La Fabrique Notre-Dame doit ouvrir les portes de son cimetière aux familles

Aujourd’hui 18 mars, les membres du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEEBCNDDN–CSN), du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (STTCNDDN–CSN) et leurs allié-es demandent à la Fabrique Notre-Dame d’ouvrir les portes du cimetière aux familles qui ne peuvent actuellement se recueillir auprès de leurs défuntes et leurs défunts.

« Après 27 semaines de grève, nous sommes toujours aussi déterminés à obtenir une entente de principe à la hauteur de nos attentes qui nous permettra de soutenir adéquatement les familles endeuillées du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Avant même le début de notre grève, la haute direction avait décidé de fermer l’accès du cimetière aux familles et à leurs proches, ce qui leur cause beaucoup de frustrations et de colère. Les portes doivent s’ouvrir, et ce, le plus rapidement possible », déclare Éric Dufault, président du SEEBCNDDN–CSN.

« Notre employeur se moque complètement des familles. Nous le savons parce que tous les jours, nous les rencontrons sur notre ligne de piquetage et nous parlons avec elles du mépris qu’elles vivent actuellement, ajoute Patrick Chartrand, président du STTCNDDN–CSN. Nous avons toujours soutenu les familles dans leurs moments difficiles et maintenant, elles prennent la juste mesure de l’attitude inacceptable des dirigeants de la Fabrique Notre-Dame. »

Respectivement sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2017 et depuis le 31 décembre 2018, les négociations du SEEBCNDDN et du STTCNDDN n’avancent plus.

« Nous en sommes toutes et tous témoins sur la place publique que ce sont les familles qui paient le fort prix de l’entêtement de la Fabrique Notre-Dame à ne pas régler cette négociation. Même si l’employeur dit publiquement qu’il veut négocier, il n’y a aucune date prévue actuellement à l’agenda. Pour régler, ça prend des dates et rapidement », précise Linda Tavolaro, secrétaire générale de la FEESP–CSN.

« Les deux syndicats se battent toujours pour un plancher d’emploi et pour des salaires qui vont assurer la pérennité du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Ces deux éléments sont cruciaux pour que les travailleurs et les travailleuses soient en mesure de bien répondre aux demandes des familles endeuillées. Et les portes closes du cimetière sont le puissant symbole de la fermeture complète de l’employeur face à ces questions », poursuit Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Nous sommes partis de Québec ce matin afin d’appuyer les membres de ces deux syndicats qui se battent pour la dignité et le respect de leurs membres qui sont intimement liés aux familles qui ont choisi ce lieu de recueillement pour honorer leurs proches défuntes et défunts. Cette lutte, c’est celle de milliers de femmes et d’hommes qui veulent simplement de la décence et de la bienveillance dans leurs vies », renchérit Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

« Miguel Castellanos, président du conseil d’administration et curé de la Fabrique Notre-Dame, doit impérativement intervenir pour régler ces deux conflits. Il a la responsabilité morale et légale de bien servir les familles qui leur ont confié une partie cruciale de leurs vies qui nécessite un engagement entier, sincère et solidaire de la part de la Fabrique. Et actuellement, le comportement de l’employeur nous démontre tout le contraire de la décence », conclut François Enault, premier vice-président de la CSN.

À propos
En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 17 membres. Pour sa part, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN, responsable de l’entretien, rassemble environ 100 membres qui sont en grève depuis le jeudi 12 janvier 2023.

Entente de principe entre le Syndicat des infirmières et infirmières auxiliaires d’Héma-Québec–CSN et leur employeur

Une entente de principe est intervenue hier en journée entre le Syndicat des infirmières et infirmières auxiliaires d’Héma-Québec–CSN et leur employeur. Le tout sera présenté en assemblée générale dans les prochains jours pour permettre aux membres de se prononcer sur son contenu.

De plus amples informations seront fournies au moment de soumettre l’entente aux syndiqué-es par respect pour leur autonomie et leur processus de négociation. Rappelons que les membres du syndicat ont tenu une journée de grève le 10 mars dernier pour dénouer l’impasse.

À propos
Le Syndicat des infirmières et infirmières auxiliaires d’Héma-Québec–CSN regroupe 80 membres dans la région de Québec.

Les chargé-es de cours de l’UQAR préparent un vote de grève

Devant le dépôt d’offres salariales nettement insuffisantes, les 700 membres du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAR (SCCCUQAR–CSN) à Lévis et Rimouski sont dans l’obligation d’accentuer leurs moyens de pression, préparant un vote de grève.

