Foyer de groupe de Roberval du Centre jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Madame la Première Ministre,

Vendredi passé, le 21 mars 2014, le Centre jeunesse du Saguenay – Lac-Saint-Jean a procédé à la fermeture du foyer de groupe, unité de réadaptation combien indispensable à Roberval, offrant des services spécialisés pour les jeunes âgés de 9 à 13 ans. Nous sommes intervenus à maintes reprises depuis le mois de septembre auprès de toutes les autorités dans ce dossier afin de les sensibiliser aux effets néfastes de cette décision. Nous avons fait la démonstration que le risque de voir des incidents malheureux se produire à la suite de cette fermeture est important. Nous avons sollicité plusieurs partenaires afin d’obtenir leur opinion sur cette fermeture.

Devant la détermination du Centre jeunesse de fermer ce foyer, nous avons même fait une proposition à la ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, afin de maintenir les services, le temps de faire une évaluation basée sur les réels besoins des enfants de la région et qui fera appel à l’ensemble des partenaires. Les compressions budgétaires obligent les établissements à faire des choix difficiles qui ont des impacts sur les services. D’emblée, nous disons qu’il ne peut aller chercher l’argent dans d’autres programmes pour financer le maintien du foyer. Pour nous, il faut donc envisager l’injection d’argent de la part de l’Agence de la santé et des services sociaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean ou de la part du Ministère.

Ni la Ministre déléguée, ni son ministère ne nous ont donné une réponse sur la proposition que nous, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), avons soumise. Je me permets donc de vous interpeller publiquement.

En plus des personnes membres du syndicat, qui sont sur le terrain de façon quotidienne, nous avons reçu l’appui de plusieurs partenaires qui sont aussi préoccupés que nous sur les effets de la fermeture. D’abord, l’ex-président du conseil d’administration du Centre jeunesse, qui a démissionné après que la décision de fermer ce service ait été prise a, une fois de plus cette semaine, réitéré son désaccord avec la décision du Centre jeunesse. Les commissions scolaires qui sont inquiètes quant aux impacts négatifs de cette fermeture. D’ailleurs, à Saint-Félicien, on a même mis en place des dispositions particulières pour les enfants qui utilisent cette ressource afin de leur donner toutes les possibilités de s’en sortir. Le maire de Roberval a aussi pris position publiquement à quelques reprises sur le maintien du foyer de groupe.

Hier, la communauté de Mashteuiatsh a indiqué son désir de voir le foyer de groupe maintenu. Mis à part la direction de l’établissement, qui se retrouve avec un mandat impossible à appliquer et l’Agence qui ne peut créer de l’argent pour maintenir le service, il n’y a pas d’intervenant crédible qui se prononce en faveur de la décision de fermer le foyer.

Il nous apparaît évident que notre proposition est la meilleure façon de prendre en considération l’ensemble des besoins, tels qu’exprimés par la majorité des intervenants dans la région concernée. Nous vous demandons de regarder très sérieusement notre proposition, si ce n’est pas déjà fait et de nous donner une réponse formelle dans les plus brefs délais.

Veuillez agréer, Madame la Première Ministre, l’expression de mes sentiments les plus distingués,

Jeff Begley Président de la FSSS-CSN

Fermeture du Foyer de groupe à Roberval : les appuis se multiplient

Depuis hier, lundi 24 mars, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre jeunesse du Saguenay – Lac-Saint-Jean – CSN occupe le terrain du Foyer de groupe de Roberval.

À la suite de la fermeture du Foyer de groupe, les membres du syndicat veulent se faire entendre auprès du gouvernent péquiste qui semble faire la sourde oreille pour entendre les solutions du syndicat et de la Fédération de la santé et des services sociaux – CSN. Cependant, d’autres partis politiques se sont déjà engagés à rouvrir ce Foyer de groupe étant donné la nécessité de donner des soins de qualité aux enfants en difficulté de la région du Saguenay – Lac-Saint-Jean. « Le parti libéral et le parti Québec Solidaire croient, comme nous, que cette fermeture est inacceptable et que ce service a sa raison d’être encore aujourd’hui, car les besoins des enfants sont encore omniprésents » explique madame Nancy Poulin, présidente du syndicat. « Les appuis fusent de partout; que ce soit du monde municipal, communautaire et politique, ce qui signifie que notre lutte est juste car elle concerne les enfants, ceux qui sont les plus vulnérables et qui vivent les plus grandes souffrances et ce, malgré leur jeune âge. Nous sommes déterminés à continuer cette lutte et à prendre la parole au nom des enfants qui eux, ne peuvent malheureusement pas le faire. » de conclure madame Poulin.

Mercredi le 26 mars à 11 h 30, monsieur Amir Khadir, un des deux porte-parole de Québec Solidaire viendra visiter les travailleuses et les travailleurs du Centre jeunesse du Saguenay – Lac-Saint-Jean. À cette occasion, un dîner hot-dog sera servi aux travailleuses et travailleurs du syndicat.

