L’austérité, une histoire d’horreur !

C’est dans un climat d’horreur et d’austérité politique que la Coalition régionale opposée à la tarification et à la privatisation des services publics a mobilisé aujourd’hui des centaines de personnes pour manifester dans les rues de Jonquière. La manifestation déguisée qui a pour thème L’austérité une histoire d’horreur avait pour but de dénoncer le carnage des nombreuses coupes du gouvernement libéral depuis son élection en avril dernier.   Les participantes et participants voulaient rappeler que l’austérité n’est pas une panacée et que le Québec peut faire autrement, notamment en revoyant de nombreuses politiques fiscales ne bénéficiant qu’aux grandes entreprises et aux plus riches et qui privent l’État de revenus importants. « L’arrogance et le manque de considération du premier ministre envers la population est inadmissible. C’est non seulement les personnes qui vivent une situation de pauvreté qui sont encore touchées par les coupes massives des libéraux, mais aussi les classes moyennes qui s’appauvrissent de plus en plus. Il n’y en a que pour les riches avec ce gouvernement ! » explique Caroline Jean, porte-parole de la Coalition régionale. Travailleuses et travailleurs, personnes sans emploi, étudiantes et étudiants, personnes retraitées et membres de nombreux groupes sociaux ont crié leur colère devant les coupes qui se succèdent dans la quasi-totalité des services publics et des programmes sociaux, en raison des compressions majeures imposées dans le dernier budget libéral.

« Dans tous les secteurs, le stress des travailleuses et des travailleurs est palpable. On ne sait pas quand on va être frappé par une coupure. Le gouvernement Couillard continue le travail de ses prédécesseurs en fragilisant et en détruisant les acquis sociaux durement gagnés par nos luttes depuis des décennies », ajoute la porte-parole de la Coalition régionale.

Active au Saguenay-Lac-St-Jean et partout au Québec depuis 2009, la Coalition, qui regroupe des organismes communautaires, des syndicats et des associations étudiantes, souhaite voir le mouvement se poursuivre si le gouvernement n’arrête pas la destruction de l’État social qu’il a enclenchée depuis son élection. « Philippe Couillard prétend qu’il pourra continuer son saccage même si la population descend dans la rue, mais il se trompe. L’austérité ne fait que réveiller les communautés, nous serons là ! », conclut Caroline Jean.

Les industries du Québec toujours sans politique valable

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) amorce sa tournée triennale précongrès sur fond de pessimisme face au manque de vision du gouvernement du Québec quant à l’avenir industriel de la province.

« Dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, où notre tournée commence aujourd’hui, le secteur forestier périclite petit à petit et le gouvernement reste les bras croisés. Il est impensable que les régions forestières du Québec ne trouvent pas de nouveaux marchés pour remplacer celui du papier qui est en déclin », affirme Alain Lampron, président de la FIM-CSN, qui sera à Alma, au Café du Clocher à 17 h, pour rencontrer les syndiqué-es du secteur manufacturier de la région.

La perte de plus de 160 000 emplois industriels en dix ans au Québec a fait en sorte que les emplois de ce secteur ne représentent aujourd’hui que 12 % de la main-d’œuvre, contre plus de 17 % il y a 10 ans. « Il ne suffit pas de subventionner les projets de mines dans le Nord ou une cimenterie en Gaspésie, il faut que le gouvernement Couillard se donne une véritable politique industrielle pour accompagner la modernisation et la diversification des entreprises existantes qui ne font pas partie du Plan Nord. Il faut un plan Sud », ajoute Alain Lampron, qui rappelle que le Parti libéral du Québec se montrait ouvert à l’idée d’une politique industrielle efficace avant son élection en avril dernier.

Plusieurs thèmes feront partie de la discussion à Alma (solidarité internationale, vie syndicale, relations intergénérationnelles, sous-traitance, relations intersyndicales, appartenance, développement sectoriel, etc.).

Ce sera aussi et avant tout le moment pour faire le point sur la situation des syndicats de la région et sur leurs attentes. La tournée précongrès se poursuivra dans les prochains mois partout au Québec et culminera lors du congrès triennal de la FIM-CSN qui se tiendra du 26 au 29 mai 2015 à Saguenay.

À propos

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. La FIM est présente dans l’ensemble du secteur forestier. Quant à la CSN, elle représente 325 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.

 

Selon la CSN, le projet de loi 11 est vague, n’assure pas une juste représentativité des acteurs et donne trop de pouvoir au privé

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) appelle le gouvernement Couillard à faire preuve de plus de rigueur dans l’élaboration de la nouvelle Société d’État responsable de la gestion du Plan Nord.

Selon le président de la CSN, Jacques Létourneau, l’actuel projet de loi 11, sur la Société du Plan Nord, manque d’éléments majeurs lui permettant de répondre aux préoccupations des populations qui habitent ces régions. Dans le mémoire que la CSN a déposé ce matin à la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles, il a rappelé que le développement proposé « doit remettre les humains et les communautés au cœur du projet collectif. »

Or, au moment où le gouvernement libéral sabre dans les services publics tout en imposant une réorganisation tous azimuts, Québec prépare un plan de développement des ressources naturelles du Grand Nord qui ne prévoit pas les investissements sociaux nécessaires. En outre, il est flou sur sa gouvernance et n ’assure pas l ’acceptabilité sociale ni le respect des peuples autochtones.

La Société du Plan Nord doit plutôt être accompagné d’une gestion transparente, animée par une vision respectueuse de l’environnement et ancrée dans une perspective de développement durable.

Pour la CSN, « l’absence de balises claires quant aux interventions de la Société aux plans communautaire et social nous amène à percevoir son rôle comme celui d’un éventuel “supra ministère” du Nord québécois. La légitimité d’une telle structure au plan démocratique est éminemment discutable, d’autant plus qu’elle n’a aucune obligation de représentativité sur le conseil d’administration. »

Le pouvoir public au privé

Parmi ses dispositions les plus troublantes, le projet de loi permettra à la Société de déléguer tous ses pouvoirs à des filiales qui, elles, peuvent être contrôlées par des firmes privées jusqu’à concurrence de 49 %. Ces pouvoirs ne pourraient être restreints que par règlement. De plus, on ouvre ainsi la porte à une cession des biens du domaine de l’État à des tiers, et ce, à une valeur moindre que leur valeur réelle.

« La création de ces entités administratives nuit à la transparence des activités de la Société et permet à des parties privées d’exercer un contrôle important sur des objectifs de politiques publiques du gouvernement, ajoute le mémoire de la CSN. En effet, en déléguant des activités de la Société à des filiales détenues partiellement par des intérêts privés, le gouvernement permet à ces derniers d’exercer des activités relevant des politiques publiques. »

Administration à géométrie variable

La Société du Plan Nord pourrait également être appelée à jouer un rôle important dans le développement des régions, des écoles, des routes et des hôpitaux, « sans être toutefois un palier de gouvernement et redevable aux populations de ces territoires », déplore Jacques Létourneau.

Pour la CSN, la composition du conseil d’administration devrait compter 15 membres et être représentative de toutes les parties impliquées, en prévoyant la présence de représentants des Premières Nations, du monde municipal, des groupes environnementaux, des entreprises et des organisations syndicales. Les administrateurs devraient aussi être domiciliés et résider au Québec, une autre lacune dans l’actuel projet de loi qui ne prévoit rien à cet égard.

Finalement, le président de la CSN a tenu à saluer l’inclusion d’une instance de consultation. Mais, « une instance de consultation, si intéressante soit-elle, et ses membres ne peuvent pas être choisis par la Société et ne peut se substituer à une réelle consultation des peuples autochtones. Elle n’est pas un substitut à la négociation de nation à nation, ni à l’obligation constitutionnelle de consulter et d’accommoder les peuples. »

Jacques Létourneau était accompagné à l’audience de la commission ce matin par les présidents de trois conseils centraux CSN de la région : Donald Rheault (Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec), Engelbert Cottenoir (Saguenay – Lac-Saint-Jean) et Guillaume Tremblay (Côte-Nord). La CSN représente quelque 325 000 travailleuses et travailleurs dans près de 2000 syndicats de tous les secteurs, partout au Québec.

 

La CSN invite ses membres à participer aux manifestations du 31 octobre

Devant la multiplication des annonces de compressions budgétaires par le gouvernement de Philippe Couillard, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) lance un appel à ses membres et à la population à participer aux manifestations qui se tiendront dans plusieurs villes du Québec le vendredi 31 octobre.

« Depuis la rentrée parlementaire, si les annonces de réduction de services à la population et de coupes dans les programmes sociaux se multiplient, la contestation contre les mesures d’austérité, elle, s’intensifie », mentionne le président de la CSN, Jacques Létourneau.

« Toutes les semaines, les travailleuses et les travailleurs, les citoyennes et les citoyens prennent la rue pour dénoncer ce démantèlement de l’État social québécois. Les gens ont de plus en plus conscience des objectifs du plan de démolition du gouvernement Couillard. Malgré l’ampleur des effets des politiques d’austérité jusqu’à maintenant, le pire nous guette, car pour l’atteinte de son objectif insensé de déficit zéro pour 2015-2016 avec des compressions de plus de 6 milliards de dollars, nous appréhendons la disparition de services, de programmes, voire d’établissements de santé, comme en 1996, sous le gouvernement Bouchard. »

Le 31 octobre est une belle occasion de démontrer notre refus à l’austérité d’un gouvernement qui n’a jamais fait campagne en ce sens. « Durant la campagne électorale, le Parti libéral a parlé de dialogue, de développement économique, de création d’emplois, poursuit le président de la CSN. Que voit-on aujourd’hui ? Tout le contraire. Le Québec se retrouve même avec un déficit de plus de 21 000 emplois. L’austérité est un échec. » Le 28 octobre, la CSN aura l’occasion de présenter ses orientations à la Commission d’examen sur la fiscalité, à Québec. Elle y livrera un plaidoyer pour la solidarité en matière de fiscalité.

Le 31 octobre, des manifestations organisées par la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics se tiendront à Rimouski, à Baie-Comeau, à La Tuque, à Sherbrooke et à Jonquière. À Montréal, elle convie la population à une manifestation nationale. Jacques Létourneau : « Nous invitons nos membres et la population à y prendre part pour refuser le plan de démolition du gouvernement Couillard. »

Le STT de la santé et des services sociaux de Chicoutimi–CSN se mobilise pour les ouvrières et ouvriers spécialisés

C’est dans le cadre de la semaine d’action contre les engagements rompus, soulignant le refus du Conseil du trésor de donner suite à certains dossiers importants du secteur public, que le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la santé et des services sociaux de Chicoutimi – CSN a tenu une activité de visibilité devant l’Hôpital de Chicoutimi aujourd’hui.

Au centre des revendications, l’augmentation de la rémunération globale des ouvrières et ouvriers spécialisés du réseau. « En comparaison avec les travailleuses et travailleurs du privé qui font le même travail, les ouvrières et ouvriers spécialisés du secteur public gagnent en moyenne 34% de moins ! Cette situation est tout à fait inacceptable et nous voulons, aujourd’hui, nous faire entendre sur cette question non seulement dans la région, mais partout au Québec! » explique Théo Fitzmorris, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la santé et des services sociaux de Chicoutimi – CSN.

Rappelons que lors de la négociation de 2010, le gouvernement s’était engagé à collaborer avec les organisations syndicales afin d’apporter des solutions concrètes à ce problème. Après maintenant 4 ans, la situation est toujours la même et le gouvernement plaide qu’il n’a plus les effectifs nécessaires pour poursuivre les travaux promis.

« Même si les problèmes sont connus et identifiés à la fois par les syndicats et le gouvernement, le Conseil du trésor refuse toujours de collaborer et de régler cette situation une fois pour toutes! Nous sommes à quelques semaines du début de la négociation de notre prochaine convention collective, il serait opportun que le gouvernement réponde à ses engagements pris dans le passé afin de rétablir le lien de confiance nécessaire au bon déroulement des pourparlers » conclut Gaston Langevin, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux – CSN.

Une délégation de la CSN accueille bruyamment Philippe Couillard à Chicoutimi

C’est devant l’Hôtel Chicoutimi, où se tenait une activité du Cercle de presse du Saguenay – Lac-Saint-Jean avec comme invité le premier ministre Philipe Couillard, que des dizaines de militantes et militants de la CSN se sont regroupés afin de se faire entendre. Le message des participantes et participants était très clair : nous refusons l’austérité !

« Le premier ministre, avec le soutien de ses ministres, sillonne le Québec en annonçant coupure par-dessus coupure tout en affirmant sans gêne que les services à la population ne seront pas touchés. Nous sommes ici ce matin pour lui rappeler, comme nous l’avons fait la semaine dernière à son collègue ministre de la santé, que nous résisterons sans relâche à leur plan d’austérité pour le Québec » déclare Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN). Provenant de divers syndicats CSN, tant du secteur public, parapublic que privé, les participantes et participants étaient unanimes sur leur volonté de se mobiliser afin de préserver les services publics et rétablir un système qui préconise une juste répartition de la richesse.

La CSN entend mener une lutte acharnée aux politiques d’austérité du gouvernement du Québec dans les prochains mois. « Tout le monde est touché par les annonces des dernières semaines. On ne parle pas ici uniquement de coupe d’emplois, mais bien de services directs à la population. On met en péril l’universalité des services et nous serons présents etprésentes pour le rappeler à l’ensemble des membres du gouvernement qui passera dans notre région » de conclure Monsieur Cottenoir.

À propos de la CSN

Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) représente près de 165 syndicats regroupant 16 600 membres, répartis dans tous les secteurs d’activités économiques dans la région. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui représente plus de 320 000 travailleuses et travailleurs partout au Québec.

Les magasins Maxi ne seraient pas vendus aux franchisés Héritage

Sept syndicats CSN de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean d’épiceries Maxi ont entériné de nouvelles conventions collectives lors d’assemblées générales tenues hier soir, évitant ainsi la vente de leurs magasins à des franchisés qui les auraient exploités sous la bannière « Héritage ».

D’ici le 24 septembre, les travailleuses et les travailleurs des cinq autres Maxi syndiqués à la CSN mis en vente par la chaîne d’alimentation Loblaw en avril dernier voteront sur les offres patronales afin de renouveler leurs contrats de travail. Chacune des offres est munie d’une lettre d’entente qui spécifie que. Loblaws s’engage à continuer d’exploiter leur magasin sous une bannière corporative pour la durée de la convention collective.

« Pour les membres de ces syndicats, c’est un résultat satisfaisant compte tenu des modifications à leurs conditions de travail que pourrait entraîner la vente de leurs magasins », a commenté le président de la Fédération du commerce (FC–CSN), Serge Fournier.

Les nouvelles conventions collectives maintiennent intégralement les acquis déjà existants et prévoient des augmentations de salaire de 2 % pour chacune des six prochaines années.

C’est en avril dernier que Loblaw avait annoncé qu’il voulait franchiser 12 Maxi syndiqués avec la FC–CSN au Québec. Ces 12 syndicats participent à la ronde de négociation coordonnée FC–CSN.

Journée de grève pour le Syndicat des travailleuses du Centre juridique Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSN)

Nous voulons vous informer que les travailleuses du Syndicat des travailleuses du Centre juridique Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) seront en grève aujourd’hui et qu’elles manifesteront devant le palais de justice de Chicoutimi.

Le litige ne porte aucunement sur le volet salarial, mais plutôt sur des reculs inacceptables que l’employeur tente toujours d’imposer.

Quelques points accrochent au niveau de la négociation.