« L’UQAR avance à reculons. Les dernières offres salariales déposées par l’employeur sont tout simplement insultantes et inacceptables. Nous avons même dû inviter l’employeur à sortir sa calculatrice, pour qu’il s’aperçoive de l’absurdité de sa proposition. Elle représente une baisse du salaire réel comparativement à la précédente offre présentée et rejetée massivement en novembre dernier par l’Assemblée générale », souligne Michèle Tessier-Baillargeon, vice-présidente à l’information et à la mobilisation du SCCCUQAR–CSN. Dans un contexte de forte inflation, accepter ce qui est offert équivaudrait à un appauvrissement assuré des personnes chargées de cours.

L’UQAR doit donc retourner à la table à dessin pour présenter une contre-offre respectant la dignité et la valeur du travail des chargées et chargés de cours.

« Nos membres, piliers de l’UQAR, méritent respect et reconnaissance. Ils donnent plus de la moitié des cours de premier cycle. Ils n’accepteront pas une entente au rabais en s’agenouillant devant une proposition salariale qui menace leur sécurité financière à long terme », explique Christine Gauthier, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), responsable du regroupement université. Sans la présence des personnes chargées de cours, l’UQAR éprouverait de grandes difficultés à assumer sa mission d’enseignement.

Accélérer le rythme de la négo
L’employeur laisse entendre que la négociation piétine parce que le syndicat étire les discussions. Pourtant, le SCCCUQAR–CSN invite la direction à négocier intensivement pour conclure une entente avant la fin du présent trimestre universitaire.

« Si l’université veut éviter les désagréments d’une grève aux campus de Lévis et de Rimouski, elle doit négocier de façon soutenue et de bonne foi », avertissent Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN) et Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN).

Le syndicat garde espoir de signer une convention collective à la hauteur de ses attentes d’autant plus que quelques avancées ont été réalisées à la table de négociation. Au chapitre des gains, l’employeur a notamment accepté de revoir le processus de l’appréciation étudiante de l’enseignement, fortement décrié dans les médias. Aussi, la plupart des autres clauses non pécuniaires font l’objet d’un accord.

La prochaine séance de négociation se déroulera mardi prochain.

Grève au restaurant de l’Assemblée nationale

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des restaurants de l’Assemblée nationale–CSN seront en grève pour deux jours à compter d’aujourd’hui. Leurs services regroupent le restaurant Le Parlementaire, ainsi que la cafétéria située à l’intérieur de l’Assemblée nationale. Sans convention de travail depuis juin 2020, les membres réclament du sérieux dans leur négociation et une accélération dans les discussions pour en arriver enfin à une entente négociée.

La présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs des restaurants de l’Assemblée nationale–CSN, Marie-Hélène Sansfaçon, dénonce le manque de collaboration de l’employeur. « Cela va bientôt faire trois ans qu’on se fait niaiser. Trois ans à attendre d’être respectés par l’employeur. On tourne en rond sans aucune proposition concrète de leur part ! Pendant ce temps-là, on continue de les servir, de leur offrir leur repas. Aujourd’hui, on leur annonce que c’est assez ! Les parlementaires ne peuvent plus continuer leur vie comme si de rien n’était. »

Le syndicat devait rencontrer l’employeur pour une première séance de conciliation le 10 mars dernier. Malheureusement, cette première séance a été annulée par l’employeur qui a jugé avoir d’autres sujets plus urgents à traiter. « On a un employeur qui se trouve à être le Bureau de l’Assemblée nationale et qui est dirigé par des député-es, qui ne juge pas prioritaire de rencontrer ses employé-es pour négocier des conditions de travail, même après trois ans. Le syndicat a pourtant déposé le 26 octobre dernier des propositions salariales. C’est regrettable, mais depuis, aucun retour concret de leur part », s’indigne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

De son côté, François Proulx-Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) revendique le respect. « J’espère que les syndiqué-es seront respectés par les parlementaires dans leur droit de grève. J’espère que nos parlementaires feront le choix juste et solidaire d’aller manger ailleurs pendant la durée du conflit. Chaque personne qui ira se procurer de la nourriture dans l’enceinte de l’Assemblée nationale aujourd’hui et demain nous indiquera à toutes et tous qu’elle n’a aucun respect pour les travailleuses et les travailleurs qui l’entourent. »

Rappelons que les membres du syndicat se sont dotés à 94 % d’une banque de journées de grève de sept jours en janvier dernier. Le syndicat espère que ces premières journées de grève historique sauront réveiller l’employeur et qu’il commencera enfin à négocier de bonne foi, et sérieusement. « Nous n’attendrons pas trois années de plus ! L’employeur a assez perdu de temps, maintenant on règle ! », d’indiquer la présidente du syndicat.

À propos
Le syndicat des travailleuses et travailleurs des restaurants de l’Assemblée nationale–CSN regroupe une trentaine de membres.

Entente de principe acceptée chez Autobus B.R. et Tremblay & Paradis

L’entente de principe intervenue le 10 mars a été adoptée à 66 % par les membres du Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et à 85 % par le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN par voie de deux scrutins secrets, tenus en assemblée générale ce 12 mars au matin.

