Entente de principe adoptée chez Autobus Séguin

Réunis en assemblée générale ce jeudi 6 avril au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire Gérald Séguin–CSN ont adopté à 94 %, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue le 27 mars dernier.

« Nous avons obtenu 23 % d’augmentation en moyenne à la signature de notre convention collective. Sur la durée de notre nouveau contrat de travail de six ans, c’est près de 36 %. Nous avons désormais une échelle salariale qui tient davantage compte de la réalité des conductrices et des conducteurs et des heures réellement travaillées. Nous toucherons la rétroactivité sur nos salaires et les voyages à partir du 1er juillet 2023. Finalement, le taux horaire des voyages a été augmenté de 5,50 $ l’heure », déclare le comité de négociation du syndicat.

« Les règlements actuels dans le secteur reconnaissent finalement le travail des conductrices et des conducteurs de véhicules scolaires. On a enfin des salaires qui sont satisfaisants et qui permettront d’attirer, et surtout de retenir les travailleuses et les travailleurs qui choisissent ce difficile métier. Ce règlement démontre hors de tout doute que les revendications des salarié-es dans le secteur sont réalistes et que la solution mise de l’avant par la FEESP–CSN depuis des années, celle de la bonification des enveloppes budgétaires versées aux transporteurs, allait régler ce problème », ajoute Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Cette entente de principe à la hauteur des demandes des membres, c’est vraiment un signe très positif que ça change actuellement dans le transport scolaire. Il n’y a toutefois pas de secret : quand les syndiqué-es sont mobilisés et se tiennent debout, leurs chances de succès sont très fortes. Nous avons soutenu leur lutte, et ce soir, nous partageons la satisfaction de leurs gains avec la table de négociation. Tous les autres employeurs du secteur doivent donc comprendre qu’il y a une nouvelle norme salariale et que les syndicats actuellement en négociation ou qui le seront bientôt ont des attentes à cet égard », conclut Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire Gérald Séguin–CSN regroupe environ 120 personnes qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Les salarié-es de BAnQ de nouveau en grève bientôt

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs unis de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (STTuBAnQ–CSN) a envoyé un avis de grève au ministère du Travail dans le but de déclencher un arrêt de travail le 11 mai prochain en matinée. Le 16 janvier dernier, les membres se sont dotés d’une banque de 10 jours de grève adoptée à 94 % en assemblée générale. Une première séquence de cinq jours avait été déclenchée le 14 février dernier.

« L’état actuel de la négociation ne nous laisse pas d’autre choix que de déclencher une seconde séquence de grève », souligne la présidente du syndicat, Sylviane Cossette.

À propos

Le STTuBAnQ–CSN rassemble 350 salarié-es œuvrant dans les 13 établissements de BAnQ.

Les syndicats des autobus Matanais et du transport scolaire de Lotbinière manifestent devant le bureau de Bernard Drainville

Ce 5 avril à midi, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc.–CSN et du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire de la région de Lotbinière–CSN, ont manifesté devant le bureau de circonscription de Bernard Drainville, ministre de l’Éducation.

« Nous sommes venus ici pour dire à Bernard Drainville que son appui à la bonification de nos salaires a été très apprécié, mais qu’il y a encore des employeurs, dont Autobus scolaires Matanais, qui n’ont pas du tout entendu son message. Depuis le début de ce que nous ne pouvons même pas appeler une négociation tellement l’employeur nous niaise, celui-ci n’est pas du tout pressé de négocier et refuse de nous donner notre juste part des sommes qu’il a reçues du gouvernement. Notre grève générale illimitée traîne et le seul responsable, c’est l’employeur », souligne Maryse Boulay, porte-parole du syndicat.

Rappelons que le syndicat a déclenché la grève générale illimitée le lundi 13 mars dernier.

« Bernard Drainville est sorti sur la place publique le 1er février dernier afin d’appuyer nos revendications actuelles dans le transport scolaire. Il a souligné à juste titre que les chauffeuses et les chauffeurs doivent avoir leur juste part. Notre employeur aussi ne semble pas pressé de comprendre son message, et voilà pourquoi nous avons adopté une banque de 14 jours de grève à 77 % lors d’une assemblée générale tenue le mercredi 1er mars dernier », ajoute Serge Robitaille, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire de la région de Lotbinière–CSN.

« Dans le transport scolaire, les boss ont très longtemps misé sur le fait qu’on pouvait engager du monde sans bonifier leurs conditions de travail. Ils ont fait beaucoup d’argent sur leur dos et, actuellement, on voit très bien que cette vision à court terme nous a menés à la rareté de main-d’œuvre que nous connaissons et aux bris de services que nous observons partout au Québec. Pour régler le problème, c’est simple : payez bien votre monde, donnez-leur la part d’argent que vous avez reçu du gouvernement qui doit leur revenir et vous allez en avoir des candidatures », renchérit Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

« Depuis le début du conflit, la détermination des membres du transport scolaire est exceptionnelle, précise Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. Chez Autobus Matanais, la partie patronale ment sur la place publique, diffuse des informations inexactes à la population et ne se soucie guère de l’impact du conflit sur les parents. Or, si l’employeur pense qu’on va le laisser s’enrichir sur le dos des travailleuses et des travailleurs, il se trompe amèrement. Les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires ont droit à un bon salaire et à de bonnes conditions de travail. »

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Frédéric Brun, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Les deux syndicats sont sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022. L’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. regroupe 31 membres et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire de la région de Lotbinière–CSN regroupe environ 30 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Les cols bleus de Sorel-Tracy veulent des réponses

Devant le silence de l’administration municipale de Sorel-Tracy face à leurs demandes, les cols bleus se sont déplacés au conseil de ville pour se faire entendre. Les employé-es sont sans contrat de travail depuis le 1er janvier 2022.

« Les pourparlers stagnent depuis maintenant 15 mois. Tout ce temps, les représentants de la ville à la table de négociation nous ont répété qu’ils n’ont pas de marge de manœuvre, affirme Martin Gingras, président du Syndicat des employé-es municipaux de Sorel-Tracy–CSN. Après 15 mois à se faire servir la même cassette, est-ce que le maire et les conseillers peuvent enfin jouer leur rôle de leader et permettre aux négociations d’avancer?

Les pourparlers piétinent notamment au sujet des salaires. L’offre patronale sur la table propose des augmentations moyennes de 2,05 % par année pendant cinq ans alors que pour 2022 seulement, l’inflation a dépassé les 6 % ! Pour sa part, le syndicat demande 4,8 % par an en moyenne sur 5 ans, avec une augmentation légèrement supérieure la première année en raison du coût de la vie. Certaines demandes de l’employeur ont aussi des impacts importants sur la stabilité des horaires et la qualité de vie des salarié-es.

« Avec le contexte actuel d’inflation et de pénurie de main-d’œuvre, les demandes des travailleuses et travailleurs sont justifiées. L’attitude des dirigeants de la ville n’est pas sérieuse », soutient Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Mépris
Les salarié-es ont également dû subir les propos méprisants des représentants de l’employeur. Ils se sont fait suggérer d’aller travailler ailleurs s’ils n’étaient pas satisfaits de leurs conditions de travail, puis menacer d’être envoyés au chômage au profit de sous-traitants ! « Il faut dénoncer le manque de respect et l’attitude de fermeture à la table de négociation. Les travailleuses et les travailleurs municipaux peuvent compter sur l’appui des syndicats de toute la Montérégie. Nous sommes à leur côté », assure Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

Après un premier mandat de grève de cinq jours en décembre dernier, les employé-es se sont prononcés en grande majorité pour 21 jours de grève supplémentaire. « En plein ménage du printemps et à l’aube de la saison estivale, les citoyennes et les citoyens n’auront que leurs élu-es à blâmer si l’ouverture des parcs et le début des activités estivales se trouvent perturbés par un conflit de travail », conclut Martin Gingras.

La négociation devrait reprendre le 13 avril.

 

Second déclenchement de la grève le 17 avril prochain chez Autobus de l’Énergie

Aujourd’hui, le 31 mars, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN a envoyé son second avis de grève dans le but de déclencher la grève générale illimitée le 17 avril prochain. Le syndicat a adopté ce mandat à l’unanimité le 28 mars dernier en assemblée générale.

Le 1er février dernier, le syndicat avait adopté à 100 % en assemblée générale une première banque de 14 jours de grève. Avant même d’exercer la seconde portion de ce mandat, les membres ont décidé de se munir d’un mandat de grève générale illimitée.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Vote de grève générale illimitée chez Autobus de l’Énergie

Réunis en assemblée générale en soirée, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN ont adopté par voie de scrutin secret un mandat de grève générale illimitée à l’unanimité à déclencher au moment jugé opportun.

« Le 20 mars dernier, notre syndicat a déclenché une première séquence de sept jours de grève à la suite d’une impasse créée par l’employeur. Depuis plus d’une semaine, donc, nous sommes la seule partie disposée à négocier. L’employeur continue à refuser de déposer une contre-proposition et nous n’avons toujours pas de garantie que notre mince pouvoir d’achat sera maintenu, alors que l’inflation nous frappe de plein fouet », déclare Michel Paquin, président du syndicat.

Le 1er février dernier, le syndicat avait adopté à 100 % en assemblée générale une première banque de 14 jours de grève. Avant même d’exercer la seconde portion de ce mandat, les membres ont décidé de se munir d’un mandat de grève générale illimitée.

« Il faut rappeler que l’employeur possède deux entreprises qui sont syndiquées avec la CSN et que la convention collective de l’autre entreprise arrive à échéance l’été prochain. Il apparaît donc évident qu’il souhaite reporter la présente négociation. Or, les salarié-es d’Autobus de l’Énergie ont débuté le processus de négociation, les pourparlers sont commencés, et en ce sens, les parties sont obligées de travailler de bonne foi pour en arriver à une entente. Négocier, ce n’est surtout pas imposer. Je réinvite donc la partie patronale à s’assoir avec le syndicat pour que cette négociation se règle, et ce, dès que possible », souligne Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).  

Entente de principe chez Autobus Gérald Séguin

À la suite d’une séance de négociation tenue aujourd’hui, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire Gérald Séguin–CSN et l’employeur. Celle-ci sera bientôt présentée en assemblée générale afin que les membres se prononcent sur son contenu. La grève qui était prévue le 28 mars est donc annulée.

Aucune entrevue ne sera accordée d’ici la tenue de l’assemblée générale.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire Gérald Séguin–CSN regroupe environ 120 personnes qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Le syndicat des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais manifeste devant le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées

Ce 21 mars au matin, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc.–CSN ont manifesté devant les bureaux du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées.

« Nous revendiquons toujours le même salaire pour toutes et tous, selon le nombre de circuits que nous effectuons. Nous demandons également une augmentation du nombre de journées de maladie. Pour nous, la balle est dans le camp de l’employeur », souligne Maryse Boulay, porte-parole du syndicat.

« La détermination des gens est exceptionnelle », ajoute Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. « La partie patronale ne doit pas prendre à la légère ce conflit de travail. L’employeur ne pense quand même pas qu’on va le laisser s’enrichir sur le dos des travailleuses et des travailleurs. Ces personnes ont elles aussi le droit à un bon salaire et à de bonnes conditions de travail. »

Rappelons que le syndicat a déclenché un arrêt de travail le lundi 13 mars dernier.

« Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu le 1er février dernier afin d’appuyer nos revendications actuelles dans le transport scolaire en soulignant que les chauffeurs doivent avoir leur juste part », ajoute Daniel Lajeunesse, secrétaire du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. regroupe 31 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Déclenchement de la grève chez Autobus de l’Énergie

Ce matin, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN ont déclenché la grève à la suite d’une impasse imposée vendredi dernier par l’employeur. Le syndicat avait annoncé son intention le 8 mars dernier en envoyant son avis de grève en vertu de leur mandat d’une banque de 14 jours adopté à 100 % en assemblée générale le 1er février dernier.

« C’est assez élémentaire, on doit être deux parties pour négocier. Quand un employeur refuse de déposer une contre-proposition, que les salarié-es ne reçoivent aucune garantie que leur maigre pouvoir d’achat sera maintenu en pleine période d’inflation et qu’à la fin d’une rencontre, la partie patronale remet aussi en question la seule date de négociation restante à l’agenda, on comprend que la volonté de négocier n’est pas du tout au rendez-vous », déclare Michel Paquin, président du syndicat.

« Il faut comprendre que l’employeur possède deux entreprises qui sont syndiquées avec la CSN et que la convention collective de l’autre entreprise arrive à échéance l’été prochain. Il souhaite donc reporter la présente négociation. Or, les salarié-es d’Autobus de l’Énergie sont actuellement dans le processus de négociation, les pourparlers ont débuté et, en ce sens, les parties sont obligées de travailler de bonne foi pour en arriver à une entente. J’invite donc la partie patronale à y mettre du sien pour que ce conflit se règle, et ce, dès que possible », souligne Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

 

 

 

 

La Fabrique Notre-Dame doit ouvrir les portes de son cimetière aux familles

Aujourd’hui 18 mars, les membres du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEEBCNDDN–CSN), du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (STTCNDDN–CSN) et leurs allié-es demandent à la Fabrique Notre-Dame d’ouvrir les portes du cimetière aux familles qui ne peuvent actuellement se recueillir auprès de leurs défuntes et leurs défunts.

« Après 27 semaines de grève, nous sommes toujours aussi déterminés à obtenir une entente de principe à la hauteur de nos attentes qui nous permettra de soutenir adéquatement les familles endeuillées du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Avant même le début de notre grève, la haute direction avait décidé de fermer l’accès du cimetière aux familles et à leurs proches, ce qui leur cause beaucoup de frustrations et de colère. Les portes doivent s’ouvrir, et ce, le plus rapidement possible », déclare Éric Dufault, président du SEEBCNDDN–CSN.

« Notre employeur se moque complètement des familles. Nous le savons parce que tous les jours, nous les rencontrons sur notre ligne de piquetage et nous parlons avec elles du mépris qu’elles vivent actuellement, ajoute Patrick Chartrand, président du STTCNDDN–CSN. Nous avons toujours soutenu les familles dans leurs moments difficiles et maintenant, elles prennent la juste mesure de l’attitude inacceptable des dirigeants de la Fabrique Notre-Dame. »

Respectivement sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2017 et depuis le 31 décembre 2018, les négociations du SEEBCNDDN et du STTCNDDN n’avancent plus.

« Nous en sommes toutes et tous témoins sur la place publique que ce sont les familles qui paient le fort prix de l’entêtement de la Fabrique Notre-Dame à ne pas régler cette négociation. Même si l’employeur dit publiquement qu’il veut négocier, il n’y a aucune date prévue actuellement à l’agenda. Pour régler, ça prend des dates et rapidement », précise Linda Tavolaro, secrétaire générale de la FEESP–CSN.

« Les deux syndicats se battent toujours pour un plancher d’emploi et pour des salaires qui vont assurer la pérennité du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Ces deux éléments sont cruciaux pour que les travailleurs et les travailleuses soient en mesure de bien répondre aux demandes des familles endeuillées. Et les portes closes du cimetière sont le puissant symbole de la fermeture complète de l’employeur face à ces questions », poursuit Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Nous sommes partis de Québec ce matin afin d’appuyer les membres de ces deux syndicats qui se battent pour la dignité et le respect de leurs membres qui sont intimement liés aux familles qui ont choisi ce lieu de recueillement pour honorer leurs proches défuntes et défunts. Cette lutte, c’est celle de milliers de femmes et d’hommes qui veulent simplement de la décence et de la bienveillance dans leurs vies », renchérit Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

« Miguel Castellanos, président du conseil d’administration et curé de la Fabrique Notre-Dame, doit impérativement intervenir pour régler ces deux conflits. Il a la responsabilité morale et légale de bien servir les familles qui leur ont confié une partie cruciale de leurs vies qui nécessite un engagement entier, sincère et solidaire de la part de la Fabrique. Et actuellement, le comportement de l’employeur nous démontre tout le contraire de la décence », conclut François Enault, premier vice-président de la CSN.

À propos
En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 17 membres. Pour sa part, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN, responsable de l’entretien, rassemble environ 100 membres qui sont en grève depuis le jeudi 12 janvier 2023.

Grève imminente chez Autobus de L’Énergie

Déçus des offres patronales et du manque de reconnaissance de la direction face au travail effectué par les conductrices et les conducteurs, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN ont envoyé un avis de grève le 8 mars dernier dans le but de déclencher la grève le lundi 20 mars prochain s’il n’y a pas d’entente qui survient d’ici là.

Forts d’un mandat de grève adopté à 100 % en assemblée générale le 1er février dernier, les membres du syndicat n’ont d’autre choix que d’exercer cet ultime moyen de pression étant donné l’état actuel de la négociation. « Une rencontre de négociation est prévue ce vendredi et nous avons avisé l’employeur que nous sommes disposés à négocier toute la fin de semaine afin d’en arriver à une entente satisfaisante et du même coup d’éviter la grève. Comme on dit, la balle est dans son camp », déclare Michel Paquin, président du syndicat.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne Josée Dubé, présidente du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Ces fonds additionnels permettent de répondre amplement aux demandes du syndicat et de payer convenablement les conductrices et les conducteurs qui ne l’oublions pas, portent de lourdes responsabilités en offrant le transport aux élèves quotidiennement. On demande à ce monde-là de travailler selon un horaire coupé, de 6 h le matin à 18 h, de veiller sur 72 enfants derrière leur siège, de gérer la discipline et de faire cesser la possible violence, bref, on leur en demande énormément, eh bien ça, ça doit se refléter dans le salaire qui est versé », conclut Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Déclenchement de la grève le 28 mars chez Autobus Gérald Séguin

Le mardi 28 mars prochain, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire Gérald Séguin–CSN déclencheront la grève. Réunis en assemblée générale le mardi 21 février dernier, ils ont adopté à 97 %, par voie de scrutin secret, une banque de 14 jours de grève à exercer au moment jugé opportun.

Environ 1 500 élèves seront privés de service dans les établissements sous la responsabilité de la Commission scolaire Lester B. Pearson, le Centre de services scolaire des Mille-Îles, celui de Montréal et de Marguerite-Bourgeoys. Seront également touchés par cet arrêt de travail : l’École Le Sommet, le Collège Beaubois, le Pensionnat du Saint-Nom-de Marie, le Cégep de Saint-Laurent et l’Université McGill, tous desservis par le transporteur.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire Gérald Séguin–CSN regroupe environ 120 personnes qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Les Autobus Matanais en grève ce lundi 13 mars 2023

Comme annoncé le 28 février dernier, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. déclenchent la grève générale illimitée en ce lundi 13 mars 2023.

« Ce n’est pas de gaîté de cœur que nous déclenchons une grève, mais l’état de notre négociation ne nous laisse pas d’autres choix. Nous revendiquons le même salaire pour toutes et tous, selon le nombre de circuits que nous effectuons. Nous demandons également une augmentation du nombre de journées de maladies », souligne Maryse Boulay, porte-parole du syndicat.

« Ce matin, le syndicat passe de la parole aux actes. Les salarié-es ont droit à des conditions de travail décentes. Il est clair que le transporteur ne voit pas le caractère essentiel du travail de conductrice et de conducteur de véhicule scolaire. S’il avait conscience du rôle que ses employé-es ont dans la vie des enfants, il aurait négocié depuis longtemps et réglé le renouvellement de la convention collective. La grève générale illimitée est le moyen ultime de se faire entendre quand tout a été tenté et le conseil central soutiendra les grévistes jusqu’à un règlement satisfaisant », déclare Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. regroupe 31 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

 

 

 

 

Entente de principe acceptée chez Autobus B.R. et Tremblay & Paradis

L’entente de principe intervenue le 10 mars a été adoptée à 66 % par les membres du Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et à 85 % par le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN par voie de deux scrutins secrets, tenus en assemblée générale ce 12 mars au matin.

« Chez Autobus B.R., le taux horaire maximal passe de 18,73 $ à 24,50 $ l’heure, rétroactif au début de la présente année scolaire. La garantie d’heures passera de 20 à 23 heures, suivant une hausse progressive. Au total, les membres toucheront des augmentations totales variant entre 45 et 67 % sur les 6 ans de la durée de la nouvelle convention collective. Chez Tremblay & Paradis, le taux horaire maximal passe de 21,92 $ à 27 $ l’heure, également rétroactif au début de l’année scolaire. Notre garantie d’heures passe aussi de 20 à 23 heures sur la durée de 6 ans de la nouvelle convention collective. Pour notre part, nous toucherons des augmentations totales variant entre 36 et 56 % sur la durée de notre nouveau contrat de travail », précise Hélène Thibault, présidente du Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN, porte-parole pour les deux unités.

« Nous sommes vraiment satisfaits de constater que les conductrices et les conducteurs de ces deux syndicats reçoivent enfin leur part du gâteau. Ces importantes augmentations témoignent de la reconnaissance de leur métier et de leurs nombreuses responsabilités. Ce nouveau règlement qui survient après une grève générale illimitée démontre clairement la légitimité de leurs revendications. Nous le disions depuis longtemps, le gouvernement devait obligatoirement bonifier les enveloppes budgétaires versées aux transporteurs afin de régler la question des faibles salaires dans le secteur », ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Ces conductrices et conducteurs de véhicule scolaire ont obtenu des gains hors de l’ordinaire, parce qu’ils se sont tenus debout et ont réclamé leur dû. Nous sommes fiers d’avoir soutenu leur lutte à leurs côtés, et surtout, de constater leurs gains qui améliorent grandement leurs conditions générales d’emploi. Cette reconnaissance était attendue depuis très longtemps. Encore une fois, il s’agit d’un message très clair envoyé à tous les autres employeurs de notre région qui veulent régler leurs problèmes d’attraction et de rétention de leurs salarié-es », conclut Pierre Émond, vice-président du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

À propos

Le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Entente de principe chez B.R. et Tremblay & Paradis

Une entente de principe est intervenue en ce 10 mars entre le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN, le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN et leur employeur. Celle-ci sera prochainement soumise aux membres.

Aucune entrevue ne sera accordée d’ici là.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Entente de principe adoptée dans le secteur du transport urbain à Granby 

Réunis en assemblée générale le 5 mars dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport urbain de Granby–CSN ont adopté un nouveau contrat de travail. Ils étaient sans convention collective depuis le 21 octobre 2022. 

Une entente satisfaisante pour les membres ! 

La négociation achoppait principalement sur les clauses à incidence financière, en particulier le salaire. « Nous sommes amplement satisfaits des gains que nous avons faits, notamment en ce qui a trait aux salaires. On parle d’augmentations d’environ 30 % ! De plus, l’employeur devra désormais reconnaitre l’ancienneté lors de l’octroi de poste, ce qui constitue une avancée majeure. » Explique Nancy Bouchard, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport urbain de Granby–CSN. 

Une rencontre de négociation a eu lieu le 21 février dernier. Lors de cette séance, le comité de négociation ainsi que l’employeur sont parvenus à une entente de principe. Rappelons que les membres s’étaient dotés d’un mandat de grève de 15 jours à utiliser au moment jugé opportun. 

« Les membres ont été solidaires avec leur comité de négociation et c’est pour cette raison qu’ils ont obtenu des gains remarquables. Nous espérons que les gains obtenus lors de cette négociation facilitent le recrutement et la rétention de la main-d’oeuvre. » Souligne Simon Mathieu Malenfant, vice-président-trésorier de la Fédération des employées et employés de service public–CSN (FEESP–CSN). 

Pour Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de L’Estrie–CSN (CCSNE–CSN), « la solidarité et la détermination exemplaires des travailleuses et travailleurs ont fait la différence dans cette négociation. En plus de faire progresser leurs conditions de travail, ils augmentent considérablement les chances de maintenir un bon fonctionnement au niveau du service à la population. » 

À propos 

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport urbain de Granby compte environ 15 membres. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux, à la Fédération des employées et employés de service public (FEESP–CSN), ainsi qu’au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN (CCSNE–CSN) regroupant environ 12 500 membres sur le territoire de l’Estrie. 

Vote de grève dans le transport scolaire à Lotbinière

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire de la région de Lotbinière–CSN a adopté une banque de 14 jours de grève à 77 % par voie de scrutin secret lors d’une assemblée générale qui s’est tenue ce mercredi 1er mars au soir.

« Les salaires qui nous sont versés dans le transport scolaire ne sont pas à la hauteur de nos responsabilités. Notre métier doit être valorisé et nos salaires doivent reconnaître le fait que nous conduisons un véhicule lourd, que nous avons des horaires coupés qui nous font travailler de très tôt le matin à tard en fin de journée, sans compter que nous avons jusqu’à 72 élèves derrière nous selon le type de véhicule, avec tout ce que ça implique. Nous nous sommes serré la ceinture depuis trop longtemps et nous voulons notre part des nouveaux budgets qui viennent d’être octroyés à notre employeur », déclare Serge Robitaille, président du syndicat.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Dans le transport scolaire, les boss ont très longtemps misé sur le fait qu’on pouvait engager du monde sans bonifier leurs conditions de travail de manière à bien rémunérer les salarié-es. Ils ont fait beaucoup d’argent sur leur dos et, actuellement, on voit très bien que cette vision à court terme nous a menés à la rareté de main-d’œuvre que nous connaissons et aux bris de services que nous observons partout au Québec. Pour régler le problème, c’est simple : payez bien votre monde et vous allez en avoir, des candidatures », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

À propos
Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire de la région de Lotbinière–CSN regroupe environ 30 membres qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Les Autobus Matanais en grève bientôt

Réunis en assemblée générale ce lundi 27 février au soir, l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc.–CSN a décidé d’envoyer leur avis de grève au ministère du Travail dans le but de déclencher une grève générale illimitée le 13 mars prochain.

« Le respect se retrouve au centre de notre négociation : nous faisons face à un manque flagrant de volonté de négocier de la part de l’employeur et les membres sont excédés. Comme tous les autres transporteurs scolaires au Québec, notre employeur a reçu un rehaussement important de la valeur de ses contrats et nous voulons une bonification de nos salaires selon ces nouveaux paramètres budgétaires. Nous voulons aussi toucher le même salaire pour toutes et tous, selon le nombre de circuits que nous effectuons. Nous demandons également une augmentation du nombre de journées de maladies », souligne Maryse Boulay, porte-parole du syndicat.

« Dans le contexte actuel d’inflation et de rareté de main-d’œuvre, les salaires qui sont versés sont clairement insuffisants. Il faut que leur métier soit valorisé et que les salaires suivent les responsabilités qui sont les leurs. Ces salarié-es ont des horaires coupés qui les font travailler de très tôt le matin à tard en fin de journée, sans compter qu’il n’est pas de tout repos de conduire jusqu’à 72 élèves de leur demeure à l’école. Ces femmes et ces hommes veulent simplement avoir la juste part des sommes qui ont récemment été octroyées aux transporteurs, et c’est maintenant qu’ils la veulent », déclare Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent-CSN.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. regroupe 31 membres affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

 

 

Vote d’une banque de 14 jours de grève chez Autobus Gérald Séguin

Réunis en assemblée générale le mardi 21 février au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire Gérald Séguin–CSN ont adopté à 97 %, par voie de scrutin secret, une banque de 14 jours de grève à exercer au moment jugé opportun.

« Nous réclamons de meilleurs salaires et surtout, nous voulons que cesse la discrimination entre les conductrices et les conducteurs de minibus qui touchent un salaire moins élevé que celles et ceux qui conduisent des autobus courants. Peu importe le véhicule, on a des horaires coupés qui nous font travailler de très tôt le matin à tard en fin de journée, sans compter qu’on prend en charge jusqu’à 72 élèves dans nos véhicules, des enfants handicapés dans les minibus, de leur demeure à l’école. On veut tout simplement notre juste part des montants qui ont récemment été octroyés à notre employeur et que tout notre monde soit équitablement payé », déclare Lynne Beauvais, vice-présidente, trésorière et porte-parole du syndicat.

« La question des salaires est au cœur de toutes les négociations actuelles dans le transport scolaire. Les boss ont très longtemps misé sur le fait qu’on pouvait engager du monde pour pas cher sans bonifier leurs conditions de travail. Les transporteurs ont fait beaucoup d’argent sur le dos des conductrices et des conducteurs et, actuellement, on voit très bien que cette vision à court terme nous a menés à la rareté de main-d’œuvre que nous connaissons et aux bris de services que nous observons partout au Québec. Or, il y a une solution et c’est de bonifier les salaires. Les récents règlements dans le transport scolaire, ce sont des augmentations de 30 à 40 % sur la durée de la convention collective », précise Josée Dubé, présidente du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services (FEESP–CSN).

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne la vice-présidente de la FEESP–CSN, Stéphanie Gratton.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire Gérald Séguin–CSN regroupe environ 120 personnes qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Des appuis majeurs pour les grévistes du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Ce mardi 21 février sur l’heure du midi, les membres du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEECNDDN–CSN) et du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (STTCNDDN–CSN) ont reçu des appuis de taille aujourd’hui sur leur ligne de piquetage.

« Après 24 semaines de grève, les familles et leurs proches cumulent des frustrations et de la colère envers la Fabrique Notre-Dame, à un point tel que nous recevons désormais leur appui afin de mettre un terme à notre conflit. Plus que jamais, nous sommes donc déterminés à obtenir une entente de principe à la hauteur de nos attentes qui nous permettront de soutenir adéquatement les familles endeuillées qui choisissent le cimetière Notre-Dame-des-Neiges », déclare Éric Dufault, président du SEECNDDN–CSN.

« Envers ses salarié-es, ça fait longtemps que notre employeur a dépassé les bornes. Et maintenant, notre clientèle reconnaît hors de tout doute qu’elle vit le même mépris que nous, allant même jusqu’à tenir responsable la direction de notre établissement de ce gâchis, ajoute Patrick Chartrand, président du STTCNDDN–CSN. Nous avons toujours soutenu les familles et maintenu de bonnes relations avec elles, et aujourd’hui, recevoir leur appui nous réchauffe le cœur. »

Respectivement sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2017 et depuis le 31 décembre 2018, les négociations du SEEBCNDDN et du STTCNDDN n’avancent plus.

« Les travailleuses et les travailleurs du cimetière le savent depuis toujours : ce sont bien évidemment les familles qui paient le fort prix de l’obstination de la Fabrique Notre-Dame à ne pas régler cette négociation. Il n’y a aucune raison valable pour cet employeur de maintenir un tel chaos dans un des plus beaux cimetières en Amérique du Nord. L’employeur doit régler, dès que possible », précise Linda Tavolaro, secrétaire générale de la FEESP–CSN.

« Les deux syndicats se battent pour un plancher d’emploi et pour des salaires qui vont assurer un avenir viable pour le cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Sans ces deux éléments essentiels, les travailleurs et les travailleuses ne seront jamais en mesure de bien répondre aux demandes des familles endeuillées. Et nous allons être à leurs côtés tant et aussi longtemps qu’il le faudra », poursuit Bertrand Guibord, secrétaire général du CCMM–CSN.

« Aujourd’hui, je m’adresse directement à Miguel Castellanos, président du conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame : vous êtes le plus haut dirigeant d’une institution qui veille à soutenir des gens qui traversent des moments difficiles, des moments qui nécessitent un engagement entier, sincère et solidaire envers celles et ceux qui vous ont choisi pour honorer leurs défuntes et défunts. Vous avez le pouvoir de régler ce conflit et je vous invite à le faire le plus rapidement possible pour qu’enfin, les familles puissent vivre leur deuil paisiblement et respectueusement », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 17 membres. Pour sa part, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN, responsable de l’entretien, rassemble environ 100 membres qui sont en grève depuis le jeudi 12 janvier 2023.