Les magasins Maxi ne seraient pas vendus aux franchisés Héritage

Sept syndicats CSN de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean d’épiceries Maxi ont entériné de nouvelles conventions collectives lors d’assemblées générales tenues hier soir, évitant ainsi la vente de leurs magasins à des franchisés qui les auraient exploités sous la bannière « Héritage ».

D’ici le 24 septembre, les travailleuses et les travailleurs des cinq autres Maxi syndiqués à la CSN mis en vente par la chaîne d’alimentation Loblaw en avril dernier voteront sur les offres patronales afin de renouveler leurs contrats de travail. Chacune des offres est munie d’une lettre d’entente qui spécifie que. Loblaws s’engage à continuer d’exploiter leur magasin sous une bannière corporative pour la durée de la convention collective.

« Pour les membres de ces syndicats, c’est un résultat satisfaisant compte tenu des modifications à leurs conditions de travail que pourrait entraîner la vente de leurs magasins », a commenté le président de la Fédération du commerce (FC–CSN), Serge Fournier.

Les nouvelles conventions collectives maintiennent intégralement les acquis déjà existants et prévoient des augmentations de salaire de 2 % pour chacune des six prochaines années.

C’est en avril dernier que Loblaw avait annoncé qu’il voulait franchiser 12 Maxi syndiqués avec la FC–CSN au Québec. Ces 12 syndicats participent à la ronde de négociation coordonnée FC–CSN.

Journée de grève pour le Syndicat des travailleuses du Centre juridique Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSN)

Nous voulons vous informer que les travailleuses du Syndicat des travailleuses du Centre juridique Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) seront en grève aujourd’hui et qu’elles manifesteront devant le palais de justice de Chicoutimi.

Le litige ne porte aucunement sur le volet salarial, mais plutôt sur des reculs inacceptables que l’employeur tente toujours d’imposer.

Quelques points accrochent au niveau de la négociation.

Premièrement, l’échéance de la convention collective : la convention collective est échue depuis le 31 mars 2010. L’employeur veut augmenter le nombre d’heures de travail et passer ainsi de 32 heures et demie à 35 heures par semaine. Les membres du syndicat ne sont pas contre cette demande, mais veulent avoir l’assurance qu’il n’y aura aucune abolition de poste par la suite.

De plus, l’employeur demande une augmentation de la période de probation de 130 heures à 180 heures.

C’est pourquoi les travailleuses tiennent une journée de grève aujourd’hui afin de dénoncer ces demandes patronales. Elles manifesteront derrière le palais de justice à Chicoutimi (vis-à-vis le boulevard Saguenay), de 10 h 30 à 14 h, lors de la rentrée judiciaire du Barreau du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

La présidente du syndicat, Maryse Rioux sera présente afin de répondre aux questions des médias.

Des diminutions de services absolument inacceptables

Le syndicat de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) s’oppose à la diminution des services qui apparaîtront en raison des compressions budgétaires au CSSS Cléophas-Claveau. Le syndicat s’inquiète particulièrement de la situation au point de service de L’Anse-Saint-Jean, où des abolitions de postes auront un impact direct sur les services.

Des coupes dans les services à L’Anse-Saint-Jean

L’employeur du CSSS a récemment annoncé que des compressions auront lieu sur le territoire du CSSS. Le syndicat FSSS s’inquiète particulièrement de la situation au point de service de L’Anse-Saint-Jean. L’employeur a annoncé que des suppressions de postes auraient lieu dans les soins infirmiers, dans les services psychosociaux et dans les services administratifs.

« Ces compressions qui touchent les professionnel-les en soins auront un impact direct sur la quantité de services donnée à la population. Cela aura pour conséquence de réduire les services à L’Anse-Saint-Jean, alors que les services équivalents pour la population sont à plus de 65 kilomètres », explique Marie-Josée Tremblay, présidente du syndicat FSSS du CSSS Cléophas-Claveau.

« Le gouvernement a le culot de nous dire que ces compressions n’ont pas d’impact sur les services. Comment peut-il défendre cela devant ce qu’on voit au CSSS? Il faut absolument mettre un terme à ces vagues successives de compressions et trouver d’autres solutions pour assurer la pérennité de nos services publics de santé et de services sociaux », lance Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS-CSN.

Rappelons que le CSSS a largement fait sa part dans les dernières années et que le syndicat a fait tout en son pouvoir pour réduire l’impact des compressions sur les services à la population. « Nous avons revu l’organisation du travail et fait notre part. Nous devons maintenant alerter la population sur les impacts de cette nouvelle vague de compressions, parce que c’est maintenant elle qui sera directement touchée », poursuit Marie-Josée Tremblay.

Ces compressions s’ajoutent à celles des autres CSSS de la région. On évalue à plus de 10 millions le montant des compressions régionales pour l’année en cours. La FSSS interviendra sur la place publique pour dénoncer ces compressions dans la région.

« Avec les organisations membres du front commun, nous nous engageons dans une négociation pour préserver les services publics et pour accentuer la reconnaissance du personnel du réseau de la santé et des services sociaux. Pour nous, la négociation sera un bon moment de proposer des solutions pour préserver nos services publics », de conclure Gaston Langevin.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Première convention collective

Les huit travailleuses de la garderie privée subventionnée Les Petits Bricoles à Chicoutimi viennent de signer leur première convention collective. Accréditées depuis le 19 février 2013, ce premier contrat de travail survient après une longue période de négociation. Il y a quelques semaines, la partie syndicale avait dû demander l’intervention d’un conciliateur du ministère de Travail à la suite d’une impasse sur les questions salariales. Quelques rencontres plus tard, les parties ont pu conclure une entente de principe, adoptée à 100 % par les travailleuses.