« Chez Autobus B.R., le taux horaire maximal passe de 18,73 $ à 24,50 $ l’heure, rétroactif au début de la présente année scolaire. La garantie d’heures passera de 20 à 23 heures, suivant une hausse progressive. Au total, les membres toucheront des augmentations totales variant entre 45 et 67 % sur les 6 ans de la durée de la nouvelle convention collective. Chez Tremblay & Paradis, le taux horaire maximal passe de 21,92 $ à 27 $ l’heure, également rétroactif au début de l’année scolaire. Notre garantie d’heures passe aussi de 20 à 23 heures sur la durée de 6 ans de la nouvelle convention collective. Pour notre part, nous toucherons des augmentations totales variant entre 36 et 56 % sur la durée de notre nouveau contrat de travail », précise Hélène Thibault, présidente du Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN, porte-parole pour les deux unités.

« Nous sommes vraiment satisfaits de constater que les conductrices et les conducteurs de ces deux syndicats reçoivent enfin leur part du gâteau. Ces importantes augmentations témoignent de la reconnaissance de leur métier et de leurs nombreuses responsabilités. Ce nouveau règlement qui survient après une grève générale illimitée démontre clairement la légitimité de leurs revendications. Nous le disions depuis longtemps, le gouvernement devait obligatoirement bonifier les enveloppes budgétaires versées aux transporteurs afin de régler la question des faibles salaires dans le secteur », ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Ces conductrices et conducteurs de véhicule scolaire ont obtenu des gains hors de l’ordinaire, parce qu’ils se sont tenus debout et ont réclamé leur dû. Nous sommes fiers d’avoir soutenu leur lutte à leurs côtés, et surtout, de constater leurs gains qui améliorent grandement leurs conditions générales d’emploi. Cette reconnaissance était attendue depuis très longtemps. Encore une fois, il s’agit d’un message très clair envoyé à tous les autres employeurs de notre région qui veulent régler leurs problèmes d’attraction et de rétention de leurs salarié-es », conclut Pierre Émond, vice-président du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

À propos

Le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Les infirmières et infirmières auxiliaires d’Héma-Québec, en grève le 10 mars

Le vendredi 10 mars, le Syndicat des infirmières et infirmières auxiliaires d’Héma-Québec–CSN tiendra une journée de grève. Pour l’occasion, il n’y aura aucun prélèvement de sang des groupes B Rh -, AB Rh -, B Rh+ et AB Rh+, tant en centres Globules que dans les cliniques mobiles. De même, il n’y aura pas de prélèvement de plasma durant cette journée. Héma-Québec devra contacter toutes les personnes qui ont un rendez-vous pour le 10 mars afin de le déplacer un autre jour.

La convention collective est échue depuis le 31 mars 2019. Un seul élément demeure en litige : alors que les infirmières et les infirmières auxiliaires ont toujours bénéficié d’une parité salariale avec les professionnel-les en soins infirmiers du réseau public, Héma-Québec veut maintenant leur imposer une nouvelle échelle salariale pour mettre fin à cette parité. Trois journées de conciliation sont prévues les 13, 15 et 16 mars.

« Le 17 février, nous avons exercé une grève de quatre heures, rappelle la présidente du syndicat, Vanessa Poirier. Vendredi, presque un mois plus tard, nous ferons grève durant une journée complète. Personne ne pourra dire qu’on ne donne pas toutes les chances à la négociation. Nous sommes toutefois déterminées. Pour nous, remettre en question la parité, c’est vraiment un énorme manque de respect à notre égard. Nous avons un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Nous sommes prêtes à nous rendre jusqu’où il le faudra pour obtenir le respect que nous méritons. »

Héma-Québec joue à la cachette
La conclusion d’une entente sur le maintien des services essentiels n’a pas été de tout repos. Le 28 février, le syndicat a dû demander l’intervention du Tribunal administratif du travail afin de forcer Héma-Québec à s’assoir avec la partie syndicale pour négocier ces services. Le TAT a donné raison au syndicat et a ordonné à l’employeur, séance tenante, de remplir son obligation de négocier l’entente, et ce, avec diligence.

