QUÉBEC (FC-CSN)
  21. STT DE L’HÔTEL PUR QUÉBEC (FC-CSN)
  22. ST DU MANOIR DU LAC DELAGE (FC-CSN)
  23. STT DE L’HÔTEL CLASSIQUE (FC-CSN)
  24. SE DE L’HÔTEL DELTA QUÉBEC (FC-CSN)
  25. STT DU COMFORT INN – POINTE-CLAIRE (FC-CSN)
  26. STT DU COMFORT INN DORVAL (FC-CSN)
  27. STT DES SUITES FAUBOURG ST-LAURENT FC-CSN)

Signature_lettre (1)

 

Le début d’une neuvième ronde

Aujourd’hui, la Fédération du commerce (FC-CSN) lance la 9e ronde de négociations coordonnées dans l’hôtellerie. L’envoi des avis de négociation aux employeurs débutera donc ce jour même. Sous peu, tous les syndicats qui ont volontairement décidé de prendre part à celle-ci déploieront à nouveau toute leur énergie afin d’atteindre les objectifs de négociation qu’ils se sont fixés. Quatre demandes font partie de la plateforme commune de revendications.

« La Fédération du commerce a invité 31 syndicats de l’hôtellerie à prendre part à cette négociation coordonnée et 27 d’entre eux ont décidé en assemblée générale d’y participer, de préciser Michel Valiquette, trésorier de la FC-CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Depuis 1986 à Québec, et 1987 à Montréal, nous nous sommes regroupés afin de coordonner nos négociations. Nous avons décidé de partager des plateformes de revendications communes que nous avons toutes et tous défendues à nos tables de négociation respectives ».

Une stratégie gagnante
« Pour les syndicats qui y prennent part, chaque ronde de négociations a permis l’obtention de gains appréciables. À titre d’exemple, des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie touchaient dix sous de plus que le salaire minimum au début des années 1980; aujourd’hui, des préposé-es aux chambres de l’hôtel Reine Élizabeth touchent un taux horaire de 22,64 $ alors que les serveuses et les serveurs reçoivent 16,97 $ avant leurs pourboires », de souligner monsieur Valiquette.

Une conjoncture favorable
« Le taux d’occupation de 73 % atteint l’an dernier à Montréal était déjà plus élevé de 1,8 % que celui de 2014. Cette année exceptionnelle selon Tourisme Montréal a été confirmée par les données de Statistique Canada qui révélait que de juin à septembre 2015, les hôteliers ont vu leurs revenus augmenter de près de 9 %. D’ici 2020, Tourisme Québec précise que l’industrie touristique de la province prévoit une augmentation d’environ 5 % par année. Si nous ajoutons la faiblesse actuelle du dollar canadien et les nombreux événements qui auront lieu cet été, incluant au mois d’août le tout premier Forum social mondial dans un pays nordique, nous traversons véritablement une conjoncture des plus favorables pour notre industrie », de lancer le porte-parole de la négociation.

Nos quatre demandes
1) Obtenir davantage de reconnaissance pour nos années de service
Afin de faire reconnaître les années de service des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie, nous voulons améliorer l’indemnité de vacances versée annuellement par l’ajout de 0,5 % du salaire gagné par semaine de vacances.

2) Obtenir une meilleure protection des emplois et de meilleures compensations
Le secteur revendique une clause contre les abolitions fictives ou les fusions de classification. Il revendique également l’introduction ou l’amélioration d’une indemnité de départ qui serait versée en compensation lorsqu’un employeur met fin à des emplois dans les situations suivantes : changements technologiques, abolition réelle de classification, fermeture de département ou de l’hôtel, la suspension ou l’arrêt d’une activité régulière dans les opérations, ou encore changement de vocation de l’établissement. Dans tous ces cas, une compensation de 2000 $ par année de service, sans plafond, serait versée à tous les salarié-es touchés directement ou indirectement par ces décisions et qui perdent leur emploi.

3) Consentir une convention collective de quatre ans, mais pas sans contrepartie
Les deux dernières rondes de négociations coordonnées ayant toutes deux abouti à des contrats de quatre ans, nous comprenons le désir des employeurs de renouveler nos conventions collectives pour une période équivalente. Cependant, nous n’accepterons cette durée qu’en contrepartie d’une augmentation plus importante de nos salaires lors de cette quatrième année.

4) Profiter de la croissance prévue dans notre secteur d’activité
Puisque les travailleuses et les travailleurs sont à la source de la croissance des recettes du secteur hôtelier, il est tout à fait légitime qu’ils reçoivent leur juste part du gâteau. Ils revendiquent donc les augmentations salariales suivantes : 4 % en 2016, 4 % en 2017, 4 % en 2018 et 5 % en 2019.

