Les travailleurs mettent la pression !

Les membres du Syndicat des travailleurs de la Scierie Petit Paris – CSN, qui ont rejeté à 97 % l’offre globale et finale de l’employeur, en plus de voter un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun à 93 %, continuent à mettre de la pression sur l’employeur afin d’en venir à la conclusion d’une convention collective.

La convention étant expirée depuis avril 2015, les travailleurs désirent que les concessions faites par les années passées (ex. : gel de salaire) leur soient reconnues par des augmentations de salaire décentes.

« N’oublions pas que ces travailleurs de scierie gagnent jusqu’à 4$ de moins de l’heure par rapport aux travailleurs d’autres scieries de la région », explique Engelbert Cottenoir, président du Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN). « Par le passé, ils ont fait des concessions pour aider à maintenir les emplois, mais aujourd’hui, le retour du balancier ne se fait pas ! » conclut monsieur Cottenoir.

« La Coopérative forestière de Petit-Paris a fait l’acquisition de la scierie à la fin janvier et, depuis ce temps, elle nous dit qu’elle n’a pas d’argent pour nous augmenter à la hauteur de nos attentes », précise monsieur George Villeneuve, président du Syndicat des travailleurs de la Scierie Petit Paris – CSN. « Nous ne croyons pas que la Coopérative est aussi pauvre qu’elle veut le laisser croire, car elle aurait ouvert ses livres tout de suite en début de négociation, comme nous leur avions demandé, pour nous le démontrer. Une chose est certaine, et les membres du syndicat sont clairs là-dessus, nos salaires ne financeront pas l’achat de la scierie ! » termine monsieur Villeneuve.

À la suite de l’intervention du conciliateur, la Coopérative serait prête à ouvrir les livres, mais seulement ceux de la scierie. En effet, elle ne veut aucunement ouvrir les siens. « Travailler seulement avec les livres de la scierie nous paraît impossible. La comptabilité de la Coopérative est étroitement liée à celle de la scierie et il nous apparaît difficile de dissocier les deux comptabilités pour avoir le vrai portrait financier de l’entreprise », affirme monsieur Cottenoir.

Le Syndicat des travailleurs de la Scierie Petit Paris – CSN est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), qui rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. Quant à la CSN, elle représente plus de 325 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.

Le droit fondamental de négocier

Les employées et employés du secteur municipal et du secteur transport de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) estiment que le pacte fiscal conclu en septembre dernier entre le gouvernement du Québec et les municipalités est une attaque vicieuse envers leur droit fondamental de négocier leurs conditions de travail.

« Même si le projet de loi n’est pas encore déposé, la FEESP-CSN s’inquiète des dispositions qui pourraient s’y retrouver et qui visent à revoir le processus de négociation collective. Droit de lock-out ou décret : toutes les possibilités sont envisagées par Québec et il s’agit d’un affront majeur et potentiellement anticonstitutionnel, comme la loi 15 sur les régimes de retraite », déplore Denis Marcoux, président de la FEESP-CSN.

En septembre dernier, le gouvernement du Québec a ouvert une énorme brèche en proposant aux municipalités un pouvoir de négociation accru avec leurs employées et employés en échange d’une compression annuelle de 300 millions de dollars. C’est pourquoi la FEESP-CSN effectue une tournée d’information à travers le Québec pour mettre ses membres sur un pied d’alerte.

« Au Saguenay – Lac-Saint-Jean, plus de 600 emplois sont touchés par ce projet de loi. Si des grèves ont déjà marqué notre histoire, ce pacte fiscal ne vient que saper notre rapport de force et inciter l’employeur à négocier de mauvaise foi puisqu’il pourrait avoir le dernier mot », souligne Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean – CSN.

Services aux citoyens touchés

Alors que dans la majorité des cas au Québec, on dénombre très peu de conflits de travail entre les municipalités et les employées et employés, ce pacte fiscal vient semer la discorde entre les deux parties. Vingt pour cent (20 %) des membres de l’Union des municipalités ont déjà refusé ce pacte. Même la Ville de Laval a pris ses distances, peu de temps après avoir signé le pacte, alors qu’elle estime ses pertes à 1,2 milliard de dollars sur quatre ans.