Premièrement, l’échéance de la convention collective : la convention collective est échue depuis le 31 mars 2010. L’employeur veut augmenter le nombre d’heures de travail et passer ainsi de 32 heures et demie à 35 heures par semaine. Les membres du syndicat ne sont pas contre cette demande, mais veulent avoir l’assurance qu’il n’y aura aucune abolition de poste par la suite.

De plus, l’employeur demande une augmentation de la période de probation de 130 heures à 180 heures.

C’est pourquoi les travailleuses tiennent une journée de grève aujourd’hui afin de dénoncer ces demandes patronales. Elles manifesteront derrière le palais de justice à Chicoutimi (vis-à-vis le boulevard Saguenay), de 10 h 30 à 14 h, lors de la rentrée judiciaire du Barreau du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

La présidente du syndicat, Maryse Rioux sera présente afin de répondre aux questions des médias.

Des diminutions de services absolument inacceptables

Le syndicat de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) s’oppose à la diminution des services qui apparaîtront en raison des compressions budgétaires au CSSS Cléophas-Claveau. Le syndicat s’inquiète particulièrement de la situation au point de service de L’Anse-Saint-Jean, où des abolitions de postes auront un impact direct sur les services.

Des coupes dans les services à L’Anse-Saint-Jean

L’employeur du CSSS a récemment annoncé que des compressions auront lieu sur le territoire du CSSS. Le syndicat FSSS s’inquiète particulièrement de la situation au point de service de L’Anse-Saint-Jean. L’employeur a annoncé que des suppressions de postes auraient lieu dans les soins infirmiers, dans les services psychosociaux et dans les services administratifs.

« Ces compressions qui touchent les professionnel-les en soins auront un impact direct sur la quantité de services donnée à la population. Cela aura pour conséquence de réduire les services à L’Anse-Saint-Jean, alors que les services équivalents pour la population sont à plus de 65 kilomètres », explique Marie-Josée Tremblay, présidente du syndicat FSSS du CSSS Cléophas-Claveau.

« Le gouvernement a le culot de nous dire que ces compressions n’ont pas d’impact sur les services. Comment peut-il défendre cela devant ce qu’on voit au CSSS? Il faut absolument mettre un terme à ces vagues successives de compressions et trouver d’autres solutions pour assurer la pérennité de nos services publics de santé et de services sociaux », lance Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS-CSN.

Rappelons que le CSSS a largement fait sa part dans les dernières années et que le syndicat a fait tout en son pouvoir pour réduire l’impact des compressions sur les services à la population. « Nous avons revu l’organisation du travail et fait notre part. Nous devons maintenant alerter la population sur les impacts de cette nouvelle vague de compressions, parce que c’est maintenant elle qui sera directement touchée », poursuit Marie-Josée Tremblay.

Ces compressions s’ajoutent à celles des autres CSSS de la région. On évalue à plus de 10 millions le montant des compressions régionales pour l’année en cours. La FSSS interviendra sur la place publique pour dénoncer ces compressions dans la région.

« Avec les organisations membres du front commun, nous nous engageons dans une négociation pour préserver les services publics et pour accentuer la reconnaissance du personnel du réseau de la santé et des services sociaux. Pour nous, la négociation sera un bon moment de proposer des solutions pour préserver nos services publics », de conclure Gaston Langevin.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Première convention collective

Les huit travailleuses de la garderie privée subventionnée Les Petits Bricoles à Chicoutimi viennent de signer leur première convention collective. Accréditées depuis le 19 février 2013, ce premier contrat de travail survient après une longue période de négociation. Il y a quelques semaines, la partie syndicale avait dû demander l’intervention d’un conciliateur du ministère de Travail à la suite d’une impasse sur les questions salariales. Quelques rencontres plus tard, les parties ont pu conclure une entente de principe, adoptée à 100 % par les travailleuses.

D’une durée de près de trois ans, le contrat de travail de ces syndiquées demeurera en vigueur jusqu’au 31 mars 2017. Les travailleuses de cette garderie privée sont membres du Syndicat des travailleuses des centres de la petite enfance et des bureaux coordonnateurs du Saguenay – Lac-Jean, affilié à la CSN. La convention collective prévoit un rattrapage salarial important qui permettra aux travailleuses de diminuer l’écart entre elles et les travailleuses des CPE de la région. En plus du rattrapage salarial qui sera effectué, les travailleuses ont aussi droit à un montant rétroactif équivalent à 3% de toutes les heures payées depuis leur accréditation en février 2013. À la fin de la convention collective, le salaire moyen d’une éducatrice variera entre 15,68 $ et 20,78 $ de l’heure, selon leur ancienneté.

Autres gains

Les employées ont aussi obtenu des gains au chapitre des congés de maladie et personnels. À la fin de la convention collective, ils jouiront de 8 jours de congés rémunérés de plus. Avant l’entente, les travailleuses ne bénéficiaient d’aucun congé rémunéré, mis à part ceux prévus aux normes minimales du travail.

