STLévis: entente de principe avec les chauffeurs

Une entente de principe est intervenue aujourd’hui entre le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) et la Société de transport de Lévis. Le tout sera présenté en assemblée générale dans les prochains jours pour permettre aux membres de se prononcer sur son contenu.

Cette entente ne suspend pas la grève actuelle. Le service ne sera donc pas offert sur les trajets desservis par la Société de transport de Lévis. La grève sera suspendue si les membres entérinent l’entente de principe. De plus amples informations seront fournies au moment de soumettre l’entente aux syndiqué-es.

Les syndicats des autobus B. R. et Tremblay et Paradis déclenchent une grève générale illimitée

En ce matin du 16 février à 6 h, les membres du Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et du Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont déclenché la grève générale illimitée. Le 3 février dernier, les deux syndicats ont respectivement voté à 100 % et à 96 %, par voie de scrutin secret, en faveur d’un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

« Nous rappelons qu’au début du mois de février, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu sur la place publique afin d’appuyer les revendications du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN en soulignant que les chauffeurs doivent avoir leur juste part, précise Josée Dubé, présidente de ce secteur. Les salarié-es de chez B.R. et de Tremblay et Paradis font partie d’un mouvement de travailleuses et de travailleurs qui n’ont pas hésité à recourir à la grève pour justement aller chercher leur juste part et nous allons être à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils l’obtiennent. »

« L’employeur ne peut ignorer les nouvelles données salariales qui sont en vigueur depuis peu dans le secteur du transport scolaire. Celles-ci reconnaissent enfin le difficile travail des conductrices et des conducteurs. Tous les employeurs ont reçu une bonification variant entre 15 et 30 % de la valeur de leurs contrats et cet argent doit se rendre dans les poches de celles et de ceux qui conduisent les autobus, ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Si l’employeur veut régler l’actuel conflit, il sait très bien ce qu’il a à faire. Et j’ai de bonnes nouvelles pour lui : en donnant plus à son monde, il va également régler ses problèmes d’attraction et de rétention de ses travailleuses et de ses travailleurs et ça aussi, il le sait très bien. »

« En moins de 48 heures, nous avons deux syndicats de la CSN de la région de Lanaudière qui ont obtenu des majorations salariales de plus de 40 % sur la durée de leur nouveau contrat de travail. Il y a donc un mouvement clair, net et précis dont nous faisons aussi partie qui vise à bonifier substantiellement les salaires dans le secteur. Malgré cette évidence, l’employeur tient actuellement tête au syndicat. Vu le contexte de rareté de main-d’œuvre, il met en péril sa propre capacité à garder ses salarié-es à son emploi et donc, à respecter les contrats qu’il a signés avec ses clients », conclut Pierre Émond, vice-président du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

La StLévis cherche la confrontation par son inaction!

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) s’indignent face à la perte de temps orchestrée par la StLévis dans les négociations. La nouvelle journée de négociation d’aujourd’hui n’aura pas permis de faire avancer le dossier d’un centimètre.

Le président du syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud, Alain Audet, dénonce cette attitude. « L’employeur arrive continuellement sans mandat pour négocier et aucune idée d’où se diriger. On s’assoit avec lui et on perd notre temps. C’est comme ça depuis trop longtemps maintenant. »

Le syndicat a soumis à l’employeur la semaine dernière des propositions pour continuer de négocier. L’employeur a demandé plusieurs jours pour se pencher sur la situation, car le jour même, le directeur général n’était pas présent et le reste du comité de négociation patronale n’avait pas le mandat pour se pencher sur les propositions. Le syndicat a attendu jusqu’à samedi avant d’avoir un retour. Au moment de se rejoindre samedi, l’employeur a fait savoir au syndicat qu’il n’était pas disponible pour négocier plus de 2 heures.

« On n’arrête pas de nous dire du côté de la ville qu’on fait confiance au comité de négociation et que les choses vont bien se dérouler. Comment on peut croire ça quand on a un comité de négociation qui ne planifie que deux heures dans son horaire pour essayer de régler un dossier 2 jours avant une grève? », scande Barbara Poirier, présidente du Conseil centrale de Québec–Chaudière-Appalaches CSN.