« Héma-Québec est un organisme public en situation de monopole, rappelle la vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN, Lucie Longchamps. Il est complètement anormal que nous devions nous battre pour obtenir des informations de base comme l’état des réserves de sangs. C’est majeur, parce que c’est ce qui nous permet de nous assurer que les moyens de pression auront un impact sur Héma-Québec sans toucher à la santé et à la sécurité du public. Il nous fallait ces informations pour déterminer, par exemple, que la grève ne touchera pas les prélèvements auprès de donneurs de type O et A, parce que dans ces cas, les réserves d’Héma-Québec sont actuellement en deçà des objectifs. »

La parité, une question de principe
« Nous appuierons jusqu’au bout les infirmières et les infirmières auxiliaires d’Héma-Québec, ajoute la présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches – CSN, Barbara Poirier. Il est inconcevable qu’elles doivent exercer la grève simplement pour conserver ce qu’elles ont déjà, après quatre ans de négociation ! Héma-Québec connaît déjà des difficultés d’attraction et de rétention de son personnel, dans une période où tous les secteurs économiques sont aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre comme on en a rarement vu. En ces temps d’inflation galopante, Héma-Québec se distingue comme l’un des seuls employeurs du Québec qui demande à son personnel de diminuer sa rémunération ! Pourtant, il s’agit bien d’un service des plus névralgique. À quoi joue Héma-Québec ? »

Rappelons que les infirmières et les infirmières auxiliaires d’Héma-Québec de la région de Québec, affiliées à la CSN, ont conclu une alliance avec celles de Montréal, affiliées à la CSQ, car elles refusent également de mettre fin à la parité avec les professionnel-les en soins du réseau public.

Vote de grève dans le transport scolaire à Lotbinière

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire de la région de Lotbinière–CSN a adopté une banque de 14 jours de grève à 77 % par voie de scrutin secret lors d’une assemblée générale qui s’est tenue ce mercredi 1er mars au soir.

« Les salaires qui nous sont versés dans le transport scolaire ne sont pas à la hauteur de nos responsabilités. Notre métier doit être valorisé et nos salaires doivent reconnaître le fait que nous conduisons un véhicule lourd, que nous avons des horaires coupés qui nous font travailler de très tôt le matin à tard en fin de journée, sans compter que nous avons jusqu’à 72 élèves derrière nous selon le type de véhicule, avec tout ce que ça implique. Nous nous sommes serré la ceinture depuis trop longtemps et nous voulons notre part des nouveaux budgets qui viennent d’être octroyés à notre employeur », déclare Serge Robitaille, président du syndicat.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Dans le transport scolaire, les boss ont très longtemps misé sur le fait qu’on pouvait engager du monde sans bonifier leurs conditions de travail de manière à bien rémunérer les salarié-es. Ils ont fait beaucoup d’argent sur leur dos et, actuellement, on voit très bien que cette vision à court terme nous a menés à la rareté de main-d’œuvre que nous connaissons et aux bris de services que nous observons partout au Québec. Pour régler le problème, c’est simple : payez bien votre monde et vous allez en avoir, des candidatures », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

À propos
Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire de la région de Lotbinière–CSN regroupe environ 30 membres qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud accepte l’entente à 72 %

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) a accepté à 72 % l’entente de principe présentée en assemblée générale. La présente convention collective se terminera le 31 décembre 2027. Elle inclut des modalités encadrant la fin de la sous-traitance sur le territoire ainsi qu’une augmentation du nombre de postes permanents.

« Nos demandes ont toujours été claires, mettre fin à la sous-traitance et l’augmentation du nombre de postes permanents. Aujourd’hui on est fiers d’avoir obtenu les gains recherchés. On a 15 postes permanents de plus et une confirmation que le contrat de sous-traitance a une date d’expiration prévue à la convention » se félicite Alain Audet, président du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud.

« La ville de Lévis fait un premier pas dans la bonne direction pour redresser son réseau de transport en commun. La situation actuelle au Québec traçait déjà la voie pour des investissements importants en transport. On espère que la ville de Lévis gardera le cap et augmentera substantiellement le financement de son réseau de transport. Les citoyennes et les citoyens de Lévis le méritent! », souligne Barbara Poirier, présidente du Conseil central de QuébecChaudière-Appalaches.

Un rattrapage salarial aura aussi lieu pour éviter un trop grand appauvrissement des chauffeurs. « On a une hausse salariale la première année qui permet un rattrapage, suivi de hausses qui offrent une protection contre l’inflation à nos membres si elle devait rester aussi élevée qu’actuellement. Dans l’environnement économique actuel, ces augmentations étaient essentielles pour s’assurer que les chauffeurs ne s’appauvrissent pas aujourd’hui ni dans le futur », indique Simon Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics.

Pour le syndicat, moins de postes occasionnels aura des effets positifs sur l’attractivité de nouvelles et de nouveaux employés. Le président du syndicat, Alain Audet termine d’ailleurs en indiquant : « Rares sont les personnes qui acceptent aujourd’hui des postes occasionnels sans aucune garantie d’heures en situation de pénurie de main-d’œuvre. Pour être de nouveau attractif, modifier cette condition de travail était indispensable! La survie de notre réseau de transport en dépendait. »

La signature de cette entente met donc fin à la grève générale illimitée. Le service reprendra donc dès demain, samedi 24 février. Toutes les lignes normalement assurées par la StLévis reprendront leur service selon l’horaire habituel.