Les salariées enregistrent également de nombreux autres gains aux chapitres suivants : les congés sociaux, les horaires de travail, les droits syndicaux, la protection de l’emploi et de l’ancienneté, la santé-sécurité au travail…

Appelée à commenter, la présidente du syndicat régional, madame Nathalie Duperré, a déclaré : « Nous avons atteint nos objectifs de négociation, soit celui de permettre aux travailleuses de cette garderie privée subventionnée de bénéficier de conditions de travail similaires à celles des travailleuses en CPE et cela, grâce à la solidarité des membres du syndicat. Nous avons raison d’être extrêmement fiers des résultats de la négociation. »

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

Un dîner sur le thème Solidarité et hot-dog

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de la région Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) Villa d’Alma a tenu à remercier les résidentes et les résidents de la Villa d’Alma pour leur solidarité en les invitant à un dîner sur le thème Solidarité et hot-dog. Grâce à leur appui et à celui de leur famille tout au long de la grève qui a duré un mois, nous avons réussi à améliorer nos conditions de travail, ce qui nous permet par le fait même de leur offrir de meilleurs services.

Rappelons que lors de l’activité Respect pour nos aîné-es et pour nos travailleuses et travailleurs tenue le 25 juin dernier, ils étaient plus de 185 à venir nous témoigner de leur solidarité. Certains d’entre eux se sont même présentés sur le piquet de grève. Mercredi dernier, c’est près de 125 personnes qui sont venues prendre part au dîner Solidarité et Hot-dog. Encore une fois, merci!

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privés. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente à la municipalité de Saint-Honoré

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et travailleurs, membres du Syndicat des employé-es de la Municipalité de St-Honoré, affilié à la CSN, se sont prononcés, le 28 mai dernier, à 67 % en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

De son côté, la municipalité de St-Honoré a entériné cette entente de principe lors de sa dernière assemblée du conseil municipal.

D’une durée de 5 ans, le contrat de travail de ces syndiqué-es cols blancs et cols bleus de St-Honoré, prévoit des augmentations de salaire pouvant aller jusqu’à 8 % ainsi que des gains aux chapitres suivants : régime de retraite et primes.

Déclaration

Appelé à commenter l’entente, le président du syndicat CSN, monsieur Michel Blouin a déclaré : « Pour les cols bleus, c’est notre deuxième convention collective et nous considérons avoir amélioré nos conditions de travail. Là où nous sommes le plus fiers, c’est que cette convention s’appliquera également à nos collègues cols blancs qui ont joint notre syndicat en novembre dernier » de conclure le président du syndicat

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des organismes communautaires du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSN) accueille un deuxième groupe dans ses rangs

C’est avec enthousiasme que la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) saluent l’arrivée d’un deuxième groupe de travailleuses et de travailleurs au sein du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des organismes communautaires du Saguenay – Lac-Saint-Jean (STTOC-CSN) en moins de deux semaines. En effet, mardi, les salarié-es de l’organisme Portes ouvertes sur le Lac ont déposé une demande en accréditation syndicale à la Commission des relations de travail du Québec afin de se donner un syndicat CSN.

«Les réactions des travailleuses et travailleurs dans le milieu communautaire suite à l’annonce de la création du STTOC-CSN en début de semaine dernière ne se sont pas laissées attendre ! La volonté de ce nouveau groupe de se donner un syndicat CSN vient démontrer que l’appel de ce syndicat régional a été entendu et que des besoins sont partagés dans ce milieu. Selon nous, cette mobilisation risque de faire boule de neige au Saguenay-Lac-Saint-Jean!» déclare Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac Saint-Jean – CSN.

Reconnaissance de leur travail au quotidien, augmentation du financement à la mission de l’organisme pour améliorer les activités et leurs conditions de travail et l’uniformisation des ententes de travail par la négociation d’une convention collective ne sont là que quelques exemples des besoins exprimés et partagés par les travailleuses et travailleurs des deux groupes actuellement membres du STTOC-CSN. Pour ces gens qui travaillent tous les jours à soutenir des personnes qui vivent des difficultés, par exemple dans ce cas précis à Portes ouvertes sur le Lac les personnes immigrantes, il n’est pas nécessairement naturel pour eux de revendiquer une amélioration de leur propre condition de vie.

«Nous espérons que le geste posé par maintenant une vingtaine de travailleuses et de travailleurs du milieu communautaire qui ont rejoint les rangs du STTOC-CSN viendra briser la glace. Il n’y a rien de mal à exiger des conditions de travail décentes et à vouloir sortir de la précarité! Nous ne devons pas nous sentir mal à l’aise de le faire! Au final, c’est la mission de votre organisme qui en sortira gagnante, car avec des préoccupations en moins, vous serez dans de meilleures conditions pour réaliser votre travail !» conclut Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS-CSN.

À propos de la CSN et de la FSSS-CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des organismes communautaires du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean, qui regroupe plus de 160 syndicats et compte 16 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.

Le Syndicat des paramédics Saguenay – Lac-Saint-Jean Nord FSSS-CSN interpelle les élus et la population

Depuis plusieurs mois, le Syndicat des Paramédics du Saguenay – Lac-Saint-Jean Nord FSSS-CSN interpelle les représentants du ministère de la Santé et des Services sociaux dans la région afin de les sensibiliser sur les problématiques de couverture de services dans le secteur de Dolbeau-Mistassini. La FSSS-CSN demande l’intervention du MSSS pour assurer des services de qualité à la population.

« Le quart de nuit demeure la période la plus critique puisqu’un seul véhicule avec à son bord une seule équipe de techniciens paramédics demeure en fonction. Lorsque le niveau d’appels est plus élevé ou qu’un transport longue durée survient, le secteur se retrouve avec des problèmes de couverture et les délais de réponse s’allongent puisqu’il doit être couvert par une autre zone » affirme Martin Harvey, président du syndicat.

