Les techniciens-ambulanciers-paramédics de Sainte-Agathe réclament d’urgence l’ajout de ressources

La quarantaine de techniciens-ambulanciers-paramédics de Sainte-Agathe-des-Monts n’en peuvent plus de constater les graves conséquences sur la santé et la sécurité de la population du manque criant de ressources ambulancières. Ils pressent aujourd’hui le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) ainsi que l’Agence de la santé et des services sociaux des Laurentides d’ajouter immédiatement sur le quart de nuit une ambulance et les ressources correspondantes afin d’éviter le pire.

« Depuis des mois, des citoyens et des citoyennes de la région subissent presque quotidiennement les effets néfastes du manque de ressources ambulancières, sans que les autorités de la santé, dont le ministère de la Santé et des Services sociaux, ne lèvent le petit doigt pour régler définitivement les problèmes. C’est encore pire en périodes estivale et hivernale. Nous demandons conséquemment à Gaétan Barrette, ministre de la Santé et lui-même médecin, de dégager les sommes requises pour ajouter une ambulance et une équipe de paramédics afin de réduire les temps de réponse et ainsi éviter le pire », affirme Carol Quirion, paramédics et président du Syndicat du secteur préhospitalier des Laurentides et de Lanaudière – CSN.

Fort de l’expérience vécue au quotidien par les paramédics de la région, le président du syndicat trouve inconcevable le fait que, durant la soirée et particulièrement la nuit, il n’y ait pratiquement aucun véhicule ambulancier disponible pour répondre aux besoins des 26 000 résidents des environs. Il n’est pas rare qu’au moment d’appels d’urgence de priorité 0, 1 ou 2, qui requièrent une réponse très rapide, une des deux seules ambulances disponibles soit affectée au transport de patients interétablissement, laissant le second véhicule et deux paramédics couvrir le territoire des sept municipalités de Sainte-Agathe, Saint-Adolphe-d’Howard, Val-Morin, Val David, Lantier, Ivry-sur-le-Lac et Sainte-Lucie.

« La nuit demeure la période la plus critique puisqu’un seul véhicule avec une équipe de techniciens-paramédics est en fonction. Quand le nombre d’appels est plus élevé ou qu’un transport longue distance est requis, comme pour se rendre à Montréal, le secteur est à découvert et cela entraîne de longs délais de réponse puisqu’il doit être couvert par une équipe d’une autre zone » ajoute Carol Quirion.

Le syndicat explique avoir donné, au cours des derniers mois, toutes les chances à l’Agence de la santé des Laurentides de trouver des solutions viables, dont le réaménagement des horaires de travail des paramédics, mis en place avec l’accord du syndicat, qui visait à augmenter leur présence durant la soirée, et ce, sans grand résultat. Récemment, un projet-pilote d’ajout d’une ambulance et d’une équipe de paramédics en service de nuit a tout simplement été rejeté du revers de la main par le MSSS, en raison du choix gouvernemental récent d’imposer un budget d’austérité.

La situation qui prévaut dans la région n’est pas unique. D’autres régions telles que celles au nord du Lac-Saint-Jean, notamment, font face aux mêmes problèmes de couverture des services et de longs délais de réponse. « Il est impératif que le ministère de la Santé et des Services sociaux réactive le comité de travail sur les recommandations du rapport Gauthier de 2007 sur les services préhospitaliers d’urgence, qui était sous la juridiction de Philippe Couillard, le ministre de la Santé à l’époque », fait valoir Dany Lacasse, vice-président des secteurs privés à la FSSS-CSN. « On ne peut accepter plus longtemps qu’il n’y ait ni suivi ni échange avec le MSSS sur les charges de travail et le déploiement des ressources. »

À propos de la FSSS-CSN

Le Syndicat du secteur préhospitalier des Laurentides et de Lanaudière – CSN est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), qui regroupe plus de 130 000 membres, dont la majorité des paramédics au Québec. Pour sa part, le Conseil central des Laurentides compte dans la région plus de 16 000 membres syndiqués issus tant des secteurs public que privé. Enfin, la CSN est composée d’environ 2000 syndicats représentants plus de 325 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Victoire pour les travailleuses et travailleurs de Villa d’Alma

Réunis en assemblée générale 1er  juillet 2014 en soirée,  les membres du Syndicat des centres d’hébergement  privés de la région du Saguenay – Lac-Saint-Jean,  section Villa d’Alma ont voté à  76 % en faveur de l’entente de principe suite à la recommandation du conciliateur.  Grâce à la mobilisation des travailleuses et travailleurs et le support des résidentes  et résidents, cette entente entraîne de nombreux gains.

Le syndicat a entre autres obtenu ce qu’il demandait concernant la pleine rétroactivité  salariale jusqu’en juillet 2013. Il a également obtenu que l’échelle salariale débute à 11  $ de l’heure à partir de juillet 2013 . Le syndicat a de plus obtenu  des augmentations salariales de  2 % chaque année. Les primes de soir et de nuit vont augmenter à partir de janvier 2015 et la quatrième semaine de vacances après 10 ans  de service sera effective à partir de janvier 2016.   La convention collective prend échéance en juillet 2018.

«  Il y a encore beaucoup d’avancement à faire dans le secteur des centres d’hébergement privés. Avec un vote de  76 %, l’employeur Ferlac doit comprendre que les travailleuses et les travailleurs ne rentrent pas à genoux ;  ils ont gagné le respect !  L’employeur, après avoir mis du temps à assouplir ses positions, a finalement accepté le compromis proposé par le conciliateur », souligne  Danielle Lemire, présidente du syndicat.

La quarantaine de travailleuses  et de travailleurs, qui avaient déclenché la grève le 26 mai, tiennent à remercier toutes les résidentes  et tous les résidents pour leur appui, tout au long de ce conflit.

Moyens de pression envisagés par les paramédics de la région

Le Syndicat des paramédics de l’Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec-CSN, affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, a voté à 91 % en faveur de l’exercice de moyens de pression en lien avec la nouvelle directive sur l’occupation des logements de la compagnie. Selon cette politique, les techniciens ambulanciers paramédics ayant un poste à temps plein ne pourront plus occuper les logements de la compagnie dans le secteur de leur poste.

