Bonne nouvelle pour les membres de la section Thermover

Le dimanche 17 février, les membres de la section Thermover (nouvellement affiliée au Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières – CSN) ont entériné à 100 % l’entente de principe présentée en assemblée générale.

Parmi les nombreux gains notables, on mentionne :

  • Un REER collectif Bâtirente avec contribution de l’employeur;
  • L’ajout de jours fériés et payés;
  • Une augmentation salariale de 2,95 % en 2019 et de 2 % en 2020;
  • L’ajout de primes pour les quarts de soir et de nuit;
  • Une augmentation de la masse salariale de plus de 6 %;
  • Des mouvements de main-d’oeuvre conventionnés où l’on donne priorité à l’ancienneté;
  • Bonification des autres conditions de travail.

Il s’agit d’une excellente première convention collective pour ces membres. Le tout a été possible grâce à l’implication des membres, à l’appui de la Fédération de l’industrie manufacturière et surtout, à la force du mouvement CSN – une force incontournable dans l’industrie manufacturière.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) lutte pour améliorer les conditions de travail et de vie de ses membres et pour développer des emplois de qualité. Elle est très active sur le plan de la prévention en santé et sécurité du travail et de la formation.

Elle rassemble plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec. La FIM–CSN est bien outillée pour représenter l’ensemble de ses secteurs d’activités.

La FIM souhaite que le contrat revienne au Québec

À la suite de l’annulation du contrat de desserte maritime des Îles-de-la-Madeleine liant le gouvernement du Québec et la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA), la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) souhaite que le gouvernement favorise désormais un investissement local, au Québec.

« Le gouvernement dispose désormais de tous les pouvoirs lui permettant de confier la construction de ce navire à un chantier québécois qui dispose de la grande expertise que nous avons développée ici. Les déboires récurrents que connaît le F.A. Gauthier depuis les débuts de sa vie utile nous indiquent clairement que les chantiers navals étrangers ne disposent pas toujours de l’expertise pour faire face à nos conditions météorologiques, de souligner Louis Bégin, président de la FIM–CSN. Nous comprenons les inquiétudes des Madeliniennes et des Madelinots et nous ne souhaitons pas que cette annulation mette en péril le service essentiel de traversier auquel ils ont droit. »

Contestée devant les tribunaux par le chantier naval Davie, la CTMA avait décidé unilatéralement de confier le contrat de construction de son futur navire à un chantier européen. Selon la poursuite déposée, les règles entourant le processus d’appel d’offres pour l’achat d’un navire subventionné entièrement par les fonds publics n’auraient pas été respectées.

« Après la perte récente de plusieurs contrats importants qui nous ont filé entre les doigts au bénéfice de compagnies étrangères, nous croyons qu’il est grand temps que le gouvernement fasse appel à des entreprises manufacturières québécoises, particulièrement lorsque ces projets sont financés à 100 % par les contribuables », de conclure le président de la FIM–CSN.

La FIM–CSN rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe quelque 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Manifestation chez Bombardier La Pocatière

Ce midi, les travailleuses et les travailleurs du Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière–CSN (SEBLP) ont manifesté leur mécontentement en lien avec l’annonce récente d’une nouvelle perte de contrat, celle de VIA Rail.

« Nous sommes amèrement déçus de cette possibilité de voir un nouveau contrat de cette importance nous filer entre les doigts. Alors que nous revendiquons un minimum de 20 à 30 % de contenu local, il est désormais clair que si VIA va réellement de l’avant avec la compagnie Siemens, il n’y aura aucun contenu canadien dans ce projet pourtant financé à 100 % par nos taxes et impôts, de dénoncer Claude Michaud, président du SEBLP. Le seul contrat d’envergure figurant à notre carnet actuel touche aux voitures Azur du métro de Montréal, contrat qui se termine en 2021 et qui représente environ 170 emplois en tout. »

Le 27 novembre dernier, VIA Rail annonçait son intention de confier à l’allemande Siemens la fabrication de 32 nouveaux trains bidirectionnels pour desservir le corridor Québec-Windsor.

« En un peu plus de 18 mois, ce sont trois contrats d’importance qui ont échappé aux travailleuses et aux travailleurs de La Pocatière. Pensons seulement aux 212 voitures du Réseau express métropolitain (REM) qui ont été confiés à Alstom en Inde au mois d’avril 2018 ou à la seconde série de 24 voitures de l’Agence métropolitaine de transport (AMT), dont le contrat a été octroyé à la China Railway Rolling Stock Corporation (CRRC) en mai 2017. Pourtant, l’usine de La Pocatière détient toute l’expertise nécessaire à la réalisation de ces contrats », de renchérir André Miousse, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

Rappelons qu’historiquement, les travailleuses et les travailleurs de Bombardier La Pocatière ont réalisé plusieurs contrats d’envergure : en 2010, 468 voitures de métro Azur en acier inoxydable pour la Société de transport de Montréal ; en 2007, 160 voitures de trains de banlieue multi-niveaux pour l’AMT ; en 2003, 329 voitures de trains de banlieue multi-niveaux pour la New Jersey Transit ; et, en 1989, 236 véhicules porte-voitures à simple et double niveau pour la navette de l’Eurotunnel.

« Quand une société publique canadienne confie un contrat d’une valeur d’environ 1 milliard de dollars à une entreprise étrangère, ce sont nos familles, nos ami-es, nos concitoyens et nos concitoyennes qui en paient le prix. Pour nous, tous ces contrats publics qui nous ont récemment passé sous le nez et qui seront réalisés à 100 % à l’extérieur du pays, représentent des centaines d’emplois directs et indirects qui ne verront jamais le jour dans notre région », de déplorer Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN regroupe 110 syndicats, et représente environ 10 000 membres provenant de tous les secteurs d’activité.

Le syndicat demande une rencontre avec l’employeur PPG

Le Syndicat des employés de Sico inc. (CSN) (SES) et le Syndicat des employé-es de Sico inc. Longueuil (CSN) (SESL) demeurent en attente d’une rencontre avec leur employeur à la suite de l’annonce du déménagement de leurs opérations en Ontario.

Réunis en assemblée générale le 22 novembre dernier, les travailleuses et travailleurs de l’usine de Beauport ont donné le mandat aux représentants de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN (FIM) d’interpeller l’employeur PPG, afin d’obtenir une rencontre le plus rapidement possible.

« Pour nous, plusieurs précisions sur la situation s’imposent et de nombreuses questions sur notre avenir demeurent sans réponse puisque la fermeture n’est annoncée qu’en septembre 2019 et l’échéancier précis n’est pas encore connu pour le moment », de préciser Sylvain Charbonneau, président du SES.