À propos

Le secteur de l’hôtellerie de la FC-CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce-CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

 

Une transaction qui doit se faire dans le respect des droits des travailleurs

La Fédération du commerce (FC-CSN), qui compte dans ses rangs les syndicats de cinq restaurants St-Hubert à Québec et Laval, prend acte de la transaction intervenue avec la compagnie ontarienne Cara et espère que les droits des salarié-es seront respectés tout au long du processus.

La FC-CSN s’attend à ce que les nouveaux propriétaires acceptent que les salarié-es de plusieurs établissements aient fait le choix de se syndiquer et que de nouveaux rapports de travail se soient ainsi développés. Pour Michel Valiquette, trésorier de la FC-CSN, « dans les établissements syndiqués, nous avons développé des relations avec les différents employeurs et nous demandons à ce que Cara maintienne le climat de travail actuel. »

Cara doit prendre conscience que les relations de travail peuvent être différentes à plusieurs égards au Québec. En ce sens, la FC-CSN se réjouit du maintien du siège social au Québec. « Il faut que les décideurs de la compagnie comprennent les réalités particulières des relations de travail au Québec. La proximité est donc un élément plutôt rassurant », affirme Michel Valiquette.

Finalement, la FC-CSN déplore qu’une fois de plus, le Québec soit dépossédé d’une grande entreprise qui occupe une place importante pour son économie.

Les employés de Newrest-Servair déclenchent une grève de 8 heures

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Newrest-Servair Montréal (STTNSM), affilié à la Fédération du commerce (FC-CSN) a déclenché ce matin une grève générale de 8 heures afin de dénoncer l’impasse dans les négociations pour le renouvellement de la convention collective.
Située à Dorval, Newrest-Servair Montréal est une entreprise qui prépare des repas pour plusieurs compagnies aériennes. Le point d’achoppement est au niveau salarial. « Le fossé qui nous sépare n’est pas très grand, on parle ici de 2 % d’augmentation salariale que nous refuse la partie patronale. Pourtant, cette augmentation est justifiée par l’écart qui existe entre Newrest-Servair et ses concurrents à Montréal. Même avec l’augmentation demandée, nous peinons à rattraper les salaires des compétiteurs. Si on se compare à la compétition, nous partons de loin », précise Jean-Darnell Ulysse, président du STTNSM-CSN.

Roulement de la main-d’œuvre

La centaine d’employé-es de Newrest-Servair gagne le salaire minimum au premier échelon salarial. Le syndicat voudrait obtenir de meilleures conditions aux échelons plus élevés afin, entre autres, de favoriser la rétention des travailleurs et travailleuses et conserver leur expertise.

« Il est difficile de comprendre qu’une entreprise comme Newrest-Servair, qui paye le salaire minimum à ses employé-es, refuse de bouger pour 2 %. Pourtant, cette petite augmentation permettrait de réduire le roulement de personnel. La formation d’un nouvel employé engendre des coûts, ce qu’on propose à Newrest-Servair, c’est de réduire ces dépenses en offrant un salaire un peu plus alléchant aux travailleurs et travailleuses afin de les garder. Il semble que la direction soit incapable de comprendre le gros bon sens », lance Serge Fournier, président de la FC.

Newrest-Servair Montréal fait affaire avec 13 compagnies aériennes, dont quatre font partie des 20 plus importantes au monde.

Certaines de ces compagnies aériennes qui ont des départs de Montréal aujourd’hui pourraient de ne pas être en mesure de servir de repas à leurs passagers en raison du débrayage. Nous sommes conscients des inconvénients, mais nous croyons que c’est un prix très peu élevé à payer pour assurer un service de qualité à l’avenir.

Onde de choc et mobilisation de toute une région

C’est avec colère et surprise que nous avons appris la fermeture du magasin IGA de Sainte-Anne-des-Monts, prévue pour le 24 mars prochain. L’information transmise aux 75 employé-es a provoqué une onde de choc dans toute la communauté, d’autant plus qu’aucune approche n’a été faite, au préalable, auprès du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du magasin IGA de Sainte-Anne-des-Monts (FC-CSN), pour rechercher une alternative. Jamais, dans le passé, une éventuelle fermeture n’avait été évoquée par l’employeur.

« La perte de 75 emplois qui permettent à plusieurs familles, jeunes et moins jeunes, de vivre dans notre région, engendre une grande incertitude quant à leur avenir, voire une certaine détresse », confirme Jason Nelson-Dubé, président du syndicat qui représente 60 salarié-es. L’absence d’indemnités de départ ajoute à l’insécurité, dans une région où les emplois disponibles sont rares. La présence d’un intervenant du programme d’aide aux employés (PAE) est un minimum, mais insuffisante pour épauler les travailleuses et les travailleurs qui traversent une période sombre.

