Grande marche pour l’avenir du CHU Sainte-Justine

La Coalition pour l’avenir du CHU Sainte-Justine a officiellement annoncé aujourd’hui la tenue, le dimanche 6 mai prochain, d’une Grande marche pour l’avenir du CHU Sainte-Justine.

Le président du Comité vigilance-mobilisation du CMDP CHU Sainte-Justine et chirurgien pédiatrique spécialisé en greffe hépatique, Dr Michel Lallier, a présenté le thème de l’événement qui se tiendra sous la signature : « Affaiblir Sainte-Justine : JAMAIS ! »

« La population est invitée à se joindre à la marche qui vise à livrer au gouvernement le message que nous n’acceptons pas l’affaiblissement du CHU Sainte-Justine et la perte de ses grands leviers décisionnels propres, et que les efforts pour que cette décision soit révisée se poursuivront sans relâche », a déclaré Dr Lallier.

Les marcheurs sont invités à se rassembler à compter de 11 h à l’angle des rues Édouard-Montpetit et Vincent-d’Indy (station de métro Édouard-Montpetit – ligne bleue). La marche s’ébranlera à 11 h 30 et parcourra une distance d’environ 1 km pour se terminer devant le CHU Sainte-Justine, situé au 3175, chemin de la Côte-Sainte-Catherine. Sur place, diverses personnalités prendront la parole. La fin de l’événement est prévue vers 13 h.

La marche se veut un événement familial ouvert à tous. Les marcheurs qui souhaitent recevoir les dernières nouvelles sur la Grande marche peuvent se préinscrire à l’adresse (www.inscription-facile.com/6mai).

À propos de la Coalition pour l’avenir du CHU Sainte-Justine

Les voix de la CSQ, de la FTQ, de MQRP, de Mme Françoise David et des retraités du CHU Sainte-Justine se sont ajoutées à celles de toute la communauté de l’institution (personnel, infirmières, infirmières auxiliaires, professionnels et médecins), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), des trois syndicats locaux (CSN), de 12 associations de parents d’enfants malades ou handicapés, de l’Association des pédiatres du Québec et de personnalités comme Mme Marguerite Blais, ex-ministre responsable des Aînés, et M. Claude Castonguay, ex-ministre de la Santé et des Services sociaux.

À ce jour, les trois partis d’opposition à l’Assemblée nationale ont pris l’engagement de rétablir la gouvernance propre au CHU Sainte-Justine. Pour sa part, l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP) a publié un texte à ce sujet dans l’édition du quotidien Le Devoir du 16 octobre 2016.

Le CHU Sainte-Justine a vu les éléments cardinaux de sa gouvernance (son conseil d’administration et sa direction générale) fusionnés avec ceux du CHUM en vertu d’un décret adopté sans consultation et daté du 2 septembre 2015.

Trois importantes organisations québécoises se joignent à la coalition

La Coalition pour l’avenir du CHU Sainte-Justine (et contre le regroupement forcé avec le CHUM) a officiellement accueilli dans ses rangs aujourd’hui trois importantes organisations québécoises, à savoir la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et Médecins québécois pour le régime public (MQRP). Ce nouvel élargissement de la coalition témoigne de l’ampleur du mouvement et de la ferme volonté d’acteurs de tous les milieux de combattre jusqu’au bout l’affaiblissement du CHU Sainte-Justine.

CSN, CSQ et FTQ

Avec l’annonce d’aujourd’hui, les trois plus grandes centrales syndicales du Québec sont réunies au sein du mouvement. La CSN, qui représente tous les employés, infirmières, infirmières auxiliaires et professionnels syndiqués du CHU Sainte-Justine, avait annoncé son appui le 12 octobre 2017.

« Il était incontournable pour la CSQ de se joindre à la coalition. En effet, devant l’ampleur et la gravité des enjeux, il s’avère nécessaire d’être solidaires pour préserver la pleine autonomie et l’indépendance de cette institution qu’est Sainte-Justine. C’est un modèle historique de mobilisation citoyenne et professionnelle pour la santé des enfants du Québec. Nous déplorons l’entêtement du ministre de la Santé dans ce dossier », soutient Mme Louise Chabot, présidente de la CSQ.

« Le CHU Sainte-Justine est l’un des plus importants centres mère-enfant du pays et doit être considéré comme tel. Une fusion forcée avec le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) nous apparait illogique et contre-productive, Québec doit revoir sa décision », déclare le président de la FTQ, M. Daniel Boyer.

Pour le vice-président de la CSN, M. Jean Lacharité, « il faut envoyer un message très fort au gouvernement, notamment à l’occasion de la grande marche du 6 mai prochain. Fusionner le CHU Sainte-Justine avec d’autres établissements est une grave erreur et ce sont les enfants du Québec et leurs familles qui en sortent perdants. L’ensemble du personnel du CHU Sainte-Justine est loin d’être seul à rejeter cette avenue. On le voit, le mouvement d’opposition prend de l’ampleur de jour en jour. La cause est juste. Pour assurer l’avenir du CHU Sainte-Justine, nous nous mobiliserons sans relâche ».

Médecins québécois pour le régime public et Mme Françoise David

« En fusionnant des établissements à vocation différente, on contribue à fragiliser l’élément le plus faible, ici la composante pédiatrique, et ce faisant, à affecter notre système  public, notamment en faisant décliner l’expertise et l’apport crucial des travailleurs locaux et des usagers de l’établissement », souligne pour sa part Dre Isabelle Leblanc, présidente de l’organisme Médecins québécois pour le régime public.

La Coalition a par ailleurs annoncé avoir reçu l’appui de Mme Françoise David, ex-députée de Gouin. « Je crois que l’hôpital Sainte-Justine doit rester indépendant compte tenu de sa vocation particulière et de la volonté de tout son personnel et des parents », indique Mme David.

Enfin, l’Association des employés retraités du CHU Sainte-Justine a également annoncé sa participation à la coalition. Elle était représentée par Mme Chistiane Pilon, présidente de l’association, infirmière et ex-directrice des soins infirmiers.