« À l’aube du temps des fêtes, la perte de cette entreprise québécoise implantée ici depuis plus de 80 ans constitue un dur coup, et ce, autant pour les travailleuses et les travailleurs que pour l’économie régionale », de dénoncer Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Le géant américain de la peinture PPG avait acquis Sico en 2012. La récente fermeture des centres de rénovation Rona, son principal client, avait imposé une incertitude sur les activités de l’entreprise.

« Nous trouvons désolant qu’une entreprise enracinée de la sorte au Québec, qui détenait historiquement une solide réputation, se comporte de la sorte avec ses salarié-es. Malgré l’affection de la clientèle à cette grande marque, PPG, dont le siège social est à Pittsburgh, a choisi de mettre cavalièrement un terme à ses opérations au Québec, ce que nous déplorons vigoureusement. Nous sommes donc impatients d’obtenir des réponses à nos questions », de renchérir Normand Dubé, président du SESL depuis 1990.

« Pour nous, une chose demeure certaine : PPG nous démontre clairement qu’il n’a aucune considération pour les travailleuses et les travailleurs qui enrichissaient ses actionnaires et encore moins pour les Québécoises et les Québécois, fidèles aux produits de qualité de Sico qui étaient fabriqués ici », de conclure Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

Le Syndicat des employé-es de Sico inc. Longueuil (CSN) regroupe 45 salarié-es alors que le Syndicat des employés de Sico inc. (CSN) compte environ 70 travailleuses et travailleurs.

Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) rassemble environ 31 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la capitale nationale et de la région de Chaudière-Appalaches. Il représente 240 syndicats et plus de 45 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

La CSN salue la confirmation de la commande de la STM

Le Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière (SEBLP–CSN), le Syndicat des travailleurs de Alstom Transport Canada inc. (STATC–CSN) et la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) saluent la confirmation de la commande de 153 nouvelles voitures Azur conçues spécifiquement pour la Société de transport de Montréal (STM).

« Nous attendions la confirmation de cette commande pour la ligne bleue montréalaise depuis le mois d’août dernier. Nous pouvons donc que nous réjouir de cette consolidation de 170 emplois à notre usine du Bas-Saint-Laurent. Il s’agit d’une excellente nouvelle à court et moyen terme pour notre économie locale qui bénéficie toujours des retombées économiques de ces contrats », de préciser Claude Michaud, président du SEBLP.

« Évidemment, nous sommes vraiment heureux de l’octroi des sommes promises par le gouvernement fédéral. Nous arrivions à la toute fin de la production de la première série de voitures Azur à la fin de ce mois-ci, nous sommes déjà donc prêts à assembler les bogies, les moteurs, les systèmes de contrôle, de communication, d’information et de vidéosurveillance de ces nouveaux trains », de déclarer Francis Demers, président du STATC.

« Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les travailleurs et les travailleuses de ces deux usines qui produisent fièrement des véhicules voués au transport collectif de Montréal, et ce, juste avant la période des fêtes. Partout au Québec, chaque consolidation d’emplois locaux de qualité crée plusieurs autres emplois indirects bénéfiques pour l’économie de nos régions », de conclure Louis Bégin, président de la FIM–CSN.

« Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN se réjouit de cette confirmation. Nous resterons aux côtés du SEBLP afin de défendre l’expertise qui a été développée ici dans l’octroi éventuel de futurs contrats », de souligner Nancy Legendre, présidente du CCBSL–CSN.

« Le Conseil central de la Montérégie–CSN accueille cette commande ferme avec enthousiasme. Les travailleurs et les travailleuses d’Alstom Transport Canada ont toujours livré des produits de très grande qualité et nous sommes fiers de cette nouvelle reconnaissance à leur égard », de déclarer Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

Le Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière–CSN regroupe plus de 380 membres et le Syndicat des travailleurs de Alstom Transport Canada inc. (CSN) compte environ 75 membres.

La FIM–CSN regroupe plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN regroupe 110 syndicats, et représente 10 000 membres provenant de tous les secteurs d’activité. Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) regroupe environ 35 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale.

Les membres du STT de Cascades Enviropac votent en faveur de l’entente de principe

Le Syndicat des travailleurs de Cascades Enviropac affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) est parvenu à une entente de principe avec l’employeur. Les parties sont finalement parvenues à une entente de règlement après 8 séances de négociation. Les principales revendications des travailleurs portaient sur l’instauration d’une prime de nuit, les salaires et le REER collectif.

Les membres du syndicat FIM–CSN de Cascades Enviropac se sont rencontrés le jeudi 1er novembre dans le cadre d’une assemblée générale pour voter sur le projet d’entente. C’est avec un appui conséquent de 74 % que l’entente a été adoptée par les membres.

« Bien que quelques irritants demeurent, c’est une excellente entente qui permet d’adresser directement des problèmes pour les membres et l’employeur. Cette négociation s’est vraiment déroulée dans un rare climat d’écoute et d’ouverture de la part des deux parties », estime Gilles Dicaire, conseiller syndical à la FIM–CSN.

« Les négociations se sont bien passées. On a été capable d’atteindre plusieurs des objectifs qu’on s’était fixés et je crois que les membres sont satisfaits du travail accompli. C’est certain que nous resterons à l’affut de l’application des nouvelles dispositions de la nouvelle convention », complète Alex Soulières, président du syndicat.

En plus de venir baliser de façon claire et équitable les relations entre la direction et les salariés, la nouvelle convention collective amène des gains significatifs pour les travailleurs, notamment :

• Inclusion et bonification du REER collectif;
• Instauration d’une prime de nuit pour les salariés sur les horaires en rotation;
• Augmentations de salaire en moyenne de 2,4 % par année;
• Durée de la convention collective de 3 ½ ans;
• Mise à niveau du volet normatif de la convention.

« La CSN est très fière de soutenir les travailleuses et les travailleurs du secteur manufacturier. Lanaudière est une région industrielle importante pour le Québec et des entreprises comme Cascades Enviropac constituent encore aujourd’hui une source d’emplois de qualité pour la région » confirme Francine Ranger, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.

Des correctifs réclamés pour éviter une débâcle du système de livraison du béton

Plus rien ne va entre les 200 conducteurs de bétonnière et l’entreprise Demix Béton en raison des ratés continus du système de répartition Optimizer qui causent des problèmes persistants pour leur santé et leur sécurité et possiblement pour la population vivant près des chantiers. Réunis en assemblée générale extraordinaire à Laval hier après-midi, les travailleurs membres de syndicats affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) ont rejeté unanimement les récentes mesures patronales de correction les qualifiant d’inadéquates. Ils réclament d’ailleurs une rencontre expresse avec les hauts dirigeants du siège de l’entreprise de Toronto pour trouver rapidement des solutions.