L’exécutif du Syndicat des travailleuses et travailleurs Centre jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean – CSN invite la population à interpeller les candidats aux prochaines élections en leur demandant leur intention face aux services offerts aux enfants de notre région, plus particulièrement en ce qui concerne le Foyer de groupe de Roberval. Les travailleuses et travailleurs du Centre jeunesse, qui seront installés devant le Foyer de groupe de Roberval et ce, jusqu’aux élections du 7 avril prochain, invitent la population à venir les visiter pour ainsi démontrer leur appui et en apprendre davantage sur cette ressource et mieux comprendre sa nécessité.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

Le deuxième anniversaire de la réforme de l’assurance-emploi sera souligné à plusieurs endroits au Québec

Du 27 mars au 3 avril 2014, différentes activités de mobilisation se tiendront dans plusieurs régions du Québec afin de souligner le deuxième anniversaire de l’odieuse réforme de l’assurance-emploi, annoncée le 29 mars 2012.

Une manifestation « Harper s’en fish » à Roberval (devant le bureau du député conservateur Denis Lebel), des guignolées de la solidarité à Gaspé, Chandler, Bonaventure et Ste-Anne-des-Monts ainsi que des actions surprises à Montréal et à Trois-Rivières font partie des activités de la semaine.

La population pourra prendre connaissance de ces diverses opérations de mobilisation sur le site www.nonausaccage.com, ou en se rendant sur la page Facebook Non au saccage de l’assurance-emploi. « Ces activités illustreront par le concret que nous ne baissons pas les bras et que la lutte se poursuit », ont souligné les membres de la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi.

Rencontre des coalitions régionales Les 5 et 6 mars derniers, plusieurs représentants et représentantes de la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi se réunissaient à Ottawa avec leurs homologues des autres provinces canadiennes afin d’intensifier et d’étendre leur lutte à la grandeur du Canada. Le 29 mars prochain sera l’occasion d’organiser les suites de la mobilisation à l’échelle québécoise alors que les différentes coalitions régionales contre la réforme de l’assurance-emploi se réuniront pour la première fois à Québec.

« Si Stephen Harper pensait qu’on allait finir par se taire, nous avons de petites nouvelles pour lui, ont finalement souligné les membres de la Coalition. Nous protesterons tant qu’il n’aura pas reculé. Il va entendre parler de nous d’ici les prochaines élections fédérales, on lui en passe un papier », ont-ils conclu.

À propos de la coalition

La Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi est composée de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ), de l’Union des producteurs agricoles (UPA), de Solidarité rurale du Québec (SRQ), de la Coalition de l’Est, de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ, du Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) (CPQMC-I), de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), l’Alliance québécoise des techniciens de l’image et du son (AQTIS), de l’Union des artistes (UDA), de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), du Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE) et du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC). Ensemble, ces organisations regroupent plus de 1,3 million de travailleuses et de travailleurs, environ 250 000 étudiantes et étudiants, quelque 43 000 productrices et producteurs agricoles, plus de 1300 municipalités et MRC du Québec, des dizaines d’organisations de développement économique et sociocommunautaires du territoire québécois, telles que des centres locaux de développement (CLD) et des chambres de commerce ainsi que la plupart des groupes de défense des droits des chômeuses et des chômeurs.

Proposition de la FSSS concernant le Centre jeunesse et le maintien des services

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), en étroite collaboration avec le syndicat du Centre Jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean, a soumis à la ministre déléguée responsable des centres Jeunesse une proposition pour maintenir en opération les services offerts dans le foyer de groupe de Roberval.

Cette proposition de la FSSS vise à permettre de faire une évaluation objective des besoins pour ce service. De plus, la FSSS a proposé des moyens pour financer ces services pendant l’évaluation qui ne nécessiteront pas l’ajout de crédits additionnels.

« Nous allons donner l’opportunité à la ministre de répondre à notre proposition avant de faire d’autres commentaires sur la place publique, à moins de ne pas avoir un retour rapide du gouvernement », explique Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS-CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

La FSSS-CSN interpelle les candidats pour faire de la santé et des services sociaux l’enjeu majeur de cette campagne

Tel qu’annoncé le 13 mars 2014, voici le deuxième d’une série de quatre communiqués de presse ayant pour but d’interpeller les candidats sur les grands enjeux du réseau de la santé et des services sociaux afin d’alimenter le débat public pendant la campagne électorale.

Le deuxième thème : privatisation et sous-traitance

Depuis plusieurs années, on assiste à une augmentation des expériences de privatisation dans le réseau. Cette privatisation prend plusieurs formes, que ce soit par le financement, la gestion ou la prestation des services, et plusieurs noms, que l’on parle de sous-traitance, de partenariat-public-privé (PPP) ou encore de recours aux agences privées. Dans tous ces cas, la privatisation croissante du réseau a des impacts sur la qualité des services donnés à la population, sur la capacité du secteur public de répondre à sa mission, sur l’augmentation des coûts et sur l’expertise du personnel qui n’est pas utilisée à sa juste valeur.

Des mythes à déboulonner

Le système public est coûteux Le système public est moins coûteux pour les individus et les collectivités que le système privé. Ainsi, en moyenne (en dollars américains), chaque Suédois dépense par année 3 722 $ pour la santé et chaque Canadien 4 363 $. En contrepartie, chaque Américain dépense 7 960 $.

Le privé est plus performant, plus efficace et plus rentable Il est beaucoup plus dispendieux de gérer une multitude de programmes de santé privés que de gérer un programme public universel. Un système privé ferait exploser les coûts administratifs et provoquerait une multiplication de soins et services de santé superflus au détriment de l’essentiel, entraînant ainsi une multiplication des complications médicales qui devraient alors être prises en charge par le secteur public.