À propos de la Coalition pour l’avenir du CHU Sainte-Justine

Les voix de la CSQ, de la FTQ, de MQRP, de Mme Françoise David et des retraités du CHU Sainte-Justine se sont ajoutées à celles de toute la communauté de l’institution (personnel, infirmières, infirmières auxiliaires, profesionnels et médecins), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), des trois syndicats locaux (CSN), de 12 associations de parents d’enfants malades ou handicapés, de l’Association des pédiatres du Québec et de personnalités comme Mme Marguerite Blais, ex-ministre responsable des Aînés, M. Claude Castonguay, ex-ministre de la Santé et des Services sociaux.

À ce jour, les trois partis d’opposition à l’Assemblée nationale ont pris l’engagement de rétablir la gouvernance propre au CHU Sainte-Justine. Pour sa part, l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP) a publié un texte à ce sujet dans l’édition du quotidien Le Devoir du 16 octobre 2016.

Le CHU Sainte-Justine a vu les éléments cardinaux de sa gouvernance (son conseil d’administration et sa direction générale) fusionnés avec ceux du CHUM en vertu d’un décret adopté sans consultation et daté du 2 septembre 2015.

Les syndicats de La Presse font une nouvelle proposition à l’employeur

Les trois syndicats de La Presse affiliés à la Fédération nationale des communications–CSN ont adopté aujourd’hui une nouvelle proposition afin de relancer la négociation en vue du renouvellement de leurs conventions collectives qui sont échues depuis plus de 27 mois.

La nouvelle proposition inclut des concessions importantes, notamment sur le plan salarial et sur le plan de la sécurité d’emploi. Les salarié-es ont procédé au vote sur cette nouvelle proposition et ont également adopté des moyens de pression, excluant la grève générale illimitée. Ces moyens de pression seront mis en œuvre au moment jugé opportun.

Résultats des deux votes tenus à scrutin secret

STIP STTCILP SEBJ
Nouvelle proposition 94 % 100 % 100 %
Moyens de pression 96 % 100 % 92 %

Les syndicats sont conscients de la crise qui frappe le secteur de la presse écrite au Canada et ailleurs dans le monde. Cette situation dépasse la question des relations de travail. Elle découle de la domination de deux géants, Google et Facebook, sur le marché publicitaire, dans un contexte où les lois fiscales et celles sur les droits d’auteur sont désuètes.

Les syndicats rappellent que leurs démarches auprès des gouvernements ont porté leurs fruits avec l’annonce par le gouvernement du Québec d’un programme d’aide aux transformations technologiques qui pourrait rapporter 7 millions de dollars par année à La Presse.

Les pressions vont se poursuivre auprès du gouvernement fédéral afin qu’il prenne ses responsabilités, notamment pour rétablir l’équité fiscale et préserver la mission essentielle des salles de nouvelles partout au pays. Il en va de l’avenir de notre démocratie.

« Les syndicats et l’employeur ont maintenant tous les éléments en main pour parvenir à une entente négociée qui assure la pérennité de La Presse pour les prochaines années », a affirmé Charles Côté, porte-parole des syndicats et président du Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse.

Les syndicats de La Presse affiliés à la FNC–CSN regroupent près de 240 employé-es de la rédaction, des services administratifs et des services informatiques.

La FNC–CSN regroupe des syndicats autonomes de salarié-es ainsi que des travailleuses et des travailleurs contractuels de l’industrie des communications et de la culture. Ce regroupement permet aux quelque 6000 membres regroupés dans 88 syndicats de se donner des outils pour assurer leur représentation, pour négocier des ententes collectives de travail qui assurent le respect de leurs droits et de leur indépendance journalistique. Dans une perspective du droit public à l’information, la fédération défend également les libertés de presse et d’expression.

Source :
Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (STIP – FN–CSN)
Syndicat des travailleuses et travailleurs du centre informatique de La Presse (STTCILP – FNC–CSN)
Syndicat des employés de bureaux de journaux (SEBJ – FNC–CSN)

Les salarié-es du Festival du Nouveau Cinéma se syndiquent à la CSN

L’ensemble des travailleuses et des travailleurs du Festival du Nouveau Cinéma ont choisi de joindre les rangs de la CSN. La cinquantaine de personnes représente le personnel de l’administration, de la programmation, de la production et des communications. « Il s’agit, à notre connaissance, d’une première syndicalisation dans le milieu des festivals et de l’événementiel », a noté la présidente de la Fédération nationale des communications, Pascale St-Onge.

« Les membres du nouveau Syndicat travailleuses et des travailleurs du Festival du Nouveau Cinéma–CSN ont choisi de se syndiquer pour améliorer leurs conditions d’emploi, qui sont souvent atypiques et précaires. Par ce geste, ils assurent aussi de maintenir l’expertise au sein du festival, a précisé la présidente.
Pour nous, cette nouvelle accréditation syndicale est la preuve qu’il est possible de se syndiquer dans ce milieu ».

Prêts à négocier
Le nouveau syndicat se dit maintenant prêt à négocier de bonne foi avec l’employeur. « Depuis longtemps, la Fédération nationale des communications et la CSN jouent un rôle d’allié du milieu de la culture et des communications. Elles défendent avec vigueur, devant plusieurs instances, l’importance d’un financement adéquat du milieu, la reconnaissance de l’expertise des artisans et professionnel-les de la culture ainsi que la valorisation de leur rôle dans la société », a renchéri de son côté Jacques Létourneau, président de la CSN.

Les négociations de la toute première convention collective débuteront dans les semaines à venir.

ASSEZ ! Le personnel du CHU Sainte-Justine interpelle le Dr Barrette

Les salarié-es du CHU Sainte-Justine ont profité de la visite du ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, dans leur établissement pour l’interpeller sur les problèmes de surcharge de travail, de détresse et d’épuisement professionnel qu’ils vivent au quotidien.