Selon cette directive de l’employeur, à compter du 1er juillet 2014, les travailleuses et les travailleurs qui accepteront un poste à temps plein auront 90 jours calendrier pour se trouver un logement dans ledit secteur à l’intérieur d’un rayon de 5 minutes de trajet du point de service. Il faut donc ajouter cette variante au taux très bas d’inoccupations des logements en région qui se situe à 2,7 % à Amos et à 1,3 % à Rouyn-Noranda en avril 2014, selon les données de la Société canadienne d’hypothèque et de logement.

Ces mesures apporteront donc des contraintes financières, sociales, familiales et psychologiques dues au stress que toute cette gestion amène. De plus, le temps de réponse des techniciens ambulanciers paramédics se verra augmenter s’il leur est impossible de se loger sur place. Ce qui représente un risque pour la population. Le Syndicat des paramédics de l’Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec-CSN envisage donc de mettre en place une vaste mobilisation auprès de ses membres et d’appliquer des moyens de pression au moment jugé opportun s’il ne parvient pas à une entente avec l’employeur.

À propos de la FSSS-CSN et du CCATNQ

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) est la plus importante organisation syndicale dans le secteur des soins et des services préhospitaliers d’urgence au Québec avec plus de 2 200 membres. Dans l’ensemble, la FSSS compte près de 130 000 membres dans les secteurs privé et public.

Le Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN) représente plus de 7 000 membres répartis dans 75 syndicats, autant dans le secteur privé que dans le secteur public.

Les consultations débutent

« Nous avons des solutions pour assurer la pérennité du système public de santé et de services sociaux et elles devront être au cœur de la prochaine négociation ». C’est ainsi que le président de la Fédération de la santé et des services sociaux, Jeff Begley, aborde la prochaine ronde de négociations du secteur public.

Les 500 représentants syndicaux de quelque 110 000 travailleuses et travailleurs de la santé et des services sociaux, de tous les titres d’emploi du réseau et de toutes les régions du Québec, membres de syndicats FSSS–CSN, ont adopté cette semaine, à Sherbrooke, leur plate-forme de négociation sectorielle en vue du renouvellement des conventions collectives du réseau qui viendront à échéance le 31 mars 2015.

Le projet de négociation sectorielle ainsi que les revendications salariales portées par le Front commun sont maintenant dans les mains des salarié-es qui en discuteront et en disposeront, en assemblée générale, dans tous les établissements, et ce, d’ici le 11 septembre prochain.

Stopper l’érosion du pouvoir d’achat En tête de leurs priorités, les syndicats de la FSSS–CSN entendent mettre fin à l’érosion du pouvoir d’achat des salarié-es qui s’amenuise d’année en année, et ce, depuis des décennies. Selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), un salarié de l’État reçoit désormais une rémunération globale inférieure de 8,3 %, en moyenne, à ce qu’il recevrait pour le même travail dans un autre secteur. Ce retard tient compte non seulement des salaires, mais également des avantages sociaux, du régime de retraite et du nombre d’heures travaillées.

« Pour nous, c’est clair que les prochaines négociations doivent permettre de redresser les salaires dans le secteur public. Si nous n’y arrivons pas, les conséquences pourraient être désastreuses… Plus personne ne voudra venir travailler dans le réseau public alors qu’on a besoin plus que jamais de relève, parce que des dizaines de milliers de travailleuses et de travailleurs prendront leur retraite dans les prochaines années. C’est un travail difficile qui demande beaucoup d’abnégation et d’engagement pour les salarié-es. Leur contribution doit être reconnue à sa juste valeur », explique le président de la FSSS–CSN, Jeff Begley.

Améliorer les services C’est en tenant compte de cette priorité salariale que les délégué-es des syndicats FSSS–CSN ont identifié quatre grandes cibles de négociation sectorielles qui permettront d’améliorer les services ainsi que les conditions dans lesquelles les salarié-es œuvrent au quotidien. En mode solutions, la FSSS–CSN entend faire la démonstration que des sommes importantes déjà investies dans le réseau pourraient être mieux utilisées au bénéfice de toute la population.

Ces quatre cibles de négociation sectorielles sont : • Contrer la privatisation et la marchandisation des services; • Améliorer la qualité de vie au travail, notamment en termes de conciliation famille–travail– études et de santé–sécurité; • Compléter la révision de la nomenclature des emplois; • Assurer la liberté d’action syndicale pour une meilleure défense des droits des salarié-es.

Parmi ces cibles de négociation, certaines ont peu ou pas d’impact sur la qualité des services. Toutefois, les cibles visant le renforcement du réseau public permettront aux citoyennes et aux citoyens de compter sur de meilleurs services à meilleur coût, en s’attaquant au mal-financement.

« Les exemples de mal-financement sont légion dans le réseau. Qu’il s’agisse de sous-traitance, de contrats à plus ou moins long terme avec le secteur privé ou des recours aux agences de main-d’œuvre et bien d’autres, ce sont toutes des décisions administratives qui nous coûtent collectivement beaucoup plus cher, sans que la qualité des services en soit améliorée. Nous allons faire partie de la solution. Il faut s’attaquer à ces enjeux de façon globale. Nous comprenons que pour les administrations locales, les recours au privé apparaissent comme une solution plus facile que de créer des postes ou de réorganiser le travail de façon paritaire. Mais, au final, ce sont tous les contribuables qui ramassent toutes les factures, que ce soit les salaires versés au public ou les marges de profit engendrées par le privé. Il faut remettre en question globalement le financement des services et la façon dont nous les livrons », estime Jeff Begley, qui y va de nombreuses propositions détaillées de réformes, depuis les dernières semaines, sur le blogue de la FSSS : http://blogue.fsss.qc.ca .

C’est d’ailleurs dans cet esprit que la CSN organisait, lundi, le premier Rendez-vous national sur l’avenir du système public de santé et de services sociaux, conjointement avec l’association regroupant les employeurs du réseau, l’AQESSS, qui fut l’occasion de réfléchir largement sur les solutions qui permettront d’assurer la pérennité des services.

La Fédération de la santé et des services sociaux regroupe quelque 130 000 travailleuses et travailleurs des services de santé et sociaux et des services de garde. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative du réseau public de la santé et des services sociaux. Elle représente tous les titres d’emploi du réseau, et ce, dans toutes les régions du Québec. La FSSS est l’une des huit fédérations professionnelles réunies au sein de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui compte aujourd’hui quelque 325 000 adhérents.

Les fusions, c’est pas la solution !

Les syndicats de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) de l’Estrie se mobilisent aujourd’hui contre les projets de fusions d’établissements dans la région. Pour la FSSS-CSN, ces fusions ne sont pas la solution pour améliorer les services de santé et de services sociaux. La FSSS demande aux décideurs des établissements et de l’Agence de l’Estrie de mettre d’autres solutions de l’avant.

