Des demandes pour une convention collective humaine et à l’image de ses membres pour la Fédération des professionnèles

L’intérêt pour la clientèle, la réalisation d’un travail de qualité, les conditions d’exercice, les perspectives de travail et la reconnaissance sont parmi les grandes préoccupations des membres de la Fédération des professionnèles de la CSN (FP-CSN).

« Malheureusement, on nous sert plutôt un régime draconien d’austérité, entremêlé d’un projet de loi centralisateur, le PL-10, et on relègue au second rang l’aspect humain qui est la force de nos services publics », déplore Ginette Langlois, vice-présidente de la FP-CSN, après avoir déposé les demandes de négociation sectorielle de la fédération.

Afin de remettre les questions liées aux défis de main-d’œuvre et de mettre de l’avant des solutions pour renforcer les motivations à travailler dans le réseau de la santé et des services sociaux, la FP-CSN propose un projet rassembleur et à l’image de ses membres. « Nous souhaitons notamment que soit créé un comité local d’amélioration continue qui se pencherait sur la qualité des services offerts, le transfert d’expertise, la conciliation famille-travail, la qualité de vie au travail et l’analyse de toutes les dimensions liées aux charges de travail », poursuit Ginette Langlois.

En plus de ce comité et en cohérence avec les demandes déposées par le Front commun, la semaine dernière, la FP-CSN soumet aujourd’hui des pistes de solutions afin d’améliorer le renouvellement et la stabilité de la main-d’œuvre, de consolider les conditions d’exercice, d’assurer la reconnaissance professionnelle et de se pencher sur tous les aspects de la santé et de la sécurité au travail. « Nos demandes sont bien plus que de simples demandes, ce sont des avenues légitimes, réalistes et réalisables que nous devrions emprunter pour améliorer le quotidien des professionnel-les, des techniciennes et des techniciens du réseau de la santé et des services sociaux », ajoute Ginette Langlois.

La FP-CSN souhaite ainsi que le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) soit au rendez-vous pour discuter de ces importantes questions, puisqu’il se dit également préoccupé par la rétention et l’attraction des professionnel-les et des techniciens et techniciennes. « Assurer un personnel de qualité et motivé à œuvrer dans le réseau de la santé et des services sociaux, c’est assurer la pérennité de nos services publics », conclut Ginette Langlois.

À propos

La Fédération des professionnèles (FP-CSN) représente plus de 8000 professionnel-les, techniciennes et techniciens, œuvrant dans différents secteurs d’activité, dont près de 5000 travaillent dans le réseau de la santé et des services sociaux.

Les instances régionales dans la moulinette libérale

La CSN dénonce encore une fois l’improvisation du gouvernement Couillard qui s’apprête à passer la tronçonneuse dans les organisations de développement régional telles que les CLD, les CJE et les CRÉ.

Après les attaques anticipées ou avérées envers d’autres instances de concertation régionale (agences régionales de la santé, commissions scolaires, directions régionales du ministère de l’Éducation), la CSN craint que tous les efforts de décentralisation du pouvoir de Québec vers les régions ne soient compromis pour de bon.

Pour l’heure, selon La Presse, ce serait les conférences régionales des élus (CRÉ) qui seraient pratiquement abolies, tandis que les centres locaux de développement (CLD) et les carrefours jeunesse-emploi (CJE) verraient leurs budgets amputés de plusieurs millions de dollars supplémentaires et leur mission « repensée ».

« On s’apprête encore à opérer une centralisation inouïe des pouvoirs vers Québec sans véritable consultation et en toute improvisation. C’est inacceptable. De plus, il serait particulièrement ironique que des budgets dédiés au développement régional soient sous la coupe du pouvoir central », dénonce la vice-présidente de la CSN Véronique De Sève.

Quant aux Carrefours jeunesse-emploi, ils ont pour mandat d’accompagner des jeunes dans leur démarche d’insertion économique et sociale. « En les aidant à se trouver un emploi ou à retourner aux études les CJE jouent un rôle social de premier plan auprès de jeunes décrocheurs dont ils assurent la réinsertion. Ce sont donc encore les plus démunis qui feront les frais d’une austérité aveugle », ajoute Lucie Dufour, secrétaire générale de la Fédération des professionnèles (FP-CSN).

Notons que lors du discours d’assermentation le ministre de l’Emploi, Francois Blais, a reçu le mandat de tendre la main à ceux qui ont besoin d’aide, particulièrement les jeunes.