Le privé est, pour ceux et celles qui peuvent se le payer, une solution pour désengorger le réseau public La pénurie de personnel dans le réseau public s’aggrave depuis qu’on a de plus en plus recours au privé. On voit régulièrement des médecins se désaffilier du système public. Des infirmières et d’autres professionnelles du réseau quittent leurs postes pour aller travailler dans le privé. Il est évident que le développement du système privé se fait au détriment de la pérennité du système public.

On nous dit que nous n’avons plus les moyens Pour la période allant de 2003 à 2009, l’État québécois en réduisant le taux d’imposition, s’est privé de plus de 5 milliards de dollars annuellement, ce qui équivaut à peu près au manque à gagner dans le réseau de la santé. À eux seuls, les congés de taxes aux entreprises québécoises représentent 3 milliards de dollars par année. Ces sommes ne sont évidemment pas investies dans les programmes sociaux.

Au Saguenay – Lac-Saint-Jean

Dans la région, la privatisation du réseau de la santé et des services sociaux est bel et bien débutée : lits de CSSS transférés en ressources intermédiaires (RI) (déjà plus de 100 lits ont été transférés), usagers présentant une déficience intellectuelle et nécessitant des soins spécialisés transférés en RI, jeunes en difficulté transférés en RI, maintien à domicile effectué par des coopératives de soins, travaux d’entretien et de rénovation réalisés par des entrepreneurs privés….

La FSSS-CSN demande donc aux candidats de se répondre à ces questions :

  • Quelle est votre définition d’un service public ?
  • S’agit-il : d’un service financé publiquement ? D’un service financé et géré publiquement? D’un service financé, géré et dispensé publiquement ?
  • Quelle est votre position sur la privatisation et la sous-traitance dans le réseau de la santé et des services sociaux ?
  • Dans quelles circonstances pourriez-vous être appelés à faire appel au privé en santé et services sociaux ?
  • Quelle est votre position sur le mode de réalisation en PPP et sur les ressources intermédiaires ?

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et des travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

Appui du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Nutrinor (CSN)

C’est pour réitérer leur appui aux lockouté-es des garages des concessionnaires automobiles de la région que des représentants du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Nutrinor (CSN) se sont déplacés sur les lignes de piquetage d’Alma aujourd’hui. Ils ont aussi profité de l’occasion pour leur remettre un chèque de 500 $. « Dans moins de deux semaines, ça fera un an que plus de 400 travailleuses et travailleurs ont été mis à la rue par leur employeur. Cette situation est tout à fait inacceptable et c’est pourquoi les membres de notre syndicat ont décidé de se solidariser avec le Syndicat des employé-es de garage du Saguenay – Lac St-Jean. La solidarité syndicale est de mise dans de telles situations et le message doit être clair : la meilleure façon de soutenir cette lutte, est de respecter les lignes de piquetage! » déclare Éric Simard, président du STT de Nutrinor (CSN). Pour le STT de Nutrinor (CSN), le combat que mène présentement ces travailleuses et travailleurs touche l’ensemble du mouvement syndical.

«Depuis plusieurs années, certains employeurs tentent d’augmenter leurs profits en diminuant nos conditions de travail. Que ce soit par la sous-traitance ou le recul sur nos avantages sociaux, ils s’attaquent à celles et ceux qui font vivre leurs entreprises. La lutte que les membres du SDEG vivent présentement est la lutte que plusieurs autres devront mener dans l’avenir. Nous sommes donc venus leur dire aujourd’hui que nous sommes toutes et tous derrière eux! » conclut monsieur Simard, tout en encourageant la partie patronale à faire preuve de bonne foi, de s’assoir à la table de négociation avec une délégation qui ne se limite pas à leur seule représentante. Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Nutrinor (CSN) regroupe 200 membres salariés de différents établissements de Nutrinor partout au Saguenay – Lac St-Jean. Il est affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac St-Jean, à la Fédération du commerce (FC) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Bons résultats financiers de PFR : un peu beaucoup des travailleurs là-dedans

Les syndicats des travailleurs de Produits forestiers Résolu (PFR) membres de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) se réjouissent de voir que leur employeur semble enfin avoir émergé de la situation financière difficile qui l’avait amené, cinq ans plus tôt, à demander la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers.

Un peu de nous autres là-dedans

Pour l’organisation syndicale, cette annonce d’un bénéfice de 107 millions de dollars pour l’exercice de l’année 2013, en hausse de 24 % sur celui de l’année précédente, et d’un BAIIA de 377 millions, s’explique en grande partie par la contribution active des travailleuses et des travailleurs à la relance, mais aussi par les ressources naturelles abordables dont profite Résolu au Québec.

Les employé-es syndiqués membres de la FIM-CSN ont contribué activement à la relance de leur employeur et de ses installations, en acceptant, entre autres, une baisse de leur rémunération globale de près de 30 % et en encaissant la perte de quelques centaines d’emplois depuis la restructuration. Ces travailleurs souhaitent que le contexte financier favorable actuel pour PFR se répercute sur leurs conditions de travail et sur la pérennité de leurs emplois.

Alain Lampron, président de la FIM-CSN, commente l’annonce des états financiers de Produits forestiers Résolu pour 2013 de cette façon : « Pour paraphraser un fameux slogan publicitaire québécois, si aujourd’hui, PFR sort du rouge et annonce un BAIIA positif de 377 millions de dollars, les travailleuses et les travailleurs des usines, du secteur forestier et scieries de l’entreprise peuvent dire avec fierté qu’il y a un peu de nous autres là-dedans. Nous trouvons important de rappeler que les syndiqué-es FIM-CSN de PFR ont contribué plus d’une fois au plan de relance de l’entreprise en acceptant de lourds sacrifices sur leurs conditions de travail et sur leur fonds de pension.