STLévis: entente de principe avec les chauffeurs

Une entente de principe est intervenue aujourd’hui entre le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) et la Société de transport de Lévis. Le tout sera présenté en assemblée générale dans les prochains jours pour permettre aux membres de se prononcer sur son contenu.

Cette entente ne suspend pas la grève actuelle. Le service ne sera donc pas offert sur les trajets desservis par la Société de transport de Lévis. La grève sera suspendue si les membres entérinent l’entente de principe. De plus amples informations seront fournies au moment de soumettre l’entente aux syndiqué-es.

Les syndicats des autobus B. R. et Tremblay et Paradis déclenchent une grève générale illimitée

En ce matin du 16 février à 6 h, les membres du Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et du Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont déclenché la grève générale illimitée. Le 3 février dernier, les deux syndicats ont respectivement voté à 100 % et à 96 %, par voie de scrutin secret, en faveur d’un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

« Nous rappelons qu’au début du mois de février, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu sur la place publique afin d’appuyer les revendications du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN en soulignant que les chauffeurs doivent avoir leur juste part, précise Josée Dubé, présidente de ce secteur. Les salarié-es de chez B.R. et de Tremblay et Paradis font partie d’un mouvement de travailleuses et de travailleurs qui n’ont pas hésité à recourir à la grève pour justement aller chercher leur juste part et nous allons être à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils l’obtiennent. »

« L’employeur ne peut ignorer les nouvelles données salariales qui sont en vigueur depuis peu dans le secteur du transport scolaire. Celles-ci reconnaissent enfin le difficile travail des conductrices et des conducteurs. Tous les employeurs ont reçu une bonification variant entre 15 et 30 % de la valeur de leurs contrats et cet argent doit se rendre dans les poches de celles et de ceux qui conduisent les autobus, ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Si l’employeur veut régler l’actuel conflit, il sait très bien ce qu’il a à faire. Et j’ai de bonnes nouvelles pour lui : en donnant plus à son monde, il va également régler ses problèmes d’attraction et de rétention de ses travailleuses et de ses travailleurs et ça aussi, il le sait très bien. »

« En moins de 48 heures, nous avons deux syndicats de la CSN de la région de Lanaudière qui ont obtenu des majorations salariales de plus de 40 % sur la durée de leur nouveau contrat de travail. Il y a donc un mouvement clair, net et précis dont nous faisons aussi partie qui vise à bonifier substantiellement les salaires dans le secteur. Malgré cette évidence, l’employeur tient actuellement tête au syndicat. Vu le contexte de rareté de main-d’œuvre, il met en péril sa propre capacité à garder ses salarié-es à son emploi et donc, à respecter les contrats qu’il a signés avec ses clients », conclut Pierre Émond, vice-président du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

La StLévis cherche la confrontation par son inaction!

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) s’indignent face à la perte de temps orchestrée par la StLévis dans les négociations. La nouvelle journée de négociation d’aujourd’hui n’aura pas permis de faire avancer le dossier d’un centimètre.

Le président du syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud, Alain Audet, dénonce cette attitude. « L’employeur arrive continuellement sans mandat pour négocier et aucune idée d’où se diriger. On s’assoit avec lui et on perd notre temps. C’est comme ça depuis trop longtemps maintenant. »

Le syndicat a soumis à l’employeur la semaine dernière des propositions pour continuer de négocier. L’employeur a demandé plusieurs jours pour se pencher sur la situation, car le jour même, le directeur général n’était pas présent et le reste du comité de négociation patronale n’avait pas le mandat pour se pencher sur les propositions. Le syndicat a attendu jusqu’à samedi avant d’avoir un retour. Au moment de se rejoindre samedi, l’employeur a fait savoir au syndicat qu’il n’était pas disponible pour négocier plus de 2 heures.

« On n’arrête pas de nous dire du côté de la ville qu’on fait confiance au comité de négociation et que les choses vont bien se dérouler. Comment on peut croire ça quand on a un comité de négociation qui ne planifie que deux heures dans son horaire pour essayer de régler un dossier 2 jours avant une grève? », scande Barbara Poirier, présidente du Conseil centrale de Québec–Chaudière-Appalaches CSN.

À la suite de la rencontre de samedi, l’employeur a de nouveau demandé quelques jours au syndicat pour planifier son retour. Malheureusement, le retour aujourd’hui était pitoyable. « L’employeur nous demande 4 jours pour faire ses devoirs, et quand on se revoit on n’a encore rien de fait, et on n’a rien à proposer. Rendu là, on pourrait leur laisser encore 1 an et on n’aurait pas avancé. Le maire dit garder confiance, mais je suis désolé de lui apprendre que son comité de négociation ne travaille pas. Il ne fait pas ses devoirs et perd son temps même quand on est tous à table », s’indigne Simon-Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics.

