Les syndicats des autobus B. R. et Tremblay et Paradis déclenchent une grève générale illimitée

En ce matin du 16 février à 6 h, les membres du Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et du Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont déclenché la grève générale illimitée. Le 3 février dernier, les deux syndicats ont respectivement voté à 100 % et à 96 %, par voie de scrutin secret, en faveur d’un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

« Nous rappelons qu’au début du mois de février, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu sur la place publique afin d’appuyer les revendications du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN en soulignant que les chauffeurs doivent avoir leur juste part, précise Josée Dubé, présidente de ce secteur. Les salarié-es de chez B.R. et de Tremblay et Paradis font partie d’un mouvement de travailleuses et de travailleurs qui n’ont pas hésité à recourir à la grève pour justement aller chercher leur juste part et nous allons être à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils l’obtiennent. »

« L’employeur ne peut ignorer les nouvelles données salariales qui sont en vigueur depuis peu dans le secteur du transport scolaire. Celles-ci reconnaissent enfin le difficile travail des conductrices et des conducteurs. Tous les employeurs ont reçu une bonification variant entre 15 et 30 % de la valeur de leurs contrats et cet argent doit se rendre dans les poches de celles et de ceux qui conduisent les autobus, ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Si l’employeur veut régler l’actuel conflit, il sait très bien ce qu’il a à faire. Et j’ai de bonnes nouvelles pour lui : en donnant plus à son monde, il va également régler ses problèmes d’attraction et de rétention de ses travailleuses et de ses travailleurs et ça aussi, il le sait très bien. »

« En moins de 48 heures, nous avons deux syndicats de la CSN de la région de Lanaudière qui ont obtenu des majorations salariales de plus de 40 % sur la durée de leur nouveau contrat de travail. Il y a donc un mouvement clair, net et précis dont nous faisons aussi partie qui vise à bonifier substantiellement les salaires dans le secteur. Malgré cette évidence, l’employeur tient actuellement tête au syndicat. Vu le contexte de rareté de main-d’œuvre, il met en péril sa propre capacité à garder ses salarié-es à son emploi et donc, à respecter les contrats qu’il a signés avec ses clients », conclut Pierre Émond, vice-président du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Le syndicat des autobus RM déclenche une grève générale illimitée

En ce matin du 15 février, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des autobus RM–CSN ont déclenché une grève générale illimitée. Sans contrat de travail depuis le 31 août 2021, le syndicat avait adopté un mandat de grève générale illimitée à 97 % le 21 janvier dernier.

« Les autres clauses étant déjà négociées, il ne reste que celles à incidence financière à régler. À la suite d’une offre globale et finale sur ces clauses qui a été déposée par l’employeur le 27 janvier dernier, le syndicat a également déposé son offre globale et finale le 3 février. Les relations sont tendues et nous sommes encore loin d’un règlement, précise Robert Dubois, président du syndicat. Puisque notre employeur a reçu les mêmes sommes que les autres transporteurs scolaires de Lanaudière, nous connaissons sa capacité de payer et nous sommes déterminés à aller chercher notre juste part. »

« L’employeur ne peut ignorer les nouvelles données salariales en vigueur dans le secteur du transport scolaire. Celles-ci reconnaissent enfin le difficile travail des conductrices et des conducteurs. Tous les employeurs ont reçu une bonification variant entre 15 et 30 % de la valeur de leurs contrats et cet argent doit se rendre dans les poches de celles et de ceux qui conduisent les autobus, ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Si l’employeur veut régler ses problèmes d’attraction et de rétention de ses travailleuses et de ses travailleurs, il sait très bien ce qu’il a à faire. »

« En moins de 48 heures, deux syndicats de la région de Lanaudière ont obtenu des majorations salariales de plus de 40 % sur la durée de leur nouveau contrat de travail. Il y a donc un mouvement clair, net et précis de bonification majeure des salaires dans le secteur. Malgré cette évidence, la direction des autobus R. M. tient actuellement tête au syndicat. Vu le contexte de rareté de main-d’œuvre, l’employeur met en péril sa propre capacité à garder ses salarié-es à son emploi et donc, à respecter les contrats qu’il a signés avec ses clients », conclut Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des autobus RM–CSN regroupe 62 membres.