D’une durée de près de trois ans, le contrat de travail de ces syndiquées demeurera en vigueur jusqu’au 31 mars 2017. Les travailleuses de cette garderie privée sont membres du Syndicat des travailleuses des centres de la petite enfance et des bureaux coordonnateurs du Saguenay – Lac-Jean, affilié à la CSN. La convention collective prévoit un rattrapage salarial important qui permettra aux travailleuses de diminuer l’écart entre elles et les travailleuses des CPE de la région. En plus du rattrapage salarial qui sera effectué, les travailleuses ont aussi droit à un montant rétroactif équivalent à 3% de toutes les heures payées depuis leur accréditation en février 2013. À la fin de la convention collective, le salaire moyen d’une éducatrice variera entre 15,68 $ et 20,78 $ de l’heure, selon leur ancienneté.

Autres gains

Les employées ont aussi obtenu des gains au chapitre des congés de maladie et personnels. À la fin de la convention collective, ils jouiront de 8 jours de congés rémunérés de plus. Avant l’entente, les travailleuses ne bénéficiaient d’aucun congé rémunéré, mis à part ceux prévus aux normes minimales du travail.

Les salariées enregistrent également de nombreux autres gains aux chapitres suivants : les congés sociaux, les horaires de travail, les droits syndicaux, la protection de l’emploi et de l’ancienneté, la santé-sécurité au travail…

Appelée à commenter, la présidente du syndicat régional, madame Nathalie Duperré, a déclaré : « Nous avons atteint nos objectifs de négociation, soit celui de permettre aux travailleuses de cette garderie privée subventionnée de bénéficier de conditions de travail similaires à celles des travailleuses en CPE et cela, grâce à la solidarité des membres du syndicat. Nous avons raison d’être extrêmement fiers des résultats de la négociation. »

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

Un dîner sur le thème Solidarité et hot-dog

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de la région Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) Villa d’Alma a tenu à remercier les résidentes et les résidents de la Villa d’Alma pour leur solidarité en les invitant à un dîner sur le thème Solidarité et hot-dog. Grâce à leur appui et à celui de leur famille tout au long de la grève qui a duré un mois, nous avons réussi à améliorer nos conditions de travail, ce qui nous permet par le fait même de leur offrir de meilleurs services.

Rappelons que lors de l’activité Respect pour nos aîné-es et pour nos travailleuses et travailleurs tenue le 25 juin dernier, ils étaient plus de 185 à venir nous témoigner de leur solidarité. Certains d’entre eux se sont même présentés sur le piquet de grève. Mercredi dernier, c’est près de 125 personnes qui sont venues prendre part au dîner Solidarité et Hot-dog. Encore une fois, merci!

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privés. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente à la municipalité de Saint-Honoré

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et travailleurs, membres du Syndicat des employé-es de la Municipalité de St-Honoré, affilié à la CSN, se sont prononcés, le 28 mai dernier, à 67 % en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

De son côté, la municipalité de St-Honoré a entériné cette entente de principe lors de sa dernière assemblée du conseil municipal.

D’une durée de 5 ans, le contrat de travail de ces syndiqué-es cols blancs et cols bleus de St-Honoré, prévoit des augmentations de salaire pouvant aller jusqu’à 8 % ainsi que des gains aux chapitres suivants : régime de retraite et primes.

Déclaration

Appelé à commenter l’entente, le président du syndicat CSN, monsieur Michel Blouin a déclaré : « Pour les cols bleus, c’est notre deuxième convention collective et nous considérons avoir amélioré nos conditions de travail. Là où nous sommes le plus fiers, c’est que cette convention s’appliquera également à nos collègues cols blancs qui ont joint notre syndicat en novembre dernier » de conclure le président du syndicat

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des organismes communautaires du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSN) accueille un deuxième groupe dans ses rangs

C’est avec enthousiasme que la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) saluent l’arrivée d’un deuxième groupe de travailleuses et de travailleurs au sein du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des organismes communautaires du Saguenay – Lac-Saint-Jean (STTOC-CSN) en moins de deux semaines. En effet, mardi, les salarié-es de l’organisme Portes ouvertes sur le Lac ont déposé une demande en accréditation syndicale à la Commission des relations de travail du Québec afin de se donner un syndicat CSN.

«Les réactions des travailleuses et travailleurs dans le milieu communautaire suite à l’annonce de la création du STTOC-CSN en début de semaine dernière ne se sont pas laissées attendre ! La volonté de ce nouveau groupe de se donner un syndicat CSN vient démontrer que l’appel de ce syndicat régional a été entendu et que des besoins sont partagés dans ce milieu. Selon nous, cette mobilisation risque de faire boule de neige au Saguenay-Lac-Saint-Jean!» déclare Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac Saint-Jean – CSN.

Reconnaissance de leur travail au quotidien, augmentation du financement à la mission de l’organisme pour améliorer les activités et leurs conditions de travail et l’uniformisation des ententes de travail par la négociation d’une convention collective ne sont là que quelques exemples des besoins exprimés et partagés par les travailleuses et travailleurs des deux groupes actuellement membres du STTOC-CSN. Pour ces gens qui travaillent tous les jours à soutenir des personnes qui vivent des difficultés, par exemple dans ce cas précis à Portes ouvertes sur le Lac les personnes immigrantes, il n’est pas nécessairement naturel pour eux de revendiquer une amélioration de leur propre condition de vie.

