Le CPE Cornemuse en grève générale illimitée

Depuis 6 h 30 ce matin, les syndiquées du CPE Cornemuse de Gatineau seront en grève générale illimitée pour protester contre l’intransigeance de l’employeur dans les négociations qui s’étirent depuis plus de deux ans maintenant. La convention collective venait à échéance le 31 mars 2011.

« L’employeur veut nous forcer à effectuer une bonne partie des heures pour le travail pédagogique pendant les heures normales de travail, alors que nous devons déjà nous occuper des enfants », dénonce Lyne Perron, présidente du Syndicat des travailleuses des CPE de l’Outaouais, qui regroupe 21 accréditations, dont celle du CPE Cornemuse.

Cette question des heures pédagogiques constitue l’enjeu majeur de la négociation puisque la question salariale fait déjà l’objet d’une entente de principe. Cette demande survient alors que l’employeur tente à nouveau de justifier ses demandes avec les difficultés financières du CPE. « Ça fait déjà deux négociations que nos membres laissent tomber leurs demandes pour permettre au CPE de construire une nouvelle installation ou pour régler un contexte financier difficile. C’est assez ! » lance Mélanie Beauchamp, déléguée de la section locale du syndicat au CPE Cornemuse, qui a obtenu l’appui de 100 % des travailleuses pour la grève.

Par ailleurs, l’employeur ne peut pas continuer de prétendre que les 2,25 heures payées aux deux semaines pour effectuer la surveillance des enfants pendant la période du dîner constitueraient un gain pour le syndicat, puisqu’il s’agit tout simplement de se conformer aux normes en vigueur, qui prévoient des ratios éducatrice/enfants. Le CPE ne respecte toujours pas ces ratios. « Cette situation a d’ailleurs provoqué une grande inquiétude lors d’une évacuation à la suite d’une fuite de gaz qui est survenue pendant l’heure du midi », insiste la déléguée syndicale.

Le syndicat souligne que les conditions de travail au CPE Cornemuse sont inférieures à la moyenne dans le secteur. De plus, les CPE du Québec ont obtenu un meilleur soutien du gouvernement pour les heures consacrées à la pédagogie en 2012. « Nous ne voulons plus subir les conséquences du fait que les gestionnaires du CPE Cornemuse échouent là où la majorité des CPE réussit à trouver des solutions et à offrir des conditions supérieures aux nôtres à leurs travailleuses », précise Mélanie Beauchamp.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), affiliée à la CSN, représente près de 130 000 membres, ce qui en fait une force grandissante du syndicalisme au Québec. Elle est présente dans les centres de la petite enfance et les services de garde en milieu familial, dans les ressources intermédiaires et de type familial, dans les centres d’hébergement privés et religieux, dans les organismes communautaires, dans les services préhospitaliers d’urgence ainsi que dans le réseau public de la santé et des services sociaux. Près de 80 % des membres qui la composent sont des femmes.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les travailleuses et travailleurs veulent s’assurer du maintien des services

Les travailleuses et travailleurs du CSSS Laval dénoncent de nouvelles compressions budgétaires qui ont entraîné des abolitions de postes à l’unité de débordement de l’urgence. Les mesures d’austérité du gouvernement libéral conduisent au démantèlement des services publics et la riposte s’organise dans les syndicats du réseau de la santé et des services sociaux.

Le CSSS Laval annonçait que les compressions imposées par le gouvernement libéral avaient pour conséquence d’entraîner des abolitions de postes à l’unité de débordement de l’urgence. À partir d’aujourd’hui, 8 postes de préposé-es aux bénéficiaires sont abolis à l’Hôpital de la Cité-de-la-santé.

Le syndicat CSN du CSSS Laval a tenu un vote pour obtenir un mandat de grève afin d’assurer que les services à la population soient maintenus. Consultés par référendum, les travailleuses et travailleurs se sont positionnés à plus de 93% pour un mandat de grève. Les parties sont passées devant le Conseil des services essentiels le 4 octobre. Le Conseil est en accord avec le syndicat sur les impacts que ces abolitions auront sur les services. Il s’engage à surveiller la situation de près et invite le syndicat à s’adresser à lui si les soins ne sont pas adéquats suite aux abolitions de postes.

« On est maintenant rendu à couper dans l’os! Quand on a appris que des postes de préposé-es seraient abolis, nous avons décidé d’agir. Les travailleuses et travailleurs du CSSS voulaient passer à l’action en s’assurant que les services à la population ne soient pas atteints. Quand on est rendu à donner des soins en bas des services essentiels, c’est parce qu’il y a un problème », explique Marjolaine Aubé, présidente du syndicat CSN du CSSS Laval.

À force de couper, on détruit!

L’application des compressions budgétaires de 12 millions de dollars pour 2014-2015 a pour conséquence de diminuer des services indispensables pour la population. Ces coupes, qui s’ajoutent à celles des dernières années, abaissent même le niveau de services en deçà des services essentiels, soit à un niveau de 75%. En obtenant un mandat de grève, le syndicat souhaitait s’assurer que les services à la population soient maintenus par l’application des services essentiels.

« Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est interpeller directement le ministre Barrette. Cessons les beaux discours et parlons des vraies affaires : ils sont actuellement en train de s’en prendre directement aux soins que reçoit la population. Toutes les solutions que nous mettons de l’avant, notamment pour réduire la part du privé et économiser des fonds publics sont ignorées par le gouvernement. Pendant ce temps, il s’attaque directement aux soins en compressant année après année les budgets », déclare Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

Les essentiels se mobilisent!

Les travailleuses et travailleurs se mobilisent de plus en plus pour lutter contre le démantèlement du système public de santé et de services sociaux. « Pendant que le ministre Barrette et le gouvernement continuent de saper dans les soins à la population en poursuivant sur la voie inquiétante de l’austérité, ce sont les travailleuses et travailleurs qui passent à l’action. Nous nous mobiliserons partout au Québec pour défendre nos services publics », annonce Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN).

« La réforme des structures que propose le ministre Barrette ne règlera pas les problèmes du système de santé. Et cela n’a rien d’étonnant puisque l’intention réelle est de comprimer les dépenses et de centraliser, comme jamais auparavant, presque tous les pouvoirs entre les mains du ministre. Des CSSS mammouths n’amélioreront ni les services ni l’organisation du réseau. Il n’y a rien dans cette réforme pour faciliter l’accès à un médecin de famille, pour désengorger les urgences, pour répondre aux besoins criants de soins à domicile et rien non plus pour soutenir les proches aidants ou améliorer les services de 1ère ligne. Au contraire, ce gouvernement multiplie les compressions et veut nous faire croire que le tout se fera sans douleur et sans qu’on touche aux services à la population. Est-ce de l’aveuglement ou du cynisme? », de conclure Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privés. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

La FSSS dénonce les propos malveillants du CQSGEE

La FSSS-CSN dénonce vivement les propos du Conseil québécois des services de garde éducatifs à l’enfance (CQSGEE), qui accuse des RSG de réclamer illégalement des subventions de 15 millions de dollars par année pour des services non rendus. Sans jamais avancer de preuve, le Conseil va jusqu’à insinuer que des RSG exerceraient de l’intimidation et des représailles à l’endroit de certaines directions de bureaux coordonnateurs qui auraient voulu dénoncer ces agissements.