« Le message à Demix Béton est clair : les travailleurs ne se sentent pas écoutés et pris au sérieux, d’où un ras-le-bol généralisé, a affirmé Louis Bégin, président de la FIM–CSN, en marge de l’assemblée générale. Ils ont ainsi confié unanimement à leurs syndicats et à la FIM-CSN le mandat d’interpeller les hauts dirigeants de Toronto pour trouver des solutions viables au système Optimizer. Ils souhaitent surtout qu’on prenne en compte leurs avis et leur expérience, ce qui n’a jamais été le cas depuis l’élaboration et la mise en service du système. C’est le message que nous allons très bientôt livrer aux dirigeants de Toronto. »

Le système Optimizer relie depuis le printemps chaque conducteur de bétonnière à une centrale de distribution par l’intermédiaire d’une tablette électronique. Le logiciel analyse en temps réel les trajets à emprunter et les temps de réponse requis pour la livraison du béton en dictant aux conducteurs différents trajets de livraison. Dans certains cas, des trajets en plein quartier populeux peuvent être suggérés par le système, sans égard aux zones pourtant identifiées « No trucks » ni aux restrictions prévues au Code de la sécurité routière.

Parmi les irritants majeurs liés au système Optimizer figurent les ratés informatiques qui, pour des raisons inconnues, tombent souvent en panne, empêchant les travailleurs de poursuivre leurs activités et surtout de communiquer avec le centre de répartition, augmentant leur niveau d’angoisse. L’entreprise avait pourtant promis, au début de septembre, des améliorations dans la stabilité du système. Elles se font toutefois toujours attendre.

Autres désagréments : le système oblige régulièrement ces travailleurs à excéder les 50 heures par semaine, minant d’autant leur vigilance et leurs réflexes de conducteur de poids lourds, en plus de devoir sacrifier une partie de leur vie familiale. Les travailleurs exigent de pouvoir s’arrêter à l’heure du dîner pour un repos mérité, ce que le système Optimizer vient compliquer au lieu de le simplifier.

« Ce que les travailleurs veulent dans l’immédiat, c’est de diminuer leur niveau de stress, en prévoyant par exemple une période transitoire qui permettrait de bien identifier les problèmes vécus et ainsi tenter de trouver des solutions efficaces pour les travailleurs eux-mêmes et pour l’entreprise », conclut Louis Bégin.

Rappelons que ces travailleurs ne sont pas en période de négociation de leur convention collective. Leurs récriminations s’inscrivent plutôt en réaction après plusieurs mois d’essais et d’erreurs du nouveau système de répartition des livraisons. Les parties se sont déjà rencontrées à Montréal le 25 septembre dernier sans pour autant être parvenues à une entente satisfaisante.

À propos des syndicats et de la CSN

Les syndicats suivants sont affiliés à la FIM–CSN qui compte 30 000 membres répartis dans 320 syndicats : Syndicat des salariés de Pro-Mix Béton – CSN, Syndicat des travailleuses et travailleurs de Demix Béton – CSN (Division Saint-Eustache), Syndicat des travailleurs de Demix (CSN), Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle – Longueuil) –CSN, et Syndicat des travailleuses et travailleurs de Demix Béton (CSN) (division de Valleyfield). Ils sont également affiliés au Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN), au Conseil central des Laurentides (CCDL–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). Ils sont aussi affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), qui compte près de 2000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs.

200 travailleurs de Demix Béton réclament davantage de sécurité pour la population et pour eux-mêmes

Les 200 conducteurs de bétonnière de cinq sections de la compagnie Demix Béton du Grand Montréal, représentés par cinq syndicats affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), réclament depuis juin des mesures pour pallier des lacunes engendrées par l’implantation d’un nouveau système informatique appelé Optimizer visant à établir les circuits de livraison du béton sur les chantiers. Les présidences des syndicats ont demandé puis obtenu une rencontre avec la partie patronale pour tenter d’y apporter des améliorations. Une rencontre a finalement eu lieu le lundi 10 septembre dernier.

D’emblée, la FIM–CSN tient à préciser qu’il n’existe aucun lien apparent avec le terrible accident survenu le 10 septembre dans le nord de Montréal alors qu’une citoyenne a été heurtée en début de matinée. « Seules les enquêtes en cours pourront déterminer les causes et les circonstances de cette tragédie », déclare Louis Bégin, président de la FIM–CSN.

Le système Optimizer relie depuis peu chaque conducteur de bétonnière à une centrale de distribution par l’intermédiaire d’une tablette électronique. Optimizer analyse en temps réel les trajets à emprunter et les temps de réponse requis pour la livraison du béton en dictant aux conducteurs différents trajets de livraison. Dans certains cas, des trajets en plein quartier populeux peuvent être suggérés par le système, sans égard aux limitations prévues au Code de la sécurité routière.

« Ce qu’il importe de dire ici, explique Louis Bégin, c’est que ces travailleurs, qui ne sont pas en négociation de convention collective, vivent des pressions constantes et un stress énorme depuis l’entrée en vigueur de ce système de répartition, en plus d’affecter leurs conditions de travail et d’exercice. »

Pour Louis Bégin, ces situations s’expliquent par le fait que le système Optimizer a été implanté sans que les conducteurs eux-mêmes aient été consultés, alors qu’il affecte aussi directement leurs conditions de travail, dont leur propre santé et leur sécurité. « C’est pourquoi les travailleurs exercent depuis le printemps dernier différents moyens de visibilité afin d’être entendus et écoutés. Nous souhaitons ardemment que Demix Béton continue les démarches entreprises », conclut M. Bégin.

Les parties doivent se rencontrer à nouveau le 25 septembre prochain pour poursuivre leurs discussions. Dans l’attente, les travailleurs entendent maintenir leurs moyens de visibilité jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause.

À propos des syndicats et de la CSN

Les syndicats suivants sont affiliés à la FIM–CSN qui compte 30 000 membres répartis dans 320 syndicats : Syndicat des salariés de Pro-Mix Béton – CSN, Syndicat des travailleuses et travailleurs de Demix Béton –CSN (Division St-Eustache), Syndicat des travailleurs de Demix (CSN), Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle – Longueuil) –CSN, et Syndicat des travailleuses et travailleurs de Demix Béton (CSN) (division de Valleyfield). Ils sont également affiliés au Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN), au Conseil central des Laurentides (CCDL–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). Il sont aussi affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), qui compte près de 2000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs.

