Vote d’une banque de 14 jours de grève chez Autobus Gérald Séguin

Réunis en assemblée générale le mardi 21 février au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire Gérald Séguin–CSN ont adopté à 97 %, par voie de scrutin secret, une banque de 14 jours de grève à exercer au moment jugé opportun.

« Nous réclamons de meilleurs salaires et surtout, nous voulons que cesse la discrimination entre les conductrices et les conducteurs de minibus qui touchent un salaire moins élevé que celles et ceux qui conduisent des autobus courants. Peu importe le véhicule, on a des horaires coupés qui nous font travailler de très tôt le matin à tard en fin de journée, sans compter qu’on prend en charge jusqu’à 72 élèves dans nos véhicules, des enfants handicapés dans les minibus, de leur demeure à l’école. On veut tout simplement notre juste part des montants qui ont récemment été octroyés à notre employeur et que tout notre monde soit équitablement payé », déclare Lynne Beauvais, vice-présidente, trésorière et porte-parole du syndicat.

« La question des salaires est au cœur de toutes les négociations actuelles dans le transport scolaire. Les boss ont très longtemps misé sur le fait qu’on pouvait engager du monde pour pas cher sans bonifier leurs conditions de travail. Les transporteurs ont fait beaucoup d’argent sur le dos des conductrices et des conducteurs et, actuellement, on voit très bien que cette vision à court terme nous a menés à la rareté de main-d’œuvre que nous connaissons et aux bris de services que nous observons partout au Québec. Or, il y a une solution et c’est de bonifier les salaires. Les récents règlements dans le transport scolaire, ce sont des augmentations de 30 à 40 % sur la durée de la convention collective », précise Josée Dubé, présidente du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services (FEESP–CSN).

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne la vice-présidente de la FEESP–CSN, Stéphanie Gratton.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire Gérald Séguin–CSN regroupe environ 120 personnes qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Des appuis majeurs pour les grévistes du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Ce mardi 21 février sur l’heure du midi, les membres du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEECNDDN–CSN) et du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (STTCNDDN–CSN) ont reçu des appuis de taille aujourd’hui sur leur ligne de piquetage.

« Après 24 semaines de grève, les familles et leurs proches cumulent des frustrations et de la colère envers la Fabrique Notre-Dame, à un point tel que nous recevons désormais leur appui afin de mettre un terme à notre conflit. Plus que jamais, nous sommes donc déterminés à obtenir une entente de principe à la hauteur de nos attentes qui nous permettront de soutenir adéquatement les familles endeuillées qui choisissent le cimetière Notre-Dame-des-Neiges », déclare Éric Dufault, président du SEECNDDN–CSN.

« Envers ses salarié-es, ça fait longtemps que notre employeur a dépassé les bornes. Et maintenant, notre clientèle reconnaît hors de tout doute qu’elle vit le même mépris que nous, allant même jusqu’à tenir responsable la direction de notre établissement de ce gâchis, ajoute Patrick Chartrand, président du STTCNDDN–CSN. Nous avons toujours soutenu les familles et maintenu de bonnes relations avec elles, et aujourd’hui, recevoir leur appui nous réchauffe le cœur. »

Respectivement sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2017 et depuis le 31 décembre 2018, les négociations du SEEBCNDDN et du STTCNDDN n’avancent plus.

« Les travailleuses et les travailleurs du cimetière le savent depuis toujours : ce sont bien évidemment les familles qui paient le fort prix de l’obstination de la Fabrique Notre-Dame à ne pas régler cette négociation. Il n’y a aucune raison valable pour cet employeur de maintenir un tel chaos dans un des plus beaux cimetières en Amérique du Nord. L’employeur doit régler, dès que possible », précise Linda Tavolaro, secrétaire générale de la FEESP–CSN.

« Les deux syndicats se battent pour un plancher d’emploi et pour des salaires qui vont assurer un avenir viable pour le cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Sans ces deux éléments essentiels, les travailleurs et les travailleuses ne seront jamais en mesure de bien répondre aux demandes des familles endeuillées. Et nous allons être à leurs côtés tant et aussi longtemps qu’il le faudra », poursuit Bertrand Guibord, secrétaire général du CCMM–CSN.

« Aujourd’hui, je m’adresse directement à Miguel Castellanos, président du conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame : vous êtes le plus haut dirigeant d’une institution qui veille à soutenir des gens qui traversent des moments difficiles, des moments qui nécessitent un engagement entier, sincère et solidaire envers celles et ceux qui vous ont choisi pour honorer leurs défuntes et défunts. Vous avez le pouvoir de régler ce conflit et je vous invite à le faire le plus rapidement possible pour qu’enfin, les familles puissent vivre leur deuil paisiblement et respectueusement », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 17 membres. Pour sa part, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN, responsable de l’entretien, rassemble environ 100 membres qui sont en grève depuis le jeudi 12 janvier 2023.

Le STTuBAnQ–CSN déclenche la grève

Ce mardi 14 février, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs unis de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (STTuBAnQ–CSN) ont déclenché une grève de cinq jours, et ce, dans les 13 points de service de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

« En négociation depuis octobre 2021, nous sommes sans contrat de travail depuis le mois de mars 2020. Cela fait près de cinq ans qu’aucune augmentation salariale ne nous a été accordée, et l’inflation actuelle nous touche durement. Notre négociation s’étire inutilement depuis plus d’un an et l’impatience des salarié-es de BAnQ nous a poussés à déclencher cette première séquence de cinq jours de grève. Le Conseil du trésor devra impérativement revoir ses offres à incidence financière, puisque celles-ci ne comblent toujours pas nos attentes », souligne la présidente du syndicat, Sylviane Cossette. Rappelons encore une fois que nos conditions générales d’emploi sont nettement inférieures à celles de nos collègues qui œuvrent dans les autres bibliothèques et centres d’archives du Québec et que, de ce fait, nous revendiquons toujours un rehaussement salarial conséquent qui reconnaîtra enfin notre travail à sa juste valeur. »

Le 16 janvier dernier, les membres du STTUBAnQ–CSN ont voté à 94 % en faveur d’une banque de 10 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun.

« Puisque les budgets de BAnQ ne sont pas indexés, quand arrive un contexte de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, l’établissement doit assumer un déficit constant qui augmente d’année en année et qui affecte directement ses opérations. Le Conseil du trésor comprend très bien cette problématique et doit donc impérativement bonifier l’enveloppe budgétaire de BAnQ, ce qui favorisera l’attraction et la rétention de ses salarié-es », ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics. Les demandes du syndicat sont fondées sur des comparatifs d’emplois bâtis de concert avec la direction de BAnQ, elles sont donc plus que légitimes et réalistes. Nous interpellons donc à nouveau Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, afin qu’elle comprenne cet enjeu majeur pour la survie de BAnQ. »

« Le sous-financement de BAnQ cause des problèmes de stabilité de la main-d’œuvre et provoque des vagues de mises à pied à chaque augmentation salariale, puisque l’employeur ne peut plus soutenir ses coûts de main-d’œuvre. Alors que l’établissement se positionne comme LA référence en bibliothéconomie et en archivistique, le Conseil du trésor ne semble pas comprendre la réalité du marché de l’emploi dans ce secteur, les villes et les universités offrant à leur personnel qualifié de bien meilleures conditions salariales », conclut Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs unis de BAnQ–CSN rassemble 350 salarié-es œuvrant dans 13 établissements de BAnQ.

Les grévistes du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges interpellent l’archevêché de Montréal

Ce jeudi 26 janvier au matin, tout juste après avoir conclu un pacte de front commun pour régler leurs grèves respectives à une table unique, les membres du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEECNDDN–CSN) et du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (STTCNDDN–CSN) sont allés rendre visite à l’archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine.

« Après 20 semaines de grève, nous sommes venus interpeller le plus haut responsable de l’Église catholique de Montréal à ses bureaux afin de lui demander d’exercer des pressions auprès de la Fabrique Notre-Dame dans le cadre des présents conflits de travail que nous et nos collègues de l’entretien vivons actuellement. Nous sommes prêts à régler ces deux conflits dès que possible, mais ce sera ensemble, à la même table, que nos deux syndicats vont s’entendre avec la Fabrique », déclare Éric Dufault, président du SEECNDDN–CSN.

« Que ce soit pour le syndicat des employé-es de bureau ou pour notre unité, nous nous battons pour un plancher d’emploi et pour des salaires qui vont assurer un avenir viable pour le cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Sans ces deux éléments essentiels, nous ne serons pas en mesure de bien répondre aux demandes des familles endeuillées. Actuellement, ce sont justement ces familles qui paient le fort prix de l’obstination de la Fabrique Notre-Dame qui relève de l’archevêché de Montréal. Voilà donc pourquoi aujourd’hui nous interpellons Mgr Lépine afin qu’il exerce son rôle de leader, étant le plus haut responsable de cette organisation », ajoute Patrick Chartrand, président du STTCNDDN–CSN.

À propos

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 17 membres. Pour sa part, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN, responsable de l’entretien, rassemble environ 100 membres qui sont en grève depuis le jeudi 12 janvier 2023.

Déclenchement de la grève à l’ITHQ : un buffet de miettes offert par l’Institut

Une dizaine de séances de conciliation et près d’une quarantaine de séances de négociation depuis bientôt deux ans ne font que souligner le fossé qui sépare toujours l’ITHQ et ses enseignantes et enseignants. Devant l’absence d’avancées satisfaisantes à la table de négociation, les 140 membres du Syndicat des enseignantes et enseignants de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du QuébecCSN (SEEITHQCSN) n’ont d’autre choix que d’exercer, à compter d’aujourd’hui, le mandat de grève voté massivement en novembre dernier.

 « Publiquement, l’Institut se targue d’adapter son offre de cours aux nouvelles attentes des étudiantes et des étudiants dans une industrie en changement. Pourtant, avec ses profs, il fait preuve d’un certain immobilisme à la table de négociation, n’offrant que des miettes », se désole Éric Guay, président du SEEITHQCSN.

 En effet, de bonne foi, le syndicat a déposé à la mi-décembre dernière une offre globale raisonnable, en accord avec le nouveau statut de l’ITHQ, organisme du gouvernement hors fonction publique depuis 2019. Le syndicat souhaite donc que la convention collective s’inspire de celle des enseignantes et des enseignants de la province et non de celle des fonctionnaires de l’État.

 

Plus de charge, moins de salaire

« La triste réalité, c’est que l’ITHQ se distingue des autres écoles par ses mauvaises conditions de travail, note Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN). Si l’Institut veut continuer à offrir une formation donnée par du personnel qualifié et compétent, il doit bonifier ses offres. »

Pour des charges de travail plus grandes que dans le réseau de l’éducation, les enseignantes et les enseignants de l’ITHQ gagnent de moins bons salaires et voient s’écouler une décennie, en moyenne, pour obtenir leur permanence.

« Nous sommes en 2023, presque trois ans après l’expiration de la convention collective. Que l’employeur s’entête à la table de négociation est non seulement déplorable, mais dommageable pour la réputation de l’Institut qui peine déjà à recruter des étudiantes et des étudiants, notamment à l’étranger. Qu’attend la directrice générale, l’honorable Liza Frulla, pour dénouer l’impasse actuelle », se questionne Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

Le mandat de huit jours de grève a été voté à 97 %, en novembre dernier, par les membres sans contrat de travail depuis le 31 mars 2020.

 

À propos

Fondée en 1969, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) regroupe quelque 35 000 membres œuvrant à tous les niveaux en éducation, de la maternelle à l’université, dans 43 établissements privés, 46 cégeps et 12 universités. Elle constitue l’une des huit fédérations affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Seconde grève générale illimitée au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

À la suite de l’adoption d’un mandat de grève générale illimitée (GGI) le 21 novembre dernier, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (STTCNDDN–CSN) a déclenché la GGI à minuit ce jeudi 12 janvier 2023.

Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018, le STTCNDDN–CSN a entrepris la négociation en novembre 2019.

Les employé-es de bureau sont toujours en grève
Pour leur part, les 17 membres du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN ont déclenché la grève le 20 septembre 2022. Ils sont en grève générale illimitée depuis le 20 octobre dernier.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN rassemble une centaine de membres.

Piquetage symbolique chez Autobus la Montréalaise

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Montréalaise–CSN (STTAM–CSN) ont tenu un piquetage symbolique devant le garage et les bureaux de leur employeur afin de dénoncer une disparité de traitement à leur égard.

« En plein contexte d’importante inflation, nous vivons une disparité de traitement que nous dénonçons ici aujourd’hui avec ce piquetage symbolique. Alors que nos collègues de Montréal ont récemment reçu une indexation provenant de la bonification des enveloppes du Centre de services scolaires de l’ordre de 5,79 %, pour notre part, nous n’avons rien reçu du tout de ces sommes dédiées aux salaires, dénonce Françoise Desmarteau, présidente du STTAM–CSN. Nous faisons le même travail, nous avons le même employeur, alors ce qui est dû à nos collègues de Montréal, nous y avons droit nous aussi. »

Pour leur part, les membres du STT des Autobus la Montréalaise–CSN Division Montréal, touchent l’indexation de 5,79 % depuis le mois de septembre dernier, rétroactivement au 1er juillet 2022. Les deux syndicats ont le même employeur, les Autobus la Montréalaise inc., et l’entreprise est détenue par un actionnaire majoritaire, Transport scolaire Sogesco Inc. qui regroupe 32 entreprises dans le domaine.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur, ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Dans le cas des Autobus la Montréalaise, les bonifications de 5,79 % pour indexer les salaires ont été versées à l’employeur. Il doit donc les verser à son tour à ses salarié-es. »

« Il faut comprendre que ça fait plus de 20 ans que les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires se battent pour une reconnaissance de leur difficile métier, et que, dans bien des cas, les salaires décents ne sont toujours pas au rendez-vous. Actuellement, cet employeur a imposé des bris de service aux parents des élèves qui doivent se déplacer en autobus, et les circuits en retard ou même annulés sont monnaie courante. Or, une seule bonification améliore ces salaires et le versement récent de sommes dédiées à cet effet doit être versé aux conductrices et aux conducteurs », de conclure Bertrand Guibord, secrétaire général du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus la Montréalaise–CSN rassemble 38 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Une autre grève générale illimitée possible au cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Lors d’une assemblée générale qui s’est tenue ce lundi soir, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (STTCNDDN–CSN) ont adopté à 71 %, par voie de scrutin secret, un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée à déclencher au moments jugé opportun.

« Depuis longtemps, le climat de travail dégénère au cimetière Notre-Dame-des-Neiges et l’employeur ne fait rien pour que celui-ci s’assainisse, bien au contraire. La zizanie règne dans les opérations courantes et nous arrivons seulement à honorer les crémations et les mises en terre à l’horaire, sans possibilité de répondre aux urgences. Nous sommes à bout et, pour nos membres, le seul moyen de nous sortir de cette situation désastreuse, c’est d’arrêter complètement d’y participer », précise Patrick Chartrand, président du STTCNDDN–CSN. Le syndicat des bureaux, dont la négociation traîne depuis cinq ans et qui compte 17 membres, a également déclenché la grève générale illimitée. « Nous allons désormais faire front commun pour que nos deux négociations se règlent, et ce, le plus rapidement possible. »

Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018, le STTCNDDN–CSN est en négociation depuis le mois de novembre 2019. En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEECNDDN–CSN) a pour sa part déclenché la grève générale illimitée le 20 octobre dernier.

« Ces travailleuses et ces travailleurs sont sans contrat de travail depuis quatre ans. Au lieu de proposer une piste de règlement constructive, la Fabrique Notre-Dame fait traîner les négociations. Sans aucune transparence budgétaire à l’appui, l’employeur prétend encore et toujours ne pas détenir les ressources financières pour répondre aux demandes des salarié-es. Or, selon chacune des deux unités syndicales, ça fait depuis quatre et cinq ans que les salarié-es n’ont pas touché d’augmentation et l’inflation actuelle les appauvrit à chaque chèque de paie », souligne Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Nous connaissons très bien l’arrogance de la Fabrique Notre-Dame et nous serons aux côtés de ces femmes et de ces hommes jusqu’au bout de leur combat pour obtenir le respect que méritent ces personnes. Ça n’a pas de sens qu’une entreprise qui doit honorer des services aussi sensibles et cruciaux pour des familles en deuil agisse de la sorte avec ses salarié-es. La confiance devra être rebâtie envers la clientèle, et ce sont les travailleuses et les travailleurs qui devront faire face à cette insatisfaction des clientes et clients dont l’employeur devra assumer l’entière responsabilité », conclut Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN rassemble 125 membres.

Le STTuBAnQ–CSN projette l’impatience de ses membres

Ce jeudi 17 novembre, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs uni-es de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (STTuBAnQ–CSN) ont projeté un message en lien avec leur négociation sur l’édifice de la Grande bibliothèque à Montréal.

« Nous sommes en négociation depuis octobre 2021 et notre convention collective est échue depuis mars 2020. En plein contexte d’inflation, nous n’avons pas reçu d’augmentation salariale depuis quatre ans. L’impatience est plus que présente parmi nos membres, la négociation s’étire depuis plus d’un an. Nous avons finalement reçu le dépôt des clauses à incidence financière et à la suite d’une première lecture, celui-ci ne comble pas nos attentes, souligne la présidente du syndicat, Sylviane Cossette. Rappelons simplement que nos conditions générales d’emploi sont nettement inférieures à celles de nos collègues qui œuvrent dans les autres bibliothèques du Québec et que, de ce fait, nous revendiquons toujours un rehaussement salarial conséquent qui reconnaîtra enfin notre travail à sa juste valeur. »

Le 30 mai 2022, lors d’une assemblée générale extraordinaire, les membres du syndicat ont adopté un mandat de moyens de pression à l’unanimité.

« En plein contexte de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les budgets de BAnQ ne sont pas indexés, ce qui impose à l’institution un déficit constant qui augmente d’année en année et qui affecte directement ses opérations. Le Conseil du trésor doit donc impérativement saisir ce problème et bonifier dès que possible l’enveloppe budgétaire qui favorisera l’attraction et la rétention de ses salarié-es, précise Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Les demandes du syndicat sont fondées sur des comparatifs d’emplois similaires, elles sont légitimes et réalistes et nous interpellons Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, afin qu’elle comprenne cet enjeu majeur pour la survie de BAnQ. »

« Le sous-financement de BAnQ cause des problèmes de stabilité de la main-d’œuvre et provoque des vagues de mises à pied régulières à chaque augmentation salariale, puisque l’employeur ne peut plus soutenir ses coûts de main-d’œuvre. Alors que l’institution se positionne comme LA référence en bibliothéconomie et en archivistique, le Conseil du trésor ne semble pas comprendre la réalité du marché de l’emploi dans ce secteur, les villes et les universités offrant à leur personnel qualifié de bien meilleures conditions salariales », conclut Chantal Ide, secrétaire général du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs uni-es de BAnQ–CSN rassemble 400 salarié-es œuvrant dans 13 points de services.

Grève générale illimitée au cimetière Notre-Dame-des-Neiges

À la suite de l’adoption d’un mandat de grève générale illimité (GGI) le 13 octobre dernier, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges a déclenché la GGI à minuit ce matin.

À propos

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 17 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la Fédération des employées et employés de services publics–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Pour vraiment protéger tout le monde, chaque jour

C’est sous le thème Pour vraiment protéger tout le monde, chaque jour que se déroulera du 16 au 22 octobre 2022 la Semaine nationale de la santé et de la sécurité du travail de la CSN.

« Malgré le fait que la nouvelle loi 27 offre certaines avancées qui touchent positivement tous les milieux de travail, les nombreux reculs qui affectent les groupes prioritaires nous incitent à déployer toutes nos énergies afin d’intégrer les questions relatives à la santé et à la sécurité du travail (SST) à chaque nouvelle négociation. C’est dans ce contexte que la confédération convie ses militantes et militants ainsi que ses syndicats à poursuivre les luttes quotidiennes en santé et en sécurité au travail », de déclarer David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN et responsable politique de la SST.

« Bien que les lois en matière de santé et de sécurité du travail aient été modifiées à l’automne 2021, les réels changements structurants ont débuté le 6 avril dernier et vont se poursuivre au cours des prochains mois et des prochaines années. La semaine nationale 2022 sera l’occasion d’inviter les travailleuses et les travailleurs à exercer leur pouvoir d’action et de négociation en matière de santé et sécurité du travail et à leur rappeler leurs responsabilités et obligations dans ce domaine. Depuis 1921, nous luttons pour les travailleuses et les travailleurs et, plus que jamais, il est primordial de poursuivre la défense de notre droit de travailler sans risquer nos vies et notre santé », de conclure Chantal Ide, 1re vice-présidente et responsable politique du dossier SST du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

Du 16 au 22 octobre 2022, lors de la Semaine nationale de la santé et de la sécurité du travail (https://www.csn.qc.ca/sst), la CSN réitère l’importance de revendiquer des mécanismes de prévention, de les intégrer dans les conventions collectives et d’agir rapidement afin d’éliminer les dangers à la source.

À propos

Le CCMM–CSN rassemble tous les membres de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

L’aura terriblement ternie de la Fabrique Notre-Dame

Lors d’une manifestation tenue ce soir devant la Basilique Notre-Dame également gérée par l’employeur, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) et ses alliés a de nouveau dénoncé les agissements de la Fabrique Notre-Dame qui persiste à bloquer la négociation et à intimider ses membres. Plus tôt aujourd’hui en assemblée générale, les membres du SEBCNDDN–CSN ont adopté à l’unanimité un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

« Malgré toute la lumière que la Basilique Notre-Dame déploie dans son spectacle Aura, la part d’ombre et l’ambiance ténébreuse que la Fabrique impose à ses salarié-es viennent ternir cette apparence de sainteté qu’elle affiche. Encore cette semaine, l’employeur nous a envoyé une lettre d’intimidation visant à brimer nos droits syndicaux. Si nous sommes ici, c’est pour dénoncer à nouveau cette attitude de mépris et de condescendance à notre égard et envers nos collègues qui travaillent à l’entretien du cimetière. Il faut donc le redire haut et fort : la Fabrique Notre-Dame se comporte en très mauvais employeur et c’est la clientèle qui en paie le prix », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

Rappelons que la négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN qui œuvre à l’entretien extérieur des lieux traîne également depuis près de quatre ans.

« Ces femmes et ces hommes sont sans contrat de travail depuis près de cinq ans et l’inflation actuelle leur rentre dedans et les appauvrit. La Fabrique Notre-Dame fait traîner les négociations et prétend encore et toujours ne pas détenir les ressources financières et les mandats nécessaires de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec ses salarié-es. Les hauts dirigeants se comportent de manière cavalière, les salarié-es se font littéralement niaiser par leur employeur et il est grand temps que ça cesse. Pour régler un conflit de travail, il n’y a qu’une recette bien simple : on propose dès maintenant un nombre suffisant de dates de négociation afin d’en arriver à une entente, on s’assoit à la table de négociation, on y met sa bonne foi et on règle », souligne Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« L’arrogance de la Fabrique Notre-Dame cadre très mal avec la foi chrétienne qui est censée être la leur. Contre vents et marées, nous allons soutenir ces travailleuses et ces travailleurs jusqu’au bout de leur lutte. Ces salarié-es ont droit au même respect que les familles qu’ils accompagnent dans leur processus de deuil. La Fabrique Notre-Dame cache le réel état de ses finances, elle ne veut pas ouvrir ses livres comptables parce qu’elle sait très bien que nous serions en mesure de constater qu’elle dispose des sommes pour bien rémunérer son monde. Le syndicat revendique toujours l’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es du cimetière Notre-Dame-des-Neiges et nous sommes à 200 % avec ces personnes », conclut Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 17 membres.

« Nous dénonçons le travail forcé des victimes de lésions professionnelles »

Alors que plusieurs dispositions de la Loi « modernisant » le régime de santé et de sécurité du travail entrent en vigueur ce 6 octobre 2022, un rassemblement s’est tenu devant les bureaux de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail à Montréal afin de dire « Non au travail forcé » imposé aux victimes d’accidents et de maladies du travail.

Le Conseil central du Montréal Métropolitain–CSN, le Conseil régional FTQ Montréal métropolitain et l’Union des travailleuses et travailleurs accidentés ou malades (uttam) ont particulièrement tenu à attirer l’attention sur le fait que désormais, la loi permet à la CNESST et aux employeurs :

  • De forcer des travailleuses et des travailleurs blessés à retourner au travail en période de traitements médicaux ;
  • D’imposer des retours au travail chez l’employeur à des victimes d’accidents ou de maladies du travail incapables de recommencer leur emploi ;
  • De retourner sur le marché du travail des victimes de maladies du travail âgées et incapables de recommencer leur emploi, alors qu’elles étaient jusqu’ici protégées par la loi ;
  • De sous-payer les travailleuses et travailleurs qui font des travaux légers en « assignation temporaire » ;
  • D’obliger les travailleuses et travailleurs devant se recycler à effectuer des recherches d’emplois sous peine de couper leur chèque lorsqu’ils reçoivent une indemnité.

CITATIONS
« Trois jours après les élections, les travailleuses et les travailleurs lancent aujourd’hui le message au nouveau gouvernement qu’ils sont déterminés à se battre pour leurs droits en santé et en sécurité du travail », affirme Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN.

« La mobilisation se poursuivra jusqu’à ce qu’on obtienne des lois qui assurent une véritable prévention des lésions professionnelles et une réparation complète des accidents et maladies du travail », poursuit Marc-Édouard Joubert, président du Conseil régional FTQ Montréal métropolitain.

« Les changements à la loi qui entrent en vigueur aujourd’hui forceront des victimes à retourner prématurément au travail, au risque d’aggraver leur lésion, en plus de condamner des travailleuses et travailleurs à l’aide sociale. C’est tout simplement indécent » conclut Félix Lapan, organisateur communautaire de l’uttam.

SOURCES :
Conseil central du Montréal métropolitain–CSN
Conseil régional FTQ Montréal métropolitain
Union des travailleuses et travailleurs accidentés ou malades (uttam)

La patience des salarié-es du cimetière Notre-Dame-des-Neiges a ses limites

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) a clairement signifié la limite de sa patience dans la négociation visant à en arriver à une entente avec l’employeur, lors d’une manifestation qui s’est tenue ce mercredi 5 octobre.

« Quand vous êtes sans contrat de travail depuis près de cinq ans, que l’inflation actuelle vous le rappelle aussitôt qu’une facture arrive à la maison et que chaque paiement vous appauvrit, ce n’est plus de la patience qu’il faut cultiver, c’est de l’impatience qu’il nous faut contenir, chaque jour. En plus de cet impact sur nos finances personnelles, notre employeur nourrit un climat toxique qui envenime chaque jour de travail. En clair, la Fabrique Notre-Dame se contrefout de nous et c’est la clientèle qui en paie le fort prix », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

« Malgré près de cinq ans depuis la fin du contrat de travail, l’employeur fait traîner la négociation et prétend encore et toujours ne pas détenir les mandats nécessaires de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. Ce n’est pas comme si les hauts dirigeants ignoraient que deux négociations traînent actuellement : les salarié-es se font littéralement niaiser par la Fabrique Notre-Dame », souligne Benoit Malenfant, président de la Fédération des employées et employés de services publics.

Rappelons que la négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN qui œuvre à l’entretien extérieur des lieux traîne également depuis près de quatre ans.

« Il n’y a pas 25 solutions pour régler ce conflit de travail : l’employeur doit démontrer qu’il veut le régler en proposant dès maintenant un nombre suffisant de dates de négociation afin de la conclure, et ce, dès que possible. Nous allons soutenir ces femmes et ces hommes jusqu’au bout de leur lutte afin qu’ils obtiennent le respect d’un employeur qui agit de manière honteuse envers celles et ceux qui accompagnent respectueusement des familles dans leur processus de deuil », déclare Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Il est tout simplement indécent que la Fabrique Notre-Dame ait osé proposer un gel des salaires rétroactifs au 1er janvier 2018. Même si elle allègue toujours ne pas avoir les ressources financières pour bonifier ses salaires – sans jamais ouvrir ses livres comptables pour nous le démontrer clairement – la Fabrique a récemment entrouvert la porte à de maigres augmentations qui demeurent nettement insuffisantes à l’heure actuelle. Voilà pourquoi le syndicat revendique toujours l’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es du cimetière Notre-Dame-des-Neiges », de conclure Nathalie Arguin, secrétaire générale de la CSN.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 17 membres.

Grève au cimetière Notre-Dame-des-Neiges : des négociations infernales et interminables

À partir de ce jeudi 1er septembre, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN) (SEBCNDDN) exercera son droit de grève aujourd’hui ainsi que les 2 et 6 septembre 2022.

« Ce n’est pas de gaité de cœur que nous en sommes rendus à cette étape qui aura un impact sur notre clientèle, mais nous croyons que pour faire face à un employeur qui mène ses affaires comme le diable en personne, nous n’avions plus le choix. Après bientôt cinq années sans contrat de travail, nous sommes excédés de faire face à un employeur qui se moque complètement de la clientèle, qui nous méprise, qui nous harcèle et qui fait trainer nos négociations afin de briser notre syndicat », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN.

« Rappelons qu’en plein début de pandémie, l’employeur, la Fabrique Notre-Dame, avait aboli six postes de conseillers en préarrangements funéraires, ce qui impose une surcharge de travail depuis la fin de l’hiver 2020 à celles et ceux qui soutiennent les familles endeuillées dans un processus qui demande bienveillance et générosité, précise Benoit Malenfant, président de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Il va sans dire que ces abolitions de postes et le roulement de salarié-es qui quittent leur emploi à cause de l’ambiance infernale vécue au travail minent cette capacité des salarié-es à offrir un service à la hauteur des attentes de la clientèle. »

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, l’employeur prétendait encore récemment ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. Conséquemment, les demandes actuelles du syndicat envers la Fabrique Notre-Dame sont simples et concises :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure celles-ci, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du CNDDN qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

« Puisque nous vivons exactement la même situation avec le syndicat qui s’occupe de l’entretien général du cimetière, nous savons que l’employeur cache son antisyndicalisme derrière de prétendus problèmes financiers que la Fabrique refuse toujours de nous dévoiler. À l’instar de leurs collègues qui entretiennent le cimetière du mieux qu’ils le peuvent, le comité de négociation du SEBCNDDN est toujours disposé à négocier afin de dénouer cette impasse inutile qui dure depuis trop longtemps. Nous allons être aux côtés de ces femmes et de ces hommes qui font un travail noble et essentiel avec tout leur dévouement, et ce, jusqu’à ce qu’ils obtiennent une convention collective négociée à leur satisfaction », conclut Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 19 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Le STTuBAnQ tient un BBQ de solidarité

En ce jeudi 16 juin, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs uni-es de Bibliothèque et Archives nationales du Québec–CSN tiendront un BBQ de solidarité pour faire le point sur leur négociation.

« Nous sommes en négociation depuis octobre 2021 et notre convention collective est échue depuis mars 2020. Le 30 mai dernier, nous avons tenu une assemblée générale spéciale durant laquelle nous avons adopté un mandat de moyen de pression à l’unanimité, souligne Sylviane Cossette, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs uni-es de BAnQ–CSN. Nous en sommes à finaliser notre volet touchant aux clauses normatives et la question des clauses à incidences financières reste entière. Or, nos conditions générales d’emploi sont nettement inférieures à celles de nos collègues qui œuvrent dans les autres bibliothèques du Québec et, de ce fait, nous revendiquons un rehaussement salarial conséquent qui reconnaîtra enfin notre travail à sa juste valeur. »

« En plein contexte de rareté de main-d’œuvre, BAnQ doit continuer à demander au Conseil du trésor une enveloppe budgétaire qui favorisera l’attraction et la rétention de ses salarié-es », précise Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). « Les demandes du syndicat sont fondées sur des comparatifs d’emplois similaires, elles sont légitimes et réalistes et nous interpellons Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, afin qu’elle donne des mandats clairs à la direction de BAnQ pour en arriver à une entente rapidement. »

« Plus de deux ans après l’échéance du contrat de travail, le syndicat arrive à une étape cruciale de sa négociation. Son objectif est clair : que BAnQ, leur employeur, reçoive enfin les mandats et les ressources lui permettant de négocier les clauses à incidences financières qui bonifieront conséquemment leurs salaires. La direction de BAnQ doit relancer dès maintenant le Conseil du trésor afin qu’il délie les cordons de la bourse et qu’il permette à la négociation de se conclure positivement pour les travailleuses et travailleurs », conclut Bertrand Guibord, secrétaire général du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs uni-es de BAnQ–CSN rassemble 450 salarié-es œuvrant dans 13 points de services. Ces derniers sont affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics de la CSN.

La CSN lance sa campagne nationale en santé-sécurité du travail

Le 6 avril 2022 marque l’entrée en vigueur du régime intérimaire des mécanismes de prévention et de participation de la nouvelle loi 27. La Confédération des syndicats nationaux (CSN) saisit cette occasion pour lancer sa nouvelle campagne nationale en santé-sécurité du travail, qui a pour but d’enraciner cet enjeu crucial dans tous les milieux de travail sans exception et de le placer dans les priorités de notre action syndicale.

« C’est sous le thème Pour vraiment protéger tout le monde que nous lançons notre nouvelle campagne puisque les contrecoups de la loi 27 que devront encaisser les syndiqué-es et les non-syndiqué-es sont nombreux. La CSN s’assura que les organisations patronales siégeant à la Commission des normes, de l’équité et de la santé et sécurité du travail (CNESST) ne soient pas tentées d’imposer des reculs aux travailleuses et aux travailleurs couverts par les mécanismes de prévention des groupes prioritaires, de souligner Caroline Senneville, présidente de la CSN. Plus que jamais, nous devrons revendiquer que les mêmes protections soient appliquées de façon intégrale à toutes et à tous, et ce, peu importe le secteur d’activité dans lequel s’effectue le travail. »

 « Notre campagne s’étalera sur cinq ans et vise une bonification des lois en SST du fait que nous pouvons encore revendiquer des modifications à la loi 27 durant cette période cruciale. Malgré les reculs imposés, il est important de souligner que la loi comporte de nouvelles obligations pour tous les employeurs. En voici quelques exemples : de nouvelles responsabilités avec l’introduction des comités paritaires dans tous les milieux de travail de 20 salarié-es et plus ; l’identification obligatoire de tous les risques en SST liés à l’emploi, incluant les risques psychosociaux et ; l’introduction des représentants des travailleuses et travailleurs en SST dans tous les milieux de travail, de renchérir David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN et responsable politique de la SST. Il s’agit donc d’une occasion à saisir pour tous les milieux où la SST n’est pas encore à l’ordre du jour. »

« Depuis leurs fondations, les treize conseils centraux de la CSN au Québec travaillent de très près avec tous les syndicats de leurs régions respectives en matière de SST. Ils offrent les formations, le soutien et l’appui aux blessé-es et aux victimes d’une lésion ou d’un accident de travail devant les instances et les tribunaux. Nous serons donc plus que jamais au front pour constater les failles des nouvelles lois, en plus de faire appliquer les nouvelles règles qui toucheront désormais tous les milieux de travail. Pour nous, il s’agit de faire avancer la cause des travailleuses et des travailleurs, de lutter pour défendre leurs droits », de conclure Chantal Ide, vice-présidente du Conseil Central du Montréal métropolitain–CSN et responsable politique de la SST.

Rolls-Royce Canada – Les salarié-es se prononceront sur un mandat de grève

Ce jeudi, les travailleuses et les travailleurs de Rolls-Royce Canada tiennent un rassemblement de solidarité devant leur usine du Chemin de la Côte-de-Liesse, spécialisée dans l’entretien de moteurs d’avion.

Sans convention collective depuis mars 2020, ces 530 travailleuses et travailleurs demandent un contrat de travail de cinq ans. Ils veulent notamment éliminer les clauses « orphelin » des régimes de retraite et d’assurances collectives, améliorer les salaires et les horaires de travail ainsi que bonifier les congés.

C’est une première négociation pour ces salarié-es depuis qu’ils ont joint la CSN en juin 2021. Ils étaient membres d’une autre organisation syndicale au cours des 66 années précédentes. L’établissement d’une nouvelle manière de mener les relations de travail dans l’usine n’est pas de tout repos. Le syndicat a mis en place un processus de négociation démocratique et transparent auprès de tous ses membres. Pour la partie patronale, cette nouvelle culture syndicale dans le milieu de travail semble déranger. L’employeur a multiplié les gestes de provocation à l’égard du syndicat et de ses représentants au cours des derniers mois. Mais pour le syndicat, Rolls-Royce devra s’y faire : la CSN est là pour de bon !

Vote de grève

Étant donné le peu de progrès réalisé jusqu’à maintenant en négociation et à peine quelques dates de négociation au calendrier des prochains mois, le syndicat demandera à ses membres de lui confier un mandat de grève lors d’une assemblée générale qui se tiendra le 15 mars prochain.

« Si l’usine de Rolls-Royce Canada à Lachine est le centre d’excellence en Amérique du Nord, c’est grâce à nous, les travailleuses et travailleurs, et à notre savoir-faire, explique le président du syndicat Frédéric Labelle. Nous sommes le cœur de cette entreprise. Sans notre travail, reconnu dans l’industrie comme étant de qualité exceptionnelle, Rolls-Royce ne pourrait aspirer être parmi les grands du secteur. Depuis quelques années, le manque de respect et de reconnaissance de notre employeur a grandement contribué à une dégradation importante de l’atmosphère de travail sur le plancher. La fierté de faire partie de Rolls-Royce Canada s’est beaucoup effritée au cours des dernières années. Nous voulons retrouver cette fierté et cette reconnaissance. Retrouver le respect qui nous revient. Voilà pourquoi nous avons inscrit ce slogan sur le panneau publicitaire devant l’usine : “Exigeons le respect chez Rolls-Royce Canada”. »

« Les travailleuses et les travailleurs de Rolls-Royce peuvent compter sur l’appui de toute la CSN, a rappelé la vice-présidente de la CSN, Katia Lelièvre, lors du rassemblement. Rolls-Royce n’est pas le premier employeur à tenter de briser la solidarité des membres de la CSN. Mais il ne réussira pas. Il va vraiment falloir qu’il se mette en mode négociation pour trouver un règlement à la hauteur de ce que recherchent ses employé-es. Il n’y a pas d’autre issue possible. »

À la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), on souligne que le secteur de l’aéronautique est en pleine effervescence. L’attraction et la rétention de la main-d’œuvre seront capitales pour les entreprises dans un contexte de pénurie. « Les travailleuses et les travailleurs ont toute la légitimité de réclamer leur juste part, poursuit le vice-président de la FIM–CSN, Serge Berthiaume. Il faut que Rolls-Royce entende ce message. N’attendez pas le 15 mars pour vous mettre au travail ! »

« Ce sont les travailleuses et les travailleurs de Rolls-Royce qui auront le dernier mot, enchaîne, la vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain, Chantal Ide. Le véritable pouvoir est dans leurs mains. L’employeur se comporte comme si le comité de négociation syndical avait pour mission de faire avaler n’importe quoi aux membres dans le but d’éviter un conflit. Avec l’appui de la CSN, les salarié-es de Rolls-Royce sont déterminés à faire face à toutes les éventualités. Évidemment, notre objectif à toutes et à tous demeure de conclure une entente satisfaisante dans les meilleurs délais. Mais pour y parvenir, il faudra un changement de cap important de la part de la direction de Rolls-Royce ! »

Les syndiqué-es du STT de la Coop Lanaudière manifestent devant le siège social de Sollio

Aujourd’hui, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Coop Lanaudière–CSN (STTCL–CSN) et leurs alliés ont manifesté devant le siège social de Sollio, dont la Coopérative Novago fait partie de ses divisions.

« Nous sommes en grève depuis le 30 septembre dernier et nous faisons face à un employeur affilié à Sollio qui désire casser notre syndicat. Après deux ans de négociation, il a eu le culot de déposer une offre qu’il a qualifiée de finale et globale qui imposerait à la majorité des syndiqué-es des baisses de salaire variant de 14 % à 29 %, ce qui est totalement inacceptable pour nous, de dénoncer Nicole Lambert, présidente du STTCL–CSN. Concrètement, en plein contexte de rareté de main-d’œuvre, l’employeur veut imposer une baisse drastique de 22 à 15 $ l’heure pour certains salarié-es, ce qui inciterait plusieurs d’entre nous à tout simplement quitter leur emploi ».

L’employeur, la coopérative Novago, se spécialise dans les conseils et la vente de produits agricoles et offre également des services de quincaillerie.

« À la suite de ce dépôt complètement farfelu et déconnecté de la réalité, l’employeur refuse carrément de retourner à la table de négociation. Il traite cavalièrement les employé-es membres d’un syndicat qui existe depuis 50 ans qui ont largement contribué au succès d’une coopérative connue et très appréciée par ses coopérants. Au fil des ans, ils ont obtenu un régime de retraite et des assurances collectives, deux arguments majeurs d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre en ces temps où les employeurs déploient justement de multiples stratégies pour recruter les employé-es », de souligner Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce–CSN.

« L’employeur entretient un climat malsain où les menaces et l’intimidation nuisent grandement à la négociation. Devant l’établissement de Joliette, on compte presque autant de gardes de sécurité que de piqueteurs et le syndicat a dû déposer une plainte qui allègue que l’employeur a recours à des briseurs de grève. Celui-ci a procédé à des réductions de salaire punitives arbitraires de 30 minutes et à des annulations unilatérales de périodes de vacances à des salarié-es syndiqués, de préciser Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN. Avec ses stratégies moyenâgeuses, l’employeur veut faire reculer les conditions de travail de 10 à 15 ans, ce qu’aucune travailleuse, aucun travailleur n’acceptera ».

« Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN appuie inconditionnellement les membres du STTCL–CSN dans leur lutte pour obtenir le respect de cet employeur peu scrupuleux. Le mouvement des coopératives s’est construit sur des bases d’entraide, de solidarité et de mutualité et les comportements de l’employeur actuel vont dans une direction diamétralement opposée à ces idéaux, ce qui remet radicalement en question la mission même de Novago. Nous interpellons vivement la haute direction de Sollio afin qu’elle rappelle à l’ordre cet employeur qui fait honte au mouvement coopératif », de conclure Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Coop Lanaudière–CSN rassemble 25 membres.

Les syndiqué-es appuient les familles et rendent hommage à leurs défunts

En ce jour de la fête des morts, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN (STTCNDDN–CSN) et leurs alliés ont manifesté leur appui aux familles et ont rendu hommage à leurs défunts.

« En ce jour de la fête des morts, nous sommes venus manifester notre appui aux familles et rendre hommage à celles et ceux que nous avons accompagnés à leur dernier repos. Malgré la demande des familles d’ouvrir le cimetière les dimanches, elles n’ont eu que partiellement gain de cause, la direction du CNDDN ayant décidé de leur donner accès que de 9 h à 12 h, de déclarer Patrick Chartrand, président du STTCNDDN–CSN. Alors que la direction du CNDDN déclarait fermer les dimanches afin de nous laisser procéder à la désinfection des lieux, nous devons rétablir les faits en précisant que nous n’avons jamais effectué ce travail durant cette plage de fermeture. De plus, l’état lamentable de plusieurs monuments et le mauvais entretien généralisé du cimetière sont directement liés aux coupes de postes et d’heures imposées par notre employeur. Ce n’est pas normal qu’il y ait certains syndiqués qui ont désormais honte de travailler ici. Nous, ce que l’on veut c’est travailler au bien-être des familles en entretenant le cimetière, ce qui contribue à l’embellissement de ce joyau montréalais et qui honore les défunts qui reposent ici en paix ».

« Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018, le syndicat est en négociation depuis le mois de novembre 2019. Et sans aucune raison valable, le 17 mars dernier, l’employeur a procédé à l’abolition de 26 postes à l’entretien. De plus, il n’a pas respecté le plancher d’emploi de 62 employé-es réguliers qui doivent s’occuper de l’entretien du cimetière. S’il y a donc un responsable de la détérioration de ce magnifique lieu, c’est bien à la Fabrique Notre-Dame que nous devons demander des comptes », de dénoncer Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Malgré l’annonce faite le 6 mai 2021 de son important virage vert en vertu duquel notre joyau montréalais n’aurait plus du tout besoin d’entretien, à la vue des lieux depuis plusieurs semaines, il est évident que ce virage est une triste farce et une catastrophe. Nous avons bien compris que la Fabrique Notre-Dame qui gère le cimetière veut briser le syndicat afin d’envoyer les emplois syndiqués en sous-traitance. La haute direction invoque toujours des problèmes financiers pour justifier ses décisions irrationnelles et ses abolitions de postes, mais refuse toujours d’ouvrir ses livres comptables afin de nous le prouver », de souligner Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

« Ce n’est pas la première fois que la Fabrique Notre-Dame manque de respect envers les familles. En 2007, les membres du STTCNDDN ont vécu un brutal lock-out de 17 semaines et l’employeur a été forcé d’accepter une entente à l’amiable de 1,2 million $ intervenue entre les familles et les concessionnaires du cimetière et la Fabrique Notre-Dame, afin de compenser la fermeture forcée du lieu de culte par l’employeur. Depuis toujours, les salarié-es du CNDDN mettent tout en œuvre pour offrir un service respectueux aux familles endeuillées et cette journée de fête des morts est le reflet de cet engagement indéfectible envers elles », de conclure Nathalie Arguin, secrétaire générale de la CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN rassemble 125 membres.