Plusieurs études de fusions entre des établissements de santé et de services sociaux sont actuellement en cours en Estrie. « Nous sommes particulièrement inquiets face à ces projets. Selon nous, ces fusions entraîneraient un déplacement du personnel sur le territoire, ce qui aurait nécessairement un impact sur le niveau de services à la population. De plus, ces projets ciblent des établissements aux missions bien différentes. Le personnel de ces différents établissements développe une expertise auprès des usagers. On ne peut pas par exemple intervenir de la même manière face à un usager en réadaptation physique ou mentale », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

Pour la FSSS-CSN, les fusions d’établissements soin loin d’être la solution pour améliorer la qualité des services à la population. La création de mégastructures a souvent pour effet d’augmenter le nombre de cadres et de rendre plus complexe la dispensation des services. « Plutôt que d’envisager des fusions, pourquoi ne pas plutôt appliquer des solutions qui préservent les structures et pourraient améliorer l’accès aux services? On sait par exemple que le nombre de cadres a augmenté dans le réseau de 30 % en 10 ans. Avant de concentrer les services dans des mégastructures, on pense qu’il y a d’autres solutions », avance Jeff Begley.

Les syndicats de la FSSS-CSN sont en action partout dans la région. À Magog et Coaticook, on s’inquiète des impacts de l’agrandissement du territoire sur la qualité des services. Au Centre de réadaptation Estrie et au Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDITED) de l’Estrie, on se demande comment le personnel pourra prendre en charge des usagers qui ont des besoins si différents. Des projets de fusion sont aussi à l’étude entre l’Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke (CSSS-IUGS) et le CSSS du Val-St-François, et entre le CSSS-IUGS et le CRDE (centre en dépendance et réadaptation de l’Estrie).

« Nous demandons aux conseils d’administration des établissements visés de réfléchir à deux fois avant de prendre la voie des fusions. On demande aussi à l’Agence de l’Estrie de mettre d’autres solutions sur la table. Finalement, on demande au gouvernement de cesser les compressions budgétaires en santé et services sociaux. Pour nous, il va de soi que ces fusions sont mises de l’avant uniquement pour répondre à des exigences financières et non pas pour mieux servir la population », de conclure Steve Lemieux, vice-président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CSN).

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Une victoire pour le réseau public selon la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) se félicite que le gouvernement ait pris la décision de mettre fin à deux ententes avec des cliniques privées. En réintégrant ces services dans le secteur public, on fait le choix d’offrir des services de qualité à moindre coût.

Nous apprenions ce matin dans La Presse que le gouvernement Couillard a décidé de mettre fin aux ententes avec la clinique Rockland MD et l’Institut de l’œil des Laurentides. Ces ententes permettaient de faire des chirurgies d’un jour dans ces cliniques privées plutôt que dans les établissements publics qui leur sont liés. « Nous avions dénoncé cette brèche dans nos services publics lors de la signature de ces ententes. Nous sommes heureux d’apprendre que cette erreur ne durera pas plus longtemps. Cela permettra de consolider les équipes de travail à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, notamment pour ce qui est des professionnelles en soins », explique Nadine Lambert, infirmière et vice-présidente de la FSSS-CSN.

« Lorsqu’on nous dit que ces ententes étaient avantageuses économiquement, on fait fausse route. C’est sans doute à cette conclusion qu’on est arrivé au gouvernement. Lorsqu’on nous dit que ça coûtait moins cher dans le privé, on oublie de calculer plusieurs coûts qui demeurent dans le public », poursuit Nadine Lambert. Par exemple, les bilans préparatoires, la stérilisation et la fourniture des instruments, la surveillance postopératoire, la gestion des complications, le secrétariat, l’administration et les prises de rendez-vous sont toutes des activités qui étaient réalisées par l’établissement public, ce qui générait des coûts qui n’étaient pas comptabilisés dans les évaluations. Rockland MD ne réalisait que la chirurgie elle-même. « Si on prend en compte tous les coûts, c’est nettement plus cher dans le privé. On peut arriver aux mêmes volumes de chirurgies dans le public, surtout si on nous laisse organiser les services autour des besoins des personnes », explique Nadine Lambert.

« Pour nous, le recours à des cliniques privées n’est pas la solution, puisque cela accentue la perte d’expertise du réseau public. En effet, lorsqu’on ouvre à la porte à ces cliniques privées, ce n’est pas que les patients qui se tournent vers le privé, mais aussi le personnel. En fin de compte, cela ne permet pas de réduire les listes d’attente. Pour la FSSS, la démonstration est loin d’être faite que cette entente a été profitable et on ne peut que saluer cette décision », poursuit Guy Laurion, vice-président de la FSSS-CSN.

« Nous suivrons de près les actions du nouveau gouvernement afin de nous assurer qu’il mette ses énergies à développer notre réseau public de santé et de services sociaux et non pas à diriger les fonds publics vers des cliniques privées. Nous invitons d’ailleurs le ministre Barrette à participer lundi prochain au Premier rendez-vous national sur l’avenir du système public de santé et de services sociaux, qui vise justement à mettre de l’avant des solutions pour améliorer l’accessibilité aux services dans notre réseau public », de conclure Guy Laurion.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privés. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Une meilleure transparence est primordiale !

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) souhaite que le CPE Mur-Mûr à Fermont puisse rouvrir ses portes le plus rapidement possible pour permettre aux familles de retrouver ce service indispensable et aux travailleuses de retrouver leur travail. C’est pour cette raison que la FSSS a interpellé le ministère de la Famille et offre son entière collaboration pour que la problématique se règle.

Nous apprenions cette semaine par une nouvelle de Radio-Canada que la fermeture du CPE se prolongeait et que le ministère ne comptait pas rencontrer le syndicat pour régler la situation. « Nous avons été très étonnés par cette nouvelle. Comme les travailleuses ont offert leur collaboration à l’ensemble des intervenants du dossier, y compris au ministère et à l’AQCPE depuis l’annonce de la fermeture, nous nous expliquions mal d’être laissés de côté », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

Le président de la FSSS-CSN a demandé au sous-ministre et au sous-ministre adjoint de nous fournir des indications sur ses intentions quant à la réouverture du CPE Mur-Mûr et à la place qu’y prendra les travailleuses dans les suites des choses. De plus, il a clairement indiqué que les travailleuses, à juste titre, ont été outrées par le ton employé par le ministère qui laissait entendre que les travailleuses n’étaient pas importantes dans la démarche pour rouvrir le CPE.