Croulant sous une pression devenue intenable, l’ensemble du personnel du CHU Sainte-Justine n’en peut plus et lance un cri d’alarme qui doit être entendu. Les compressions budgétaires et l’hyper centralisation administrative sont aujourd’hui de véritables fardeaux pour les salarié-es qui s’échinent à offrir le meilleur d’eux-mêmes aux enfants du Québec et à leur famille malgré le manque criant de moyens et de ressources qu’ils doivent tenter de pallier.

 

« Une partie importante de la solution aux problèmes de surcharge de travail et d’épuisement professionnel auquel nous faisons face est dans les mains du Dr Barrette, souligne la présidente du Syndicat des professionnel-les en soins infirmiers et cardiorespiratoires du CHU Sainte-Justine (CSN), Sophie Leclair. Ce sont les coupes budgétaires imposées par le gouvernement et les grandes orientations centralisatrices du ministère ignorant la mission unique du CHU Sainte-Justine qui sont les premières responsables de la situation. Nos professions doivent être valorisées adéquatement. Tous les postes sont importants dans l’environnement hospitalier où nous formons une immense chaîne. Il n’y a pas de solution magique. Notre établissement ne peut pas inventer des ressources qu’il n’a pas. Pour s’attaquer à la pénurie de main-d’œuvre, il faudra de plus s’assurer que les postes sont intéressants pour la relève et pour cela, le temps supplémentaire doit redevenir l’exception et non la norme ».

« La mission du CHU Sainte-Justine est tout à fait particulière, unique, rappelle la présidente du Syndicat des technicien-nes et professionnel-les de la santé et des services sociaux du Québec (STEPSQ-FP-CSN), Évelyne Crépeau. C’est un véritable joyau! Mais pour nous le personnel, avec tous les problèmes que nous vivons ces dernières années, nous n’avons pas l’impression que le gouvernement reconnaît notre engagement à sa véritable hauteur. »

« Nous disons ASSEZ ! parce que nous n’en pouvons plus de voir ce gouvernement se pavaner dans des coupures de ruban, des cocktails d’inauguration, des shows de boucane alors que, sur le terrain, le personnel subit le temps supplémentaire obligatoire, la surcharge, la détresse le burn-out, poursuit le président du Syndicat national des employé-es du CHU Sainte-Justine, Simon Bouclin. Nous ne sommes pas une marchandise électorale. Nous sommes le cœur et l’âme de ce réseau. Il est grand temps que ce ministre se mette un peu en mode écoute afin de répondre aux véritables besoins de la population, soit des services de qualité accessibles.  Cela repose inévitablement sur nous, les salarié-es du réseau ».

À propos
Les trois syndicats CSN du CHU Sainte-Justine regroupent l’ensemble des quelque 4500 salarié-es du CHU Sainte-Justine. Dans l’ensemble du Québec, la CSN compte 300 000 adhérents, dont plus de 110 000 dans la santé et les services sociaux, ce qui en fait l’organisation syndicale la plus représentative du secteur. Elle est la seule organisation regroupant des travailleuses et des travailleurs de toutes les catégories professionnelles du réseau.

Les employé-es d’Héma-Québec se dotent d’un mandat de grève

Réunis en assemblée général ce matin, les techniciennes et techniciens de laboratoire, les assistantes et assistants techniques de laboratoire et les travailleuses et travailleurs d’Héma-Québec à Montréal, ont voté à 99 % un mandat de grève générale illimitée à utiliser au moment jugé opportun.

Mandat du Conseil du trésor
Les pourparlers entourant la question salariale sont dans une impasse depuis 2016. « Le Conseil du trésor doit immédiatement doter nos vis-à-vis à la table de négociation de mandats clairs afin de débloquer les discussions », a précisé d’entrée de jeu Sophie Larouche, porte-parole des syndicats d’Héma-Québec à Montréal. « Nous savons que l’employeur a demandé au Conseil du trésor de pouvoir instaurer une structure salariale unique pour tous les syndicats d’Héma-Québec. Pour commencer à négocier, il faudrait d’abord que le Conseil du trésor permette à la direction de nous présenter son offre. »

Le gouvernement, rappelons-le, a réglé avec les médecins et plusieurs autres groupes. « C’est inadmissible qu’il n’y ait pas d’argent pour Héma-Québec, qui est assujettie aux services essentiels. Ça fait trois ans que les salarié-es travaillent consciencieusement sans aucune augmentation de salaire », a déploré Sophie Larouche.

Négociation
À Montréal, trois syndicats négocient présentement avec l’employeur, soit le Syndicat des techniciens(nes) de laboratoire d’Héma-Québec section des techniciens(nes) de laboratoire d’Héma-Québec, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Héma-Québec et, finalement, le Syndicat des assistants(es) techniques de laboratoire d’Héma-Québec. Ces derniers sont sans contrat de travail depuis 2015. « La négociation des clauses non pécuniaires est pratiquement terminée pour les trois syndicats, qui représentent environ 350 personnes », explique Sophie Larouche. « Nous avons mis jusqu’ici une certaine pression, mais nous sommes rendus à passer à une vitesse supérieure. Notre patience a atteint ses limites. »

Les travailleurs et travailleuses d’Héma-Québec, à travers le Québec, sont répartis dans huit unités syndicales, affiliées à différentes organisations.

Une grande manifestation pour sauver la musique

Des centaines de personnes ont pris d’assaut les rues du quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal, dès 10 h ce matin, pour protester contre la fermeture prochaine de l’école de musique du collège Villa Maria. Les manifestantes et les manifestants ont répondu à l’appel du Collectif SOS Villa Maria, un comité de parents, d’élèves et de membres du personnel de l’école qui s’est formé à la suite de l’annonce brutale de cessation des activités de l’école de musique faite par la direction en janvier dernier.

