Il est temps de reconnaître la contribution du personnel de soutien

Le 27 septembre marque la Journée nationale du personnel de soutien en éducation. La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) tient à souligner le travail exceptionnel réalisé quotidiennement par ces dizaines de milliers de femmes et d’hommes ainsi que leur contribution à la réussite scolaire d’enfants et de jeunes adultes à travers la province.

La Journée nationale du personnel de soutien en éducation a pour but de souligner et reconnaître la contribution de ces employé-es qui œuvrent dans l’ombre, mais dont le travail est pourtant essentiel à la bonne marche de nos institutions d’éducation, que ce soit au primaire, au secondaire, au cégep ou à l’université.

« Tout le personnel autre que le personnel enseignant et le personnel professionnel tel que, secrétaire, concierge, opérateur en informatique, personnel de bureau ou administratif, éducatrice spécialisée, ouvrier spécialisé, personnel en service de garde, technicienne en documentation, technicien en travaux pratiques, technicienne en loisirs et autres font un travail exceptionnel et tiennent bien souvent à bout de bras le système d’éducation sans avoir la reconnaissance qui s’y rattache. Nous à la FEESP, on le souligne à gros traits tous les derniers jeudis de septembre, mais leur dévouement doit être reconnu au quotidien », affirme Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.

Présents partout et pour tous

Les employé-es de soutien en éducation sont omniprésents tout au long du parcours scolaire. De l’administration à l’entretien des bâtiments, en passant par l’organisation scolaire, le soutien aux élèves en difficulté, les services de garde et la préparation des laboratoires, ils occupent des emplois variés, essentiels au bon fonctionnement du réseau d’éducation québécois.

« Les compressions des dernières années ont fragilisé les services offerts par le personnel de soutien en raison des suppressions de postes. Il faut des investissements en éducation afin de donner au personnel de soutien les ressources nécessaires pour offrir des services adéquats dans tout le processus éducationnel. Il est temps qu’on reconnaisse la contribution du personnel de soutien à sa juste valeur », ajoute Johanne Cadieux, présidente du secteur soutien cégeps FEESP–CSN.

Coupes budgétaires et précarité d’emploi

Aussi essentiel que soit leur travail, les femmes et les hommes membres du personnel de soutien doivent vivre quotidiennement avec les restrictions budgétaires.

« L’engagement du personnel de soutien dans le fonctionnement de nos écoles est phénoménal, et ce, malgré les coupes budgétaires. Dans les commissions scolaires, le gouvernement a réinjecté des sommes, mais on est bien loin du niveau budgétaire qui prévalait avant les coupes effectuées en période d’austérité. Ces compressions ont engendré une précarité d’emploi qui est devenue insoutenable », explique Annie Charland, présidente du secteur scolaire, FEESP–CSN.

Cette précarité d’emploi se fait aussi sentir dans les cégeps et dans le milieu universitaire. On a besoin d’un réinvestissement massif en éducation, d’abord pour offrir un meilleur service aux élèves et aux étudiants, mais aussi pour régler cette problématique.

Universités

À l’Université Concordia, la situation n’est guère plus reluisante. Les travailleuses et travailleurs sont actuellement en négociation avec l’employeur. La sous-traitance et la précarité d’emploi sont des éléments importants des discussions.

« Nos membres doivent contribuer davantage à leur régime de retraite, mais les salaires n’ont pas augmenté en conséquence, on demande constamment un effort additionnel à nos membres, mais il y a une limite à toujours en demander plus », déplore Kent Cluff, président du Concordia University Library Employees’ Union (CULEU), FEESP–CSN.

La FEESP, qui représente plus de 35 000 membres dans le milieu de l’éducation, désire souhaiter une excellente Journée nationale du personnel de soutien en éducation à tous les artisans et artisanes, votre travail est essentiel et apprécié.

La pénurie de main-d’œuvre en santé ne peut plus durer

Malgré diverses promesses ciblées pour le réseau de la santé et des services sociaux du Québec, plusieurs des partis politiques ne semblent pas saisir l’urgence de trouver des solutions d’envergure pour résoudre la crise qui frappe les travailleuses et les travailleurs.

D’ici l’élection, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) va exposer un problème par jour, accompagné d’une piste de solution. Le prochain gouvernement devra réagir pour faire face à l’important problème de pénurie de personnel. « On n’est pas loin du point de rupture dans notre réseau », met en garde Josée Marcotte, vice-présidente pour le secteur public de la FSSS–CSN. Si nous n’améliorons pas les conditions salariales et de travail rapidement, nous risquons de voir de plus en plus de travailleuses et travailleurs tourner le dos au réseau.

Le problème : Le manque de personnel

La mauvaise planification de la main-d’œuvre par les autorités entraîne des problèmes criants sur le terrain. Il manque de plus en plus de personnel en santé et services sociaux dans tous les titres d’emploi et dans tous les établissements. Les équipes sont constamment à effectifs réduits et le personnel est épuisé. L’instabilité des horaires et des lieux de travail rend le milieu peu attractif et plusieurs personnes quittent le réseau, songent à le quitter ou à aller travailler pour le privé. Pour pallier la pénurie, les employeurs doivent avoir recours aux heures supplémentaires obligatoires ou faire appel à des agences de personnel. C’est un cercle vicieux.

De plus, comme l’Institut de la statistique du Québec le montre, les salaires pour des postes comparables sont inférieurs dans le secteur public par rapport au secteur privé. C’est un problème majeur. De plus en plus de travailleuses et de travailleurs choisissent de quitter le réseau et le recrutement de nouvelles personnes devient de plus en plus difficile. Le secteur de la santé n’est pas épargné par la pénurie de main-d’œuvre qui touche le Québec. « Si on ne retient pas le personnel dans le réseau, la surcharge ne fera que s’aggraver pour ceux qui restent et encore plus de gens vont partir », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

La solution : « Il faut arrêter de s’occuper seulement des médecins, il va falloir améliorer le salaire rapidement et offrir de la stabilité à l’ensemble des personnes qui permettent au réseau de la santé de fonctionner », lance Jeff Begley. Ce dernier demande notamment que les salaires dans le réseau de la santé et des services sociaux soient bonifiés sans tarder comme le gouvernement vient de le faire pour les cadres scolaires.

« Il faut aussi mettre en place des incitatifs efficaces qui permettront de combler les quarts de travail la fin de semaine sur une base volontaire. Cela permettrait du même coup aux autres membres du personnel d’être libérés de l’obligation de travailler les fins de semaine et de faire des heures supplémentaires obligatoires. Il faut que le réseau public soit plus attractif », conclut le président de la FSSS–CSN.

Les travailleuses et travailleurs de la FEESP veulent des réponses à leurs questions

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) qui représente une grande partie des travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic, réclame des réponses aux questions de leurs membres sur de nombreux enjeux.