« Ce sont des propos franchement choquants », lance Lucie Longchamps, représentante du secteur des RSG à la FSSS-CSN, et membre du comité national de négociation. « Ce qui nous dépasse et nous désole, c’est que ces accusations du CQSGEE ne reposent sur aucune donnée ni étude sérieuses et documentées. S’il est vrai que des RSG ont abusé du système, que le conseil le prouve et que le ministère agisse. Mais où sont les rapports faisant état de pratiques illégales? Où sont les plaintes déposées en matière d’intimidation et de représailles soi-disant exercées par des RSG contre des directions de BC? »

Siégeant sur un comité national, appelé comité mixte, LucieLongchamps rappelle que ni le CQSGEE, ni son corollaire l’AQCPE, ni même le ministère n’ont soulevé lefait que des RSG auraient abusé du système. « La décence aurait été à toutle moins que le CQSGEE nous informe de ces situations qui, si elles existent, doivent être corrigées. Or, ça n’a pas été le cas. Le Conseil a plutôt préféré faire un coup d’éclat en faisant passer les RSG pour des fraudeuses. »

Dans une conférence de presse tenue hier, le CQSGEE, qui regroupe des CPE et des bureaux coordonnateurs, a demandé à la ministre de la Famille, FrancineCharbonneau, de serrer la vis dans le but de récupérer 15 millions de dollars par année. Il demandait « d’accroître et de resserrer les contrôles des bureaux coordonnateurs à l’égard de la garde en milieu familial et d’augmenter le nombre d’enquêteurs avant d’initier des mesures qui affecteront la qualité et l’accessibilité des services de garde. »

Étrangement, c’est ce même regroupement qui a lancé, le 26 septembre dernier, un appel aux RSG, leur demandant de s’impliquer dans la bataille que mènerait le CQSGEE auprès du gouvernement Couillard « afin de défendre les intérêts des centres de la petite enfance et des bureaux coordonnateurs et ainsi assurer la pérennité du réseau et l’amélioration continue de la qualité des services. »

« Pour une organisation qui dit vouloir obtenir l’appui des RSG dans sa lutte, on doit dire qu’elle s’y prend drôlement mal : après avoir demandé leur appui, la voilà qui crache sur les RSG en se basant sur des témoignages “anonymes” de directions de BC, et ce, sans preuve! À tout le moins, le CQSGEE manque effrontément de rigueur intellectuelle! »

« Nous avons déposés récemment au ministère de la Famille un rapport portant sur la pérennité des services de garde, suivant une rencontre tenue le 15 août dernier avec la ministre, affirme Dany Lacasse, vice-président et responsable des secteurs privés à la FSSS-CSN. Dans notre rapport, nous suggérons d’apporter des modifications à la loi pour renforcer le réseau des services de garde et ainsi permettre la standardisation, l’harmonisation et l’application des règles administratives et pratiques, notamment en rendant les bureaux coordonnateurs imputables. Nous souhaitons que la ministre tienne compte de nos recommandations pour assurer l’avenir du réseau. »

À propos des RSG et de la CSN

Quelque 2000 RSG regroupés dans 21 syndicats régionaux sont membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente quelque 130 000 membres provenant des secteurs privés et publics. La CSN compte plus de 325 000 membres issus de tous les secteurs d’activité tant privés que publics.

La FSSS–CSN entend défendre les services à la population

Représentant 130 000 travailleuses et travailleurs de la santé et des services sociaux au Québec, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) est indignée des impacts qu’entraînera la nouvelle réforme bureaucratique annoncée par le projet de loi 10. Elle éloignera davantage les services des citoyens, concentrera tous les pouvoirs dans les mains du seul ministre et favorisera les hôpitaux aux dépens de tous les autres types d’établissements du réseau.

« Un seul centre de santé et de services sociaux pour tout le Bas-Saint-Laurent, sur papier, ça peut sembler séduisant mais c’est extrêmement préoccupant. Les citoyennes et les citoyens n’auront plus un mot à dire sur l’organisation des services. Les économies qu’on nous promet ne seront pas réalisées c’est de la poudre aux yeux. Et même si on en réalise, pas un sou de ces sommes ne sera réinvesti en amélioration de services dans le Bas-Saint-Laurent. Le ministre Barrette se trompe de cible ! », a dénoncé le président de la FSSS-CSN, Jeff Begley à l’occasion d’une manifestation-éclair menée aujourd’hui par les délégué-es du Conseil fédéral de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), réunis cette semaine à Rivière-du-Loup. Ceux-ci se sont fait visibles et bruyants, ce mardi 1er octobre. Pour l’occasion, ils étaient accompagnés d’une toute nouvelle force de mobilisation, l’unité tactique d’action de la FSSS-CSN, l’UTAF, qui planche déjà sur d’autres coups d’éclat, partout au Québec.

« La priorité du ministre ce devrait être d’améliorer l’accès aux services. Pour le spectacle il clame que le patient se trouve au centre de cette réforme mais c’est inexact. Cette réforme est centrée autour du ministre lui-même qui pourrait dorénavant intervenir comme jamais dans la gouvernance des établissements. En se donnant tous les pouvoirs, dont celui de désigner les membres des conseils d’administration, le ministre va politiser le réseau en en faisant une planque à nominations partisanes. Notre compréhension, c’est que le ministre aurait même le pouvoir d’imposer la privatisation de services aux établissements sans débat, ouvrant toute grande la porte au copinage et aux récompenses aux amis du régime. Tout cela nous inquiète énormément » poursuit-il.

Pour la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, Nancy Legendre, les citoyennes et citoyens de la région doivent se mobiliser pour préserver leurs services publics. «Cette réforme, est d’abord une opération bureaucratique et comptable. Nous ne verrons pas d’amélioration concrète en découler. Au contraire, on peut se demander comment les centres jeunesse et les centres de réadaptation vont faire pour préserver leur mission dans cette superstructure qui gravitera autour des hôpitaux. Le regroupement des CLSC et des CHSLD avec les hôpitaux, décrété par le ministre de l’époque, Philippe Couillard en 2003, est à cet égard riche d’enseignements. L’hébergement de longue durée, les soins à domicile et l’accès à un médecin de famille, notamment, ne sont certainement pas sortis gagnants de ces fusions !», enchaîne-t-elle. Rappelons que depuis ces fusions, le nombre de cadres n’a cessé d’augmenter et les salarié-es doivent rendre plus de comptes à encore plus d’intervenants, bref remplir de plus en plus de paperasse pour justifier chacun de leur geste professionnel.

Austérité

Cette réforme est annoncée alors que des compressions budgétaires draconniennes sont exigées dans tous les services publics. Au Bas-Saint-Laurent, on doit s’attendre à des coupes totalisant plus de 8 millions, seulement pour la santé et les services sociaux et le gouvernement annonce déjà des compressions supplémentaires l’an prochain.