«Nous espérons que le geste posé par maintenant une vingtaine de travailleuses et de travailleurs du milieu communautaire qui ont rejoint les rangs du STTOC-CSN viendra briser la glace. Il n’y a rien de mal à exiger des conditions de travail décentes et à vouloir sortir de la précarité! Nous ne devons pas nous sentir mal à l’aise de le faire! Au final, c’est la mission de votre organisme qui en sortira gagnante, car avec des préoccupations en moins, vous serez dans de meilleures conditions pour réaliser votre travail !» conclut Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS-CSN.

À propos de la CSN et de la FSSS-CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des organismes communautaires du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean, qui regroupe plus de 160 syndicats et compte 16 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.

Le Syndicat des paramédics Saguenay – Lac-Saint-Jean Nord FSSS-CSN interpelle les élus et la population

Depuis plusieurs mois, le Syndicat des Paramédics du Saguenay – Lac-Saint-Jean Nord FSSS-CSN interpelle les représentants du ministère de la Santé et des Services sociaux dans la région afin de les sensibiliser sur les problématiques de couverture de services dans le secteur de Dolbeau-Mistassini. La FSSS-CSN demande l’intervention du MSSS pour assurer des services de qualité à la population.

« Le quart de nuit demeure la période la plus critique puisqu’un seul véhicule avec à son bord une seule équipe de techniciens paramédics demeure en fonction. Lorsque le niveau d’appels est plus élevé ou qu’un transport longue durée survient, le secteur se retrouve avec des problèmes de couverture et les délais de réponse s’allongent puisqu’il doit être couvert par une autre zone » affirme Martin Harvey, président du syndicat.

Après de nombreuses discussions avec les représentants de l’employeur et du ministère, le syndicat a obtenu, via une demande officielle d’accès à l’information, les données concrètes représentant les besoins de la population. Selon Marc Gagnon, délégué du syndicat, « les chiffres parlent d’eux-mêmes puisque le nombre annuel d’appels de service justifient à lui seul l’ajout d’une équipe sur le quart de nuit. De plus, au-delà du nombre d’appels, des exemples concrets, tel celui concernant l’utilisation d’un défibrillateur cardiaque survenu il y a quelques semaines à l’aréna de Dolbeau, démontrent les limites de l’organisation. »

Des normes ministérielles défaillantes

Le problème réside essentiellement dans les normes imposées par le ministère de la Santé et des Services sociaux. « Lorsque l’on questionne les représentants du MSSS, on nous répond qu’en vertu de la méthodologie servant à déterminer le nombre de véhicules par zone et leur utilisation, les chiffres ne justifient pas l’ajout de ressources et que le niveau de risques est acceptable. Et lorsque nous demandons d’avoir accès à cette formule, la réponse officielle obtenue est à l’effet « qu’un tel document n’existe pas » précise Martin Harvey.

« Encore une fois, on fait ici la démonstration que l’octroi des permis et l’allocation des ressources sont basés sur des données non probantes et guidés par des paramètres contestables. Ceci témoigne de la désorganisation des services préhospitaliers au Québec » souligne Martin Harvey.

La situation qui prévaut au nord du lac Saint-Jean n’est pas unique. En effet, d’autres régions telles que celle des Laurentides font face aux mêmes problèmes de couverture des services. « Il est impératif que le ministère de la Santé et des Services sociaux réactive le comité de travail sur les recommandations du rapport Gauthier de 2007 sur les services préhospitaliers d’urgence. On ne peut accepter plus longtemps qu’il n’y ait pas de suivis ni d’échanges avec le MSSS sur les charges de travail et le déploiement des ressources » de conclure Dany Lacasse, vice-président des secteurs privés de la FSSS-CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

Villa d’Alma : vote de grève

Réunis en assemblée générale lundi soir dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de la région Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) Section Villa d’Alma ont voté à 96 % pour un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.

En négociation depuis septembre dernier et en conciliation depuis quelques mois déjà, l’employeur, le groupe des quincailleries Ferlac, reste fermement sur ses positions, même si le comité de négociation syndical a revu certaines de ses demandes.

« Ce syndicat compte 5 centres d’hébergement privés (CHP) et nous savons très bien que la capacité de payer peut être restreinte pour certains CHP, mais ce qu’offre l’employeur de Villa d’Alma est indécent ! d’affirmer monsieur Gaston Langevin, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). En effet, après 8 mois de négociation, l’employeur offre une échelle de salaire débutant à 10.45 $ de l’heure, soit 10 cents de plus que le salaire minimum et des augmentations salariales de 1% pour la 1re et la 2e année et 2% pour la 3e et la 4e année. En plus, l’employeur ne veut aucunement bonifier les primes, les vacances et les congés : c’est inacceptable ! » ajoute monsieur Langevin.

En moyens de pression depuis quelques semaines, la quarantaine d’employé-es en ont assez de voir que leur employeur ne reconnaît pas le travail qu’ils font auprès des aînés. « Nos membres ne cherchent pas la confrontation à tout prix, mais ils sont prêts à se faire respecter ! de spécifier monsieur Dany Lacasse, vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). Ce qui est le plus odieux dans toute cette histoire, c’est que l’employeur fait croire aux résidents que leur loyer va augmenter de façon exagérée s’il donne des augmentations de salaire. C’est odieux, car l’employeur, comme tout propriétaire d’immeubles locatifs, ne peut augmenter au-delà de ce que la loi autorise ! Il se sert des personnes âgées pour discréditer nos travailleuses. »

Le mandat de grève sera exercé en temps et lieu et bien évidemment le syndicat négociera les services essentiels à donner aux résidents. « Il n’est pas question que nos aînés paient le prix du manque de respect de l’employeur face aux travailleuses ! » de conclure monsieur Langevin, vice-président régional FSSS-CSN.