Les services aux citoyens seront également touchés puisque l’enveloppe budgétaire diminuera. Devant une dégradation des services, la tentation des municipalités de recourir au privé sera encore plus grande, même si les économies sont illusoires et qu’une récente étude démontre que le développement à l’interne peut coûter moins cher qu’à l’externe. C’est pourquoi ce pacte va à l’encontre même de l’esprit du rapport de la Commission Charbonneau qui recommande une plus grande utilisation des ressources internes pour diminuer les situations de corruption et de malversation.

À propos

Fondée en 1947, la Fédération des employées et employés de services publics compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Dans le secteur du transport, la FEESP défend plus de 4600 membres et dans le secteur municipal, près de 6300.

Comité d’accueil à Jonquière pour Philippe Couillard, Gaétan Barrette et Serge Simard

Alors que le premier ministre Philippe Couillard, le ministre de la Santé et des Services sociaux Gaétan Barrette et le député de Dubuc Serge Simard, sont de passage à Jonquière,des membres du Front commun manifestent afin de dénoncer l’attitude méprisante de Martin Coiteux à leur égard et de revendiquer qu’ils rappellent à l’ordre le président du Conseil du trésor.

« Le Front commun a posé un geste significatif en déposant une contre-proposition responsable, car nous souhaitons obtenir un règlement négocié à la satisfaction de nos membres, explique Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Jean CSN. L’annonce à peine terminée, le ministre Coiteux la décriait déjà, accusant les leaders syndicaux de tous les maux. Une telle attitude ne fait que rajouter de l’huile sur le feu et n’aide en rien le processus de négociation. Nous demandons au premier ministre de ramener son collègue du Conseil du trésor à la raison. »

« Nous sommes ici aujourd’hui pour rappeler que notre priorité est de négocier une convention collective pour les travailleuses et les travailleurs du secteur public. Nous croyons que cela devrait aussi être celle du gouvernement. Il s’est plutôt empressé de réagir de manière virulente en minimisant l’importance du geste posé par le Front commun avec sa contre-proposition et a carrément dénaturé certains aspects de celle-ci. Une réaction, rappelons-le, aucunement représentative des discussions qui avaient lieu au même moment à la table de négociation, fait valoir monsieur Cottenoir. Martin Coiteux doit mettre de côté son mépris et faire enfin preuve de bonne foi et d’ouverture à la table de négociation. »

« La balle est maintenant dans le camp du ministre. Nous exigeons de sérieuses avancées aux tables de négociation, sans quoi le report de nos journées de grève pourrait être de courte durée. Au cours des prochains jours et des prochaines semaines, nous suivrons à la trace les représentants du Parti libéral du Québec dans notre région pour le leur rappeler », conclut monsieur Cottenoir.

À propos

Le Front commun regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ensemble, ces organisations représentent plus de 400 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec. Les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars 2015.

 

Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay-Lac-St-Jean visite les lockoutés de la CSD

C’est à bord de la cantine mobile CSN que le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean – CSN a entamé ce matin, dans le cadre de « l’opération bûches » amorcée par l’équipe de pastorale du diocèse de Chicoutimi, une tournée des différentes lignes de piquetage des lockouté-es de la CSD des concessionnaires automobiles. L’occasion fut saisie afin de réitérer le plein appui de la CSN dans la région à ces travailleuses et travailleurs syndiqués qui mènent une lutte importante afin de préserver leurs conditions de travail.

« Cela fait maintenant près de 2 ans que les travailleuses et les travailleurs des garages des différents concessionnaires de la région subissent un lockout sauvage de la part de leur employeur qui a préféré les mettre à la rue au lieu de négocier de bonne foi ! Nous venons réitérer notre entier appui à leur lutte qui dépasse leur seul milieu de travail. Comme syndiqué-es, nous sommes toutes et tous touchés par les attaques des employeurs sur nos acquis et nous devons faire front afin de résister ! » explique Engelbert Cottenoir, président du conseil central.