Rappelons que cette fermeture prolongée nuit à plusieurs familles de la communauté qui ne peuvent compter sur les services indispensables du CPE. Il en va de même pour ces femmes de Fermont qui sont sans emploi et sans revenu depuis la fermeture. « Il est toujours stressant d’être sans emploi au Québec. C’est d’autant plus le cas à Fermont, où le coût de la vie est beaucoup plus élevé. De plus, cette situation est stressante pour les parents qui doivent travailler et qui ne peuvent compter sur la disponibilité de places dans le CPE », déclare Jeff Begley.

La Fédération a rappelé l’importance de prendre en compte l’avis des travailleuses dans les travaux menant à la réouverture. « Nous avons pu faire le point. Nous avons convenu que la situation est difficile et que les tensions peuvent monter rapidement lorsqu’on considère qu’il y a des travailleurs et travailleuses de Fermont qui n’ont pas de services de garde et qu’il y a l’équipe de travail du CPE qui est sans revenu depuis un mois maintenant », poursuit Jeff Begley.

La FSSS-CSN est persuadée qu’il est possible de travailler conjointement à une réouverture du CPE dans les meilleurs délais. Elle rappelle par contre que pour y parvenir, il faut s’assurer de la plus grande transparence, afin que les familles et les travailleuses soient mises au courant des détails. Il faut qu’un maximum d’information provenant des intervenants qui ont des mandats circule largement parmi la communauté touchée par cette fermeture. « Nous avons été satisfait d’entendre que la priorité du ministère était la réouverture du CPE sur une base solide afin de ne pas revivre les problèmes récents, et ce, le plus rapidement possible », explique Jeff Begley.

Le syndicat et la Fédération vont continuer de respecter leurs engagements comme ils ont fait jusqu’à maintenant. Ils s’attendent à ce que l’ensemble des intervenants fasse la même chose au cours des prochains jours. « Nous espérons que les interventions du syndicat permettent de susciter la collaboration nécessaire pour parvenir à la réouverture du CPE à Fermont dans les prochaines semaines », de conclure Jeff Begley.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative du secteur de la santé et des services sociaux.

Le manque de transparence et l’improvisation sèment l’inquiétude au CSSS de La Mitis

Les multiples projets de réorganisation qui ne cessent de se succéder au CSSS de La Mitis inquiètent grandement les salariés-es. C’est du moins ce qui ressort des deux assemblées tenues par le syndicat au cours des dernières semaines. En effet, à ce jour les informations transmises par l’employeur au syndicat arrivent au compte-gouttes et semblent aussi changeantes que la température. Qui plus est, une rencontre avec l’Agence de la santé et des services sociaux porte le syndicat à se questionner concernant la gestion du CSSS de La Mitis.

À titre d’exemple, une personne embauchée en 2012 pour mettre sur pied un milieu de vie prothétique voit son mandat changer en novembre 2013 et doit ainsi étudier dorénavant la mise en place d’une unité pour personnes souffrant de troubles graves du comportement (TGC). De plus, à la suite du rapport d’un chargé de projet, embauché à grands frais (plus de 94 000 $), l’employeur signe, en décembre 2013, une entente avec le syndicat visant la stabilisation des PAB et la création de neuf postes à temps complet et treize postes à temps partiel, le tout devant être suivi d’une deuxième vague d’affichage de postes. Or, l’encre n’avait pas eu le temps de sécher sur cette entente, voilà que l’employeur sort de sa manche une carte cachée et annonce d’importantes suppressions de postes, soit 11,2 postes équivalents à temps complet. Dans un si court laps de temps, comment expliquer un tel manque de vision ?

Le syndicat s’inquiète également des effets que peut avoir sur les services à la population la façon de faire de la direction et la fermeture de plus de trente lits au net, alors que les ressources d’accueil dites intermédiaires sont nettement insuffisantes. Quel est donc le « vrai » projet final de l’employeur ? Qui décide quoi ? Quels seront les effets sur la clientèle et sur le personnel ? Combien coûtera toute cette improvisation ? Qui paiera la note ? Autant de questions qui demeurent pour le moment sans réponse. Le syndicat sera donc présent au prochain conseil d’administration prévu le mardi 20 mai 2014, à 16 h 30, à la salle Georges-Henry Dechamplain (1er SO) du CSSS de La Mitis. Les représentants syndicaux invitent la population et les médias à assister à cette séance publique afin de poser leurs questions. La population a le droit de savoir !

À propos du Syndicat des employé-es Réseau santé de la Mitis

Le Syndicat des employé-es Réseau santé de la Mitis – CSN est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, qui compte près de 130 000 membres syndiqués présents dans les secteurs privés et publics. Pour sa part, la CSN est composée de près de 2 000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

Villa d’Alma : vote de grève

Réunis en assemblée générale lundi soir dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de la région Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) Section Villa d’Alma ont voté à 96 % pour un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.

En négociation depuis septembre dernier et en conciliation depuis quelques mois déjà, l’employeur, le groupe des quincailleries Ferlac, reste fermement sur ses positions, même si le comité de négociation syndical a revu certaines de ses demandes.

« Ce syndicat compte 5 centres d’hébergement privés (CHP) et nous savons très bien que la capacité de payer peut être restreinte pour certains CHP, mais ce qu’offre l’employeur de Villa d’Alma est indécent ! d’affirmer monsieur Gaston Langevin, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). En effet, après 8 mois de négociation, l’employeur offre une échelle de salaire débutant à 10.45 $ de l’heure, soit 10 cents de plus que le salaire minimum et des augmentations salariales de 1% pour la 1re et la 2e année et 2% pour la 3e et la 4e année. En plus, l’employeur ne veut aucunement bonifier les primes, les vacances et les congés : c’est inacceptable ! » ajoute monsieur Langevin.