La CSN lance un appel aux travailleuses et aux travailleurs des organismes communautaires du Saguenay-Lac-St-Jean

Les travailleuses et les travailleurs du Centre d’action bénévole (CAB) de Jonquière rejoignent les rangs du Syndicat des travailleuses et travailleurs des organismes communautaires du Saguenay – Lac-Saint-Jean de la Confédération des syndicats nationaux (STTOC-CSN). Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) et la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) saluent l’arrivée de ce nouveau groupe qui a choisi un syndicat CSN pour améliorer leurs conditions de travail et augmenter la reconnaissance de leurs actions au quotidien. Il ne s’agit pas d’une première au Québec, puisque les travailleuses et travailleurs de plusieurs CAB du Bas-Saint-Laurent font également partie de la CSN.

Ainsi, une invitation aux travailleuses et aux travailleurs du milieu communautaire régional est lancée aujourd’hui. « La CSN a toujours soutenu la mission des organismes communautaires », déclare d’entrée de jeu Engelbert Cottenoir, président du CCSNSLSJ. « Nous croyons qu’il est primordial que les différents paliers de gouvernement reconnaissent l’ampleur du travail effectué dans le milieu et offrent un financement adéquat aux missions de base des organismes communautaires, pour assurer des conditions de travail décentes à celles et à ceux qui y travaillent », poursuit-il.

Suivant cette logique, le STTOC-CSN a été créé afin de fédérer les travailleuses et les travailleurs de la région qui soutiennent tous les jours des gens en difficulté, et de les mobiliser dans une perspective de changement social. Par la formation d’un syndicat sur une base régionale plutôt que par établissement, les travailleuses et les travailleurs du milieu communautaire se donnent un levier important pour se faire respecter et faire reconnaître leur immense contribution à l’avancement d’une société plus égalitaire.

Le mouvement communautaire et la CSN partagent des valeurs communes : la justice sociale, l’équité, l’autonomie et la solidarité. Tout comme dans l’organisation communautaire, c’est aussi par la lutte, et dans toutes les formes qu’elle emprunte, que la CSN détermine démocratiquement son orientation et son action.

« Dans cette optique, en choisissant de s’affilier à la CSN, les travailleuses et les travailleurs du CAB de Jonquière montrent la voie à celles et à ceux des groupes communautaires de la région qui veulent non seulement améliorer les conditions de vie des personnes avec lesquelles ils travaillent, mais également les leurs afin de se sortir de la précarité », conclut Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS-CSN.

À propos de la CSN et de la FSSS-CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des organismes communautaires du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean, qui regroupe plus de 160 syndicats et compte 16 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.

Toujours rien pour les sylviculteurs

Le nouveau gouvernement du Québec n’a pas tardé à annoncer un réinvestissement notable dans les travaux sylvicoles, mais on ne prévoit toujours rien pour améliorer le sort des sylviculteurs.

L’annonce du premier ministre Philippe Couillard et du nouveau ministre de la Forêt, Laurent Lessard, prévoit notamment un montant supplémentaire de 42 M$ pour les travaux commerciaux et précommerciaux qui servent à augmenter la productivité de la forêt québécoise.

« On ne précise cependant rien sur la manière dont ces fonds supplémentaires pourraient servir à améliorer les conditions de travail des sylviculteurs qui sont pourtant déplorables », soutient René Martel, président du Syndicat national de la sylviculture (SNS-CSN).

Rappelons sur ce point que les sylviculteurs sont les seuls travailleurs du secteur forestier à ne pas être payés à l’heure. Le SNS déplore particulièrement le fait que les travailleurs doivent fournir leurs propres outils et doivent parcourir de longs trajets sur des chemins forestiers, sans compensation financière, pour se rendre à leur lieu de travail. Comme il s’agit en plus d’un travail difficile physiquement à cause du froid, de la pluie, des moustiques, etc., le SNS met en garde le gouvernement contre le manque de relève québécoise qui commence déjà à se faire sentir.

L’annonce gouvernementale du 29 avril comporte par ailleurs plusieurs autres imprécisions. On ne sait pas, par exemple, quelle portion de l’argent prévu pour les travaux sylvicoles ira à des lots qui seront distribués par les enchères du nouveau régime forestier. On ignore également, pour le moment, quelle sera la répartition régionale. Au bout du compte, on pourrait assister à un saupoudrage de l’argent supplémentaire dans divers travaux et régions, de telle sorte qu’on pourrait ne pas avoir de sommes conséquentes à consacrer à l’amélioration nécessaire des conditions de travail des sylviculteurs.

Piétinement gouvernemental

« Il est grand temps que le gouvernement libéral réactive le comité d’amélioration des conditions de travail des sylviculteurs qu’il avait lui-même mis en place lors de son précédent mandat au pouvoir», insiste Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN). Le président de la FIM-CSN enjoint également le gouvernement à prévoir des budgets sur plus d’une année, afin de stabiliser le secteur sylvicole.

Lors du récent Rendez-vous national de la forêt de Saint-Félicien, la CSN proposait également un décret qui fixerait des conditions minimales de travail afin d’éviter que les entrepreneurs forestiers tentent d’obtenir des contrats en faisant baisser leurs coûts sur le dos des sylviculteurs, comme ce fut le cas l’an dernier. « La forêt publique québécoise doit profiter aux Québécois et aux Québécoises, pas seulement aux grandes entreprises », rappelle Alain Lampron.

À propos

Le Syndicat national de la sylviculture est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), qui rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. Quant à la CSN, elle représente plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.

La CSN participe à la remise de bourses aux étudiantes

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est fière et se réjouit de s’associer à nouveau comme partenaire à la 18e édition du concours « Chapeau les filles! » organisé par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.

Ce concours récompense des étudiantes qui brisent les clichés et osent l’apprentissage d’un métier non traditionnel. L’entêtement et le courage dont elles font preuve méritent d’être soulignés.

Il est vrai que les Québécoises ont fait d’immenses progrès depuis la Révolution tranquille. Elles sont même plus nombreuses que les hommes à poursuivre des études supérieures au cégep et à l’université. Malgré tout, certains domaines leur échappent et demeurent des chasses gardées masculines. Il faut donc maintenir la pression et les efforts pour que toutes les filles puissent choisir leur carrière non sur la base de leur sexe, mais de leurs intérêts, de leurs aspirations et de leurs passions.

C’est dans cet esprit et dans ce but que la CSN participe à la remise de bourses à des jeunes femmes qui poursuivent des études dans un programme de formation professionnelle ou technique traditionnellement masculin.

Manon Tremblay, agente de liaison aux luttes sociales du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) sera présente au dévoilement des gagnantes et remettra une bourse de 500 $ à l’une d’entre elles lors de la cérémonie régionale qui aura lieu au Collège d’Alma (salle La Tourelle, porte 1) du 675 boul. Auger à Alma, de 10 h 30 à 12 h, le 2 mai prochain.

En terminant, la CSN et le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) tiennent à féliciter toutes les lauréates et leur souhaitent la meilleure des chances.

Le syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay: acceptation à 83 % de l’offre globale et finale de la ville

Réunis en assemblée générale hier à Chicoutimi, plus de 350 travailleurs cols bleus et membres du Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN) ont voté sur l’offre globale et finale déposée par la Ville la semaine passée.

En négociation depuis près d’un an et demi, les parties ont décidé, il y a quelques mois, de faire appel à un conciliateur et, il y a quelques semaines, d’entreprendre un blitz de négociation. Le syndicat a fait des gains concernant les clauses sur l’attribution du temps supplémentaire, la date d’ancienneté et sur d’autres clauses normatives.

« Au cours de l’année et demie où nous avons été en négociation, nous avons obtenu plusieurs choses, mais après plusieurs rencontres de blitz de négociation, rencontres qui se sont passées en mars et en avril derniers, nous nous sommes vite rendus à l’évidence que nous ne pourrions en arriver à une entente de principe, nos positions demeurant différentes de part et d’autre; la Ville a donc pris la décision de déposer une offre globale et finale la semaine dernière. Nous avons fait confiance à nos vis-à-vis, car ils nous avaient fait comprendre qu’en blitz de négociation avec un comité restreint, les choses allaient avancer plus vite. Nous avons choisi de procéder de la sorte, mais l’employeur a fait des offres conditionnelles à des compromis syndicaux ! » de déplorer monsieur Claude Dion, président du Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN).

«L’employeur tenait à obtenir, selon ses propos, la flexibilité des employés affectés aux travaux publics et en échange, il a bonifié les primes, les repas, améliorations des conditions de travail pour les temporaires de longue date et autres. Les demandes patronales étaient notamment justifiées par la restructuration qu’il dit vouloir entreprendre en 2015 et qui devrait toucher la plupart des groupes des employés de la Ville. Nous avons démontré notre bonne foi et nous avons fait un choix de raison et non de cœur en acceptant cette offre finale, mais sachez qu’en 2015 nous ramènerons les demandes sur lesquelles nous n’avons pas pu discuter » d’affirmer monsieur Dion.

Bien que le résultat soit de 83 % pour l’acceptation de cette offre finale, les membres se sont exprimés haut et fort contre le comportement de l’employeur pendant cette négociation et sur le fait que plusieurs cadres ont fait planer des rumeurs de non-rappel au travail pour l’été si le contrat n’était pas accepté. « Nous n’avons pas eu peur de ces menaces; par contre, nous ne pouvions les balayer de la main et par souci de transparence, nos membres devaient être au courant de ces menaces faites par l’employeur » d’expliquer monsieur Dion. « Cependant, la prochaine ronde de négociation est pour très bientôt et il faut que l’employeur sache que nos membres sont prêts et que l’exécutif se rappellera de la façon dont cette négociation-ci s’est passée » de conclure le président du syndicat.

Le Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN) est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics – CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean compte plus de 16 600 membres. La CSN représente plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.

Près de 1100 emplois perdus à Saint-Fulgence

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) tient à remettre les pendules à l’heure en ce qui concerne l’impact dévastateur de la récente fermeture de la scierie de Produits forestiers Résolu à Saint-Fulgence. Cette petite municipalité vient de perdre son principal employeur qui comptait plus de 250 travailleurs en usine et en forêt il y a quelques années seulement.

En fait, une étude réalisée en 2010 par le milieu estimait même que la plus grande scierie de cette région générait 325 emplois directs (usine et forêt) auxquels s’ajoutaient 800 emplois indirects. On parle donc d’une perte de plus de 1100 emplois perdus au total et non pas de seulement 15 emplois comme le laissait entendre Résolu récemment.

La CSN représentait les travailleurs en forêt du Syndicat des travailleurs en forêt de Produits forestiers Saguenay. Ces derniers ont perdu leur emploi en septembre dernier, ce qui signifie que l’usine n’était plus approvisionnée depuis plusieurs mois. Résolu a donc procédé à une fermeture par étape, ce qui a comme effet d’amoindrir l’impact médiatique.

« Malgré les efforts d’un comité de relance, ni Produits forestiers Résolu ni le gouvernement du Québec n’ont mis les efforts nécessaires pour moderniser et relancer cette usine. Le marché du bois est pourtant en remontée depuis plus d’un an », affirme Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSN).

Les emplois doivent demeurer en région

« Il faudrait trouver un nouvel acquéreur pour la scierie de Saint-Fulgence ou à tout le moins s’assurer que l’approvisionnement en bois qu’elle détenait dans la forêt publique puisse continuer à générer des emplois dans la région », insiste Alain Lampron, président de la FIM-CSN.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

Le syndicat salue la mobilisation et prend acte des positions des partis politiques

Nous sommes fiers de nos membres qui n’ont pas lâché la lutte pour faire comprendre à la population l’importance de maintenir ouvert le foyer de groupe à Roberval. Les membres du syndicat du Centre Jeunesse ont fait un travail extraordinaire depuis le début de l’automne passé pour maintenir le débat sur la place publique et mettre de la pression sur les décideurs. « Nous sommes fatigués certes, mais nous pouvons garder la tête haute. Malgré la machine qui travaillait pour fermer le foyer de groupe, nos membres ont fait beaucoup d’éducation publique depuis plus de 6 mois. La détermination de nos membres a permis à d’autres de joindre leur voix à la nôtre. Dans la communauté, il n’y a plus personne qui pense que cette fermeture est une bonne idée. Dans les dernières semaines, plusieurs individus et groupes ont joint leur voix à celle du syndicat. Nous espérons que notre lutte va faire la différence et que le foyer va rouvrir prochainement », indique Nancy Poulin, présidente du syndicat.

Nous profitons de l’occasion pour remercier l’ensemble des intervenants qui ont pris le temps d’évaluer la situation et de se prononcer sur cet enjeu important. Ce consensus doit faire réfléchir les décideurs, qu’ils soient de la région ou du ministère. Nous n’avions pas prévu que cette bataille allait continuer jusqu’à la campagne électorale. Dans le cadre de la campagne, nous n’avions d’autre choix que d’interpeller tous les partis sur leurs intentions quant à la réouverture du foyer de groupe, et ce, sans hypothéquer d’autres services essentiels du Centre jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Les positions des partis politiques

Nous comprenons que tous les partis ont maintenant dit leur dernier mot. Le Parti Libéral du Québec, par la voix de son chef, a déclaré qu’il rouvrirait le foyer de groupe en ajoutant des crédits additionnels, dès le lendemain d’une victoire libérale lors des élections. Le député Amir Khadir de Québec Solidaire, en tournée à Roberval la semaine dernière, a pris l’engagement de rouvrir le foyer de groupe sans fermer d’autres services du Centre jeunesse. Le candidat de la CAQ de Roberval s’est aussi prononcé en faveur de la réouverture du foyer du groupe. Finalement, le Parti Québécois semble être incapable de s’engager sur cette question. Le syndicat a interpellé tous les députés de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean depuis des mois. Le syndicat a écrit à la ministre. Aucune réponse. Finalement, nous espérons que le PQ soit prêt à continuer des discussions s’il devient le prochain gouvernement après le 7 avril.

« Espérons que la mobilisation syndicale, suivie d’une mobilisation de toutes les forces intéressées par la question des jeunes, vont faire en sorte que le foyer de groupe va retrouver très rapidement sa vocation », de conclure Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS-CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

Pour faire de la santé et des services sociaux l’enjeu majeur de cette campagne

À raison d’un communiqué de presse par semaine, nous avons adressé une série de questions concernant quatre grands thèmes : Financement et gouvernance du réseau, Privatisation et sous-traitance, Prestation des services et Personnel du réseau. Nous souhaitions par cette démarche faire de la santé et des services sociaux l’enjeu majeur de cette campagne et par conséquent, alimenter le débat public. Nous avions même pris l’engagement de tenir une conférence de presse le 2 avril afin de rendre public le résultat de cette consultation.

Les partis politiques se passent d’une occasion de discuter de l’enjeu prioritaire de la population

Devant le désolant constat des réponses reçues, nous avons pris la décision de produire uniquement le présent communiqué de presse. En effet, aux quatre communiqués qui auront été transmis personnellement aux différents candidats, nous n’aurons reçu qu’une seule et unique réponse, soit celle de Québec Solidaire au communiqué numéro 3. Les différents candidats ont ainsi fait le choix de ne pas utiliser ce forum pour répondre aux préoccupations des 6000 électeurs que nous représentons, et par ricochet, à la population en général.