« Notre région a le sentiment d’être abandonnée par le géant de l’alimentation Sobeys, propriétaire de la bannière IGA. Comment expliquer que Sobeys n’ait jamais tenté de vendre le fonds de commerce ou de trouver des investisseurs potentiels ? s’indigne Jacques Mimeault président du CCGIM-CSN. Également, qu’attend Sébastien Proulx, le nouveau ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, pour intervenir dans ce dossier ? » La fermeture du IGA laissera Sainte-Anne-des-Monts avec une seule épicerie, ne permettant aucune concurrence, au détriment de la communauté.

La CSN et ses organisations affiliées sont déjà à pied d’œuvre pour développer un projet de relance en collaboration avec les intervenants de la région tels que le CLD et la MRC. « Dans le contexte actuel, il est extrêmement difficile de voir des possibilités de relocalisation des salariés-es, ce qui rend la décision de Sobeys encore plus intolérable », déplore Serge Fournier, président de la FC-CSN. « Mais nous ne baisserons pas les bras. La Fédération du commerce va accompagner ses membres dans cette épreuve et participer à l’élaboration de tout projet de relance, que ce soit la possibilité de créer une coopérative ou de rechercher des investisseurs. »

À propos

Le Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CCGIM-CSN) représente 4000 membres regroupés dans 80 syndicats dans la région.

La Fédération du commerce (FC-CSN) compte plus de 30 000 membres regroupés dans 350 syndicats locaux présents dans les secteurs de la vente de gros et de détail, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

L’inquiétude de voir un fleuron québécois avalé par un géant américain

La Fédération du commerce (FC-CSN) s’inquiète de voir le fleuron québécois RONA passer aux mains de l’entreprise Lowe’s. Bien que le géant américain promette de maintenir ouvertes les bannières opérées par Rona, de même que le siège social de Boucherville, lorsqu’il est question d’une transaction d’une telle ampleur, il faut nous assurer que l’acquéreur respecte sa parole.

« À terme, est-ce que Lowe’s va bel et bien garder la vaste majorité des employé-es actuels à son service comme elle le prétend ? questionne Serge Fournier, président de la FC-CSN. Notre rôle, c’est d’être vigilants, d’autant que la compagnie n’exclut pas totalement des mises à pied. » Aussi, nous comptons travailler avec l’acquéreur américain pour qu’il respecte les conditions de travail de nos membres et continue à entretenir le bon climat de travail que nous connaissons avec Rona.

La FC-CSN représente quelque 500 travailleuses et travailleurs de Rona et ses bannières, dans la région de Montréal et Québec. Actuellement, nous sommes à pied d’œuvre pour accompagner le mieux possible les membres qui pourraient être affectés par cette transaction.

À propos de la Fédération du commerce

La Fédération du commerce (FC-CSN) compte plus de 30 000 membres regroupés dans 350 syndicats locaux présents dans les secteurs de la vente de gros et de détail, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

L’employeur a recours à des briseurs de grève

Hier, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel-Motel La Caravelle-CSN (STTHMLC) a reçu le rapport de Michel Bergeron, l’enquêteur dépêché par le ministère du Travail à l’Hôtel-Motel La Caravelle le 20 novembre dernier. Ce jour-là, monsieur Bergeron a vérifié les allégations de la présence de briseurs de grève sur leur milieu de travail. « Nous nous doutions de la présence de scabs sur notre lieu de travail et l’enquêteur souligne cette infraction deux fois plutôt qu’une. Malgré notre colère envers ce nouveau manque de considération, nous sommes satisfaits de ce que l’enquêteur a constaté. Malheureusement, une seconde décision de la Cour supérieure du Québec a reconduit l’injonction et maintenu presque toutes les ordonnances qui limitent notre droit de manifester notre mécontentement et de nous exprimer sur ce conflit que nous vivons, de dénoncer Monique Boulianne, présidente du STTHMLC.

Mais nous allons continuer à nous battre parce que nous avons droit au respect au travail, comme tout le monde ». « Nous savions déjà que la direction ne respectait pas les normes minimales du travail et que les relations de travail posaient des problèmes importants aux salarié-es de l’établissement. Les travailleuses et les travailleurs se sont d’ailleurs donné un syndicat afin de contrer ce manque de respect flagrant à leur égard. Nous avons maintenant les résultats d’une enquête qui nous prouve que l’employeur fait appel à des briseurs de grève en complète contravention au Code du travail.

La Commission des relations de travail devra toutefois statuer sur les conclusions du rapport d’enquête et nous attendons impatiemment cette décision. Plus que jamais, nous allons déployer toutes nos énergies afin que les membres du STTHMLC obtiennent gain de cause afin d’obtenir la reconnaissance qui leur est due », de déclarer Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce-CSN, responsable politique du secteur de l’hôtellerie. « Hier et aujourd’hui, le comité de négociation syndical est en conciliation et nous espérons que ces nouveaux développements inciteront la partie patronale à prendre conscience qu’elle doit respecter les lois et les règlements en vigueur au Québec. Pour nous, à chaque nouvel exemple de comportement inacceptable de la part de cet employeur, nous recevons la confirmation claire que la lutte des membres du STTHMLC pour obtenir de bonnes conditions de travail est fondée et légitime », de conclure Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord.