Une courte vidéo en direct de la ligne de piquetage est disponible ici: https://www.facebook.com/STS.FEESP.CSN/videos/3357306591252884

Le STTuBAnQ–CSN déclenche la grève

Ce mardi 14 février, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs unis de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (STTuBAnQ–CSN) ont déclenché une grève de cinq jours, et ce, dans les 13 points de service de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

« En négociation depuis octobre 2021, nous sommes sans contrat de travail depuis le mois de mars 2020. Cela fait près de cinq ans qu’aucune augmentation salariale ne nous a été accordée, et l’inflation actuelle nous touche durement. Notre négociation s’étire inutilement depuis plus d’un an et l’impatience des salarié-es de BAnQ nous a poussés à déclencher cette première séquence de cinq jours de grève. Le Conseil du trésor devra impérativement revoir ses offres à incidence financière, puisque celles-ci ne comblent toujours pas nos attentes », souligne la présidente du syndicat, Sylviane Cossette. Rappelons encore une fois que nos conditions générales d’emploi sont nettement inférieures à celles de nos collègues qui œuvrent dans les autres bibliothèques et centres d’archives du Québec et que, de ce fait, nous revendiquons toujours un rehaussement salarial conséquent qui reconnaîtra enfin notre travail à sa juste valeur. »

Le 16 janvier dernier, les membres du STTUBAnQ–CSN ont voté à 94 % en faveur d’une banque de 10 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun.

« Puisque les budgets de BAnQ ne sont pas indexés, quand arrive un contexte de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, l’établissement doit assumer un déficit constant qui augmente d’année en année et qui affecte directement ses opérations. Le Conseil du trésor comprend très bien cette problématique et doit donc impérativement bonifier l’enveloppe budgétaire de BAnQ, ce qui favorisera l’attraction et la rétention de ses salarié-es », ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics. Les demandes du syndicat sont fondées sur des comparatifs d’emplois bâtis de concert avec la direction de BAnQ, elles sont donc plus que légitimes et réalistes. Nous interpellons donc à nouveau Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, afin qu’elle comprenne cet enjeu majeur pour la survie de BAnQ. »

« Le sous-financement de BAnQ cause des problèmes de stabilité de la main-d’œuvre et provoque des vagues de mises à pied à chaque augmentation salariale, puisque l’employeur ne peut plus soutenir ses coûts de main-d’œuvre. Alors que l’établissement se positionne comme LA référence en bibliothéconomie et en archivistique, le Conseil du trésor ne semble pas comprendre la réalité du marché de l’emploi dans ce secteur, les villes et les universités offrant à leur personnel qualifié de bien meilleures conditions salariales », conclut Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs unis de BAnQ–CSN rassemble 350 salarié-es œuvrant dans 13 établissements de BAnQ.

Entente de principe acceptée chez Autobus Yves Séguin

Réunis en assemblée générale ce lundi 13 février au soir, les membres du Syndicat du transport scolaire Autobus Yves Séguin & Fils–CSN ont accepté à 80 % par voie de scrutin l’entente de principe intervenue jeudi soir dernier. Lors d’une assemblée générale tenue le 23 janvier dernier, le syndicat avait adopté un mandat de grève générale illimitée à l’unanimité à exercer au moment jugé opportun.

« Notre nouveau contrat de travail qui a été adopté à forte majorité ce soir prévoit des augmentations salariales de l’ordre de 41,5 % sur les 6 ans de sa durée totale. À la signature, ça signifie 28,5 % dès la première année, puis, dépendant tout de même de la variation de l’indice des prix à la consommation (IPC), nous prévoyons des hausses de 4 % cette année, de 3 % l’an prochain et de 2 % pour chacune des trois années restantes. Notre rémunération atteint 750 $ par semaine, ce qui équivaut à un taux horaire de plus de 25 $ l’heure », déclare Louise Boulé, présidente du syndicat.

« Les règlements actuels dans le secteur reconnaissent finalement le travail des conductrices et des conducteurs de véhicules scolaires. On a enfin des salaires qui sont satisfaisants et qui permettront d’attirer, et surtout de retenir les travailleuses et les travailleurs qui choisissent ce difficile métier. Ce règlement démontre hors de tout doute que les revendications des salarié-es dans le secteur sont réalistes et que la solution mise de l’avant par la FEESP–CSN depuis des années, celle de la bonification des enveloppes budgétaires versées aux transporteurs, allait solutionner le problème », ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Un second syndicat dans Lanaudière en moins d’une semaine qui obtient une entente de principe à la hauteur des demandes des membres, c’est vraiment un signe très positif que ça change actuellement dans le transport scolaire. Il n’y a toutefois pas de secret : quand les syndiqué-es sont mobilisés et se tiennent debout, leurs chances de succès sont très fortes. Nous avons soutenu leur lutte, et ce soir, nous partageons la satisfaction de leurs gains à la table de négociation. Tous les autres employeurs du secteur doivent donc comprendre qu’il y a une nouvelle norme salariale et que les syndicats actuellement en négociation ou qui le seront bientôt ont des attentes à cet égard », conclut Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.