Maintenant que la situation s’est stabilisée et que la rentabilité est de nouveau au rendez-vous, nous souhaitons rappeler à M. Richard Garneau, PDG de PFR, qu’il doit s’assurer que cette embellie profite aussi aux travailleuses et aux travailleurs qui doivent négocier un nouveau contrat de travail en 2014 et en 2015. En ce sens, nous souhaitons que le maintien d’emplois syndiqués de qualité et le réinvestissement pour assurer la pérennité des installations de la compagnie soient les priorités de M. Garneau pour les prochaines années. De cette façon, l’entreprise pourra encore longtemps bien vivre de nos ressources naturelles, et créer de la richesse et de bons emplois pour nos communautés boréales québécoises. »

À propos de la FIM

Nous sommes plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Pour la FSSS-CSN, un moratoire est nécessaire pour préserver les services aux jeunes vulnérables

Des représentant-es de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) se sont rassemblés ce midi devant les bureaux du ministère de la Santé et des Services sociaux pour exiger que le gouvernement trouve une solution aux problèmes causés par les compressions budgétaires dans les centres jeunesse. Pour la FSSS-CSN, les impacts qu’entraînent les compressions sur les services aux jeunes et leurs familles rendent nécessaire la mise en place d’un moratoire sur les coupes.

Un moratoire est nécessaire

La FSSS dénonce depuis plusieurs mois l’impact des compressions sur les services aux jeunes et leurs familles dans les centres jeunesse. Ces compressions prennent des formes diverses et vont jusqu’à la fermeture insensée de services au Saguenay-Lac-Saint-Jean, ce qui prive des jeunes de services spécialisés dont ils ont grand besoin. Dans un tel contexte, les travailleuses et travailleurs peinent à maintenir le bassin de services alors qu’ils vivent de plus en plus de pression au travail. « Nous avons remarqué que les intervenants et intervenantes vivent des situations de détresse qui prennent plusieurs formes inquiétantes : augmentation des absences maladie, augmentation de la consommation de médicaments et hausse des taux de roulement. Quand près de 60 % des nouveaux intervenant-es quittent après un an dans certains centres jeunesse, c’est qu’il y a un problème sérieux », explique Line Beaulieu, vice-présidente de la FSSS-CSN.

Pour la FSSS, il est grand temps d’agir pour préserver les services aux jeunes. Les impacts des compressions sont si importants que la Fédération demande au gouvernement d’implanter un moratoire sur les coupes. « Nous sommes maintenant persuadés que les travailleuses et travailleurs n’ont plus les moyens d’assurer de manière adéquate le développement des enfants dont ils ont la responsabilité. Les compressions ont des impacts sociaux sur le développement de jeunes qui ont grand besoin de notre soutien. Un moratoire nous permettrait de prendre acte de ces impacts et de réfléchir à des solutions avec le gouvernement », poursuit Line Beaulieu.

Quel avenir pour les jeunes vulnérables au Québec ?

La fermeture du gouvernement sur nos demandes nous amène à nous demander quel avenir attend les jeunes vulnérables au Québec. « Par le passé, le Québec a pris la décision de donner un coup de main aux jeunes vulnérables afin de leur assurer un bel avenir. Ils ont la vie devant eux et nous avons la responsabilité collective de les supporter. Les compressions successives nous éloignent de plus en plus de cet idéal et entraînent une réduction progressive de la qualité et de la quantité de services. Pour nous, il est grand temps de donner un coup de barre avant que la situation ne s’empire », avance Line Beaulieu.

La FSSS considère que le moment est venu de tenir des états généraux sur la situation des enfants et des jeunes vulnérables au Québec. C’est pourquoi nous interpellerons différents partenaires dans les mois à venir afin de faire de cette question un enjeu pour notre société.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privé et public. La FSSS est la plus grande organisation syndicale du secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Règlement chez Acier Leroux à Chicoutimi

Réunis en assemblée générale cet après-midi, les membres du Syndicat des salariés d’Acier Leroux – CSN ont accepté, dans une proportion de 92 %, l’entente de principe recommandée par leur exécutif.

Ce syndicat CSN était sans contrat de travail depuis février dernier. En plus de voir améliorer les clauses de libérations syndicales, les horaires de travail, le mécanisme de prise de vacances et de congés, les octrois de poste, la clause de santé sécurité, la procédure de grief, ces travailleurs verront un meilleur fonctionnement de prise et d’octroi des heures supplémentaires. Leur régime d’assurance est également bonifié. Ce sont des augmentations salariales de 17 % sur 5 ans que les salariés ont obtenus. Leur nouvelle convention se terminera en février 2018.

Le Syndicat des salariés d’Acier Leroux – CSN fait partie de la Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN (FIM-CSN) qui compte en son sein plus de 30 000 membres réunis en 320 syndicats, partout au Québec.

Après un refus du gouvernement, la FSSS prépare la riposte pour l’hiver!

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) rencontrait des représentants du ministère de la Santé et des Services sociaux hier, notamment sur la question du plan de compressions budgétaires au Centre jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Malgré une présentation qui démontrait les impacts que ces coupures auront sur les services aux jeunes, le ministère n’a pas changé sa position. Déçue de ce refus du gouvernement, la FSSS prépare une riposte pour le retour janvier.