Éducation

L’un de ces enjeux est l’avenir des commissions scolaires et des cégeps. Bon an mal an, la transformation et parfois l’abolition pure et simple des commissions scolaires reviennent dans les discussions politiques. L’avenir des cégeps est également trop souvent contesté, sans compter que la précarité d’emploi y est devenue la norme pour le personnel de soutien.

« On ne veut pas simplement les garder en vie sous respirateur, il faut s’assurer que leur financement soit adéquat pour le bien de nos élèves et de nos étudiants et aussi pour la viabilité économique de l’ensemble des régions du Québec », explique Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP.

Conciliation famille-travail dans la fonction publique

Elle semble bien révolue l’époque où les gens rêvaient d’un emploi au sein des organismes gouvernementaux en raison des conditions de travail avantageuses. Aujourd’hui la conciliation famille-travail est un enjeu majeur chez ces travailleuses et travailleurs. « Nos membres qui travaillent à la SAQ, par exemple, mènent actuellement des négociations difficiles avec leur employeur et cet enjeu demeure au cœur des discussions. Le gouvernement devrait prêcher par l’exemple à titre d’employeur en la matière », ajoute Mme Gratton.

Transport scolaire

Nos employé-es du transport scolaire ont aussi des interrogations auxquelles les chefs de partis doivent répondre avant le mois d’octobre. Le sous-financement du transport scolaire est criant. Le système actuel fait en sorte que ce sont les conductrices et conducteurs qui payent la facture avec des salaires trop souvent sous le seuil de la pauvreté et l’absence d’avantages sociaux.

« Le métier de conductrice et conducteur d’autobus scolaire en est un difficile. Il faut reconnaître la valeur du travail de ces personnes et améliorer le système actuel afin qu’elles puissent bénéficier de conditions de travail décentes  », soutient Stéphanie Gratton.

Transport

Puisqu’il est question du transport, le prochain gouvernement devra redresser la barre du Réseau express métropolitain (REM). En matière d’environnement, nous voulons que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) se penche sérieusement sur la question de la diminution anticipée des gaz à effet de serre. Est-ce que le projet diminuera réellement la pollution causée par les trains? Le BAPE doit enquêter sur le sujet avant le début de la plus importante partie des travaux.

« Nous pressons le prochain gouvernement à renoncer à toute forme de privatisation du transport collectif, à rendre plus efficace l’arrimage du REM avec le système de transport collectif existant et que l’entretien du matériel roulant du REM soit accompli par les travailleuses et travailleurs de la STM », ajoute aussi Jean-Pierre Bourgault, vice-président et trésorier de la FEESP.

Santé et sécurité au travail

Les partis qui se présentent ont-ils un plan pour celles et ceux qui doivent assurer notre sécurité ? Est-ce que le prochain gouvernement reconnaîtra le trouble de stress post-traumatique chez les travailleuses et travailleurs à risque?

« Qu’ils soient agents correctionnels, pompiers, paramedics ou agents de sécurité, ces travailleuses et travailleurs font un travail difficile et stressant. Certaines situations qu’elles ou ils sont appelés à affronter peuvent provoquer un trouble de stress post-traumatique, c’est documenté et prouvé scientifiquement, pourquoi ne pas le reconnaître ? », questionne André Lajoie, secrétaire général de la fédération.

Régime de retraite et relations de travail dans le monde municipal

Depuis bon nombre d’années, la FEESP, de concert avec les employé-es municipaux et ceux du transport, dénonce l’adoption des lois 15 et 24 sur les régimes de retraite et sur le mode de négociation. Quelles sont les positions des partis en campagne électorale à ce sujet ?

« Nous ne demandons pas la mer à boire, nous voulons tout simplement avoir le droit de négocier de bonne foi nos régimes de retraite et nous voulons que le cadre qui nous est imposé pour la négociation soit aboli. Rien ne justifie que nous ayons des règles de négociations différentes de tous les autres travailleuses et travailleurs du Québec », estime André Lajoie.

« Les membres de la FEESP–CSN ont à cœur nos services publics et assurent une panoplie de services à la population. Que ce soit en éducation, dans les services municipaux, le transport, l’énergie, l’environnement, le communautaire, la sécurité du public, les loisirs, et dans bien d’autres domaines, nous sommes au travail au quotidien, partout au Québec. La rigueur, le dévouement et le professionnalisme sont au rendez-vous : les conditions de travail doivent être à la hauteur des services rendus », conclut Nathalie Arguin, présidente de la FEESP.

Entente de principe au CIUSSS du Saguenay–Lac-Saint-Jean

Le Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et des professionnels de l’administration de la santé et des services sociaux (SPBTPASSS) du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN, qui représente environ 1 400 membres au CIUSSS du Saguenay–Lac-Saint-Jean, vous annonce que le mardi 10 juillet, en fin de soirée, une entente de principe est intervenue entre le syndicat et la partie patronale. Les deux parties étaient en négociation sur les 26 matières locales depuis octobre 2017. Au cours des dernières semaines, une intensification importante des négociations a permis des progrès significatifs qui ont ultimement mené à une entente de principe.

« Cette entente de principe est le résultat de travaux intensifs de la part des deux parties, qui ont démontré une considération sincère pour l’amélioration des conditions de travail pour l’ensemble des membres de la catégorie 3. L’exercice réalisé est majeur, puisqu’au départ, il y avait neuf conventions collectives différentes à concilier. Nous sommes parvenus à un point d’équilibre entre la stabilité et une certaine flexibilité qui offrira plusieurs opportunités aux membres que nous représentons. Nous sommes confiants que les membres prendront acte que le résultat de cette négociation respecte les mandats qu’ils nous ont confiés lors de la période de consultation en septembre dernier » indique madame Sandra Quirion, présidente du syndicat.

Rappelons que tous les syndicats du secteur de la santé et des services sociaux au Québec sont présentement en négociation pour le renouvellement de leurs matières locales, et ce, en raison des fusions des accréditations syndicales de la région en 2017, qui découle elle-même de la fusion des établissements de santé et de services sociaux en 2015.

Étant donné la période estivale, les membres seront appelés à participer aux assemblées générales et à voter sur l’entente de principe en septembre prochain.

La FSSS–CSN appelle à un respect des engagements afin de rebâtir la confiance

La signature, hier soir, des conventions collectives de nombreuses entreprises privées du secteur préhospitalier, par les représentants syndicaux des 3600 paramédics, répartitrices, répartiteurs et employé-es de soutien membres de la CSN met fin au plus long conflit de travail de l’histoire du secteur préhospitalier. Pour la FSSS–CSN, le gouvernement et les employeurs doivent tenir les engagements qu’ils ont pris et travailler activement à rebâtir la confiance. Les nouvelles conventions collectives viendront à échéance le 31 mars 2020. Les anciennes conventions étaient échues depuis mars 2015.

« Nous n’avons pas la prétention d’avoir réglé tous les problèmes avec cette nouvelle convention, explique le représentant du secteur préhospitalier à la FSSS–CSN, Jean Gagnon. Toutefois, elle s’accompagne d’engagements précis sur la charge de travail et sur la conversion des horaires de faction en horaires à l’heure. Nous n’attendons rien de moins qu’une application complète et entière de ces engagements.»

Retards dans l’application
Rappelons que le 21 décembre 2017, le ministère de la Santé et des Services sociaux faisait parvenir à tous les syndicats une lettre détaillant la nouvelle politique ministérielle. Celle-ci le guidera dans la décision d’ajouter des ressources sur certains territoires, notamment en se basant sur un examen de la charge de travail des paramédics. Cette nouvelle politique est en bonne partie le fruit d’échanges tenus tout l’automne entre la CSN et le ministère. Elle aura entraîné la conversion immédiate d’une vingtaine d’horaires de travail dits de faction en horaires de travail à l’heure partout au Québec, en plus d’ajouts de ressources dans quelques grands centres urbains. Le ministère s’engageait par le fait même à réévaluer la situation pour l’ensemble du Québec dans les trois mois.

Or, trois mois plus, tard, la FSSS–CSN déplore que cette réévaluation promise n’ait pas encore eu lieu. Nous sommes toujours en attente des données probantes pour tous les secteurs alors que nous savons que certaines zones fracassent le critère du 28h clinique, édicté par le ministère et devraient voir les horaires de travail convertis immédiatement. C’est notamment le cas de la zone de Plessisville.

Horaires de faction
Lorsqu’ils travaillent sur un horaire de faction, les paramédics doivent assurer une pleine disponibilité durant 168 heures consécutives. Pour la CSN, l’enjeu dépasse la qualité des conditions de travail et touche directement la qualité des services à la population. On estime que les horaires de faction peuvent induire jusqu’à 10 minutes de délai supplémentaire par rapport aux horaires à l’heure, ce qui peut s’avérer fatal dans les situations critiques nécessitant une intervention urgente.

« Ce que le MSSS a mis sur la table constitue pour nous un bon point de départ, rappelle le vice-président de la FSSS–CSN, Dany Lacasse qui a mené les discussions avec le ministère. Nous sommes d’avis qu’il faudra dans un deuxième temps bonifier ces critères pour améliorer encore davantage les temps de réponse en zone rurale et semi-urbaine. C’est de bonne foi que nous avons choisi de travailler dès maintenant avec le ministère sur la base de données probantes. Pour rebâtir la confiance dans le secteur, après plus d’un an de grève, il est impératif que le gouvernement se montre proactif et qu’il livre ce à quoi il s’est engagé ».

Conventions collectives
Les nouvelles conventions collectives du secteur préhospitalier de la CSN couvrent une période de cinq ans, du 1er avril 2015 au 31 mars 2020. En plus de mécanismes sur la charge de travail et la révision des horaires désuets, l’entente prévoit des augmentations de salaire totalisant 7,65 % sur cinq ans en plus de montants forfaitaires de 1,5 %. Les salarié-es du préhospitalier ont par ailleurs obtenu la mise sur pied d’un régime de retraite à prestations déterminées respectant l’équité intergénérationnelle. Parmi les autres avancées réalisées, notons l’amélioration du programme de retraite progressive et des dispositions entourant la fourniture des uniformes de travail.

 

Les travailleuses misent sur l’implication des parents

En conférence de presse aujourd’hui, le Syndicat des travailleuses des CPE et BC du Saguenay–Lac-Saint-Jean (FSSSCSN), par le biais de sa présidente, Nathalie Duperré, a dévoilé son plan d’action des prochains jours visant l’information et la mobilisation des parents utilisateurs des CPE en grève de la région.

« Après presque une semaine de grève, il est évident, plus que jamais, que la résolution de notre conflit de travail passe par l’implication des parents. Les associations patronales ont démontré, par l’envoi de plusieurs mises en demeure, leur volonté de judiciariser l’ensemble de nos actions et, surtout, de nous faire taire. Les parents représentent le 2/3 des membres de l’ensemble des conseils d’administration des CPE. Il est maintenant temps qu’ils reprennent le pouvoir qui leur est dû et mandatent leurs directions à régler notre convention collective » explique Nathalie Duperré, présidente du Syndicat.

Afin de favoriser cette reprise de pouvoir des parents dans les conseils d’administration et sur les décisions qui touchent directement leurs services de garde, le Syndicat entend aller à leur rencontre. Les travailleuses en grève profiteront donc des dernières journées de la semaine de relâche afin de se présenter dans les différentes activités familiales organisées pour l’occasion. Trois séances d’informations pour les parents se tiendront le 12 mars, à Chicoutimi, le 13 mars, à Alma, et le 14 mars, à Saint-Félicien, où les représentantes syndicales présenteront l’ensemble du déroulement de la négociation, les compromis faits jusqu’à maintenant et l’entente intervenue avec certains CPE, tout en laissant la place à l’ensemble des questions qu’ils peuvent se poser.

« Nous lançons la même invitation aux parents membres des conseils d’administration. Nous sentons que les associations patronales leur donnent au compte-gouttes l’information nécessaire pour bien comprendre les enjeux et les tiennent bien loin des réelles décisions. Nos conseillers syndicaux et nous sommes en tout temps disponibles pour des rencontres de groupes, des téléphones ou des rencontres informelles pour répondre à l’ensemble de leurs questions » conclut la présidente du STCPEBCSLSJ (FSSSCSN).

Sans convention collective depuis 35 mois, rappelons qu’il y a eu une entente de principe avec le gouvernement sur les clauses à incidence monétaire et que les négociations régionales ont, quant à elles, débuté il y a plus de 17 mois. Le comité de négociation du Syndicat des travailleuses des CPE et des BC du Saguenay-Lac-Saint-Jean – FSSS-CSN est en pourparlers avec les directions des CPE de la région qui elles, sont divisées en trois (3) tables de négociation. Cependant, depuis le 17 novembre dernier, il y a entente de principe avec une des tables, soit le Groupe 3 qui représente quatre (4) CPE. Depuis le lundi 5 mars 2018, 550 travailleuses de 22 CPE différents sont en grève générale illimitée dans la région.

Concernant les séances d’informations 

Voici l’ensemble des coordonnées des séances d’information pour les parents de la semaine prochaine :

12 mars 2018 à 19h : CSN au 73, rue Arthur Hamel à Chicoutimi
13 mars 2018 à 19h : Hôtel Universe à Alma
14 mars 2018 à 19h : Hôtel du Jardin à Saint-Félicien

Les travailleuses votent pour la grève générale illimitée

Réunies en assemblée générale ce matin, près de 500 travailleuses en CPE, membres du Syndicat des travailleuses des CPE et des BC du Saguenay-Lac-Saint-Jean – FSSS-CSN ont voté à 92 % pour la grève générale illimitée.

« Nous avons fait un rapport détaillé des clauses réglées et non réglées. Nos membres sont, tout comme le comité de négociation, désolées et déçues de voir que les directions refusent de nous accorder ce que nos consœurs ont obtenu le 17 novembre dernier, explique la présidente du Syndicat, madame Nathalie Duperré. Nos demandes sont sans incidence monétaire mais surtout, dans certains CPE, elles sont déjà appliquées. Penser que les travailleuses en CPE vont laisser tomber leurs demandes, c’est bien mal les connaitre. Ça fait plus de 30 ans que nous nous battons pour faire reconnaitre notre profession et pour améliorer nos conditions de travail et nous n’avons pas l’intention de plier » affirme madame Duperré.

Les points en litige

Vacances : les travailleuses ne demandent pas plus de vacances. Elle demande plutôt de fractionner en jours une deuxième semaine de vacances lorsque la travailleuse a déjà droit à 4 semaines et plus de vacances.

Banque de temps pour les temps partiel : Les travailleuses ne demandent pas de journées supplémentaires de congé pour les temps partiel mais bien une banque de temps, que la travailleuse a déjà effectué, et que l’employeur lui doit. La travailleuse à temps partiel pourra reprendre du temps mais seulement s’il y a des travailleuses disponibles sur la liste de rappel.

« Comment ces directions peuvent expliquer leur entêtement à ne pas accorder ces deux demandes syndicales qui ne coûteront rien aux CPE, s’interroge monsieur Engelbert Cottenoir, président du Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean. Depuis le début de leur négociation, les travailleuses ont un but soit une région, une convention et elles mettront tout en œuvre pour y arriver. Les travailleuses en CPE peuvent compter sur le support des syndicats CSN de la région et sur la CSN.» conclut monsieur Cottenoir.

Sans convention collective depuis 35 mois, rappelons qu’il y a eu une entente de principe avec le gouvernement sur les clauses à incidence monétaire et que les négociations régionales ont, quant à elles, débuté il y a plus de 17 mois. Le comité de négociation du Syndicat des travailleuses des CPE et des BC du Saguenay-Lac-Saint-Jean – FSSS-CSN est en pourparlers avec les directions des CPE de la région qui elles, sont divisées en trois tables de négociation. Cependant, depuis le 17 novembre dernier, il y a entente de principe avec une des tables, soit le Groupe 3 qui représente quatre CPE.

La CSN au front dans l’Est du Québec

On dit des « trous noirs » que même la lumière ne s’en échappe pas, pourtant, c’est tout le contraire qui s’est produit aujourd’hui dans l’Est du Québec, puisque du « trou noir » de l’assurance-emploi s’est dégagé un élan de solidarité et d’espoir. À l’appel du conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine et de celui de la Côte-Nord, ainsi que de groupes de chômage de l’Est du Québec et du Nouveau-Brunswick, plus d’une centaine de militantes et militants solidaires, et de chômeurs et chômeuses ont occupé une dizaine de bureaux de Service Canada afin de dénoncer les règles inacceptables de l’assurance-emploi du Canada qui privent de revenus de nombreuses personnes.

Bureau de Service-Canada à Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine.

Le « trou noir » de l’assurance-emploi, un problème cruel et malheureusement récurrent
La problématique du « trou noir » n’est pas nouvelle, elle est en effet décriée par les groupes de chômeurs et par la CSN depuis de nombreuses années, mais le phénomène prend une ampleur plus importante cette année en raison des règles de calcul qui s’appliquent aux différentes régions. « Dans le fond, plus le taux de chômage est bas, plus on demande des heures pour se qualifier et plus le nombre de semaines de prestation auquel on a droit diminue. En février-mars, les gens n’ont plus de prestations et doivent attendre le retour du travail en avril ou en mai, selon l’emploi qu’ils occupent », explique Line Sirois d’Action chômage Côte-Nord. « Le problème n’est pas nouveau, mais il n’a jamais été aussi important, car aujourd’hui on parle de gens qui n’arriveront même pas à se qualifier à l’assurance-emploi », ajoute-t-elle.

Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord–CSN et Line Sirois d’Action chômage Côte-Nord.

Selon Line Sirois, il existe deux façons de faire face au « trou noir ». L’aide sociale pour les personnes seules ou qui ont un conjoint également touché, ou le crédit pour les autres « qui vivent à crédit jusqu’au retour du travail. Ils devront ensuite rembourser leurs dettes et reprendre leur souffle en attendant que tout cela recommence », dénonce madame Sirois.

Le couple Nancy Gendreau et Jimmy Pelletier de Forestville, vit actuellement la situation du « trou noir ». Alors que monsieur Pelletier a déjà perdu ses prestations depuis une semaine, madame Gendreau, elle, attend avec anxiété ce moment : « Dans deux semaines, c’est le néant pour nous », lance-t-elle avec angoisse. Elle et son conjoint multiplient les recherches d’emploi, mais il y en a peu dans leur secteur et ils refusent de quitter la Côte-Nord : « On ne veut pas s’exiler à Québec ou à Montréal, on a passé notre vie ici », poursuit-elle.

Le couple de Forestville n’est pas au bout de ses peines, l’année 2018-2019 s’annonce pire encore. « Cette année, l’emploi que j’occupe depuis cinq ans ne me permettra pas de me qualifier, je fais 554 heures par saison, et ça en prend 700 », explique Nancy Gendreau.

Richard Leblanc, des Îles-de-la-Madeleine, connaîtra le même sort à la fin du mois. Tout comme le couple Gendreau-Pelletier de Forestville, il multiplie les demandes d’emploi en vain. « Comme je reprends la pêche en avril ou en mai, ce n’est pas n’importe quel employeur qui est intéressé de m’engager pour un mois ou deux mois », indique-t-il. Bien qu’inquiet, le Madelinot prend la chose avec optimisme : « Moi, je suis chanceux parce que j’ai une conjointe qui travaille. J’évite la catastrophe grâce à elle. Si les deux nous perdions notre emploi, on devrait sûrement envisager partir des Îles. »

Nancy Gendreau et Jimmy Pelletier n’ont pas la même situation, ils croient devoir se résoudre à faire une demande d’aide sociale. « Quand t’es rendu dans une situation pareille, je trouve ça humiliant, et de loin. On fait juste transférer le problème du fédéral au provincial », confie Nancy Gendreau avec amertume.

Nancy Gendreau, observatrice à quai dans l’industrie de la pêche, et Jimmy Pelletier, travailleur de la forêt, couple de Forestville, tous deux en chômage saisonnier et victimes du « trou noir » de l’assurance-emploi.

La CSN au front pour mettre un terme au « trou noir »
C’est pour dénoncer ce phénomène injuste et inacceptable que les conseils centraux–CSN de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine et de la Côte-Nord ont entrepris une campagne de mobilisation au cours des dernières semaines. Soucieux d’accroître la pression sur le gouvernement, des efforts ont été faits pour élargir la mobilisation. « Ce matin, on voulait que la mobilisation prenne de l’ampleur. La Gaspésie et les Îles ont décidé d’embarquer avec nous, mais aussi des groupes de chômeuses et chômeurs du Nouveau-Brunswick », explique Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord. Déjà, en décembre dernier, le conseil central accompagné du groupe Action chômage Côte-Nord avaient occupé pendant 36 heures les bureaux du ministre Duclos à Québec. À ce moment, le ministre avait assuré aux militantes et militants qu’il se pencherait rapidement sur le dossier : « Visiblement, il s’en est occupé, mais pas dans le bon sens, parce que dans la région, au lieu de devoir faire 665 heures pour se qualifier pour 15 semaines, ça en prend maintenant 700 pour 14 semaines de prestations. C’est de pire en pire », affirme Guillaume Tremblay.

Les manifestantes et manifestants ne demandent rien de compliqué. « Nous avons décidé de faire cette action aujourd’hui en appui aux revendications que nous portons depuis plusieurs années auprès du gouvernement fédéral sur la question de l’assurance-emploi. Nous voulons qu’il change les règles de base d’admissibilité pour les prestataires pour éviter le “trou noir”. Ce n’est pourtant pas très compliqué », fait valoir Anatole Chiasson, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine–CSN. Guillaume Tremblay renchérit : « La caisse d’assurance-emploi génère des surplus toutes les années. Ce n’est pas le gouvernement qui remplit cette caisse, ce sont les travailleurs, les travailleuses et les employeurs. »

Dix occupations simultanées, et ce n’est pas fini!
À 10 h ce matin, les bureaux de Service Canada à Chandler, à Cap-aux-Meules, à Baie-Comeau, à Forestville, à Sept-Îles ainsi que cinq bureaux au Nouveau-Brunswick ont été pris d’assaut par des militantes et militants solidaires et par des chômeurs. Bien que tout ait été calme et paisible, Service Canada a préféré demander l’aide de la Sûreté du Québec pour faire expulser les occupantes et occupants.

Anatole Chiasson, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine–CSN et Danièle Bélanger, conseillère syndicale à la CSN, s’adressant aux médias dans la foulée de l’action contre le « trou noir ».

Alors que la Sûreté du Québec évinçait les occupants des différents bureaux, Anatole Chiasson en est allé de cette annonce : « On ne lâchera pas, au contraire, on va rester mobilisé et on va sûrement augmenter la pression sur le gouvernement pour qu’il change rapidement les règles d’admissibilité. »

Tant au Conseil central Côte-Nord qu’à celui de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, on promet d’autres actions d’éclat et on demande aux militantes et militants de rester à l’affût.

Richard Leblanc, pêcheur en chômage saisonnier, bientôt victime du « trou noir ».

Une entente locale qui démontre une volonté d’améliorer les conditions de travail

Le syndicat CSN du CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean est parvenu à obtenir une entente locale pour donner un peu de souffle au personnel épuisé de la région. Cette entente est une démonstration claire du fait qu’il est possible de trouver des pistes de solutions pour atténuer les problèmes de surcharge de travail. Mais pour la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSSCSN), il est clair que des mesures globales beaucoup plus importantes sont nécessaires pour répondre aux préoccupations du personnel du réseau partout au Québec.

Une entente locale pour donner du souffle au personnel
L’entente entérinée en assemblée générale hier soir au Saguenay-Lac-Saint-Jean permet de garantir des heures de travail aux préposé-es aux bénéficiaires et aux travailleuses et travailleurs des services alimentaires, de la buanderie et de l’hygiène et salubrité qui sont inscrits à la liste de rappel. Cela permettra ainsi d’utiliser de la meilleure manière possible les ressources qui sont à la disposition de l’établissement pour réduire la charge de travail du personnel.

« Ce n’est pas rien. Nous nous sommes entendus pour permettre au personnel de respirer un peu. Dans le contexte actuel, c’est plus que bienvenue. Et nous sommes parvenus à nous entendre avec le CIUSSS de la région malgré les nombreux obstacles causés par la réforme ultracentralisée du ministre Barrette », lance Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSSCSN.

La FSSSCSN attend toujours l’appel du ministre Barrette
La FSSSCSN est toujours en attente du retour du ministre Barrette pour lui présenter des solutions aux problèmes de surcharge de travail du personnel. Étant la seule organisation syndicale à représenter le personnel des quatre catégories du réseau, cette rencontre est nécessaire pour répondre à la détresse des infirmières, des préposé-es, des agentes administratives, des travailleuses sociales et de l’ensemble du personnel.

« Le ministre Barrette tarde encore à montrer qu’il souhaite appliquer des solutions qui répondent aux préoccupations de l’ensemble du personnel. Pourtant, les travailleuses et travailleurs continuent de signifier leur ras-le-bol. De notre côté, nous ne restons pas les bras croisés. L’entente intervenue au Saguenay-Lac-Saint-Jean montre qu’il y a des solutions pour soutenir le réseau en cette période de crise. Pour peu que les employeurs et le gouvernement le veuillent vraiment, il est possible à la fois de trouver des solutions qui conviennent à la réalité locale de chaque région et de travailler sur des solutions globales pour l’ensemble du réseau. Si le ministre Barrette ne souhaite pas entendre le personnel du réseau, nous allons prendre tous les autres moyens pour arriver à améliorer la situation », explique Jeff Begley, président de la FSSSCSN.

Des actions pour sortir du cycle des fermetures temporaires

Après l’annonce de la fermeture de l’usine PFR de Kénogami pendant une semaine entre Noël et le Jour de l’an, le Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papier de Kénogami (SNTTPPK-CSN), en conférence de presse avec les élu-es locaux, ont exigé une intervention d’Ottawa pour régler l’imposition de la taxe américaine sur le papier surcalandré et des investissements de PFR afin de moderniser les installations.

« Nous assistons actuellement à une situation où plusieurs embûches sont sur le chemin de l’usine à papier de Kénogami. D’un côté, nous ne sentons aucun geste concret d’Ottawa afin de normaliser la question de la taxe sur le papier que nous produisons, et de l’autre, aucun signe d’investissement n’est émis par la compagnie afin d’assurer une modernisation et une durée de vie à long terme de nos installations. Malgré le fait que l’usine possède des avantages énergétiques non négligeables, nous nous retrouvons devant une impasse », explique Gilles Vaillancourt, président du SNTTPPK-CSN.

Pour le syndicat, le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay — Lac-Saint-Jean (CCSNSLSJ-CSN) et la Fédération de l’industrie manufacturière, les différentes questions politiques liées à la production de papier (taxe, aires protégées, caribou forestier, etc.) et les investissements nécessaires de la part de la compagnie sont indissociables afin d’assurer les emplois des travailleuses et travailleurs de l’usine de Kénogami à moyen et long terme.

« La pérennité des installations de Kénogami passe par des actions gouvernementales responsables favorisant l’industrie forestière et des investissements de PFR dans la modernisation de l’usine afin de se sortir du cycle des menaces de fermetures. Le gouvernement fédéral doit maintenant faire sa part en durcissant le ton face aux États-Unis afin d’éviter de nouvelles fermetures temporaires, mais l’adoption de nouveaux créneaux de production plus prometteurs par la compagnie nous semble incontournable », renchéri Engelbert Cottenoir, président du CCSNSLSJ-CSN.

Le SNTTPPK-CSN, en processus de création d’un comité de travail sur la question de la pérennité de l’usine de Kénogami depuis octobre dernier, continuera sa campagne afin de rallier d’autres élu-es locaux à leur cause.  « Nous continuerons de travailler sur ces deux fronts au courant des prochaines semaines et des prochains mois. Nous tenons à notre usine et à nos emplois et nous mobiliserons les acteurs locaux afin d’assurer un avenir à long terme de nos installations à Kénogami », conclut le président du SNTTPPK-CSN.

À propos du SNTTPPK-CSN

Le Syndicat national des travailleurs et des travailleuses des pâtes et papier de Kénogami – CSN est le plus gros syndicat de l’usine PFR de Kénogami avec plus de 110 membres. Fort de ses 80 ans d’histoire, il est bien implanté dans ce quartier de l’arrondissement de Jonquière. Il est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière — CSN, qui représente 25 000 membres dans plus de 300 syndicats, dont des travailleuses et des travailleurs de l’industrie forestière de la sylviculture, en passant par les scieries et les usines de pâtes et papier. Il est aussi affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay — Lac-Saint-Jean — CSN qui représente 16 000 membres dans plus de 150 syndicats de la région.

Saguenay-Lac-Saint-Jean : les travailleuses votent la grève à 94 %

Réunis hier en assemblée générale à l’Hôtel Universel d’Alma, les membres du Syndicat des travailleuses des centres de la petite enfance et des bureaux coordonnateurs du Saguenay-Lac-St-Jean-FSSS-CSN (STT CPE BC Sag-Lac FSSS-CSN) se sont prononcées à 94% en faveur d’une banque de six (6) journées de grève à utiliser au moment jugé opportun. Elles veulent ainsi mettre la pression nécessaire pour faire débloquer la négociation des dispositions nationales avec les associations d’employeurs et le ministère de la Famille. Les membres ont également voté à 94% une banque de quatre (4) jours de grève supplémentaires, aussi à exercer au moment jugé opportun, afin de faire bouger les tables régionales, car les demandes patronales sont très loin de celles du syndicat.

Les 750 membres du STT CPE BC Sag-Lac FSSS-CSN sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015, soit environ 30 mois. « Les travailleuses envoient ainsi un message clair au gouvernement de même qu’aux employeurs, déclare monsieur Engelbert Cottenoir, président du Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean – CSN. Le message est qu’elles sont déterminées à obtenir un contrat de travail leur garantissant des conditions qui leur permettent d’effectuer adéquatement leur travail auprès des enfants. »

Pour sa part, madame Nathalie Duperré, présidente du STT CPE BC Sag-Lac FSSS-CSN, explique « qu’après 30 rencontres de négociation, seules les matières non monétaires ont fait l’objet d’ententes ». Elle mentionne également que « dans cette négociation, les demandes des employeurs représentent des reculs importants, non seulement dans les conditions de travail des syndiquées, mais également dans la qualité des services offerts aux enfants ».

« Il y a là bien plus qu’un conflit employeurs/employées. Par nos revendications, nous permettrons aussi d’assurer la pérennité du réseau des centres de la petite enfance, un réseau fiable et mondialement réputé dont s’est dotée la population du Québec dans le but d’assurer des services de garde éducatifs de qualité pour nos enfants », conclut Madame Duperré.

Au Saguenay – Lac-Saint-Jean, le Syndicat des travailleuses des centres de la petite enfance et des bureaux coordonnateurs du Saguenay-Lac-St-Jean-FSSS-CSN compte 30 installations regroupant 750 travailleuses de centres de la petite enfance. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) ainsi qu’au Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean. La CSN regroupe pour sa part quelque 300 000 syndiqué-es provenant de tous les secteurs d’activités tant publics que privés.

Informer sur les effets de la sous-traitance

C’est en conférence de presse ce matin que le Syndicat des employés municipaux de la ville de Saguenay–CSN (SEMVSCSN) a lancé sa campagne « Faisons la différence, nos votes contre la sous-traitance » dans le cadre des élections municipales à venir. Par cette initiative, le syndicat désire informer ses membres et la population sur les positions des candidats-es dans les districts et à la mairie de Saguenay au sujet de la sous-traitance et ainsi favoriser un vote éclairé le 5 novembre prochain.

« Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir voter pour ses patrons une fois aux quatre ans. Dans le contexte où nous observons une tendance lourde et rapide de l’administration municipale à aller vers la sous-traitance du travail qui est effectué par nos membres, nous saisissons l’occasion pour questionner les futurs élus sur leur vision de la situation et leur proposition d’avenir. Nous le faisons en toute bonne foi afin d’établir un dialogue constructif avec le prochain conseil » explique Yannick Gaudreault, président du SEMVSCSN.

La campagne syndicale se déploiera en trois grandes étapes. La première consistera en l’envoi d’un questionnaire de quatre questions à l’ensemble des candidats-es aux postes de conseiller municipal et à la mairie de Saguenay à répondre avant le 20 octobre prochain. Ce questionnaire vise à connaître l’opinion des candidats-es sur la sous-traitance, leur vision d’avenir sur les services offerts à la population à l’interne, la valorisation de la qualité du travail effectué par les cols bleus et les relations qu’elles et qu’ils comptent établir avec le syndicat s’ils sont élus. Par la suite, les réponses reçues seront rassemblées dans un seul document qui sera envoyé, tel quel et sans commentaire, à l’ensemble des membres du SEMVSCSN par la poste et à l’ensemble de la population par le biais d’une activité-bilan qui se tiendra dans la semaine du 22 octobre 2017.

« La sous-traitance est un enjeu que nous prenons au sérieux, et ce partout au Québec. La campagne qu’entame le SEMVS-CSN actuellement amènera les candidates et candidats à se compromettre. Certaines administrations municipales nous donnent l’impression qu’ils gèrent une entreprise privée quand en réalité nous parlons ici de gestion de fonds publics et de services à la population » renchérit Nathalie Arguin, secrétaire générale de la Fédération des employé-es de services publics (FEESPCSN).

La dernière étape de la campagne syndicale se réalisera après les élections.  Une demande sera logée à chacun-es des élu-es pour une rencontre avec les représentant-es syndicaux. Ces rencontres auront comme objectifs d’établir une relation avec les nouvelles et nouveaux élu-es tout en plaçant les priorités du SEMVSCSN pour le prochain mandat.

« Le SEMVSCSN peut compter sur l’appui de la CSN et de toutes ses composantes. Nous encourageons ce genre d’initiative plus politique qui permet de faire avancer certains enjeux sociaux pour améliorer les conditions de vie de nos membres et de la population en général. C’est la manière de faire à la CSN et tous nos outils sont à la disposition des syndicats affiliés qui désirent aller dans cette direction.  » conclut Engelbert Cottenoir, président du Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.

À propos du SEMVS-CSN

Le Syndicat des employés municipaux de la ville de Saguenay – CSN représente près de 500 travailleuses et travailleurs « cols bleus » des trois arrondissements de Saguenay. Il est affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean – CSN, à  la Fédération des employé-es de services publics (FEESP-CSN) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Syndicat des employé-es de Tourbière Fafard – Division marguerite (FIM-CSN)

Les membres du Syndicat des employé-es de Tourbière Fafard – Division Sainte-Marguerite (FIM-CSN) ont voté, lors de leur dernière assemblée générale spéciale de négociation du 12 juillet 2017, un mandat fort (95%) d’utilisation de moyens de pression incluant la grève à exercer au moment jugé opportun. Depuis cette dernière assemblée, le comité de négociation et l’employeur se sont rencontrés lors de deux séances de négociation. Vendredi dernier, l’employeur s’est retiré de la table de négociation. Le syndicat déclenche donc ce matin, le 24 juillet 2017, une grève générale illimitée.

Des offres inacceptables

Pour le renouvellement de leur convention collective, l’employeur offre actuellement 1% d’augmentation salariale pour les trois premières années et 1,25% à la quatrième année, alors que la demande syndicale se situe plutôt à 3,25% pour une période de trois (3) ans. De plus, l’employeur refuse de reconduire une clause, déjà prévue à leur convention collective actuelle, de protection contre la vie chère, ce qui aurait un impact sur leur pouvoir d’achat dans les années à venir. «C’est complètement inadmissible et irrespectueux que d’offrir ce genre d’augmentation salariale à des employés saisonniers fidèles qui reviennent chaque année travailler pour eux. De plus, si nous prenons en considération l’augmentation de l’IPC (indice des prix à la consommation), il s’agit ici d’une proposition d’augmentation salariale qui ne leur permettront pratiquement pas d’augmenter leur pouvoir d’achat», déclare Engelbert Cottenoir, président du Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean – CSN.

Des demandes légitimes

Mis à part les demandes d’augmentation salariale, le syndicat demande un temps de repas de 30 minutes payés, une indemnité de 1 $ lorsque les installations et matériels roulants ne sont pas équipés d’air climatisé. Autres demandes : que le temps de transport soit payé et ainsi qu’une indemnité kilométrique entre le garage et les différents sites d’exploitation.

Le Syndicat des travailleurs de la Tourbière Fafard – Division Sainte-Marguerite, qui représente une vingtaine de membres, est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) qui regroupe plus de 30 000 syndiqués au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean qui représente dans la région environ 16 000 travailleuses et travailleurs des secteurs privé et public. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) compte plus de 300 000 membres de tous les secteurs d’activité.

Nomination de Denis Lebel

À la suite de l’annonce de la nomination de Denis Lebel à la tête du Conseil de l’industrie forestière du Québec dès septembre prochain, la CSN invite l’ex-député conservateur à poursuivre la collaboration sur la question du bois d’œuvre canadien et à promouvoir auprès de ses anciens collègues fédéraux la spécificité du régime forestier du Québec.

« Depuis les dernières années, le Conseil de l’industrie forestière travaille davantage en concertation avec l’ensemble des acteurs de l’industrie, dont les représentants syndicaux du secteur forestier. Nous sommes favorables à cet esprit d’ouverture et espérons que Monsieur Lebel poursuivra dans cette voie », souligne d’abord le président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), Mathieu Lafleur.

« La région forestière du Saguenay–Lac-Saint-Jean a durement subi depuis 1980 les impacts des droits punitifs américains sur le bois d’œuvre canadien. Elle a vu des usines fermer et des travailleurs forestiers perdre leur emploi par milliers. Denis Lebel, qui l’a représentée tout au long de sa carrière en politique fédérale, est donc bien placé pour saisir à bras le corps la défense de cet enjeu de taille pour tous les acteurs de l’industrie et pour engager les innovations nécessaires dans ce secteur », poursuit-il.

Le président de la CSN, Jacques Létourneau, rappelle de son côté que le Québec s’est doté depuis 2013 d’un régime forestier innovateur en vendant 25 % du bois provenant des forêts publiques à l’encan et en appliquant au 75 % du bois restant les prix obtenus durant ces encans. « Le régime forestier du Québec se démarque par rapport à ceux de l’Est et de l’Ouest du Canada. Pour la négociation qui s’annonce avec les États-Unis concernant le bois d’œuvre, la CSN profitera de toutes les tribunes et de sa participation à la Table sur le bois d’œuvre, où siègent tous les acteurs de l’industrie, pour défendre ce régime bec et ongles. J’invite le nouveau président directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec à faire de même », conclut-il.

Le STT des pâtes et papiers d’Alma demande à Greenpeace de mesurer l’impact de ses actions sur la région

C’est avec désolation que le Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma, le Conseil central des syndicats nationaux du SaguenayLac-St-Jean (CCSNSLSJ–CSN) et la Fédération de l’industrie manufacturière (FIMCSN) ont constaté l’approche utilisée par Greenpeace dans le conflit juridique qui l’oppose à Produits forestiers Résolu (PFR).

Depuis quelques semaines, Greenpeace appelle la population et des auteurs connus à signer une pétition et à faire pression sur de grandes maisons d’édition, clientes de PFR, pour qu’elles cessent d’imprimer sur du « papier book » produit à l’usine d’Alma. Cette stratégie constitue une réponse de Greenpeace pour que PFR abandonne une poursuite de 300 M$ intentée l’an dernier contre le groupe environnemental, pour diffamation.

« En marge de ce conflit, il y a 280 travailleuses et travailleurs honnêtes et toute une région déjà éprouvée par les compressions de toutes sortes qui risquent d’en payer le fort prix », dénonce Engelbert Cottenoir, président du CCSNSLSJ–CSN. Dans les faits, seule l’usine d’Alma est visée par la campagne de Greenpeace, puisqu’elle est l’unique usine canadienne à produire ce type de papier à partir de la fibre de la forêt boréale.

« Si les clients de PFR boycottaient le papier produit à Alma, cela fragiliserait grandement et à très court terme la production des deux machines à papier que compte l’usine. Des centaines d’emplois actuellement à temps plein, bien rémunérés, risqueraient d’être perdus ou transformés en emplois de six mois par année », évalue Jean-Pierre Lebel, président du Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma.

Nous dénonçons cette campagne de boycottage qui n’a rien à voir avec les membres du syndicat, mais dont ces derniers seront les principales victimes. Nous souhaitons mettre en lumière l’impact négatif des actions posées par Greepeace.

« Nous appelons Greenpeace à cesser toute action qui pourrait mettre à mal la sécurité financière de centaines de familles de chez nous ou ralentir la vie économique d’une région comme le SaguenayLac-St-Jean qui peine à remonter la pente depuis quelques années », ajoute Mathieu Lafleur, président de la FIMCSN.

 

Dépôt de la revendication aux députés de l’Assemblée nationale

Ce matin, réunis en conseil fédéral à Chicoutimi, les délégué-es de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN) ont manifesté leur appui à la revendication du Secteur transport scolaire (STS) visant à obtenir des conditions minimales d’emploi, incluant un salaire de référence.

« Aujourd’hui, nous avons déposé notre revendication aux 125 député-es de l’Assemblée nationale, qui vise à ce que rapidement, le gouvernement fixe des conditions minimales d’emploi pour notre métier. Plusieurs autres domaines du travail sont ainsi couverts par différents décrets qui jettent les bases des conditions de travail dans un secteur donné, dont un salaire minimal de référence et c’est exactement ce que nous revendiquons », de souligner Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire.

« Lors du processus rigoureux d’évaluation de nos emplois de conducteur et de conductrice de véhicule scolaire, auquel le gouvernement et les associations des transporteurs ont participé, les conclusions du comité de travail fixaient notre taux horaire minimal à 19,14 $ l’heure en janvier 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 19,74 $. Or, en ce moment même, certains conducteurs ne sont payés guère plus que le salaire minimum à 11,25 $ l’heure, d’où l’urgence et l’importance de notre revendication », d’ajouter monsieur Gauley.

Le piège des appels d’offre

« Lors des renouvellements de contrat, les commissions scolaires peuvent lancer des appels d’offres afin de retenir le transporteur qui chargera le moins cher pour le transport des élèves. Or, les employeurs qui chargent le moins cher sont aussi ceux qui payent le moins bien leurs conductrices et leurs conducteurs. Ce sont les plus bas soumissionnaires qui risquent d’obtenir les contrats que les employeurs détiennent actuellement, ce qui menace directement l’emploi et les conditions de travail des conductrices et des conducteurs de véhicule scolaire », de dénoncer Denis Marcoux, président de la FEESP.

« Depuis plus de 20 ans, les membres du secteur transport scolaire luttent pour la reconnaissance de leur emploi et pour l’obtention d’un traitement décent. À chaque nouvelle étape de leur lutte, elles et ils ont dû défendre l’importance de leur travail qu’ils accomplissent chaque jour avec fierté, et faire valoir la responsabilité importante que représente le fait de conduire en toute sécurité nos enfants vers leur milieu d’apprentissage. Depuis que nous avons un salaire de référence basé sur une évaluation solide, le gouvernement ne peut plus ignorer cette réalité, il doit prendre ses responsabilités et mettre en place les mécanismes législatifs pour que ce salaire soit versé, le plus rapidement possible, aux femmes et aux hommes qui accomplissent ce travail », de conclure Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay‒Lac-Saint-Jean.

Rappelons que plus de 575 000 écoliers, soit environ 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires chaque jour d’école.

Le Secteur transport scolaire regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean (CSN) réunit 16 600 membres dans plus de 160 syndicats affiliés à la CSN et provenant de différents secteurs d’activité dans la région.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

STT des CHP de la région Saguenay-Lac-Saint-Jean – Section Résidence L’Émeraude (FSSS–CSN)

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres d’hébergement privés de la région Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) a été accrédité le 12 décembre 2016, pour représenter : « Tout le personnel en soins infirmiers, salarié-es au sens du Code du travail. »

Ces 4 travailleuses et travailleurs ont choisi, majoritairement, de joindre les rangs de la CSN. Leurs collègues de travail, déjà syndiqués CSN, les accueillent donc au sein de leur unité d’accréditation de la Résidence L’Émeraude.

Ces nouveaux membres seront affiliés à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) et, bien entendu, à la CSN.

L’implication syndicale qui porte ses fruits

Une bonne nouvelle attendait la centaine de travailleurs de la scierie Petit Paris, le 18 avril dernier au matin. En conférence de presse à Saint-Ludger-de-Milot, le premier ministre Philippe Couillard, accompagné par plusieurs investisseurs dont Fondaction CSN, annonçait l’investissement d’une somme de 7,6 millions de dollars destiné à la modernisation de la ligne de sciage principale de 16 pieds.

Photos : Jeannot Lévesque

Pour les membres du Syndicat des travailleurs de Produits Forestiers Petit Paris, affiliés à la FIM–CSN, cette nouvelle était attendue. C’est que la somme investie vient assurer la survie de leur scierie, et par le fait même, de leurs emplois. « Nous sommes très fiers d’avoir aidé à rendre possible ce projet. Nous voulions que ça se réalise, et nous avons négocié notre dernière convention collective en fonction de cet objectif, précise le président du syndicat, Pierre Godin. Notre implication syndicale et notre motivation ont porté fruit ».

Un modèle unique

Cette nouvelle association constitue un modèle unique particulièrement intéressant d’un point de vue syndical. Pour une première fois, elle réunit une coopérative (la Coopérative Forestière de Petit Paris) et deux fonds d’investissement, soit Fonds Valorisation Bois et le fonds de travailleur de la CSN, Fondaction. « La FIM est fière de participer à ce projet non seulement à cause du modèle intéressant qu’il propose, mais aussi parce que l’investissement constitue une très bonne nouvelle pour le secteur du bois d’œuvre qui a besoin d’un coup de pouce de la sorte », a précisé pour sa part Michel Tétreault, trésorier à la FIM.

L’annonce de 7,6 millions de dollars s’ajoute aux 4,3 millions déjà octroyés pour la modernisation des installations de production vapeur et le remplacement de la bouilloire.