Le CCMM-CSN dénonce le recours à la répression

« La direction de l’UQAM fait fausse route en empruntant la voie de la répression politique et policière », estime la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN),  Dominique Daigneault. Les arrestations qui ont eu cours à l’UQAM hier vont accentuer la colère des étudiantes et des étudiants qui font face à une administration qui abuse de ces pouvoirs. Devant une telle situation, des chargé-es de cours, des professeur-es de même que la présidente du Syndicat des professeur-es de l’UQAM (SPUQ-CSN), Michèle Nevert, ont érigé une chaîne humaine pour éviter que les étudiants soient blessés dans l’intervention policière. Par la suite, des membres de l’exécutif du SPUQ et du Syndicat des chargé-es de cours de l’UQAM (SCCUQ-CSN) se sont rendus au poste du SPVM pour soutenir les étudiants.

Le CCMM-CSN dénonce l’attitude répressive de l’UQAM hier, mais également dans le dossier des neuf étudiantes et étudiants menacés d’expulsion. À l’instar des syndicats et associations étudiantes de l’université, le CCMM-CSN demande le retrait des procédures dans cette affaire. De plus, l’UQAM impose dorénavant aux professeur-es, chargé-es de cours et maîtres de langue de donner leur cours, peu importe le nombre d’étudiantes et d’étudiants en classe. « Cela ajoute à l’indignation de la communauté universitaire. Il y a des conditions minimales à respecter pour enseigner et apprendre. Les gestes posés par la direction de l’UQAM sont totalement inacceptables et sont loin de permettre d’atteindre ces conditions », conclut la présidente du CCMM-CSN, également enseignante.

À propos du CCMM-CSN 

Organisme régional affilié à la CSN, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à  Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Arrestations injustifiées à la manifestation contre la brutalité policière du 15 mars

Dimanche après-midi se tenait la manifestation contre la brutalité policière, qui se déroule le 15 mars de chaque année. À la suite d’un appel lancé à l’assemblée générale mensuelle du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN), la présidente, Dominique Daigneault, s’est rendue sur place pour observer la situation. En effet, lors de l’assemblée du 4 mars, des délégué-es ont émis le souhait que le conseil central soit présent à la manifestation afin d’y jouer un rôle « d’observateur ». La présidente du CCMM-CSN constate que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) se livre à du profilage social à l’endroit de certains groupes sociaux, notamment le Collectif opposé à la brutalité policière, qui a organisé la manifestation.

« Rien ne justifie que la police ait imposé des contraventions à près d’une centaine de personnes hier, critique la présidente du CCMM-CSN. « J’ai pu observer que la manifestation se déroulait tout à fait calmement lorsque nous avons été pris en souricière, sur la rue Berri », affirme Dominique Daigneault, qui elle aussi, a reçu une contravention de 504 $ en vertu du Code de la sécurité routière, pour entrave à la circulation.

Tout indique que le récent jugement de la Cour municipale de Montréal, rendu en février, a amené le SPVM à changer de tactique, lorsqu’il veut procéder à des arrestations injustifiées. Hier, les autorités policières ont invoqué le Code de la sécurité routière, plutôt que le règlement municipal P-6. « Je trouve bien ironique que la police utilise l’article 500.1, qui fait référence à l’obstruction de la voie publique, alors que chevaux, voitures de police et fourgons cellulaires étaient omniprésents », s’insurge Julien Villeneuve, professeur de philosophie au Collège de Maisonneuve, qui estime que c’est plutôt l’intervention policière musclée qui a entravé la voie publique. « La police utilise n’importe quel règlement dans le but de « casser » la manifestation, déplore Monsieur Villeneuve, qui était présent hier après-midi. Quel genre d’État de droit avons-nous si la police fait usage des lois de manière non avisée? », fait valoir le professeur de philosophie.

Pour le CCMM-CSN, l’utilisation du Code de la sécurité routière par le SPVM, lors de manifestations, poursuit le même objectif que l’usage du règlement P-6, soit de restreindre les libertés. « La liberté d’expression, le droit de manifester et la liberté de réunion pacifique sont des principes fondamentaux de toute société qui se dit démocratique. Dans cette perspective, les forces policières doivent mettre un terme à l’usage de telles pratiques, qui constituent pour nous des abus inacceptables, conclut la présidente du CCMM-CSN.

Précisons que le Collectif opposé à la brutalité policière a choisi comme lieu de rassemblement l’intersection des rues Berri et Ontario, là où Alain Magloire, un itinérant en détresse, est tombé sous les balles de la police le 3 février 2014.

À propos du CCMM-CSN

Organisme régional affilié à la CSN, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

L’austérité en éducation, des impacts concrets

Des syndiqué-es de l’ensemble du monde de l’éducation ont manifesté bruyamment ce midi, lors d’une conférence du ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, à l’hôtel Hyatt Regency. Invité à prendre la parole devant les membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le ministre Bolduc a offert une présentation intitulée « La réussite des élèves : au cœur de nos priorités ! ».

« Il est des plus grotesques que le ministre Bolduc vienne prêcher la bonne parole sur la réussite scolaire alors qu’il représente un gouvernement qui impose des mesures d’austérité des plus draconiennes, qui attaquent le droit à l’éducation de la petite enfance jusqu’à l’enseignement supérieur ! », a fustigé la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN, Dominique Daigneault.

« Quelle effronterie ! » a pour sa part tempêté la présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec, Caroline Senneville, qui a rappelé « le rôle irremplaçable de l’éducation comme vecteur d’équité sociale ».

« Nous ne sommes pas dupes des intentions du ministre qui tente de nous faire croire que les compressions n’ont pas d’impacts sur les services aux élèves et à la population. Le thème de sa conférence, c’est de la bouillie pour les chats ! », s’est insurgé le président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Denis Marcoux.

Les compressions en éducation

Tous les secteurs en éducation sont visés par les mesures d’austérité du gouvernement. S’ajoutant aux coupes de 640 M$ imposées depuis quatre ans, les commissions scolaires ont subi des compressions de 150 M$ se traduisant par d’autres coupes dans divers programmes, dont l’aide aux devoirs, l’aide alimentaire, le transport scolaire et certains programmes d’aide aux immigrantes et aux immigrants. Pour la Commission scolaire de Montréal (CSDM), la plus importante au Québec et qui compte un nombre significatif d’élèves allophones, défavorisés, handicapés ou en difficulté d’apprentissage et ayant besoin de services particuliers, les mesures d’austérité sont dramatiques puisque la CSDM était déjà aux prises avec un sous-financement. Non seulement les enfants en font les frais, mais les travailleuses et les travailleurs aussi, qui voient leur tâche alourdie et leurs heures de travail réduites, cela surtout dans le secteur de l’adaptation scolaire. Les coupes entraînent aussi des abolitions de postes (secrétaires, agentes de formation, techniciennes et techniciens en éducation spécialisée, en documentation ou en travaux pratiques, chauffeurs du transport adapté, etc.).