En moyens de pression depuis quelques semaines, la quarantaine d’employé-es en ont assez de voir que leur employeur ne reconnaît pas le travail qu’ils font auprès des aînés. « Nos membres ne cherchent pas la confrontation à tout prix, mais ils sont prêts à se faire respecter ! de spécifier monsieur Dany Lacasse, vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). Ce qui est le plus odieux dans toute cette histoire, c’est que l’employeur fait croire aux résidents que leur loyer va augmenter de façon exagérée s’il donne des augmentations de salaire. C’est odieux, car l’employeur, comme tout propriétaire d’immeubles locatifs, ne peut augmenter au-delà de ce que la loi autorise ! Il se sert des personnes âgées pour discréditer nos travailleuses. »

Le mandat de grève sera exercé en temps et lieu et bien évidemment le syndicat négociera les services essentiels à donner aux résidents. « Il n’est pas question que nos aînés paient le prix du manque de respect de l’employeur face aux travailleuses ! » de conclure monsieur Langevin, vice-président régional FSSS-CSN.

Centre d’action bénévole des Seigneuries : employeur et syndicat finissent par s’entendre.

C’est au terme de l’assemblée générale du syndicat, tenue mercredi dernier, que les membres ont entériné à 84 % l’entente de principe intervenue le 14 avril avec la partie patronale. L’entente prévoit une augmentation des salaires de 2 % au 1er avril 2014 et une deuxième augmentation de 2 % le 16 décembre prochain. Le taux de la compensation pour les déplacements en automobile est majoré à 0.40 $ du kilomètre. Par ailleurs, une zone tampon de 10 kilomètres, pour se rendre au premier client et de même à la fin de la journée pour le retour au port d’attache, fait également partie de l’entente. De plus, afin d’assurer la saine gestion des déplacements effectués, l’employeur s’est engagé à procéder à la réorganisation des routes de travail trois fois par année. Dans la même ligne de saine gestion, l’employeur déposera dorénavant ses informations financières mensuelles et annuelles au syndicat.

Finalement, les parties se sont engagées à entreprendre, avec l’aide du ministère du Travail, un processus de médiation préventive. « Bien que qualifiée de satisfaisante pour les deux parties, il n’en demeure pas moins que dans les circonstances, les travailleuses sortent de cette négociation la tête haute » de déclarer Daniel Charette, vice-président régional pour la Fédération de la santé et des services sociaux – CSN (FSSS-CSN). Pour ce dernier, l’entente permet au syndicat d’être vigilant concernant la santé financière de l’entreprise. Ce qui lui fait dire que « la table est mise pour le renouvellement en décembre 2015. »

À propos de la CSN et de la FSSS

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent qui compte quelque 10 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité

Il faut mieux reconnaître les compétences des professionnelles en soin

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) réagit à un article de La Presse faisant état du congédiement d’une super-infirmière dans un groupe de médecine familiale (GMF) dans Lanaudière. Pour la FSSS-CSN, cet article met en lumière, une fois de plus, le fait que les compétences des professionnelles en soin dans le réseau de la santé et des services sociaux ne sont pas utilisées de façon optimale. Pourtant, miser sur elles permettrait d’accentuer grandement l’accès aux soins pour la population.

L’article mentionne qu’une infirmière praticienne aurait perdu son emploi en raison d’un changement d’horaire et de tâches imposés par les médecins du GMF. « Une telle situation démontre qu’il reste encore du chemin à faire pour que les super-infirmières soient reconnues à leur juste valeur. Depuis leur entrée dans le réseau, elles luttent pour obtenir plus de respect et pour que leurs compétences soient mises à profit », explique Nadine Lambert, infirmière et vice-présidente à la FSSS-CSN.

L’apparition des infirmières praticiennes devait justement permettre d’augmenter l’accès aux soins pour la population, en accentuant le nombre d’actes que ces professionnelles peuvent réaliser. « Au moment où le nouveau gouvernement libéral a promis d’augmenter le nombre de super-infirmières dans le réseau, on ne peut faire autrement que de s’assurer que celles-ci peuvent se déployer selon leur plein potentiel », poursuit Nadine Lambert.

Pour la FSSS-CSN, l’amélioration de l’accès aux soins de santé et de services sociaux passe notamment par une meilleure utilisation des compétences de toutes les professionnelles en soin, de l’infirmière praticienne, en passant par l’infirmière, l’infirmière auxiliaire et l’inhalothérapeute. « La population s’inquiète à juste titre de la question de l’accès aux soins. Nous pensons qu’en définissant mieux les rôles de chacun et en misant sur les forces de chaque professionnelle, on peut répondre aux besoins de la population », de conclure Nadine Lambert.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privés. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Les partis politiques ne s’intéressent pas assez aux jeunes vulnérables

Interpellés par la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), les deux principaux partis politiques du Québec n’ont pas jugé bon de se prononcer sur l’impact des compressions budgétaires sur l’avenir des jeunes vulnérables qui sont suivis par les centres jeunesse du Québec. Des compressions de 11 M$ en trois ans sont survenues au moment où les signalements à la DPJ ont augmenté de 4 % en 2013 et ont dépassé le seuil des 80 000.

Les impacts négatifs des coupes budgétaires se font sentir un peu partout au Québec. « Les compressions dans les centres jeunesse ont des impacts majeurs. Le manque de ressources compromet trop souvent l’avenir des enfants et des jeunes qui ont besoin du soutien de l’État » a insisté Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

Deux réponses sur quatre

La FSSS-CSN note toutefois que Québec solidaire (QS) et la Coalition avenir Québec (CAQ) sont plus ouverts. Québec solidaire a répondu qu’il n’était pas question de compressions dans les centres jeunesse puisque le cadre financier de QS prévoit une croissance moyenne des dépenses de 4 %. Ce parti accepte par ailleurs l’autre proposition de la FSSS-CSN, soit celle de tenir des états généraux sur la question des services et du soutien adéquat qui devrait être offert aux jeunes vulnérables.

Du côté de la CAQ, on dénonce « les compressions du gouvernement du Parti québécois en santé qui ont contraint la fermeture du foyer de groupe de Roberval ». La CAQ ajoute être « ouverte à réfléchir et à discuter » de la qualité des services offerts aux jeunes vulnérables. Le Parti québécois et le Parti libéral n’ont cependant pas répondu aux deux questions posées par la Fédération qui demandaient de se prononcer sur un moratoire des compressions dans les centres jeunesse et sur la tenue d’états généraux sur les services adéquats qui devraient être offerts aux jeunes vulnérables.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

Le syndicat s’impatiente face au manque de transparence depuis la mise sous séquestre par le propriétaire de ses actifs

Depuis l’annonce par les propriétaires en décembre dernier de « remettre les clefs à la caisse », pour reprendre l’expression même du porte-parole de l’employeur, tous se font assez avares d’information à ce sujet.