Rappelons que le 16 octobre dernier, les membres du STTHMLC avaient adopté un mandat de grève à la majorité par un vote secret tenu en assemblée générale et qu’ils sont en grève générale illimitée depuis le 27 octobre 2015. Le STTHMLC représente 20 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

L’employeur ne fait rien pour assainir les relations avec ses salarié-es

Hier, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel-Motel La Caravelle-CSN ont reçu la visite d’un enquêteur dépêché par le ministère du Travail, afin qu’il puisse vérifier les allégations de la présence de briseurs de grève sur leur milieu de travail. La veille, le mercredi 18 novembre, la présidente du syndicat, Monique Boulianne, assistait à l’audition en Cour supérieure du Québec concernant la requête de l’employeur pour faire reconduire les ordonnances rendues le 30 octobre. Cette nouvelle requête en injonction visait à nouveau à limiter les actions du syndicat durant le conflit.

« Nous n’avons pas encore reçu la décision mais si cette injonction est reconduite, elle pourrait de nouveau limiter notre droit à ériger un piquet de grève devant notre lieu de travail ou encore, elle serait en mesure de nous empêcher de diffuser publiquement des informations pertinentes liées au conflit qui nous oppose à notre employeur. Encore une fois, il s’agit d’un véritable bâillon qu’il veut nous imposer, ce qui contribue encore plus à accentuer les tensions entre eux et nous, de déplorer madame Boulianne. Nous, tout ce que nous désirons, c’est de négocier sainement des conditions de travail claires et décentes, respectueuses des lois, pour qu’enfin nous puissions bien nous sentir dans notre milieu de travail ».

« À plus d‘une reprise, l’employeur a voulu imposer des conditions de travail sous les normes minimales du travail, ce qui a incité les salarié-es à se syndiquer afin de défendre leurs droits. Le 14 octobre dernier, la présidente du STTHMLC a été congédiée alors qu’elle travaillait dans cet établissement depuis cinq ans, à raison de 40 heures par semaine. Nous savons que la direction a décidé d’abolir son poste alors que les anciens propriétaires de l’hôtel travaillaient au sein de l’établissement. Pour nous, ce qui est clair, c’est que les patrons de cet établissement doivent radicalement changer leur attitude envers leurs employé-es », de marteler Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord.

« Les propriétaires de La Caravelle ont choisi la voie de la confrontation au lieu d’accepter de négocier de bonne foi avec leurs employé-es. Tout cet argent qu’ils gaspillent actuellement pour nourrir cette bataille juridique ne les dégage pas de l’obligation de se présenter en conciliation prochainement afin d’arriver à une entente. Et ils peuvent être certains que nous allons continuer à soutenir les membres du syndicat tant qu’il le faudra, de souligner Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce-CSN, responsable politique du secteur de l’hôtellerie. Au bout du compte, ils font perdurer une situation néfaste pour tout le monde à plusieurs égards, que ce soit pour leur communauté ou pour leurs affaires ». Rappelons que le 16 octobre dernier, les membres du STTHMLC avaient adopté un mandat de grève à la majorité par un vote secret tenu en assemblée générale et qu’ils sont en grève générale illimitée depuis le 27 octobre 2015.

La CSN déplore la conclusion de l’entente sur le Partenariat transpacifique sans aucune consultation publique

La Confédération des syndicats nationaux déplore l’entente de principe intervenue dans le cadre des négociations de l’accord de Partenariat transpacifique, en pleine période électorale, sans aucune consultation publique.

« Malheureusement, le gouvernement Harper a pris l’habitude d’imposer à la population canadienne une nouvelle ouverture des marchés négociée en secret, derrière des portes closes », de déplorer Jacques Létourneau, président de la CSN. Il y a un manque flagrant de transparence. Aucune étude n’a documenté les impacts possibles du nouvel accord sur notre économie, nos emplois, nos conditions de travail, nos services publics, la protection de l’environnement, la culture, etc. On nous promet encore d’éventuelles baisses des prix des produits qui seraient échangés dans cette nouvelle zone de libre-échange mais, par le passé, ces promesses se sont traduites par des délocalisations, des pressions à la baisse sur les salaires versés au Canada, le nivellement vers le bas des règlementations environnementales, et des disparitions de petites entreprises locales. » Dans le secteur agroalimentaire, certains secteurs pourraient connaître des retombées positives, alors que d’autres devraient être durement affectés par l’accord.