Les cégeps y passent également puisqu’une nouvelle compression budgétaire récurrente de plus de 19 M$ leur a été imposée, et ce, en cours d’année financière. Cette coupe s’ajoute aux cinq compressions déjà essuyées ces quatre dernières années, totalisant 109 M$. Des heures de travail et des postes de divers groupes d’employé-es sont coupés (techniciennes et techniciens en informatique et en travaux pratiques, ouvriers spécialisés, personnel d’entretien ménager, personnel administratif, psychologues, aides pédagogiques, conseillers en orientations, etc.), entraînant un effet direct sur la qualité des services offerts aux étudiantes et aux étudiants.

Les trois représentantes syndicales estiment extrêmement inquiétante la volonté du ministre Bolduc d’opérer un virage dans les orientations du réseau collégial en imposant une vision commerciale, axée sur la multiplication de formations courtes et de nouveaux diplômes dans les cégeps.

Du côté des universités, Québec impose une coupe récurrente de 32 M$, qui s’ajoute aux 172 M$ déjà rognés pour l’année 2014-2015. À l’UQAM, la direction propose une coupe de salaire de 2% à tous ses employé-es et l’abolition de 150 cours, ce qui aura des effets sur l’offre et la diversité de cours. À l’Université de Montréal, ce sont 250 cours qui pourraient être supprimés sur deux ans.

« L’éducation doit servir à développer l’autonomie des personnes. Elle est un symbole de progrès social et un moteur de développement de notre société. Le financement du réseau public de l’éducation de même que sa valorisation doivent être au cœur des décisions du gouvernement afin d’en assurer la pérennité », a conclu madame Senneville.

À propos du CCMM-CSN, de la FEESP-CSN et de la FNEEQ-CSN

Le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec. La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic. La FNEEQ-CSN regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

 

Au calendrier : journée de perturbation économique !

L’assemblée générale spéciale du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) s’est dotée d’un imposant plan de mobilisation pour contrer les mesures d’austérité du gouvernement de Philippe Couillard. Lors de cette instance qui s’est tenue hier soir au Centre St-Pierre et qui portait sur l’utilisation d’actions de perturbation économique et des moyens de résistance pour combattre l’austérité, les délégué-es ont voté en faveur d’une journée de perturbation économique à se tenir au plus tard le 1er mai 2015.

Désobéissance civile

D’entrée de jeu, invité à faire une présentation sur le thème de la désobéissance civile, Benoît Lacoursière, professeur de science politique et président du Syndicat des professeures et professeurs du collège de Maisonneuve, a résumé les grands moments de l’histoire des mouvements sociaux des dernières décennies au Québec, incluant, entre autres, sa dimension syndicale. Il a fait état de différentes actions de désobéissance, par exemple celle organisée le 16 février 2012, où quelque 500 personnes avaient bloqué pacifiquement tous les accès de la Tour de la Bourse pendant quelques heures à Montréal. Pour monsieur Lacoursière, le choix de l’austérité est un choix idéologique. « Je ne pense pas qu’on puisse convaincre le gouvernement de reculer sur ces mesures d’austérité, il faudra plutôt le contraindre ! », a déclaré monsieur Lacoursière, qui estime que tôt ou tard, il faudra désobéir. « La désobéissance est contagieuse et suscite un effet d’entraînement », a conclu le professeur de science politique.

D’ici le 1er mai 2015

Au terme d’une discussion dynamique, riche et inventive, les délégué-es ont convenu « de participer, en collaboration avec les acteurs de la société civile qui s’y engagent, à l’organisation d’une journée de perturbation économique qui se déroulera un jour de semaine, et ce, au plus tard le 1er mai 2015 ». Pour les membres des syndicats affiliés au CCMM-CSN, cette journée de perturbation pourra se déployer de diverses manières. Dans certains milieux, on souhaitera faire une journée de grève en bonne et due forme, tandis qu’ailleurs, on optera pour d’autres types d’actions, selon les possibilités. « L’objectif est de faire reculer le gouvernement dans son entreprise de démolition », a insisté la présidente du CCMM-CSN, Dominique Daigneault.

Plusieurs idées imaginatives ont aussi été suggérées. On souhaite ainsi continuer à viser des symboles économiques comme cela s’est fait ces dernières semaines lorsque des militantes et des militants de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, par exemple, ont perturbé la conférence que donnait le premier ministre Philippe Couillard, le 3 février, à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. On a aussi salué l’expérience audacieuse menée le 9 février. Pour la première fois partout au Québec, des bureaux de circonscription de plusieurs députés – 16 au total – avaient reçu, au même moment, la visite impromptue de syndiqué-es de la CSN qui dénonçaient l’adoption par bâillon du projet de loi 10 réformant le réseau de la santé et des services sociaux. Pour plusieurs, il apparaît incontournable de maintenir la pression auprès du gouvernement en restant visibles afin de rallier l’opinion publique. On a proposé de mobiliser la population dans les quartiers comme cela s’est fait avec les manifestations de casseroles, au printemps 2012. D’autres encore espèrent que les institutions financières, dont les profits explosent, soient dénoncées publiquement.

« En plus de multiplier les compressions, de transformer de fond en comble le rôle de l’État en vue de faciliter le chemin aux élites financières, le gouvernement démontre un mépris sans nom envers les besoins de la population. Il y a urgence d’agir pour l’avenir du Québec!, a conclu la présidente du CCMM-CSN.

À propos du CCMM-CSN

Organisme régional affilié à la CSN, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Le mouvement syndical aussi dans la mire

Aujourd’hui, à l’occasion de la présentation d’un mémoire à la Commission populaire sur la répression politique, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) rappelle que de tout temps, les organisations syndicales ont dû faire face à la répression. « Les obstacles à faire valoir les revendications des travailleuses et des travailleurs et la répression ont façonné l’histoire des luttes ouvrières », explique Manon Perron, secrétaire générale du CCMM-CSN. La porte-parole syndicale évoque, entre autres, la grève générale du 1er mai 1886 à Chicago revendiquant la journée de 8 heures de travail. « Le mouvement initié par les syndicats américains, poursuit-elle, avait alors été violemment réprimé par les autorités et avait fait un mort, des dizaines de blessés, et avait mené à l’arrestation de leaders syndicaux et d’anarchistes, dont quatre condamnés à la pendaison en 1887. Cette page de l’histoire du mouvement ouvrier nord-américain a marqué l’imaginaire », insiste madame Perron.