Rappelons que le Syndic Raymond Chabot inc. a été nommé séquestre au dossier et qu’il a procédé à la vente par soumissions qui se terminait le 10 février 2014. Depuis, rien!

« On nous informe de bien peu de choses », de s’étonner Daniel Charette, vice-président régional pour la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). « Nous savons que des gens d’affaires de la région ont fait une offre d’achat sérieuse. Nous savons que ce groupe d’acheteurs souhaite conserver la mission de l’établissement, soit une résidence pour personnes âgées », d’ajouter Daniel Charrette, qui se montre plutôt sceptique face à l’attitude des intervenants dans le dossier.

Le syndicat espère qu’autant le Syndic que le Mouvement des caisses Desjardins, principal créancier dans cette histoire, se souviendront qu’au-delà des chiffres, il y a des êtres humains en cause. Au premier chef, les résidants qui sont fragilisés par leur santé et bien entendu, la vingtaine de travailleuses et de travailleurs qui se dévouent quotidiennement.

Pour le vice-président de la FSSS-CSN, « il est clair que nous surveillons la situation de près et que nous ne nous gênerons pas de demander des comptes au besoin, si certains oubliaient leur mission première de mouvement coopératif. »

Les salarié-es du Manoir Normandie sont membres du Syndicat des travailleurs(euses) des Résidences d’hébergement Rimouski-Neigette (CSN), lequel est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, qui compte près de 130 000 membres syndiqués présents dans les secteurs privé et public. Pour sa part, la CSN est composée de près de 2000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

Pour faire de la santé et des services sociaux l’enjeu majeur de cette campagne

Tel qu’annoncé le 13 mars 2014, voici le quatrième et dernier communiqué de presse ayant pour but d’interpeller les candidats sur les grands enjeux du réseau de la santé et des services sociaux afin d’alimenter le débat public pendant la campagne électorale.

Le quatrième thème : le personnel du réseau

Depuis plusieurs années le réseau québécois de la santé et des services sociaux doit composer avec d’importantes pénuries de personnel. Les cas des infirmières, infirmières auxiliaires et préposé-es aux bénéficiaires sont bien connus, mais aujourd’hui c’est presque l’ensemble des catégories d’emploi qui sont touchées : services techniques et métiers, employées de bureau, employés de l’entretien ménager, professionnelles en soins. Les grandes responsables de ce phénomène sont les compressions budgétaires puisqu’elles provoquent un alourdissement de la tâche des employé-es et diminuent les conditions de travail. Bref, les services publics vivent un grave problème d’attraction et de rétention de personnel.

Pour ceux qui demeurent à l’emploi et qui parviennent à maintenir à bout de bras ce réseau, les conditions de travail sont loin de l’idée préconçue des « gras durs ». En effet, une récente étude de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) démontre que le recul de la rémunération globale des employés du gouvernement est aujourd’hui de 8,3 %. On le constate de plus en plus, les problèmes d’attraction et de rétention le démontrent d’ailleurs très bien, l’avenir des services publics passe par une amélioration des conditions de vie du personnel.

Un autre effet des compressions budgétaires et des pénuries de personnel se fait sentir sur les taux d’invalidité. Dans le réseau de la santé et des services sociaux, dans les cas d’assurance invalidité de courte durée, l’employeur est aussi l’assureur. Par conséquent, chaque dollar versé en assurance invalidité est puisé à même le budget de fonctionnement. Dans notre région, la moyenne tourne autour de 6 à 7 %. C’est donc dire que 6 à 7 % de la moyenne des heures travaillées est versée en prestation d’invalidité. Pas étonnant que les établissements aient reçu l’ordre de l’Agence de la santé et des services sociaux de se préoccuper de ce poste budgétaire. Cependant, au lieu d’agir en prévention et de prendre acte de l’épuisement des travailleuses et travailleurs, ils choisissent la répression. Conséquence : une explosion des honoraires professionnels d’expertises et des gens qui retournent au travail encore malade. Le message ainsi véhiculé est à l’effet que dans le réseau, on soigne la population, mais on ne se préoccupe pas de la santé de ceux qui donnent les services.

Par ailleurs, afin de diminuer les impacts des compressions budgétaires, presque tous les services ont subi une réorganisation du travail. Précisons que nous n’avons rien contre le fait d’améliorer les services et de tenter de faire mieux, mais encore une fois, nous questionnons le fondement et la façon d’y arriver. D’abord, certains établissements confient à grands frais à des firmes privées, des mandats de réorganisation du travail, alors que ces derniers devraient être sous la responsabilité des gestionnaires en place. Pourquoi payer en double? D’autre part, ces réorganisations sont menées comme des chantiers de compressions économiques, sans la participation des employé-es et de leurs représentants syndicaux et en omettant le plus important : l’usager.

Quelles mesures entendez-vous prendre pour résoudre les problèmes de pénurie de personnel et ceux d’attraction et de rétention du personnel ?

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et des travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

La FSSS-CSN en mode solutions

La Fédération de la Santé et des Services sociaux (CSN) répond positivement à la demande formulée par la ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, Véronique Hivon qui appelle les parties à entreprendre un dialogue sur la base de propositions formulées par le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre jeunesse Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« J’espère très sincèrement que la position communiquée par la Ministre reflète une volonté réelle de répondre aux préoccupations de la région quant à la réouverture du foyer du groupe à Roberval. Chose certaine, nous allons lui donner l’opportunité de confirmer cette volonté dans les prochains jours » a réagi le président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Jeff Begley.

Le syndicat a déjà reçu des indications à l’effet que l’employeur est prêt à s’assoir avec lui rapidement. Il souhaite ardemment que l’agence régionale se joigne à l’employeur dans la démarche. Toutefois, il est clair que pour trouver une solution, l’employeur devra recevoir l’aval du ministère. Une entente finale ne sera possible que si le gouvernement prend des engagements pour respecter les résultats des échanges.

Dans ce sens, le syndicat poursuivra ses moyens de visibilité tant qu’il n’aura pas la certitude que MSSS appuiera sans réserve une éventuelle entente entre les parties locales. Le syndicat et la FSSS saluent la récente réaction de la ministre Hivon comme un pas dans la bonne direction. « Nous espérons que, dès cette fin de semaine, ce lundi au plus tard, nous pourrons rouvrir le foyer de groupe et débuter des travaux qui nous mènerons vers une solution à long terme », de conclure Jeff Begley.