Tout au long de la tournée, café et collation ont été offerts aux travailleuses et aux travailleurs. Des bûches ont aussi été distribuées sur l’ensemble des lignes visitées en guise de réponse à l’appel à l’action lancée par l’équipe de pastorale. La visite a été organisée de pair avec les représentants du Syndicat démocratique des employé-es de garages du Saguenay – Lac-Saint-Jean – CSD.

« Notre geste d’aujourd’hui, quoique symbolique, se voulait surtout une occasion de venir discuter avec les travailleuses et les travailleurs touchés par ce lockout. Nous désirions leur rappeler que peu importe notre allégeance syndicale, la solidarité est la seule façon de pouvoir mener cette lutte à des résultats positifs ! Nous savons qu’il y a des hauts et des bas dans ce type de mobilisation, mais il ne faut surtout pas lâcher, c’est ce que les employeurs cherchent, il faut absolument continuer le combat ! » a conclu monsieur Cottenoir.

À propos du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean – CSN Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean – CSN représente plus de 160 syndicats de la région regroupant plus de 16 000 membres dans l’ensemble des secteurs d’activité. Le conseil central est l’organisme de représentation régional de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui, elle, regroupe plus de 320 000 membres dans l’ensemble du Québec.

Un climat constructif est maintenant en place

La CSN est très heureuse de constater que sa démarche de concertation lancée publiquement le 17 décembre dernier commence à porter ses fruits. Les conditions sont maintenant en place pour que Produits forestiers Résolu (PFR) puisse récupérer ses certifications environnementales FSC dans le nouveau délai de six mois que le certificateur a consenti pour laisser le temps à cette nouvelle démarche d’aboutir. Il faut en effet régler des dossiers épineux comme l’application de l’entente Baril-Moses ou la détermination des mesures appropriées pour la conservation du caribou forestier.

« Nous saluons la décision de FSC et du gouvernement de mettre les conditions en place pour la récupération des certifications FSC de PFR », affirme Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), qui estime que le climat est maintenant « beaucoup plus serein et constructif qu’il y a un mois » et que de nombreuses rencontres ou échanges fructueux ont été réalisés par la CSN dans ce dossier. De son côté, PFR a salué l’intervention de FSC en la qualifiant même de « sans précédent » et en se disant « impatiente » de rencontrer le certificateur.

Le ministre Laurent Lessard procède à des modifications règlementaires qui devraient faciliter le maintien de la certification des huit millions d’hectares de PFR. Le premier ministre Couillard est également intervenu en fin d’année en disant que PFR devait récupérer sa certification FSC, et en faisant même de ce dossier une de ses principales préoccupations. Plusieurs ministères sont d’ailleurs à pied d’œuvre dans ce dossier

Tous les autres partenaires, comme les groupes environnementaux et les autochtones, sont également prêts à donner sa chance au processus en cours.

Rappelons que cette certification, la plus connue au niveau international, est exigée par 1800 clients importants partout dans le monde, tels que Rona, Home Depot, Best Buy, Ikea, etc. Les emplois dans les usines de PFR à Kénogami, Alma et ailleurs seront donc beaucoup plus stables si PFR peut continuer d’apposer le sceau FSC sur ses produits.

Pour la suite, l’objectif de la FIM-CSN est toujours d’asseoir à une même table les intervenants concernés dans un proche avenir, afin de confirmer le plan de match pour le maintien de la norme FSC chez PFR et la contribution de chacun. Nous souhaitons aussi profiter de l’occasion pour lancer les discussions sur les nouvelles modalités liées à la protection des paysages forestiers (résolution de la FSC) et sur la façon dont elles s’appliqueront chez nous.

