Les employé-es mis à pied ne se laisseront pas faire

Les employé-es de soutien du Collège Stanislas mis sauvagement à pied en juin dernier ont profité de la journée portes ouvertes pour rappeler à l’employeur qu’il devra assumer les conséquences de ses gestes.

Lors d’une manifestation bruyante mais pacifique, les travailleuses et les travailleurs, aujourd’hui sans emploi, ont sensibilisé les visiteurs à l’attitude méprisante de la direction du collège.

Le Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas (CSN) a aussi enclenché des procédures judiciaires afin que justice soit rendue. « Nous avons pris les moyens afin de contester le recours à la sous-traitance, alors que notre convention collective encadrait cette question. Nous avons aussi pris les moyens afin que l’employeur nous réintègre et nous dédommage en lien avec ce que nous avons subi », a expliqué le président du syndicat, Jean Lacoursière.

La CSN, le syndicat des employé-es de soutien ainsi que le collège Stanislas ont exprimé la volonté commune d’accélérer le processus d’arbitrage devant le Tribunal administratif du travail.

Des travailleuses et des travailleurs qui font toute la différence

Chaque jour au Québec, près de 200 000 personnes se rendent au travail dans les établissements d’enseignement. Parmi celles-ci, on trouve plusieurs dizaines de milliers d’employé-es de soutien. En cette Journée nationale du personnel de soutien en éducation, la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) tient à souligner la contribution essentielle de toutes ces travailleuses et travailleurs qui se dévouent au quotidien dans les commissions scolaires, les cégeps, les collèges privés et les universités du Québec.

« Les membres du personnel de soutien dans les établissements d’enseignement travaillent souvent dans l’ombre. Pourtant, ces femmes et ces hommes participent activement à la réussite éducative des jeunes et moins jeunes », affirme Sylvie Tremblay, vice-présidente de la FEESP.

Les employé-es de soutien en éducation sont omniprésents tout au long du parcours scolaire. De l’administration à l’entretien des bâtiments, en passant par l’organisation scolaire, le soutien aux élève en difficulté, les services de garde et la préparation des travaux pratiques, ils occupent des emplois variés, essentiels au bon fonctionnement du réseau d’éducation québécois. « Leur expertise, leur compétence et leur engagement auprès des élèves, des parents, des enseignants, des professionnels et des directions d’établissements font la différence », ajoute Louis Langlois, président par intérim et secrétaire général du secteur scolaire de la FEESP–CSN.

Pour la fédération, il est important que la reconnaissance du travail de tous ces employés ne se limite pas aux célébrations de la journée. « Aujourd’hui, nous entendrons des représentants du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et des directions d’établissements venir encenser le travail du personnel de soutien. Il est plus que temps que cette reconnaissance se transforme aussi en gestes concrets, par exemple un vrai travail de collaboration avec les employé-es de soutien pour l’élaboration des plans d’action du réseau de l’Éducation », conclut Johanne Cadieux, présidente du Secteur cégeps de la FEESP–CSN.

Sainte-Thècle : Vote de grève à 86 %

Les membres du Syndicat régional des employé-es municipaux de la Mauricie, section Sainte-Thècle, se sont réunis lundi le 25 septembre pour se prononcer sur l’offre finale de l’employeur. Cette offre a été rejetée à 100 % par l’assemblée générale. Par la suite, les membres du syndicat se sont prononcés sur un vote de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun dans une proportion de 86 % en faveur de la grève.

Une entente de principe avait été rejetée par l’assemblée générale syndicale, il y a quelques semaines. À la suite de ce rejet, une séance de négociation a été tenue le mardi 19 septembre dernier dans le but ultime d’en arriver à une nouvelle entente. Lors de cette journée, les parties en sont presque arrivées à une entente, sauf sur deux points soit; le fractionnement des heures de travail et le minimum des heures garanties. En effet, depuis le début des négociations, le comité patronal qui est mandaté par les élu-es municipaux et le maire actuel de Sainte-Thècle, maintient sa demande de fractionner la journée de travail de certains postes. Cela signifie qu’une personne pourrait commencer sa journée de travail tôt en matinée, pour être ensuite retournée chez elle, et être rappelée au travail pour compléter ses 8 heures en soirée. Tout ça, dans le but de sauver les rares heures supplémentaires qui peuvent se produire dans une année. Un peu de respect, s.v.p.!

La partie patronale désire aussi couper le minimum des heures annuelles garanties pour certains titres d’emplois. Cela équivaut à dire aux gens qui travaillent déjà à la municipalité de façon sporadique qu’ils vont combler moins d’heures dans les prochaines années.

« l’heure où nous vivons un manque criant de main-d’œuvre dans beaucoup de secteurs d’emploi, la municipalité devrait s’assurer de maintenir en place ses travailleuses et travailleurs en étant attractif plutôt que de tenter de sabrer dans les conditions de travail de ses effectifs » de citer le président du Conseil central du Cœur du Québec – CSN, M. Paul Lavergne.

Grève générale illimitée

Les municipalités du Québec sont soumises aux règles des services essentiels en cas de grève. Voilà pourquoi les membres du syndicat auront à négocier une entente de services essentiels avant de procéder à la grève, sinon les parties se rendront au Tribunal administratif du travail pour en arriver à une telle entente.