À la suite de la rencontre de samedi, l’employeur a de nouveau demandé quelques jours au syndicat pour planifier son retour. Malheureusement, le retour aujourd’hui était pitoyable. « L’employeur nous demande 4 jours pour faire ses devoirs, et quand on se revoit on n’a encore rien de fait, et on n’a rien à proposer. Rendu là, on pourrait leur laisser encore 1 an et on n’aurait pas avancé. Le maire dit garder confiance, mais je suis désolé de lui apprendre que son comité de négociation ne travaille pas. Il ne fait pas ses devoirs et perd son temps même quand on est tous à table », s’indigne Simon-Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics.

« On a été de bonne foi depuis la première journée de négociation. On laisse la chance aux négociations et on reste sympathique envers notre interlocuteur. Malheureusement, aujourd’hui, c’était la goûte de trop. On ne peut plus faire comme si tout allait bien, ça ne va pas bien, car ça ne travaille pas, et c’est comme ça depuis des semaines! », déplore Alain Audet.

Le syndicat continuera de se présenter à la table de négociation avec des propositions et fera ses devoirs entre les rencontres pour essayer de mettre fin au conflit de travail actuel. Rappelons que le syndicat a déclenché une grève générale illimitée le lundi 13 février dernier après 13 mois de négociations infructueuses.

Grève générale illimitée des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) seront en grève à compter de lundi matin 13 février. La dernière journée de négociation d’hier n’a pas permis d’en arriver à une entente, malgré tous les efforts du syndicat à fournir des solutions.

« Nous espérons toujours en arriver à une entente négociée. Nous faisons plusieurs propositions constructives régulièrement pour permettre au dossier d’évoluer. Nous avons fait une offre à l’employeur mardi dernier et avons eu un retour aujourd’hui uniquement. On espère que le rythme va accélérer dans les prochains jours », souligne Alain Audet, président du syndicat.

« Nous avons tendu la main au maire cette semaine pour éviter une grève. Il a répondu faire confiance au processus de négociation avant de faire une demande de mandataire spécial. Aujourd’hui, on se rend compte que la grève est inévitable. On va peut-être, bientôt, se décider du côté de la ville à mettre les efforts nécessaires pour en arriver à une entente et un service de transport en commun respectable », s’indigne Barbara Poirier, présidente du Conseil centrale de Québec–Chaudière-Appalaches CSN.

La table de négociation est maintenue et reprendra en milieu de semaine avec un retour de l’employeur à la suite de nos propositions.

Manque de leadership de la StLévis et du maire Lehouillier

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) sont dégoutés par le manque de volonté de la Société de transport de Lévis à régler le conflit qui les sépare.

« On a été disponible toute la semaine pour continuer les négociations. Malheureusement, le seul moment où la StLévis était présente, le directeur général brillait par son absence. Comment voulez-vous dénouer une impasse comme la nôtre quand l’employeur n’est même pas présent à la table de négociation ? Tout notre temps et nos efforts étaient consacrés à éviter une grève la semaine prochaine, mais il semblerait que la StLévis en ait décidé autrement », s’indigne Alain Audet, président du syndicat.

« On a tout essayé. Nous avons même tendu la main au maire Lehouillier pour tenter de trouver des solutions. Notre demande a été rejetée du revers de la main. Malgré 13 mois de négociations infructueuses, sept jours de grève et l’annonce d’une grève générale illimitée imminente, il croit encore que le tout va se régler magiquement sans se parler. C’est un manque flagrant de jugement et de leadership », scande Barbara Poirier, présidente du Conseil centrale de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

De son côté, Simon-Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics martèle : « Se faire accuser d’être de mauvaise foi quand, de son côté, l’employeur tarde à se présenter sérieusement pour négocier et qu’il dépense des milliers de dollars en publicités trompeuses, c’est décourageant en 2023. Ce que la StLévis omet de mentionner, ce sont les conditions dans lesquels elle garde ses employé-es. Une situation de précarité incessante qui n’améliore pas du tout les conditions de travail de ses employé-es. Si elle veut réellement être attractive, elle a simplement à nous écouter, on a proposé plusieurs solutions tout au long des négociations. Ça pourrait lui éviter de perdre des employé-es et de devoir payer des milliers de dollars en publicités ».