À propos

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux. La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. La FIM est présente dans l’ensemble du secteur forestier. Le conseil central des syndicats nationaux du Saguenay‑Lac-St-Jean regroupe plus de 160 syndicats CSN de la région et représente 16 000 membres.

Une délégation de la CSN accueille bruyamment Philippe Couillard à Chicoutimi

C’est devant l’Hôtel Chicoutimi, où se tenait une activité du Cercle de presse du Saguenay – Lac-Saint-Jean avec comme invité le premier ministre Philipe Couillard, que des dizaines de militantes et militants de la CSN se sont regroupés afin de se faire entendre. Le message des participantes et participants était très clair : nous refusons l’austérité !

« Le premier ministre, avec le soutien de ses ministres, sillonne le Québec en annonçant coupure par-dessus coupure tout en affirmant sans gêne que les services à la population ne seront pas touchés. Nous sommes ici ce matin pour lui rappeler, comme nous l’avons fait la semaine dernière à son collègue ministre de la santé, que nous résisterons sans relâche à leur plan d’austérité pour le Québec » déclare Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN). Provenant de divers syndicats CSN, tant du secteur public, parapublic que privé, les participantes et participants étaient unanimes sur leur volonté de se mobiliser afin de préserver les services publics et rétablir un système qui préconise une juste répartition de la richesse.

La CSN entend mener une lutte acharnée aux politiques d’austérité du gouvernement du Québec dans les prochains mois. « Tout le monde est touché par les annonces des dernières semaines. On ne parle pas ici uniquement de coupe d’emplois, mais bien de services directs à la population. On met en péril l’universalité des services et nous serons présents etprésentes pour le rappeler à l’ensemble des membres du gouvernement qui passera dans notre région » de conclure Monsieur Cottenoir.

À propos de la CSN

Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) représente près de 165 syndicats regroupant 16 600 membres, répartis dans tous les secteurs d’activités économiques dans la région. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui représente plus de 320 000 travailleuses et travailleurs partout au Québec.

La CSN lance un appel aux travailleuses et aux travailleurs des organismes communautaires du Saguenay-Lac-St-Jean

Les travailleuses et les travailleurs du Centre d’action bénévole (CAB) de Jonquière rejoignent les rangs du Syndicat des travailleuses et travailleurs des organismes communautaires du Saguenay – Lac-Saint-Jean de la Confédération des syndicats nationaux (STTOC-CSN). Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) et la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) saluent l’arrivée de ce nouveau groupe qui a choisi un syndicat CSN pour améliorer leurs conditions de travail et augmenter la reconnaissance de leurs actions au quotidien. Il ne s’agit pas d’une première au Québec, puisque les travailleuses et travailleurs de plusieurs CAB du Bas-Saint-Laurent font également partie de la CSN.

Ainsi, une invitation aux travailleuses et aux travailleurs du milieu communautaire régional est lancée aujourd’hui. « La CSN a toujours soutenu la mission des organismes communautaires », déclare d’entrée de jeu Engelbert Cottenoir, président du CCSNSLSJ. « Nous croyons qu’il est primordial que les différents paliers de gouvernement reconnaissent l’ampleur du travail effectué dans le milieu et offrent un financement adéquat aux missions de base des organismes communautaires, pour assurer des conditions de travail décentes à celles et à ceux qui y travaillent », poursuit-il.

Suivant cette logique, le STTOC-CSN a été créé afin de fédérer les travailleuses et les travailleurs de la région qui soutiennent tous les jours des gens en difficulté, et de les mobiliser dans une perspective de changement social. Par la formation d’un syndicat sur une base régionale plutôt que par établissement, les travailleuses et les travailleurs du milieu communautaire se donnent un levier important pour se faire respecter et faire reconnaître leur immense contribution à l’avancement d’une société plus égalitaire.

Le mouvement communautaire et la CSN partagent des valeurs communes : la justice sociale, l’équité, l’autonomie et la solidarité. Tout comme dans l’organisation communautaire, c’est aussi par la lutte, et dans toutes les formes qu’elle emprunte, que la CSN détermine démocratiquement son orientation et son action.