Munis de pancartes aux slogans évocateurs tels La musique nous unit et SVP, n’arrêtez pas la musique !, les nombreux élèves présents en avaient long à dire sur l’importance de la formation musicale dans leur parcours scolaire. « Les cours de musique, ça nourrit ma passion, mais c’est aussi une façon de canaliser mon stress. Ça travaille ma capacité de concentration, ce qui se reflète dans mes autres cours », a affirmé Léa Caza-Oettel, étudiante de 3e secondaire à Villa Maria.

La musique occupe une place importante à Villa Maria depuis la fondation de l’école en 1854. La vingtaine de professeurs du programme actuel sont des musiciens et des musiciennes d’expérience qui donnent une formation musicale spécialisée. « Notre programme a remporté de nombreux prix prestigieux et plusieurs de nos anciens élèves ont poursuivi des carrières musicales », a ajouté Alfred Lagrenade, professeur de musique à Villa Maria depuis plus de 15 ans. « À l’heure où, un peu partout à travers le monde, on reconnaît les bienfaits de l’enseignement de la musique dans le parcours pédagogique, l’annonce de la fin du programme musical du collège n’a pas de sens. »

Pour Arnaud Bernadet, père d’une élève de l’école de musique, la décision de la direction, prise sans aucune consultation, est incompréhensible. « On nous dit que c’est pour des motifs budgétaires qu’on doit fermer l’école de musique, que les inscriptions étaient au plus bas. Pourtant, lorsqu’on regarde les chiffres, c’est faux. » Le Collectif SOS Villa Maria considère que le collège n’est plus ce qu’il était depuis l’arrivée de la directrice actuelle, Marie Anna Bacchi, une ex-gestionnaire de Bell Canada. « Faut-il rappeler à Mme Bacchi qu’un établissement d’enseignement, qui reçoit des subventions de l’État, ça ne se gère pas comme une business ? », a lancé M. Bernadet.

La marche s’est terminée par un événement festif au parc Girouard. Par d’éloquentes prises de paroles et des prestations musicales inspirantes, les parents, les enseignants et les élèves ont livré un plaidoyer convaincant pour la sauvegarde de leur école de musique.

Encore sous le choc, les membres du syndicat expriment leur frustration

Au sortir de l’assemblée des créanciers tenue hier à Montréal, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Pharmetics (STTP–CSN) présents ont exprimé leur frustration en lien avec la fermeture sauvage de Pharmetics 2011, le 16 mars dernier.

« L’an dernier, l’employeur avait demandé au syndicat de négocier rapidement, en quelques heures seulement, des conditions visant à satisfaire le futur actionnaire, dont le nom ne pouvait être divulgué, qui détenait déjà 80 % des parts selon les informations que nous détenions.  Pour nous, ce fut une mission accomplie, de préciser Marcel Robert, président du STTP–CSN. Malgré nos efforts afin d’en arriver à une entente rapide, le chef de la direction, monsieur Mario Ricci, nous annonçait en février des difficultés financières et la possibilité qu’il place l’entreprise sous la Loi sur la faillite et l’insolvabilité ».

Le 16 mars dernier, après quelques heures de travail, les salarié-es ont appris leur mise à pied et la perte de leur emploi. Ils et elles ont dû quitter avec leurs effets personnels, sous le regard des gardiens de sécurité déployés dans le cadre de la fermeture.

« Ce fut un énorme choc, puisqu’une semaine avant la fermeture, il y avait encore espoir à la suite de la visite d’un nouvel investisseur potentiel. Ce n’est qu’hier, lors de l’assemblée des créanciers, que Mario Ricci nous a précisé qu’à la suite du décès de Barry Sherman, l’actionnaire qui détenait 80 % des parts de Pharmetics, la succession du défunt se désistait du projet d’investissement dans notre entreprise, de déplorer monsieur Robert. Or, il faut se remémorer que les travailleuses et les travailleurs ont toujours été sensibles et ont toujours participé aux efforts lorsque des difficultés financières menaçaient leur emploi en acceptant des baisses salariales pour maintenir la rentabilité de l’entreprise. Depuis avril 2017, le syndicat n’a jamais été approché pour trouver des avenues aux problèmes financiers qui ont mis un terme aux activités de l’entreprise. Après tous ces efforts, nous sommes frustrés d’en arriver là ».

Le STTP–CSN rassemble environ 120 salarié-es affiliés à la FIM qui représente plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec.

 

Grève de deux jours des 210 répartiteurs, répartitrices et employé-es de bureau en colère

À bout de patience, les 210 répartiteurs, répartitrices et employé-es de bureau du centre d’appels d’Urgences-santé ont pour une quatrième fois déclenché la grève, hier soir, qui se poursuivra ce vendredi jusqu’à 23 heures. Leur convention collective étant échue depuis le 31 mars 2015, ils réclament notamment la parité de traitement avec leurs collègues ambulanciers et employé-es de soutien d’Urgences-santé ainsi qu’avec les 500 000 employé-es de l’État.

Trois ans sans convention, ça suffit
« Cela suffit ! Cela fait plus de 36 mois que l’on est sans convention collective. Nos membres sont vraiment exaspérés, d’autant qu’Urgences-santé a récemment conclu des ententes avec les ambulanciers-paramédics et les employés de soutien qui reprennent exactement ce qui a été négocié avec les 500 000 employé-es de l’État. On ne demande pas la lune. On demande simplement à notre employeur et au Conseil du trésor la parité des conditions de travail avec les autres groupes », a affirmé Martin Joly, président du Syndicat des employé-es d’Urgences-santé (SEUS–CSN), affilié à la FSSS–CSN. »

Plus d’une quarantaine de séances de négociation ont eu lieu jusqu’à maintenant, dont vingt devant une conciliatrice du ministère du Travail. Les négociations achoppent notamment sur les hausses de salaire, l’évaluation des titres d’emploi, la majoration de certaines primes pourtant consentie aux employé-es du secteur de la santé et des services sociaux, l’octroi de primes pour les ouvriers spécialisés.