Aucune rencontre de négociation n’a eu lieu cette semaine, malgré la pleine disponibilité du syndicat. Une rencontre est prévue samedi, sans confirmation de la présence du directeur général. Rappelons que le syndicat a annoncé la tenue d’une grève générale illimitée qui débutera le lundi 13 février, à moins d’en arriver à une entente d’ici là.

Envoi du second avis de grève chez B.R. et Tremblay & Paradis

À la suite de la rencontre de négociation du 4 février avec leur employeur et la conciliatrice, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont envoyé ce 6 février leur second avis de grève au ministère du Travail dans le but de déclencher une grève générale illimitée au matin du 16 février prochain.

Rappelons qu’à leur assemblée générale du 3 février dernier, les deux syndicats ont respectivement voté à 100 % et à 96 % par voie de scrutin secret, en faveur d’un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R. –CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud refuse l’hypothèse de règlement

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) ont rejeté l’hypothèse de règlement qui leur a été présentée à 95 %. Ce refus signifie donc que les deux partis doivent retourner à la table de négociation cette semaine pour en arriver à une entente qui sera acceptable pour les membres du syndicat.

« On a encore des éléments qui doivent être travaillés à la table actuellement. Nos membres jugent qu’en acceptant une telle offre, il y a trop de compromis faits de notre côté et trop peu de la part de l’employeur. Il nous reste donc une semaine pour négocier intensément pour en arriver à une entente et éviter la grève », indique Alain Audet, président du syndicat.

Les enjeux actuellement sur la table portent encore une fois sur la sous-traitance et l’organisation du travail. « On a encore une fois un employeur qui essaie de donner le moins possible à ses syndiqués pour sauver des miettes. Le problème ne dépend pas uniquement de la société de transport. Il faut que l’administration municipale du maire Lehouillier arrive au 21e siècle et injecte sérieusement de l’argent dans son transport en commun. Lévis est à la traine face au reste du Québec, il n’y a rien à être fier », s’indigne Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches–CSN

De son côté, Simon Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publicsCSN martèle : « On a un syndicat qui se bat pour le gros bon sens. Leurs demandes ne sont pas hors de l’ordinaire et tout le monde demanderait la même chose. Il n’appartient qu’à l’employeur et à la ville de Lévis de mettre des offres convenables sur la table pour éviter une autre grève. Les citoyens de Lévis le méritent ».

Aucune date de négociation n’est encore planifiée au calendrier. Rappelons que le syndicat a annoncé la tenue d’une grève générale illimitée qui débutera le 13 février, à moins d’en arriver à une entente d’ici là.

À propos
Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) regroupe 110 chauffeurs à l’emploi de la Société de transport de Lévis.

Les syndicats de B.R. et de Tremblay et Paradis votent en faveur de la grève générale illimitée

Réunis en assemblée générale ce 3 février en début d’après-midi, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont respectivement voté à 100 % et à 96 % par voie de scrutin secret, en faveur d’un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

« Même si nous avons une rencontre avec l’employeur et la conciliatrice ce samedi, nous avons décidé démocratiquement de nous munir de ce mandat de grève générale illimitée. Nous avons des demandes qui sont légitimes et nos membres nous ont signifié aujourd’hui qu’ils y tiennent mordicus, déclare Hélène Thibault, présidente du Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN, porte-parole pour les deux unités. Nous voulons le respect de notre convention collective, il nous faut de meilleurs salaires pour régler les disparités salariales importantes entre nos deux unités et surtout, nous tenons à la garantie de 25 heures de travail par semaine pour toucher un revenu décent. Nous demandons toujours d’être rémunérés pour toutes les heures réellement travaillées, incluant le temps d’attente, les problèmes de circulation, les pannes et le remplissage des réservoirs de carburant. »

Les deux syndicats ont déclenché un arrêt de travail lundi dernier, au matin du 30 janvier.