À propos

La Fédération des professionnèles (FP) représente plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens, œuvrant dans différents secteurs d’activité, dont les Agences de la santé et des services sociaux et des organismes de développement régional et d’employabilité.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Compressions libérales : l’enseignement supérieur écope à nouveau

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) dénonce avec force les compressions additionnelles imposées aux universités, telles que révélées aujourd’hui dans La Presse. Le réseau universitaire québécois, actuellement sous-financé, se voit imposer des restrictions budgétaires additionnelles et récurrentes par l’administration libérale.

« De nouvelles compressions s’abattent encore sur le Québec, sous l’égide de Philippe Couillard. Ces compressions s’ajoutent à celles imposées dans les commissions scolaires, les cégeps et dans les programmes sociaux », fustige Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable politique du dossier de l’éducation. « Quel manque de vision ! Il faut cesser de voir les sommes versées dans l’enseignement comme une dépense : il s’agit d’un investissement essentiel dont les retombées sont multiples ».

Notons que le Parti libéral prônait, lors du Sommet de l’enseignement supérieur de l’an dernier, qu’il fallait faire « le choix de l’économie du savoir » et qu’un « investissement insuffisant continuerait de creuser le sous-financement [des universités] ».

« Pour la CSN, l’enseignement universitaire est un bien commun dont l’accessibilité doit être assurée à toutes les personnes qui le désirent et qui en ont les capacités. Pour ce faire, il est impératif de garantir un financement public adéquat de l’enseignement universitaire. Les coupes à répétition ne peuvent que compromettre l’accessibilité, la qualité de l’enseignement de même que la capacité de l’université d’assumer toutes ses missions. Qui plus est, le projet de loi 15 imposant un gel aveugle d’effectifs risque de mettre en péril le réseau des universités du Québec, un joyau de l’enseignement supérieur au Québec », de conclure madame De Sève.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN, de la FP-CSN et de la FEESP-CSN

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
 Les fédérations affiliées à la CSN qui comptent des membres dans le domaine de l’éducation sont la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et la Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN).

Une perte d’expertise régionale et un impact direct sur les soins

Le personnel des agences régionales de santé et de services sociaux affilié-es à la CSN a dénoncé aujourd’hui en conférence de presse les répercussions importantes sur les soins et les services rendus à la population qu’entraînera le projet de loi 10 du ministre Gaétan Barrette. Une perte d’expertise régionale et une concentration majeure des ressources autour des centres hospitaliers sont à prévoir.

Perte d’expertise locale

Le projet de loi 10, qui prévoit l’abolition des agences, engendrera l’effritement d’une expertise locale essentielle à la coordination des soins et des services des régions et des sous-régions. « C’est cette expertise, cette connaissance réelle du terrain, qui permet d’organiser les soins et les services en fonction des besoins des populations, explique Michel Tremblay, président de la FP-CSN. Avec la création des nouvelles structures mammouths que seront les CISSS, il sera extrêmement difficile pour le ministère de répondre aussi efficacement aux besoins. » Le ministre voudrait bien faire croire, de façon réductrice, que le travail effectué par le personnel d’agence n’est que bureaucratique et inutile. Mais c’est précisément ce travail administratif qui permet une coordination efficace et adaptée des politiques de santé et de services sociaux. « Ce ne sont pas des structures que nous défendons aujourd’hui, mais bien une expertise qui disparaîtra avec ce projet de loi », précise Michel Tremblay.

Une approche hospitalocentriste

Le projet de loi 10 imposera inévitablement une vision hospitalocentriste du réseau. Puisque tous les nouveaux CISSS regrouperont un ou plusieurs centres hospitaliers, une concentration majeure des ressources financières et humaines s’effectuera autour des hôpitaux. « Nous observons déjà ce phénomène dans les CSSS qui regroupent des hôpitaux. La création des CISSS ne viendra qu’accentuer le problème », croit pour sa part Étienne Blanchette de l’agence de l’Estrie et membre de la FSSS-CSN. « Quand c’est l’hôpital qui gobe la plus grande part du budget, ce sont les autres soins et autres services offerts qui en souffrent. À titre d’exemple, il se peut que dans le cadre de mon travail, je juge qu’il est important d’octroyer du financement aux cuisines populaires de la région afin d’aider les familles plus pauvres. Mais si tout l’argent est monopolisé par les hôpitaux, c’est exactement ce genre d’approche régionale qui disparaîtra. »