 

Une entente donnant lieu à des améliorations importantes

Le syndicat représentant les cols blancs et la Ville de Rimouski ont procédé, cet après-midi, à la signature de leur nouveau contrat de travail. Réunis en assemblée générale au début de l’été, les cols blancs avaient adopté à 100 % l’entente de principe convenue avec la ville.

« L’entente, d’une durée de sept ans, améliore de façon importante l’ensemble des dispositions de la convention collective, précise Éric Gagnon, président du Syndicat des employées et employés de bureau de la Ville de RimouskiCSN.  Il s’agissait pour nous d’une négociation charnière et nous sommes extrêmement satisfaits des résultats, qui sont exceptionnels. »

 

Flexibilité et perfectionnement

Parmi les améliorations apportées à la convention collective, notons un train de mesures permettant une meilleure conciliation travail-famille-vie personnelle, ainsi qu’une plus grande flexibilité des horaires de travail. « Nous avons aussi réussi à négocier la mise en place d’un comité paritaire de formation et de perfectionnement, ainsi que la reconnaissance de l’adhésion à des ordres professionnels pour nos membres. Nous avons aussi réussi à bonifier les conditions de travail des salarié-es temporaires ».

 

Une première au Québec

La nouvelle convention collective des cols blancs de Rimouski marque aussi la création d’un mécanisme rapide et efficace visant la résolution des litiges, soit la médiation arbitrale. « C’est la première fois au Québec qu’une convention collective d’une municipalité a pour règle générale la médiation arbitrale comme mécanisme pour disposer des griefs, note pour sa part Stéphanie Gratton, vice-présidente à la FEESP-CSN. Il s’agit d’une innovation majeure et nous en sommes très fiers ». 

 

Augmentations de 16,5 %

La convention collective prévoit aussi des augmentations salariales minimales de 16,5 % sur 7 ans, en plus d’un ajout de 2 % de la masse salariale visant à améliorer la structure salariale.

De son côté le Conseil central du Bas-Saint-Laurent de la CSN se réjouit des résultats obtenus : « Nous sommes fiers de l’appui que le Conseil central a fourni pour mener à bon terme cette négociation. Il s’agit là d’une belle démonstration de l’efficacité de la solidarité régionale qui nous anime », conclut Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

 

 

Les employés de la Régie des matières résiduelles renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale les 6 et 7 septembre 2017, les travailleuses et travailleurs de la Régie des matières résiduelles de la Mauricie ont accepté respectivement à 100 % et à 95 % les termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de 6 ans, le contrat de travail de ces citoyens de notre région, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire en fonction de l’indice des prix à la consommation sujet à un minimum de 1.75 % et un maximum de 3 % pour la première année d’application de la convention qui totalise une augmentation de 11.50 % sur les six années de la convention (une moyenne de 2 % par année). Les travailleuses et les travailleurs ont droit à cette augmentation de salaire rétroactivement au 1er mai 2017. Ils voient également leur régime de retraite bonifié. En effet, la contribution de l’employeur augmentera de 0.5 %.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : jour férié, congé d’utilité, horaire et équipement de sécurité.

Informer sur les effets de la sous-traitance

C’est en conférence de presse ce matin que le Syndicat des employés municipaux de la ville de Saguenay–CSN (SEMVSCSN) a lancé sa campagne « Faisons la différence, nos votes contre la sous-traitance » dans le cadre des élections municipales à venir. Par cette initiative, le syndicat désire informer ses membres et la population sur les positions des candidats-es dans les districts et à la mairie de Saguenay au sujet de la sous-traitance et ainsi favoriser un vote éclairé le 5 novembre prochain.

« Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir voter pour ses patrons une fois aux quatre ans. Dans le contexte où nous observons une tendance lourde et rapide de l’administration municipale à aller vers la sous-traitance du travail qui est effectué par nos membres, nous saisissons l’occasion pour questionner les futurs élus sur leur vision de la situation et leur proposition d’avenir. Nous le faisons en toute bonne foi afin d’établir un dialogue constructif avec le prochain conseil » explique Yannick Gaudreault, président du SEMVSCSN.

La campagne syndicale se déploiera en trois grandes étapes. La première consistera en l’envoi d’un questionnaire de quatre questions à l’ensemble des candidats-es aux postes de conseiller municipal et à la mairie de Saguenay à répondre avant le 20 octobre prochain. Ce questionnaire vise à connaître l’opinion des candidats-es sur la sous-traitance, leur vision d’avenir sur les services offerts à la population à l’interne, la valorisation de la qualité du travail effectué par les cols bleus et les relations qu’elles et qu’ils comptent établir avec le syndicat s’ils sont élus. Par la suite, les réponses reçues seront rassemblées dans un seul document qui sera envoyé, tel quel et sans commentaire, à l’ensemble des membres du SEMVSCSN par la poste et à l’ensemble de la population par le biais d’une activité-bilan qui se tiendra dans la semaine du 22 octobre 2017.

« La sous-traitance est un enjeu que nous prenons au sérieux, et ce partout au Québec. La campagne qu’entame le SEMVS-CSN actuellement amènera les candidates et candidats à se compromettre. Certaines administrations municipales nous donnent l’impression qu’ils gèrent une entreprise privée quand en réalité nous parlons ici de gestion de fonds publics et de services à la population » renchérit Nathalie Arguin, secrétaire générale de la Fédération des employé-es de services publics (FEESPCSN).