La FSSS-CSN et la CSN prendront part activement au mouvement populaire qui s’élève contre les politiques d’austérité. « Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face au grand bouleversement qu’on nous annonce, explique la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, Nancy Legendre. Notre priorité, à la CSN, pour la prochaine année sera de lutter contre ces politiques d’austérité, aux-côtés de la population qui tient à ses services publics de qualité. Le PLQ ne peut pas ignorer nos inquiétudes et balayer du revers de la main les solutions que nous lui proposons. Nous allons nous faire entendre. Si, dans les couloirs feutrés de l’Assemblée nationale, ils n’entendent que les voix des riches et des patrons, notre mobilisation se chargera de faire résonner un autre discours auprès de nos élu-es. »

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. Représentant des travailleuses et des travailleurs de tous les titres d’emplois dans tous les types d’établissements, la FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative du secteur de la santé et des services sociaux. Elle agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Le conseil central compte plus d’une centaine de syndicats affiliés représentant 10 000 membres répartis dans les huit municipalités régionales de comté du Bas-Saint-Laurent de La Pocatière à Les Méchins. Il représente les syndicats qui sont affiliés aux neuf fédérations de la CSN dans les secteurs public comme privé.

 

Quand le dialogue promis devient monologue

La CSN, la Fédération de la Santé et des Services sociaux (FSSS-CSN) ainsi que la Fédération des Professionnèles (FP-CSN) ont appris avec étonnement, ce matin, le dépôt expéditif du projet de loi proposant l’abolition des Agences. La CSN, la FP et la FSSS sont choquées de l’attitude cavalière du gouvernement Couillard, alors qu’il s’était engagé à un dialogue ouvert sur la question.

Rappelons que les composantes du réseau de la santé et des services sociaux sont actuellement engagées dans une démarche visant à définir des solutions pour assurer la pérennité du réseau. Il est déplorable que le gouvernement propose de façon unilatérale d’en revoir les structures alors que le 2e Rendez-vous national sur l’avenir du système public de santé et de services sociaux, qui aura lieu en décembre, permettra de déterminer des voies d’avenir. « La réforme des structures proposée par le gouvernement est loin d’être une réponse satisfaisante aux défis que rencontre le réseau. Ce que la population souhaite, c’est que l’on améliore les services de santé et non qu’on se lance dans une énième réforme des structures », explique Jean Lacharité, vice-président de la CSN. Force est de constater que le gouvernement a choisi d’imposer sa décision unilatéralement, optant pour un monologue aux dépens du dialogue promis.

Les trois organisations déplorent d’autre part le fait que le MSSS ait imposé la loi du silence en exigeant la signature de clauses de confidentialités aux PDG d’agences lors d’une rencontre la semaine dernière. Ainsi, les travailleuses et les travailleurs œuvrant dans les Agences n’ont été ni consultés ni informés de ce qui les attendait, jusqu’à ce matin, où ils ont appris leur sort dans les médias.

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

La Fédération des professionnèles (FP) représente plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens, œuvrant dans différents secteurs d’activité, dont les Agences de la santé et des services sociaux.

Fondée en 1921, la CSN regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Première convention collective

Les huit travailleuses de la garderie privée subventionnée Les Petits Bricoles à Chicoutimi viennent de signer leur première convention collective. Accréditées depuis le 19 février 2013, ce premier contrat de travail survient après une longue période de négociation. Il y a quelques semaines, la partie syndicale avait dû demander l’intervention d’un conciliateur du ministère de Travail à la suite d’une impasse sur les questions salariales. Quelques rencontres plus tard, les parties ont pu conclure une entente de principe, adoptée à 100 % par les travailleuses.

D’une durée de près de trois ans, le contrat de travail de ces syndiquées demeurera en vigueur jusqu’au 31 mars 2017. Les travailleuses de cette garderie privée sont membres du Syndicat des travailleuses des centres de la petite enfance et des bureaux coordonnateurs du Saguenay – Lac-Jean, affilié à la CSN. La convention collective prévoit un rattrapage salarial important qui permettra aux travailleuses de diminuer l’écart entre elles et les travailleuses des CPE de la région. En plus du rattrapage salarial qui sera effectué, les travailleuses ont aussi droit à un montant rétroactif équivalent à 3% de toutes les heures payées depuis leur accréditation en février 2013. À la fin de la convention collective, le salaire moyen d’une éducatrice variera entre 15,68 $ et 20,78 $ de l’heure, selon leur ancienneté.

Autres gains

Les employées ont aussi obtenu des gains au chapitre des congés de maladie et personnels. À la fin de la convention collective, ils jouiront de 8 jours de congés rémunérés de plus. Avant l’entente, les travailleuses ne bénéficiaient d’aucun congé rémunéré, mis à part ceux prévus aux normes minimales du travail.

Les salariées enregistrent également de nombreux autres gains aux chapitres suivants : les congés sociaux, les horaires de travail, les droits syndicaux, la protection de l’emploi et de l’ancienneté, la santé-sécurité au travail…

Appelée à commenter, la présidente du syndicat régional, madame Nathalie Duperré, a déclaré : « Nous avons atteint nos objectifs de négociation, soit celui de permettre aux travailleuses de cette garderie privée subventionnée de bénéficier de conditions de travail similaires à celles des travailleuses en CPE et cela, grâce à la solidarité des membres du syndicat. Nous avons raison d’être extrêmement fiers des résultats de la négociation. »

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

Un dîner sur le thème Solidarité et hot-dog

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de la région Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) Villa d’Alma a tenu à remercier les résidentes et les résidents de la Villa d’Alma pour leur solidarité en les invitant à un dîner sur le thème Solidarité et hot-dog. Grâce à leur appui et à celui de leur famille tout au long de la grève qui a duré un mois, nous avons réussi à améliorer nos conditions de travail, ce qui nous permet par le fait même de leur offrir de meilleurs services.

Rappelons que lors de l’activité Respect pour nos aîné-es et pour nos travailleuses et travailleurs tenue le 25 juin dernier, ils étaient plus de 185 à venir nous témoigner de leur solidarité. Certains d’entre eux se sont même présentés sur le piquet de grève. Mercredi dernier, c’est près de 125 personnes qui sont venues prendre part au dîner Solidarité et Hot-dog. Encore une fois, merci!

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privés. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Une pratique qui menace la sécurité et la qualité des soins et des services offerts à la population

Le journal La Presse dévoilait hier que le CSSS de Gatineau était l’institution qui engageait en 2012 le plus grand nombre de main-d’œuvre indépendante, avec des dépenses pour l’année de 9,6 millions de dollars. La Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN (FSSS-CSN) et le Syndicat des travailleurs et des travailleuses de la Santé de Gatineau de la CSN (STTSG-CSN) dénoncent cette pratique qui menace directement la sécurité et la qualité des soins et des services offerts à la population.

Bien que le directeur général du CSSS de Gatineau s’est publiquement engagé à réduire le recours à de la main-d’œuvre qui n’est pas régie aux mêmes standards de qualité et d’encadrement que ceux du secteur public, le CSSS de Gatineau continue de donner des contrats de service en soins à des entreprises privées telles OptiNursing. « C’est carrément outrageux ! On laisse entrer le loup dans la bergerie », martèle d’entrée de jeu Josée McMillan, présidente du STTSG-CSN. « Alors que les auxiliaires en santé et les services sociaux sont disponibles pour offrir les services auxquels est en droit de s’attendre la population gatinoise, la direction du CSSS préfère donner des heures au profit de OptiNursing pour des services de soins à domicile. Elle l’a fait éhontément par le passé et, malgré ses bonnes intentions, elle continuera de le faire à l’avenir tant que la population n’exigera pas le contraire », se désole la représentante syndicale.