« Dans cette optique, en choisissant de s’affilier à la CSN, les travailleuses et les travailleurs du CAB de Jonquière montrent la voie à celles et à ceux des groupes communautaires de la région qui veulent non seulement améliorer les conditions de vie des personnes avec lesquelles ils travaillent, mais également les leurs afin de se sortir de la précarité », conclut Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS-CSN.

À propos de la CSN et de la FSSS-CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des organismes communautaires du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean, qui regroupe plus de 160 syndicats et compte 16 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.

La CSN participe à la remise de bourses aux étudiantes

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est fière et se réjouit de s’associer à nouveau comme partenaire à la 18e édition du concours « Chapeau les filles! » organisé par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.

Ce concours récompense des étudiantes qui brisent les clichés et osent l’apprentissage d’un métier non traditionnel. L’entêtement et le courage dont elles font preuve méritent d’être soulignés.

Il est vrai que les Québécoises ont fait d’immenses progrès depuis la Révolution tranquille. Elles sont même plus nombreuses que les hommes à poursuivre des études supérieures au cégep et à l’université. Malgré tout, certains domaines leur échappent et demeurent des chasses gardées masculines. Il faut donc maintenir la pression et les efforts pour que toutes les filles puissent choisir leur carrière non sur la base de leur sexe, mais de leurs intérêts, de leurs aspirations et de leurs passions.

C’est dans cet esprit et dans ce but que la CSN participe à la remise de bourses à des jeunes femmes qui poursuivent des études dans un programme de formation professionnelle ou technique traditionnellement masculin.

Manon Tremblay, agente de liaison aux luttes sociales du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) sera présente au dévoilement des gagnantes et remettra une bourse de 500 $ à l’une d’entre elles lors de la cérémonie régionale qui aura lieu au Collège d’Alma (salle La Tourelle, porte 1) du 675 boul. Auger à Alma, de 10 h 30 à 12 h, le 2 mai prochain.

En terminant, la CSN et le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) tiennent à féliciter toutes les lauréates et leur souhaitent la meilleure des chances.

Le syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay: acceptation à 83 % de l’offre globale et finale de la ville

Réunis en assemblée générale hier à Chicoutimi, plus de 350 travailleurs cols bleus et membres du Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN) ont voté sur l’offre globale et finale déposée par la Ville la semaine passée.

En négociation depuis près d’un an et demi, les parties ont décidé, il y a quelques mois, de faire appel à un conciliateur et, il y a quelques semaines, d’entreprendre un blitz de négociation. Le syndicat a fait des gains concernant les clauses sur l’attribution du temps supplémentaire, la date d’ancienneté et sur d’autres clauses normatives.

« Au cours de l’année et demie où nous avons été en négociation, nous avons obtenu plusieurs choses, mais après plusieurs rencontres de blitz de négociation, rencontres qui se sont passées en mars et en avril derniers, nous nous sommes vite rendus à l’évidence que nous ne pourrions en arriver à une entente de principe, nos positions demeurant différentes de part et d’autre; la Ville a donc pris la décision de déposer une offre globale et finale la semaine dernière. Nous avons fait confiance à nos vis-à-vis, car ils nous avaient fait comprendre qu’en blitz de négociation avec un comité restreint, les choses allaient avancer plus vite. Nous avons choisi de procéder de la sorte, mais l’employeur a fait des offres conditionnelles à des compromis syndicaux ! » de déplorer monsieur Claude Dion, président du Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN).

«L’employeur tenait à obtenir, selon ses propos, la flexibilité des employés affectés aux travaux publics et en échange, il a bonifié les primes, les repas, améliorations des conditions de travail pour les temporaires de longue date et autres. Les demandes patronales étaient notamment justifiées par la restructuration qu’il dit vouloir entreprendre en 2015 et qui devrait toucher la plupart des groupes des employés de la Ville. Nous avons démontré notre bonne foi et nous avons fait un choix de raison et non de cœur en acceptant cette offre finale, mais sachez qu’en 2015 nous ramènerons les demandes sur lesquelles nous n’avons pas pu discuter » d’affirmer monsieur Dion.