Au Québec aussi, le mouvement ouvrier a subi la répression. La grève d’Asbestos de 1949 est certes l’un des épisodes historiques les plus significatifs, alors que des milliers de grévistes avaient été séquestrés et brutalisés par la police, mais d’autres événements, plus récents ceux-là, démontrent également que les syndicats doivent composer avec la répression. Depuis 1950, quelque 90 lois spéciales ont été adoptées par les gouvernements fédéral et provincial, dont une cinquantaine par le gouvernement québécois. Au Québec, 34 lois spéciales niant les droits syndicaux ont été adoptées au cours des années 1970 et 1980. « Lucien Bouchard a choisi d’appliquer à 11 reprises une solution autoritaire en situation de conflit de travail, et ce, en seulement cinq ans d’exercice du pouvoir ! », se désole la secrétaire générale du CCMM-CSN.

Et aujourd’hui…

« Depuis 1999, les lois spéciales adoptées par les gouvernements se font de plus en plus répressives et sévères, soutient la représentante syndicale. On vise maintenant à limiter l’action politique et l’influence des organisations syndicales, que ce soit en imposant des décrets qui ferment la porte à la négociation, en brimant les manifestations ou en s’attaquant aux structures syndicales pour les affaiblir ».

Tant dans le secteur privé que dans le secteur public, la négociation de conventions collectives et l’exercice du rapport de force pour influencer la partie patronale sont de plus en plus ardus. Les législations visant à « civiliser » les conflits de travail, comme les mesures contre les briseurs de grève, nécessiteraient une modernisation pour continuer à jouer leur rôle. Les technologies de l’information et le recours de plus en plus fréquent à la sous-traitance font en sorte que les employeurs peuvent maintenir leurs opérations sans que les travailleurs de remplacement aient à se présenter à l’établissement. Parmi les exemples éloquents, il y a certes celui du lockout au Journal de Montréal en 2009, durant lequel Québecor a profité de la désuétude de la loi anti-briseurs de grève pour appliquer son plan antisyndical.

« En outre, s’insurge madame Perron, les nombreuses injonctions dans le secteur privé ont pour effet de restreindre l’action collective, alors que des syndicats très militants y pensent à deux fois avant de poser des gestes susceptibles d’être jugés illégaux ». On applique deux poids deux mesures : « L’État n’impose presque jamais de règlementation aux entreprises pour ce qui est de la protection de l’emploi, d’une vie décente et d’un environnement sain. À quand des lois contraignantes sur les délocalisations, les licenciements collectifs, les fermetures d’entreprises, la pollution industrielle ? », questionne-t-elle avec justesse.

Le mouvement syndical subit de nombreuses attaques pouvant être définies comme étant de la répression politique. Les projets de loi et les recours devant les tribunaux sont des formes de discrimination politique, qui visent à miner l’action collective, à brimer le droit d’association et à étouffer toute opposition.

Commission populaire sur la répression politique En septembre 2013, devant le refus du gouvernement Marois de donner suite aux demandes d’enquête publique concernant la répression policière survenue lors du printemps érable, des citoyennes et des citoyens ont décidé de mettre sur pied une commission populaire sur la répression politique. On dénonçait notamment le manque de transparence de la Commission spéciale d’examen des événements du printemps 2012, la commission Ménard.

À propos du CCMM-CSN

Organisme régional affilié à la CSN, le Conseil central du Montréal métropolitain regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Après les générations X, Y et Z, la génération « Bolduc », une génération sacrifiée ?

Les travailleuses et les travailleurs de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) manifestent ce midi devant les bureaux du ministère de l’Éducation, à Montréal (600, rue Fullum) pour dénoncer le projet de démantèlement de la CSDM. Le plan de réforme du ministre Yves Bolduc suscite de l’inquiétude et de la colère chez les travailleurs qui œuvrent au quotidien auprès des élèves. Plusieurs scénarios sont sur la table et on ne connaît pas encore quelle pourrait être la piste d’atterrissage de cette réforme. Où? Quand? Comment? Pourquoi? Personne ne le sait, même le ministre n’est pas en mesure de fournir des explications sur ses objectifs recherchés… Les syndicats de la CSDM affiliés à la CSN croient qu’il y a danger de déstabiliser les écoles, de réduire les services, d’augmenter les coûts et d’exclure des élèves. Il s’agit d’un enjeu qui touche les élèves, les parents et tout le personnel. En manifestant, les travailleurs veulent lancer un message clair au ministre : son projet de restructuration menace l’éducation de nos enfants et met les écoles en péril.

La génération « Bolduc »

« Nous demandons au ministre Bolduc de retirer son projet de réforme de la planche à dessin. D’abord, contrairement à ce qu’il prétend, rien n’indique que des économies pourront être réalisées avec la restructuration », fait valoir Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN. Tous les groupes actifs sur le terrain estiment que la réforme engendrera plutôt des coûts, à cause des mouvements de main-d’œuvre ainsi que des transferts d’équipements et de ressources matérielles. « Pendant des années, toutes les énergies seront consacrées à assurer le fonctionnement des nouvelles structures plutôt qu’à la réussite scolaire des élèves. On voit déjà poindre à l’horizon, après les générations X, Y et Z, la génération « Bolduc », une génération sacrifiée aux lubies idéologiques de l’obsession libérale d’atteindre le déficit zéro le plus rapidement possible, sans égard aux conséquences » tempête madame Daigneault.

Un chambardement infructueux et inutile

Partout au Québec, les compressions ont entraîné dans les commissions scolaires des coupes dans divers programmes, dont l’aide aux devoirs, l’aide alimentaire, le transport scolaire et certains programmes d’aide aux immigrantes et aux immigrants. Maintenant, le ministre Bolduc en rajoute avec son plan de réforme sans bon sens, sans logique et même dangereuse pour l’avenir de nos enfants et de notre société.

« Avec son projet absurde, le ministre soutient vouloir améliorer l’efficacité des commissions scolaires et décentraliser l’organisation vers les écoles. Nous sommes en droit de nous demander comment un nouveau découpage et le transfert de dizaines de milliers d’élèves d’une commission scolaire vers d’autres seront plus efficaces et plus décentralisés », s’insurge Denis Marcoux, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). « C’est plutôt l’effet contraire qui se produira : confusion, désorganisation et chaos seront le résultat d’une telle opération! », renchérit le représentant syndical.