Plusieurs problèmes ont été rapportés par la clientèle aux auxiliaires en santé et services sociaux, en regard de la faible qualité des soins dispensés par OptiNursing, ainsi que de diverses erreurs qui pourraient porter préjudice à la clientèle. Le syndicat a interpellé en juin dernier la direction sur cette problématique, mais cela est demeuré depuis lettre morte. La situation du CSSS de Gatineau n’est pas la première intrusion de services privés dans les soins à domiciles dans l’Outaouais. Au mois d’avril dernier, la FSSS avait dénoncé un contrat du même type qui avait été signé entre le CSSS de Papineau et l’entreprise 1001 Corvées. La FSSS avait également émis son inquiétude quant à la qualité des services et des soins offerts par l’entreprise privée au détriment du développement des services de soins à domicile dans le secteur public.

« Au bout du compte, c’est la population de l’Outaouais, les payeurs de taxes, qui est la grande perdante de cette décision » fait remarquer Christian Meilleur, vice-président régional de la FSSS-CSN. « Il s’agit d’un bel exemple de “mal-financement” des fonds publics au profit d’une entreprise privée qui n’a pas comme principale préoccupation le bien-être de la population. Arrêtons de travailler contre le bien public et le démantèlement des services publics », affirme en conclusion le vice-président régional.

À propos du STTSG-CSN et de la FSSS-CSN

Le syndicat de travailleurs et des travailleuses de la santé de Gatineau (CSN) regroupe près de 3000 membres dans les catégories 2 et 3 du secteur de la santé et des services sociaux. La Fédération de la santé et des services sociaux (CSN) représente près de 7 000 membres répartis dans 19 syndicats sur le territoire de l’Outaouais. La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Améliorer le quotidien des travailleuses et des travailleurs

Jusqu’au 12 septembre 2014, près de 110 000 salarié-es du réseau public de la santé et des services sociaux représentés par la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) doivent se prononcer, en assemblées générales, sur leurs priorités des prochaines négociations. Ils discuteront tant des revendications portées par le Front commun, en ce qui a trait aux salaires, notamment, que de l’amélioration des conditions de travail dans le réseau. À cet égard, la FSSS propose plusieurs chantiers qui permettront d’améliorer le quotidien des salarié-es ainsi que les services à la population. Ces consultations débutent aujourd’hui même au CHUM, où le syndicat CSN compte près de 5000 membres.

Priorité au redressement salarial « Nous entrons dans une période charnière où les départs à la retraite atteindront des sommets et les défis de renouvellement de main-d’œuvre seront encore plus complexes. La rémunération demeure à la traîne des autres secteurs de la société . Les augmentations de salaire dans le secteur public, depuis 20 ans, n’ont même pratiquement jamais suivi l’inflation. Aujourd’hui, travailler au service de toute la population du Québec rime avec appauvrissement. C’est inacceptable, cela doit changer absolument et c’est pour cela que nous avons travaillé sans relâche à constituer le Front commun », explique le vice-président de la CSN, Jean Lacharité.

Le Front commun réunit plus de 400 000 salarié-es des réseaux de la santé et des services sociaux ainsi que de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique.

En santé, les syndicats font partie de la solution À la table de négociation de la santé et des services sociaux, les négociateurs de la FSSS-CSN viseront notamment à améliorer la qualité de vie au travail. Ils seront à la recherche de solutions publiques à la privatisation et à la sous-traitance, qui assureront à la fois de meilleurs emplois et de meilleurs services, et ce, à meilleur coût pour l’ensemble des Québécoises et des Québécois. Parmi les pistes de solution, notons des emplois plus stables, un meilleur environnement de travail, une meilleure conciliation famille-travail-études, un rôle accru pour les syndicats et les salarié-es dans la réorganisation du travail ou encore plus d’autonomie professionnelle.

« Les incontournables de la santé et des services sociaux, c’est nous, clame le président de la FSSS-CSN, Jeff Begley. La CSN a un rôle unique à jouer à titre de seul interlocuteur syndical représentant tous les titres d’emploi du réseau, et ce, dans tous les types d’établissement. Nous avons une vision globale du système et nous savons ce qui pourrait mieux fonctionner. Nous avons l’ambition de redonner à nos membres plus d’emprise sur leur travail pour qu’ils soient davantage capables d’offrir les services de qualité auxquels la population a droit. Il nous faudra quelqu’un d’ouvert en face de nous. Nous ne pouvons que souhaiter que le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, abordera ces négociations avec la même ouverture que nous ».

Un automne d’action La période de consultations qui s’ouvre est fort importante. Pour la CSN, une participation massive des membres est souhaitable afin que le projet de négociation reflète leurs valeurs et leurs aspirations. « Le vent d’austérité budgétaire que fait souffler le gouvernement actuellement ne doit surtout pas nous décourager. Nous nous mobiliserons en Front commun pour protéger et renforcer nos services publics auxquels tiennent les Québécoises et les Québécois. Nous en serons les défenseurs acharnés. Nous serons imaginatifs dans nos façons de nous inscrire dans le débat public. Derrière nos négociations, il y a de grands débats de société qui doivent être faits. Nous sommes porteurs de changements pour le mieux et pour le plus grand nombre », poursuit Jean Lacharité.

Le FSSS et le Front commun planchent actuellement sur un plan d’action qui sera mis en branle dès la rentrée afin de s’assurer que les priorités syndicales seront prises en compte rapidement par le gouvernement. De nombreuses mobilisations sont donc à prévoir tout au long de l’automne. Rappelons que les conventions collectives viendront à échéance le 31 mars 2015.

À propos La Fédération de la santé et des services sociaux compte quelque 130 000 membres dont près de 110 000 travaillent dans le réseau public de la santé et des services sociaux. Présente dans toutes les catégories d’emploi, dans tous les types d’établissement et dans toutes les régions du Québec, la FSSS-CSN est l’organisation la plus représentative dans le secteur. Elle est affiliée à la CSN qui regroupe quelque 325 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

La CSN dénonce les propos de la ministre de la Famille

Les représentantes des 2000 responsables en service de garde éducatif en milieu familial, membres de la CSN, déplorent les propos tenus par la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, lors d’une entrevue diffusée à la télévision publique le 7 juillet. Son affirmation selon laquelle les RSG n’ont pas de véritable mission autre que celle d’offrir un service de garderie fait craindre pour la suite de la négociation de leur deuxième entente collective. Afin que la ministre comprenne bien la réalité des RSG et les enjeux de la négociation de leurs conditions de travail et de pratique, elles ont remis aux porte-parole du ministère une trousse comportant plus d’une vingtaine de lois, de règlements et de directives régissant la garde en milieu familial, de même qu’une brève vidéo explicative.