Bien que le résultat soit de 83 % pour l’acceptation de cette offre finale, les membres se sont exprimés haut et fort contre le comportement de l’employeur pendant cette négociation et sur le fait que plusieurs cadres ont fait planer des rumeurs de non-rappel au travail pour l’été si le contrat n’était pas accepté. « Nous n’avons pas eu peur de ces menaces; par contre, nous ne pouvions les balayer de la main et par souci de transparence, nos membres devaient être au courant de ces menaces faites par l’employeur » d’expliquer monsieur Dion. « Cependant, la prochaine ronde de négociation est pour très bientôt et il faut que l’employeur sache que nos membres sont prêts et que l’exécutif se rappellera de la façon dont cette négociation-ci s’est passée » de conclure le président du syndicat.

Le Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN) est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics – CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean compte plus de 16 600 membres. La CSN représente plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.

Harper se « fish » toujours de nos problèmes

À l’occasion du 2e anniversaire de l’annonce par le gouvernement Harper de la réforme de l’assurance-emploi, des militantes et militants de la Coalition contre la réforme de l’assurance-emploi ont manifesté devant le bureau de Denis Lebel à Roberval. Sur la thématique «Vos problèmes, j’m’en fish», des poissons à l’effigie de Stephen Harper et de Denis Lebel ont été collés sur la vitrine du bureau.

Obligation d’accepter un emploi allant jusqu’à 70% du salaire régulier, abolition du minimum de base du revenu de travail, abolition des conseils arbitraux et abolition du projet pilote prolongeant la période de prestation dans certaines régions, ne sont là que quelques éléments qui ont été à nouveau dénoncés par la Coalition. « Nous nous répétons depuis maintenant deux ans et rien ne change ! Stephen Harper, aidé dans la région par son valet Denis Lebel, ne fait qu’imposer à la population son idéologie destructrice. Le tout, sans égard à l’appauvrissement que ces mesures entraînent pour les travailleuses et travailleurs les plus précaires! » déclare Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean – CSN.

La coalition formée d’organismes communautaires, de syndicats et d’associations étudiantes entend bien poursuivre la lutte qui l’anime depuis l’annonce de la réforme il y a maintenant deux ans et l’application de celle-ci l’année suivante. « Cette réforme est tout à fait inacceptable puisqu’elle constitue une attaque directe et brutale envers tous les salariés. En effet, les changements apportés constituent une grave atteinte au droit à la liberté de choisir librement son travail et au droit à une protection en cas de chômage; droits reconnus internationalement par la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Nous voulions le rappeler aujourd’hui : tout cela n’est pas un poisson d’avril ! » conclut Sylvain Bergeron, coordonnateur de Lieu d’Actions et de Services dans l’Unité avec les Sans Emploi (L.A.S.T.U.S.E).

À propos de la coalition régionale

La Coalition régionale contre la réforme de l’assurance-emploi regroupe la Confédération des syndicats nationaux (CSN), l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), le Mouvement des Associations générales étudiantes de l’UQAC (MAGE-UQAC), la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), le Mouvement action chômage (MAC) Lac-St-Jean Est, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et le Lieu d’Actions et de Services dans l’Unité avec les Sans Emploi (L.A.S.T.U.S.E.) du Saguenay. Elle vise l’abrogation de la réforme de l’assurance-emploi du gouvernement Harper et la tenue d’une consultation publique sur l’amélioration du programme.