La FSSS–CSN rencontrait des représentants du ministère afin de s’assurer que les enfants et leur famille puissent continuer de recevoir les services que requiert leur situation. La FSSS demandait que l’on revienne sur la décision de privatiser le foyer de groupe de Roberval qui offre des services spécialisés et de fermer le bureau de la Baie. « Malgré le fait que nous avons démontré les impacts que la perte de ces services aura sur les enfants et leur famille, le ministère continue d’appuyer la décision de l’employeur. Nous fondions des espoirs dans cette rencontre et on ne peut faire autrement que d’être déçu du peu d’écoute que nous avons obtenu », explique Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS–CSN.

Mais la FSSS n’entend pas en rester là. « Nous prenons acte de l’appui du gouvernement à la décision insensée de l’employeur de couper des services à la population. Mais la partie n’est pas terminée. Dès le retour en janvier, nous lancerons une riposte car il n’est aucunement question d’accepté la fermeture de ces services. Un plan d’action sera présenté à nos membres, afin de forcer le gouvernement et l’employeur à revenir sur leur décision. Nous nous mobiliserons afin que la population de la région ne perde pas des services dont elle a tant besoin », de conclure Nancy Poulin, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Centre jeunesse du Saguenay Lac-St-Jean – CSN .

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

L’entreprise doit respecter sa parole

Les quatre syndicats CSN qui représentent les travailleuses et les travailleurs du secteur des pâtes et papiers de Produits forestiers Résolu (PFR) unissent leur voix pour refuser toute réouverture des conventions collectives en cours.

« Il faut absolument que PFR respecte les engagements pris envers ses employés », affirme Jacques Létourneau, président de la CSN.

Rappelons que le Syndicat national des travailleurs des pâtes et papiers de Kénogami (CSN) a récemment refusé, dans une proportion de 99 %, la réouverture de la convention collective qui visait l’abolition d’une trentaine de postes et leur transfert à des sous-traitants.

Les autres syndicats du secteur du papier ont donc décidé de tenir le même discours et de ne pas céder aux pressions incessantes de l’employeur qui cherche visiblement à ébranler les syndicats à la veille des négociations à venir en 2014 et 2015.

« Il est important de rappeler que les syndicats ont consenti d’importantes concessions en 2010 afin d’éviter la faillite de l’entreprise. C’était censé être suffisant », précise Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN).

Pressions multiples de l’employeur

Les quatre syndicats CSN représentent des employés des usines de Clermont, Kénogami, Grand-Mère et Alma. En tout, la CSN représente plus de 620 syndiqué-es dans ces établissements.

Réunis à Québec le 16 décembre, les représentants syndicaux de ces quatre usines ont également fait part de tactiques déplorables de l’employeur. On parle de recours massif à la sous-traitance, de fermeture temporaire accompagnée d’un transfert des commandes à une autre usine ou encore d’une limitation sévère des embauches. Cette dernière stratégie force les syndiqué-es à faire beaucoup d’heures supplémentaires. « La situation est telle pour certains employés qu’ils cherchent un moyen de pouvoir refuser les heures supplémentaires qui dépassent 50 heures par semaine », explique Michel Tétreault, vice-président de la FIM–CSN et responsable du secteur des produits forestiers.

Produits forestiers Résolu se veut un bon citoyen corporatif

Dans son Rapport sur le développement durable 2012, PFR insiste pour dire que : « les employés de Résolu constituent un facteur important de succès et le fait d’investir dans le recrutement de nouveaux talents et d’encourager le perfectionnement des compétences des employés actuels renforce les assises de notre entreprise ». Le même texte insiste aussi sur la rétention de la main d’œuvre et l’importance de créer un milieu de travail dans lequel les employés peuvent s’« épanouir ». Cette philosophie préconisée par PFR ne se traduit pas dans les faits pour le moment. Il faudrait notamment pouvoir constater un plus grand respect des employés.

Pour assurer la survie à long terme des usines dans un marché mondial difficile, il faut également que PFR profite de l’opportunité de diversification et de modernisation mise de l’avant par le gouvernement du Québec. Ce dernier a récemment dégagé une enveloppe de 675 M$ sur trois ans pour assurer la relance du secteur forestier. « Il faut que Résolu embarque dans le train », insiste Michel Tétreault, qui rappelle la position de la FIM et de la CSN selon laquelle l’aide gouvernementale doit absolument être liée au maintien à la création d’emplois de qualité.

À propos de la FIM

Nous sommes plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La CSN veut faire partie de la solution

Le président de la CSN, Jacques Létourneau, a conclu sa participation au Rendez-vous national de la forêt en souhaitant la participation de son organisation aux différents chantiers qui ont été annoncés afin de faire un bilan du nouveau régime forestier et de ses impacts.

Après avoir salué l’investissement total de 675 M$ sur trois ans (argent frais et programmes existants) pour le nouveau départ du secteur forestier, le président Létourneau a réitéré l’importance de ne pas oublier les travailleuses et les travailleurs dans cette nouvelle stratégie gouvernementale. « Il faut s’assurer que cela puisse consolider une main-d’œuvre de qualité », a lancé le président de la CSN devant près de 200 participants au Rendez-vous. La CSN rappelle que ce sont les travailleurs qui ont fait vivre cette industrie depuis ses débuts et insiste sur l’importance d’assurer une « redistribution » équitable des sommes publiques consacrées à la forêt par le gouvernement, notamment en améliorant les conditions de travail des sylviculteurs.