Pour Lucie Longchamps, représentante du secteur des RSG et membre du comité national de négociation de la FSSS-CSN, « Il est inconcevable que la ministre ait été aussi mal informée quant à la mission et au rôle joué par les RSG en matière d’éducation des enfants qui nous sont confiés par les parents. Nous sommes plus que de simples gardiennes. Nous avons la mission fondamentale d’offrir aux 90 000 enfants desservis par la garde familiale au Québec un programme éducatif rigoureux, adapté à leur condition et à leur âge, et ce, dans un cadre de vie sécuritaire et rassurant. La ministre doit changer sa vision des choses. »

Dany Lacasse, vice-président responsable des secteurs privés à la FSSS-CSN, se questionne sur la compréhension qu’a la ministre des enjeux de cette deuxième ronde de négociation, notamment la nécessité de développer des relations harmonieuses avec les bureaux coordonnateurs. En outre, la formation, la hausse de la rémunération et la parité avec les travailleuses en CPE, les coûts de fonctionnement de la garde familiale et les protections sociales figurent parmi les priorités des RSG. « Notre crainte, fait-il valoir, est que cette méconnaissance de la ministre à l’égard de la profession de RSG vienne teinter le cours de la présente négociation, et surtout, qu’elle ait pour effet de limiter grandement les mandats confiés à ses propres négociateurs. D’ailleurs, on sent déjà que les mandats tardent à venir. »

« On a de quoi être très fier de nos services de garde éducatifs à l’enfance et du professionnalisme des intervenantes, qu’il s’agisse du milieu familial ou des centres de la petite enfance », lance Jean Lacharité, vice-président de la CSN. « Le Québec s’est donné durant les dernières décennies, des services de garde à l’enfance publics de très grande qualité, reconnus à travers le monde. La ministre doit absolument comprendre la valeur de cette richesse sociale et le rôle crucial joué par les responsables de garde en milieu familial qui offrent des services professionnels qui ne sont pas différents de ceux dispensés par les travailleuses en CPE. »

À propos de la FSSS et de la CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 130 000 membres issus des secteurs privés et publics, dont environ 2000 RSG œuvrant dans plusieurs régions au Québec. Elle représente également plus de 10 000 travailleuses en CPE. Pour sa part, la CSN compte plus de 325 000 membres issus de tous les secteurs d’activité tant privés que publics.

Les techniciens-ambulanciers-paramédics de Sainte-Agathe réclament d’urgence l’ajout de ressources

La quarantaine de techniciens-ambulanciers-paramédics de Sainte-Agathe-des-Monts n’en peuvent plus de constater les graves conséquences sur la santé et la sécurité de la population du manque criant de ressources ambulancières. Ils pressent aujourd’hui le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) ainsi que l’Agence de la santé et des services sociaux des Laurentides d’ajouter immédiatement sur le quart de nuit une ambulance et les ressources correspondantes afin d’éviter le pire.

« Depuis des mois, des citoyens et des citoyennes de la région subissent presque quotidiennement les effets néfastes du manque de ressources ambulancières, sans que les autorités de la santé, dont le ministère de la Santé et des Services sociaux, ne lèvent le petit doigt pour régler définitivement les problèmes. C’est encore pire en périodes estivale et hivernale. Nous demandons conséquemment à Gaétan Barrette, ministre de la Santé et lui-même médecin, de dégager les sommes requises pour ajouter une ambulance et une équipe de paramédics afin de réduire les temps de réponse et ainsi éviter le pire », affirme Carol Quirion, paramédics et président du Syndicat du secteur préhospitalier des Laurentides et de Lanaudière – CSN.

Fort de l’expérience vécue au quotidien par les paramédics de la région, le président du syndicat trouve inconcevable le fait que, durant la soirée et particulièrement la nuit, il n’y ait pratiquement aucun véhicule ambulancier disponible pour répondre aux besoins des 26 000 résidents des environs. Il n’est pas rare qu’au moment d’appels d’urgence de priorité 0, 1 ou 2, qui requièrent une réponse très rapide, une des deux seules ambulances disponibles soit affectée au transport de patients interétablissement, laissant le second véhicule et deux paramédics couvrir le territoire des sept municipalités de Sainte-Agathe, Saint-Adolphe-d’Howard, Val-Morin, Val David, Lantier, Ivry-sur-le-Lac et Sainte-Lucie.

« La nuit demeure la période la plus critique puisqu’un seul véhicule avec une équipe de techniciens-paramédics est en fonction. Quand le nombre d’appels est plus élevé ou qu’un transport longue distance est requis, comme pour se rendre à Montréal, le secteur est à découvert et cela entraîne de longs délais de réponse puisqu’il doit être couvert par une équipe d’une autre zone » ajoute Carol Quirion.

Le syndicat explique avoir donné, au cours des derniers mois, toutes les chances à l’Agence de la santé des Laurentides de trouver des solutions viables, dont le réaménagement des horaires de travail des paramédics, mis en place avec l’accord du syndicat, qui visait à augmenter leur présence durant la soirée, et ce, sans grand résultat. Récemment, un projet-pilote d’ajout d’une ambulance et d’une équipe de paramédics en service de nuit a tout simplement été rejeté du revers de la main par le MSSS, en raison du choix gouvernemental récent d’imposer un budget d’austérité.

La situation qui prévaut dans la région n’est pas unique. D’autres régions telles que celles au nord du Lac-Saint-Jean, notamment, font face aux mêmes problèmes de couverture des services et de longs délais de réponse. « Il est impératif que le ministère de la Santé et des Services sociaux réactive le comité de travail sur les recommandations du rapport Gauthier de 2007 sur les services préhospitaliers d’urgence, qui était sous la juridiction de Philippe Couillard, le ministre de la Santé à l’époque », fait valoir Dany Lacasse, vice-président des secteurs privés à la FSSS-CSN. « On ne peut accepter plus longtemps qu’il n’y ait ni suivi ni échange avec le MSSS sur les charges de travail et le déploiement des ressources. »

À propos de la FSSS-CSN

Le Syndicat du secteur préhospitalier des Laurentides et de Lanaudière – CSN est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), qui regroupe plus de 130 000 membres, dont la majorité des paramédics au Québec. Pour sa part, le Conseil central des Laurentides compte dans la région plus de 16 000 membres syndiqués issus tant des secteurs public que privé. Enfin, la CSN est composée d’environ 2000 syndicats représentants plus de 325 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Victoire pour les travailleuses et travailleurs de Villa d’Alma

Réunis en assemblée générale 1er  juillet 2014 en soirée,  les membres du Syndicat des centres d’hébergement  privés de la région du Saguenay – Lac-Saint-Jean,  section Villa d’Alma ont voté à  76 % en faveur de l’entente de principe suite à la recommandation du conciliateur.  Grâce à la mobilisation des travailleuses et travailleurs et le support des résidentes  et résidents, cette entente entraîne de nombreux gains.

Le syndicat a entre autres obtenu ce qu’il demandait concernant la pleine rétroactivité  salariale jusqu’en juillet 2013. Il a également obtenu que l’échelle salariale débute à 11  $ de l’heure à partir de juillet 2013 . Le syndicat a de plus obtenu  des augmentations salariales de  2 % chaque année. Les primes de soir et de nuit vont augmenter à partir de janvier 2015 et la quatrième semaine de vacances après 10 ans  de service sera effective à partir de janvier 2016.   La convention collective prend échéance en juillet 2018.

«  Il y a encore beaucoup d’avancement à faire dans le secteur des centres d’hébergement privés. Avec un vote de  76 %, l’employeur Ferlac doit comprendre que les travailleuses et les travailleurs ne rentrent pas à genoux ;  ils ont gagné le respect !  L’employeur, après avoir mis du temps à assouplir ses positions, a finalement accepté le compromis proposé par le conciliateur », souligne  Danielle Lemire, présidente du syndicat.

La quarantaine de travailleuses  et de travailleurs, qui avaient déclenché la grève le 26 mai, tiennent à remercier toutes les résidentes  et tous les résidents pour leur appui, tout au long de ce conflit.