La CSN salue la décision

La CSN et la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), qui représente notamment des travailleuses et les travailleurs de l’industrie forestière, accueillent avec satisfaction la décision de la Commission du commerce international des États-Unis de rejeter la plainte de concurrence illégale déposée par le producteur américain North Pacific Paper.

« Les prétentions non fondées du gouvernement américain n’ont pas passé le test de la commission. North Pacific Paper n’a pas prouvé que nos entreprises canadiennes bénéficiaient de subventions cachées, et l’objectif de faire perdre du terrain aux entreprises d’ici, dans un marché en grande perte de vitesse, n’aura pas fonctionné, s’est réjoui Louis Bégin, président de la FIM–CSN. C’est grâce à la productivité de nos entreprises qu’elles réussissent à mieux performer. Plutôt que de porter plainte, les Américains devraient revoir leur stratégie et investir dans leurs installations afin de demeurer concurrentiels. »

La disparition de la menace de voir le papier journal canadien imposé de droits compensatoires variant entre 23,47 % et 54,97 % devrait permettre aux entreprises canadiennes de procéder aux investissements attendus. « Depuis des mois, les entreprises freinent des projets importants sous prétexte de cette menace. Puisqu’elle est dorénavant écartée, nous nous attendons à ce que les investissements voient le jour », a renchéri Louis Bégin.

« Les velléités protectionnistes de Donald Trump menacent non seulement plusieurs secteurs économiques canadiens, elles mettraient également à mal plusieurs industries américaines, dont celle de la presse écrite passablement mal en point, a souligné le président de la CSN, Jacques Létourneau. C’est donc avec satisfaction que nous constatons aujourd’hui que les délires du président américain ne passent tout simplement pas la rampe des institutions commerciales de son propre pays. »

La CSN demande au gouvernement d’en faire plus

L’acquisition par le gouvernement fédéral de trois brise-glace qui seront convertis par le chantier naval Davie représente un début, mais n’est pas à la hauteur des attentes de la CSN et de ses organisations affiliées.

« Cette annonce n’est pas nouvelle; le gouvernement avait déjà publicisé il y a quelques mois l’acquisition des trois brise-glace. Aujourd’hui, il est venu détailler les retombées qui en découleront : les créations d’emplois seront moins élevées que prévu et s’établiront à environ 200 emplois, ce qui est décevant; il faudra faire bien plus pour assurer la survie du chantier à long terme et éviter les impacts négatifs sur la région », a souligné d’entrée de jeu le président de la Fédération de l’industrie manufacturière, Louis Bégin.

Rappelons que la Davie avait proposé il y a deux ans au gouvernement fédéral un projet de conversion de quatre brise-glace; d’ailleurs, le premier ministre Trudeau lors de son passage à Québec avait annoncé en grande pompe le début de la négociation entre la Garde côtière et le chantier naval pour leur acquisition. « C’est 800 emplois qui auraient été générés alors qu’on nous en annonce aujourd’hui 200 sur deux ans. Pourquoi le chantier, qui continue à détenir 50 % de la capacité de production du pays, n’obtient-il que 1 % des contrats fédéraux à ce jour? La donne doit changer en prévision des appels d’offres du fédéral pour le renouvellement de sa flotte de brise-glace », a souligné aussi Louis Bégin.

Retenir la main-d’œuvre
Pour la présidente du conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, la situation continue à être inquiétante à la fois pour les travailleurs du chantier que pour les emplois créés indirectement. « Environ 250 travailleurs syndiqués s’y activent actuellement afin d’achever le dernier traversier commandé par la Société des traversiers du Québec, alors qu’ils étaient 1 000 à l’arrivée au pouvoir du gouvernement Trudeau, souligne-t-elle. Quand celui-ci sera livré, il ne restera que les contrats pour les trois brise-glace dont il est question aujourd’hui, somme toute assez modestes, car le carnet de commandes est vide. Que seront devenus les travailleuses et travailleurs qui ne se seront pas retrouvé un emploi à la Davie? Déjà, plus de 300 syndiqué-es ont remis leur démission. Aurons-nous la main-d’œuvre experte nécessaire pour que le chantier puisse se qualifier dans le cadre des appels d’offres à venir? »

La Davie dans la Stratégie nationale
« Seaspan sur la Côte Ouest et Irving dans les maritimes ne respectent pas les échéanciers et les coûts explosent, a finalement affirmé le secrétaire de la CSN, Jean Lortie. Le Diefenbaker, appelé à remplacer le quatrième navire qui n’a pas été retenu par le gouvernement, devait être livré par Seaspan en 2017 au coût de 750 millions. Il sera retardé vers 2025 et le coût à ce jour s’élève à

1,3 milliards, qui viennent de la poche des contribuables. Les travailleuses et travailleurs de la Davie ont prouvé avec le navire Asterix leur grande expertise et leur capacité à livrer à temps. Nous attendons du gouvernement qu’il en tienne compte à l’automne afin de corriger la Stratégie nationale de construction navale en y intégrant la Davie. Il n’y a aucune raison pour que ce chantier performant et qui a fait ses preuves en soit exclu », a-t-il finalement conclu.

La FIM salue la décision de l’OMC en faveur du Canada

À l’issue d’une décision rendue hier par l’organisation mondiale du commerce (OMC) en faveur du Canada, qui avait déposé une plainte en 2016 pour dénoncer les droits compensatoires sur le papier surcalandré imposés par le département du Commerce américain, la Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN (FIM–CSN), qui représente notamment des travailleuses et des travailleurs de l’industrie forestière, est très satisfaite de cette annonce.

Le président de la FIM–CSN, Louis Bégin, estime qu’« il s’agit d’une décision majeure qui vient confirmer et appuyer la position et les arguments que la fédération défend depuis le début du conflit. Ces droits compensatoires ne tenaient pas la route et ont fait des dommages importants. Les répercussions sur les travailleurs se font d’ailleurs lourdement sentir et les pertes d’emplois causées par les crises successives que nous traversons depuis plusieurs années sont catastrophiques. »

Un réinvestissement souhaité
« La décision rendue par l’OMC accorde un répit inespéré à Produits forestiers Résolu (PFR). Rappelons-nous que l’employeur avait affirmé avoir réservé d’importantes sommes pour préparer sa défense et livrer la bataille, qui s’annonçait interminable. À partir de maintenant, PFR pourra récupérer les taxes payées sur les exportations américaines et utiliser les liquidités générées pour réaliser les investissements que nous réclamons », affirme Louis Bégin.

Rappelons que les États-Unis ont imposé ces droits en 2015, qui comprenaient entre autres un droit de 17,87 % imposé à PFR. Les Américains prétendaient alors que les producteurs canadiens recevaient des subventions injustes, notamment de l’électricité bon marché fournie par le gouvernement.