« Ces travailleuses et ces travailleurs transportent chaque matin ce que nous avons de plus précieux, nos enfants, vers leur milieu éducatif. Leurs responsabilités sont très grandes et malgré celles-ci, leur travail n’est ni valorisé ni reconnu. La preuve en est que dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre, de problèmes d’attraction, de rétention et d’inflation, les salaires proposés actuellement par l’employeur sont nettement insuffisants, déclare Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. J’ai juste un conseil pour cet employeur et pour tous les autres transporteurs qui sont témoins de la lutte de ces salarié-es : offrez un salaire décent et des conditions respectueuses et vous allez le régler à la source le problème. »

« Nous rappelons que, cette semaine, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu afin d’appuyer nos revendications dans le transport scolaire en soulignant que les chauffeurs doivent avoir leur juste part, ajoute Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La lutte que ces femmes et ces hommes mènent en ce moment, c’est la lutte de toutes les conductrices et de tous les conducteurs du Québec et nous allons être à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur dû. »

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud présentera une hypothèse de règlement

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) présentera une hypothèse de règlement à ses membres le dimanche 5 février prochain et la soumettra au vote. Le tout sera présenté en assemblée générale. Cette présentation regroupe donc les dernières hypothèses retenues durant les négociations avec les conciliatrices afin de présenter l’avancée des travaux. Cela ne représente pas une entente de principe.

Cette présentation ne suspend pas l’annonce d’une grève générale illimitée qui pourrait débuter le 13 février prochain. De plus amples informations seront fournies par voie de communiqué à la suite de la présentation faite aux membres ce dimanche. Par respect, le syndicat ne fera pas de commentaire avant de présenter l’hypothèse de règlement à ses membres.

À propos
Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) regroupe 110 chauffeurs à l’emploi de la Société de transport de Lévis.

Les syndicats de B.R. et de Tremblay & Paradis manifestent devant le Centre de services scolaire de la Capitale

Ce 2 février à midi, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont tous deux manifesté devant les bureaux du Centre de services scolaire de la Capitale.

« Pour nous, la balle est dans le camp de l’employeur. Or, pour arriver éventuellement à une entente de principe, les deux parties doivent obligatoirement se parler, déclare Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN). Rappelons que dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les salaires proposés actuellement par l’employeur sont nettement insuffisants. Les salarié-es des deux unités qui accomplissent exactement le même travail veulent également régler les disparités salariales importantes entre les deux groupes. Voilà pourquoi la revendication d’une réelle transparence financière de leur employeur en lien avec les taux horaires versés, ainsi que les frais chargés pour les voyages spéciaux figure toujours dans leurs demandes. »

Les deux syndicats ont déclenché un arrêt de travail lundi dernier, au matin du 30 janvier. En novembre dernier, les deux unités se sont dotées d’un mandat de grève de 14 jours voté respectivement à 100 % et à 98 %. Une assemblée générale est prévue afin de voter la grève générale illimitée.

« Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu cette semaine afin d’appuyer nos revendications actuelles dans le transport scolaire en soulignant que les chauffeurs doivent avoir leur juste part, ajoute Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). En plus de ces sommes, les salarié-es demandent toujours le respect de leur convention collective qui est très souvent bafouée par leur employeur. Ils revendiquent également une garantie de 25 heures par semaine afin de rendre attractifs les quarts de travail brisés sur les circuits du matin et du soir. Finalement, ils veulent être rémunérés pour toutes les heures réellement travaillées, incluant le temps d’attente, les problèmes de circulation, les pannes et le remplissage des réservoirs de carburant. Est-ce un luxe que de demander simplement le respect ? »

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Les syndiqué-es adoptent une banque de journées de grève

Réunis en assemblée générale le mardi 24 janvier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des restaurants de l’Assemblée nationale–CSN ont adopté à 94 % une banque de sept journées de grève à utiliser au moment jugé opportun. Le syndicat, accrédité le 24 mai dernier, négocie actuellement sa première convention collective CSN.

« C’est une grande première pour notre syndicat, il était temps que l’on fasse quelque chose », explique Marie-Hélène Sansfaçon, présidente du syndicat, « nous avons reçu un mandat très clair des membres, c’est un appui significatif à notre comité de négociation, dont la partie patronale devra tenir compte ».

« C’est un jeune syndicat et l’employeur n’est pas habitué à la manière CSN », ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, à la suite de cette assemblée démocratique, nous nous attendons à ce que nos membres gagnent enfin le respect de l’employeur et que l’on puisse régler le monétaire et éviter le recours à des moyens de pression lourds ».