Moyens de pression envisagés par les paramédics de la région

Le Syndicat des paramédics de l’Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec-CSN, affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, a voté à 91 % en faveur de l’exercice de moyens de pression en lien avec la nouvelle directive sur l’occupation des logements de la compagnie. Selon cette politique, les techniciens ambulanciers paramédics ayant un poste à temps plein ne pourront plus occuper les logements de la compagnie dans le secteur de leur poste.

Selon cette directive de l’employeur, à compter du 1er juillet 2014, les travailleuses et les travailleurs qui accepteront un poste à temps plein auront 90 jours calendrier pour se trouver un logement dans ledit secteur à l’intérieur d’un rayon de 5 minutes de trajet du point de service. Il faut donc ajouter cette variante au taux très bas d’inoccupations des logements en région qui se situe à 2,7 % à Amos et à 1,3 % à Rouyn-Noranda en avril 2014, selon les données de la Société canadienne d’hypothèque et de logement.

Ces mesures apporteront donc des contraintes financières, sociales, familiales et psychologiques dues au stress que toute cette gestion amène. De plus, le temps de réponse des techniciens ambulanciers paramédics se verra augmenter s’il leur est impossible de se loger sur place. Ce qui représente un risque pour la population. Le Syndicat des paramédics de l’Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec-CSN envisage donc de mettre en place une vaste mobilisation auprès de ses membres et d’appliquer des moyens de pression au moment jugé opportun s’il ne parvient pas à une entente avec l’employeur.

À propos de la FSSS-CSN et du CCATNQ

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) est la plus importante organisation syndicale dans le secteur des soins et des services préhospitaliers d’urgence au Québec avec plus de 2 200 membres. Dans l’ensemble, la FSSS compte près de 130 000 membres dans les secteurs privé et public.

Le Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN) représente plus de 7 000 membres répartis dans 75 syndicats, autant dans le secteur privé que dans le secteur public.

Les consultations débutent

« Nous avons des solutions pour assurer la pérennité du système public de santé et de services sociaux et elles devront être au cœur de la prochaine négociation ». C’est ainsi que le président de la Fédération de la santé et des services sociaux, Jeff Begley, aborde la prochaine ronde de négociations du secteur public.

Les 500 représentants syndicaux de quelque 110 000 travailleuses et travailleurs de la santé et des services sociaux, de tous les titres d’emploi du réseau et de toutes les régions du Québec, membres de syndicats FSSS–CSN, ont adopté cette semaine, à Sherbrooke, leur plate-forme de négociation sectorielle en vue du renouvellement des conventions collectives du réseau qui viendront à échéance le 31 mars 2015.

Le projet de négociation sectorielle ainsi que les revendications salariales portées par le Front commun sont maintenant dans les mains des salarié-es qui en discuteront et en disposeront, en assemblée générale, dans tous les établissements, et ce, d’ici le 11 septembre prochain.

Stopper l’érosion du pouvoir d’achat En tête de leurs priorités, les syndicats de la FSSS–CSN entendent mettre fin à l’érosion du pouvoir d’achat des salarié-es qui s’amenuise d’année en année, et ce, depuis des décennies. Selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), un salarié de l’État reçoit désormais une rémunération globale inférieure de 8,3 %, en moyenne, à ce qu’il recevrait pour le même travail dans un autre secteur. Ce retard tient compte non seulement des salaires, mais également des avantages sociaux, du régime de retraite et du nombre d’heures travaillées.

« Pour nous, c’est clair que les prochaines négociations doivent permettre de redresser les salaires dans le secteur public. Si nous n’y arrivons pas, les conséquences pourraient être désastreuses… Plus personne ne voudra venir travailler dans le réseau public alors qu’on a besoin plus que jamais de relève, parce que des dizaines de milliers de travailleuses et de travailleurs prendront leur retraite dans les prochaines années. C’est un travail difficile qui demande beaucoup d’abnégation et d’engagement pour les salarié-es. Leur contribution doit être reconnue à sa juste valeur », explique le président de la FSSS–CSN, Jeff Begley.

Améliorer les services C’est en tenant compte de cette priorité salariale que les délégué-es des syndicats FSSS–CSN ont identifié quatre grandes cibles de négociation sectorielles qui permettront d’améliorer les services ainsi que les conditions dans lesquelles les salarié-es œuvrent au quotidien. En mode solutions, la FSSS–CSN entend faire la démonstration que des sommes importantes déjà investies dans le réseau pourraient être mieux utilisées au bénéfice de toute la population.

Ces quatre cibles de négociation sectorielles sont : • Contrer la privatisation et la marchandisation des services; • Améliorer la qualité de vie au travail, notamment en termes de conciliation famille–travail– études et de santé–sécurité; • Compléter la révision de la nomenclature des emplois; • Assurer la liberté d’action syndicale pour une meilleure défense des droits des salarié-es.

Parmi ces cibles de négociation, certaines ont peu ou pas d’impact sur la qualité des services. Toutefois, les cibles visant le renforcement du réseau public permettront aux citoyennes et aux citoyens de compter sur de meilleurs services à meilleur coût, en s’attaquant au mal-financement.

« Les exemples de mal-financement sont légion dans le réseau. Qu’il s’agisse de sous-traitance, de contrats à plus ou moins long terme avec le secteur privé ou des recours aux agences de main-d’œuvre et bien d’autres, ce sont toutes des décisions administratives qui nous coûtent collectivement beaucoup plus cher, sans que la qualité des services en soit améliorée. Nous allons faire partie de la solution. Il faut s’attaquer à ces enjeux de façon globale. Nous comprenons que pour les administrations locales, les recours au privé apparaissent comme une solution plus facile que de créer des postes ou de réorganiser le travail de façon paritaire. Mais, au final, ce sont tous les contribuables qui ramassent toutes les factures, que ce soit les salaires versés au public ou les marges de profit engendrées par le privé. Il faut remettre en question globalement le financement des services et la façon dont nous les livrons », estime Jeff Begley, qui y va de nombreuses propositions détaillées de réformes, depuis les dernières semaines, sur le blogue de la FSSS : http://blogue.fsss.qc.ca .

C’est d’ailleurs dans cet esprit que la CSN organisait, lundi, le premier Rendez-vous national sur l’avenir du système public de santé et de services sociaux, conjointement avec l’association regroupant les employeurs du réseau, l’AQESSS, qui fut l’occasion de réfléchir largement sur les solutions qui permettront d’assurer la pérennité des services.

La Fédération de la santé et des services sociaux regroupe quelque 130 000 travailleuses et travailleurs des services de santé et sociaux et des services de garde. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative du réseau public de la santé et des services sociaux. Elle représente tous les titres d’emploi du réseau, et ce, dans toutes les régions du Québec. La FSSS est l’une des huit fédérations professionnelles réunies au sein de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui compte aujourd’hui quelque 325 000 adhérents.

Les fusions, c’est pas la solution !

Les syndicats de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) de l’Estrie se mobilisent aujourd’hui contre les projets de fusions d’établissements dans la région. Pour la FSSS-CSN, ces fusions ne sont pas la solution pour améliorer les services de santé et de services sociaux. La FSSS demande aux décideurs des établissements et de l’Agence de l’Estrie de mettre d’autres solutions de l’avant.