« Il est encore trop tôt pour évaluer tous les impacts de ce nouvel accord de libre-échange mais pour nous, la brèche créée dans la gestion de l’offre du secteur agricole qui a pour conséquence d’ouvrir les marchés du lait, des œufs et de la volaille pose véritablement problème. Le seul fait que le gouvernement annonce déjà des compensations aux producteurs devrait nous inquiéter puisqu’on ne formule pas une telle proposition si aucune perte n’est envisagée. À cet égard, deux ministres libéraux, Jacques Daoust, ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations et Pierre Paradis, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, reconnaissent déjà qu’il y aura des pertes d’emplois, ce qui confirme nos appréhensions », de préciser David Bergeron-Cyr, vice-président de la Fédération du commerce-CSN. Rappelons qu’au Canada, depuis l’élection des conservateurs en 2006, plus de 500 000 emplois ont été perdus dans le secteur manufacturier, surtout au Québec et en Ontario.

« Sans avoir procédé à des analyses détaillées de l’impact d’un tel accord, les douze états se sont entendus pour créer la plus grande zone de libre-échange au monde, regroupant 800 millions de personnes, soit 40 % de l’économie mondiale. La protection des emplois est un des multiples enjeux auxquels s’ajoutent d’importantes questions de démocratie et d’indépendance des États. Entre autres, nous y retrouvons une disposition permettant aux entreprises de poursuivre les États lorsqu’elles considèrent que des législations, notamment celles visant l’intérêt public – protection des emplois, de l’environnement, des marchés publics, de la santé publique, etc. -, limitent leurs profits réels ou anticipés », de dénoncer le président de la CSN. C’est ce mécanisme, déjà présent dans l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), qu’utilisent actuellement des entreprises étrangères contre le Canada pour des poursuites totalisant 6 milliards de dollars.

« Qui plus est, la libéralisation des services de télécommunication prônée par le nouvel accord pourrait fragiliser davantage la mission de nos diffuseurs publics de promouvoir notre culture. Ce risque est bien réel quand nous savons que notre principal partenaire économique et voisin, les États-Unis, représente l’un des plus grands producteurs mondiaux de contenus culturels. Nous avons également des inquiétudes concernant l’ouverture aux entreprises étrangères des services publics et des approvisionnements gouvernementaux, sans parler de l’augmentation du coût des médicaments et du sort qui sera réservé aux sociétés d’État. Comme société, nous avançons totalement à l’aveugle dans ce dossier, d’ajouter Jacques Létourneau. En pleine période électorale, les partis devraient s’engager à faire la lumière sur cet accord et tenir des consultations publiques avant son adoption officielle. » La Fédération du commerce-CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. Quelque 10 000 membres de la FC-CSN travaillent dans le secteur de l’agroalimentaire.

Les inséminateurs revendiquent le maintien de la gestion de l’offre

Les membres du Syndicat des et services à la ferme du CIAQ-CSN (SISFC) s’opposent à l’adoption de l’accord de Partenariat transpacifique qui met en péril la gestion de l’offre dans le secteur agricole.

« Au Québec, la gestion de l’offre dans l’industrie laitière protège nos emplois et, en fixant les prix, nous permet de nous assurer un revenu décent sans subvention gouvernementale. Nos quotas totalisent 3 milliards de litres par année, soit l’équivalent de 38 % de la production totale canadienne. Une coupure de 10 % de cette production se traduirait par la disparition d’environ 500 fermes laitières, soit environ 30 000 vaches. Ces fermes sont gérées par des familles et emploient généralement deux personnes, sans compter les emplois indirects. Ce sont donc plus de 1000 emplois directs et indirects qui sont menacés par cet accord dont personne ne veut. Nos membres jouent un rôle fondamental dans l’industrie puisque ce sont eux qui veillent à la gestion de la gestation des vaches laitières, de souligner Gilbert Vallières, président du SISFC. La seule question de la qualité supérieure du lait québécois comparée à celui de nos voisins du sud devrait suffire de nous convaincre de protéger notre marché au Canada ».

« Le Partenariat transpacifique représente une vraie menace à plusieurs égards. La protection des emplois dans le domaine de l’agriculture est un des multiples enjeux auxquels viennent se greffer d’importantes questions de démocratie et d’indépendance des États. Parmi les dispositions les plus problématiques, on retrouve un mécanisme permettant aux entreprises de poursuivre les États lorsqu’elles considèrent que des législations, notamment celles visant l’intérêt public (protection de l’environnement ou des emplois, santé publique, etc.), limitent leurs profits réels ou anticipés. Le passé nous enseigne que la population a tout à perdre de ces accords négociés en secret, derrière des portes closes », de dénoncer David Bergeron-Cyr, vice-président de la Fédération du commerce-CSN.