« On a été de bonne foi depuis la première journée de négociation. On laisse la chance aux négociations et on reste sympathique envers notre interlocuteur. Malheureusement, aujourd’hui, c’était la goûte de trop. On ne peut plus faire comme si tout allait bien, ça ne va pas bien, car ça ne travaille pas, et c’est comme ça depuis des semaines! », déplore Alain Audet.

Le syndicat continuera de se présenter à la table de négociation avec des propositions et fera ses devoirs entre les rencontres pour essayer de mettre fin au conflit de travail actuel. Rappelons que le syndicat a déclenché une grève générale illimitée le lundi 13 février dernier après 13 mois de négociations infructueuses.

Grève générale illimitée des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) seront en grève à compter de lundi matin 13 février. La dernière journée de négociation d’hier n’a pas permis d’en arriver à une entente, malgré tous les efforts du syndicat à fournir des solutions.

« Nous espérons toujours en arriver à une entente négociée. Nous faisons plusieurs propositions constructives régulièrement pour permettre au dossier d’évoluer. Nous avons fait une offre à l’employeur mardi dernier et avons eu un retour aujourd’hui uniquement. On espère que le rythme va accélérer dans les prochains jours », souligne Alain Audet, président du syndicat.

« Nous avons tendu la main au maire cette semaine pour éviter une grève. Il a répondu faire confiance au processus de négociation avant de faire une demande de mandataire spécial. Aujourd’hui, on se rend compte que la grève est inévitable. On va peut-être, bientôt, se décider du côté de la ville à mettre les efforts nécessaires pour en arriver à une entente et un service de transport en commun respectable », s’indigne Barbara Poirier, présidente du Conseil centrale de Québec–Chaudière-Appalaches CSN.

La table de négociation est maintenue et reprendra en milieu de semaine avec un retour de l’employeur à la suite de nos propositions.

Manque de leadership de la StLévis et du maire Lehouillier

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) sont dégoutés par le manque de volonté de la Société de transport de Lévis à régler le conflit qui les sépare.

« On a été disponible toute la semaine pour continuer les négociations. Malheureusement, le seul moment où la StLévis était présente, le directeur général brillait par son absence. Comment voulez-vous dénouer une impasse comme la nôtre quand l’employeur n’est même pas présent à la table de négociation ? Tout notre temps et nos efforts étaient consacrés à éviter une grève la semaine prochaine, mais il semblerait que la StLévis en ait décidé autrement », s’indigne Alain Audet, président du syndicat.

« On a tout essayé. Nous avons même tendu la main au maire Lehouillier pour tenter de trouver des solutions. Notre demande a été rejetée du revers de la main. Malgré 13 mois de négociations infructueuses, sept jours de grève et l’annonce d’une grève générale illimitée imminente, il croit encore que le tout va se régler magiquement sans se parler. C’est un manque flagrant de jugement et de leadership », scande Barbara Poirier, présidente du Conseil centrale de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

De son côté, Simon-Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics martèle : « Se faire accuser d’être de mauvaise foi quand, de son côté, l’employeur tarde à se présenter sérieusement pour négocier et qu’il dépense des milliers de dollars en publicités trompeuses, c’est décourageant en 2023. Ce que la StLévis omet de mentionner, ce sont les conditions dans lesquels elle garde ses employé-es. Une situation de précarité incessante qui n’améliore pas du tout les conditions de travail de ses employé-es. Si elle veut réellement être attractive, elle a simplement à nous écouter, on a proposé plusieurs solutions tout au long des négociations. Ça pourrait lui éviter de perdre des employé-es et de devoir payer des milliers de dollars en publicités ».

Aucune rencontre de négociation n’a eu lieu cette semaine, malgré la pleine disponibilité du syndicat. Une rencontre est prévue samedi, sans confirmation de la présence du directeur général. Rappelons que le syndicat a annoncé la tenue d’une grève générale illimitée qui débutera le lundi 13 février, à moins d’en arriver à une entente d’ici là.

Envoi du second avis de grève chez B.R. et Tremblay & Paradis

À la suite de la rencontre de négociation du 4 février avec leur employeur et la conciliatrice, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont envoyé ce 6 février leur second avis de grève au ministère du Travail dans le but de déclencher une grève générale illimitée au matin du 16 février prochain.

Rappelons qu’à leur assemblée générale du 3 février dernier, les deux syndicats ont respectivement voté à 100 % et à 96 % par voie de scrutin secret, en faveur d’un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R. –CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud refuse l’hypothèse de règlement

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) ont rejeté l’hypothèse de règlement qui leur a été présentée à 95 %. Ce refus signifie donc que les deux partis doivent retourner à la table de négociation cette semaine pour en arriver à une entente qui sera acceptable pour les membres du syndicat.