La dernière étape de la campagne syndicale se réalisera après les élections.  Une demande sera logée à chacun-es des élu-es pour une rencontre avec les représentant-es syndicaux. Ces rencontres auront comme objectifs d’établir une relation avec les nouvelles et nouveaux élu-es tout en plaçant les priorités du SEMVSCSN pour le prochain mandat.

« Le SEMVSCSN peut compter sur l’appui de la CSN et de toutes ses composantes. Nous encourageons ce genre d’initiative plus politique qui permet de faire avancer certains enjeux sociaux pour améliorer les conditions de vie de nos membres et de la population en général. C’est la manière de faire à la CSN et tous nos outils sont à la disposition des syndicats affiliés qui désirent aller dans cette direction.  » conclut Engelbert Cottenoir, président du Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.

À propos du SEMVS-CSN

Le Syndicat des employés municipaux de la ville de Saguenay – CSN représente près de 500 travailleuses et travailleurs « cols bleus » des trois arrondissements de Saguenay. Il est affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean – CSN, à  la Fédération des employé-es de services publics (FEESP-CSN) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Les employé-es mis à pied profitent de la rentrée pour se faire entendre

La trentaine d’employé-es de soutien qui ont été mis à pied par la direction du Collège Stanislas, ont profité de la rentrée scolaire pour se faire entendre et sensibiliser les parents d’élèves. Mis abruptement à la porte en juin dernier, les travailleuses et les travailleurs ont demandé aux parents de faire pression sur les membres du conseil d’administration de l’établissement, afin qu’ils soient réintégrés.

« Nous voulons que la négociation reprenne, et nous voulons trouver une solution qui fera l’affaire des deux parties » a expliqué le président du syndicat, Jean Lacoursière. « Mais la première étape est la réintégration des employé-es », a t-il insisté.

Tout au long de la négociation qui a précédé les mises à pied, le syndicat a fait preuve de bonne foi en étant prêt à certaines concessions touchant notamment aux salaires, aux horaires et à des abolitions de poste. « Malgré cela la direction du collège exigeait encore et toujours plus de concessions sans garantir aux employé-es qu’ils conserveraient leur emploi et qu’il n’allait pas recourir à la sous-traitance » a noté pour sa part Nathalie Arguin, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). « Il est important de rappeler que le collège n’est pas en difficulté financière et qu’il reçoit des millions de dollars en subvention.  »

Un moment pénible pour les ex-travailleurs
Cette première journée d’école a été particulièrement pénible pour les travailleurs mis à la porte, dont certains cumulaient des dizaines d’années d’ancienneté. « La rentrée a toujours été une période fébrile au collège et à chaque fois les employé-es de soutien mettaient tout en œuvre pour qu’elle se déroule de façon ordonnée et sécuritaire. Aujourd’hui ils ont dû se contenter du rôle d’observateur et c’est bien triste » a dénoncé de son côté Charles Sainte-Marie, vice-président du Conseil Central du Montréal Métropolitain-CSN.

Appuyé par la FEESP-CSN, le CCMM-CSN et la CSN, le Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas-CSN entend poursuivre sa bataille afin de permettre à ses membres de regagner leur emploi. Des actions juridiques seront déposées sous peu.

Contre les violences sexuelles, l’implication des communautés est essentielle

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ), la Fédération des professionnèles (FP) et la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) reconnaissent que la stratégie d’intervention présentée aujourd’hui par la ministre de l’Enseignement supérieur pour lutter contre les violences sexuelles sur les campus est un pas dans la bonne direction. Pour viser juste, la stratégie gouvernementale doit cependant respecter certaines conditions.

Selon Caroline Quesnel, présidente par intérim et responsable du comité femmes de la FNEEQ-CSN, les directions d’établissements ne doivent pas imposer une politique concoctée derrière une porte close. Elles doivent agir en concertation avec tous les acteurs du milieu.

« L’adoption par les établissements d’une politique de prévention des agressions à caractère sexuel doit impliquer l’ensemble de la communauté et les ressources financières doivent être récurrentes et à la hauteur des besoins », précise pour sa part, Louise Briand, vice-présidente du secteur universitaire de la FP. Le cégep de Sept-Îles et l’École de technologie supérieure, par exemple, sont confrontés à des réalités différentes. Pour les trois organisations, il est nécessaire d’en tenir compte.

Les établissements doivent avoir la possibilité de développer un mécanisme à la fois adapté à leur milieu et suffisamment souple pour faire face aux différentes situations. À cet égard, l’expertise des groupes communautaires est précieuse et doit être mise à contribution tout en étant soutenue financièrement. Il faut rappeler que ces organismes ont subi d’importantes compressions budgétaires au cours des dernières années.

 « Ce n’est qu’à ces conditions, qu’une politique de prévention des agressions enverra un signal fort tant aux victimes qu’aux agresseurs », conclut Sylvie Tremblay, vice-présidente de la FEESP.

La tournée régionale de consultation de la ministre avait aussi révélé l’importance d’intervenir en amont de l’enseignement supérieur afin de lutter efficacement contre la culture à l’origine des violences sexuelles. La FNEEQ, la FP et la FEESP espèrent que le projet de loi-cadre déposé dans quelques semaines sera cohérent et à la hauteur des défis à relever.