L’accord de Partenariat transpacifique est un accord de libre-échange controversé entre 12 nations initié par les États-Unis et qui inclut l’Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. Le SISFC représente 200 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Les ex-travailleurs de l’usine de Saint-Simon heureux de la décision d’Olymel

Le Syndicat des travailleurs d’Olympia se réjouit qu’Olymel choisisse de ne pas en appeler de la décision de la Cour supérieure du Québec rendue le 31 juillet dernier.

Le juge Jean-François Buffoni de la Cour supérieure avait statué que le tribunal d’arbitrage n’avait pas commis d’erreur dans son jugement qui donnait raison aux 406 travailleuses et travailleurs de l’usine de découpe de porc de Saint-Simon, en Montérégie. Cette usine avait été fermée illégalement le 20 avril 2007 et contrairement aux dispositions de la convention collective de l’époque.

«Après plus de huit ans de batailles judiciaires, nous sommes heureux qu’Olymel entende raison. Nous regarderons attentivement le quantum qui sera proposé», a déclaré Michel Daigle, président du Syndicat des travailleurs d’Olympia.

En août 2014, l’arbitre obligeait le versement d’une compensation équivalant aux avantages et aux salaires perdus sans préciser le montant exact. Ce montant pourrait représenter jusqu’à 14 millions de dollars.

Au cours des prochains jours, les deux parties vont convenir d’une date de rencontre.

«Nous avons hâte de revenir discuter autour de la même table avec Olymel. L’employeur peut compter sur notre bonne foi pour la négociation et nous espérons la même chose de sa part», a affirmé Serge Fournier, président de la Fédération du commerce-CSN.

Rappelons que l’usine de Saint-Simon a été fermée illégalement en avril 2007 alors que l’usine devait rester ouverte au moins jusqu’à l’échéance de la convention collective, soit le 16 octobre 2007. La convention s’est terminée par un lock-out décrété par l’employeur.

À propos

Le Syndicat des travailleurs d’Olympia est toujours composé de plus de 400 membres et est affilié à la Fédération du commerce (CSN).

La Fédération du commerce (FC-CSN) compte environ 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats affiliés présents dans les secteurs du commerce de détails, de gros et services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Un 50e congrès sous le signe de la protection des emplois et du rapport de force

Les délégué-es provenant de plus de 350 syndicats affiliés à la Fédération du commerce ont mis fin à leurs délibérations à l’occasion de leur 50e congrès qui s’est déroulé sur le thème Occupons le terrain, du 26 au 29 mai à Sherbrooke.

Ils ont adopté une série de propositions visant à protéger les emplois et à améliorer les conditions de travail par un meilleur rapport de force à établir avec les employeurs. Ils ont aussi réélu l’équipe sortante, dont les quatre membres du comité exécutif de la Fédération, ainsi que 15 membres du bureau fédéral, l’instance décisionnelle entre les congrès.

Pour le président de la Fédération réélu pour un second mandat à titre de président, Serge Fournier, lui-même issu du secteur de commerce de détail, de gros et services divers : « Ce congrès est un moment charnière du développement de notre fédération et des syndicats qui la composent. Il faut en effet trouver les moyens d’améliorer notre rapport de force avec les employeurs pour éviter de perdre nos acquis et améliorer les conditions de travail. Voilà pourquoi nous devons et nous allons occuper le terrain. »

Les congressistes ont adopté plusieurs propositions touchant principalement le rapport de force, comme les alliances intersyndicales, la syndicalisation, la relève syndicale et l’association basée sur l’adhésion individuelle. La protection des emplois a également retenu l’attention des quelque 250 délégué-es, dont la sous-traitance et les agences de placement qui, en raison de leur ampleur, ont pour effet d’amoindrir le rapport de force.

Enfin, un accent particulier a été mis sur la nécessité d’assurer aux travailleuses et aux travailleurs la formation tout au long de la vie, en référence à l’accroissement de l’analphabétisation et aux reculs du français comme langue de travail. Le thème de la santé et de la sécurité au travail est revenu en force du fait de ses impacts sur les conditions de travail et la vie des travailleuses et des travailleurs. Les délégué-es ont finalement réélu l’équipe sortante pour un mandat de trois ans. Outre Serge Fournier, le comité exécutif est composé de David Bergeron-Cyr, vice-président, Diane David, secrétaire générale et Michel Valiquette, trésorier.

À propos de la Fédération du commerce

La Fédération du commerce (FC-CSN) compte environ 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats affiliés présents dans les secteurs du commerce de détails, de gros et services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. La FC-CSN est également affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui regroupe plus de 325 000 membres répartis dans quelque 2000 syndicats présents de tous les secteurs d’activité.