Plusieurs études de fusions entre des établissements de santé et de services sociaux sont actuellement en cours en Estrie. « Nous sommes particulièrement inquiets face à ces projets. Selon nous, ces fusions entraîneraient un déplacement du personnel sur le territoire, ce qui aurait nécessairement un impact sur le niveau de services à la population. De plus, ces projets ciblent des établissements aux missions bien différentes. Le personnel de ces différents établissements développe une expertise auprès des usagers. On ne peut pas par exemple intervenir de la même manière face à un usager en réadaptation physique ou mentale », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

Pour la FSSS-CSN, les fusions d’établissements soin loin d’être la solution pour améliorer la qualité des services à la population. La création de mégastructures a souvent pour effet d’augmenter le nombre de cadres et de rendre plus complexe la dispensation des services. « Plutôt que d’envisager des fusions, pourquoi ne pas plutôt appliquer des solutions qui préservent les structures et pourraient améliorer l’accès aux services? On sait par exemple que le nombre de cadres a augmenté dans le réseau de 30 % en 10 ans. Avant de concentrer les services dans des mégastructures, on pense qu’il y a d’autres solutions », avance Jeff Begley.

Les syndicats de la FSSS-CSN sont en action partout dans la région. À Magog et Coaticook, on s’inquiète des impacts de l’agrandissement du territoire sur la qualité des services. Au Centre de réadaptation Estrie et au Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDITED) de l’Estrie, on se demande comment le personnel pourra prendre en charge des usagers qui ont des besoins si différents. Des projets de fusion sont aussi à l’étude entre l’Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke (CSSS-IUGS) et le CSSS du Val-St-François, et entre le CSSS-IUGS et le CRDE (centre en dépendance et réadaptation de l’Estrie).

« Nous demandons aux conseils d’administration des établissements visés de réfléchir à deux fois avant de prendre la voie des fusions. On demande aussi à l’Agence de l’Estrie de mettre d’autres solutions sur la table. Finalement, on demande au gouvernement de cesser les compressions budgétaires en santé et services sociaux. Pour nous, il va de soi que ces fusions sont mises de l’avant uniquement pour répondre à des exigences financières et non pas pour mieux servir la population », de conclure Steve Lemieux, vice-président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CSN).

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Une victoire pour le réseau public selon la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) se félicite que le gouvernement ait pris la décision de mettre fin à deux ententes avec des cliniques privées. En réintégrant ces services dans le secteur public, on fait le choix d’offrir des services de qualité à moindre coût.

Nous apprenions ce matin dans La Presse que le gouvernement Couillard a décidé de mettre fin aux ententes avec la clinique Rockland MD et l’Institut de l’œil des Laurentides. Ces ententes permettaient de faire des chirurgies d’un jour dans ces cliniques privées plutôt que dans les établissements publics qui leur sont liés. « Nous avions dénoncé cette brèche dans nos services publics lors de la signature de ces ententes. Nous sommes heureux d’apprendre que cette erreur ne durera pas plus longtemps. Cela permettra de consolider les équipes de travail à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, notamment pour ce qui est des professionnelles en soins », explique Nadine Lambert, infirmière et vice-présidente de la FSSS-CSN.

« Lorsqu’on nous dit que ces ententes étaient avantageuses économiquement, on fait fausse route. C’est sans doute à cette conclusion qu’on est arrivé au gouvernement. Lorsqu’on nous dit que ça coûtait moins cher dans le privé, on oublie de calculer plusieurs coûts qui demeurent dans le public », poursuit Nadine Lambert. Par exemple, les bilans préparatoires, la stérilisation et la fourniture des instruments, la surveillance postopératoire, la gestion des complications, le secrétariat, l’administration et les prises de rendez-vous sont toutes des activités qui étaient réalisées par l’établissement public, ce qui générait des coûts qui n’étaient pas comptabilisés dans les évaluations. Rockland MD ne réalisait que la chirurgie elle-même. « Si on prend en compte tous les coûts, c’est nettement plus cher dans le privé. On peut arriver aux mêmes volumes de chirurgies dans le public, surtout si on nous laisse organiser les services autour des besoins des personnes », explique Nadine Lambert.

« Pour nous, le recours à des cliniques privées n’est pas la solution, puisque cela accentue la perte d’expertise du réseau public. En effet, lorsqu’on ouvre à la porte à ces cliniques privées, ce n’est pas que les patients qui se tournent vers le privé, mais aussi le personnel. En fin de compte, cela ne permet pas de réduire les listes d’attente. Pour la FSSS, la démonstration est loin d’être faite que cette entente a été profitable et on ne peut que saluer cette décision », poursuit Guy Laurion, vice-président de la FSSS-CSN.

« Nous suivrons de près les actions du nouveau gouvernement afin de nous assurer qu’il mette ses énergies à développer notre réseau public de santé et de services sociaux et non pas à diriger les fonds publics vers des cliniques privées. Nous invitons d’ailleurs le ministre Barrette à participer lundi prochain au Premier rendez-vous national sur l’avenir du système public de santé et de services sociaux, qui vise justement à mettre de l’avant des solutions pour améliorer l’accessibilité aux services dans notre réseau public », de conclure Guy Laurion.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privés. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Une meilleure transparence est primordiale !

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) souhaite que le CPE Mur-Mûr à Fermont puisse rouvrir ses portes le plus rapidement possible pour permettre aux familles de retrouver ce service indispensable et aux travailleuses de retrouver leur travail. C’est pour cette raison que la FSSS a interpellé le ministère de la Famille et offre son entière collaboration pour que la problématique se règle.

Nous apprenions cette semaine par une nouvelle de Radio-Canada que la fermeture du CPE se prolongeait et que le ministère ne comptait pas rencontrer le syndicat pour régler la situation. « Nous avons été très étonnés par cette nouvelle. Comme les travailleuses ont offert leur collaboration à l’ensemble des intervenants du dossier, y compris au ministère et à l’AQCPE depuis l’annonce de la fermeture, nous nous expliquions mal d’être laissés de côté », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

Le président de la FSSS-CSN a demandé au sous-ministre et au sous-ministre adjoint de nous fournir des indications sur ses intentions quant à la réouverture du CPE Mur-Mûr et à la place qu’y prendra les travailleuses dans les suites des choses. De plus, il a clairement indiqué que les travailleuses, à juste titre, ont été outrées par le ton employé par le ministère qui laissait entendre que les travailleuses n’étaient pas importantes dans la démarche pour rouvrir le CPE.

Rappelons que cette fermeture prolongée nuit à plusieurs familles de la communauté qui ne peuvent compter sur les services indispensables du CPE. Il en va de même pour ces femmes de Fermont qui sont sans emploi et sans revenu depuis la fermeture. « Il est toujours stressant d’être sans emploi au Québec. C’est d’autant plus le cas à Fermont, où le coût de la vie est beaucoup plus élevé. De plus, cette situation est stressante pour les parents qui doivent travailler et qui ne peuvent compter sur la disponibilité de places dans le CPE », déclare Jeff Begley.

La Fédération a rappelé l’importance de prendre en compte l’avis des travailleuses dans les travaux menant à la réouverture. « Nous avons pu faire le point. Nous avons convenu que la situation est difficile et que les tensions peuvent monter rapidement lorsqu’on considère qu’il y a des travailleurs et travailleuses de Fermont qui n’ont pas de services de garde et qu’il y a l’équipe de travail du CPE qui est sans revenu depuis un mois maintenant », poursuit Jeff Begley.