Pour faire de la santé et des services sociaux l’enjeu majeur de cette campagne

Tel qu’annoncé le 13 mars 2014, voici le troisième d’une série de quatre communiqués de presse ayant pour but d’interpeller les candidats sur les grands enjeux du réseau de la santé et des services sociaux afin d’alimenter le débat public pendant la campagne électorale.

Le troisième thème : la prestation des services

Les délais d’attente et les ruptures de services minent nos services de santé et de services sociaux dans plusieurs domaines, ce qui pousse plusieurs usagers à se tourner vers le secteur privé pour obtenir des services.

De quelle façon comptez-vous améliorer l’accès aux services et diminuer les délais d’attente pour chaque programme en santé et services sociaux ?

Êtes-vous en accord avec la privatisation des services auxiliaires et de métiers, des services de soutien et d’assistance et de l’hébergement dans le domaine des soins de longue durée ?

Comptez-vous faire appel au savoir-faire et aux compétences du personnel du réseau pour améliorer les services à la population et les réorganiser? Comment comptez-vous encadrer le tout? Quelles mesures seraient mises en place pour encadrer les projets de réorganisation du travail ?

Le Québec doit développer les services à domicile pour mieux répondre aux besoins de la population, notamment des personnes en perte d’autonomie. Un des enjeux centraux dans le développement des services à domicile reste la question de la prestation de ces services. Le réseau public compte sur du personnel qualifié et dévoué, mais nettement insuffisant pour donner ces services.

Comptez-vous miser sur le personnel du secteur public, notamment les auxiliaires aux services de santé et sociaux, pour le développement des services à domicile ?

Au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Dans la région, les compressions budgétaires des dernières années, et par conséquent les décisions prises par les dirigeants des établissements du réseau ont des conséquences directes sur la qualité et la quantité des services offerts à notre population. En prenant un peu de recul, nous constatons que ces impacts touchent la plupart du temps les plus démunis de notre société, les groupes qui ne peuvent se mobiliser pour se faire entendre. Voici quelques exemples concrets :

En CHSLD, bien que les gestionnaires se félicitent de la mise en place de l’approche milieu de vie qui vise à respecter le rythme de l’usager et ses particularités, la réalité est tout autre. En effet, la charge de travail est tellement élevée qu’il n’est pas rare de voir des usagers en pyjama en fin d’après-midi. La cadence de travail est tellement rapide que la durée des toilettes partielles (au lit) se limite au visage et aux bas de corps. Et lorsque des préposés questionnent cette cadence, la réponse est à l’effet que « nous n’avons pas promis le ciel à ces personnes ». Concernant l’alimentation, comme il faut faire manger plusieurs personnes en même temps, il n’y a pas de place pour respecter le rythme des usagers. Quand c’est nécessaire, la diète passe au liquide et pour assurer que tous les nutriments soient présents, nous y ajoutons des suppléments. Lorsque ces suppléments font effet et donne un peu trop d’énergie à ces mêmes usagers et comme le temps nous manque nous leur donnons des pilules pour les calmer.

En CRDI et en Centre jeunesse, ce sont des services spécialisés en entier qui sont sous la menace de la privatisation. Pour bien comprendre l’importance de ces services, nous évaluons qu’ils sont l’équivalent des blocs opératoires ou des soins intensifs des hôpitaux. Les usagers ayant besoin de ces services devront les recevoir de la part de personnes ayant peu ou pas de formation et dans un environnement peu ou pas contrôlé.

Que comptez-vous faire pour remédier à la situation? Quelle action allez-vous entreprendre?

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et des travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

Foyer de groupe de Roberval du Centre jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Madame la Première Ministre,

Vendredi passé, le 21 mars 2014, le Centre jeunesse du Saguenay – Lac-Saint-Jean a procédé à la fermeture du foyer de groupe, unité de réadaptation combien indispensable à Roberval, offrant des services spécialisés pour les jeunes âgés de 9 à 13 ans. Nous sommes intervenus à maintes reprises depuis le mois de septembre auprès de toutes les autorités dans ce dossier afin de les sensibiliser aux effets néfastes de cette décision. Nous avons fait la démonstration que le risque de voir des incidents malheureux se produire à la suite de cette fermeture est important. Nous avons sollicité plusieurs partenaires afin d’obtenir leur opinion sur cette fermeture.

Devant la détermination du Centre jeunesse de fermer ce foyer, nous avons même fait une proposition à la ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, afin de maintenir les services, le temps de faire une évaluation basée sur les réels besoins des enfants de la région et qui fera appel à l’ensemble des partenaires. Les compressions budgétaires obligent les établissements à faire des choix difficiles qui ont des impacts sur les services. D’emblée, nous disons qu’il ne peut aller chercher l’argent dans d’autres programmes pour financer le maintien du foyer. Pour nous, il faut donc envisager l’injection d’argent de la part de l’Agence de la santé et des services sociaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean ou de la part du Ministère.

Ni la Ministre déléguée, ni son ministère ne nous ont donné une réponse sur la proposition que nous, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), avons soumise. Je me permets donc de vous interpeller publiquement.

En plus des personnes membres du syndicat, qui sont sur le terrain de façon quotidienne, nous avons reçu l’appui de plusieurs partenaires qui sont aussi préoccupés que nous sur les effets de la fermeture. D’abord, l’ex-président du conseil d’administration du Centre jeunesse, qui a démissionné après que la décision de fermer ce service ait été prise a, une fois de plus cette semaine, réitéré son désaccord avec la décision du Centre jeunesse. Les commissions scolaires qui sont inquiètes quant aux impacts négatifs de cette fermeture. D’ailleurs, à Saint-Félicien, on a même mis en place des dispositions particulières pour les enfants qui utilisent cette ressource afin de leur donner toutes les possibilités de s’en sortir. Le maire de Roberval a aussi pris position publiquement à quelques reprises sur le maintien du foyer de groupe.

Hier, la communauté de Mashteuiatsh a indiqué son désir de voir le foyer de groupe maintenu. Mis à part la direction de l’établissement, qui se retrouve avec un mandat impossible à appliquer et l’Agence qui ne peut créer de l’argent pour maintenir le service, il n’y a pas d’intervenant crédible qui se prononce en faveur de la décision de fermer le foyer.

Il nous apparaît évident que notre proposition est la meilleure façon de prendre en considération l’ensemble des besoins, tels qu’exprimés par la majorité des intervenants dans la région concernée. Nous vous demandons de regarder très sérieusement notre proposition, si ce n’est pas déjà fait et de nous donner une réponse formelle dans les plus brefs délais.