Après de nombreuses discussions avec les représentants de l’employeur et du ministère, le syndicat a obtenu, via une demande officielle d’accès à l’information, les données concrètes représentant les besoins de la population. Selon Marc Gagnon, délégué du syndicat, « les chiffres parlent d’eux-mêmes puisque le nombre annuel d’appels de service justifient à lui seul l’ajout d’une équipe sur le quart de nuit. De plus, au-delà du nombre d’appels, des exemples concrets, tel celui concernant l’utilisation d’un défibrillateur cardiaque survenu il y a quelques semaines à l’aréna de Dolbeau, démontrent les limites de l’organisation. »

Des normes ministérielles défaillantes

Le problème réside essentiellement dans les normes imposées par le ministère de la Santé et des Services sociaux. « Lorsque l’on questionne les représentants du MSSS, on nous répond qu’en vertu de la méthodologie servant à déterminer le nombre de véhicules par zone et leur utilisation, les chiffres ne justifient pas l’ajout de ressources et que le niveau de risques est acceptable. Et lorsque nous demandons d’avoir accès à cette formule, la réponse officielle obtenue est à l’effet « qu’un tel document n’existe pas » précise Martin Harvey.

« Encore une fois, on fait ici la démonstration que l’octroi des permis et l’allocation des ressources sont basés sur des données non probantes et guidés par des paramètres contestables. Ceci témoigne de la désorganisation des services préhospitaliers au Québec » souligne Martin Harvey.

La situation qui prévaut au nord du lac Saint-Jean n’est pas unique. En effet, d’autres régions telles que celle des Laurentides font face aux mêmes problèmes de couverture des services. « Il est impératif que le ministère de la Santé et des Services sociaux réactive le comité de travail sur les recommandations du rapport Gauthier de 2007 sur les services préhospitaliers d’urgence. On ne peut accepter plus longtemps qu’il n’y ait pas de suivis ni d’échanges avec le MSSS sur les charges de travail et le déploiement des ressources » de conclure Dany Lacasse, vice-président des secteurs privés de la FSSS-CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

Villa d’Alma : vote de grève

Réunis en assemblée générale lundi soir dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de la région Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) Section Villa d’Alma ont voté à 96 % pour un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.

En négociation depuis septembre dernier et en conciliation depuis quelques mois déjà, l’employeur, le groupe des quincailleries Ferlac, reste fermement sur ses positions, même si le comité de négociation syndical a revu certaines de ses demandes.

« Ce syndicat compte 5 centres d’hébergement privés (CHP) et nous savons très bien que la capacité de payer peut être restreinte pour certains CHP, mais ce qu’offre l’employeur de Villa d’Alma est indécent ! d’affirmer monsieur Gaston Langevin, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). En effet, après 8 mois de négociation, l’employeur offre une échelle de salaire débutant à 10.45 $ de l’heure, soit 10 cents de plus que le salaire minimum et des augmentations salariales de 1% pour la 1re et la 2e année et 2% pour la 3e et la 4e année. En plus, l’employeur ne veut aucunement bonifier les primes, les vacances et les congés : c’est inacceptable ! » ajoute monsieur Langevin.

En moyens de pression depuis quelques semaines, la quarantaine d’employé-es en ont assez de voir que leur employeur ne reconnaît pas le travail qu’ils font auprès des aînés. « Nos membres ne cherchent pas la confrontation à tout prix, mais ils sont prêts à se faire respecter ! de spécifier monsieur Dany Lacasse, vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). Ce qui est le plus odieux dans toute cette histoire, c’est que l’employeur fait croire aux résidents que leur loyer va augmenter de façon exagérée s’il donne des augmentations de salaire. C’est odieux, car l’employeur, comme tout propriétaire d’immeubles locatifs, ne peut augmenter au-delà de ce que la loi autorise ! Il se sert des personnes âgées pour discréditer nos travailleuses. »

Le mandat de grève sera exercé en temps et lieu et bien évidemment le syndicat négociera les services essentiels à donner aux résidents. « Il n’est pas question que nos aînés paient le prix du manque de respect de l’employeur face aux travailleuses ! » de conclure monsieur Langevin, vice-président régional FSSS-CSN.

La CSN lance un appel aux travailleuses et aux travailleurs des organismes communautaires du Saguenay-Lac-St-Jean

Les travailleuses et les travailleurs du Centre d’action bénévole (CAB) de Jonquière rejoignent les rangs du Syndicat des travailleuses et travailleurs des organismes communautaires du Saguenay – Lac-Saint-Jean de la Confédération des syndicats nationaux (STTOC-CSN). Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) et la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) saluent l’arrivée de ce nouveau groupe qui a choisi un syndicat CSN pour améliorer leurs conditions de travail et augmenter la reconnaissance de leurs actions au quotidien. Il ne s’agit pas d’une première au Québec, puisque les travailleuses et travailleurs de plusieurs CAB du Bas-Saint-Laurent font également partie de la CSN.

Ainsi, une invitation aux travailleuses et aux travailleurs du milieu communautaire régional est lancée aujourd’hui. « La CSN a toujours soutenu la mission des organismes communautaires », déclare d’entrée de jeu Engelbert Cottenoir, président du CCSNSLSJ. « Nous croyons qu’il est primordial que les différents paliers de gouvernement reconnaissent l’ampleur du travail effectué dans le milieu et offrent un financement adéquat aux missions de base des organismes communautaires, pour assurer des conditions de travail décentes à celles et à ceux qui y travaillent », poursuit-il.

Suivant cette logique, le STTOC-CSN a été créé afin de fédérer les travailleuses et les travailleurs de la région qui soutiennent tous les jours des gens en difficulté, et de les mobiliser dans une perspective de changement social. Par la formation d’un syndicat sur une base régionale plutôt que par établissement, les travailleuses et les travailleurs du milieu communautaire se donnent un levier important pour se faire respecter et faire reconnaître leur immense contribution à l’avancement d’une société plus égalitaire.

Le mouvement communautaire et la CSN partagent des valeurs communes : la justice sociale, l’équité, l’autonomie et la solidarité. Tout comme dans l’organisation communautaire, c’est aussi par la lutte, et dans toutes les formes qu’elle emprunte, que la CSN détermine démocratiquement son orientation et son action.

« Dans cette optique, en choisissant de s’affilier à la CSN, les travailleuses et les travailleurs du CAB de Jonquière montrent la voie à celles et à ceux des groupes communautaires de la région qui veulent non seulement améliorer les conditions de vie des personnes avec lesquelles ils travaillent, mais également les leurs afin de se sortir de la précarité », conclut Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS-CSN.

À propos de la CSN et de la FSSS-CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des organismes communautaires du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean, qui regroupe plus de 160 syndicats et compte 16 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.

Toujours rien pour les sylviculteurs

Le nouveau gouvernement du Québec n’a pas tardé à annoncer un réinvestissement notable dans les travaux sylvicoles, mais on ne prévoit toujours rien pour améliorer le sort des sylviculteurs.

L’annonce du premier ministre Philippe Couillard et du nouveau ministre de la Forêt, Laurent Lessard, prévoit notamment un montant supplémentaire de 42 M$ pour les travaux commerciaux et précommerciaux qui servent à augmenter la productivité de la forêt québécoise.

« On ne précise cependant rien sur la manière dont ces fonds supplémentaires pourraient servir à améliorer les conditions de travail des sylviculteurs qui sont pourtant déplorables », soutient René Martel, président du Syndicat national de la sylviculture (SNS-CSN).

Rappelons sur ce point que les sylviculteurs sont les seuls travailleurs du secteur forestier à ne pas être payés à l’heure. Le SNS déplore particulièrement le fait que les travailleurs doivent fournir leurs propres outils et doivent parcourir de longs trajets sur des chemins forestiers, sans compensation financière, pour se rendre à leur lieu de travail. Comme il s’agit en plus d’un travail difficile physiquement à cause du froid, de la pluie, des moustiques, etc., le SNS met en garde le gouvernement contre le manque de relève québécoise qui commence déjà à se faire sentir.

L’annonce gouvernementale du 29 avril comporte par ailleurs plusieurs autres imprécisions. On ne sait pas, par exemple, quelle portion de l’argent prévu pour les travaux sylvicoles ira à des lots qui seront distribués par les enchères du nouveau régime forestier. On ignore également, pour le moment, quelle sera la répartition régionale. Au bout du compte, on pourrait assister à un saupoudrage de l’argent supplémentaire dans divers travaux et régions, de telle sorte qu’on pourrait ne pas avoir de sommes conséquentes à consacrer à l’amélioration nécessaire des conditions de travail des sylviculteurs.

Piétinement gouvernemental

« Il est grand temps que le gouvernement libéral réactive le comité d’amélioration des conditions de travail des sylviculteurs qu’il avait lui-même mis en place lors de son précédent mandat au pouvoir», insiste Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN). Le président de la FIM-CSN enjoint également le gouvernement à prévoir des budgets sur plus d’une année, afin de stabiliser le secteur sylvicole.

Lors du récent Rendez-vous national de la forêt de Saint-Félicien, la CSN proposait également un décret qui fixerait des conditions minimales de travail afin d’éviter que les entrepreneurs forestiers tentent d’obtenir des contrats en faisant baisser leurs coûts sur le dos des sylviculteurs, comme ce fut le cas l’an dernier. « La forêt publique québécoise doit profiter aux Québécois et aux Québécoises, pas seulement aux grandes entreprises », rappelle Alain Lampron.

À propos

Le Syndicat national de la sylviculture est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), qui rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. Quant à la CSN, elle représente plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.

La CSN participe à la remise de bourses aux étudiantes

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est fière et se réjouit de s’associer à nouveau comme partenaire à la 18e édition du concours « Chapeau les filles! » organisé par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.

Ce concours récompense des étudiantes qui brisent les clichés et osent l’apprentissage d’un métier non traditionnel. L’entêtement et le courage dont elles font preuve méritent d’être soulignés.

Il est vrai que les Québécoises ont fait d’immenses progrès depuis la Révolution tranquille. Elles sont même plus nombreuses que les hommes à poursuivre des études supérieures au cégep et à l’université. Malgré tout, certains domaines leur échappent et demeurent des chasses gardées masculines. Il faut donc maintenir la pression et les efforts pour que toutes les filles puissent choisir leur carrière non sur la base de leur sexe, mais de leurs intérêts, de leurs aspirations et de leurs passions.