En 2014, on évaluait à 959 millions de dollars les exportations canadiennes de papier surcalandré vers les États-Unis.

À propos de la FIM et de la CSN
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) compte près de 30 000 membres répartis dans 320 syndicats. Elle est affiliée à la CSN qui représente pour sa part près de 2000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs.

 

Une première convention collective CSN adoptée à 92%

Réunis en assemblée générale le vendredi 22 juin, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’OldCastle Solutions Enclosure – CSN ont adopté leur entente de principe à 92 %. Pour les travailleuses et travailleurs, il s’agit d’une première convention collective avec la CSN, le syndicat étant auparavant affilié à FTQ-métallo local 7625.

« Nous sommes très heureux de ce dénouement, explique Dominic Dansereau, membre de l’exécutif du syndicat. La négociation s’est échelonnée sur plus d’un an et a été assez ardue. On devait pratiquement réécrire la convention au complet, il y avait beaucoup de clauses contradictoires. Mais aujourd’hui, c’est derrière nous, on repart à neuf, du côté de nos conditions de travail, tout comme du côté des relations avec l’employeur. Nous avons fait des gains importants, dont l’inclusion des horaires de travail à la convention collective et une ouverture à la modification des jours de travail du quart de nuit. On va enfin avoir une stabilité dans nos horaires de travail, ce qui aidera beaucoup la conciliation famille-travail-études. Ce n’est pas des blagues, avant que la CSN n’arrive, nous n’avions pas d’horaire de travail, on pouvait être appelés à travailler autant de jour que de nuit. C’est grâce à l’incroyable soutien de nos membres et de la CSN qui nous ont appuyés durant toute cette négociation que nous avons pu en arriver à un si beau résultat. »

Les avancées sont nombreuses dans cette nouvelle convention CSN. Parmi elles, on retrouve l’inclusion d’une clause permettant aux travailleuses et travailleurs le souhaitant de prendre une retraite progressive, l’accès à l’affichage et l’attribution de postes pour tous les membres, ainsi que la possibilité pour les membres de consulter une copie de leur dossier disciplinaire. Pour ce qui est des relations entre le syndicat et l’employeur, la nouvelle clause du comité de santé-sécurité au travail (SST) assure la primauté de ce comité sur tout autre projet ou comité ayant pour objet la SST. De plus, un comité de relations de travail est maintenant conventionné et des rencontres sont prévues tous les mois afin de discuter des problèmes concernant le milieu de travail. Finalement, la nouvelle convention prévoit une augmentation salariale.

« On ne mâchera pas nos mots, il était plus que temps qu’on passe à la CSN. L’approche de la confédération, qui donne une plus grande autonomie au syndicat local, tout en nous fournissant les ressources nécessaires pour nous appuyer dans notre négociation nous a permis d’obtenir des gains concrets et très bénéfiques pour les membres. On a pu organiser notre mobilisation, participer à la création de notre projet de convention collective, jouer un rôle réel dans la négociation, et j’en passe. Ça fait toute une différence quand l’employeur voit que ce sont toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui prennent part à l’action syndicale, ça change la dynamique. À titre d’exemple, pour certains membres, ça faisait plus de trente ans qu’ils étaient syndiqués et ils se faisaient encore déplacer d’un quart de travail à l’autre sans préavis, à la guise de l’employeur. C’était totalement inacceptable. Mais voilà, on fait le choix de la CSN et on obtient un gain formidable sur cet enjeu qu’on réclame depuis longtemps. Ça n’a pas été facile, mais on l’a eu. C’est tout un changement, toute une victoire », conclut Serge Lachance, président du syndicat.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’OldCastle Enclosure Solutions – CSN représente 51 travailleuses et travailleurs et est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui compte près de 30 000 membres répartis dans 320 syndicats ainsi qu’au Conseil central de la Montérégie qui regroupe environ 35 000 syndiqué-es sur une base régionale. Le syndicat est également affilié à la CSN, laquelle compte près de 2000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs.

Une annonce qui manque de vision à long terme

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN) prennent acte de l’octroi du contrat d’acquisition et de conversion de trois brise-glaces commerciaux de taille moyenne au chantier Davie de Lévis. Les trois organisations rappellent cependant au gouvernement qu’il s’agit d’une solution à court terme à un problème récurrent qui pourrait être réglé en partie en reconnaissant le chantier Davie dans la Stratégie nationale de construction navale.

« C’est évident, c’est une nouvelle que nous attendions avec impatience, annonce Louis Bégin, président de la FIM–CSN. À court terme, ça va rassurer les travailleuses et les travailleurs de la Davie, leur donner une certaine sécurité d’emploi. Ça va probablement permettre aussi de rappeler des employé-es au travail. On déplore par contre le fait que le gouvernement donne 15 jours aux autres fournisseurs pour signaler leur intérêt pour ce projet. On octroie le contrat à la Davie ou on ne l’octroie pas. Le gouvernement doit arrêter ce manège. Surtout que ce n’est pas une solution qui assure la pérennité des emplois à long terme sur le chantier. Pour ça, il faudrait que le gouvernement fédéral fasse le pas de plus et reconnaisse une fois pour toutes le chantier Davie de Lévis dans la Stratégie nationale de construction navale. Cette reconnaissance permettrait enfin à la Davie d’obtenir des contrats pour des navires de grande taille, ce que le chantier est déjà capable de faire à l’heure actuelle. Ces contrats sécuriseraient beaucoup plus d’emplois sur une plus longue période. »

« La Davie a la main-d’œuvre nécessaire pour faire beaucoup plus que la conversion de navires de taille moyenne, poursuit Jacques Létourneau, président de la CSN. Le personnel détient l’expertise requise et le chantier n’a pas besoin de modifications majeures pour pouvoir travailler sur des navires de grande taille. En allant du côté de Seaspan sur la côte ouest et d’Irving dans les maritimes, le gouvernement fédéral est passé à côté d’une belle occasion de sauver des millions de dollars. Dans la réalité, les chantiers choisis dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale ne sont pas en mesure de livrer la marchandise et doivent moderniser et agrandir leurs installations à coup de millions de dollars pour y arriver. Plusieurs années plus tard, aucun navire n’a été livré par ces deux chantiers. Le chantier de la Davie est prêt, les travailleuses et les travailleurs sont prêts, il ne manque que les navires. L’annonce d’aujourd’hui va aider dans l’immédiat, mais le gouvernement doit en faire plus. »

« Plus de cinq mois après la déclaration du premier ministre, nous sommes grandement déçu de voir que l’on passe de quatre à trois brise-glaces, il manque le plus grand navire alors que celui sensé le remplacer, le Diefenbaker qui devait être livré en 2017 ne le sera pas avant 2025 au plus tôt. Il faut être conscient que c’est le minimum pour les travailleuses et les travailleurs du chantier. La Davie a 50% de la capacité de production du pays mais n’a reçu que 1% des contrats fédéraux à date. Donc aujourd’hui, nous prenons acte de cette annonce partielle qui était attendue depuis longtemps. Mais si on veut assurer une stabilité au chantier et, du même coup, des retombées économiques importantes pour la région, le gouvernement doit cesser de tourner autour du pot et lancer dès maintenant des projets de plus grande envergure avec la Davie » conclut Ann Gingras, présidente du CCQCA-CSN.