Veuillez agréer, Madame la Première Ministre, l’expression de mes sentiments les plus distingués,

Jeff Begley Président de la FSSS-CSN

La santé et les services sociaux doivent être des enjeux en Gaspésie

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) profite de la campagne électorale pour interpeller les candidats des partis politiques sur leurs visions des enjeux en santé et services sociaux. La FSSS a interpellé les candidats dans toutes les régions et attend toujours des réponses des candidats de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Toute campagne électorale est une occasion de discuter d’enjeux sociaux qui préoccupent la population. Année après année, les sondages révèlent que la santé est l’enjeu premier des Québécoises et Québécois. Toutefois, cet enjeu prend souvent très peu de place dans une campagne électorale. C’est pourquoi le représentant régional de la FSSS-CSN demande des rencontres avec les candidats des différents partis politiques.

« Il est dommage de voir que la santé prend si peu de place dans la campagne électorale de la région. Pourtant, la population est en droit de savoir comment les partis comptent corriger les déficits budgétaires des établissements de santé et de services sociaux de la région. Peuvent-ils nous promettre qu’il n’y aura pas de compressions dans les services à la population, alors qu’on nous a déjà informés qu’un déficit anticipé des établissements sera au-delà de huit millions au 31 mars 2014? », se demande Guy Grenier, vice-président régional de la FSSS-CSN.

Nous attendons toujours une réponse des candidats pour rencontrer la FSSS-CSN. « Nous donnons une occasion aux partis de se faire entendre. Comment envisage-t-il l’avenir de notre réseau public de santé et de services sociaux? Nous souhaitons leur faire connaître nos préoccupations », de conclure Guy Grenier.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs publics et privés. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

La FSSS-CSN profite de la campagne électorale pour se faire entendre!

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) profite de la campagne électorale pour interpeller les candidats des circonscriptions concernées par la privatisation des services d’entretien ménager des CLSC du CSSS Pierre-Boucher. La FSSS questionne particulièrement le fait que l’employeur n’a jamais donné l’occasion au syndicat de faire valoir son projet syndical qui maintient l’expertise publique et permet une meilleure gestion du risque infectieux.

Le conseil d’administration du CSSS Pierre-Boucher entérinait la semaine dernière la décision de l’employeur de procéder à la privatisation des services d’entretien ménager de trois CLSC. Le syndicat avait développé un projet alternatif permettant de maintenir l’expertise publique. « C’est désolant de constater qu’on ne nous a même pas donné l’occasion de nous exprimer. Nous avons depuis le début démontré notre ouverture à proposer un projet qui permette à l’employeur de respecter ses objectifs. Notre projet syndical permettrait au CSSS d’assurer un contrôle sur les équipes de travail et sur l’organisation du travail; d’éviter les risques de diminution de qualité et de ne pas être dépendant d’un sous-traitant. Ce qu’on se rend compte, c’est que les dés étaient pipés à l’avance. Comment peut-on expliquer qu’un employeur d’une institution publique souhaite tant privatiser qu’il ne veut même pas entendre un projet alternatif ? », se demande Chantal Spooner, présidente du syndicat du CSSS Pierre-Boucher.

Depuis plusieurs années, nous faisons la démonstration que le recours au privé est loin de régler des problèmes, bien au contraire. Les nombreux dossiers dans lesquels nous avons déposé des projets syndicaux nous permettent d’affirmer que le privé coûte plus cher et offre des services de moins bonne qualité. Au CSSS Pierre-Boucher, nous avons démontré que la qualité de l’entretien a nettement diminuée avec l’entrée d’une firme privée au CLSC des Seigneuries en 2010.

« Malgré une proposition avantageuse du syndicat pour maintenir les services d’entretien ménager dans le secteur public, malgré le dépôt du document syndical et d’une étude de MCE Conseils, le C.A. a décidé d’opter pour la privatisation. Nous n’entendons pas en rester là. C’est pourquoi nous allons interpeller différents candidats afin de leur demander leur appui dans cette lutte pour nos services publics », explique Steve St-Onge, vice-président régional de la FSSS-CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privés. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Fermeture du Foyer de groupe à Roberval : les appuis se multiplient

Depuis hier, lundi 24 mars, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre jeunesse du Saguenay – Lac-Saint-Jean – CSN occupe le terrain du Foyer de groupe de Roberval.

À la suite de la fermeture du Foyer de groupe, les membres du syndicat veulent se faire entendre auprès du gouvernent péquiste qui semble faire la sourde oreille pour entendre les solutions du syndicat et de la Fédération de la santé et des services sociaux – CSN. Cependant, d’autres partis politiques se sont déjà engagés à rouvrir ce Foyer de groupe étant donné la nécessité de donner des soins de qualité aux enfants en difficulté de la région du Saguenay – Lac-Saint-Jean. « Le parti libéral et le parti Québec Solidaire croient, comme nous, que cette fermeture est inacceptable et que ce service a sa raison d’être encore aujourd’hui, car les besoins des enfants sont encore omniprésents » explique madame Nancy Poulin, présidente du syndicat. « Les appuis fusent de partout; que ce soit du monde municipal, communautaire et politique, ce qui signifie que notre lutte est juste car elle concerne les enfants, ceux qui sont les plus vulnérables et qui vivent les plus grandes souffrances et ce, malgré leur jeune âge. Nous sommes déterminés à continuer cette lutte et à prendre la parole au nom des enfants qui eux, ne peuvent malheureusement pas le faire. » de conclure madame Poulin.

Mercredi le 26 mars à 11 h 30, monsieur Amir Khadir, un des deux porte-parole de Québec Solidaire viendra visiter les travailleuses et les travailleurs du Centre jeunesse du Saguenay – Lac-Saint-Jean. À cette occasion, un dîner hot-dog sera servi aux travailleuses et travailleurs du syndicat.

L’exécutif du Syndicat des travailleuses et travailleurs Centre jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean – CSN invite la population à interpeller les candidats aux prochaines élections en leur demandant leur intention face aux services offerts aux enfants de notre région, plus particulièrement en ce qui concerne le Foyer de groupe de Roberval. Les travailleuses et travailleurs du Centre jeunesse, qui seront installés devant le Foyer de groupe de Roberval et ce, jusqu’aux élections du 7 avril prochain, invitent la population à venir les visiter pour ainsi démontrer leur appui et en apprendre davantage sur cette ressource et mieux comprendre sa nécessité.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.