De nombreux dossiers négligés

Déjà aux prises avec des coupes majeures, le personnel d’agence déplore le fait que dans plusieurs régions, de nombreux dossiers ne sont plus pris efficacement en charge, ce que le projet de loi viendra amplifier. « Rappelons que des coupes de 5,1 % ont été imposées aux agences pour 2013-2014 et cela a déjà un impact sur notre travail », note pour sa part Louise Lemire de l’agence de Lanaudière. « Chez nous, plus personne n’est en mesure de s’occuper efficacement, faute de moyens, de prévention du jeu pathologique, de la santé et du bien-être des femmes, etc. Avec le projet de loi 10, d’autres dossiers sont à risque de devenir négligés, tels la dépendance, le maintien à domicile ou les aidants naturels », précise-t-elle. Même chose du côté de Montréal, où les dossiers négligés sont légions. « La déficience intellectuelle et les troubles envahissants du développement sont des dossiers pour lesquels le personnel d’agence ne peut remplir son rôle entièrement. Même chose pour les services spécialisés tels les soins de la vision ou l’endoscopie, explique Jennifer Dahak de l’agence de Montréal. Et il est évident pour nous que le projet de loi 10 viendra aggraver la situation et plombera cette nécessaire organisation régionale des soins et des services à offrir » conclut-elle.

Pouvoirs accrus du ministre

Les pouvoirs accrus du ministre de la Santé et des Services sociaux Gaétan Barrette inquiètent aussi le personnel d’agence qui y voit la perte d’une autonomie régionale essentielle. « Nous nous inquiétons de la perte des instances démocratiques en santé en raison de la disparition des rôles d’administrateur accessibles à la population civile pour chaque CSSS et à l’agence. Maintenant, le ministre aura la mainmise complète du système de santé en élisant tous les membres du CA des structures mammouths que seront les CISSS », dénonce pour sa part Kevin Coulombe de l’agence de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

À propos

La Fédération des professionnèles (FP) représente plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens, œuvrant dans différents secteurs d’activité, dont les Agences de la santé et des services sociaux.

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux.

L’école publique : richesse collective menacée par l’austérité

En cette sixième édition de la Semaine pour l’école publique, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) tient à souligner le rôle déterminant de l’école publique, grâce à laquelle plus d’un million d’élèves québécois ont accès à une éducation de qualité. Cependant, celle-ci est plus que jamais menacée par l’idéologie prônée par le gouvernement de Philippe Couillard.

« Les gestes que nous posons aujourd’hui ont des répercussions importantes pour la suite des choses. Dans cette ère d’austérité imposée par le gouvernement Couillard, l’école publique est fragilisée par l’annonce de multiples compressions, alors qu’elle souffre depuis plusieurs années d’un sous-financement qui affecte directement les services aux élèves de même que les infrastructures dans lesquelles est prodiguée l’éducation », a exprimé d’emblée Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable du dossier de l’éducation. Les compressions annoncées affecteront de plein fouet les conditions d’apprentissage des élèves ainsi que les conditions de travail du personnel. « On a vu comment les coupes imposées récemment affectent l’aide aux devoirs, l’aide alimentaire, l’achat de livres, le soutien aux élèves en difficultés, etc. C’est un affront de prétendre que les services à la population ne sont pas touchés » dénonce Mme De Sève.

Qui plus est, le ministre Bolduc laisse planer une incertitude malsaine sur l’avenir du système d’éducation. « Le ministre Bolduc n’est en rien rassurant lorsqu’il affirme que “tout est sur la table”. Il semble maintenant vouloir remettre en cause l’existence même des commissions scolaires », de souligner madame De Sève

Le système éducatif forme un continuum : dès la petite enfance, les services de garde éducatifs en CPE et en milieu familial permettent de poser les premiers jalons vers la réussite scolaire. Par la suite, les écoles publiques doivent avoir les moyens nécessaires pour répondre aux élèves ayant des besoins spécifiques et permettre la réussite du plus grand nombre, afin de favoriser l’égalité des chances. Il importe également de mettre fin à la sélection des élèves en fonction de leurs résultats scolaires en ce qui concerne les projets éducatifs, et ce, tant dans les écoles privées que dans les écoles publiques.

« L’école publique est un acquis formidable et elle doit recevoir tout le soutien nécessaire de l’État. Couper dans l’éducation c’est faire des économies aberrantes » conclut Véronique de Sève.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN, de la FEESP-CSN et de la FP-CSN

La CSN est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. Elle regroupe trois fédérations du réseau de l’éducation, soit la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) et la Fédération des professionnèles (FP-CSN).