« Toute la région est aux prises avec une grave pénurie de main-d’œuvre, en particulier dans le secteur de la restauration, il faut en tenir compte quand vient le temps de négocier avec les employé-es des restaurants de l’Assemblée nationale », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « je ne peux pas croire qu’avec un peu de bonne volonté et les bons mandats on ne pourra pas régler cette convention collective à la satisfaction des parties ».

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des restaurants de l’Assemblée nationale–CSN compte une trentaine de membres. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Grève des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud­­­ (CSN) vont déclencher une grève de six jours du 23 au 28 janvier inclusivement, avec une reprise des activités dimanche 29 janvier 2023. Malgré l’annonce faite il y a plus de 10 jours, la situation à la table de négociation ne s’améliore pas et une entente n’a pas été atteinte.

« L’employeur a eu amplement le temps de régler les enjeux. Depuis le tout début, nous négocions de bonne foi et mettons tous les efforts nécessaires pour en arriver à un règlement. Nos demandes portent principalement sur la sous-traitance et la permanence des postes. Notre objectif est simple, s’assurer que notre réseau de transport soit solide et durable et de devenir attractif pour de nouveaux chauffeurs », s’indigne Alain Audet, président du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN).

La présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches renchérit : « Aujourd’hui, on a une démonstration que l’administration municipale et la STLévis n’ont aucune vision d’avenir. On reste prisonnier d’une vision archaïque qui manque d’ambition. Les citoyennes et les citoyens de Lévis méritent un transport en commun de qualité. De l’autre côté, on a un syndicat qui se tient debout pour favoriser le service et qui a à cœur le transport en commun. »

L’objectif des demandes syndicales est d’assurer la rétention de la main-d’œuvre pour favoriser le service et éviter la fermeture de certaines lignes de transport. « On est en situation de pénurie de main-d’œuvre, on a plus de 30 syndiqué-es qui n’ont aucune garantie d’heures pendant qu’on sous-traite des lignes. C’est une aberration qui doit s’arrêter », martèle Simon Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics.

Malgré le déclenchement de la grève, le syndicat espère encore en arriver à une entente le plus rapidement possible avec l’employeur et mettra tous les efforts nécessaires pour y arriver.

À propos
Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) regroupe 110 chauffeurs à l’emploi de la Société de transport de Lévis. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Deux syndicats du transport scolaire en grève bientôt

Le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R. –CSN et le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont tous deux envoyé des avis de grève au ministère du Travail dans le but de déclencher un arrêt de travail au matin du 30 janvier prochain. En novembre dernier, les deux unités se sont dotées d’un mandat de grève de 14 jours voté respectivement à 100 % et à 98 %.

« Particulièrement dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les salaires versés actuellement sont nettement insuffisants. Alors que les salarié-es des deux unités accomplissent exactement le même travail, il existe des disparités salariales importantes. À cet égard, les conductrices et les conducteurs revendiquent une réelle transparence financière de l’employeur en lien avec les taux horaires versés ainsi que les frais chargés pour les voyages spéciaux » déclare Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Les salarié-es demandent le respect de leur convention collective qui est très souvent bafouée par leur employeur. Ils revendiquent également une garantie de 25 heures par semaine afin de rendre attractifs les quarts de travail brisés sur les circuits du matin et du soir. Finalement, ils veulent être rémunérés pour toutes les heures réellement travaillées, incluant le temps d’attente, les problèmes de circulation, les pannes et le remplissage des réservoirs de carburant », ajoute Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R. –CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN regroupe 240 syndicats représentant plus de 45 000 membres. Son territoire s’étend sur les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

Grève des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud pour la rentrée

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) comptent déclencher une grève de six jours du 23 au 28 janvier inclusivement, avec une reprise des activités dimanche 29 janvier 2023. Cette annonce donne suite à une première journée de grève le 14 novembre dernier qui n’a toujours pas permis de débloquer l’impasse.

« Face à un manque de volonté flagrant de la part de l’employeur et de la municipalité de régler le conflit, il est temps d’augmenter la pression pour leur faire comprendre que notre service est indispensable. Nous méritons des conditions de travail à la hauteur de notre travail, et Lévis mérite un service de transport en commun financé adéquatement », scande Alain Audet, président du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN).