« On a encore des éléments qui doivent être travaillés à la table actuellement. Nos membres jugent qu’en acceptant une telle offre, il y a trop de compromis faits de notre côté et trop peu de la part de l’employeur. Il nous reste donc une semaine pour négocier intensément pour en arriver à une entente et éviter la grève », indique Alain Audet, président du syndicat.

Les enjeux actuellement sur la table portent encore une fois sur la sous-traitance et l’organisation du travail. « On a encore une fois un employeur qui essaie de donner le moins possible à ses syndiqués pour sauver des miettes. Le problème ne dépend pas uniquement de la société de transport. Il faut que l’administration municipale du maire Lehouillier arrive au 21e siècle et injecte sérieusement de l’argent dans son transport en commun. Lévis est à la traine face au reste du Québec, il n’y a rien à être fier », s’indigne Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches–CSN

De son côté, Simon Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publicsCSN martèle : « On a un syndicat qui se bat pour le gros bon sens. Leurs demandes ne sont pas hors de l’ordinaire et tout le monde demanderait la même chose. Il n’appartient qu’à l’employeur et à la ville de Lévis de mettre des offres convenables sur la table pour éviter une autre grève. Les citoyens de Lévis le méritent ».

Aucune date de négociation n’est encore planifiée au calendrier. Rappelons que le syndicat a annoncé la tenue d’une grève générale illimitée qui débutera le 13 février, à moins d’en arriver à une entente d’ici là.

À propos
Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) regroupe 110 chauffeurs à l’emploi de la Société de transport de Lévis.

Les syndicats de B.R. et de Tremblay et Paradis votent en faveur de la grève générale illimitée

Réunis en assemblée générale ce 3 février en début d’après-midi, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont respectivement voté à 100 % et à 96 % par voie de scrutin secret, en faveur d’un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

« Même si nous avons une rencontre avec l’employeur et la conciliatrice ce samedi, nous avons décidé démocratiquement de nous munir de ce mandat de grève générale illimitée. Nous avons des demandes qui sont légitimes et nos membres nous ont signifié aujourd’hui qu’ils y tiennent mordicus, déclare Hélène Thibault, présidente du Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN, porte-parole pour les deux unités. Nous voulons le respect de notre convention collective, il nous faut de meilleurs salaires pour régler les disparités salariales importantes entre nos deux unités et surtout, nous tenons à la garantie de 25 heures de travail par semaine pour toucher un revenu décent. Nous demandons toujours d’être rémunérés pour toutes les heures réellement travaillées, incluant le temps d’attente, les problèmes de circulation, les pannes et le remplissage des réservoirs de carburant. »

Les deux syndicats ont déclenché un arrêt de travail lundi dernier, au matin du 30 janvier.

« Ces travailleuses et ces travailleurs transportent chaque matin ce que nous avons de plus précieux, nos enfants, vers leur milieu éducatif. Leurs responsabilités sont très grandes et malgré celles-ci, leur travail n’est ni valorisé ni reconnu. La preuve en est que dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre, de problèmes d’attraction, de rétention et d’inflation, les salaires proposés actuellement par l’employeur sont nettement insuffisants, déclare Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. J’ai juste un conseil pour cet employeur et pour tous les autres transporteurs qui sont témoins de la lutte de ces salarié-es : offrez un salaire décent et des conditions respectueuses et vous allez le régler à la source le problème. »

« Nous rappelons que, cette semaine, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu afin d’appuyer nos revendications dans le transport scolaire en soulignant que les chauffeurs doivent avoir leur juste part, ajoute Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La lutte que ces femmes et ces hommes mènent en ce moment, c’est la lutte de toutes les conductrices et de tous les conducteurs du Québec et nous allons être à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur dû. »

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud présentera une hypothèse de règlement

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) présentera une hypothèse de règlement à ses membres le dimanche 5 février prochain et la soumettra au vote. Le tout sera présenté en assemblée générale. Cette présentation regroupe donc les dernières hypothèses retenues durant les négociations avec les conciliatrices afin de présenter l’avancée des travaux. Cela ne représente pas une entente de principe.

Cette présentation ne suspend pas l’annonce d’une grève générale illimitée qui pourrait débuter le 13 février prochain. De plus amples informations seront fournies par voie de communiqué à la suite de la présentation faite aux membres ce dimanche. Par respect, le syndicat ne fera pas de commentaire avant de présenter l’hypothèse de règlement à ses membres.

À propos
Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) regroupe 110 chauffeurs à l’emploi de la Société de transport de Lévis.

Les syndicats de B.R. et de Tremblay & Paradis manifestent devant le Centre de services scolaire de la Capitale

Ce 2 février à midi, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN et le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont tous deux manifesté devant les bureaux du Centre de services scolaire de la Capitale.