Appui du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Nutrinor (CSN)

C’est pour réitérer leur appui aux lockouté-es des garages des concessionnaires automobiles de la région que des représentants du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Nutrinor (CSN) se sont déplacés sur les lignes de piquetage d’Alma aujourd’hui. Ils ont aussi profité de l’occasion pour leur remettre un chèque de 500 $. « Dans moins de deux semaines, ça fera un an que plus de 400 travailleuses et travailleurs ont été mis à la rue par leur employeur. Cette situation est tout à fait inacceptable et c’est pourquoi les membres de notre syndicat ont décidé de se solidariser avec le Syndicat des employé-es de garage du Saguenay – Lac St-Jean. La solidarité syndicale est de mise dans de telles situations et le message doit être clair : la meilleure façon de soutenir cette lutte, est de respecter les lignes de piquetage! » déclare Éric Simard, président du STT de Nutrinor (CSN). Pour le STT de Nutrinor (CSN), le combat que mène présentement ces travailleuses et travailleurs touche l’ensemble du mouvement syndical.

«Depuis plusieurs années, certains employeurs tentent d’augmenter leurs profits en diminuant nos conditions de travail. Que ce soit par la sous-traitance ou le recul sur nos avantages sociaux, ils s’attaquent à celles et ceux qui font vivre leurs entreprises. La lutte que les membres du SDEG vivent présentement est la lutte que plusieurs autres devront mener dans l’avenir. Nous sommes donc venus leur dire aujourd’hui que nous sommes toutes et tous derrière eux! » conclut monsieur Simard, tout en encourageant la partie patronale à faire preuve de bonne foi, de s’assoir à la table de négociation avec une délégation qui ne se limite pas à leur seule représentante. Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Nutrinor (CSN) regroupe 200 membres salariés de différents établissements de Nutrinor partout au Saguenay – Lac St-Jean. Il est affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac St-Jean, à la Fédération du commerce (FC) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Après un refus du gouvernement, la FSSS prépare la riposte pour l’hiver!

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) rencontrait des représentants du ministère de la Santé et des Services sociaux hier, notamment sur la question du plan de compressions budgétaires au Centre jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Malgré une présentation qui démontrait les impacts que ces coupures auront sur les services aux jeunes, le ministère n’a pas changé sa position. Déçue de ce refus du gouvernement, la FSSS prépare une riposte pour le retour janvier.

La FSSS–CSN rencontrait des représentants du ministère afin de s’assurer que les enfants et leur famille puissent continuer de recevoir les services que requiert leur situation. La FSSS demandait que l’on revienne sur la décision de privatiser le foyer de groupe de Roberval qui offre des services spécialisés et de fermer le bureau de la Baie. « Malgré le fait que nous avons démontré les impacts que la perte de ces services aura sur les enfants et leur famille, le ministère continue d’appuyer la décision de l’employeur. Nous fondions des espoirs dans cette rencontre et on ne peut faire autrement que d’être déçu du peu d’écoute que nous avons obtenu », explique Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS–CSN.

Mais la FSSS n’entend pas en rester là. « Nous prenons acte de l’appui du gouvernement à la décision insensée de l’employeur de couper des services à la population. Mais la partie n’est pas terminée. Dès le retour en janvier, nous lancerons une riposte car il n’est aucunement question d’accepté la fermeture de ces services. Un plan d’action sera présenté à nos membres, afin de forcer le gouvernement et l’employeur à revenir sur leur décision. Nous nous mobiliserons afin que la population de la région ne perde pas des services dont elle a tant besoin », de conclure Nancy Poulin, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Centre jeunesse du Saguenay Lac-St-Jean – CSN .

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

La FSSS consternée d’apprendre la décision du C.A.