 La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN regroupe quelque 35 000 membres dans 46 cégeps, 39 établissements privés et 13 syndicats d’université. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

La Fédération des professionnèles (FP) représentent plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens œuvrant dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des organismes gouvernementaux, des sociétés d’État, de l’éducation, des médecines non conventionnelles, de l’aide juridique, de l’employabilité, du développement régional, des organismes communautaires et des professionnèles autonomes.

 Fondée en 1947 sous le nom de Fédération des employés municipaux, la Fédération des employées et employés de services publics compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres oeuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Ces trois fédérations sont affiliées à la Confédération des syndicats nationaux.

Le SAPSCQ veut obtenir un réel rapport de force

Le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ – CSN) a déposé un pourvoi visant à faire déclarer inconstitutionnels les articles 76 et 69 de la Loi sur la fonction publique (LFP).

« Par le dépôt de ce recours, nous tenons à obtenir un réel rapport de force lorsque nous négocions nos conditions de travail avec le gouvernement. Sans le droit de faire la grève et sans moyen de régler les différends de façon efficace et indépendante, les membres du Syndicat se voient retirer la possibilité de négocier leur convention collective sur un pied d’égalité avec ce dernier.

Nous demandons d’invalider deux articles de la LFP qui nous posent actuellement problème en ce sens : l’article 76 qui nous impose un cadre de règlement des différends qui laisse entièrement à l’employeur le pouvoir d’accepter ou de rejeter une sentence arbitrale statuant sur nos conditions de travail, et l’article 69 qui nous interdit de recourir à la grève comme ultime moyen de pression. L’arrêt Saskatchewan ayant constitutionnalisé le droit de faire la grève, il est légitime de demander un nouveau mode de règlement des différends adéquat, par lequel la sentence rendue par un arbitre serait exécutoire. Il s’agit d’une revendication historique du Syndicat.  Nous déposons un recours tout comme les autres corps d’agents de la paix de la fonction publique du Québec qui eux aussi contestent la constitutionnalité de ces dispositions », de souligner Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ.

À propos

Le SAPSCQ est le syndicat de tous les agents et agentes de la paix en services correctionnels du Québec et regroupe près de 2800 membres. Il est membre de la Fédération des employées et employés de services publics qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le Collège Stanislas met sauvagement à pied ses employés de soutien

La direction du Collège Stanislas a mis son plan à exécution et a procédé au licenciement de 35 employé-es de soutien de ses campus de Montréal et de Québec. Tout au long de la négociation, l’employeur a tenté de briser le syndicat en le forçant à accepter des reculs majeurs, tout en le menaçant de recourir à la sous-traitance si ses conditions n’étaient pas acceptées.  « Après nous avoir mis un couteau sous la gorge tout au long de la négo, le Collège a fait ce qu’il souhaitait faire depuis le début, nous mettre à pied », a dénoncé le président du Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas – CSN, Jean Lacoursière.

Reculs et sous-traitance

« La convention collective du syndicat interdit le recours à la sous-traitance. Malgré cela, l’employeur nous a menacés séance après séance. Il prétendait que le recours à la sous-traitance lui permettrait d’économiser entre 400 000 $ et 600 000 $ tout en alléguant du même souffle qu’il n’avait pas de problèmes financiers. Non seulement rien ne justifie sa demande, mais il a refusé tout au long de la négociation de nous prouver qu’en ayant recours au privé, il économiserait une telle somme », a dénoncé Nathalie Arguin, secrétaire générale de la FEESP–CSN. C’est inévitablement en rognant sur la qualité des services et sur la sécurité des élèves que l’employeur compte faire des économies ! »

Parmi les reculs qui étaient exigés par l’employeur, notons :

– Le retrait d’heures garanties pour certains employé-es réguliers ;

– Le transfert vers un horaire de 22 h à 6 h pour la majorité des emplois ;

– L’abolition de quatre postes ; 

– Un gel salarial de trois ans, suivi d’augmentations de 1 % pendant deux ans. Donc, un total de 2 % sur cinq ans ;

– L’abolition de jours de vacances ;

– L’accessibilité réduite aux assurances ;

– L’abolition de la paye lors du repas de 30 minutes ;

– La fin de l’uniforme fourni ; 

– L’abolition des primes de soir et pour le grand ménage. 

Des hommes et des femmes à la rue

Ces femmes et ces hommes, dont certains travaillent à l’entretien et à la maintenance du collège depuis plus d’une décennie, ont reçu la semaine dernière, par huissier, leur lettre de licenciement. « Il s’agit ici d’hommes et de femmes dont plusieurs ont des enfants, qui se retrouvent du jour au lendemain à la rue », a pour sa part déploré Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). « L’employeur a même eu le culot de faire cesser la couverture d’assurance des travailleurs le jour même où il les a mis à pied, alors qu’ils sont pour l’instant en vacances pour la plupart. Le Collège aura démontré une attitude d’un total mépris à l’endroit des travailleuses et des travailleurs tout au long de cette négociation qu’il termine comme il l’a débutée, de façon odieuse. »

Recours envisagés

Le Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas – CSN ne compte pas abandonner la bataille et entend contester les licenciements. La voie juridique sera aussi analysée. « Tant et aussi longtemps que ce sera nécessaire, la CSN sera présente pour appuyer les employé-es de soutien du Collège Stanislas. Notre appui sera à la hauteur de leur bataille », a pour sa part conclu Jean Lortie, secrétaire général de la CSN.