« C’est le signe qu’encore une fois, l’enjeu de la santé et des services sociaux n’aura été qu’effleuré en surface dans cette campagne et que les candidats ont fait le choix de ne pas traiter de ce qui préoccupe le plus leurs électeurs. De notre côté, nous avons informé nos membres sur les grands enjeux qui touchent le réseau de la santé et des services sociaux et ce sera à eux de faire leur choix le 7 avril prochain », explique Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS-CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

Harper se « fish » toujours de nos problèmes

À l’occasion du 2e anniversaire de l’annonce par le gouvernement Harper de la réforme de l’assurance-emploi, des militantes et militants de la Coalition contre la réforme de l’assurance-emploi ont manifesté devant le bureau de Denis Lebel à Roberval. Sur la thématique «Vos problèmes, j’m’en fish», des poissons à l’effigie de Stephen Harper et de Denis Lebel ont été collés sur la vitrine du bureau.

Obligation d’accepter un emploi allant jusqu’à 70% du salaire régulier, abolition du minimum de base du revenu de travail, abolition des conseils arbitraux et abolition du projet pilote prolongeant la période de prestation dans certaines régions, ne sont là que quelques éléments qui ont été à nouveau dénoncés par la Coalition. « Nous nous répétons depuis maintenant deux ans et rien ne change ! Stephen Harper, aidé dans la région par son valet Denis Lebel, ne fait qu’imposer à la population son idéologie destructrice. Le tout, sans égard à l’appauvrissement que ces mesures entraînent pour les travailleuses et travailleurs les plus précaires! » déclare Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean – CSN.

La coalition formée d’organismes communautaires, de syndicats et d’associations étudiantes entend bien poursuivre la lutte qui l’anime depuis l’annonce de la réforme il y a maintenant deux ans et l’application de celle-ci l’année suivante. « Cette réforme est tout à fait inacceptable puisqu’elle constitue une attaque directe et brutale envers tous les salariés. En effet, les changements apportés constituent une grave atteinte au droit à la liberté de choisir librement son travail et au droit à une protection en cas de chômage; droits reconnus internationalement par la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Nous voulions le rappeler aujourd’hui : tout cela n’est pas un poisson d’avril ! » conclut Sylvain Bergeron, coordonnateur de Lieu d’Actions et de Services dans l’Unité avec les Sans Emploi (L.A.S.T.U.S.E).

À propos de la coalition régionale

La Coalition régionale contre la réforme de l’assurance-emploi regroupe la Confédération des syndicats nationaux (CSN), l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), le Mouvement des Associations générales étudiantes de l’UQAC (MAGE-UQAC), la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), le Mouvement action chômage (MAC) Lac-St-Jean Est, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et le Lieu d’Actions et de Services dans l’Unité avec les Sans Emploi (L.A.S.T.U.S.E.) du Saguenay. Elle vise l’abrogation de la réforme de l’assurance-emploi du gouvernement Harper et la tenue d’une consultation publique sur l’amélioration du programme.

Pour faire de la santé et des services sociaux l’enjeu majeur de cette campagne

Tel qu’annoncé le 13 mars 2014, voici le quatrième et dernier communiqué de presse ayant pour but d’interpeller les candidats sur les grands enjeux du réseau de la santé et des services sociaux afin d’alimenter le débat public pendant la campagne électorale.

Le quatrième thème : le personnel du réseau

Depuis plusieurs années le réseau québécois de la santé et des services sociaux doit composer avec d’importantes pénuries de personnel. Les cas des infirmières, infirmières auxiliaires et préposé-es aux bénéficiaires sont bien connus, mais aujourd’hui c’est presque l’ensemble des catégories d’emploi qui sont touchées : services techniques et métiers, employées de bureau, employés de l’entretien ménager, professionnelles en soins. Les grandes responsables de ce phénomène sont les compressions budgétaires puisqu’elles provoquent un alourdissement de la tâche des employé-es et diminuent les conditions de travail. Bref, les services publics vivent un grave problème d’attraction et de rétention de personnel.

Pour ceux qui demeurent à l’emploi et qui parviennent à maintenir à bout de bras ce réseau, les conditions de travail sont loin de l’idée préconçue des « gras durs ». En effet, une récente étude de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) démontre que le recul de la rémunération globale des employés du gouvernement est aujourd’hui de 8,3 %. On le constate de plus en plus, les problèmes d’attraction et de rétention le démontrent d’ailleurs très bien, l’avenir des services publics passe par une amélioration des conditions de vie du personnel.

Un autre effet des compressions budgétaires et des pénuries de personnel se fait sentir sur les taux d’invalidité. Dans le réseau de la santé et des services sociaux, dans les cas d’assurance invalidité de courte durée, l’employeur est aussi l’assureur. Par conséquent, chaque dollar versé en assurance invalidité est puisé à même le budget de fonctionnement. Dans notre région, la moyenne tourne autour de 6 à 7 %. C’est donc dire que 6 à 7 % de la moyenne des heures travaillées est versée en prestation d’invalidité. Pas étonnant que les établissements aient reçu l’ordre de l’Agence de la santé et des services sociaux de se préoccuper de ce poste budgétaire. Cependant, au lieu d’agir en prévention et de prendre acte de l’épuisement des travailleuses et travailleurs, ils choisissent la répression. Conséquence : une explosion des honoraires professionnels d’expertises et des gens qui retournent au travail encore malade. Le message ainsi véhiculé est à l’effet que dans le réseau, on soigne la population, mais on ne se préoccupe pas de la santé de ceux qui donnent les services.

Par ailleurs, afin de diminuer les impacts des compressions budgétaires, presque tous les services ont subi une réorganisation du travail. Précisons que nous n’avons rien contre le fait d’améliorer les services et de tenter de faire mieux, mais encore une fois, nous questionnons le fondement et la façon d’y arriver. D’abord, certains établissements confient à grands frais à des firmes privées, des mandats de réorganisation du travail, alors que ces derniers devraient être sous la responsabilité des gestionnaires en place. Pourquoi payer en double? D’autre part, ces réorganisations sont menées comme des chantiers de compressions économiques, sans la participation des employé-es et de leurs représentants syndicaux et en omettant le plus important : l’usager.