C’est dans cet esprit et dans ce but que la CSN participe à la remise de bourses à des jeunes femmes qui poursuivent des études dans un programme de formation professionnelle ou technique traditionnellement masculin.

Manon Tremblay, agente de liaison aux luttes sociales du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) sera présente au dévoilement des gagnantes et remettra une bourse de 500 $ à l’une d’entre elles lors de la cérémonie régionale qui aura lieu au Collège d’Alma (salle La Tourelle, porte 1) du 675 boul. Auger à Alma, de 10 h 30 à 12 h, le 2 mai prochain.

En terminant, la CSN et le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) tiennent à féliciter toutes les lauréates et leur souhaitent la meilleure des chances.

Le syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay: acceptation à 83 % de l’offre globale et finale de la ville

Réunis en assemblée générale hier à Chicoutimi, plus de 350 travailleurs cols bleus et membres du Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN) ont voté sur l’offre globale et finale déposée par la Ville la semaine passée.

En négociation depuis près d’un an et demi, les parties ont décidé, il y a quelques mois, de faire appel à un conciliateur et, il y a quelques semaines, d’entreprendre un blitz de négociation. Le syndicat a fait des gains concernant les clauses sur l’attribution du temps supplémentaire, la date d’ancienneté et sur d’autres clauses normatives.

« Au cours de l’année et demie où nous avons été en négociation, nous avons obtenu plusieurs choses, mais après plusieurs rencontres de blitz de négociation, rencontres qui se sont passées en mars et en avril derniers, nous nous sommes vite rendus à l’évidence que nous ne pourrions en arriver à une entente de principe, nos positions demeurant différentes de part et d’autre; la Ville a donc pris la décision de déposer une offre globale et finale la semaine dernière. Nous avons fait confiance à nos vis-à-vis, car ils nous avaient fait comprendre qu’en blitz de négociation avec un comité restreint, les choses allaient avancer plus vite. Nous avons choisi de procéder de la sorte, mais l’employeur a fait des offres conditionnelles à des compromis syndicaux ! » de déplorer monsieur Claude Dion, président du Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN).

«L’employeur tenait à obtenir, selon ses propos, la flexibilité des employés affectés aux travaux publics et en échange, il a bonifié les primes, les repas, améliorations des conditions de travail pour les temporaires de longue date et autres. Les demandes patronales étaient notamment justifiées par la restructuration qu’il dit vouloir entreprendre en 2015 et qui devrait toucher la plupart des groupes des employés de la Ville. Nous avons démontré notre bonne foi et nous avons fait un choix de raison et non de cœur en acceptant cette offre finale, mais sachez qu’en 2015 nous ramènerons les demandes sur lesquelles nous n’avons pas pu discuter » d’affirmer monsieur Dion.

Bien que le résultat soit de 83 % pour l’acceptation de cette offre finale, les membres se sont exprimés haut et fort contre le comportement de l’employeur pendant cette négociation et sur le fait que plusieurs cadres ont fait planer des rumeurs de non-rappel au travail pour l’été si le contrat n’était pas accepté. « Nous n’avons pas eu peur de ces menaces; par contre, nous ne pouvions les balayer de la main et par souci de transparence, nos membres devaient être au courant de ces menaces faites par l’employeur » d’expliquer monsieur Dion. « Cependant, la prochaine ronde de négociation est pour très bientôt et il faut que l’employeur sache que nos membres sont prêts et que l’exécutif se rappellera de la façon dont cette négociation-ci s’est passée » de conclure le président du syndicat.

Le Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN) est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics – CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean compte plus de 16 600 membres. La CSN représente plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.

Près de 1100 emplois perdus à Saint-Fulgence

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) tient à remettre les pendules à l’heure en ce qui concerne l’impact dévastateur de la récente fermeture de la scierie de Produits forestiers Résolu à Saint-Fulgence. Cette petite municipalité vient de perdre son principal employeur qui comptait plus de 250 travailleurs en usine et en forêt il y a quelques années seulement.

En fait, une étude réalisée en 2010 par le milieu estimait même que la plus grande scierie de cette région générait 325 emplois directs (usine et forêt) auxquels s’ajoutaient 800 emplois indirects. On parle donc d’une perte de plus de 1100 emplois perdus au total et non pas de seulement 15 emplois comme le laissait entendre Résolu récemment.

La CSN représentait les travailleurs en forêt du Syndicat des travailleurs en forêt de Produits forestiers Saguenay. Ces derniers ont perdu leur emploi en septembre dernier, ce qui signifie que l’usine n’était plus approvisionnée depuis plusieurs mois. Résolu a donc procédé à une fermeture par étape, ce qui a comme effet d’amoindrir l’impact médiatique.

« Malgré les efforts d’un comité de relance, ni Produits forestiers Résolu ni le gouvernement du Québec n’ont mis les efforts nécessaires pour moderniser et relancer cette usine. Le marché du bois est pourtant en remontée depuis plus d’un an », affirme Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSN).

Les emplois doivent demeurer en région

« Il faudrait trouver un nouvel acquéreur pour la scierie de Saint-Fulgence ou à tout le moins s’assurer que l’approvisionnement en bois qu’elle détenait dans la forêt publique puisse continuer à générer des emplois dans la région », insiste Alain Lampron, président de la FIM-CSN.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.