Il conclut en indiquant : « Il reste un peu plus d’une semaine à l’employeur pour obtenir un mandat de négociation clair et sérieux pour éviter que le conflit de travail ne se détériore et que le service en soit affecté. »

Des hausses de salaire de 24 % pour les travailleuses et les travailleurs de la Fonderie Bibby-Ste-Croix

Réunis en assemblée générale vendredi, les travailleuses et les travailleurs de la Fonderie Bibby-Ste-Croix se sont prononcés à 94 % en faveur des dernières offres de l’employeur pour le renouvellement anticipé de leur convention collective. La nouvelle convention prévoit notamment des augmentations de salaire de 24 % sur quatre ans, dont 19 % à la signature.

Négociations anticipées
C’est pour faire face aux défis que pose le marché de l’emploi, notamment en matière d’attraction et de rétention de main-d’œuvre, que l’employeur a approché les représentants du syndicat CSN près de six mois avant l’échéance de la convention collective afin d’entamer immédiatement les négociations pour son renouvellement. L’objectif était transparent : bonifier les conditions de travail, à commencer par les salaires, pour demeurer compétitif, garder les employés en place et attirer de la main‑d’œuvre.

Quelques séances de négociations auront suffi pour trouver un terrain d’entente satisfaisant autant pour la partie patronale que syndicale.

Des gains majeurs
Avec des augmentations de salaire de 19 % à la signature pour un total de 24 % sur quatre ans, la Fonderie Bibby-Ste-Croix se retrouve dans le haut du classement salarial dans la région. En outre, la nouvelle convention collective prévoit une majoration des primes de soir et de rotation ainsi qu’une fermeture rémunérée pour le temps des fêtes.

« Nos membres sont très satisfaits du résultat comme en témoigne le taux d’approbation obtenu en assemblée, » commente Jean-François Laliberté, président par intérim du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Bibby Sainte-Croix (CSN), « pour nous la fermeture complète de la fonderie pendant le temps des fêtes est un gain important qui va permettre aux travailleuses et aux travailleurs de passer du temps avec leur famille ce qui est très précieux. »

« À notre avis, c’est un excellent règlement qui prouve une fois de plus que les syndicats CSN savent être proactifs et saisir les occasions lorsqu’elles se présentent, » ajoute Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM), qui souligne l’importance d’une centrale syndicale combattive, bien organisée et avec les ressources nécessaires pour faire face à toutes les situations.

« Les employeurs de la région devraient prendre bonne note de ce règlement, qui s’ajoute à quelques autres du même genre dans Chaudière-Appalaches, » conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « quand on respecte l’intelligence des travailleuses et des travailleurs, qu’on accepte de verser des salaires réellement compétitifs et de bonifier les conditions de travail, c’est possible de s’entendre et de travailler ensemble pour améliorer l’attraction et la rétention de la main‑d’œuvre dans nos entreprises syndiquées. »

Du jamais vu pour les paramédics !

Depuis quelques semaines, la situation se dégrade pour les paramédics de la ville de Québec. Cette situation s’est malheureusement envenimée cette semaine. Lundi dernier a été une journée record en nombre d’appels. Plus de 60 paramédics ont été incapables de prendre leur période de repas durant leur quart de travail. Pour Frédéric Maheux, président de l’Association des travailleurs du préhospitalier–CSN, cette situation est inacceptable : « Imaginez faire un quart de travail de 12 h sans manger ou prendre le temps de se reposer. Et par la suite être en mesure d’aller sur des appels urgents pour aider ou sauver des vies. Ce n’est pas humain et c’est intolérable. »

Plusieurs appels, qui demandent une intervention immédiate, ont été en attente durant de longues minutes et les patientes et patients ont dû attendre pour recevoir les soins adéquats. Les paramédics sont trop souvent prisonniers des centres hospitaliers, ils attendent plusieurs heures avec leur patient sur leur civière. Une équipe a même attendu 12 h au CHUL dans la nuit de mardi à mercredi avant d’être libérée. « Notre travail est sur la route et non à être au chevet de patientes et des patients qui appartiennent au centre hospitalier. Pendant ce temps, la population est en danger à cause de la couverture ambulancière déficiente et les paramédics sur le terrain souffrent », mentionne Ariane Bernier, vice-présidente à l’ATPH.