Quelles mesures entendez-vous prendre pour résoudre les problèmes de pénurie de personnel et ceux d’attraction et de rétention du personnel ?

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et des travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

La FSSS-CSN en mode solutions

La Fédération de la Santé et des Services sociaux (CSN) répond positivement à la demande formulée par la ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, Véronique Hivon qui appelle les parties à entreprendre un dialogue sur la base de propositions formulées par le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre jeunesse Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« J’espère très sincèrement que la position communiquée par la Ministre reflète une volonté réelle de répondre aux préoccupations de la région quant à la réouverture du foyer du groupe à Roberval. Chose certaine, nous allons lui donner l’opportunité de confirmer cette volonté dans les prochains jours » a réagi le président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Jeff Begley.

Le syndicat a déjà reçu des indications à l’effet que l’employeur est prêt à s’assoir avec lui rapidement. Il souhaite ardemment que l’agence régionale se joigne à l’employeur dans la démarche. Toutefois, il est clair que pour trouver une solution, l’employeur devra recevoir l’aval du ministère. Une entente finale ne sera possible que si le gouvernement prend des engagements pour respecter les résultats des échanges.

Dans ce sens, le syndicat poursuivra ses moyens de visibilité tant qu’il n’aura pas la certitude que MSSS appuiera sans réserve une éventuelle entente entre les parties locales. Le syndicat et la FSSS saluent la récente réaction de la ministre Hivon comme un pas dans la bonne direction. « Nous espérons que, dès cette fin de semaine, ce lundi au plus tard, nous pourrons rouvrir le foyer de groupe et débuter des travaux qui nous mènerons vers une solution à long terme », de conclure Jeff Begley.

Pour faire de la santé et des services sociaux l’enjeu majeur de cette campagne

Tel qu’annoncé le 13 mars 2014, voici le troisième d’une série de quatre communiqués de presse ayant pour but d’interpeller les candidats sur les grands enjeux du réseau de la santé et des services sociaux afin d’alimenter le débat public pendant la campagne électorale.

Le troisième thème : la prestation des services

Les délais d’attente et les ruptures de services minent nos services de santé et de services sociaux dans plusieurs domaines, ce qui pousse plusieurs usagers à se tourner vers le secteur privé pour obtenir des services.

De quelle façon comptez-vous améliorer l’accès aux services et diminuer les délais d’attente pour chaque programme en santé et services sociaux ?

Êtes-vous en accord avec la privatisation des services auxiliaires et de métiers, des services de soutien et d’assistance et de l’hébergement dans le domaine des soins de longue durée ?

Comptez-vous faire appel au savoir-faire et aux compétences du personnel du réseau pour améliorer les services à la population et les réorganiser? Comment comptez-vous encadrer le tout? Quelles mesures seraient mises en place pour encadrer les projets de réorganisation du travail ?

Le Québec doit développer les services à domicile pour mieux répondre aux besoins de la population, notamment des personnes en perte d’autonomie. Un des enjeux centraux dans le développement des services à domicile reste la question de la prestation de ces services. Le réseau public compte sur du personnel qualifié et dévoué, mais nettement insuffisant pour donner ces services.

Comptez-vous miser sur le personnel du secteur public, notamment les auxiliaires aux services de santé et sociaux, pour le développement des services à domicile ?

Au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Dans la région, les compressions budgétaires des dernières années, et par conséquent les décisions prises par les dirigeants des établissements du réseau ont des conséquences directes sur la qualité et la quantité des services offerts à notre population. En prenant un peu de recul, nous constatons que ces impacts touchent la plupart du temps les plus démunis de notre société, les groupes qui ne peuvent se mobiliser pour se faire entendre. Voici quelques exemples concrets :

En CHSLD, bien que les gestionnaires se félicitent de la mise en place de l’approche milieu de vie qui vise à respecter le rythme de l’usager et ses particularités, la réalité est tout autre. En effet, la charge de travail est tellement élevée qu’il n’est pas rare de voir des usagers en pyjama en fin d’après-midi. La cadence de travail est tellement rapide que la durée des toilettes partielles (au lit) se limite au visage et aux bas de corps. Et lorsque des préposés questionnent cette cadence, la réponse est à l’effet que « nous n’avons pas promis le ciel à ces personnes ». Concernant l’alimentation, comme il faut faire manger plusieurs personnes en même temps, il n’y a pas de place pour respecter le rythme des usagers. Quand c’est nécessaire, la diète passe au liquide et pour assurer que tous les nutriments soient présents, nous y ajoutons des suppléments. Lorsque ces suppléments font effet et donne un peu trop d’énergie à ces mêmes usagers et comme le temps nous manque nous leur donnons des pilules pour les calmer.

En CRDI et en Centre jeunesse, ce sont des services spécialisés en entier qui sont sous la menace de la privatisation. Pour bien comprendre l’importance de ces services, nous évaluons qu’ils sont l’équivalent des blocs opératoires ou des soins intensifs des hôpitaux. Les usagers ayant besoin de ces services devront les recevoir de la part de personnes ayant peu ou pas de formation et dans un environnement peu ou pas contrôlé.

Que comptez-vous faire pour remédier à la situation? Quelle action allez-vous entreprendre?

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et des travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.