260 syndiqué-es unanimes en faveur de la grève générale illimitée

Après 12 séances de négociation jugées totalement infructueuses en vue du renouvellement de leur contrat de travail, les 260 syndiqué-es de Kronos Canada ont voté à l’unanimité pour le recours à la grève générale illimitée au moment jugé opportun, lors d’une assemblée générale tenue le 14 juin à Verchères. Ayant en mémoire le lock-out de 2013 qui les avaient jetés à la rue durant six mois, les syndiqué-es ont décidé cette fois-ci de mettre toute la pression nécessaire pour contrer de nombreux reculs dans leurs conditions de travail. Le blitz de négociation qui s’amorce aujourd’hui jusqu’au 22 juin risque donc d’être décisif pour la suite des choses.

« Avec un vote aussi fort en faveur de la grève générale illimitée, les travailleuses et travailleurs nous ont clairement donné le mandat de ne plus jamais subir l’affront de 2013 quand l’employeur nous a mis à la rue sans raison. Non seulement on veut battre les reculs patronaux inadmissibles, mais on veut surtout améliorer significativement nos conditions de travail. L’employeur a donc tout intérêt à changer le ton et le discours qu’il tient à la table des négociations. C’est ce qu’on va vérifier au cours des prochains jours », lance Martin Pelletier, président du Syndicat national des employé(e)s de Kronos Canada (CSN).

Parmi les reculs exigés par Kronos Canada inc. figurent des attaques au régime de retraite, aux statuts et à la stabilité des emplois, aux droits reliés au respect de l’ancienneté, aux horaires de travail, à la rémunération et à certains avantages sociaux tels que le boni de vacances, de même qu’à la liberté d’action syndicale. En outre, l’employeur veut conclure une convention collective à long terme sans aucune contrepartie.

Enfin, selon Martin Pelletier, « rien ne justifie autant de reculs. La conjoncture économique liée à la situation avantageuse du bioxyde de titane ainsi que la santé financière de Kronos Canada inc. sont très favorables et ne justifient aucunement que l’on accepte de saccager nos conditions de travail. C’est le message que l’on martèle depuis plusieurs semaines à l’employeur. Il va falloir qu’il comprenne rapidement qu’on est très déterminés ».

À propos du syndicat et de la CSN

Le Syndicat national des employé(e)s de Kronos (CSN) est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui compte près de 30 000 membres répartis dans 320 syndicats ainsi qu’au Conseil central de la Montérégie qui regroupe environ 35 000 syndiqué-es sur une base régionale. Le syndicat est également affilié à la CSN, laquelle compte près de 2000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs.

Chantier Davie est prêt

Les 300 délégué-es de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), réunis en congrès cette semaine à Lévis, se sont rendus en fin d’après-midi au chantier maritime de la Davie pour souligner l’engagement de la CSN et de Chantier Davie Canada à tout mettre en œuvre afin d’assurer la pérennité du plus important chantier naval au Canada. Le rassemblement réunissait les salarié-es du chantier, leurs syndicats, les cadres, le personnel de direction ainsi que des membres de la communauté.

« Grâce à notre mobilisation, tant sur le plan local, régional que national, avec l’appui de la CSN, nous avons obtenu quelques engagements qui nous ont permis d’éviter une fermeture complète du chantier. On a encore beaucoup de pain sur la planche pour s’assurer d’une véritable pérennité du chantier. Au nom des syndicats CSN du chantier et de tous les travailleurs, je tiens à remercier toute la communauté pour son appui extraordinaire », se réjouit le président du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN), Régent Guay.

« Le Canada a besoin plus que jamais de son plus grand chantier naval, Chantier Davie. Le gouvernement le reconnaît dans ses propres rapports de manière catégorique : la flotte fédérale rouille plus vite qu’elle ne peut être remplacée. Où les autres ont échoué, Davie a prouvé sa capacité à réaliser les programmes dans les délais fixés et selon le budget prévu », poursuit le président et chef de la finance de Davie, James Davies.

« On attend davantage du gouvernement Trudeau, enchaîne le président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jacques Létourneau. Le gouvernement a la responsabilité d’assurer un partage équitable des retombées économiques des contrats qu’il octroie lui-même. En excluant le plus gros chantier maritime du Canada de sa stratégie maritime, le gouvernement nuit énormément au développement économique de toute la région. Un changement de cap s’impose. »

Pour Louis Bégin, président de la FIM–CSN, à laquelle sont affiliés les trois syndicats du chantier naval, la mobilisation de tous les acteurs doit se poursuivre jusqu’à ce qu’on obtienne des annonces véritablement structurantes assurant l’avenir de la Davie. « Le Canada doit soutenir ses industries de pointe et la première façon de le faire est de s’assurer que les contrats qu’il octroie lui-même aient des retombées positives pour toute la population. Si ce chantier ferme par manque de travail, c’est une perte nette d’expertise pour l’entreprise, car ces travailleurs qualifiés vont se replacer ailleurs et la relance sera encore plus difficile. Comme plus grand donneur de contrats dans le domaine, il est important que le gouvernement planifie ses décisions de façon à jouer un rôle de levier pour consolider l’industrie et les emplois. »

La présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, Ann Gingras, était également présente lors de ce rassemblement. « Nous allons continuer de frapper à toutes les portes pour que le gouvernement fédéral agisse afin de corriger l’incroyable injustice qui règne depuis sept ans maintenant dans notre région. Les députés et les ministres fédéraux n’ont pas fini de nous voir et de nous entendre. Nous maintiendrons la pression tant que Davie n’obtiendra pas sa juste part des contrats fédéraux qui est bien au-delà du maigre 1% des contrats octroyé à date, particulièrement en cette année pré-électorale qui débutera prochainement. »

Syndicalisation, 4e révolution industrielle et vie syndicale au menu

Le 3e congrès triennal de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) s’ouvre aujourd’hui et se tient jusqu’à vendredi, au Centre des congrès de Lévis. Quelque 300 délégué-es sont attendus. Sur le thème « Nos membres au cœur de nos actions », les participantes et participants au congrès discuteront de plusieurs enjeux chauds dans le secteur manufacturier, notamment l’état du libre-échange et des relations économiques internationales.