La CSN a aussi rappelé l’importance de la construction en bois, qui est l’un des axes sur lesquels le gouvernement souhaite miser encore davantage. Fondaction a d’ailleurs été une pionnière à cet égard avec son édifice de Québec. La CSN salue également la volonté de création d’un fonds biomasse par le partenariat entre Fondaction, le ministère des Ressources naturelles ainsi que la Fédération des coopératives forestières du Québec. Ce fonds visera à soutenir les projets de remplacement du mazout par la biomasse forestière.

Notons que le gouvernement Marois a notamment annoncé, aujourd’hui, la création d’un Chantier sur les améliorations à apporter à la mise en œuvre du régime forestier. Ce chantier se penchera à court terme sur les effets du nouveau régime sur les travailleurs ainsi que sur les mécanismes d’attribution des contrats et des appels d’offres.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle. La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) compte près de 30 000 membres répartis dans 320 syndicats. De ce nombre, la FIM regroupe plus de 7000 syndiqués du secteur du bois et de la forêt, dont plus de 800 en sylviculture.

La relance du secteur forestier passe aussi par les travailleurs, estime la CSN

Pour que la relance de l’industrie forestière ait un sens, il faut que les travailleurs et les travailleuses des régions du Québec puissent en voir les effets bénéfiques. La forêt publique doit profiter aux Québécois.

Le Rendez-vous national de la forêt dit vouloir mettre l’accent sur la sylviculture. Il s’agit en effet d’un maillon essentiel sans lequel il n’y aurait plus d’industrie forestière à plus ou moins long terme.

Or les budgets consacrés à la sylviculture stagnent. Pire, les sommes consacrées à certaines étapes comme la préparation du terrain ou le reboisement étaient même en légère baisse en 2013. « Il faut absolument des budgets prévisibles si on veut assurer de meilleures conditions aux travailleurs », a déclaré Jacques Létourneau, le président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

En attendant une approche plus constructive de la part du gouvernement, les travailleurs sylvicoles doivent composer avec des conditions de travail difficiles (froid, moustiques, terrains en pente) et sont toujours parmi les moins bien payés de l’industrie forestière et les seuls à travailler à forfait. De plus, il s’agit d’un travail saisonnier. La réforme de l’assurance-emploi pourrait donc décourager plusieurs sylviculteurs de continuer leur travail et même de demeurer dans leur région. « Si rien n’est fait, ce secteur sera tout simplement incapable de retenir et encore moins d’attirer de la main-d’œuvre », a soutenu Michel Tétreault, 1er vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

Lier l’aide aux emplois

La récente mise en place d’enchères pour la vente du bois des forêts publiques a fait augmenter le prix de la matière première pour les scieries et les usines de pâtes et papier. L’industrie forestière réclame donc depuis peu un tarif d’électricité plus avantageux afin de pouvoir faire face à la concurrence.

« Le gouvernement ne doit pas céder aveuglément aux demandes de l’industrie. Toute aide gouvernementale doit impliquer des investissements de la part des entreprises ainsi que la création d’emplois de qualité », a déclaré le président Jacques Létourneau. Il n’est pas clair par ailleurs qu’un éventuel avantage tarifaire serait contesté par l’industrie américaine du bois d’œuvre.

Le gouvernement pourrait aussi donner une impulsion au secteur en donnant l’exemple. Il pourrait favoriser encore plus l’emploi du bois dans toutes ses constructions et utiliser la biomasse forestière pour chauffer les institutions publiques. Remplacer le mazout par des énergies renouvelables permet en prime de diminuer les gaz à effet de serre de même que la dépendance du Québec au pétrole.

Le président de la CSN au Rendez-vous

Le président de la CSN, Jacques Létourneau, sera présent au Rendez-vous national de la forêt québécoise les 21 et 22 novembre à Saint-Félicien. Il sera disponible pour des entrevues. Il sera notamment accompagné de Michel Tétreault, 1er vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM) et responsable du secteur des industries de produits forestiers.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle. La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) compte près de 30 000 membres répartis dans 320 syndicats.

La FSSS consternée d’apprendre la décision du C.A.

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) est consternée d’apprendre que le conseil d’administration du Centre jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean s’est entêté à adopter son plan de compressions budgétaires, alors que des discussions politiques sont toujours en cours. Cette décision est d’autant plus choquante que les interventions de la FSSS dans ce dossier se poursuivent et que la Fédération a bon espoir de parvenir à une solution qui ne limitera pas les services aux enfants et à leurs familles de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Le C.A. du Centre jeunesse a décidé hier, lors d’une séance spéciale, d’adopter son plan de compressions budgétaires, faisant ainsi fi des discussions en cours avec le ministre responsable de la région, Monsieur Stéphane Bédard. Cette décision met en péril notamment deux services importants, soit l’unité la Parenthèse au Centre de réadaptation St-Georges et le Foyer de groupe à Roberval, lesquels donnent des services à des enfants âgés entre 6 et 13 ans parmi les plus vulnérables de notre région. « Pendant que nous sommes au front pour discuter avec le bureau du ministre, et tenter de trouver une solution, tout ce que le C.A. trouve à faire est de s’entêter avec sa décision de couper des services spécialisés pour atteindre l’équilibre budgétaire. Il faut absolument mettre la question des services aux enfants et à leurs familles en priorité et trouver une solution», explique Nancy Poulin, présidente du syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Rappelons que la FSSS et le syndicat du Centre jeunesse sont intervenus maintes fois dans ce dossier, notamment lors du C.A. du Centre jeunesse du 6 novembre dernier et lors du C.A. de l’Agence de la santé et des services sociaux le 7 novembre. À ces deux occasions, nombre de travailleuses et travailleurs sont venus expliquer les impacts des compressions budgétaires sur les services. « Malgré cette décision injustifiée du C.A. du Centre jeunesse, nous poursuivrons nos interventions pour assurer le bassin de services offerts aux jeunes et à leurs familles. Nous continuons de revendiquer un budget pour combler le manque à gagner que vit actuellement le Centre jeunesse. Nous avons bon espoir de pouvoir trouver une solution qui ne limitera pas les services aux jeunes », de conclure Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS–CSN.