Nous avons fait plusieurs demandes à l’employeur. Celui-ci nous mentionne avoir des discussions avec le CIUSSS de la Capitale-Nationale, mais aucune action concrète n’a été entreprise. Quelques ajouts journaliers arrivent trop peu trop tard. Présentement, les paramédics sont à bout de souffle et le pire est à prévoir avec le mois janvier qui suivra la période des fêtes.

Des solutions sont discutées pour le long terme, mais rien à court terme.

« Nous avons besoin d’actions immédiates. Si aucune mesure n’est entreprise par le ministère de la Santé et des Services sociaux, les risques de mortalité augmentent. On ne voudrait pas reproduire les malheureux évènements en Outaouais de cette semaine ou encore ceux de Québec il y a quelques années. Il manque plusieurs équipes sur le terrain depuis plusieurs mois et nos dirigeantes et dirigeants ne font rien. Se mettre la tête dans le sable comme ils le font pourrait être un jeu dangereux. Ils doivent se réveiller et agir », peste Frédéric Maheux.

Distribution 2020 : une première journée de grève aujourd’hui

Le Syndicat des employé-es de Distribution 2020 (CSN), une quincaillerie spécialisée, annonce la première journée de grève de son histoire ce mercredi 23 novembre. Des piquets de grève ont été dressés à 7 h 30 ce matin devant le magasin du 4500, boulevard Hamel et l’entrepôt du 1510, rue Semple.

Rien ne va plus
Le litige principal porte sur les salaires. Les dernières offres patronales, rejetées à l’unanimité lors d’une assemblée générale tenue lundi soir, ne tiennent ni compte de l’IPC ni des sacrifices des employé-es qui sont restés fidèles au poste, sans prime COVID, pendant la pandémie. De son côté, le syndicat revendique une augmentation de salaire de 3 $ de l’heure dès la première année.

Pour continuer de compter sur des employé-es d’expérience, dont plusieurs sont spécialisés, dans le contexte actuel du marché de l’emploi, la partie patronale devra délier les cordons de sa bourse et offrir des salaires compétitifs.

Il s’agit de la première grève de l’histoire du syndicat. Pour l’heure, il n’est question que d’une journée de grève de 24 h. Les représentantes et représentants du syndicat assurent qu’il est encore possible d’éviter un conflit de travail et demeurent disponibles en tout temps pour négocier la bonne convention collective à laquelle leurs membres aspirent.

Des gains majeurs pour les employés de bureau du chantier Davie

Réunis en assemblée générale cet après-midi, les membres du Syndicat des employés de bureau du chantier naval de Lévis (CSN) ont adopté à 97 % l’entente de principe intervenue mercredi dernier. D’une durée de huit (8) ans, la nouvelle convention collective prévoit notamment des hausses de salaire à la signature allant de 20 % à 45 % selon le cas. En outre, le salaire minimum au chantier Davie passera de 18,10 $ de l’heure à 26,10 $.

Des gains majeurs
Outre les augmentations de salaire de 20 % à 45 % à la signature, la nouvelle convention collective prévoit également un mécanisme de protection contre l’inflation. En effet, les augmentations de salaire des années subséquentes seront de 5 % ou l’IPC + 0,5 % en 2024, le meilleur des deux, et 2,5% ou l’IPC + 0,5 %, le meilleur des deux, pour chaque année de 2025 à 2030. De plus, différentes primes sont bonifiées et un mécanisme plus avantageux de calcul du temps supplémentaire est instauré.

Les conditions de travail sont également sensiblement améliorées. Les syndiqués bénéficieront dorénavant de deux semaines de fermeture rémunérée durant le temps des fêtes et de deux congés supplémentaires pour raisons familiales. Les employés auront la possibilité de faire du télétravail selon les besoins opérationnels, des horaires plus flexibles sont instaurés ainsi que la possibilité d’un horaire de 40 h par semaine étalé sur 4 ou 5 jours, également selon les besoins opérationnels. Finalement, le syndicat obtient une banque de libération syndicale pouvant aller jusqu’à 520 heures payées par l’employeur.