Quand le dialogue promis devient monologue

La CSN, la Fédération de la Santé et des Services sociaux (FSSS-CSN) ainsi que la Fédération des Professionnèles (FP-CSN) ont appris avec étonnement, ce matin, le dépôt expéditif du projet de loi proposant l’abolition des Agences. La CSN, la FP et la FSSS sont choquées de l’attitude cavalière du gouvernement Couillard, alors qu’il s’était engagé à un dialogue ouvert sur la question.

Rappelons que les composantes du réseau de la santé et des services sociaux sont actuellement engagées dans une démarche visant à définir des solutions pour assurer la pérennité du réseau. Il est déplorable que le gouvernement propose de façon unilatérale d’en revoir les structures alors que le 2e Rendez-vous national sur l’avenir du système public de santé et de services sociaux, qui aura lieu en décembre, permettra de déterminer des voies d’avenir. « La réforme des structures proposée par le gouvernement est loin d’être une réponse satisfaisante aux défis que rencontre le réseau. Ce que la population souhaite, c’est que l’on améliore les services de santé et non qu’on se lance dans une énième réforme des structures », explique Jean Lacharité, vice-président de la CSN. Force est de constater que le gouvernement a choisi d’imposer sa décision unilatéralement, optant pour un monologue aux dépens du dialogue promis.

Les trois organisations déplorent d’autre part le fait que le MSSS ait imposé la loi du silence en exigeant la signature de clauses de confidentialités aux PDG d’agences lors d’une rencontre la semaine dernière. Ainsi, les travailleuses et les travailleurs œuvrant dans les Agences n’ont été ni consultés ni informés de ce qui les attendait, jusqu’à ce matin, où ils ont appris leur sort dans les médias.

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

La Fédération des professionnèles (FP) représente plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens, œuvrant dans différents secteurs d’activité, dont les Agences de la santé et des services sociaux.

Fondée en 1921, la CSN regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération des professionnèles fait place aux familles !

La Fédération des professionnèles (FP) lançait, le mercredi 13 novembre dernier, sa deuxième boîte à outil sur la conciliation famille-travail (CFT), lors d’un 5 à 7 tenu à Montréal.

Émanant du congrès 2009 de la FP, la démarche, ayant pour thème Place aux familles ! est pilotée par Nancy Corriveau, membre du Syndicat des techniciens-nes et professionnels-les de la santé et des services sociaux du Québec (FP–CSN) et responsable du dossier. Elle est appuyée par les membres du comité exécutif de la fédération, dont Ginette Langlois, vice-présidente. « La conciliation famille-travail est une préoccupation de la FP, et ce, depuis de nombreuses années. Nous avons donc choisi d’en faire une priorité et d’outiller adéquatement nos syndicats afin de faire avancer concrètement la question », précise Ginette Langlois. La démarche se décline en trois étapes : la consultation, la négociation et l’évaluation.

Lancée il y a environ un an, la première boîte à outil avait pour but de susciter la réflexion des syndicats à propos de la CFT. « Dès le départ nous avons choisi d’innover et de ne pas aborder le thème sous l’angle unique du féminisme, ce qui se fait souvent. Nous savions que de plus en plus de pères se sentaient concernés par la question, et il était important pour nous qu’ils s’impliquent », explique Nancy Corriveau. Dans cette première phase de consultation, les syndicats ont été invités à échanger sur les thèmes de valeurs sociales, valeurs collectives et individuelles, solidarité entre générations, et bien d’autres. Cette deuxième boite à outil, lancée hier, vise à orienter les syndicats vers des façons simples et efficaces de faire un portrait de leur milieu, de connaître les besoins de celui-ci et, finalement, d’argumenter efficacement pour négocier avec l’employeur des clauses favorisant la CFT. « La conciliation famille-travail concerne tout le monde, car nous avons tous une famille. Que ce soit pour prendre soin de nos enfants ou de nos parents, les besoins des travailleurs et des travailleuses sont criants. Et pour les syndicats, c’est souvent un immense défi à relever que de s’attaquer à cette problématique. Nos boîtes à outil sont donc là pour leur faciliter la tâche », précise Nancy Corriveau, responsable du dossier.

Un lancement de la deuxième boîte est prévu à Québec le 21 janvier prochain. La troisième boîte à outil sera dévoilée prochainement. Cette ultime étape permettra d’évaluer l’efficacité de la démarche.

« Il faut penser en termes de petits pas. Place aux familles ! peut permettre de faire évoluer les mentalités, de briser les stéréotypes, de forger une solidarité intergénérationnelle, bref de faire en sorte que la société fasse une place plus grande aux familles. Il ne reste qu’à nous d’en faire bon usage », conclut Ginette Langlois vice-présidente de la Fédération des professionnèles.