Les deux représentants syndicaux, Nancy Poulin et Gaston Langevin, se questionnent à savoir si c’est l’argent ou les enfants qui sont au cœur des préoccupations des dirigeants du Centre jeunesse ?

À propos de la FSSS–CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

Entente chez Laurent Lapointe

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et travailleurs de la quincaillerie Laurent Lapointe se sont prononcés, le 16 octobre 2013, à l’unanimité en faveur de l’entente de principe intervenue le 1er octobre dernier.

D’une durée de 5 ans, le contrat de travail de ces 60 syndiqué-es, membres du Syndicat des employé(e)s de Laurent Lapointe, affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire totalisant 12%.

Autres gains

Les travailleurs enregistrent également des gains aux chapitres suivants : du régime de vacances, des primes de responsabilités, de la formation, des congés sociaux, des congés mobiles, protection des emplois ainsi qu’au plan des équipements de sécurité.

Vacances

Les syndiqué-es ont aussi obtenu des gains au chapitre des vacances. Désormais, ils jouiront de la 3e, 4e et 5e semaine de vacances après 4, 8 et 18 années de service. Avant l’entente, ces vacances n’étaient pas accordées avant 5, 9 et 20 années de service.

Les syndiqués obtiennent par ailleurs un 5e congé mobile, une période de formation obligatoire lors de l’obtention d’un poste et finalement la mise en place d’un programme de réduction de la semaine normale de travail pour les salarié-es désirant se prévaloir d’une préretraite.

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève pour en arriver à un règlement.

La CSN est satisfaite

La CSN, la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) et le Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean se réjouissent des deux annonces faites aujourd’hui par le gouvernement du Québec concernant l’investissement de 8,5 millions de dollars pour la réalisation de projets sylvicoles et la tenue d’un forum sur la forêt québécoise. Bien sûr, nous attendions ces annonces de projets sylvicoles depuis un certain temps et nous aurions préféré qu’elles se fassent plus tôt pour les travailleurs que nous représentons, car ils connaissent un certain nombre de difficultés. Mais enfin, elles sont faites ! », de déclarer le président de la FIM–CSN, Alain Lampron.

« Assurément, cet investissement arrive à point nommé, car il permettra de soutenir les travailleurs de l’industrie sylvicole et, du même coup, les régions dans lesquelles le travail s’effectue. Grâce à ces projets sylvicoles, les bois affectés par les insectes et par les feux de forêt de cet été pourront être récoltés. Nous apprécions aussi le fait que les budgets qui ne seront pas dépensés pourront être reportés à la prochaine saison », d’ajouter la vice-présidente de la CSN, Francine Lévesque.

Le président du Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Engelbert Cottenoir, s’est lui aussi réjouit de cette annonce, « car celle-ci se traduit par un investissement supplémentaire de 2,2 millions de dollars chez nous, au Saguenay-Lac-Saint-Jean ».

Le président de la FIM–CSN, Alain Lampron, souhaite vraiment que ces sommes permettent aux travailleurs sylvicoles d’étaler et de prolonger leurs périodes de travail afin de compenser le travail perdu cette année à cause des feux de forêt et ainsi augmenter leurs semaines d’emploi assurables. « Le gouvernement doit tenir compte du caractère saisonnier des travaux sylvicoles et ainsi faire en sorte que l’argent investi soit utilisé à bon escient afin que les travailleurs ne soient pas pénalisés à cause d’évènements pour lesquels ils n’ont aucun contrôle. »

Rendez-vous de la forêt québécoise Les représentantes et les représentants de la CSN accueillent aussi très favorablement la tenue, à Saint-Félicien, en novembre prochain, d’un forum sur la forêt québécoise. En décembre dernier, la CSN adoptait une plateforme de revendications visant à soutenir une stratégie de développement industriel. Celle-ci comportait un important volet portant sur l’industrie du bois, du papier et de la forêt.

« Ce forum, nous permettra de mettre en avant nos revendications concernant l’avenir de l’industrie forestière et la création d’emplois. Malgré les difficultés rencontrées dans ce secteur, cette activité économique est majeure pour plusieurs régions. Nous croyons que les activités traditionnelles ont toujours leur place, mais l’industrie doit assurer sa pérennité dans un contexte de développement durable et de respect de l’environnement. Il y a donc des actions à entreprendre », de soutenir Francine Lévesque.

Pour la CSN et ses organismes, il y a moyen d’ajouter de la valeur à la production forestière, de sauvegarder des usines tout en en reconvertissant d’autres et de se lancer plus à fond dans une économie verte en favorisant la production de nouveaux produits, dont ceux issus des bioproduits et de la bioénergie.