Ainsi, le mercredi 6 juin, à 10 h 45, les délégué-es entendront :

  • Luc Bouthiller, Professeur titulaire au département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval
  • Pierre-Marc Johnson, Ancien Premier ministre du Québec et négociateur en chef du Québec pour l’Accord économique et commercial global Canada-Union européenne
  • Denis Lebel, PDG du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ)

Ces experts s’exprimeront à l’occasion d’un panel de discussion animé par le journaliste économique François Gagnon. Une présentation en direct sera diffusée à partir du compte Facebook de la FIM–CSN.

« L’élection de Donald Trump aux États-Unis a bouleversé les relations économiques internationales et cela n’est pas sans impact pour nos industries manufacturières, explique le président de la FIM–CSN, Louis Bégin. Qu’il s’agisse de l’imposition de droits compensatoires ou de nouveaux tarifs frappant nos exportations, les décisions prises à Washington sont inquiétantes à plusieurs égards pour nos membres. Nous avons pensé réunir ces experts du domaine afin de faire le point avec eux et de déterminer plus clairement où nous devrons agir dans les prochaines années pour défendre nos emplois et nos conditions de travail. L’ALENA n’est pas parfait, nous avons toujours été critiques de certains aspects de ce traité. Néanmoins, la perspective de voir disparaître des règles commerciales claires entre les états est fort préoccupante. »

Les politiques industrielles du Canada et du Québec seront également au menu des discussions du congrès, notamment en ce qui a trait au soutien et à la vitalité des industries manufacturières du Québec.

Rassemblement à la Davie
Le mercredi 6 juin, en fin d’après-midi, les délégué-es se rendront au chantier naval Davie afin de souligner les efforts déployé conjointement ces derniers mois par les syndicats et la direction du chantier afin d’assurer l’avenir du chantier. Beaucoup de travail reste à faire pour la pérennité de la Davie. L’entrerprise, les syndicats et la CSN continueront de faire pression afin que le gouvernement fédéral inclue Davie dans sa politique maritime.

4e révolution industrielle
En novembre 2017, la CSN tenait son colloque annuel Gérad Picard. Il portait cette année sur la 4e révolution industrielle, actuellement en cours. Les progrès fulgurants de la robotique et de l’intelligence artificielle bouleversent considérablement les milieux de travail en plus de soulever de nombreuses questions éthiques. Pour les travailleuses et les travailleurs, de nombreux enjeux émergent et sont appelés à prendre encore plus d’ampleur , qu’on pense aux conséquences sur l’emploi, les cadences de travail ou encore la santé et à la sécurité au travail. Ainsi, parmi les propositions qui seront soumises aux délégué-es de la FIM–CSN on en trouvera pour développer davantage l’expertise syndicale en ces matières et mieux outiller les syndicats.

 

Une fédération en essor
Au cours des trois dernières années, depuis son dernier congrès, la FIM–CSN accueilli 24 nouveaux groupes de salarié-es dans différents secteurs d’activités. En congrès, les délégué-es débattront des orientations stratégiques de la fédération en matière de syndicalisation et de vie syndicale.

 

À propos
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) regroupe près de 30 000 travailleuses et travailleurs répartis dans 320 syndicats à travers le Québec. Elle est une des huit fédérations professionnelles composant la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Les syndicats CSN comptent plus de 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Une guerre commerciale qui ne fera que des perdants

L’annonce du gouvernement américain de la mise en application des tarifs douaniers de 25 % sur l’acier et de 10 % sur l’aluminium exportés aux États-Unis vient de plonger les pays mis en cause dans une guerre commerciale d’envergure.

« Depuis l’annonce de ces mesures protectionnistes au mois de mars dernier, nous avions évalué plusieurs scénarios d’impacts, et ce, autant sur la production de l’acier que sur celle de l’aluminium. Nous entrevoyons donc des répercussions majeures sur l’industrie qui, à long terme, pourrait menacer des milliers d’emplois au Québec, de préciser Louis Bégin, président par intérim de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN. Dans la mesure où le conflit perdure, nous redoutons la mise en attente de certains projets importants directement liée aux nouveaux tarifs douaniers. »

Dès aujourd’hui, le Canada, le Mexique et les 28 pays membres de l’Union européenne sont désormais frappés par cette mesure. Le Canada a réagi hier en imposant des tarifs équivalents sur de multiples produits étasuniens, et l’UE a précisé qu’elle portera le conflit devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) aujourd’hui même, une procédure qui pourrait durer plusieurs années. Pour sa part, le gouvernement mexicain a également annoncé des mesures de représailles commerciales rapides contre les États-Unis, des tarifs qui toucheraient à plusieurs produits courants de consommation.

« Évidemment, nous allons surveiller la situation de très près du fait que presque toute la production de notre aciérie est exportée aux États-Unis. Et la réponse actuelle de Justin Trudeau, qui impose à son tour des tarifs équivalents pour contrer la manœuvre du gouvernement Trump, laisse entrevoir une escalade que nous redoutons. Nous nous attendons à ce que le gouvernement canadien tente de trouver une voie de sortie rapide à ce conflit qui ne fera que des perdants », de déclarer François Nadeau, président du Syndicat des ouvriers de Fer et titane CSN.

« À court terme, puisque les États-Unis ne produisent pas assez d’aluminium pour fournir leur marché intérieur, leurs entreprises qui l’utilisent en matière première seront tout de même forcées de s’approvisionner au Canada. Nous ne savons toutefois pas si le marché s’ajustera ou si le prix de l’aluminium augmentera de manière durable, de souligner Michel Desbiens, président du Syndicat national des employés de l’aluminium de Baie-Comeau (CSN). Même si une augmentation n’est pas si catastrophique, nous craignons simplement que celle-ci soit finalement refilée aux consommateurs. Et l’incertitude des effets à long terme nous inquiète, c’est certain. »

« Le déclenchement d’une guerre commerciale sur les matières premières n’est jamais une bonne nouvelle tant pour les travailleuses et travailleurs que pour les consommateurs qui, au bout du compte, sont exactement les mêmes personnes lorsqu’elles se procurent des biens dont les prix augmentent à cause de mesures protectionnistes, de déplorer Jacques Létourneau, président de la CSN. La hausse générale des prix qui risque d’en découler exercera une nouvelle pression sur le budget des ménages, qui peinent déjà à boucler leurs fins de mois. Évidemment, nous souhaitons un règlement rapide de ce nouvel épisode peu reluisant de l’ère des politiques du gouvernement de Donald Trump. »

La FIM–CSN rassemble plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec.

 

 

Les travailleurs votent la grève

Après une trentaine de rencontres de négociation depuis l’échéance de leur convention collective, le 30 novembre 2016, les travailleuses et les travailleurs d’Oldcastle Enclosure Solutions, à Candiac, ont voté à 100 % en faveur de la tenue d’une journée de grève à utiliser au moment opportun. Le vote s’est déroulé, hier, par scrutin secret. Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Solutions Oldcastle Enclosure (FIM–CSN) regroupe une cinquantaine de membres.

Pour le président du syndicat, Serge Lachance, un conflit de travail peut encore être évité, car une entente satisfaisante demeure envisageable à court terme. « C’est un moyen ultime pour nous. L’assemblée générale a envoyé un message sans équivoque. Nous entendons bien améliorer nos conditions de travail. L’entreprise fonctionne à plein régime, rien ne justifie les reculs demandés par la partie patronale. En 30 rencontres de négociation, nous avons fait le tour des enjeux. L’heure est au règlement, maintenant ».

Les enjeux qui demeurent à régler pour le syndicat, en plus des salaires, sont l’encadrement des recours aux agences de personnel, le partage des coûts des négociations et la modification des horaires de nuit pour favoriser la conciliation travail-famille. En début de négociation, la CSN a mandaté la firme indépendante MCE Conseils pour analyser la véritable situation financière de l’entreprise et sa capacité de répondre favorablement aux revendications syndicales.

De son côté, l’employeur maintient des demandes inacceptables pour les salarié-es. Par exemple, il veut cesser de payer le temps nécessaire pour le lavage des mains, soit une dizaine de minutes. « Le lavage des mains est une des multiples mesures de sécurité essentielles dans un milieu de travail où les employé-es entrent en contact avec des produits contenant de la silice, explique le vice-président à la vie syndicale de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), André Miousse. La poussière de silice peut être très nocive et entraîner la silicose, une maladie professionnelle. D’ailleurs, trois cas ont été reconnus ici même par la CNESST, dont un récemment. En 2016, huit personnes en sont mortes au Québec. C’est sûr que ça ne s’attrape pas par simple contact, en une fois, mais le lavage constitue un des moyens de prévention nécessaire. Les travailleurs ont bien raison de trouver cette banalisation insultante. »

La présidente du Conseil central de la Montérégie, Annette Herbeuval, assure aux travailleuses et aux travailleurs que la CSN les appuiera jusqu’au bout dans leur bataille. « C’est une lutte juste. Les revendications syndicales sont parfaitement raisonnables. L’employeur doit comprendre que le syndicat est incontournable. Il est là pour y rester. La seule issue possible est de négocier sérieusement pour conclure une entente satisfaisante, maintenant! »

La prochaine rencontre de négociation est prévue pour le 25 mai. Ce syndicat s’est affilié à la CSN durant l’été 2016. Il négocie donc une première convention collective depuis son adhésion à la confédération. Ces travailleuses et ces travailleurs œuvrent dans les produits en béton polymère, notamment pour les câblages électriques et de télécommunications.

Les syndicats d’Alstom et de Bombardier demandent au gouvernement d’agir rapidement

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), le Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière (CSN) et le Syndicat des travailleurs d’Alstom transport (CSN) ont assisté aujourd’hui à l’Assemblée nationale au dépôt du projet de loi devançant la deuxième vague de production des trains Azur pour le métro de Montréal.

« Nous saluons ce geste du gouvernement qui marque définitivement la volonté annoncée de procéder plus vite que prévu à la production des trains Azur, explique André Miousse, vice-président à la vie syndicale de la FIM–CSN. Nous nous attendons tout de même à ce que le travail sur ce dossier progresse rapidement et que la loi puisse être adoptée avant la fin des travaux parlementaires en juin. Il en va de l’avenir de centaines d’emplois spécialisés chez Bombardier à La Pocatière et Alstom à Sorel-Tracy. »

« Le gouvernement et la STM posent un geste responsable en devançant le contrat de modernisation des voitures du métro de Montréal, mais le projet doit être adopté d’ici juin, poursuit Mario Guignard, président du Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière. Si le gouvernement n’agit pas d’ici là, des employés qu’on forme depuis plusieurs années pourraient se retrouver en mise à pied et nous risquerions alors de les perdre. D’autant plus qu’avec au-delà de 60 % de contenu canadien dans ce contrat, cela génère des retombées significatives directes dans l’économie québécoise et canadienne, ce qui aura des impacts positifs sur plusieurs entreprises et leurs travailleuses et travailleurs. »

Même son de cloche du côté du syndicat d’Alstom, comme le souligne Francis Demers, président du Syndicat des travailleurs d’Alstom transport : « l’annonce du gouvernement lors du passage du premier ministre à La Pocatière il y a quelques semaines était une bonne nouvelle, mais pour qu’elle demeure une bonne nouvelle, il faut mettre l’épaule à la roue. Avec l’élection qui arrive à grands pas, il ne faudrait pas trop tarder pour adopter ce projet de loi et que cela se traduise par le maintien d’excellents emplois à Sorel-Tracy et à La Pocatière ».

« Ce qu’on comprend de ce dépôt, c’est que le gouvernement a bon espoir de pouvoir devancer la continuité du contrat du Consortium Bombardier-Alstom. Nous demandons à l’opposition de nous entendre, de ne pas tomber dans la partisannerie et de travailler avec diligence dans ce dossier. C’est un enjeu qui touche à la fois la question de l’emploi, mais aussi la vitalité économique de deux régions du Québec », conclut André Miousse.

Offres acceptées à 54,2 %

Les travailleuses et les travailleurs de l’usine de SICO, à Beauport, ont accepté hier à 54,2 % les dernières offres patronales. Ce vote à scrutin secret, tenu en assemblée générale, met fin à la grève générale qui durait depuis le 12 avril dernier.

La convention collective, d’une durée d’un an et demi, prévoit des augmentations de salaire de 2,5 %, rétroactives au 1er novembre 2017 et des augmentations de 1,5 % au 1er novembre 2018. La convention collective arrivera à échéance le 31 mars 2019.

C’est l’incertitude quant au renouvellement du contrat avec RONA, principal client de l’usine, qui a mené à la signature d’une convention collective plus courte qu’à l’habitude. Les membres du syndicat n’ont pas accepté de gaieté de cœur cette issue.

« À la lumière des résultats, il est apparent pour nous que les relations de travail et le climat de confiance sont à reconstruire à l’usine », a déclaré Sylvain Carbonneau, président du Syndicat des employé-es de SICO inc. (CSN).