« Ces employés sont clairement sous-payés comparativement à d’autres catégories d’emploi du réseau, en plus de subir les impacts du manque flagrant d’effectifs, dont les surcharges de travail, le travail en heures supplémentaires et le stress permanent, ajoute Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). Si le Conseil du trésor a été capable de verser plusieurs centaines millions de dollars aux médecins spécialistes, il devrait être en mesure de considérer ces 210 travailleurs et travailleuses. »

Pour Manon Perron, secrétaire générale du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) : « À l’aube des élections provinciales, le gouvernement et le Conseil du trésor feraient bien d’écouter les doléances et surtout de répondre favorablement aux demandes des employé-es d’Urgences-santé qui vivent chaque jour des conditions de stress inimaginables qui menacent autant leur santé que leur bien-être. Nous allons les soutenir jusqu’à la toute fin. »
Fort d’un mandat de dix jours de grève voté à la fin de novembre dernier, ces syndiqué-es membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) ont débrayé une première fois, le 20 décembre, en plus de recourir systématiquement à une série de moyens de pression pour démontrer leur exaspération.

À propos
Le SEUS–CSN regroupe 102 répartitrices et répartiteurs médicaux d’urgence ainsi qu’une centaine d’employées de bureau. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) qui compte plus de 100 000 membres dans les secteurs privé et public. Le syndicat est aussi affilié au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) qui regroupe sur une base régionale quelque 95 000 membres. La CSN est composée de plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que de 12 autres conseils centraux régionaux.

Offre patronale rejetée à 80%

Réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat des chargé-es de cours de l’École de technologie supérieure — Service des enseignements généraux ont pris la décision d’accroitre les moyens de pression pour inciter leur employeur à être moins intransigeant. Après trente-trois rencontres de négociations et malgré la présence d’un conciliateur, le fossé pour parvenir à une première convention collective demeure considérable. La dernière offre patronale, jugée déraisonnable, a été rejetée à 80% par les enseignantes et les enseignants présents aujourd’hui à l’assemblée.

Trois litiges importants séparent encore les parties, soit l’allocation complémentaire à la retraite, le salaire et la reconnaissance de l’excellence des contributions des chargé-es de cours à l’enseignement et à l’encadrement des étudiants. «Ce n’est jamais une décision facile que de choisir la confrontation. L’employeur ne nous laisse malheureusement pas le choix», précise Laurent Arel, président du syndicat.

En votant l’accroissement des moyens de pression, les membres du syndicat veulent envoyer un message fort et sans équivoque. La direction de l’École de technologie supérieure doit cesser de tergiverser et doit maintenant démontrer à la table de négociation son appréciation de la qualité de l’enseignement des chargé-es de cours. Après presque trois années de négociation, ce ne serait pas trop tôt!

Le Syndicat des chargé-es de cours de l’École de technologie supérieure — Service des enseignements généraux, est accrédité depuis le 31 juillet 2014 et est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN. Le syndicat représente 121 chargé-es de cours spécialisés dans l’enseignement et les travaux pratiques en génie.

Fondée en 1969, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN regroupe quelque 35 000 membres dans 46 cégeps, 39 établissements privés et 13 syndicats d’université. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec. La fédération est l’une des huit fédérations affiliées à la Confédération des syndicats nationaux.

La FSSS–CSN appelle à un respect des engagements afin de rebâtir la confiance

La signature, hier soir, des conventions collectives de nombreuses entreprises privées du secteur préhospitalier, par les représentants syndicaux des 3600 paramédics, répartitrices, répartiteurs et employé-es de soutien membres de la CSN met fin au plus long conflit de travail de l’histoire du secteur préhospitalier. Pour la FSSS–CSN, le gouvernement et les employeurs doivent tenir les engagements qu’ils ont pris et travailler activement à rebâtir la confiance. Les nouvelles conventions collectives viendront à échéance le 31 mars 2020. Les anciennes conventions étaient échues depuis mars 2015.

« Nous n’avons pas la prétention d’avoir réglé tous les problèmes avec cette nouvelle convention, explique le représentant du secteur préhospitalier à la FSSS–CSN, Jean Gagnon. Toutefois, elle s’accompagne d’engagements précis sur la charge de travail et sur la conversion des horaires de faction en horaires à l’heure. Nous n’attendons rien de moins qu’une application complète et entière de ces engagements.»

Retards dans l’application
Rappelons que le 21 décembre 2017, le ministère de la Santé et des Services sociaux faisait parvenir à tous les syndicats une lettre détaillant la nouvelle politique ministérielle. Celle-ci le guidera dans la décision d’ajouter des ressources sur certains territoires, notamment en se basant sur un examen de la charge de travail des paramédics. Cette nouvelle politique est en bonne partie le fruit d’échanges tenus tout l’automne entre la CSN et le ministère. Elle aura entraîné la conversion immédiate d’une vingtaine d’horaires de travail dits de faction en horaires de travail à l’heure partout au Québec, en plus d’ajouts de ressources dans quelques grands centres urbains. Le ministère s’engageait par le fait même à réévaluer la situation pour l’ensemble du Québec dans les trois mois.

Or, trois mois plus, tard, la FSSS–CSN déplore que cette réévaluation promise n’ait pas encore eu lieu. Nous sommes toujours en attente des données probantes pour tous les secteurs alors que nous savons que certaines zones fracassent le critère du 28h clinique, édicté par le ministère et devraient voir les horaires de travail convertis immédiatement. C’est notamment le cas de la zone de Plessisville.

Horaires de faction
Lorsqu’ils travaillent sur un horaire de faction, les paramédics doivent assurer une pleine disponibilité durant 168 heures consécutives. Pour la CSN, l’enjeu dépasse la qualité des conditions de travail et touche directement la qualité des services à la population. On estime que les horaires de faction peuvent induire jusqu’à 10 minutes de délai supplémentaire par rapport aux horaires à l’heure, ce qui peut s’avérer fatal dans les situations critiques nécessitant une intervention urgente.

« Ce que le MSSS a mis sur la table constitue pour nous un bon point de départ, rappelle le vice-président de la FSSS–CSN, Dany Lacasse qui a mené les discussions avec le ministère. Nous sommes d’avis qu’il faudra dans un deuxième temps bonifier ces critères pour améliorer encore davantage les temps de réponse en zone rurale et semi-urbaine. C’est de bonne foi que nous avons choisi de travailler dès maintenant avec le ministère sur la base de données probantes. Pour rebâtir la confiance dans le secteur, après plus d’un an de grève, il est impératif que le gouvernement se montre proactif et qu’il livre ce à quoi il s’est engagé ».

Conventions collectives
Les nouvelles conventions collectives du secteur préhospitalier de la CSN couvrent une période de cinq ans, du 1er avril 2015 au 31 mars 2020. En plus de mécanismes sur la charge de travail et la révision des horaires désuets, l’entente prévoit des augmentations de salaire totalisant 7,65 % sur cinq ans en plus de montants forfaitaires de 1,5 %. Les salarié-es du préhospitalier ont par ailleurs obtenu la mise sur pied d’un régime de retraite à prestations déterminées respectant l’équité intergénérationnelle. Parmi les autres avancées réalisées, notons l’amélioration du programme de retraite progressive et des dispositions entourant la fourniture des uniformes de travail.

 

Le syndicat fait le point avec ses membres

Réunis aujourd’hui en assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Pharmetics (STTP–CSN) ont partagé toutes les informations pertinentes en lien avec la faillite déclarée par leur employeur, Pharmetics 2011, le 16 mars dernier.

« Pour nous, il s’agit d’un coup de théâtre rocambolesque, une situation vraiment inattendue et difficile à laquelle nous devons malheureusement faire face. À la fin du mois d’avril 2017, nous avions pourtant réussi à conclure une nouvelle convention collective de trois ans qui nous offrait de bonnes conditions de travail. Malgré des années difficiles depuis 2011, nous étions confiants face à l’avenir, puisque la rentabilité était au rendez-vous, de déplorer Marcel Robert, président du STTP–CSN. Chose certaine, avec l’appui de la CSN et de la FIM, nous allons nous soutenir et envisager toutes les pistes de solution pour que cette entreprise puisse recommencer à produire et que nous retrouvions nos emplois. »

Durant la rencontre, plusieurs sujets importants ont été abordés : l’état juridique de la situation, le processus de faillite et la nomination des inspecteurs qui y seront attitrés, les programmes de soutien technique et financier des gouvernements provincial et fédéral ainsi que les programmes d’aide et d’entraide disponibles.

« Nous allons soutenir le STTP–CSN dans toutes ses démarches, peu importe de quelle nature elles seront. Pour le moment, nous encaissons le coup de cette annonce soudaine en protégeant les droits fondamentaux des travailleurs touchés et aucune piste de solution ne sera exclue de notre stratégie », de conclure Louis Bégin, président par intérim de la FIM–CSN.

Aucune entrevue ne sera donnée relativement à la faillite de l’entreprise.

Le STTP–CSN rassemble environ 120 salarié-es affiliés à la FIM qui rassemble plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec.

ASSEZ ! Le personnel du CHU Sainte-Justine n’en peut plus!

Les 1600 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes du CHU Sainte-Justine réclament des solutions immédiates pour leur permettre de renouer avec une certaine qualité de vie au travail et pour pouvoir accomplir pleinement leur mission au sein de cet établissement unique au Québec. Depuis quelques jours, elles posent des actions de visibilité et elles entendent augmenter la pression jusqu’à ce que la direction du CHU accepte d’étudier sérieusement les pistes de solution qu’elles mettent de l’avant. Depuis quelques heures, elles recueillent d’ailleurs des témoignages vidéo de salariées qui décrivent la situation et réclament des solutions. Ceux-ci peuvent être vus en ligne, notamment sur Facebook et se propagent très rapidement.

Ces professionnel-les en soins dénoncent non seulement les coupes budgétaires imposées au réseau depuis quelques années, mais également de nouvelles pratiques de gestion des effectifs qui font en sorte qu’elles se sentent de moins en moins valorisées et écoutées. Elles sont de plus en plus appelées à travailler dans des départements qu’elles ne connaissent pas. Elles sont de plus en plus obligées de faire des heures supplémentaires. La surcharge de travail devient intenable. De plus, la situation est lourde sur le plan émotionnel puisqu’elles sont de plus en plus nombreuses à terminer leurs journées de travail avec le sentiment qu’elles n’ont pas pu tout faire de façon satisfaisante à cause de facteurs sur lesquels elles n’ont aucune prise. On note une hausse importante des arrêts de travail : en trois mois, plus de 10 % des membres du SPSIC-CSN ont eu recours à l’assurance salaire de courte durée.

« Ça ne peut pas durer, explique la présidente du syndicat, Sophie Leclair. À cause de notre engagement et de nos convictions, nous réalisons des petits miracles chaque jour pour assurer le maintien de la qualité des soins, mais si la situation continue de se détériorer, ce ne sera simplement plus possible. Toutes celles qui travaillent ici depuis longtemps savent à quel point la situation s’est dégradée ces derniers mois. Nous sommes convaincues que les solutions existent dès maintenant et que celles que nous proposons sont réalisables à court terme. »

Le syndicat propose notamment trois pistes de solution :

• Redonner de la stabilité d’emploi aux professionnel-les en soins ;
• Remplacer le personnel en absence dont les tâches retombent souvent sur le personnel en soins infirmiers, par exemple, le travail des préposé-es aux bénéficiaires et du personnel administratif ;
• Embaucher davantage d’infirmières auxiliaires et valoriser leur rôle afin de limiter la surcharge de travail des infirmières.

Un pas dans la bonne direction
En ce qui a trait au rôle accru des infirmières auxiliaires, le syndicat a remporté une petite victoire cette semaine, car la direction du CHU Sainte-Justine a procédé à l’embauche de 15 nouvelles infirmières auxiliaires, ce qui permettra de s’attaquer à la surcharge de travail des infirmières. Le syndicat entend toutefois maintenir la pression afin qu’on aille plus loin dans la recherche de solutions.

« C’est vrai que de tels problèmes ne sont pas uniques au CHU Sainte-Justine, poursuit Félix-Olivier Bonneville, vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), lui-même infirmier au CHU Sainte-Justine. On voit bien que le personnel est à bout de souffle, partout au Québec. Au CHU Sainte-Justine, nous avons toujours été particulièrement fiers de notre capacité à offrir ce qu’il y a de mieux aux enfants du Québec. Nous allons continuer, au niveau national, à tout mettre en œuvre pour convaincre le gouvernement de l’urgence de réinvestir dans le réseau et de changer les orientations ministérielles, afin de valoriser tous les acteurs du réseau. Mais les établissements ont aussi la responsabilité de voir à ce que leurs décisions de gestion contribuent à rendre le travail attrayant en soins infirmiers et à assurer un environnement et des conditions de travail optimales au personnel afin qu’il puisse se consacrer entièrement au mieux-être de tous les enfants qui lui sont confiés. Actuellement, ce n’est pas du tout ce que nous voyons à Sainte-Justine. »

À propos 
Le Syndicat des professionnels en soins infirmiers et cardiorespiratoires du CHU Sainte-Justine (CSN) regroupe quelque 1600 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), comptant 110 000 membres dans les secteurs de la santé et des services sociaux et des services de garde. La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est l’organisation syndicale la plus représentative dans le réseau de la santé et des services sociaux et elle est la seule organisation à regrouper des travailleuses et des travailleurs des quatre grandes catégories professionnelles du réseau.

La ministre Hélène David doit intervenir

Des manifestantes et manifestants réunis ce midi devant les bureaux de la rue Fullum du ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche demandent à la ministre Hélène David d’intervenir auprès de l’Université TÉLUQ pour contrer la restructuration entreprise par la direction de l’établissement. Les manifestant-es s’opposent au transfert de l’encadrement d’une portion importante des étudiantes et des étudiants à une entreprise privée, l’Institut MATCI, et à des professeur-es sous contrat et à statut précaire. Dans les prochains mois, de l’aveu même des représentants de l’établissement d’enseignement, c’est presque la totalité des étudiantes et des étudiants qui n’auront plus accès à l’expertise des tuteurs et des tutrices actuellement à l’emploi.

« À la table de négociation, la TÉLUQ nous a offert de conserver à peine 7000 assignations ce qui représente, selon nos calculs, 13.5 % de l’encadrement des étudiantes et des étudiants, et cela, pour un an seulement. Si la ministre n’intervient pas, c’est la fin d’un modèle d’encadrement qui a pourtant fait ses preuves depuis 1972. Et le nouveau modèle mis de l’avant aura des impacts négatifs sur l’encadrement des étudiants, qui s’en trouve réduit sur le plan de la durée. Le contact pédagogique est pourtant primordial en formation à distance, ce en quoi les tuteurs et tutrices ont développé une expertise particulière », s’inquiète Nancy Turgeon, présidente du Syndicat des tuteurs et des tutrices de la Télé-université-CSN (STTTU). « Des dizaines d’enseignantes et d’enseignants d’expérience vont perdre leur emploi », ajoute-t-elle.

Pour le syndicat, la direction de l’Université TÉLUQ semble mettre de côté les normes minimales de respect de ses employé-es au nom de l’impératif de compétition sur le marché de l’enseignement universitaire.

« La manifestation se veut un signal d’opposition au virage vers la sous-traitance de l’enseignement supérieur, la précarisation et la désyndicalisation des emplois. L’Université TÉLUQ pave la voie à la privatisation de l’enseignement au sein du réseau de l’Université du Québec. C’est une triste première à la veille du 50e anniversaire de la création du réseau », note Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN).

Des questions sans réponse

Les questions au Conseil d’administration (CA) de la TÉLUQ, notamment sur le contrôle de la qualité effectué par le personnel de l’Institut MATCI, sont restées sans réponse. Une administratrice et un observateur au CA ont transmis une lettre à tous les autres administrateurs, le 16 février dernier, pour dénoncer le fait que l’entente entre la TÉLUQ et le MATCI reste secrète, et n’aurait jamais été approuvée par le CA. La réaction de la direction a été d’exclure certains membres « irritants » du conseil d’administration de la réunion où le sujet serait discuté. La direction de la TÉLUQ, une composante du réseau public de l’Université du Québec, joue au chat et à la souris pour préserver l’encadrement des étudiantes et des étudiants par un partenaire privé et refuse de s’expliquer.

Des discussions politiques refusées

Afin de dénouer l’impasse, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) a demandé une rencontre avec la direction de l’Université TÉLUQ. Pour Jean Murdock, président de la FNEEQ-CSN, la priorité était et demeure la préservation des emplois et la qualité de l’encadrement et des diplômes de cette institution québécoise. « Nous souhaitions discuter avec eux, mais ils ont refusé que la présidente du syndicat assiste à la rencontre. Nous ne pouvions pas accepter l’exclusion de la représentante des tuteurs et des tutrices. La rencontre n’a donc jamais pu avoir lieu. »

Pour sa part, la ministre Hélène David n’a toujours pas répondu aux demandes de la FNEEQ pour discuter notamment du modèle de développement de l’Université TÉLUQ et de sa place au sein du eCampus. « Avec la tangente choisie par l’Université, les implications probables sur l’avenir de l’enseignement supérieur au Québec ont de quoi inquiéter. Le silence de la ministre est préoccupant », conclut Jean Murdock.

Pour de plus amples renseignements sur le STTTU, visitez http://stttu.ca/et suivez-nous sur Facebook.

Pour de plus amples renseignements sur le CCMM-CSN, visitez https://www.ccmm-csn.qc.ca/ et suivez-nous sur Facebook.

