6 syndicats de la négo coordonnée des casinos CSN

STT  de resto-casino de Hull–CSN – section resto-casino et section Hilton Lac-Leamy

STT du Casino du Mont-Tremblant–CSN

SEE de la Société des casinos du Québec–CSN – section unité générale et section jeux en ligne

SEE de resto Casino de Montréal–CSN

SEE de la sécurité physique du Casino de Montréal–CSN

SE du Casino de Charlevoix–CSN – section principale et section sécurité

Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Anacolor–CSN

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 31 mai 2023, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Anacolor–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception des employés de bureau. »

Ces travailleuses et travailleurs ont décidé de claquer la porte aux Métallos et de joindre un syndicat CSN principalement pour obtenir les services dont ils ont besoin. Ils souhaitent obtenir du support de leur centrale syndicale et ils ont décidé que c’est avec la CSN qu’ils y parviendront!

Ces travailleuses et travailleurs ont également choisi la CSN pour son caractère démocratique, pour avoir leur mot à dire lorsque vient le temps de déterminer leurs conditions de travail, de conclure les lettres d’entente, etc. Ensemble, en adhérant à la CSN avec une majorité forte, ils pourront enfin être aux commandes de leur syndicat.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Le Syndicat des employé-es de Carrefour jeunesse emploi–CSN accepte l’entente à 86 %

Le membres du Syndicat des employé-es de Carrefour jeunesse emploi–CSN ont accepté à 86 % l’entente de principe qui leur a été présentée à l’assemblée générale. La présente convention collective se terminera le 31 mars 2026. Elle inclut des modalités portant sur la présentation des états financiers et une plus grande transparence de l’organisation.

« Ce sont plus de deux mois de lutte qui nous mènent où nous sommes aujourd’hui. Nous sommes très fiers du résultat. Nos demandes étaient simples : que l’employeur soit transparent et cohérent entre ce qu’il nous dit et la réalité. Aujourd’hui, nous avons un engagement clair que la transparence fera maintenant partie prenante de notre relation dans les prochaines années », indique Fanny Lambert, présidente du syndicat.

Pour Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, cette nouvelle est une grande victoire : « Les travailleuses et les travailleurs demandaient la transparence de la part de l’employeur depuis des mois. Aujourd’hui, ils l’ont enfin obtenue. C’est un exemple de courage, de persévérance et de solidarité à suivre pour tout le monde. Se tenir debout, c’est payant. »

Danny Roy, président de la Fédération des professionnèles–CSN, se réjouit, lui aussi, de la situation : « Le Carrefour jeunesse emploi est essentiel dans la région et le rôle que les travailleuses et les travailleurs jouent est d’une importance capitale. C’est malheureux que les membres aient eu à se battre aussi longtemps pour des demandes aussi légitimes que la transparence. Ils peuvent être très fiers du chemin parcouru. C’est un exemple d’intégrité et de détermination. »

À propos
Le Syndicat des employé-es de Carrefour jeunesse emploi–CSN regroupe près de 20 membres affiliés au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Les syndiqué-es dénoncent le manque de transparence financière de l’organisme

En grève depuis le début de l’été, les employé-es du Carrefour jeunesse-emploi de la Capitale-Nationale (CJE-CN), un organisme communautaire en employabilité, ne demandaient que deux choses : avoir accès à l’information pertinente sur les finances de leur organisme et ne pas s’appauvrir. Deux demandes auxquelles la partie patronale refuse obstinément de répondre, allant même jusqu’à décréter un lock-out, un fait rarissime dans le secteur communautaire.

« Nous avons abordé les négociations pour le renouvellement de notre convention collective de bonne foi », explique Fanny Lambert, présidente du Syndicat des employé‑es de Carrefour jeunesse-emploi–CSN, en marge d’un rassemblement de solidarité organisé ce midi avec des allié-es. « Lorsqu’on nous a dit que nos demandes salariales étaient irréalistes et que l’organisme n’en avait pas les moyens, nous leur avons proposé d’ouvrir les livres à MCE Conseils, une firme externe, pour en avoir le cœur net », dit-elle. Une proposition qui fut balayée du revers de la main par la partie patronale au nom du « droit de gérance ».

« Mais de quel droit de gérance parle-t-on? », demande Danny Roy, président de la Fédération des professionnèles–CSN à laquelle est affilié le syndicat, « le CJE n’est pas une compagnie cotée en bourse, c’est un organisme communautaire financé par des fonds publics! » Le militant, dont l’organisation syndique plusieurs autres organismes d’employabilité similaires, affirme n’avoir jamais vu ça. « Pour obtenir son financement, le CJE est tenu de respecter un certain nombre de critères dont celui d’entretenir une vie associative et démocratique, il me semble que la transparence financière, la mobilisation et l’implication des employé-es devraient en faire partie, c’est la base », s’exclame Danny Roy.

Le conflit de travail, absolument évitable selon la partie syndicale, révèle une cristallisation malsaine des positions. Par exemple, depuis la dernière rencontre de conciliation, la partie patronale n’a tenté aucune approche auprès de la partie syndicale ni proposé de pistes de solution pour dénouer l’impasse, préférant se camper sur ses positions. « Les gestionnaires se comportent comme s’ils étaient propriétaires d’une entreprise et non comme des dirigeants et des dirigeantes d’un organisme communautaire », estime Louis Hamel, trésorier du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « refuser d’ouvrir ses livres et décréter un lock-out, il me semble que ça ne fait pas de sens dans le contexte de l’organisme. »

Du côté de la CSN et de ses organisations affiliées, on est unanime sur l’importance de la mission de l’organisme et la volonté d’en arriver à une entente. « C’est certain qu’à la Fédération des professionnèles, on va faire les représentations nécessaires et on va continuer d’appuyer le syndicat dans la négociation avec toutes nos ressources pour que ça débloque à la table, mais ça va prendre de la volonté de l’autre côté aussi, » dit Danny Roy. « De notre côté, le conseil central et ses syndicats affiliés sont à 100 % derrière le syndicat et ses membres, on va déployer toute l’énergie nécessaire pour permettre aux syndiqué-es du CJE-CN de “tenir la minute de plus” », conclut Louis Hamel.

Rappel du contexte
Faute d’un règlement satisfaisant, les membres du Syndicat des employé-es de Carrefour jeunesse-emploi–CSN ont déclenché une grève discontinue le 14 juin dernier. Il aura suffi de six jours de grève pour qu’un lock-out soit décrété le 22 juin. Le lock-out a été levé le 28 juin par l’employeur, mais ce dernier n’a jamais cru bon de d’avoir une entente avec les employé‑es pour leur garantir un retour adéquat et sans représailles. Depuis lors, les 13 employé-es sont en grève générale illimitée.

Une première convention collective au Village Vacances Valcartier

Réunis en assemblée générale hier, les sauveteuses et sauveteurs du Village Vacances Valcartier ont adopté à 97 % l’entente de principe qui leur était présentée. Il s’agit d’une toute première convention collective pour cette section du Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN qui a été accréditée le 9 septembre dernier.

« Nous sommes très satisfaits de cette première convention collective », ont déclaré Clara Demers et Édouard Chabot, les deux représentants syndicaux ayant participé aux négociations, « nous avons réussi à progresser sur toutes nos priorités, soit les salaires, la santé et sécurité et les horaires de travail. » C’est après une vingtaine de rencontres de négociation que les parties en sont arrivées à une entente de principe vendredi dernier.

En plus d’un certain rattrapage, les négociations ont permis de revoir complètement la structure salariale pour la rendre plus intéressante et encourager les sauveteuses et les sauveteurs à donner des disponibilités et faire des heures afin de progresser dans les échelons. Les augmentations de salaire à la signature varient de 13,5 % à 22,66 % (18 % en moyenne) puis seront de 4,5 % la deuxième et la troisième année pour une augmentation sur trois ans allant de 24 % à 34 % selon le cas. L’objectif, atteint, était de rendre le Village Vacances Valcartier aussi attractif que le PEPS ou la Ville de Québec (deux autres grands employeurs de sauveteuses et de sauveteurs).

Entre autres gains, la nouvelle convention collective prévoit aussi la création d’un comité paritaire en santé et sécurité du travail (SST) ainsi qu’une banque de 12 h de libération par mois pour une ou un représentant en SST désigné par le syndicat. Les syndiqué-es ont également fait des gains importants en matière d’horaire de travail, notamment avec l’ajout de pauses conventionnées, tout en conservant une flexibilité qui était très appréciée. Par exemple, l’employeur ne pourra refuser une demande de congé pour activité scolaire, parascolaire ou sportive organisée, de plus, de nouveaux congés spéciaux ont été ajoutés.

« Les membres peuvent être très fiers du travail accompli par leur comité de négociation, » a déclaré Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et représentant du secteur du tourisme, « il s’agit d’une excellente première convention collective qui deviendra, à terme, la référence en matière de salaire pour ce secteur dans la région de Québec. Ce n’est pas négligeable, je leur lève mon chapeau. »

« On se demandait parfois si les jeunes devraient se syndiquer et si c’est utile, » conclut Pierre Emond, vice-président du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « de toute évidence la réponse est oui, on en a ici un bon exemple. Voici un groupe de jeunes qui avaient identifié des irritants au travail et qui se sont organisés pour les surmonter. La syndicalisation leur a permis d’améliorer leur sort et de régler collectivement leurs problèmes, moi je leur dis bravo! »

À propos
La section Village Vacances Valcartier du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du commerce–CSN représente la centaine de sauveteuses et de sauveteurs de l’institution aquatique. Le syndicat est affilié à la Fédération du commerce–CSN qui regroupe près de 30 000 membres dans 360 syndicats, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances et, bien sûr, à la CSN qui compte pour sa part plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Les lock-outé-es de Presto Libre-Service manifestent à Jonquière 

En lock-out depuis le 10 juin dernier, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Presto Libre-Service de la région de Québec–CSN sont de passage dans la région aujourd’hui. 

Un rassemblement se tiendra devant le Club Entrepôt Jonquière, situé au 2460, rue Cantin, à compter de 11 h. 

« Nous avons décidé de manifester devant le Club Entrepôt de Jonquière pour mettre de la pression sur l’employeur et le forcer à revenir à la table de négociation », explique Gaétan Gagné, président du syndicat. Rappelons que les syndiqué-es de Québec ont été mis en lock-out le 10 juin dernier au mépris de la clientèle après une première journée de grève de 24 h. 

« Les dernières offres de l’employeur sont insatisfaisantes, il va falloir que l’employeur donne des mandats à ses représentantes et ses représentants si on veut en venir à un règlement », conclut Gaétan Gagné. 

Les manifestantes et manifestants ont reçu l’appui du Conseil central des syndicats nationaux du SaguenayLac-Saint-Jean–CSN et des syndiqué-es d’Acier Leroux, en grève depuis le 2 juin dernier. 

À propos 

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Presto Libre-Service de la région de Québec–CSN regroupe près de 25 membres affiliés au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public. 

Le Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain–CSN adopte l’entente de principe à 88 %

Réunis en assemblée générale aujourd’hui, au Centre de foires de Québec, les membres du Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain–CSN ont adopté à 88 % l’entente de principe qui leur était présentée. La grève est ainsi levée et les chauffeurs d’autobus du RTC seront de retour derrière le volant dès jeudi matin.

« Le règlement que nos membres viennent d’adopter est un bon règlement pour les deux parties, qui en ressortent toutes deux gagnantes », a déclaré Hélène Fortin, présidente du syndicat, « je suis très heureuse du résultat et très contente pour la clientèle qui va pouvoir retrouver le service auquel elle est habituée dès demain. »

La nouvelle convention collective prévoit des ajustements et des augmentations de salaire totalisant 18 % sur cinq ans, ce qui devrait améliorer le bilan en matière d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. L’un de gains majeurs de l’entente de principe pour les chauffeuses et chauffeurs concerne le Flexibus, actuellement opéré en sous-traitance, qui sera progressivement repris à l’interne et conduit par des chauffeurs du RTC à compter de mars 2027 avec un retrait complet du privé au plus tard en 2030.

« La lutte contre la sous-traitance fait partie des préoccupations majeures de tous les membres de la fédération », indique Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, « il faut saluer les chauffeuses et les chauffeurs du RTC qui ont réussi à inverser la tendance et fait reculer la sous-traitance dans leur milieu de travail. C’est loin d’être banal comme gain, c’est même très inspirant, je leur lève mon chapeau. »

« Les chauffeuses et chauffeurs du RTC peuvent être fiers des gains qu’ils ont réussi à obtenir », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « ça n’est pas tombé du ciel, c’est leur mobilisation exemplaire et leur détermination qui a porté fruit et c’est toute la population de Québec qui va en profiter avec le renforcement du service public qu’est le RTC. »

À propos
Le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain–CSN regroupe 935 chauffeuses et chauffeurs. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Entente de principe adoptée à 88 %

Réunis en assemblée générale aujourd’hui, au Centre de foires de Québec, les membres du Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain (CSN) ont adopté à 88 % l’entente de principe qui leur était présentée. La grève est ainsi levée et les chauffeurs d’autobus du RTC seront de retour derrière le volant dès jeudi matin.

« Le règlement que nos membres viennent d’adopter est un bon règlement pour les deux parties, qui en ressortent toutes deux gagnantes », a déclaré Hélène Fortin, présidente du syndicat, « je suis très heureuse du résultat et très contente pour la clientèle qui va pouvoir retrouver le service auquel elle est habituée dès demain. »

La nouvelle convention collective prévoit des ajustements et des augmentations de salaire totalisant 18 % sur 5 ans, ce qui devrait améliorer le bilan en matière d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. L’un de gains majeurs de l’entente de principe pour les chauffeurs concerne le Flexibus, actuellement opéré en sous-traitance, qui sera progressivement repris à l’interne et conduit par des chauffeurs du RTC à compter de mars 2027 avec un retrait complet du privé au plus tard en 2030.

« La lutte contre la sous-traitance fait partie des préoccupations majeures de tous les membres de la fédération », indique Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), « il faut saluer les chauffeurs du RTC qui ont réussi à inverser la tendance et fait reculer la sous-traitance dans leur milieu de travail. C’est loin d’être banal comme gain, c’est même très inspirant, je leur lève mon chapeau. »

« Les chauffeurs du RTC peuvent être fiers des gains qu’ils ont réussi à obtenir », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « ça n’est pas tombé du ciel, c’est leur mobilisation exemplaire et leur détermination qui a porté fruit et c’est toute la population de Québec qui va en profiter avec le renforcement du service public qu’est le RTC. »

À propos

 Le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc. regroupe 935 chauffeurs. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

C-18 : La FNCC–CSN appelle tous les paliers de gouvernements à suspendre leurs publicités sur Facebook et Instagram

La Fédération de la culture et des communications (FNCC–CSN) salue la décision de Québec ainsi que du gouvernement fédéral soutenu par le Bloc québécois et le Nouveau parti démocratique de suspendre ses investissements publicitaires sur les plateformes Meta (Facebook et Instagram). La présidente de la FNCC, Annick Charette, appelle tous les paliers de gouvernements, municipaux et provinciaux, à faire de même.

« On ne peut pas laisser Meta et Alphabet dicter les lois de ce qu’il est juste ou pas de faire au Canada, il en va de notre démocratie. Chaque ville, chaque province doit se joindre à l’effort dans ce bras de fer pour assurer un juste financement de nos médias et leur survie. La loi leur demande simplement de s’asseoir avec les ayants droit de l’information qu’ils publient pour avoir une entente sur le partage des revenus », explique Annick Charette, présidente de la FNCC–CSN.

La fédération appelle aussi les entreprises de presse et les autres acteurs de la société civile à faire de même. Rappelons que Québecor et Cogeco ont déjà annoncé leur volonté de cesser de faire de la publicité chez Meta.

Depuis quelques semaines, Meta et Google additionnent les mesures de représailles et ont annoncé leur intention de cesser de relayer les nouvelles canadiennes sur leurs plateformes, en plus de notamment mettre fin à son entente de redevance avec la Coopérative nationale de l’information indépendante (CN2i).

Le projet de loi C-18, qui devrait entrer en vigueur dans environ six mois, prévoit que les géants du Web concluent des ententes de rétribution avec les médias dont ils publient le contenu. Toujours en pleine crise de l’information, cette loi représente potentiellement une source de revenus nécessaire et équitable pour les professionnel-les qui produisent de l’information de qualité.

À propos

La FNCC–CSN regroupe 6 000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

Entente de principe avec le Réseau de transport de la capitale

Une entente de principe est intervenue aujourd’hui entre le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc. et le Réseau de transport de la capitale (RTC). Le tout sera présenté en assemblée générale le mercredi cinq juillet afin permettre aux membres de se prononcer sur son contenu.

Cette entente ne suspend pas la grève actuelle. Le service ne sera donc pas offert sur les trajets desservis par le Réseau de transport de la capitale. La grève sera suspendue si les membres entérinent l’entente de principe. De plus amples informations seront fournies au moment de soumettre l’entente aux syndiqué-es. Par respect pour leur processus de décision, aucune réaction ne sera faite entre temps.

À propos

Le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc. regroupe 935 chauffeurs. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Grève des chauffeurs d’autobus du RTC

Les membres du Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc. déclencheront une grève du 1er juillet au 16 juillet inclusivement, avec une reprise des activités le lundi 17 juillet 2023. Malgré l’envoi de leur avis de grève, il y a plus de 25 jours, il n’a pas été possible pour les parties d’en arriver à une entente.

« Nous avons mis les efforts nécessaires pour en arriver à une entente mais malheureusement l’horloge a sonné. Ça fait plus d’un an que nous sommes sans contrat de travail et que le Syndicat rappelle à l’employeur que la date butoir est le 30 juin pour en arriver à un règlement satisfaisant. Il est temps que les négociations se terminent et que les chauffeurs reprennent la route. » Hélène Fortin, présidente du Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc.

La présidente du Conseil central de Québec—Chaudière-Appalaches renchérit : « Dans les prochaines heures, nous allons entendre toute sorte de choses, mais ce que j’aimerais qu’on retienne, c’est que l’avis de grève a été envoyé il y a plus de 25 jours. Cela fait 1 an que le dossier aurait pu être réglé par le RTC et ça n’a pas été fait. Si on en est là aujourd’hui, c’est parce qu’il y a eu un manque de volonté de la part de l’employeur. »

« L’objectif du syndicat est clair, avoir des conditions de travail à la hauteur de ce qu’elles et ils méritent. Nous sommes dans une situation de pénurie de mains-d’œuvre et d’inflation importante, leurs demandes sont légitimes et se doivent d’être adressées. », martèle Simon Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics.

Malgré le déclenchement de la grève, le syndicat espère encore en arriver à une entente le plus rapidement possible avec l’employeur et mettra tous les efforts nécessaires pour y arriver.

À propos

Le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc. regroupe 935 chauffeurs. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Les casinos en grève générale illimitée

Cette dernière est effective depuis ce matin, à la veille de la Saint-Jean.

« Nous sommes devant une impasse et on espère que lorsque l’employeur va nous voir forts et unis dans ce vote de grève, il va trouver de la marge de manœuvre parce que les employé-es ne peuvent pas négocier seuls », explique Riccardo Scopelleti, président de l’unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal-CSN.

Les 1 700 employé-es syndiqués avec la CSN viennent de conclure cinq jours de grève en plein Grand prix de Montréal.

« Quand on pense que les cinq patrons de Loto-Québec se partageant 650 000 $ en bonis cette année, c’est insultant de se faire refuser des augmentations qui suivent le coût de la vie » s’exclame Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN.

Plus déterminés que jamais, les travailleuses et les travailleurs demandent des augmentations salariales équivalentes à la hausse du coût de la vie plus 1 $ l’heure. Cette demande vise à protéger leur pouvoir d’achat de même qu’à améliorer l’attraction et la rétention du personnel, gravement éprouvé depuis la pandémie.

Des offres « généreuses »

Dans un communiqué diffusé mercredi, Loto-Québec affirmait avoir fait des offres « généreuses » aux travailleuses et aux travailleurs. « Il n’en est rien », affirme Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés du secteur public-CSN.

« Dans sa dernière offre, l’employeur proposait que les bonifications salariales et les primes soient autofinancées à même une diminution de salaire importante pour toutes les nouvelles personnes embauchées. C’est ça, la générosité de la Société des casinos ? Après qu’elle a vécu la meilleure année financière de son histoire, on s’attend à mieux », explique Mme Gratton.

À propos

La Fédération des employées et employés de services publics-CSN (FEESP-CSN) compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres qui œuvrent dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) regroupe près de 100 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, répartis au sein de quelque 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec. La FEESP-CSN et le CCMM-CSN sont tous les deux affiliés à la CSN, qui regroupent plus de 330 000 membres.

Universités – Pas de liberté académique sans autonomie financière

Les universités doivent cesser de dépendre des dons privés ou des contributions des entreprises. C’est l’un des messages cruciaux portés par la CSN à l’occasion de la consultation gouvernementale afin de revoir la Politique québécoise de financement des universités. La CSN estime qu’une hausse du financement public des universités et une révision des conditions s’y rattachant sont impératives pour assurer la mission de ces organisations essentielles au bien commun. « Pour la CSN, un financement stable et une réelle autonomie financière sont incontournables si le gouvernement tient véritablement au principe de liberté académique », rappelle Caroline Senneville, présidente de la CSN.

La CSN estime que trop de financement conditionnel est calculé à partir de la population étudiante à temps plein (alors qu’un tiers de la population étudiante est à temps partiel) ou sur des partenariats avec le privé. La fluctuation annuelle des budgets empêche les universités de prévoir et d’engager les meilleures ressources.

La CSN souligne par ailleurs l’iniquité envers les universités francophones au Québec. Les universités anglophones obtiennent 47 % des dons philanthropiques et accueillent 43 % des étudiantes et des étudiants étrangers, alors qu’elles représentent seulement 25 % de la population étudiante au Québec. « Le gouvernement doit en faire plus pour l’ensemble du réseau universitaire en portant une attention particulière aux universités francophones, nommément au réseau de l’Université du Québec qui est essentiel pour l’accès aux études supérieures de plusieurs Québécoises et Québécois, notamment en région », ajoute la présidente de la CSN.

Les universités ne sont pas au service des entreprises

La CSN et ses fédérations s’inquiètent également des attentes formulées par le gouvernement à l’égard des universités pour répondre aux besoins des entreprises.

Selon le gouvernement, la politique vise notamment à « améliorer la contribution des établissements universitaires aux enjeux de main-d’œuvre dans les secteurs stratégiques pour l’économie québécoise » et « à renforcer la capacité des établissements de valoriser, sur le plan économique, la recherche et l’innovation. »

« Les universités ne sont pas des usines à fabriquer des travailleuses et des travailleurs pour combler la pénurie de main-d’œuvre. Détourner les missions fondamentales de ces institutions du savoir en les assujettissant aux besoins du marché du travail ne fait que nous appauvrir collectivement, à long terme », met en garde Christine Gauthier, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN et responsable du regroupement université.

L’enseignement supérieur est un service public reposant sur les principes d’accessibilité, d’autonomie et d’indépendance propres à la création et à la transmission du savoir ainsi qu’au développement de l’esprit critique.

Gratuité scolaire

Le Québec doit se doter d’une politique sur les droits de scolarité fondée sur le principe de la gratuité scolaire, et ce, à tous les ordres d’enseignement. Cela diminuerait d’autant la trop grande dépendance financière des universités avec le nombre d’inscrits à temps plein chaque année.

« Alors que de plus en plus d’étudiantes et d’étudiants choisissent de délaisser leurs études pour aller sur le marché du travail, il faut plus que jamais assurer une plus grande accessibilité aux études supérieures, notamment à l’université. Un des leviers les plus puissants pour y parvenir demeure la gratuité scolaire, insiste Danny Roy, président de la Fédération des professionnèles-CSN. Contrairement à certaines idées souvent véhiculées, la gratuité de l’enseignement universitaire n’est ni marginale ni utopique, comme en témoigne son application dans les pays scandinaves. De plus, la gratuité permettrait de répondre aux objectifs que s’est fixés la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, comme celui d’augmenter le taux de diplomation et surtout, le nombre d’inscriptions qui est en chute libre, notamment dans le réseau UQ. »

Les moyens de nos ambitions

« Avec un financement insuffisant et instable d’une année à l’autre, les universités sont incapables de conserver leur personnel de soutien qui joue pourtant un rôle essentiel. Dans les universités comme dans l’ensemble du réseau de l’enseignement supérieur, les défis de recrutement et de rétention du personnel de soutien sont importants. Afin d’être en mesure de répondre adéquatement à cet enjeu, il faut offrir des conditions de travail et des conditions salariales attractives. Pour y arriver, il faut s’assurer que les universités obtiennent enfin un financement public, stable, prévisible et à la hauteur des besoins », martèle Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics-CSN.

Des solutions novatrices

Dans son mémoire, la CSN fournit à la ministre de nombreuses solutions pour rajuster le tir, pour soutenir un réinvestissement public et pérenne des universités et pour accroître l’accessibilité aux études.

Le mémoire contient 20 recommandations, dont la fin de la déréglementation des frais pour les personnes étudiantes étrangères, l’ajustement à la hausse du financement global et des sommes reliées à celles qui s’inscrivent à temps partiel ou encore la hausse du financement pour la recherche et la création, notamment pour la recherche en français.

Mémoire disponible sur demande.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de près de 1 600 syndicats, elle compte près de 80 000 membres dans le secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur qui sont répartis dans trois fédérations.

Première journée de grève pour les membres du Syndicat des employé-es de Carrefour jeunesse emploi–CSN

Aujourd’hui se tenait une première journée de grève pour les membres du Syndicat des employé-es de Carrefour jeunesse emploi–CSN. Cette journée est en réponse au piétinement dans leur négociation, mais aussi, et principalement, en réponse au manque de transparence de la part de l’employeur face à ses états financiers. Le syndicat a notamment invité l’employeur à partager ses états financiers avec une firme comptable externe afin d’inclure un intermédiaire entre l’employeur et le syndicat pour dénouer l’impasse. L’employeur reste néanmoins entêté et refuse encore une fois les propositions du syndicat.

Pour Fanny Lambert, présidente du syndicat, la situation est inacceptable : « Depuis le tout début des négociations, le syndicat est en mode solution. Quand nos propositions causaient un problème, nous revenions avec une autre formule pour nous adapter. On ne peut pas en dire autant de l’employeur. Le rejet d’inclure MCE Conseils dans le dossier est un autre exemple. Nous proposons une firme externe indépendante pour nous accompagner dans cette impasse et l’employeur rejette la proposition du revers de la main. Un gros manque de transparence qui en dit long. »

« Un employeur qui refuse d’améliorer les conditions de travail de ses travailleuses et de ses travailleurs sous prétexte qu’il n’a pas les fonds, mais qui refuse d’ouvrir ses livres pour le prouver c’est questionnant, indique Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. Si l’employeur est honnête dans sa négociation, il n’a aucune raison de ne pas ouvrir ses livres à MCE Conseils. C’est une firme externe et le contenu restera confidentiel. Le syndicat n’aura pas accès aux données. La moindre des choses serait de collaborer s’ils veulent vraiment régler la situation. »

Danny Roy, président de la Fédération des professionnèles–CSN, dénonce lui aussi la situation : « Le syndicat cherche constamment à dénouer l’impasse et l’employeur met constamment des bâtons dans les roues. MCE Conseils vise à se placer comme un intermédiaire pour maintenir l’autonomie de toutes les parties. Quand l’employeur refuse la présence de MCE Conseils et qu’il indique qu’il considère leur présence comme de la cogestion, on comprend qu’il n’a aucune idée du travail que doit accomplir MCE Conseils. Il est soit de mauvaise foi, ou simplement ignorant du travail accompli. »

À propos
Le Syndicat des employé-es de Carrefour jeunesse emploi–CSN regroupe près de 20 membres affiliés au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances.

Le parlementaire – Pour un syndicat avec du mordant

Marie-Hélène Sansfaçon est présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des restaurants de l’Assemblée nationale–CSN depuis mai 2022. Elle occupe un poste de cuisinière au restaurant Le Parlementaire depuis 20 ans. Elle nous explique pourquoi elle et ses collègues ont choisi d’adhérer à la CSN.

On était syndiqués avec une organisation qui ne nous offrait pas tous les outils nécessaires pour mener à terme notre négociation à notre satisfaction. On ne sentait pas d’appui, on était vraiment déçus, surtout durant les trois dernières années. On s’est donc dit que ça suffisait : il nous fallait un syndicat avec du mordant. On voyait d’autres syndicats affiliés à la CSN qui luttaient et qui obtenaient de très bonnes conditions de travail. C’est pas la CSN qui est venue nous chercher, c’est nous qui sommes allés à elle et on savait très bien pourquoi.

« Il faut dire qu’on était pas mal loin derrière les salaires versés à des collègues du Hilton avec qui on s’est comparés. On voulait des augmentations conséquentes qui allaient corriger cette disparité dans le secteur. »

Une négociation qui traînait
Les employé-es du restaurant de l’Assemblée nationale se sont joints à la CSN en mai 2022, après deux ans d’une négociation qui n’avançait pas. En mars 2023, ils ont exercé deux jours de grève durant une session parlementaire et c’est là que l’exercice de leur rapport de force a porté fruit. « Notre entente de principe, qui a été acceptée à 95 %, prévoyait pour les cuisinières et les cuisiniers une augmentation de 2 % pour 2020 et 2021, un rattrapage salarial de 19 % rétroactif au 1er janvier 2022 et un dernier 2 % pour les six derniers mois de 2022, ce qui nous donnait une hausse de 25 % au total. »

Même s’ils ne sont qu’une trentaine de membres, ils sont vraiment satisfaits de l’appui qu’ils ont reçu durant leur négociation. « C’était ça pour nous, l’idée d’avoir un vrai syndicat qui te soutient dans tes efforts pour améliorer tes conditions de travail. La machine de la CSN a mis à notre disposition toutes les ressources dont on avait besoin et c’est ça qui a fait changer les choses. »

Le chantier Davie finalement inclus dans la stratégie nationale en matière de construction navale

La longue bataille menée par les travailleuses et les travailleurs du chantier Davie à Lévis a fini par porter ses fruits le 4 avril dernier, lorsque le gouvernement fédéral a annoncé l’inclusion du chantier dans la Stratégie nationale en matière de construction navale (SNCN).

L’inclusion du chantier dans la SNCN ouvre la porte à des contrats fédéraux évalués à plus de 10 milliards de dollars qui échappaient jusqu’à maintenant au Québec.

Cette annonce met un terme à une injustice historique qui a été dénoncée sur toutes les tribunes depuis 2011. C’est toute une filière industrielle qui peut enfin respirer et envisager l’avenir avec optimisme.

Jean Blanchette, président du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon–CSN, a tenu à remercier chaudement celles et ceux qui y ont cru autant que lui et qui ont mis tous les efforts au fil des ans pour permettre de garder le chantier ouvert.

Un manque de respect d’un bout à l’autre

Aujourd’hui, à la suite du déclenchement d’une grève de 24 heures par le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Presto Libre-Service de la région de Québec (CSN) hier, l’employeur a décidé de déclencher un lock-out complet et met ainsi à la rue les 25 membres du syndicat et freine les activités de l’entreprise qui dessert plusieurs restaurateurs et dépanneurs de la région.

Pour Gaétan Gagné, président du syndicat, la situation est inacceptable : « Notre désir était de faire bouger l’employeur qui est fermé à nos demandes depuis les premiers jours. Aujourd’hui, sa réaction est encore une autre démonstration de sa fermeture et de son attitude antisyndicale. Nous avons décidé de tenir seulement une seule journée de grève et lui nous envoie à la rue en nous menaçant de fermeture ! On fonctionne aux menaces constamment. »

« Loblaws mesdames et messieurs! Dans toute sa grandeur, l’entreprise décide de déclencher le lock-out et menace même de fermer une entreprise parce qu’on a des gens qui revendiquent de meilleures conditions de travail. De son côté, Loblaws fait des profits records encore cette année et refuse d’offrir des conditions de travail décentes pour ses travailleuses et ses travailleurs. On monte les prix de tous les produits, on maintient nos employé-es dans la misère, on les met à la rue et nous on se sauve avec l’argent, c’est ça Loblaws! », s’indigne Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Serge Monette, vice-président de la fédération du Commerce–CSN dénonce lui aussi la situation : « Pendant que le prix des aliments monte en flèche, Loblaws engendre profit par-dessus profit. Les membres du syndicat de Presto Libre-Service vivent la même situation que toute la population. Eux aussi veulent gagner assez d’argent pour pouvoir mettre du pain sur la table le soir. Malheureusement, on a un employeur qui préfère s’en mettre plein les poches sur le dos de toute la population, plutôt que d’agir respectablement. »