Réactions syndicales
« C’est une entente qui va changer des vies à la Davie, » a commenté Jonathan Daraîche, le président du syndicat, « nous sommes extrêmement satisfaits du résultat et les membres le sont également comme en témoigne le taux d’appui. Avec cette entente, on peut dire que Davie redevient un employeur de choix pour tous les corps d’emplois. »

« Il faut souligner que cette entente aurait été impossible sans la mobilisation des membres derrière leur comité de négociation, » ajoute Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière – CSN, « rappelons que, pour la première fois de leur histoire, les employés de bureau de la Davie ont adopté un mandat de grève et qu’elles et ils étaient prêts à l’exercer, un avis de grève avait même été déposé. » Pour le syndicaliste, il ne fait aucun doute que l’exercice du rapport de force au bon moment a été déterminant dans l’obtention d’un tel résultat.

« Les conditions de travail à la Davie sont maintenant dignes de la Stratégie nationale de construction navale pour tous les groupes du chantier, » se réjouit Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « il ne manque plus que la conclusion tant attendue d’une entente pour formaliser le choix de la Davie comme troisième chantier de la SNCN, après ça on pourra se dire que la boucle est bouclée et que l’injustice historique faite au chantier de Lévis aura été réparée. »

« S’il faut faire des pressions pour y arriver, nous serons au rendez-vous, comme toute la CSN d’ailleurs », conclut la présidente du conseil central, « mais pour l’heure, le moment appartient au Syndicat des employés de bureau du chantier naval de Lévis (CSN), je les salue pour leur détermination et les félicite pour l’excellente entente de principe que leurs membres viennent d’adopter. Bravo! »

Le Syndicat des chauffeurs de la Rive-Sud en grève contre la précarité

Les membres du Syndicat des chauffeurs de la Rive-Sud (CSN) ont dressé des piquets de grève dès 5 h ce matin devant le siège social de la Société de transport de Lévis au 1100, rue Saint-Omer. Il s’agit du premier conflit de travail à frapper le transport en commun sur la rive-sud depuis plus de quarante ans. Le syndicat n’exclut pas la possibilité d’autres journées de grève et demeure disponible en tout temps pour la négociation.

« Nous en sommes rendus là parce que l’employeur ne croit pas au sérieux de notre démarche » estime Alain Audet, président du syndicat. « Pour cette première journée de grève, nous avons choisi une journée pédagogique afin de limiter les inconvénients pour les usagères et les usagers et démontrer notre bonne foi. » Pour le syndicaliste, il n’en tient qu’à l’employeur de donner les mandats afin de parvenir à un règlement s’il veut éviter que d’autres journées de grève ne viennent perturber plus sérieusement le service.

« Le monde du travail a changé et le modèle d’affaire de la STL, basé sur le recours à la sous-traitance et la précarité d’une partie des chauffeurs, ne tient plus la route, » estime Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. « Actuellement, sur 115 chauffeurs à la STL environ, il y en a 35 qui sont à temps partiel et sur appel. Ça fonctionnait peut-être dans le passé avec la promesse d’une permanence et d’un temps plein après avoir “fait son temps”, mais aujourd’hui ce n’est plus suffisant pour recruter des chauffeurs et les garder, » explique-t-il. 

La revendication principale du syndicat concerne la permanence pour tous et la fin de la sous-traitance pour garantir à tous les chauffeurs un horaire à temps complet. « Ça ne concerne pas que les conditions de travail de nos membres, » conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « ça concerne aussi la pérennité et la qualité du service à Lévis. Le maire Lehouillier ne peut pas prétendre développer la ville sans améliorer le transport en commun. Si on veut développer le service à la population, ça va prendre des conditions décentes pour attirer des travailleuses et des travailleurs, c’est aussi simple que ça. »

À propos

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) regroupe 115 chauffeurs environ à l’emploi de la Société de transport de Lévis. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de QuébecChaudière-Appalaches (CCQCACSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Grève des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud ce lundi

Veuillez prendre note qu’un avis de grève de 24 h a été déposé par le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) pour le lundi 14 novembre 2022. À moins d’un revirement de dernière minute à la table de négociation et l’atteinte d’une entente de principe (auquel cas un communiqué sera publié), des piquets de grève seront dressés devant le siège social de la STL, au 1100, rue Saint-Omer, à Lévis, dès 5 h du matin.