La FSSS-CSN est persuadée qu’il est possible de travailler conjointement à une réouverture du CPE dans les meilleurs délais. Elle rappelle par contre que pour y parvenir, il faut s’assurer de la plus grande transparence, afin que les familles et les travailleuses soient mises au courant des détails. Il faut qu’un maximum d’information provenant des intervenants qui ont des mandats circule largement parmi la communauté touchée par cette fermeture. « Nous avons été satisfait d’entendre que la priorité du ministère était la réouverture du CPE sur une base solide afin de ne pas revivre les problèmes récents, et ce, le plus rapidement possible », explique Jeff Begley.

Le syndicat et la Fédération vont continuer de respecter leurs engagements comme ils ont fait jusqu’à maintenant. Ils s’attendent à ce que l’ensemble des intervenants fasse la même chose au cours des prochains jours. « Nous espérons que les interventions du syndicat permettent de susciter la collaboration nécessaire pour parvenir à la réouverture du CPE à Fermont dans les prochaines semaines », de conclure Jeff Begley.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative du secteur de la santé et des services sociaux.

Le manque de transparence et l’improvisation sèment l’inquiétude au CSSS de La Mitis

Les multiples projets de réorganisation qui ne cessent de se succéder au CSSS de La Mitis inquiètent grandement les salariés-es. C’est du moins ce qui ressort des deux assemblées tenues par le syndicat au cours des dernières semaines. En effet, à ce jour les informations transmises par l’employeur au syndicat arrivent au compte-gouttes et semblent aussi changeantes que la température. Qui plus est, une rencontre avec l’Agence de la santé et des services sociaux porte le syndicat à se questionner concernant la gestion du CSSS de La Mitis.

À titre d’exemple, une personne embauchée en 2012 pour mettre sur pied un milieu de vie prothétique voit son mandat changer en novembre 2013 et doit ainsi étudier dorénavant la mise en place d’une unité pour personnes souffrant de troubles graves du comportement (TGC). De plus, à la suite du rapport d’un chargé de projet, embauché à grands frais (plus de 94 000 $), l’employeur signe, en décembre 2013, une entente avec le syndicat visant la stabilisation des PAB et la création de neuf postes à temps complet et treize postes à temps partiel, le tout devant être suivi d’une deuxième vague d’affichage de postes. Or, l’encre n’avait pas eu le temps de sécher sur cette entente, voilà que l’employeur sort de sa manche une carte cachée et annonce d’importantes suppressions de postes, soit 11,2 postes équivalents à temps complet. Dans un si court laps de temps, comment expliquer un tel manque de vision ?

Le syndicat s’inquiète également des effets que peut avoir sur les services à la population la façon de faire de la direction et la fermeture de plus de trente lits au net, alors que les ressources d’accueil dites intermédiaires sont nettement insuffisantes. Quel est donc le « vrai » projet final de l’employeur ? Qui décide quoi ? Quels seront les effets sur la clientèle et sur le personnel ? Combien coûtera toute cette improvisation ? Qui paiera la note ? Autant de questions qui demeurent pour le moment sans réponse. Le syndicat sera donc présent au prochain conseil d’administration prévu le mardi 20 mai 2014, à 16 h 30, à la salle Georges-Henry Dechamplain (1er SO) du CSSS de La Mitis. Les représentants syndicaux invitent la population et les médias à assister à cette séance publique afin de poser leurs questions. La population a le droit de savoir !

À propos du Syndicat des employé-es Réseau santé de la Mitis

Le Syndicat des employé-es Réseau santé de la Mitis – CSN est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, qui compte près de 130 000 membres syndiqués présents dans les secteurs privés et publics. Pour sa part, la CSN est composée de près de 2 000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

Villa d’Alma : vote de grève

Réunis en assemblée générale lundi soir dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de la région Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) Section Villa d’Alma ont voté à 96 % pour un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.

En négociation depuis septembre dernier et en conciliation depuis quelques mois déjà, l’employeur, le groupe des quincailleries Ferlac, reste fermement sur ses positions, même si le comité de négociation syndical a revu certaines de ses demandes.

« Ce syndicat compte 5 centres d’hébergement privés (CHP) et nous savons très bien que la capacité de payer peut être restreinte pour certains CHP, mais ce qu’offre l’employeur de Villa d’Alma est indécent ! d’affirmer monsieur Gaston Langevin, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). En effet, après 8 mois de négociation, l’employeur offre une échelle de salaire débutant à 10.45 $ de l’heure, soit 10 cents de plus que le salaire minimum et des augmentations salariales de 1% pour la 1re et la 2e année et 2% pour la 3e et la 4e année. En plus, l’employeur ne veut aucunement bonifier les primes, les vacances et les congés : c’est inacceptable ! » ajoute monsieur Langevin.

En moyens de pression depuis quelques semaines, la quarantaine d’employé-es en ont assez de voir que leur employeur ne reconnaît pas le travail qu’ils font auprès des aînés. « Nos membres ne cherchent pas la confrontation à tout prix, mais ils sont prêts à se faire respecter ! de spécifier monsieur Dany Lacasse, vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). Ce qui est le plus odieux dans toute cette histoire, c’est que l’employeur fait croire aux résidents que leur loyer va augmenter de façon exagérée s’il donne des augmentations de salaire. C’est odieux, car l’employeur, comme tout propriétaire d’immeubles locatifs, ne peut augmenter au-delà de ce que la loi autorise ! Il se sert des personnes âgées pour discréditer nos travailleuses. »

Le mandat de grève sera exercé en temps et lieu et bien évidemment le syndicat négociera les services essentiels à donner aux résidents. « Il n’est pas question que nos aînés paient le prix du manque de respect de l’employeur face aux travailleuses ! » de conclure monsieur Langevin, vice-président régional FSSS-CSN.

Centre d’action bénévole des Seigneuries : employeur et syndicat finissent par s’entendre.

C’est au terme de l’assemblée générale du syndicat, tenue mercredi dernier, que les membres ont entériné à 84 % l’entente de principe intervenue le 14 avril avec la partie patronale. L’entente prévoit une augmentation des salaires de 2 % au 1er avril 2014 et une deuxième augmentation de 2 % le 16 décembre prochain. Le taux de la compensation pour les déplacements en automobile est majoré à 0.40 $ du kilomètre. Par ailleurs, une zone tampon de 10 kilomètres, pour se rendre au premier client et de même à la fin de la journée pour le retour au port d’attache, fait également partie de l’entente. De plus, afin d’assurer la saine gestion des déplacements effectués, l’employeur s’est engagé à procéder à la réorganisation des routes de travail trois fois par année. Dans la même ligne de saine gestion, l’employeur déposera dorénavant ses informations financières mensuelles et annuelles au syndicat.

Finalement, les parties se sont engagées à entreprendre, avec l’aide du ministère du Travail, un processus de médiation préventive. « Bien que qualifiée de satisfaisante pour les deux parties, il n’en demeure pas moins que dans les circonstances, les travailleuses sortent de cette négociation la tête haute » de déclarer Daniel Charette, vice-président régional pour la Fédération de la santé et des services sociaux – CSN (FSSS-CSN). Pour ce dernier, l’entente permet au syndicat d’être vigilant concernant la santé financière de l’entreprise. Ce qui lui fait dire que « la table est mise pour le renouvellement en décembre 2015. »

À propos de la CSN et de la FSSS

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent qui compte quelque 10 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité