L’importance d’une bonne ergonomie

Du jour au lendemain, pour éviter la propagation de la COVID-19, bien des organisations et des entreprises québécoises se sont mises au télétravail. Dans ce premier d’une série d’articles sur le sujet, l’ergonome de la CSN, Patricia Richard, rappelle aux travailleuses et aux travailleurs peu habitués au travail à domicile les principes à respecter pour aménager leur poste à la maison.

Plusieurs personnes disposent déjà d’un endroit dédié au travail à la maison, mais encore faut-il qu’elles trouvent les postures les plus favorables afin de réduire la fatigue et d’éviter le développement de douleurs musculaires, souligne Patricia Richard.

Voici les principes à respecter pour aménager votre poste de travail existant :

  • Gardez vos épaules relâchées près du corps ; elles ne pas doivent pas être rehaussées par la hauteur de la surface de travail. Dans ce cas, rehaussez la hauteur de votre fauteuil.
  • Gardez les poignets et les coudes à la même hauteur. Si vos coudes ne sont pas égaux à vos poignets, ajustez la hauteur de votre chaise pour obtenir un angle droit au niveau des poignets.
  • Si vous avez des appuis-bras, ajustez-les pour pouvoir déposer les coudes et les avant-bras sans écart ou élévation des épaules. Si cela est impossible, ou si vous n’avez pas d’appui-bras, déposez vos avant-bras directement sur la table.
  • Le cou ne doit pas être trop fléchi vers l’avant, ajustez la hauteur de l’écran afin de conserver la tête droite. La ligne de regard doit être vis-à-vis le haut de votre écran.
  • Si vous portez des verres à foyer progressif ou à double foyer, la trajectoire de votre regard à l’écran doit être à la même hauteur que votre foyer. Ainsi, votre écran sera plus bas.
  • Si vous ne touchez pas au sol avec vos pieds, placez un repose-pied afin de déposer les pieds sur une surface solide. Un repose-pied de fortune peut très bien faire l’affaire (boîte, poubelle, valise, etc.).

Travailler sur un ordinateur portable, une autre histoire
Il est difficile de suivre les principes d’ergonomie cités précédemment lorsqu’on travaille avec un ordinateur portable. « Si on veut placer le clavier à une hauteur convenable pour les poignets, la tête doit être penchée pour consulter l’écran. Si on veut positionner l’écran à une hauteur permettant une posture droite du cou, les poignets, les bras et le dos se retrouvent dans une posture très inconfortable. Des douleurs apparaissent alors après peu de temps », explique Patricia Richard.

Il faut donc aménager son environnement de travail pour adopter des postures plus favorables, sans quoi c’est la douleur quasi assurée. On peut, par exemple, relier son portable à un écran externe ou encore utiliser un clavier et une souris externes et rehausser son écran. Si vous n’avez d’autre choix que de travailler sur la table de la cuisine, pensez à élever la hauteur de votre chaise avec des coussins. Vous pouvez aussi utiliser un coussin au niveau de votre dos pour plus de confort ainsi qu’un livre, un plat, ou un autre objet pour surélever votre écran.

Varier, ça fait du bien
Quand on bosse à la maison, il peut être intéressant de modifier nos positions de travail, tout respectant, bien sûr, les principes d’ergonomie. Vous avez un comptoir haut ? Pourquoi ne pas en profiter pour travailler en position debout à l’occasion ? Vous pouvez aussi travailler dans le salon de temps à autre ! L’utilisation d’un coussin ou d’un plateau-repas peut être utile pour déposer votre portable afin d’obtenir une posture confortable pour les bras. Pensez à ajuster l’angle et la distance de votre écran afin d’optimiser la posture du cou.

Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas de prendre régulièrement des pauses. Après 30 à 60 minutes de travail sur un ordinateur portable, prenez quelques minutes de repos actifs. Levez-vous, étirez-vous et faites quelques exercices.

Bon télétravail !

Subvention salariale : un maximum d’entreprises doivent y avoir accès, plaident la CSN et la FTQ

La CSN et la FTQ se réjouissent de la décision du gouvernement fédéral d’accorder une subvention aux salaires des PME afin que celles-ci puissent maintenir la rémunération de leurs employé-es ainsi que leur lien d’emploi pendant la crise du coronavirus. Les centrales syndicales demandent toutefois que l’accès à cette subvention soit élargi à l’ensemble des entreprises canadiennes et que des mécanismes soient mis en place pour s’assurer que la totalité de ces subventions soient reçues par les travailleuses et les travailleurs.

« Le gouvernement Trudeau se rend enfin à l’évidence : le meilleur moyen pour s’assurer que les travailleuses et les travailleurs ne manquent pas de liquidités au cours des prochains jours, c’est de faire en sorte que les entreprises puissent continuer à payer leurs employé-es, se réjouit le président de la CSN, Jacques Létourneau. Quand on constate les délais beaucoup trop longs à l’assurance-emploi et ceux qui se profilent pour la Prestation canadienne d’urgence, le gouvernement fédéral se devait d’ajuster le tir. C’est une très bonne nouvelle. »

Pour le président de la FTQ, Daniel Boyer, des mécanismes très rigides doivent être mis en place pour s’assurer que ces subventions soient entièrement consacrées à la rémunération des employé-es. « Il n’est pas question pour nous que cet argent se retrouve dans les poches des actionnaires, souligne-t-il. La subvention des salaires est un mécanisme qui permet aux salarié-es de continuer à recevoir leur revenu tout en maintenant leur lien d’emploi. Ça sécurise tout le monde et ça va nous permettre de mieux redémarrer l’économie une fois que cette crise sera passée. »

Les porte-parole syndicaux demandent maintenant à Ottawa d’élargir les modalités d’accès à cette subvention. « Par souci d’équité, on ne comprend pas pourquoi certains travailleurs devraient se tourner vers l’assurance-emploi alors que d’autres auraient droit à 75 % de leur revenu, et ce, selon le seul critère de la taille de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Restreindre cette aide aux seules PME ne nous apparaît pas judicieux, compte tenu de l’ampleur de la crise et du nombre phénoménal de mises à pied à travers le pays », ont-ils indiqué.

Ensemble, la FTQ et la CSN représentent près d’un million de travailleuses et de travailleurs du Québec, dans tous les secteurs d’activités.

Les banques alimentaires… en attendant Ottawa

Les banques alimentaires… en attendant Ottawa
Alors que les voix s’élèvent à l’endroit des longs délais envisagés avant que les prestations canadiennes d’urgence ne soient reçues – autour du 16 avril, de l’aveu même de Justin Trudeau –, le premier ministre du Québec a tenté de calmer le jeu aujourd’hui en assurant que son gouvernement allait prendre les dispositions nécessaires… pour renflouer les banques alimentaires. Cette mesure vous apparaît-elle suffisante ? Jacques Létourneau en discutera en compagnie de Denis Lévesque ce soir. Autour de 21 h 35 sur LCN, en reprise vers 23 h 35 à TVA.

La FEESP–CSN invite certaines municipalités à se montrer conciliantes
La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) invite certaines municipalités à se montrer conciliantes avec leur personnel en ces temps difficiles. Considérant la situation exceptionnelle à laquelle nous sommes toutes et tous confrontés, la FEESP–CSN demande donc aux municipalités qui ne l’ont pas encore fait de mettre en place des mesures tout aussi exceptionnelles pour leurs employé-es.

Nouvelles CSN

Des rouleaux en Cascades
Les images ont fait le tour du Québec : des magasins pris d’assaut, des gens inquiets, affolés, obnubilés par l’angoisse suprême. La peur de manquer de papier-cul. « Ça va toujours rester un mystère pour moi », lâche au bout du fil Robert Deshaies, président du syndicat de l’usine Cascades à Candiac, qui fournit la chaîne Costco en papier hygiénique.

Centres d’hébergement privés : la santé et la sécurité avant tout
Au premier rang des préoccupations du secteur des centres d’hébergement privés : la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs. « Nous n’avons pas attendu que le gouvernement émette des recommandations », explique le représentant de ce secteur, Gilles Gagné.

La confusion règne chez IKEA
IKEA Canada a fait volte-face cette semaine, après s’être fait critiquer pour sa décision d’obliger ses employé-es à rentrer au travail même s’ils craignaient de contracter la COVID-19.

Services de garde d’urgence : des éducatrices qui se portent volontaires
Les éducatrices qui travaillent dans les services de garde d’urgence en milieu scolaire le font en majorité sur une base volontaire et sans aucun avantage financier. « On est vraiment fiers de notre monde », affirme Annie Charland, présidente du secteur scolaire de la FEESP–CSN.

Bilan au Québec
1629 cas confirmés (+290)
8 décès (+2)
106 personnes hospitalisées (+28)
43 personnes aux soins intensifs (+8)

Des rouleaux en Cascades

La peur de manquer de papier-cul.

Employé de l’entreprise depuis 33 ans, Robert Deshaies demeure confiné à domicile depuis son retour de vacances le 13 mars dernier. Lorsqu’on lui demande si l’usine a augmenté sa cadence depuis le début de la pandémie, M. Deshaies nous répond franchement. « Je ne vois pas comment on pourrait augmenter la production, nos trois lignes de production fonctionnent 24 heures sur 24, 365 jours par année! »

En plus de Costco, l’entreprise distribue ses produits (papier de toilette et essuie-tout) dans la plupart des grandes surfaces du Québec.

Malgré son isolement forcé, Robert Deshaies assure le suivi des nombreux enjeux entraînés par la pandémie, notamment en matière de prévention pour les 180 mécaniciens, électromécaniciens et autres opérateurs de machine.

« C’est sûr qu’il y en a qui ont peur, d’autres qui trouvent que l’employeur n’en fait pas assez. Mais oui, il y a des mesures qui ont été prises. On s’ajuste de jour en jour, pour ne pas dire d’heure en heure. On va manger un département à la fois pour avoir plus d’espace. Au lieu de quatre chaises, il n’en reste plus qu’une par table. Les portes restent ouvertes en tout temps pour éviter que les gens ne touchent aux poignées. Il y a du Purell partout, nos postes de travail ont tous des produits désinfectants et on garde nos distances de deux mètres dans les salles de contrôle. »

Des mesures particulières ont également dû être prises pour éviter la propagation du virus… autour du punch.

« Toutes les cartes de temps ont été retirées du mur, souligne le président du syndicat. Le boss a demandé aux superviseurs de noter les horaires de travail du monde. On reçoit nos relevés par courriel, ça fonctionne bien. »

Par ailleurs, plusieurs travailleurs ont dû revoir leurs plans de vacances, ne pouvant se rendre à la destination envisagée. « On se retrouve bizarrement avec beaucoup de monde disponible. Le boss est flexible, les gens qui ont peur ou qui doivent s’occuper de leurs enfants peuvent rester à la maison… Mais ils ne sont pas payés. »

Services de garde d’urgence : des éducatrices qui se portent volontaires

Les éducatrices qui travaillent dans les services de garde d’urgence en milieu scolaire le font en majorité sur une base volontaire et sans aucun avantage financier. « On est vraiment fiers de notre monde », affirme Annie Charland, présidente du secteur scolaire de la FEESP–CSN.

De façon générale, une rotation s’effectue entre les employé-es et chaque personne accomplit son nombre d’heures habituel. À certains endroits, il y avait même plus de volontaires que nécessaire et il a fallu désigner les personnes en fonction de l’ancienneté.

Annie Charland souligne cependant qu’en raison de directives du ministère de l’Éducation qui manquent de clarté, certains services de garde scolaires d’urgence (une minorité) ont toutefois forcé le personnel qui travaillait déjà dans un service choisi par le gouvernement à se présenter. Il faut savoir que beaucoup moins de la moitié des services de garde scolaires sont ouverts en ce moment. Il s’agit souvent de ceux qui sont près des hôpitaux.

Primes demandées
Dans le cadre de la négociation du secteur public, la FEESP–CSN demande que l’effort des employé-es des services de garde scolaires soit reconnu et qu’une prime soit prévue.

Cette prime est d’autant plus justifiée que certaines éducatrices, dont le salaire fluctue entre 20,98 $ et 24,02 $ l’heure, gagnent en deçà de la prestation canadienne d’urgence, qui s’élève à 2000 $ par mois. La majorité d’entre elles travaillent en effet moins de 26 heures par semaine et certaines effectuent aussi peu que 15 ou 20 heures.

Centres d’hébergement privés : la santé et la sécurité avant tout

L’ampleur de la crise de la COVID-19 a plongé l’ensemble du Québec dans une dynamique où toutes et tous doivent s’adapter rapidement. En quelques jours, le quotidien de chacun s’est complètement transformé et les milieux de travail ont été confrontés à la nécessité d’agir rapidement en tenant compte des multiples facteurs de risque liés à la pandémie.

Le secteur des centres d’hébergement privés (CHP) de la FSSS–CSN n’a pas tardé à s’organiser et a été très proactif dès le début de la crise. Au premier rang des préoccupations, la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs. « Nous n’avons pas attendu que le gouvernement émette des recommandations, car dès le départ, nous avons interpellé les différents propriétaires de résidences à propos d’une série d’enjeux. Nous les avons invités à établir un canal de collaboration efficace avec nos représentants syndicaux », explique le représentant du secteur des CHP, Gilles Gagné.

L’objectif de l’opération : s’assurer que la situation soit prise au sérieux afin de ne pas compromettre la sécurité de celles et de ceux qui s’occupent des aîné-es.

L’intervention aura notamment permis d’accroître le nombre d’employe-és dans différents secteurs comme en salle à manger, et ce, afin de pouvoir assurer les services requis à la suite de l’ajout de plages horaires pour les repas. Le nombre d’employé-es a également augmenté dans les cuisines, notamment à la réception des commandes et des livraisons.

Les employeurs ont aussi été sollicités afin de faire en sorte que les produits désinfectants respectent les normes en matière de santé et de sécurité au travail. Enfin, des discussions sont en cours pour permettre aux employé-es de laisser leurs uniformes sur le lieu de travail pour qu’ils y soient lavés, lorsque les installations le permettent.

La FEESP–CSN invite certaines municipalités à se montrer conciliantes

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) invite certaines municipalités à se montrer conciliantes avec leur personnel en ces temps difficiles. Considérant la situation exceptionnelle à laquelle nous sommes toutes et tous confrontés, la FEESP–CSN demande donc aux municipalités qui ne l’ont pas encore fait de mettre sur pied des mesures tout aussi exceptionnelles pour leurs employé-es. Ces mesures devraient leur permettre de conserver leur rémunération et ainsi d’éviter des mises à pied, à l’instar des mesures prises par le gouvernement et de plusieurs autres municipalités du Québec.

« Ces employeurs du secteur public ont une responsabilité sociale et économique importante et doivent donner l’exemple », a mentionné Denis Savard, président du secteur municipal de la FEESP–CSN. « Les revenus de ces employeurs ne subiront pas les impacts de la présente crise de la même façon que ceux d’une entreprise privée. Ils ont donc les moyens de trouver des solutions qui seront gagnantes pour l’économie et les services qu’ils donnent à la population », a-t-il ajouté.

« Un trop grand nombre de mises à pied pourrait avoir des conséquences néfastes sur l’économie québécoise. N’oublions pas que les prestations d’assurance-emploi équivalent à seulement 55 % du salaire, ce qui pourrait causer une baisse importante de la consommation en ces temps où il est crucial de supporter nos PME et nos entreprises québécoises », s’est pour sa part exclamé André Lajoie, secrétaire général de la FEESP–CSN.

 

État de la situation – 25 mars 2020

Aide d’urgence du fédéral : des préoccupations demeurent
Critiqué en raison de différentes failles dans ses programmes d’allocations de soins et de soutien d’urgence, le gouvernement Trudeau a cru bon de corriger le tir : les allocations en question seront remplacées par une prestation canadienne d’urgence, accessible à compter du 6 avril prochain pour les travailleuses et les travailleurs touchés par la crise. Néanmoins, de nombreuses préoccupations demeurent. Jacques Létourneau en discutait aujourd’hui au micro de Bernard Drainville. Écoutez l’entrevue.

Tout faire pour protéger le personnel en santé et services sociaux et dans les services de garde

Alors que la transmission communautaire de la COVID-19 se confirme, la FSSS–CSN demande que tout soit fait pour protéger le personnel qui œuvre en santé et services sociaux et dans les services de garde éducatifs.

Version anglaise de notre foire aux questions
Notre foire aux questions est maintenant disponible en anglais. N’hésitez pas à la partager largement auprès de vos membres anglophones.

Nouvelles CSN

Secteur industriel : certaines usines pourront continuer leur production
Après la frousse qu’a provoquée l’annonce du gouvernement du 23 mars, certaines usines d’importance pourront continuer à fonctionner sur une base limitée, notamment dans le secteur de la métallurgie.

Des primes pour les employé-es de la chaîne alimentaire
Alors que nombre de travailleuses et travailleurs œuvrant dans les services jugés essentiels doivent rentrer au boulot, plusieurs syndicats de la CSN sont parvenus à négocier des bonifications salariales pour leurs membres. Lire la nouvelle.

Primes et protections additionnelles dans les quincailleries
Les travailleuses et les travailleurs des quincailleries Rona et Réno-Dépôt ont accueilli avec un certain soulagement l’annonce de Lowe’s Canada, qui s’engage à leur verser une prime salariale et à mettre en œuvre de nouvelles mesures de sécurité pour les protéger contre la COVID-19.

Bilan au Québec
7 décès (+3)
1339 cas confirmés (+326)
78 personnes hospitalisées (+11)
35 personnes aux soins intensifs (+4)
3000 personnes en attente de résultats

Tout faire pour protéger le personnel en santé et services sociaux et dans les services de garde

Alors que la transmission communautaire de la COVID-19 se confirme, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) demande que tout soit fait pour protéger le personnel qui œuvre en santé et services sociaux et dans les services de garde éducatifs.

« Les travailleuses et travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux sont au front pour nous aider à traverser cette crise. Elles doivent rapidement sentir que les mesures de prévention sont déployées. Même chose pour celles qui œuvrent dans les services de garde et qui donnent tout un coup de main au personnel des services essentiels. Leur santé et sécurité doit être une priorité si on veut réussir à faire face à la COVID-19 », explique Jeff Begley, président de la FSSSCSN.

Les employeurs doivent respecter les directives de la santé publique
Des employeurs ne mettent actuellement pas tout en œuvre pour appliquer les directives de la santé publique, lesquelles doivent par ailleurs être renforcées, vu la multiplication des cas et la montée de la transmission communautaire. Ces décisions mettent à risque le personnel et la population. Un manque de communication est un des problèmes les plus mentionnés dans les établissements. Un autre problème est au niveau des fit test. Ceux-ci doivent être faits dans les règles de l’art pour bien protéger le personnel. La FSSSCSN demande de plus qu’on s’assure d’avoir des tests et des équipements en nombre suffisant pour le personnel du réseau pour toute la durée de la crise.

Pour parvenir à bien informer le personnel et à rapidement ajuster le tir au besoin, nous invitons les employeurs à mettre les syndicats locaux de la FSSSCSN dans le coup pour agir en prévention.

Protéger le personnel à risque
Plusieurs travailleuses et travailleurs se questionnent sur les mesures de protection pour faire face à la COVID-19. La situation est particulièrement préoccupante pour les personnes à risque. « Dans les derniers jours, nous avons fait des interventions à plusieurs niveaux, aussi bien auprès du gouvernement que de la CNESST et de la santé publique. Il faut protéger les travailleuses et travailleurs ayant des maladies chroniques, étant immunosupprimées ou ayant 70 ans et plus. Ces personnes doivent être placées en isolement du travail, sans perte de traitement. La priorité doit être de protéger ces personnes pour assurer aussi bien leur sécurité que celle de l’ensemble de la population et actuellement, on joue avec la vie de ces gens », explique Judith Huot, vice-présidente de la FSSSCSN.

Des mesures pour les travailleuses enceintes
La FSSSCSN est aussi préoccupée pour les travailleuses enceintes. Les femmes enceintes devraient immédiatement être retirées du travail.

Une obligation de diligence raisonnable
La FSSSCSN rappelle aux employeurs, tant dans les services de garde que dans le réseau de la santé et des services sociaux, que ce soit dans les établissements publics ou privés, qu’ils doivent faire preuve de diligence raisonnable en prenant toutes les précautions requises pour prévenir les accidents et protéger la santé et la sécurité des travail­leurs. « Un établissement de santé en période de pandémie, ce n’est pas un environnement sécuritaire pour une femme enceinte ni pour une personne à risque », conclut Jeff Begley.

État de la situation, 24 mars 2020

Le président de la CSN, Jacques Létourneau, s’adresse à l’ensemble des membres pour les assurer du soutien de toute la centrale en cette période de crise sans précédent.

Foire aux questions
La foire aux questions de la CSN est régulièrement mise à jour. Nouveautés récentes : les notions de force majeure et de harcèlement en période de coronavirus. Si vous ne trouvez pas réponse à votre interrogation, vous pouvez également nous écrire à coronavirus@csn.qc.ca.

Bilan au Québec

  • 1013 cas (+385)
  • 67 personnes hospitalisées (+22)
  • 31 personnes soins intensifs (+11)
  • 4 décès
  • 2500 personnes en attente de résultats
  • 12 200 résultats négatifs

Les travailleuses et les travailleurs essentiels de la chaîne alimentaire ne devront pas être oubliés

Au lendemain de la décision gouvernementale d’ordonner la fermeture de toutes les entreprises et les commerces jugés non essentiels, la Fédération du commerce (FC–CSN) exige que les travailleuses et les travailleurs de la chaîne alimentaire ne soient pas oubliés. Ceux-ci devront bénéficier rapidement de trois avantages importants, soit l’accès à un service de garde gratuit, des mesures de santé et de sécurité encadrées par la CNESST et, finalement, une compensation financière offerte à tous.

Accès à un service de garde
Alors que la majorité des Québécoises et des Québécois sont invités à demeurer à la maison, les employé-es du secteur de l’alimentation – de la production à la distribution – doivent se rendre travailler. Or, ils ne bénéficient pas d’un accès à un service de garde comme les autres travailleuses et travailleurs des services essentiels, comme ceux des secteurs de la santé et de la sécurité publique. « Le gouvernement devra rapidement remédier à cette situation afin de leur permettre de se maintenir à l’emploi », insiste David Bergeron-Cyr, président de la FC–CSN qui représente des milliers de travailleurs de la chaîne alimentaire.

Des mesures de santé et de sécurité encadrées par la CNESST
De plus, afin d’assurer la santé de ces femmes et de ces hommes, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) devra s’assurer que des mesures en la matière soient appliquées de manière responsable et diligente dans les entreprises demeurées ouvertes. « Les mesures de santé et de sécurité dans tous les commerces et les entreprises de la chaîne alimentaire doivent être imposées par la CNESST, et ce, de façon urgente. En ce moment, les disparités sont immenses d’une entreprise à l’autre et cela met à risque nos travailleuses et nos travailleurs », soutient David Bergeron-Cyr.

Pour la FC–CSN, la CNESST doit s’assurer que tous les employeurs :

  • Permettent aux employé-es de respecter les mesures de distanciation de deux mètres ;
  • Mettent à la disposition tout matériel nécessaire à la désinfection des mains et des appareils utilisés fréquemment ;
  • S’assurent du nettoyage adéquat des surfaces de travail ;
  • Mettent en place des dispositions afin d’éviter les rassemblements dans les aires de repos et les cafétérias ;
  • Testent les travailleuses et les travailleurs dans certaines entreprises.

Compensation financière
Finalement, les travailleuses et les travailleurs de l’industrie devront se voir offrir une compensation financière afin de les maintenir à l’emploi, malgré les circonstances accablantes que l’on connaît. « Certains employeurs ont déjà annoncé des primes et d’autres compensations financières offertes à leurs employé-es afin de les retenir. Mais il faut s’assurer que toutes et tous puissent bénéficier de telles mesures, sinon ils ne resteront pas. Le gouvernement doit voir dès maintenant à ce qu’une telle formule soit mise en place », conclut David Bergeron-Cyr.

Fermeture des bureaux et maintien des services de la CSN

Compte tenu des nouvelles directives de la santé publique, les bureaux de la CSN seront fermés à compter de 18 h aujourd’hui, et ce, jusqu’au 13 avril prochain.

Au cours des prochaines semaines, toutes les équipes de travail de la CSN seront mobilisées pour assurer, de la meilleure façon possible, le maintien des services auprès des syndicats et de leurs membres au cours de cette période de turbulence. Des renvois téléphoniques ont été prévus afin que vous puissiez joindre nos différents services et organisations affiliées.

Nous vous invitons à consulter régulièrement le site Internet de la CSN pour toute mise à jour des dispositions prises par la CSN pour faire face à la situation actuelle.

Le Québec « sur pause » jusqu’au 13 avril
Après avoir annoncé hier le prolongement de la fermeture des écoles et des services de garde jusqu’au 1er mai, le premier ministre François Legault ordonne aujourd’hui « de fermer toutes les entreprises et tous les commerces, sauf pour les services essentiels, jusqu’au 13 avril ».

Une liste de ces services jugés essentiels peut être consultée sur le site du gouvernement du Québec.

Cette liste sera mise à jour prochainement. Elle inclut notamment tous les acteurs de la chaîne alimentaire, le secteur des transports, les pharmacies, les stations-service ainsi que les pompiers, les policiers et tout le réseau de la santé. Les télécommunications et les médias pourront également poursuivre leurs activités, tout comme les entreprises qui sont en mesure de fonctionner par télétravail.

De son côté, Ottawa a annoncé aujourd’hui une aide de 5 milliards de dollars pour les agriculteurs et de 192 millions pour le développement de vaccins. Une nouvelle campagne publicitaire nationale a aussi été lancée.

Ville de Montréal
Une première clinique sans rendez-vous de dépistage de la COVID-19 a ouvert ce matin au centre-ville de Montréal. La clinique, qui offre des services aux personnes qui se présentent en auto et à pied, est installée sous de grandes tentes plantées sur la place des Festivals.

Bilan au Québec
628 cas (+409, incluant cas confirmés et probables)
45 hospitalisations (+21)
20 soins intensifs (+7)
4 décès
1900 sous investigation
11 200 résultats négatifs

Nouvelle méthodologie
À noter que Québec a modifié aujourd’hui sa façon de comptabiliser les cas de personnes infectées par le coronavirus. En effet, le gouvernement inclut désormais « les cas probables » dans le total du nombre de personnes infectées afin de « mieux refléter la réalité ». Une partie de la hausse de lundi résulte de ce changement méthodologique.

Foire aux questions
Pour toutes vos questions en lien avec le coronavirus, consultez la foire aux questions de la CSN qui est régulièrement mise à jour. Si vous ne trouvez pas réponse à votre interrogation, vous pouvez également nous écrire à coronavirus@csn.qc.ca.

Guide autosoins du MSSS
Le Guide autosoins a pour but d’aider chaque personne à prendre les décisions les meilleures possibles pour sa santé et celle de ses proches durant la pandémie de COVID-19. Il permet plus spécifiquement de s’informer sur les moyens de se protéger de la COVID-19, de prendre soin de soi ou de donner les soins de base à son entourage et de savoir où et quand consulter si l’on a besoin de soins. Ce document a été mis à jour en date du 23 mars 2020.

Programmes d’aide gouvernementale
Pour connaître les détails des programmes d’aide gouvernementale et leurs modalités d’application, visitez la section Programmes d’aide financière du gouvernement de notre foire aux questions.

Il faut miser sur le dialogue pour aider les anges gardiens

Pour la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSSCSN), l’arrêté ministériel qui revoit les conditions de travail du personnel du réseau comporte le risque de mettre trop de pouvoirs entre les mains des employeurs, au moment où les anges gardiens ont besoin de notre support comme jamais.

« Plutôt que d’envoyer le signal que les parties locales doivent respecter les directives de la santé publique et qu’elles doivent se mettre au travail conjointement pour faire face à la crise, le gouvernement se donne les moyens de complètement chambouler les conditions de travail. Nous comprenons que le gouvernement doit se donner des moyens pour faire face à la crise, mais il doit s’en servir exceptionnellement et pas comme une façon de gérer le réseau. Nous savons déjà que lorsque des mesures exceptionnelles comme le temps supplémentaire obligatoire deviennent un mode de gestion, ça pose un sérieux problème pour le personnel », explique Jeff Begley, président de la FSSSCSN.

L’arrête ministériel est tellement large et donne tellement de pouvoirs aux directions que cela pourrait mener à des dérives, s’inquiète la FSSSCSN. C’est le cas notamment pour le déplacement du personnel, les horaires et les quarts de travail, le retour au travail accéléré de personnes en maladie et le recours au privé.

Cela est d’autant plus préoccupant que les directives de la santé publique sont actuellement appliquées à géométrie variable selon les établissements, au moment où tout devrait être fait pour protéger le personnel et la population. « Le personnel du réseau souhaite que tout soit fait pour limiter les risques de contamination et déployer les mesures de prévention et de protection. La situation actuelle engendre un stress important chez des travailleuses et travailleurs et il n’est pas nécessaire d’en rajouter en restreignant les conditions de travail », poursuit Jeff Begley.

« Depuis le début de cette crise, nous nous sommes mis au travail pour aider le réseau à traverser la pandémie. Dans les derniers jours, nous avons interpellé le ministère pour faire valoir nos préoccupations. Il faut éviter à tout prix une dérive autoritaire dans le réseau. Nous faisons un appel au dialogue dans les établissements. Les directions doivent éviter d’appliquer cet arrêté mur à mur. Les syndicats locaux sont bien placés pour soumettre des solutions pour améliorer les choses face à cette crise et nous devons être mis dans le coup », de conclure Jeff Begley.

Message aux employeurs : « Ce n’est pas le temps de niaiser avec les mesures de prévention ! »

Alors que la propagation du coronavirus s’amplifie, le président de la CSN demande au gouvernement de François Legault de s’assurer du renforcement de l’application des règles en matière de santé et de sécurité au travail par l’ensemble des employeurs au Québec.

Secteur public : la CSN demande la suspension des négociations
« La situation actuelle est inédite. Le Québec n’a jamais traversé une crise d’une telle ampleur et cela nous impose d’agir en conséquence. Le temps n’est pas à une entreprise d’envergure comme l’est la négociation du secteur public. Signer des ententes pour les trois, quatre, cinq prochaines années, pour des centaines de milliers de travailleuses et de travailleurs, alors que nous vivons une crise de santé publique sans précédent, nous semble impossible et inapproprié. »

Lire la déclaration complète de Caroline Senneville, vice-présidente de la CSN

Message de Jacques Létourneau aux syndicats de la CSN
Tant sur le plan économique que du point de vue sanitaire, le Québec traverse une crise sans précédent qui a des impacts bien réels sur les travailleuses et les travailleurs. Le président de la CSN, Jacques Létourneau, tient à informer les syndicats affiliés des mesures mises en place pour soutenir leur travail en période de pandémie du coronavirus.

 

Foire aux questions
Mise en ligne mardi soir, la foire aux questions de la CSN sur le coronavirus est régulièrement mise à jour. Si vous ne trouvez pas réponse à votre interrogation, vous pouvez également nous écrire à coronavirus@csn.qc.ca.

Appui au milieu culturel
Les préoccupations du milieu culturel sont nombreuses. La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) désire recueillir un maximum d’information sur les problématiques rencontrées par les travailleuses et les travailleurs autonomes ou atypiques du milieu culturel.

Point de presse de François Legault
Le premier ministre et la Direction de la santé publique confirment que les mesures en place ralentissent la propagation. En matière d’économie, le gouvernement va accélérer les projets d’infrastructures pour appuyer le secteur de la construction (260 000 emplois).

Point de presse de Justin Trudeau
Le gouvernement fédéral dit avoir conclu une entente avec les États-Unis afin de renvoyer les demandeurs d’asile qui franchissent illégalement la frontière pour entrer au Canada.

Bilan au Québec
139 cas + 18 cas par rapport à hier 23 h 59
1 décès
1 personne rétablie
2400 personnes sous investigation
7700 résultats négatifs

Message aux syndicats du secteur public : Soutenir les anges gardiens, tous les anges gardiens, un devoir collectif

La CSN demande le renforcement des règles en matière de santé et de sécurité au travail
La situation actuelle est inédite. Le Québec n’a jamais traversé une crise d’une telle ampleur et cela nous impose d’agir en conséquence. Le temps n’est pas à une entreprise d’envergure comme l’est la négociation du secteur public. Signer des ententes pour les trois, quatre, cinq prochaines années, pour des centaines de milliers de travailleuses et de travailleurs, alors que nous vivons une crise de santé publique sans précédent, nous semble impossible et inapproprié. Les travailleuses et les travailleurs sur le terrain doivent pouvoir mettre toutes leurs énergies à aider les Québécoises et les Québécois à passer à travers cette crise.

Pour toutes ces raisons, nous voulons affirmer une fois de plus notre volonté de collaborer avec le gouvernement dans les plus brefs délais pour faire en sorte que les anges gardiens, tous les anges gardiens, tant le personnel en santé et services sociaux que dans les services de garde, soient soutenus par des mesures immédiats, fortes et concrètes, qui porteront tant sur la rémunération que sur les conditions de travail.

Dans ce contexte, nous demandons au Conseil du trésor de suspendre les négociations des conventions collectives du secteur public pour une période de 18 mois, en convenant de mesures particulières liées aux impacts de la pandémie pour les travailleuses et les travailleurs.

Caroline Senneville
Vice-présidente de la CSN

La CSN demande le renforcement des règles en matière de santé et de sécurité au travail

Alors que la propagation du coronavirus s’amplifie, la CSN demande au gouvernement de François Legault de s’assurer du renforcement de l’application des règles en matière de santé et de sécurité au travail par l’ensemble des employeurs au Québec. La CSN considère que des gestes en ce sens deviennent urgents, d’abord pour garantir la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs, mais également pour diminuer l’ampleur du ralentissement économique auquel le Québec est confronté.

« Ce n’est pas le temps de niaiser avec les mesures de prévention en matière de santé et de sécurité au travail! », lance d’emblée le président de la CSN, Jacques Létourneau. « Chaque jour, le premier ministre lance un appel particulier pour contenir la crise. Nous estimons qu’il est plus que temps qu’il envoie une consigne très, très claire aux employeurs du Québec : les mesures de prévention en milieu de travail doivent être renforcées afin de contenir la propagation du virus. La CNESST doit intervenir dans les milieux de travail où des correctifs doivent être apportés. Il est de la responsabilité du gouvernement de s’en assurer. »

Depuis une semaine, la CSN reçoit de multiples témoignages de travailleuses et de travailleurs inquiets d’être contaminés au travail. La CSN salue la diligence des employeurs qui ont renforcé les mesures de salubrité et favorisé au maximum la possibilité de faire du télétravail, mais déplore que plusieurs d’entre eux négligent la situation, et ce, tant dans les secteurs public et privé que dans le secteur parapublic.

Le président de la CSN demande également à la population de tout mettre en œuvre afin de préserver la santé des salarié-es qui travaillent avec la clientèle. « Dans les épiceries, les restaurants et les commerces de vente au détail, nos membres sont directement exposés aux vecteurs de propagation du virus. Svp, faites en sorte de ne pas les contaminer : gardez vos distances, évitez la monnaie papier et respectez les consignes d’isolement », exhorte Jacques Létourneau.

Coronavirus : état de la situation – 19 mars 2020

Message de Jacques Létourneau aux syndicats de la CSN
Tant sur le plan économique que du point de vue sanitaire, le Québec traverse une crise sans précédent qui a des impacts bien réels sur les travailleuses et les travailleurs. Le président de la CSN, Jacques Létourneau, tient à informer les syndicats affiliés des mesures mises en place pour soutenir leur travail en période de pandémie du coronavirus.

 

Foire aux questions
Mise en ligne hier soir, la foire aux questions de la CSN sur le coronavirus est régulièrement mise à jour. Si vous ne trouvez pas réponse à votre interrogation, vous pouvez également nous écrire à coronavirus@csn.qc.ca.

Points de presse de François Legault
En conférence de presse en début d’après-midi, le premier ministre a annoncé une nouvelle consigne : limitez à l’essentiel les déplacements entre les différentes régions du Québec. En fin de journée, François Legault a également dévoilé un programme de 2,5 milliards pour aider les entreprises et soutenir l’économie.

Bilan au Québec
121 cas
1 décès

Bilan au Canada
801 cas
10 décès

Bilan dans le monde
240 848 cas
9954 décès

COVID-19 : État de la situation — 18 mars 2020

En fonction de l’évolution très rapide de la situation, la CSN tient à informer ses membres des derniers développements entourant la pandémie du coronavirus. Toute question reliée aux problèmes rencontrés dans vos milieux de travail peut nous être acheminée à l’adresse coronavirus@csn.qc.ca.

Bilan au Québec

  • 94 cas
  • 1 décès

Foire aux questions
La pandémie du coronavirus suscite de nombreuses questions, concrètes et complexes, en matière de relations de travail. Afin d’appuyer le travail de ses syndicats et de répondre aux préoccupations des travailleuses et des travailleurs, la CSN met à leur disposition cette foire aux questions.

Programmes d’aide gouvernementale
Après le gouvernement du Québec hier, c’était au tour d’Ottawa d’annoncer aujourd’hui différentes mesures d’appui financier à l’intention des travailleuses et des travailleurs affectés par la pandémie du coronavirus. Pour connaître les détails de ces programmes et leurs modalités d’application, visitez cette section de notre foire aux questions.

Message aux syndicats du secteur public
Le Comité de coordination des secteurs public et parapublic (CCSPP–CSN) a tenu à aviser les syndicats du secteur public des derniers développements au sujet des discussions tenues avec le gouvernement depuis dimanche. Lire la nouvelle.

Déclaration de revenus
Après Québec, le gouvernement fédéral reporte à son tour la date limite pour transmettre sa déclaration de revenus pour l’année 2019. Cette date limite est maintenant fixée au 1er juin et le paiement des soldes dus est reporté au 31 août.