À propos

Le Conseil Central du Montréal métropolitain–CSN regroupe près de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de syndicats à Montréal, Laval, au Nunavik et à la Baie James, tandis que la FEESP–CSN représente près de 60 000 membres répartis dans plus de 425 syndicats.

Mandat de grève générale illimitée

Réunis en assemblée générale lundi à midi, les employé-es de soutien du Collège Stanislas ont voté dans une proportion de 89 % en faveur d’un recours à la grève générale illimitée à utiliser au moment jugé opportun.

« Depuis le début de cette négociation, l’employeur ne souhaite qu’une chose, avoir notre peau. Même si nous avons fait des concessions majeures, la direction du collège refuse de régler une fois pour toutes le recours à la sous-traitance, qui est au cœur de cette négociation difficile », a expliqué le président du Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas-CSN, Jean Lacoursière. En plus de pouvoir recourir à la sous-traitance, l’employeur exige du syndicat de nombreux reculs, dont le transfert vers un horaire de nuit pour la majorité des travailleurs et travailleuses, l’abolition de primes diverses, le retrait d’heures garanties, un gel de salaire, la fin de l’uniforme fourni et l’accessibilité aux assurances réduite.

Depuis le début de la négociation, le syndicat, qui représente une trentaine d’employé-es, a été de bonne foi. « Nous étions prêts à certaines concessions, touchant notamment à nos vacances, nos salaires, aux horaires, et même à des abolitions de postes. Mais en plus de toutes ces coupes, l’employeur voudrait nous faire avaler une lettre d’entente lui permettant d’avoir recours à la sous-traitance dans cinq ans et de nous mettre tous à la porte. C’est tout simplement inacceptable, d’autant que nous savons très bien que le Collège n’a pas de problèmes financiers » a déploré le président.

La trentaine d’employé-es de soutien avaient rejeté à l’unanimité l’offre odieuse de l’employeur le 17 juin dernier. Depuis, les négociations n’ont pas repris.

À propos

Le Conseil Central du Montréal métropolitain–CSN regroupe près de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de syndicats à Montréal, à Laval, au Nunavik et à la Baie James tandis que la FEESP–CSN représente près de 60 000 membres répartis dans plus de 425 syndicats.

La CSN revendique une véritable consultation

La Confédération des syndicats nationaux revendique une véritable consultation sur la réforme de la consigne touchant à tous les contenants, notamment ceux en verre.

« L’annonce d’hier du ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, cible des priorités sur le recyclage des matières résiduelles issues des contenants de plastique à usage unique. Alors qu’elle devrait figurer au centre d’une politique audacieuse et durable, la consigne des contenants en verre demeure complètement absente des préoccupations du gouvernement et du comité qui doit se pencher sur la modernisation de cette politique », de souligner Pierre Patry, trésorier de la CSN et responsable politique du dossier environnement.

« Nous attendons une nouvelle politique depuis fort longtemps et nous déplorons le fait que le comité de partenaires consulté par le gouvernement ne rassemble pas tous les intervenants touchés par la réforme de la consigne. À l’heure actuelle, environ 75 % des contenants de verre vendus sur le marché se retrouvent au dépotoir du fait qu’ils sont mélangés à d’autres matières qui les rendent impropres à une seconde vie. À titre de partie intéressée, nous devons impérativement participer aux travaux de ce comité afin de faire valoir les arguments, autant environnementaux qu’économiques, qui serviront de base à cette nouvelle politique touchant à la consigne », de renchérir David-Bergeron Cyr, vice-président de la Fédération du commerce–CSN.

« Il nous faudra du leadership et de la créativité pour que cette politique intègre tous les enjeux environnementaux et tous les acteurs en lien avec la valorisation des contenants à usage unique. À titre d’exemple, nous revendiquons depuis trop longtemps une consigne sur tous les produits vendus par la Société des alcools du Québec, un des plus grands détaillants de la province dont les contenants de verre se retrouvent presque tous au dépotoir, de déplorer Nathalie Arguin, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Il est clair que pour nous, l’exemple de la consigne sur les bouteilles de bière, qui assure un retour de 95 %, qui génère des emplois ainsi qu’une meilleure utilisation des ressources, devrait guider les politiques publiques en cette matière. »

Le Collège s’apprête à mettre une trentaine de travailleurs à la rue

Les employé-es de soutien du collège Stanislas ont tenu un point de presse ce midi afin de dénoncer l’attitude odieuse de l’employer qui a l’intention de les mettre tous à la porte et d’avoir recours à la sous-traitance.

« Notre employeur fait pendre une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Son attitude va à l’encontre de la convention collective dûment signée par les parties, qui interdit le recours à la sous-traitance. Depuis le début de la négociation, nous avons l’impression qu’il n’a jamais réellement eu l’intention de trouver un compromis, mais plutôt de nous remplacer par une compagnie privée », a déploré le président du Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas-CSN, Jean Lacoursière.