Toute cette instabilité aura un effet direct sur la réussite des élèves. On se retrouvera dans un désordre sans nom s’il faut conclure des milliers d’ententes extraterritoriales – on estime à 6300 élèves qui devraient obtenir une telle entente juste sur le territoire montréalais – alors qu’au fil des ans, les ressources administratives ont été réduites au minimum dans les commissions scolaires, en raison des coupes successives de budget. « A-t-on vraiment besoin d’une telle turbulence administrative? », questionne monsieur Marcoux.

Budget réduit comme peau de chagrin

Non seulement les commissions scolaires fonctionnent-elles déjà avec un financement anémique, mais le gouvernement leur a imposé une réduction supplémentaire de 10 % de leur budget, ce qui représente 163 M$ en moins pour les 72 commissions scolaires du Québec. À elle seule, la CSDM s’est vue imposer des coupes supplémentaires de 9 M$.

« L’impact sur les services directs aux élèves de niveaux primaire et secondaire sera inévitable. Le gouvernement fusionne des structures sur le dos d’une génération, c’est inhumain! » fustige Véronique De Sève, vice-présidente à la CSN. « Le rôle des commissions scolaires est essentiel dans notre démocratie parce qu’elles permettent une juste répartition des ressources financières, humaines et matérielles sur leur territoire. L’égalité des chances pour toutes et tous passe par là. On ne le laissera pas s’attaquer indûment à nos institutions publiques! » conclut la porte-parole de la CSN.

À propos

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic. Le secteur scolaire représente environ 30 000 employés-es de soutien présents dans 31 commissions scolaires francophones, notamment la Commission scolaire de Montréal (CSDM), et 2 commissions scolaires anglophones. C’est le plus grand regroupement d’employés-es de soutien des commissions scolaires au Québec. Pour sa part, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Faire entendre la voix environnementale

Pourquoi les citoyens et citoyennes préoccupés par l’environnement et le développement durable ainsi que les organisations associées au mouvement environnemental devraient participer à cette activité initiée par des organisations syndicales et communautaires ? Voici l’éditorial du président du Conseil régional de l’environnement de Montréal, Gilles Dubois.

Le 29 novembre prochain deux manifestions se tiendront à Montréal et à Québec sur le thème Refusons l’austérité. Pourquoi les citoyens et citoyennes préoccupés par l’environnement et le développement durable ainsi que les organisations associées au mouvement environnemental devraient participer à cette activité initiée par des organisations syndicales et communautaires ?

Il est beaucoup question dans les médias de l’impact des compressions budgétaires dans les organismes de concertation régionale (CRÉ) et local (CDEC), dans les CPE, les organismes communautaires sans oublier les services publics, notamment de la de santé et l’éducation. Mais qu’en est-il des enjeux environnementaux ? Ils sont traités à partir de dossiers spécifiques : transport du pétrole (oléoduc, bateau), développement des ressources naturelles du nord, développement autoroutier, disparition des milieux naturels et atteinte à la biodiversité.

Du point de vue du mouvement environnemental, protection de l’environnement et développement durable sont intimement liés. C’est à partir de cette perspective que nous pouvons lire les intentions du gouvernement. Nous sommes face à une vision du développement du siècle dernier : autoroute, exploitation à tout va des ressources naturelles non renouvelables, gaspillage, l’économie avant l’environnement. Pour la région de Montréal, l’exemple le plus percutant est le transport avec le soutien massif et jamais remis en question du développement autoroutier alors que son maintien fait défaut et que les transports collectifs crient famine. Citons pour illustrer le projet de prolongement de l’autoroute 19 à coup de centaines de millions de dollars, alors que l’on coupe dans les services en transport collectif faute de financement adéquat et que le SRB Pie IX fait toujours attendre les quelque 70 000 futurs usagers .

Mais quelles sont les intentions du gouvernement sur l’avenir des programmes et le budget en environnement ? Il y a très peu d’information à ce sujet, à l’exception du fait que certains organismes en environnement n’ont pas encore reçu de financement pour l’année en cours.

Dans ce contexte, il est important de rappeler au gouvernement :

• Qu’il existe des solutions de rechange : sources d’énergie renouvelables efficaces et créatrices de richesse (emplois et revenus pour l’état). L’économie verte n’est pas un projet futuriste, mais bien réel et en pleine expansion.

• Que l’internalisation des coûts environnementaux est garante de plus d’équité et de préservation de nos richesses collectives

• Que la recherche de l’équilibre budgétaire ne doit pas être faite sur le dos des personnes les plus vulnérables

• Que l’accessibilité pour tous à des services de santé, à l’éducation, à la culture, au travail, au logement, au loisir, à un revenu décent, est le fruit d’un consensus social basé sur l’équité, la solidarité et l’intégration sociale

• Que les programmes gouvernementaux se sont développés en jonction avec la mobilisation de la société civile dans les régions, les quartiers créant ainsi des alliances inédites entre des organismes communautaires, des entreprises, des municipalités et des institutions publiques.

Pour que la protection de l’environnement demeure une valeur centrale au Québec, nous devons avancer avec ceux et celles qui croient à un véritable dialogue social. La manifestation du 29 novembre est un pas. Il y en aura encore beaucoup d’autres à poser pour faire entendre une voix pour une société vraiment durable.

Une décision improvisée et incohérente du ministre Bolduc

Le rouleau compresseur du gouvernement Couillard continue son avancée implacable et c’est maintenant au tour des commissions scolaires de faire les frais du plan libéral.

Après des compressions de 150 M$ imposées lors du budget provincial de juin dernier, qui s’ajoutent aux efforts de 640 M$ depuis quatre ans , voilà que le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, veut procéder à un dépeçage en règle des commissions scolaires, faisant passer leur nombre de 72 à 46 à l’échelle provinciale. À la Commission scolaire de Montréal (CSDM), cela se traduira par un transfert de 40 % des élèves vers la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys.

« Cela a toutes les apparences d’être une vendetta contre la CSDM qui a refusé d’appliquer des compressions budgétaires supplémentaires, voulant éviter de pénaliser davantage les élèves en protégeant les services qui leur sont offerts », soutient Denis Marcoux, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). Il faut rappeler qu’en juillet dernier, avec l’aval du ministère de l’Éducation, la CSDM avait adopté son budget pour 2014-2015, qui anticipait un déficit de près de 30 M$. Toutefois, le ministère était revenu sur sa position, exigeant de la commission scolaire qu’elle retranche son budget de 9 M$, ce qu’elle a refusé de faire. « Il y a lieu de s’interroger sérieusement sur la démarche actuelle qui motive le ministre puisque des informations nous indiquent que la fusion des commissions scolaires, en 1998, avait été extrêmement onéreuse », ajoute monsieur Marcoux. Le quotidien Le Soleil nous rappelle, ce matin, que la fusion a occasionné des dépenses de 70 M$ plutôt que de produire les économies escomptées de 100 M$. « Quel est le véritable objectif de cette opération? », se questionne le président de la FEESP-CSN.

Du côté des syndicats qui représentent les travailleuses et les travailleurs de la CSDM, on est des plus préoccupés par les impacts de cette réorganisation. « Ça fait des années que nous sommes dans la mire du gouvernement, les compressions se succèdent et nous faisons face à des problèmes grandissants », se désole Charles Allen, président de l’Association professionnelle du personnel administratif (CSN), qui représente près de 5300 membres, dont environ 3500 à la Commission scolaire de Montréal. Pour leur part, Normand Viau, du Syndicat national des employé-es de la CSDM (CSN), et Sylvain Paré, de l’Association des concierges des écoles du district de Montréal (CSN), craignent que ce nouveau découpage alourdisse encore plus le fardeau des employé-es, qui doivent composer avec une foule de difficultés, que ce soit la surcharge de travail, le manque d’équipement ou l’état de vétusté des écoles. « Il est clair que la fusion annoncée aura pour effet d’aggraver la situation », s’insurge monsieur Viau. « C’est une véritable catastrophe qui se prépare dans les commissions scolaires aux prises avec un sous-financement dramatique depuis plusieurs années », ajoute monsieur Paré.

Un portrait montréalais particulier

L’école montréalaise fait face à des défis particuliers et spécifiques puisqu’elle doit répondre à des clientèles variées : élèves de milieux défavorisés, élèves en difficulté d’apprentissage et élèves de l’immigration en apprentissage du français. « Le transfert de 40 % des élèves issus de la CSDM vers une autre commission scolaire aura, entre autres, pour impact d’accentuer la proportion d’élèves provenant de milieux défavorisés à la CSDM. La mission de la commission scolaire sera d’autant plus complexifiée compte-tenu de cette réalité socio-économique », insiste Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN.

« Est-ce vraiment prioritaire de procéder à une grande réorganisation des structures des commissions scolaires alors que cela risque d’affecter substantiellement les services aux élèves, surtout, qu’il n’y a vraisemblablement aucune économie au bout du processus ? », conclut madame Daigneault.

À propos

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic. Le secteur scolaire représente environ 30 000 employés-es de soutien présents dans 31 commissions scolaires francophones et 2 commissions scolaires anglophones, notamment la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Pour sa part, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Journée de perturbation contre l’austérité

Le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM- CSN) est déterminé à lutter avec force contre le plan libéral de démolition de l’État social. À l’occasion de l’assemblée générale mensuelle du CCMM-CSN, qui a eu lieu mercredi et jeudi de cette semaine, les délégué-es ont adopté un audacieux plan d’action et de mobilisation, comprenant la tenue d’une journée de perturbation, pour dénoncer les mesures d’austérité du gouvernement de Philippe Couillard. Le CCMM-CSN s’est donné pour mandat d’organiser une vaste campagne d’information afin que ses syndicats affiliés fassent de la lutte à l’austérité une priorité et prennent position en faveur de cette journée de perturbation à tenir au moment opportun.

Cet élément majeur fait partie d’une série de mesures qui ont été adoptées par les délégué-es de l’assemblée générale. Le plan d’action et de mobilisation du CCMM-CSN a pour objectifs d’outiller et de mettre en marche ses syndicats. On vise aussi à sensibiliser et à informer la population des impacts et des conséquences de l’entreprise de démantèlement de l’État, opérée par le gouvernement depuis son élection, en avril dernier.

« Depuis déjà plusieurs semaines, de nombreuses actions et manifestations ont été organisées par les syndicats et les groupes sociaux pour dénoncer les politiques destructrices du gouvernement Couillard. La résistance s’organise, la riposte est énergique ; nous devons contrer le projet libéral ! », insiste la présidente du CCMM-CSN, Dominique Daigneault. « Le gouvernement se trompe en se lançant aveuglément dans cette débâcle. C’est un champ de ruines qui nous attend au bout. L’austérité est un désastre pour l’économie, elle n’est pas génératrice de croissance », martèle la représentante syndicale.

Une fiscalité progressive

Le CCMM-CSN, à l’instar de la CSN et de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, estime qu’il y a des solutions pour renflouer les coffres de l’État, sans devoir s’attaquer à la classe moyenne et aux moins bien nantis. Une fiscalité progressive incluant notamment des mesures comme l’augmentation du nombre de paliers d’imposition des particuliers ou la réintroduction de la taxe sur le capital des banques permettrait d’aller chercher des sommes substantielles.

« Au cours des semaines et des mois à venir, nous serons dans la rue pour nous opposer à ce gouvernement sans-cœur. Nous sommes aussi déterminés qu’il est insensible, aussi décidés qu’il est rigide ! Nous n’accepterons pas de retourner dans la noirceur et n’abandonnerons pas notre idéal d’une société solidaire et juste pour toutes et tous ! », a conclu la présidente du CCMM-CSN.

À propos du CCMM-CSN

Organisme régional affilié à la CSN, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Abolition des CLD et des CDEC, une grave erreur, affirme le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN

Devant les rumeurs de plus en plus persistantes concernant l’abolition des centres locaux de développement (CLD) et des Corporations de développement économique et communautaire (CDEC), le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) tient à exprimer son vif soutien à ces organismes qui, depuis près de 30 ans, ont développé une expertise sûre en matière de développement économique et communautaire local.

« Plutôt que de sabrer dans des institutions qui ont fait leurs preuves, plutôt que de procéder à une démolition aveugle de plusieurs pans de la société comme il s’y attèle depuis son élection, le gouvernement de Philippe Couillard devrait plutôt travailler au renforcement du modèle de développement local qui s’appuie sur une forte connaissance du milieu », soutient la présidente du CCMM-CSN, Dominique Daigneault. « Parce qu’elles détiennent une connaissance pointue des secteurs qu’elles desservent, notamment en ce qui a trait à la réalité sociodémographique et économique des quartiers, elles constituent une ressource de premier plan pour les communautés, en contribuant à la réalisation de multiples projets structurants », ajoute madame Daigneault.

Le CCMM-CSN juge inestimable le savoir-faire développé par ces organismes qui travaillent, en vue d’un développement local durable, à mettre en commun les efforts de la communauté d’affaires, des institutions publiques, des syndicats, des groupes sociaux et culturels, du milieu municipal et des citoyennes et citoyens. Se priver d’une telle expertise, c’est risquer de perdre un acteur important du développement économique local.

Le CCMM-CSN joint sa voix à celles de plus d’une centaine de personnalités publiques de tous horizons qui pressent le gouvernement et les municipalités de renouveler les missions des CLD et des CDEC.

À propos du CCMM-CSN

Organisme régional affilié à la CSN, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Qui enquêtera sur le scandale des CHUs en PPP?

La Coalition CHUs sans PPP s’étonne que la commission Charbonneau n’ait pas souhaité l’entendre durant ses consultations publiques. La Coalition a déposé un mémoire qui met en lumière plusieurs irrégularités dans le dossier des CHUs en PPP. Elle demande la tenue d’une rencontre d’urgence avec le gouvernement pour discuter des enjeux entourant ces investissements publics qui se chiffrent maintenant à plus de 7 milliards $.

Une enquête approfondie est nécessaire

En juillet dernier, la Coalition CHUs sans PPP déposait un mémoire pour être entendue devant la commission Charbonneau. La semaine dernière, la Coalition apprenait que la commission Charbonneau ne l’entendrait pas durant ses consultations publiques. Dans son mémoire, la Coalition réclame notamment un examen approfondi du processus ayant mené à l’octroi des contrats en PPP pour la modernisation des deux centres hospitaliers universitaires montréalais. « Le gouvernement s’est fait élire en promettant plus de transparence. S’il veut être conséquent, qu’il rende publiques les informations relatives aux contrats, aux dépenses et aux engagements de l’État et de ses représentants dans les PPP des CHUs. Plus vite il le fera, plus vite nous économiserons. Qu’il lance une enquête approfondie sur les CHUs en PPP! C’est à se demander à qui profite le flou actuel sur l’octroi de ces contrats », déclare Pierre J. Hamel, professeur à l’INRS et porte-parole de la Coalition CHUs sans PPP.

Trouver une solution aux CHUs en PPP pour l’avenir de nos finances publiques

Plusieurs révélations ont démontré l’impact négatif des CHUs en PPP dans les dernières années. Opacité dans le processus d’octroi des contrats, accusation de corruption dans l’attribution du contrat au CUSM, dépassements de coûts de plusieurs milliards, coûts juridiques en forte hausse : plus on laisse traîner la situation, plus la catastrophe annoncée que sont les CHUs en PPP prend de l’ampleur. La semaine dernière, nous apprenions de plus que plusieurs litiges sont en cours au CUSM en raison de l’empressement à réaliser des plans trop minimalistes.

« Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement n’entend pas agir au sujet des CHUs en PPP, alors qu’on parle de réduire les dépenses de l’État. Comment le gouvernement peut-il prétendre que les PPP sont la solution alors que le coût des CHUs en PPP dépasserait ce qui était prévu d’environ 4 milliards $ ? Pendant qu’on continue de couper dans les soins de santé, le ministre peut-il nous dire quels seront les paiements associés aux CHUs en PPP? », demande Jacques Benoît, coordonnateur de la Coalition Solidarité santé et porte-parole de la Coalition CHUs sans PPP.

À propos de la Coalition CHUs sans PPP

La Coalition CHUs sans PPP regroupe l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, la Coalition Solidarité Santé, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN), la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), le Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM), le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP), le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ) et le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

La FSSS–CSN en mode mobilisation pour défendre les services à la population

« Le parti libéral a les deux mains sur le volant… d’un bulldozer. Il veut nous faire croire qu’il n’y a aucune alternative à ses politiques d’austérité. Il y va de menaces à peine voilées à l’égard de toutes celles et de tous ceux qui oseraient questionner le démantèlement de l’État québécois auquel il se livre… À la FSSS–CSN, nous ne nous laisserons certainement pas intimider! Nous savons que la population tient fortement au réseau public de santé et de services sociaux et qu’elle attend du gouvernement qu’il l’améliore plutôt que de le détruire. Comme syndicats, nous avons le devoir de défendre le réseau, de défendre les services à la population et nous entendons faire précisément cela ».

C’est ainsi que le président de la plus importante organisation syndicale de la santé et des services sociaux, Jeff Begley, a accueilli des centaines de délégué-es syndicaux réunis aujourd’hui, à Montréal, pour adopter un plan d’action majeur contre les politiques d’austérité, dont le projet de loi 10.

Structures mammouths

Le projet de réforme des structures en santé et services sociaux – le projet de loi 10 – ne passe pas du tout auprès des intervenantes et des intervenants qui soutiennent ce réseau, jour après jour, par leur travail et leur engagement. La réforme va dans le sens contraire de toutes les pistes de solutions que mettent en avant, non seulement les syndicats, mais aussi les associations qui défendent les droits des usagères et des usagers ainsi que des directions d’établissement.

Pour la FSSS–CSN, le projet de loi 10, s’il était adopté, provoquerait un chaos et la paralysie dans le réseau, alors que toutes les énergies devraient être concentrées sur les besoins de la population plutôt que sur un énième rebrassage des structures. La FSSS considère que l’abolition des agences, la constitution de structures « mammouths » et la concentration des pouvoirs dans les mains du ministre ne règleront pas les problèmes de surcharge de travail, du taux d’encadrement trop élevé, du sous-financement des services sociaux et de la multiplication des recours au secteur privé, à grands frais. Au contraire! Les citoyennes et les citoyens seront plus éloignés que jamais des centres de décision. De plus, la FSSS se demande pourquoi le ministre tient tant à remplacer les membres des actuels conseils d’administration, bénévoles et élus par la communauté, par des administrateurs nommés par Québec et rémunérés…

Refusons l’austérité

Lors d’une manifestation tenue ce midi devant les bureaux montréalais de Philippe Couillard, le vice-président de la CSN, Jean Lacharité, a réitéré l’appui indéfectible de la confédération syndicale à l’égard de toutes celles et ceux qui se mobilisent contre les politiques d’austérité. « Ce n’est pas vrai que les compressions se font sans impact sur les services. On le voit chaque jour. Ce gouvernement fait le choix politique de couper dans les services et les programmes au lieu de regarder ce qui pourrait être fait du côté de la fiscalité ou de meilleures pratiques dans le secteur public, comme réduire la sous-traitance. L’austérité détruit. L’austérité est un échec. L’austérité n’est pas une solution. L’approche du gouvernement est idéologique et son vernis de légitimité commence déjà à craquer » souligne-t-il.

« Le gouvernement libéral trouvera la CSN sur son chemin, c’est certain, d’ajouter la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain, Dominique Daigneault, également présente à la manifestation de ce midi. Le parti libéral du Québec s’est fait élire en promettant de protéger les plus vulnérables et les services publics. Il n’a jamais parlé de couper dans les fonds de retraite des travailleurs. Il n’a jamais parlé de démanteler le système de santé. Au contraire, Philippe Couillard traitait François Legault de démagogue, lui qui promettait d’abolir les agences de santé. Aujourd’hui, il profite de sa majorité parlementaire pour imposer un projet antisocial, sans aucun dialogue, aucune transparence, malgré ses promesses en ce sens. Nous ne laisserons pas saccager ce que nous avons construit ces 50 dernières années. »

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. Représentant des travailleuses et des travailleurs de tous les titres d’emploi, dans tous les types d’établissement, la FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative du secteur de la santé et des services sociaux.

Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) rassemble tous les membres de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval et du Grand Nord, soit plus de 92 000 travailleuses et travailleurs œuvrant dans tous les secteurs d’activité, répartis dans quelque 400 syndicats.

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) représente quelque 325 000 travailleuses et travailleurs dans près de 2000 syndicats, de tous les secteur, partout au Québec.

Le conseil central de Montréal salue la décision de la CSDM de refuser de réduire son budget de neuf millions $

Le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) estime légitime et juste la décision de la Commission scolaire de Montréal de ne pas réduire davantage son budget cette année. En juillet, avec l’aval du ministère de l’Éducation, la CSDM a adopté son budget pour 2014-2015, qui comporte un déficit anticipé de près de 30 millions $. Toutefois, le ministère est récemment revenu sur sa position et a exigé de la commission scolaire qu’elle retranche son budget de neuf millions $, ce qu’elle se refuse à faire, apprend-on dans La Presse de ce matin. La présidente de la CSDM, Catherine Harel-Bourdon : « La décision finale sera prise mercredi prochain au conseil des commissaires, mais mon équipe du conseil des commissaires ne veut pas faire des compressions de l’ordre de neuf millions », peut-on lire dans le journal montréalais. Madame Harel-Bourdon craint des impacts négatifs sur la réussite des élèves.

Rappelons que le ministre des Finances, lors du dépôt du budget provincial en juin, a annoncé des compressions de 150 M$ aux commissions scolaires, qui s’ajoutent aux nombreuses coupes déjà imposées par le passé.

« Ce sont les élèves qui feront les frais de ces compressions », s’insurge Dominique Daigneault, présidente du CCMM-CSN. « On nous rabâche sans cesse que les coupes n’auront pas d’impact sur la population. C’est de la foutaise! Il n’y a plus de gras à couper depuis déjà belle lurette!, fustige la représentante syndicale. « Nous saluons la volonté de la CSDM de refuser de pénaliser davantage les élèves en protégeant les services qui leur sont offerts », conclut madame Daigneault.

À propos du CCMM-CSN

Organisme régional affilié à la CSN, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Gaza-Québec solidarité : Grande manifestation de la société civile québécoise

10 août 2014, à midi Montréal Départ de la Place Émilie-Gamelin Métro Berri-UQAM • Invoquant scandaleusement son « droit à se défendre », Israël est, une nouvelle fois, en train de mettre Gaza à feu et à sang…

• Alors qu’on y mourait déjà à petit feu sous un blocus illégal et immoral, des quartiers complets sont maintenant détruits à coups de bombes, des mosquées, des écoles et d’autres lieux de refuge sont pris pour cibles, les morts et les blessés se comptent par milliers…

• Alors que ce carnage se poursuit, on voit non seulement le gouvernement Harper continuer d’appuyer inconditionnellement l’agression israélienne et d’en blâmer toute l’horreur et la destruction sur les Palestiniens eux-mêmes, mais aussi tous les partis politiques fédéraux d’opposition faillir honteusement à leur responsabilité minimale d’exiger le respect du droit international par Israël…

Face à tous ces crimes commis au grand jour et à l’appui – ouvert ou tacite – inqualifiable des politiciens canadiens, nous appelons la population québécoise à venir s’exprimer haut et fort pour réclamer :

• LA CESSATION IMMÉDIATE DE L’AGRESSION ISRAÉLIENNE SOUS TOUTES SES FORMES • LA FIN DU BLOCUS DE GAZA

• LA FIN DE L’OCCUPATION ET DE LA COLONISATION ISRAÉLIENNES DES TERRIROIRES PALESTINIENS

• UNE SOLUTION RÉELLE DU CONFLIT, FONDÉE ENFIN SUR LA JUSTICE ET LE RESPECT DU DROIT INTERNATIONAL

• UN CHANGEMENT RADICAL DES ORIENTATIONS HONTEUSES DU GOUVERNEMENT ET DE TOUTE LA CLASSE POLITIQUE CANADIENNE

Invitation lancée par une large coalition d’organisations syndicales, populaires, communautaires, de défense des droits, de femmes, d’étudiantEs, de groupes de solidarité, d’artistes, d’intellectuelLEs etc. et de citoyennes et citoyens.

Une décision incohérente du gouvernement

Le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) dénonce la décision du gouvernement Couillard de suspendre la subvention pour l’organisation de la Semaine québécoise des adultes en formation (SQAF), qui se tient au mois d’avril de chaque année depuis 12 ans. Pour le CCMM-CSN, qui participe depuis déjà plusieurs années à la tenue d’activités dans le cadre de cette importante Semaine, il est inconcevable que le gouvernement du Québec se désintéresse ainsi de la formation des adultes. En juin, l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICEA) apprenait que son financement d’environ 800 000 $ serait suspendu en 2015, ce qui aura pour effet de compromettre sérieusement l’organisation de la SQAF dont elle est le maître d’œuvre.

« S’il y a un secteur qui fait figure de parent pauvre dans le vaste monde de l’éducation, c’est bien celui de la formation des adultes », s’est indignée Dominique Daigneault, présidente du CCMM-CSN. « Comment le gouvernement peut-il prendre une telle décision alors que cette Semaine s’inscrit dans le cadre d’une campagne de valorisation de la formation, et par conséquent, de l’éducation de façon plus large ».