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) est consternée d’apprendre que le conseil d’administration du Centre jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean s’est entêté à adopter son plan de compressions budgétaires, alors que des discussions politiques sont toujours en cours. Cette décision est d’autant plus choquante que les interventions de la FSSS dans ce dossier se poursuivent et que la Fédération a bon espoir de parvenir à une solution qui ne limitera pas les services aux enfants et à leurs familles de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Le C.A. du Centre jeunesse a décidé hier, lors d’une séance spéciale, d’adopter son plan de compressions budgétaires, faisant ainsi fi des discussions en cours avec le ministre responsable de la région, Monsieur Stéphane Bédard. Cette décision met en péril notamment deux services importants, soit l’unité la Parenthèse au Centre de réadaptation St-Georges et le Foyer de groupe à Roberval, lesquels donnent des services à des enfants âgés entre 6 et 13 ans parmi les plus vulnérables de notre région. « Pendant que nous sommes au front pour discuter avec le bureau du ministre, et tenter de trouver une solution, tout ce que le C.A. trouve à faire est de s’entêter avec sa décision de couper des services spécialisés pour atteindre l’équilibre budgétaire. Il faut absolument mettre la question des services aux enfants et à leurs familles en priorité et trouver une solution», explique Nancy Poulin, présidente du syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Rappelons que la FSSS et le syndicat du Centre jeunesse sont intervenus maintes fois dans ce dossier, notamment lors du C.A. du Centre jeunesse du 6 novembre dernier et lors du C.A. de l’Agence de la santé et des services sociaux le 7 novembre. À ces deux occasions, nombre de travailleuses et travailleurs sont venus expliquer les impacts des compressions budgétaires sur les services. « Malgré cette décision injustifiée du C.A. du Centre jeunesse, nous poursuivrons nos interventions pour assurer le bassin de services offerts aux jeunes et à leurs familles. Nous continuons de revendiquer un budget pour combler le manque à gagner que vit actuellement le Centre jeunesse. Nous avons bon espoir de pouvoir trouver une solution qui ne limitera pas les services aux jeunes », de conclure Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS–CSN.

Les deux représentants syndicaux, Nancy Poulin et Gaston Langevin, se questionnent à savoir si c’est l’argent ou les enfants qui sont au cœur des préoccupations des dirigeants du Centre jeunesse ?

À propos de la FSSS–CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

Entente chez Laurent Lapointe

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et travailleurs de la quincaillerie Laurent Lapointe se sont prononcés, le 16 octobre 2013, à l’unanimité en faveur de l’entente de principe intervenue le 1er octobre dernier.

D’une durée de 5 ans, le contrat de travail de ces 60 syndiqué-es, membres du Syndicat des employé(e)s de Laurent Lapointe, affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire totalisant 12%.

Autres gains

Les travailleurs enregistrent également des gains aux chapitres suivants : du régime de vacances, des primes de responsabilités, de la formation, des congés sociaux, des congés mobiles, protection des emplois ainsi qu’au plan des équipements de sécurité.

Vacances

Les syndiqué-es ont aussi obtenu des gains au chapitre des vacances. Désormais, ils jouiront de la 3e, 4e et 5e semaine de vacances après 4, 8 et 18 années de service. Avant l’entente, ces vacances n’étaient pas accordées avant 5, 9 et 20 années de service.

Les syndiqués obtiennent par ailleurs un 5e congé mobile, une période de formation obligatoire lors de l’obtention d’un poste et finalement la mise en place d’un programme de réduction de la semaine normale de travail pour les salarié-es désirant se prévaloir d’une préretraite.

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève pour en arriver à un règlement.

Nouvelle convention pour le Syndicat des travailleuses et travailleurs du MAGE–UQAC–CSN

Réunis en assemblée générale samedi soir dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du MAGE-UQAC-CSN, qui regroupe 80 personnes, ont adopté leur nouveau contrat de travail à l’unanimité.

Il s’agissait pour ce syndicat d’une première négociation depuis son arrivée à la CSN. Des gains appréciables ont été obtenus : amélioration des congés sociaux, réduction de la période de probation, amélioration des droits syndicaux et un meilleur encadrement de la clause de non-concurrence. Un des gains majeurs de cette négociation est la mise en place d’un programme de fidélisation-reconnaissance pour tous les salariés syndiqués. Cette convention collective à une durée de 60 mois.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du MAGE-UQAC-CSN est affilié à la Fédération du commerce.