Pour sa part, Nathalie Arguin de la FEESP-CSN a mis en lumière le fait que les raisons évoquées par l’employeur ne sont pas justifiées. « Nous savons que le collège ne connaît pas de difficultés financières. Nous avons procédé aux analyses financières et la conclusion est sans équivoque. Pourtant, le collège prétend devoir couper entre 400 000 $ et 600 000 $. S’il va de l’avant, il mettra à pied environ 30 personnes. Des hommes et des femmes qui, dans certains cas, travaillent au collège depuis des décennies. Travailleurs de l’ombre, ils sont celles et ceux qui, jour après jour, s’assurent que les élèves évoluent dans un environnement propice à l’apprentissage et à leur épanouissement », a dénoncé la secrétaire générale de la FEESP.

Finalement, Charles-Sainte-Marie, vice-président du CCMM-CSN, a dénoncé l’attitude inhumaine du Collège Stanislas dans le dossier. « Trente employé-es qui perdent leur travail, c’est aussi 30 familles qui écoperont. C’est pourquoi nous profitons de la kermesse d’aujourd’hui pour solliciter votre appui. Nous vous invitons à signer notre pétition et ainsi contribuer à envoyer un message clair au Collège Stanislas : choisir de mettre à pied d’honnêtes travailleuses et travailleurs constitue un geste odieux. »

À propos
La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) représente près de 60 000 membres répartis dans plus de 425 syndicats.

Négociation au Collège Stanislas de Montréal et de Québec

À l’occasion du 2e tour des élections françaises, qui se tient aujourd’hui dans les locaux du Collège Stanislas de Montréal, les employé-es du collège accentueront la pression sur l’employeur afin de dénouer l’impasse qui perdure dans les négociations.

Le Syndicat des employé-es du collège Stanislas (FEESP-CSN), qui représente le personnel de l’entretien ménager, de l’entretien général et les gardiennes et techniciennes de laboratoire, profitera de la présence des électeurs – dont de nombreux parents d’élèves fréquentant Stanislas –  afin de les sensibiliser aux enjeux de leur négociation.

Le syndicat et le collège sont actuellement en négociation pour renouveler leur contrat de travail. Devant les reculs majeurs exigés par l’employeur, les discussions se déroulent en conciliation devant le Tribunal administratif du travail (TAT). « Le Collège souhaite transférer notre travail de nuit et réduire de façon draconienne nos conditions de travail. Et comme si ce n’était pas suffisant, il nous menace d’abolir la majorité de nos postes en utilisant les services d’une firme de nettoyage privée si nous n’acceptons pas ses demandes de recul », explique Jean Lacoursière, président du syndicat des employé-es du Collège Stanislas – CSN. Alors que le collège confirme ne pas être en situation précaire, il exige toutefois des concessions qui avoisinent le demi-million de dollars.  

Le syndicat invite l’employeur à respecter les valeurs qui font la renommée du Collège Stanislas et qui sont chèrement partagées par tous, soit : le respect, la solidarité et l’ouverture. « Depuis des années, nous faisons bien notre travail avec le goût de l’effort et de façon responsable. Nous tenons à conserver nos acquis », conclut Jean Lacoursière.

À propos
La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) représente près de 30 000 membres dans 37 commissions scolaires francophones et anglophones et près de 4000 membres dans 34 cégeps. Elle regroupe plus de 200 membres œuvrant dans les établissements d’enseignement privés de même que 640 membres à l’Université Concordia.

Dépôt de la revendication aux députés de l’Assemblée nationale

Ce matin, réunis en conseil fédéral à Chicoutimi, les délégué-es de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN) ont manifesté leur appui à la revendication du Secteur transport scolaire (STS) visant à obtenir des conditions minimales d’emploi, incluant un salaire de référence.

« Aujourd’hui, nous avons déposé notre revendication aux 125 député-es de l’Assemblée nationale, qui vise à ce que rapidement, le gouvernement fixe des conditions minimales d’emploi pour notre métier. Plusieurs autres domaines du travail sont ainsi couverts par différents décrets qui jettent les bases des conditions de travail dans un secteur donné, dont un salaire minimal de référence et c’est exactement ce que nous revendiquons », de souligner Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire.

« Lors du processus rigoureux d’évaluation de nos emplois de conducteur et de conductrice de véhicule scolaire, auquel le gouvernement et les associations des transporteurs ont participé, les conclusions du comité de travail fixaient notre taux horaire minimal à 19,14 $ l’heure en janvier 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 19,74 $. Or, en ce moment même, certains conducteurs ne sont payés guère plus que le salaire minimum à 11,25 $ l’heure, d’où l’urgence et l’importance de notre revendication », d’ajouter monsieur Gauley.

Le piège des appels d’offre

« Lors des renouvellements de contrat, les commissions scolaires peuvent lancer des appels d’offres afin de retenir le transporteur qui chargera le moins cher pour le transport des élèves. Or, les employeurs qui chargent le moins cher sont aussi ceux qui payent le moins bien leurs conductrices et leurs conducteurs. Ce sont les plus bas soumissionnaires qui risquent d’obtenir les contrats que les employeurs détiennent actuellement, ce qui menace directement l’emploi et les conditions de travail des conductrices et des conducteurs de véhicule scolaire », de dénoncer Denis Marcoux, président de la FEESP.

« Depuis plus de 20 ans, les membres du secteur transport scolaire luttent pour la reconnaissance de leur emploi et pour l’obtention d’un traitement décent. À chaque nouvelle étape de leur lutte, elles et ils ont dû défendre l’importance de leur travail qu’ils accomplissent chaque jour avec fierté, et faire valoir la responsabilité importante que représente le fait de conduire en toute sécurité nos enfants vers leur milieu d’apprentissage. Depuis que nous avons un salaire de référence basé sur une évaluation solide, le gouvernement ne peut plus ignorer cette réalité, il doit prendre ses responsabilités et mettre en place les mécanismes législatifs pour que ce salaire soit versé, le plus rapidement possible, aux femmes et aux hommes qui accomplissent ce travail », de conclure Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay‒Lac-Saint-Jean.

Rappelons que plus de 575 000 écoliers, soit environ 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires chaque jour d’école.

Le Secteur transport scolaire regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean (CSN) réunit 16 600 membres dans plus de 160 syndicats affiliés à la CSN et provenant de différents secteurs d’activité dans la région.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Convention collective adoptée à l’unanimité!

Réunis en assemblée générale le jeudi 27 avril, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des métiers de Concordia ont entériné à l’unanimité, par vote secret, l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 13 avril dernier, près de deux ans après l’échéance de leur dernière convention collective.

« Nous sommes satisfaits de cette entente. Nous avons fait des gains intéressants, notamment l’ajout et la bonification de certaines primes et l’amélioration de la clause sur les heures supplémentaires », a lancé Daniel Rodrigues, président du syndicat affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Parmi les enjeux importants de cette négociation, on retrouvait aussi une préoccupation des travailleuses et des travailleurs quant à la présence grandissante de sous-traitants à l’intérieur des murs de Concordia. Les discussions à cet égard à la table de négociation ont mené à la création d’un comité conventionné sur l’organisation du travail. Ce comité paritaire, qui sera mis sur pied dans les 30 jours de la signature de la convention collective aura, entre autres, le mandat d’étudier les moyens de limiter le recours à la sous-traitance et examinera les différentes façons de développer les compétences à l’interne.

« Nous croyons que dans un contexte de forte croissance de l’Université Concordia, ce comité a toute sa pertinence. Cela permettra au syndicat d’évaluer les impacts de l’élargissement de l’immobilier sur les besoins de main-d’œuvre et d’être à l’avant-plan pour proposer des ajustements. Les employé-es se positionnent ainsi avantageusement, en période d’expansion de l’établissement », conclut Nathalie Arguin, secrétaire générale de la FEESP.

Le Syndicat des employés municipaux dépose une plainte pour négociation de mauvaise foi

Le Syndicat des employés municipaux de Rivière-du-Loup (FEESP–CSN) a déposé aujourd’hui une plainte auprès du Tribunal administratif du travail, pour négociation de mauvaise foi de la part de la Ville.

Négociations rompues par l’employeur

Alors que la convention collective est échue depuis fin décembre 2016, seulement trois rencontres de négociation ont été tenues. Plutôt que de poursuivre les discussions, l’employeur a choisi de se retirer de la table et de rompre le processus. Il use de prétextes afin d’écouler les 150 jours de calendrier prévus pour la négociation, tel que le précise la nouvelle Loi 24. En effet, alors que le syndicat a demandé à deux reprises de reprendre les négociations, l’employeur a refusé systématiquement, préférant plutôt annuler les dates de négociation prévues.

« L’employeur veut se soustraire à son obligation de négocier pendant une période de 150 jours avant l’intervention d’un médiateur nommé en vertu de la loi 24. L’employeur doit s’asseoir avec nous et prendre le temps de négocier. Nos demandes sont tout à fait raisonnables, légitimes et nous pensons que des discussions constructives sont encore possibles », déclare Jean Soucy, président du syndicat.

En déposant sa plainte, le Syndicat des employés municipaux de Rivière-du-Loup souhaite forcer la ville à reprendre de façon sérieuse les pourparlers afin d’en arriver à une entente satisfaisante pour tous.

« La nouvelle Loi 24 ne doit pas être utilisée de la sorte par les municipalités. La négociation de bonne foi est l’objectif souhaitable et nous serons derrière tous nos membres afin de freiner les employeurs qui voudraient abuser des nouvelles règles de négociation », a pour sa part précisé Denis Marcoux, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

L’entente de principe adoptée à l’unanimité

Lors d’une assemblée générale tenue lundi soir, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Autobus Yamaska inc.–CSN (STTAY) ont accepté à 100 % par voie de scrutin secret l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 10 mars dernier.

« Pour les trois ans de durée de la convention collective, nous avons obtenu les augmentations salariales suivantes : un montant forfaitaire rétroactif de 750 $ pour 2015-2016, 2 % rétroactivement pour l’année suivante et l’indice des prix à la consommation pour la dernière année. Nous avons protégé les salaires des conductrices et des conducteurs de minibus présentement à l’emploi et nous avons également obtenu l’ajout d’une journée de maladie, ce qui nous porte à quatre jours au lieu de trois, de souligner Paul Mailloux, président du STTAY. Nous avons porté nos congés avec solde pour formation syndicale à neuf jours au lieu de trois jours et nous avons aussi simplifié la procédure de grief. »

Le nouveau contrat de travail couvrira la période du 1er septembre 2015 au 31 août 2018. Rappelons qu’en assemblée générale au mois de novembre 2016, les membres du STTAY avaient rejeté à 100 % une offre qualifiée de finale et globale déposée par l’employeur. Le 26 janvier dernier, lors d’une autre assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs s’étaient dotés d’un mandat de grève à l’unanimité.

Le STTAY rassemble 12 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et au Secteur transport scolaire qui regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs. La FEESP compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de la Montérégie compte environ 35 000 membres issus des secteurs privé et public.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Rencontre de négociation de la dernière chance

Les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Autobus Yamaska inc.–CSN (STTAY) pourraient déclencher la grève au moment jugé opportun. Le comité de négociation syndical compte sur la rencontre de conciliation qui se tiendra le 10 mars prochain afin d’éviter le conflit.

« Lorsque nous avons pris connaissance des propositions salariales de l’employeur, nous avons rapidement fait appel à la conciliation. Celles-ci contenaient une réduction dans les salaires des conductrices et des conducteurs des minibus de l’ordre de 10 % et la coupure de la rémunération touchant à la vérification avant départ (VAD), de déplorer Paul Mailloux, président du STTAY. Pour nous, cette vérification obligatoire de nos véhicules nous prend une heure et demie par semaine. L’employeur désire confier cette opération à des salarié-es moins bien rémunérés, ce qui signifie une baisse salariale de 1000 $ par année pour chaque conductrice et conducteur. Comme tous les travailleurs, nous désirons améliorer nos conditions de travail et non assister à leur détérioration sans réagir. »

En assemblée générale au mois de novembre 2016, les membres du STTAY ont rejeté à 100 % une offre qualifiée de finale et globale déposée par l’employeur. Le 26 janvier dernier, lors d’une autre assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs se sont dotés d’un mandat de grève à l’unanimité.

« La Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP) mène actuellement une campagne afin d’obtenir un décret du gouvernement dans le secteur du transport scolaire. Celui-ci fixerait les bases d’une rémunération minimale afin d’empêcher des employeurs comme Autobus Yamaska d’attaquer les conditions de travail de leurs salarié-es. Il est temps au Québec qu’on reconnaisse le salaire de ces femmes et de ces hommes qui transportent nos enfants chaque jour à leur école », de souligner Yvon Godin, vice-président de la FEESP.

« Le Conseil central de la Montérégie sera toujours là pour appuyer les revendications des travailleuses et des travailleurs qui luttent pour améliorer leurs conditions de travail. Que l’employeur se le tienne pour dit : nous allons soutenir les membres du STTAY jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction. Et pour nous, ça veut surtout dire que leur employeur devra reconsidérer sa position », de conclure Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie – CSN

Le STTAY rassemble 12 membres affiliés à la FEESP et au Secteur transport scolaire qui regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs. La FEESP compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de la Montérégie compte environ 35 000 membres issus des secteurs privé et public.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le syndicat toujours disposé à négocier et à régler la convention collective

Malgré le dépôt, hier, d’un avis de grève prévue pour le 13 mars à 4 h du matin, les 950 chauffeurs membres du Syndicat des employé-es du transport public du Québec métropolitain (SETPQM) espèrent toujours en arriver à une entente satisfaisante avec le Réseau de transport de la Capitale (RTC). C’est le message que livre aujourd’hui le syndicat après deux séances de négociation, les 27 et 28 février, qui se sont avérées infructueuses.

L’avis de grève a été expédié au Tribunal administratif du travail (TAT) et à l’employeur au terme de 47 séances de négociation qui ont débuté le 22 juin dernier. « N’eût été du nouveau régime de négociation dans le secteur municipal (Loi 24), qui nous impose des délais extrêmement serrés, il y a fort à parier que cet avis de grève n’aurait pas été émis, du moins pas à ce moment-ci », affirme Ghislain Dolbec, président du SETPQM.

« Le dépôt d’un avis de grève ne met pas fin à la négociation, précise Ghislain Dolbec. Bien au contraire. Cela nous donne une douzaine de jours pour mener à bien un blitz de négociation. Notre but est d’en venir à une entente négociée avant le 13 mars. Les parties ont convenu de se reparler cet après-midi et d’autres rencontres sont prévues. Le RTC doit cesser de faire du surplace et saisir cette occasion. »

Mardi, le syndicat a déposé à l’employeur une proposition de maintien des services essentiels tel que requis par la loi. Advenant une mésentente sur les services à offrir, les discussions se poursuivront au TAT qui, ultimement, rendra une décision finale.

Le 26 février dernier, les membres réunis en assemblée générale spéciale ont voté à 95,2 % en faveur d’un mandat de grève illimitée à être déclenchée au moment jugé opportun. D’ici la date butoir, le comité de négociation va déployer tous les efforts pour poursuivre la négociation avec le RTC dans le but d’en arriver à une entente pour le renouvellement de la convention collective échue depuis le 30 juin 2016.

À propos du SETPQM

Le SETPQM regroupe 950 chauffeurs. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics, ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN) qui compte 45 000 membres dans 250 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 325 000 membres syndiqués issus tant des secteurs privés que publics.