En outre, lors de ce forum, la CSN et ses organismes profiteront également de cette tribune pour réaffirmer la nécessité aussi de s’attaquer en priorité à améliorer substantiellement les conditions de travail des sylviculteurs. « Ces travailleuses et ces travailleurs sont soumis à des conditions de travail parmi les plus difficiles. On doit le reconnaître et les modifier », de conclure Alain Lampron.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Un franc succès et une mobilisation monstre

Plus de 1300 travailleuses et travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux se sont déplacés hier soir pour discuter de l’avenir de nos services publics et de la lutte pour le progrès social. Cette mobilisation régionale a rassemblé plus de 25 % du membership de la FSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Le rassemblement s’est tenu dans une ambiance survoltée, signe que l’appui aux services publics est loin d’être chose du passé. Les travailleuses et travailleurs ont profité de l’occasion pour témoigner de leurs conditions de travail et des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien. À bout de souffle, les travailleuses et travailleurs du réseau ont certainement besoin de reconnaissance et de respect et non pas d’être la cible des compressions budgétaires.

La soirée a permis de discuter de l’état de santé de nos services publics et de notre société en général. Les travailleuses et travailleurs ont pu entendre Gaston Langevin, vice-président régional à la FSSS, Jeff Begley, président de la FSSS–CSN et Jacques Létourneau, président de la CSN. Jeff Begley a discuté de la pertinence de poursuivre la lutte pour la valorisation, la promotion et la préservation (VPP) des services publics dans un contexte où les services publics et les travailleuses et travailleurs qui y oeuvrent sont sans cesse attaqués. De son côté, Jacques Létourneau a présenté la campagne Et si on avançait qui propose aux travailleuses et travailleurs et à la population en général d’appuyer un projet social qui mise sur la justice, l’égalité et l’équité.

Cette mobilisation historique a non seulement été l’occasion pour les travailleuses et travailleurs de la région de constater leur force collective, mais aussi une occasion pour les représentants syndicaux de réaffirmer la justesse de leurs actions. Chargés à bloc, les militants syndicaux sont près pour un automne chaud. En somme, que dire de plus que mission accomplie!

Nouvelle convention pour le Syndicat des travailleuses et travailleurs du MAGE–UQAC–CSN

Réunis en assemblée générale samedi soir dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du MAGE-UQAC-CSN, qui regroupe 80 personnes, ont adopté leur nouveau contrat de travail à l’unanimité.

Il s’agissait pour ce syndicat d’une première négociation depuis son arrivée à la CSN. Des gains appréciables ont été obtenus : amélioration des congés sociaux, réduction de la période de probation, amélioration des droits syndicaux et un meilleur encadrement de la clause de non-concurrence. Un des gains majeurs de cette négociation est la mise en place d’un programme de fidélisation-reconnaissance pour tous les salariés syndiqués. Cette convention collective à une durée de 60 mois.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du MAGE-UQAC-CSN est affilié à la Fédération du commerce.

Le comité exécutif réélu par acclamation

La centaine de délégué-es au 35e Congrès du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSN) ont réélu par acclamation les quatre membres du comité exécutif.

Le président, Engelbert Cottenoir, est membre du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAC, la vice-présidente, Sylvie Blackburn provient du STT des CPE de la région, le secrétaire général, Pierre Morel, du STT Maxi des Galeries Lac-St-Jean et le trésorier, Guy Gingras, du STT CSSS Domaine-du-Roy. Signe de vitalité du militantisme régional, l’ensemble des huit postes au conseil syndical et des trois postes au comité de surveillance ont été comblés.

Rappelons que les délégué-es au congrès triennal, qui prendra fin demain, représentent les 16 600 membres réunis au sein de près de 165 syndicats affiliés à la CSN et provenant de différents secteurs d’activité de la région. Ils ont adopté diverses propositions visant l’amélioration des conditions de travail et de vie de leurs membres et de l’ensemble de la population. Ils se sont notamment prononcés en faveur de l’établissement d’une intervention du gouvernement du Québec structurée pour développer le secteur manufacturier et industriel québécois, dans une perspective de développement durable.

Nouvelle convention collective pour la Coopérative funéraire de Chicoutimi

Le 4 décembre dernier, les représentants syndicaux et patronaux de la Coopérative funéraire de Chicoutimi ont procédé à la signature de leur nouvelle convention collective. En effet, le 27 novembre dernier, les employé-es de la Coopérative funéraire de Chicoutimi ont entériné dans une proportion de 92%, l’entente de principe intervenue entre leur comité de négociation et la direction de la coopérative. La nouvelle convention collective est d’une durée de quatre (4) ans et prévoit des hausses salariales totales de 11,7%.

Les parties ont apporté des améliorations à la rémunération à l’acte réalisé par les employé-es, au régime de vacances, aux allocations de déplacement et repas et au REER collectif.

Également, les parties ont profité de cette négociation pour confirmer et terminer la mise en place d’une nouvelle organisation du travail qui offrira à la coopérative plus de polyvalence et de flexibilité offrant ainsi aux familles dans le deuil un service de très grande qualité.

La Coopérative funéraire de Chicoutimi a été fondée en 1997. Elle a comme principal objectif de protéger et conserver le patrimoine funéraire régional, tout en offrant des services de qualité à des prix justes et équitables. Depuis l’ouverture de la coopérative en 1997, soit 15 ans, déjà 5 338 personnes ont adhéré à titre de membres.