« Pour nous, la balle est dans le camp de l’employeur. Or, pour arriver éventuellement à une entente de principe, les deux parties doivent obligatoirement se parler, déclare Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN). Rappelons que dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les salaires proposés actuellement par l’employeur sont nettement insuffisants. Les salarié-es des deux unités qui accomplissent exactement le même travail veulent également régler les disparités salariales importantes entre les deux groupes. Voilà pourquoi la revendication d’une réelle transparence financière de leur employeur en lien avec les taux horaires versés, ainsi que les frais chargés pour les voyages spéciaux figure toujours dans leurs demandes. »

Les deux syndicats ont déclenché un arrêt de travail lundi dernier, au matin du 30 janvier. En novembre dernier, les deux unités se sont dotées d’un mandat de grève de 14 jours voté respectivement à 100 % et à 98 %. Une assemblée générale est prévue afin de voter la grève générale illimitée.

« Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu cette semaine afin d’appuyer nos revendications actuelles dans le transport scolaire en soulignant que les chauffeurs doivent avoir leur juste part, ajoute Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). En plus de ces sommes, les salarié-es demandent toujours le respect de leur convention collective qui est très souvent bafouée par leur employeur. Ils revendiquent également une garantie de 25 heures par semaine afin de rendre attractifs les quarts de travail brisés sur les circuits du matin et du soir. Finalement, ils veulent être rémunérés pour toutes les heures réellement travaillées, incluant le temps d’attente, les problèmes de circulation, les pannes et le remplissage des réservoirs de carburant. Est-ce un luxe que de demander simplement le respect ? »

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Les syndiqué-es adoptent une banque de journées de grève

Réunis en assemblée générale le mardi 24 janvier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des restaurants de l’Assemblée nationale–CSN ont adopté à 94 % une banque de sept journées de grève à utiliser au moment jugé opportun. Le syndicat, accrédité le 24 mai dernier, négocie actuellement sa première convention collective CSN.

« C’est une grande première pour notre syndicat, il était temps que l’on fasse quelque chose », explique Marie-Hélène Sansfaçon, présidente du syndicat, « nous avons reçu un mandat très clair des membres, c’est un appui significatif à notre comité de négociation, dont la partie patronale devra tenir compte ».

« C’est un jeune syndicat et l’employeur n’est pas habitué à la manière CSN », ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, à la suite de cette assemblée démocratique, nous nous attendons à ce que nos membres gagnent enfin le respect de l’employeur et que l’on puisse régler le monétaire et éviter le recours à des moyens de pression lourds ».

« Toute la région est aux prises avec une grave pénurie de main-d’œuvre, en particulier dans le secteur de la restauration, il faut en tenir compte quand vient le temps de négocier avec les employé-es des restaurants de l’Assemblée nationale », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « je ne peux pas croire qu’avec un peu de bonne volonté et les bons mandats on ne pourra pas régler cette convention collective à la satisfaction des parties ».

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des restaurants de l’Assemblée nationale–CSN compte une trentaine de membres. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Grève des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud­­­ (CSN) vont déclencher une grève de six jours du 23 au 28 janvier inclusivement, avec une reprise des activités dimanche 29 janvier 2023. Malgré l’annonce faite il y a plus de 10 jours, la situation à la table de négociation ne s’améliore pas et une entente n’a pas été atteinte.

« L’employeur a eu amplement le temps de régler les enjeux. Depuis le tout début, nous négocions de bonne foi et mettons tous les efforts nécessaires pour en arriver à un règlement. Nos demandes portent principalement sur la sous-traitance et la permanence des postes. Notre objectif est simple, s’assurer que notre réseau de transport soit solide et durable et de devenir attractif pour de nouveaux chauffeurs », s’indigne Alain Audet, président du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN).

La présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches renchérit : « Aujourd’hui, on a une démonstration que l’administration municipale et la STLévis n’ont aucune vision d’avenir. On reste prisonnier d’une vision archaïque qui manque d’ambition. Les citoyennes et les citoyens de Lévis méritent un transport en commun de qualité. De l’autre côté, on a un syndicat qui se tient debout pour favoriser le service et qui a à cœur le transport en commun. »

L’objectif des demandes syndicales est d’assurer la rétention de la main-d’œuvre pour favoriser le service et éviter la fermeture de certaines lignes de transport. « On est en situation de pénurie de main-d’œuvre, on a plus de 30 syndiqué-es qui n’ont aucune garantie d’heures pendant qu’on sous-traite des lignes. C’est une aberration qui doit s’arrêter », martèle Simon Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics.

Malgré le déclenchement de la grève, le syndicat espère encore en arriver à une entente le plus rapidement possible avec l’employeur et mettra tous les efforts nécessaires pour y arriver.

À propos
Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) regroupe 110 chauffeurs à l’emploi de la Société de transport de Lévis. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.