À propos

Le Syndicat du transport scolaire Autobus Yves Séguin & Fils–CSN regroupe environ 75 membres qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Entente de principe acceptée chez d’Autobus Terremont Ltée

Réunis en assemblée générale ce 12 février à midi, les membres du Syndicat d’Autobus Terremont Ltée–CSN ont adopté à 85 % par voie de scrutin secret l’entente de principe intervenue le 10 février au soir. La grève générale illimitée qui était prévue le 15 février prochain est donc annulée.

« À la grande satisfaction de nos membres, nous avons adopté une nouvelle convention collective de six ans qui majore les salaire des conductrices et des conducteurs d’autobus scolaire de 30 à 38,4 % rétroactivement au début de l’année scolaire. La nouvelle échelle salariale débute à 20 $ l’heure et culmine à 25 $ l’heure. En tout, les augmentations salariales représentent de 40 à 48,4 % sur la durée du contrat de travail avec une protection collée sur l’indice des prix à la consommation (IPC) pour les deux dernières années. Nous avons également obtenu des bonifications de nos vacances, de nos congés de maladie et de certaines autres dispositions », précise Linda Talbot, présidente du Syndicat d’Autobus Terremont Ltée–CSN.

« Il était temps pour nous que les conductrices et les conducteurs reçoivent enfin leur juste part. Ces importantes augmentations témoignent de la reconnaissance de leur métier et des nombreuses responsabilités qui sont les leurs. Ce règlement nous démontre clairement que leurs revendications ont toujours été fondées et que la solution passait obligatoirement par la bonification des enveloppes budgétaires versées aux transporteurs, ce que la FEESP–CSN réclamait depuis très longtemps », ajoute Stéphanie Gratton, présidente par interim de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Ces personnes ont obtenu des gains hors de l’ordinaire parce qu’elles se sont mobilisées et se sont tenues debout en réclamant ce qui leur était dû. Nous sommes fiers de soutenir leur lutte, et surtout, de célébrer leurs gains qui améliorent grandement leurs conditions générales d’emploi, une reconnaissance qui était attendue depuis très longtemps. Il s’agit selon nous d’un message très clair envoyé à tous les autres syndicats qui sont en négociation actuellement ou qui le seront bientôt », conclut Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.

Le Syndicat d’Autobus Terremont Ltée (CSN) regroupe 102 membres. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de Lanaudière–CSN regroupe 81 syndicats représentant plus de 14 000 membres sur l’ensemble du territoire de Lanaudière.

 

Entente de principe chez Autobus Yves Séguin

À la suite d’une séance de négociation tenue hier soir en visioconférence, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat du transport scolaire Autobus Yves Séguin & Fils–CSN et l’employeur. Celle-ci sera bientôt présentée en assemblée générale afin que les membres se prononcent sur son contenu. La grève qui était prévue le 20 février est donc annulée.

Aucune entrevue ne sera accordée d’ici la tenue de l’assemblée générale.

À propos

Le Syndicat du transport scolaire Autobus Yves Séguin & Fils–CSN regroupe environ 75 membres qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Envoi de l’avis de grève touchant aux Autobus Yves Séguin

Le Syndicat du transport scolaire Autobus Yves Séguin & Fils–CSN a envoyé un avis de grève au ministère du Travail dans le but de déclencher une grève générale illimitée au matin du 20 février prochain. Les membres ont adopté un mandat de grève générale illimitée à l’unanimité par voie de scrutin secret lors d’une assemblée générale tenue le lundi 23 janvier dernier.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, le Syndicat du transport scolaire Autobus Yves Séguin & Fils–CSN regroupe environ 75 membres qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Envoi du second avis de grève chez B.R. et Tremblay & Paradis

À la suite de la rencontre de négociation du 4 février avec leur employeur et la conciliatrice, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont envoyé ce 6 février leur second avis de grève au ministère du Travail dans le but de déclencher une grève générale illimitée au matin du 16 février prochain.

Rappelons qu’à leur assemblée générale du 3 février dernier, les deux syndicats ont respectivement voté à 100 % et à 96 % par voie de scrutin secret, en faveur d’un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R. –CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Deux syndicats du transport scolaire en grève bientôt

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des autobus RM–CSN et le Syndicat d’Autobus Terremont Ltée–CSN ont tous deux envoyé des avis de grève au ministère du Travail dans le but de déclencher une grève générale illimitée au matin du 15 février prochain.

« Dans le contexte actuel d’inflation et de rareté de main-d’œuvre, les salaires que nous recevons sont totalement insuffisants. Il faut que notre métier soit valorisé et que les salaires suivent les responsabilités qui sont les nôtres. Nous avons des horaires coupés qui nous font travailler de très tôt le matin à tard en fin de journée, sans compter qu’il n’est pas de tout repos de conduire jusqu’à 72 élèves de leur demeure à l’école. Nous voulons avoir notre juste part des sommes qui ont récemment été octroyées aux transporteurs, et c’est maintenant que nous la voulons », déclare le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des autobus RM–CSN, Robert Dubois.

« Au Centre de services scolaire des Affluents, chaque jour, nous avons de 5 à 10, même 20 circuits et parfois plus qui ne sont pas couverts, parce que nous manquons de conductrices et de conducteurs. Nous tentons de respecter notre engagement d’offrir le service en ajoutant des détours à nos routes habituelles, mais force est de constater que cette situation n’est pas viable à moyen et à long terme. Pour nous, il est impossible d’attirer de nouveaux employé-es avec une échelle salariale variant de 14,49 $ à 18,02 $ », ajoute Linda Talbot, présidente du Syndicat d’Autobus Terremont Ltée–CSN.

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, le Syndicat d’Autobus Terremont Ltée–CSN a voté la grève générale illimitée à 100 %, le 18 octobre dernier. De son côté, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des autobus RM–CSN est sans contrat de travail depuis le 31 août 2021 et a adopté un mandat de grève générale illimitée à 97 % le 21 janvier dernier.

Le Syndicat d’Autobus Terremont Ltée (CSN) regroupe 102 personnes alors que le Syndicat des travailleuses et travailleurs des autobus RM–CSN en regroupe 62. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Les syndicats de B.R. et de Tremblay et Paradis votent en faveur de la grève générale illimitée

Réunis en assemblée générale ce 3 février en début d’après-midi, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont respectivement voté à 100 % et à 96 % par voie de scrutin secret, en faveur d’un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

« Même si nous avons une rencontre avec l’employeur et la conciliatrice ce samedi, nous avons décidé démocratiquement de nous munir de ce mandat de grève générale illimitée. Nous avons des demandes qui sont légitimes et nos membres nous ont signifié aujourd’hui qu’ils y tiennent mordicus, déclare Hélène Thibault, présidente du Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN, porte-parole pour les deux unités. Nous voulons le respect de notre convention collective, il nous faut de meilleurs salaires pour régler les disparités salariales importantes entre nos deux unités et surtout, nous tenons à la garantie de 25 heures de travail par semaine pour toucher un revenu décent. Nous demandons toujours d’être rémunérés pour toutes les heures réellement travaillées, incluant le temps d’attente, les problèmes de circulation, les pannes et le remplissage des réservoirs de carburant. »

Les deux syndicats ont déclenché un arrêt de travail lundi dernier, au matin du 30 janvier.

« Ces travailleuses et ces travailleurs transportent chaque matin ce que nous avons de plus précieux, nos enfants, vers leur milieu éducatif. Leurs responsabilités sont très grandes et malgré celles-ci, leur travail n’est ni valorisé ni reconnu. La preuve en est que dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre, de problèmes d’attraction, de rétention et d’inflation, les salaires proposés actuellement par l’employeur sont nettement insuffisants, déclare Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. J’ai juste un conseil pour cet employeur et pour tous les autres transporteurs qui sont témoins de la lutte de ces salarié-es : offrez un salaire décent et des conditions respectueuses et vous allez le régler à la source le problème. »

« Nous rappelons que, cette semaine, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu afin d’appuyer nos revendications dans le transport scolaire en soulignant que les chauffeurs doivent avoir leur juste part, ajoute Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La lutte que ces femmes et ces hommes mènent en ce moment, c’est la lutte de toutes les conductrices et de tous les conducteurs du Québec et nous allons être à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur dû. »

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Les syndicats de B.R. et de Tremblay & Paradis manifestent devant le Centre de services scolaire de la Capitale

Ce 2 février à midi, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont tous deux manifesté devant les bureaux du Centre de services scolaire de la Capitale.

« Pour nous, la balle est dans le camp de l’employeur. Or, pour arriver éventuellement à une entente de principe, les deux parties doivent obligatoirement se parler, déclare Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN). Rappelons que dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les salaires proposés actuellement par l’employeur sont nettement insuffisants. Les salarié-es des deux unités qui accomplissent exactement le même travail veulent également régler les disparités salariales importantes entre les deux groupes. Voilà pourquoi la revendication d’une réelle transparence financière de leur employeur en lien avec les taux horaires versés, ainsi que les frais chargés pour les voyages spéciaux figure toujours dans leurs demandes. »

Les deux syndicats ont déclenché un arrêt de travail lundi dernier, au matin du 30 janvier. En novembre dernier, les deux unités se sont dotées d’un mandat de grève de 14 jours voté respectivement à 100 % et à 98 %. Une assemblée générale est prévue afin de voter la grève générale illimitée.

« Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu cette semaine afin d’appuyer nos revendications actuelles dans le transport scolaire en soulignant que les chauffeurs doivent avoir leur juste part, ajoute Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). En plus de ces sommes, les salarié-es demandent toujours le respect de leur convention collective qui est très souvent bafouée par leur employeur. Ils revendiquent également une garantie de 25 heures par semaine afin de rendre attractifs les quarts de travail brisés sur les circuits du matin et du soir. Finalement, ils veulent être rémunérés pour toutes les heures réellement travaillées, incluant le temps d’attente, les problèmes de circulation, les pannes et le remplissage des réservoirs de carburant. Est-ce un luxe que de demander simplement le respect ? »

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Vote de grève chez Autobus de l’Énergie Inc. (Sogesco)  

Réunis en assemblée générale ce mercredi 1er février au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN (STTTSÉ–CSN) ont voté par scrutin secret à l’unanimité en faveur d’une banque de 14 jours de grève à exercer au moment jugé opportun.

« Tous les jours, les parents nous confient leurs enfants et malgré cette grande responsabilité, nos conditions de travail ne sont pas à la hauteur de nos responsabilités. Notre salaire annuel varie de 20 000 $ à 25 000 $, nous n’avons pas d’assurance collective ni de régime de retraite, déclare Michel Paquin, président du syndicat. Et ce n’est jamais de gaieté de cœur que nous votons en faveur de la grève, mais l’impasse dans notre négociation actuelle ne nous laisse pas d’autre choix. Notre convention collective est échue depuis le 30 juin 2021 et les offres de l’employeur sont nettement insuffisantes pour vivre décemment. Nous vivons toujours un important problème d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre et la question des salaires est bien évidemment au centre de ce problème. »

Hier, le ministre de l’Éducation lui-même, Bernard Drainville, a déclaré que les conductrices et les conducteurs de transport scolaire doivent obtenir leur juste part du financement récemment octroyé par le gouvernement aux transporteurs.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Depuis près de 30 ans, les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires se battent pour une reconnaissance de leur difficile métier et, dans bien des cas, les salaires décents ne sont toujours pas au rendez-vous. Actuellement, les bris de service aux parents des élèves qui doivent se déplacer en autobus et les circuits en retard ou même annulés sont monnaie courante. On demande à ce monde-là de travailler selon un horaire coupé, de 6 h le matin à 18 h, de veiller sur 72 enfants derrière leur siège, de gérer la discipline et la possible violence, bref, on leur en demande énormément, eh bien ça, ça doit se refléter dans le salaire qui est versé », conclut Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Les salarié-es de BAnQ en grève bientôt

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs unis de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (STTuBAnQ–CSN) a envoyé un avis de grève au ministère du Travail dans le but de déclencher un arrêt de travail au matin du 14 février prochain. Le 16 janvier dernier, les membres se sont dotés d’une banque de 10 jours de grève adoptée à 94 % en assemblée générale.

« Nous sommes en négociation depuis octobre 2021 et notre convention collective est échue depuis bientôt trois ans. L’inflation actuelle nous appauvrit à chaque paie, puisque nous n’avons pas reçu d’augmentation salariale depuis quatre ans. Plus le temps passe, plus nos membres s’impatientent face à une négociation qui s’étire pour rien depuis plus d’un an. Le dépôt des clauses à incidence financière ne comble toujours pas nos attentes et le Conseil du trésor doit impérativement revoir ses offres, souligne la présidente du syndicat, Sylviane Cossette. Rappelons simplement que nos conditions générales d’emploi sont nettement inférieures à celles de presque tous nos collègues qui œuvrent dans les autres bibliothèques et centres d’archives du Québec. Voilà pourquoi nous revendiquons une bonification immédiate qui corrigera cette iniquité historique et un rehaussement salarial conséquent qui reconnaîtra enfin notre travail à sa juste valeur. »

« En plein contexte de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les budgets de BAnQ ne sont pas indexés, ce qui impose à l’institution un déficit constant qui augmente d’année en année et qui affecte directement ses opérations. BAnQ peine à garder ses salarié-es qui décident d’aller travailler ailleurs lorsqu’ils prennent connaissance des salaires versés dans des institutions semblables. Le Conseil du trésor doit donc corriger rapidement ce problème et bonifier l’enveloppe budgétaire qui favorisera l’attraction et la rétention de ses salarié-es, précise Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Les demandes du syndicat sont fondées sur des comparatifs d’emplois similaires qui ont été bâtis avec l’aide de l’employeur, ces revendications sont donc plus que légitimes et nous interpellons Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, afin qu’elle comprenne cet enjeu majeur pour la survie de BAnQ. »

À propos

Le STTuBAnQ–CSN rassemble 350 salarié-es œuvrant dans les 13 établissements de BAnQ. Le syndicat est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Les grévistes du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges interpellent l’archevêché de Montréal

Ce jeudi 26 janvier au matin, tout juste après avoir conclu un pacte de front commun pour régler leurs grèves respectives à une table unique, les membres du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEECNDDN–CSN) et du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (STTCNDDN–CSN) sont allés rendre visite à l’archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine.

« Après 20 semaines de grève, nous sommes venus interpeller le plus haut responsable de l’Église catholique de Montréal à ses bureaux afin de lui demander d’exercer des pressions auprès de la Fabrique Notre-Dame dans le cadre des présents conflits de travail que nous et nos collègues de l’entretien vivons actuellement. Nous sommes prêts à régler ces deux conflits dès que possible, mais ce sera ensemble, à la même table, que nos deux syndicats vont s’entendre avec la Fabrique », déclare Éric Dufault, président du SEECNDDN–CSN.

« Que ce soit pour le syndicat des employé-es de bureau ou pour notre unité, nous nous battons pour un plancher d’emploi et pour des salaires qui vont assurer un avenir viable pour le cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Sans ces deux éléments essentiels, nous ne serons pas en mesure de bien répondre aux demandes des familles endeuillées. Actuellement, ce sont justement ces familles qui paient le fort prix de l’obstination de la Fabrique Notre-Dame qui relève de l’archevêché de Montréal. Voilà donc pourquoi aujourd’hui nous interpellons Mgr Lépine afin qu’il exerce son rôle de leader, étant le plus haut responsable de cette organisation », ajoute Patrick Chartrand, président du STTCNDDN–CSN.

À propos

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 17 membres. Pour sa part, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN, responsable de l’entretien, rassemble environ 100 membres qui sont en grève depuis le jeudi 12 janvier 2023.

Vote de grève générale illimitée à l’unanimité chez Autobus Yves Séguin

Le Syndicat du transport scolaire Autobus Yves Séguin & Fils–CSN a adopté un mandat de grève générale illimitée à l’unanimité par voie de scrutin secret lors d’une assemblée générale tenue ce lundi 23 janvier au soir.

« Le cheap labor dans le transport scolaire, pour nous, c’est terminé. Notre métier doit être valorisé et reconnu et les salaires doivent être conséquents face aux responsabilités qui sont les nôtres. On conduit un véhicule lourd, on a des horaires coupés qui nous font travailler de très tôt le matin à tard en fin de journée, sans compter qu’on prend en charge jusqu’à 72 élèves dans nos véhicules, de leur demeure à l’école. On s’est serré la ceinture depuis trop longtemps et on veut notre juste part des sommes qui ont récemment été octroyées à notre employeur », déclare Louise Boulé, présidente du syndicat.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Il est temps que ça change dans le domaine du transport scolaire. Les boss ont très longtemps misé sur le fait qu’on pouvait engager du monde sans bonifier leurs conditions de travail de manière à bien rémunérer les salarié-es. Ils ont fait beaucoup d’argent sur leur dos et, actuellement, on voit très bien que cette vision à court terme nous a menés à une rareté de main-d’œuvre que nous connaissons et aux bris de services que nous observons partout au Québec. Ce que je leur dis, c’est simple : payer bien votre monde et vous allez en avoir, des candidatures », conclut Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, le Syndicat du transport scolaire Autobus Yves Séguin & Fils–CSN regroupe environ 75 membres qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Vote de grève générale illimitée chez Autobus RM

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des autobus R.M.–CSN a adopté un mandat de grève générale illimitée à 97 % par voie de scrutin secret lors d’une assemblée générale tenue ce samedi 21 janvier au matin.

« Dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les salaires que nous recevons sont totalement insuffisants. Il faut que notre métier soit valorisé et que les salaires suivent les responsabilités qui sont les nôtres. Nous avons des horaires coupés qui nous font travailler de très tôt le matin à tard en fin de journée, sans compter qu’il n’est pas de tout repos de conduire jusqu’à 72 élèves de leur demeure à l’école. Nous voulons avoir notre juste part des sommes qui ont récemment été octroyées aux transporteurs, et c’est maintenant que nous la voulons », déclare Robert Dubois, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des autobus R.M.–CSN.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Il est grand temps que ça change dans le transport scolaire. Les boss ont trop longtemps misé sur le fait qu’on pouvait engager du monde sans bonifier leurs conditions de travail de manière à bien rémunérer les salarié-es. On voit bien actuellement que cette vision à court terme nous a menés à la rareté de main-d’œuvre que nous connaissons et aux bris de services que nous observons partout au Québec. Ce que je leur dis, c’est simple : payer bien votre monde et vous allez en avoir, des candidatures », conclut Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2021, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des autobus R.M.–CSN regroupe environ 80 membres qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Deux syndicats du transport scolaire en grève bientôt

Le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R. –CSN et le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont tous deux envoyé des avis de grève au ministère du Travail dans le but de déclencher un arrêt de travail au matin du 30 janvier prochain. En novembre dernier, les deux unités se sont dotées d’un mandat de grève de 14 jours voté respectivement à 100 % et à 98 %.

« Particulièrement dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les salaires versés actuellement sont nettement insuffisants. Alors que les salarié-es des deux unités accomplissent exactement le même travail, il existe des disparités salariales importantes. À cet égard, les conductrices et les conducteurs revendiquent une réelle transparence financière de l’employeur en lien avec les taux horaires versés ainsi que les frais chargés pour les voyages spéciaux » déclare Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Les salarié-es demandent le respect de leur convention collective qui est très souvent bafouée par leur employeur. Ils revendiquent également une garantie de 25 heures par semaine afin de rendre attractifs les quarts de travail brisés sur les circuits du matin et du soir. Finalement, ils veulent être rémunérés pour toutes les heures réellement travaillées, incluant le temps d’attente, les problèmes de circulation, les pannes et le remplissage des réservoirs de carburant », ajoute Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R. –CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN regroupe 240 syndicats représentant plus de 45 000 membres. Son territoire s’étend sur les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

Les salarié-es de BAnQ se dotent d’un mandat de grève

Réunis en assemblée générale ce lundi soir, 16 janvier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs unis de BAnQ–CSN (STTUBAnQ–CSN) ont voté à 94 % par voie de scrutin secret en faveur d’une banque de 10 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun.

« Nous sommes en négociation depuis octobre 2021 et notre convention collective est échue depuis mars 2020. En plein contexte d’inflation, nous n’avons pas reçu d’augmentation salariale depuis quatre ans. L’impatience est plus que présente parmi nos membres, la négociation s’étire depuis plus d’un an. Nous avons finalement reçu le dépôt des clauses à incidence financière et à la suite d’une première lecture, celui-ci ne comble pas nos attentes, souligne la présidente du syndicat, Sylviane Cossette. Rappelons simplement que nos conditions générales d’emploi sont nettement inférieures à celles de nos collègues qui œuvrent dans les autres bibliothèques du Québec et que, de ce fait, nous revendiquons toujours un rehaussement salarial conséquent qui reconnaîtra enfin notre travail à sa juste valeur. »

« En plein contexte de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les budgets de BAnQ ne sont pas indexés, ce qui impose à l’institution un déficit constant qui augmente d’année en année et qui affecte directement ses opérations. Le Conseil du trésor doit donc impérativement saisir ce problème et bonifier dès que possible l’enveloppe budgétaire qui favorisera l’attraction et la rétention de ses salarié-es, précise Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Les demandes du syndicat sont fondées sur des comparatifs d’emplois similaires, elles sont légitimes et réalistes et nous interpellons Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, afin qu’elle comprenne cet enjeu majeur pour la survie de BAnQ. »

« Le sous-financement de BAnQ cause des problèmes de stabilité de la main-d’œuvre et provoque des vagues de mises à pied régulières à chaque augmentation salariale, puisque l’employeur ne peut plus soutenir ses coûts de main-d’œuvre. Alors que l’institution se positionne comme LA référence en bibliothéconomie et en archivistique, le Conseil du trésor ne semble pas comprendre la réalité du marché de l’emploi dans ce secteur, les villes et les universités offrant à leur personnel qualifié de bien meilleures conditions salariales », conclut Chantal Ide, secrétaire général du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le STTuBAnQ–CSN rassemble 350 salarié-es œuvrant dans les 13 établissements de BAnQ. Le syndicat est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Fondée en 1947, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Seconde grève générale illimitée au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

À la suite de l’adoption d’un mandat de grève générale illimitée (GGI) le 21 novembre dernier, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (STTCNDDN–CSN) a déclenché la GGI à minuit ce jeudi 12 janvier 2023.

Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018, le STTCNDDN–CSN a entrepris la négociation en novembre 2019.

Les employé-es de bureau sont toujours en grève
Pour leur part, les 17 membres du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN ont déclenché la grève le 20 septembre 2022. Ils sont en grève générale illimitée depuis le 20 octobre dernier.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN rassemble une centaine de membres.

Transport scolaire : rien n’est réglé et une nouvelle mise au point s’impose

Pour de trop nombreux parents et élèves qui vivent quotidiennement avec les bris de services à plusieurs endroits au Québec, rien n’est réglé dans le domaine du transport scolaire, bien au contraire. Face aux problèmes structurels du secteur, la Fédération des employées et employées de services publics (FEESP–CSN) estime qu’une nouvelle mise au point s’impose.

« Lors des négociations de la fin de l’été avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats. À ce jour, plusieurs employeurs n’ont pas augmenté les salaires des chauffeurs en conséquence. Ils sont donc responsables de leurs propres problèmes d’attraction et de rétention. Plusieurs transporteurs semblent plus intéressés par leur marge de profit que par le service aux élèves. Pour nous, il n’y a pas 36 solutions pour attirer et retenir les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires : il faut des augmentations salariales drastiques », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

La pression est forte dans le transport scolaire
La semaine dernière, les membres du syndicat des Autobus la Montréalaise ont organisé un piquetage symbolique devant les bureaux de leur employeur au moment même où les salarié-es des Autobus Chambly ont dû menacer de faire la grève pour obtenir un nouveau contrat de travail qui prévoit des augmentations de 30 à 36 % sur 4 ans.

D’autres votes ont également été tenus dans les assemblées générales des syndicats suivants affiliés à la CSN :

– Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais inc. : le mercredi 26 octobre, vote à 100 % de moyens de pression incluant la grève à déclencher au moment jugé opportun ;

– Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R. (CSN) : le 3 novembre, vote d’une banque de 14 jours de grève à 100 % ;

– Syndicat des employés du transport scolaire Tremblay et Paradis (CSN) : le 3 novembre également, vote d’une banque de 14 jours de grève à 98 %.

« Malgré les hausses importantes du financement des contrats des transporteurs, les conductrices et les conducteurs doivent tout de même se mobiliser pour obtenir leur dû, ce qui ne serait pas le cas si les transporteurs priorisaient vraiment le service aux élèves. À la fin de l’été dernier, à la suite des négociations entre le gouvernement et la Fédération des transporteurs par autobus (FTA), nous sommes intervenus sur la place publique afin de bien expliquer que ce processus de négociation ne mettait pas un terme aux graves problèmes de rareté de main-d’œuvre persistante dans le transport scolaire. Quatre mois plus tard, l’actualité nous démontre que nous avions malheureusement trop raison, ajoute Josée Dubé, présidente du secteur du transport scolaire de la FEESP–CSN. Tant que les sommes allouées à la bonification des salaires ne se rendront pas dans les poches des conductrices et des conducteurs, les graves problèmes d’attraction et de rétention ne seront pas réglés. »

Deux grands absents lors des négociations
« Le processus de négociation s’est tenu avec seulement deux des quatre intervenants du secteur. Les centres de services scolaires (CSS), et surtout, les conductrices et les conducteurs brillaient par leur absence. Pourtant, après l’octroi des sommes du gouvernement qui seront envoyées vers les CSS, chaque transporteur doit négocier les circuits individuels avec ces centres de services scolaires qu’ils desservent. À la toute fin du processus, ce sont les conductrices et les conducteurs qui doivent négocier leurs salaires avec chaque transporteur. Or, actuellement, pour gonfler leurs profits, les transporteurs refusent de remettre certaines sommes dans les poches de celles et de ceux qui conduisent les enfants tous les matins. On a même un CSS qui retient les sommes que le gouvernement a pourtant octroyées au lieu de les rediriger vers les transporteurs, ce qui exacerbe les problèmes que nous connaissons actuellement », conclut madame Dubé.

À propos  
Le secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN regroupe 63 syndicats totalisant plus de 3000 conductrices et conducteurs de véhicules scolaires travaillant dans une dizaine de régions administratives du Québec.