Mise en place en 2002 dans la foulée de la Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue, la SQAF soutient les adultes qui souhaitent se mettre à jour et s’outiller pour leur travail, qui désirent entreprendre un retour aux études ou qui cherchent à s’épanouir dans leur vie professionnelle. « Les parcours de formation, faut-il le rappeler, permettent à des personnes d’améliorer leur employabilité et leurs chances d’intégrer un emploi ainsi que de se sortir de la pauvreté et de l’exclusion professionnelle. Dans un contexte où les fermetures d’entreprises continuent de frapper l’économie du Québec, la valorisation de la formation des adultes doit être une priorité du gouvernement », a conclu la présidente du CCMM-CSN.

À propos du CCMM-CSN

Organisme régional affilié à la CSN, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Rapport Ménard : prendre acte des dérives policières

Le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) accueille favorablement plusieurs des recommandations émises par la Commission spéciale d’examen des événements du printemps 2012, dont le rapport a été déposé hier, en fin d’après-midi.

Le CCMM-CSN tient à rappeler que le gouvernement Charest, par son attitude de fermeture par rapport aux revendications étudiantes, a laissé dégénérer la situation. De nombreuses semaines se sont écoulées avant que Québec décide d’ouvrir un semblant de dialogue avec le mouvement étudiant.

Plusieurs propositions doivent être retenues. « Le conseil central somme le gouvernement d’appliquer immédiatement les recommandations proposant l’interdiction de l’usage du poivre de Cayenne et des grenades assourdissantes, d’affirmer Manon Perron, vice-présidente au CCMM-CSN. Nous considérons que l’utilisation de balles de plastique devrait aussi être interdite dans le cadre de manifestations ». Le rapport de la commission évoque de révoltantes histoires où on a assisté à des manquements flagrants aux droits et à l’absence de considération pour la dignité humaine. « C’est absolument intolérable dans une société de droit et le gouvernement doit en prendre acte », de s’indigner madame Perron.

L’utilisation disproportionnée de la force lors du printemps 2012 et relatée par les commissaires doit cesser. La population est en droit de pouvoir manifester sans avoir peur de la police, surtout que depuis, on a assisté à plusieurs événements durant lesquels les forces de l’ordre se sont déployées de façon démesurée. Manifester, c’est un droit fondamental.

À propos du CCMM-CSN 

Organisme régional affilié à la CSN, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Vers une pleine réparation des lésions professionnelles

À l’occasion de de son assemblée générale mensuelle, le 29 janvier au soir, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN recevait Monsieur Roch Lafrance, porte-parole de l’Union des travailleuses et travailleurs accidentés de Montréal (UTTAM), un groupe communautaire voué à la défense des travailleurs accidentés depuis 1975. Monsieur Lafrance a présenté le Livre vert de l’UTTAM, qui vise à consulter la population sur un enjeu important, la réforme du régime de réparation.

L’UTTAM souhaite ainsi identifier et proposer des solutions aux injustices les plus criantes du régime de réparation. Selon monsieur Lafrance, il n’y a pas eu véritablement d’améliorations à la loi depuis 1985, alors que depuis, le patronat et la CSST ont réussi à en contourner les dispositions afin de se soustraire à leurs obligations. La consultation lancée par l’UTTAM vise à conscientiser les travailleuses et les travailleurs sur les enjeux du régime et à contribuer à la recherche de solutions pour obtenir une réforme qui leur est plus favorable. L’UTTAM estime que depuis 15 ans, 60 % des réclamations liées à des maladies professionnelles ont été refusées par la CSST, tandis que le taux global d’acceptation des réclamations a baissé de 9 % durant la même période. « Depuis ce temps, peut-on lire dans le Livre vert, plusieurs maladies du travail n’ont pas été intégrées à la liste québécoise […]. Il en est ainsi de l’asthme bronchique relié aux agents autres que sensibilisants, du syndrome du tunnel carpien, de certaines maladies psychologiques reliées aux conditions stressantes de travail, de nombreux cancers professionnels, etc. Il est, de ce fait, très difficile de les faire reconnaître à titre de maladie professionnelle. »

Le CCMM-CSN a par la suite invité les délégué-es des syndicats à participer à la consultation en ligne de l’UTTAM.

Enfin, on a présenté une vidéo de l’Association québécoise de prévention du suicide afin de souligner la Semaine de prévention du suicide, du 2 au 8 février. Plusieurs personnes, des membres de syndicats, ont ensuite livré des témoignages émouvants sur diverses situations vécues dans les milieux de travail et sur les ressources à y mettre en place pour réagir à ce problème social.

Du nouveau au comité exécutif

Le congrès du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM–CSN) vient d’élire, pour un mandat de trois ans, une nouvelle équipe au comité exécutif : Dominique Daigneault à la présidence, Manon Perron à la première vice-présidence, Suzanne Audette à la deuxième vice-présidence, Véronique De Sève, au secrétariat général et Patrice Benoît, à la trésorerie. Les congressistes ont offert de chaleureuses salutations à Gaétan Châteauneuf, qui après 12 ans au conseil central, a décidé de prendre sa retraite. Francis Lagacé, qui assurait la deuxième vice-présidence depuis 2009, a également pris sa retraite.

Sur un thème particulièrement évocateur, Notre cœur bat à gauche, le congrès a réuni plus de 400 délégué-es représentant les syndicats des régions de Montréal, de Laval et du Grand Nord. Ils ont adopté une série de résolutions portant notamment sur le renouveau syndical, la modernisation des dispositions sur les briseurs de grève au Code du travail du Québec, la lutte contre les PPP et la sous-traitance ainsi que la reconnaissance de la valeur des services publics, l’organisation du travail, la participation citoyenne et la mise en branle d’un projet d’éducation sociopolitique.

Plusieurs moments forts ont marqué ce 35e congrès. Ainsi, l’équipe du conseil central s’est employée à mettre en valeur le travail des comités de front de lutte, notamment par le biais d’une série de capsules vidéo qui ont été diffusées tout au long de la semaine. Le mercredi après-midi, une surprise attendait les délégué-es : sur l’air de la chanson Motivés, du groupe Zebda, les membres des comités ont tenu à marquer le coup afin que toutes et tous retiennent l’importance de l’existence de ces comités. Les jeunes se sont aussi fait remarquer le mercredi avec une lecture particulière de leur Déclaration adoptée lors de leur 5e Rassemblement, en novembre dernier. Il faut aussi souligner la formule participative qui a permis aux congressistes de discuter en tables rondes de certaines propositions.

Le CCMM–CSN regroupe plus de 105 000 membres réunis au sein de 388 syndicats provenant de tous les secteurs d’activité.