Les syndiqué-es de SSQauto rejettent les dernières offres

En grève générale illimitée depuis le 3 mars dernier, les syndiqué-es de SSQauto ont rejeté les nouvelles offres patronales dans une proportion de 68 %. Quelque 338 membres du syndicat sur 400 ont voté le 25 mars en après-midi. « En pleine négociation, on apprend que l’employeur veut instaurer un âge de retraite qui serait variable en fonction de la solvabilité du régime », dénonce Éric Tremblay, président du Syndicat des salariées et des salariés de SSQ Société d’assurances générales (CSN). Ainsi l’âge prévu pour la retraite dans le nouveau régime passerait de 60 à 63 ans et pourrait varier de 63 à 65 ans si le régime n’était pas solvable. Il deviendrait donc impossible de prévoir l’âge de sa retraite avec certitude. En plus, la rente calculée pour chaque année travaillée serait également fluctuante en fonction de la situation du régime. Bref, l’employeur n’assume pas le risque et les responsabilités inhérents au régime de retraite actuel qui avait fait l’objet d’une entente en bonne et due forme.

Par ailleurs, le régime d’assurance collective « flex » proposé par l’employeur, qui se rapproche le plus du régime actuel, sera accessible seulement avec une nouvelle cotisation des employé-es. Les offres salariales demeurent inférieures à 2 % par année pour une convention de pas moins de six ans.

Le syndicat est toujours prêt à négocier de jour, de soir ou de fin de semaine, mais pas à se faire imposer des conditions. « Il est temps que SSQ Groupe Financier accepte de s’asseoir avec ses employés et négocie sérieusement un compromis acceptable qui ne comporte pas de recul majeur sur la retraite », affirme Diane David, secrétaire générale de la Fédération du commerce (FC-CSN).

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération du commerce, affiliée à la CSN, compte 360 syndicats et plus de 32 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance, de l’agroalimentaire et du tourisme.

Les membres du syndicat rejettent l’offre finale et globale de l’employeur

Réunis en assemblée générale spéciale à l’Hôtel National de Tring-Jonction, les membres du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction-CSN (STOVJ) ont pris connaissance de l’offre finale et globale déposée hier par l’employeur. Après la présentation du contenu du document, ils ont rejeté celle-ci à 91,2 % lors d’un vote tenu à scrutin secret. « Nous avons présenté tous les détails de l’offre de l’employeur dite finale et globale aux 841 membres qui étaient présents à l’assemblée générale de cet après-midi, avant de la soumettre au vote secret. Démocratiquement, les membres du syndicat ont décidé de rejeter cette offre malgré les menaces à peine voilées de l’employeur de réduire ou de mettre un terme aux activités de l’usine d’Olymel Vallée-Jonction.

À chaque négociation, nous faisons face à ce type de menaces qui visent à miner le moral des travailleuses et des travailleurs. Malgré ces pressions, nous avons décidé de nous tenir debout et solidaires face à l’employeur, pour lui faire comprendre que ses dernières offres ne nous conviennent pas. À la suite du vote, l’assemblée générale a réitéré sa confiance envers le comité exécutif et envers le comité de négociation. Nous souhaitons donc retourner négocier, et ce, dans les plus brefs délais », de préciser Martin Maurice, président du STOVJ.

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente 940 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les membres du syndicat débraient

Aujourd’hui, à 17 h 15, les membres du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction-CSN (STOVJ) ont déclenché la grève générale illimitée. Ce débrayage est survenu à la suite du dépôt par Olymel d’une offre finale et globale qui sera soumise au vote dès demain.

« Depuis 2007, après avoir subi une baisse draconienne de nos salaires et de nos avantages sociaux de l’ordre de 40 %, les travailleuses et les travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction ont largement fourni leur part d’efforts en ne recevant que de minimes augmentations de salaire qui ne rattrapaient pas le coût de la vie. Depuis le début de cette négociation, le comité de négociation travaille en fonction des mandats qui lui ont été confiés par les membres du syndicat et nous estimons que les dernières offres de l’employeur demeurent encore insuffisantes.

Le syndicat présentera intégralement cette proposition de manière transparente aux salarié-es, qui accepteront ou refuseront celle-ci », de souligner Martin Maurice, président du STOVJ. Lors de l’assemblée de dimanche dernier, les membres ont adopté à 95,8 % une proposition de moyens de pression pouvant aller jusqu’à l’exercice de la grève. Rappelons que le conciliateur Jean Nolin, nommé par le ministère du Travail, accompagnait les deux parties dans leurs rencontres depuis le 11 mars dernier.

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente 940 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La grève s’étend à SSQ Vie

Le ras-le-bol des syndiqué-es de SSQ auto a maintenant atteint ceux de SSQ Société d’assurance-vie, qui est la principale division de SSQ Groupe Financier. Les deux syndicats, qui comptent ensemble près de 1000 membres à Québec et à Longueuil, ont donc manifesté aujourd’hui devant le siège social de leur employeur, SSQ Groupe Financier.

Un peu plus de 600 membres de SSQ Vie ont en effet débrayé aujourd’hui pour protester contre une série de reculs inacceptables que l’employeur cherche à imposer lors du renouvellement de la convention collective. Il s’agit en grande partie des mêmes demandes que pour les syndiqué-es de SSQauto, soit un recul important sur le régime de retraite et sur les assurances collectives, jumelé à une offre salariale anémique.

« Le secteur de l’assurance collective se porte pourtant bien chez SSQ », fait valoir la présidente du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), Linda Morissette.

« Nous ne comprenons pas que SSQ dispose des fonds nécessaires pour construire une grande tour de bureaux à Longueuil et cherche en même temps à faire pression à la baisse sur sa masse salariale », ajoute Éric Tremblay, président du Syndicat des salariées et des salariés de SSQ Société d’assurances générales (CSN). Rappelons que ce dernier syndicat est en grève générale illimitée depuis le 2 mars 2015.

Les deux syndicats sont prêts à négocier, mais pas à se faire imposer des conditions.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération du commerce, affiliée à la CSN, compte 360 syndicats et plus de 32 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance, de l’agroalimentaire et du tourisme.

Les membres du syndicat adoptent un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève

Malgré une importante tempête hivernale et une panne d’électricité ayant duré plus de trois heures, les membres du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction-CSN (STOVJ) se sont déplacés et ont participé en grand nombre à une assemblée générale extraordinaire. Réunis à l’Hôtel National de Tring-Jonction, les 633 membres présents ont pris tout le temps nécessaire pour recevoir le rapport de négociation et pour poser toutes leurs questions afin de bien saisir l’état actuel de leur négociation.

« Lors de cette assemblée, après avoir présenté un rapport de négociation détaillé, nous avons procédé à un vote à scrutin secret, dont les résultats ont démontré une totale confiance envers le comité de négociation. En effet, les membres ont adopté à 95,8 % une proposition de moyens de pression pouvant désormais aller jusqu’à l’exercice de la grève.

Les membres ont pris connaissance des dernières offres de l’employeur et ils ont estimé que celles-ci étaient nettement insuffisantes. Depuis les pertes salariales de près de 40 % qui nous ont été imposées par Olymel à la négociation de 2007, nous n’avons reçu que de minimes augmentations de salaire. Or, depuis ce temps, tous les prix des biens que nous consommons ont augmenté et nous nous appauvrissons. Nous sommes donc très fiers de cette assemblée générale qui reflète bien notre mobilisation, et nous allons tout mettre en œuvre pour enfin arriver à une entente négociée en respect des mandats qui nous ont été confiés », de préciser Martin Maurice, président du STOVJ. Rappelons que le conciliateur Jean Nolin, nommé par le ministère du Travail, accompagne les deux parties dans leurs rencontres depuis le 11 mars dernier.

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente 940 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 32 500 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Pourquoi SSQ peut se construire une tour ?

Malgré un volume d’affaires de 3 G$ et l’atteinte de ses cibles de rendement, SSQ demande une série de reculs inacceptables à ses employé-es. Au même moment, l’assureur québécois construit pourtant une grande tour de bureaux en bordure du pont Jacques-Cartier, à Longueuil. SSQ, en pleine expansion depuis dix ans, a également acheté un immeuble à Québec.

Rappelons que les employé-es de SSQ auto sont en grève générale illimitée depuis le 2 mars, après avoir refusé les offres finales de l’employeur qui représentaient une série de reculs inacceptables. Un conciliateur tente en ce moment de convaincre l’employeur de reconsidérer son offre finale.

« Ce refus de rediscuter de certaines demandes patronales est dur à expliquer dans un contexte financier favorable et une croissance soutenue qui exige toujours plus d’espace de bureaux », avance Éric Tremblay, président du Syndicat des salariées et des salariés de SSQ Société d’assurances générales (CSN).

Les offres finales de SSQ visaient notamment un recul important dans la contribution patronale au régime de retraite et une diminution de la couverture d’assurance offerte aux syndiqué-es. Au niveau du salaire, on offrait une hausse de 10 % sur six ans, soit 1,66 % par année en moyenne. « SSQ doit remettre ses valeurs à la bonne place et investir dans son actif le plus important et le plus utile à sa croissance : ses employé-es », insiste Diane David, secrétaire générale de la Fédération du commerce (FC-CSN).

« La Montérégie est heureuse de pouvoir accueillir plus d’emplois du secteur financier sur son territoire, mais il faudrait éviter que la qualité de ces emplois se détériore », affirme Fernande Lévesque, vice-présidente du Conseil central de la Montérégie (CSN).

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération du commerce, affiliée à la CSN, compte 360 syndicats et plus de 32 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance, de l’agroalimentaire et du tourisme.