Pour de plus amples renseignements sur la FNEEQ-CSN, visitez http://fneeq.qc.ca et suivez-nous sur Facebook et Twitter.

Les salarié-es acceptent l’entente de principe à 81 %

Ce soir, lors d’une assemblée générale tenue à Montréal, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) ont accepté l’entente de principe intervenue le 6 mars dernier. Présentée aux membres, celle-ci fut adoptée à 81 %, par voie de scrutin secret.

« Ce soir, nous avons accepté un nouveau contrat de travail de cinq ans assorti des augmentations de salaire suivantes : 1,4 % rétroactif au 1er juillet 2017, 1,6 % au 1er juillet 2018, 2 % au 1er juillet 2019 et 3 % pour chacune des deux dernières années du contrat de travail, soit celles débutant le 1er juillet 2020 et le 1er juillet 2021. Nous avons également réussi à maintenir une seule catégorie d’emploi, tout en empêchant les reculs que l’employeur voulait nous imposer. C’est grâce à la détermination des membres que nous avons obtenu satisfaction à nos demandes », de préciser Carole Laplante, présidente du STTT–CSN.

« Au nom du Secteur Transport scolaire, je tiens à souligner la lutte acharnée des salarié-es du STTT–CSN qui, après avoir reçu des demandes importantes de reculs salariaux de la part de l’employeur, ont décidé de se battre, et avec succès disons-le, afin de préserver leurs acquis. Malgré les augmentations satisfaisantes obtenues par leur mobilisation, nous devons poursuivre notre lutte afin que toutes les travailleuses et tous les travailleurs de ce secteur puissent recevoir un salaire qui reconnaît les compétences et les responsabilités exigées pour effectuer ce travail », de souligner Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Cette entente arrive au même moment où nous avons lancé une campagne visant la reconnaissance du travail des conductrices et des conducteurs de véhicules scolaires au Québec. Pour ce syndicat, les augmentations acquises constituent une amélioration des conditions de travail, particulièrement pour les deux dernières années à 3 %. Mais la lutte pour que chaque travailleuse et chaque travailleur puisse toucher un salaire vraiment à la hauteur de leur travail se continue », de renchérir Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP et responsable politique du STS.

Rappelons que plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

À propos

Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3000 travailleuses et travailleurs dans 63 syndicats affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Entente de principe chez Transco Montréal

Mardi dernier, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) et l’employeur, mettant fin à tout moyen de pression. L’entente sera présentée aux membres prochainement en assemblée générale et aucun commentaire ne sera émis d’ici là.

Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3100 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Les salarié-es adoptent un nouveau mandat de grève à 85 %

Ce matin, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue à Montréal, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) ont adopté un nouveau mandat de grève à 85 %, par voie de scrutin secret. Ce mandat, à exercer au moment jugé opportun, pourrait éventuellement aboutir à une grève générale illimitée.

« Encore une fois, la démocratie syndicale a parlé. Après avoir rejeté l’entente de principe à 83 % le 12 février dernier parce qu’elle ne répondait pas à leurs attentes, les membres de notre syndicat ont décidé d’adopter un troisième mandat de grève en autant de mois. Alors que l’employeur a lancé des menaces de pertes de circuits et de pertes d’emplois, ils ont même ouvert la porte à la grève générale illimitée, à exercer au moment jugé opportun, de préciser Carole Laplante, présidente du STTT–CSN. Je ne suis pas plus heureuse que nos membres d’avoir à me battre pour obtenir un salaire décent. Mais nous avons décidé de nous tenir debout même si nous savons que notre journée de grève d’aujourd’hui et qu’un éventuel conflit touche des milliers d’élèves que nous connaissons par leur nom et dont nous prenons soin tous les jours d’école ».

En assemblée générale extraordinaire ce matin. – Photo : Cédric Martin

« La lutte du STTT–CSN représente bien la problématique vécue dans le domaine du transport scolaire où nous retrouvons un grand nombre de bas salarié-es qui touchent un revenu annuel sous les 20 000 $ et une rémunération hebdomadaire de moins de 500 $. Voilà pourquoi nous menons actuellement une campagne qui revendique l’octroi d’enveloppes budgétaires bonifiées, dédiées et fermées, vouées à l’amélioration des salaires et des conditions de travail. Tous les intervenants du secteur s’entendent pour reconnaître la pénurie de main-d’œuvre actuelle.  Le gouvernement du Québec doit régler cette injustice salariale qui existe dans notre secteur depuis trop longtemps sans quoi, il devra faire face au risque de mettre le service en péril », de souligner Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Les transporteurs comme Transco qui ne pensent qu’à maximiser leurs marges de profit sur le dos de leurs salarié-es font face à une situation qui pourrait bien leur causer de graves problèmes. Nous savons qu’actuellement, il y a un sérieux problème de recrutement et de rétention du personnel, directement en lien avec les mauvaises conditions de travail offertes dans le transport scolaire. Pour nous, il n’y a pas de solution miracle, sinon que d’offrir un salaire décent qui reconnaît l’importance du travail de ces salarié-es », de renchérir Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP et responsable politique du STS.

Le 30 octobre dernier, une conciliatrice a été nommée par le Service fédéral de médiation et de conciliation. Le conflit de travail touche déjà près de 15 000 élèves répartis sur plus de 300 parcours scolaires à Montréal.

Plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

À propos
Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3100 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Troisième déclenchement de grève pour les 210 répartiteurs, répartitrices et employé-es de bureau

Alors que les ambulanciers-paramédics et les employé-es de soutien de la Corporation d’Urgences-santé viennent tout juste de signer leur convention collective, les 210 répartiteurs, répartitrices et employées de bureau du centre de communication santé sont toujours sans contrat de travail, et cela, depuis près de trois ans. Pour forcer le déblocage des négociations qui stagnent depuis des mois, ils ont déclenché la grève pour une troisième fois, hier soir à 23 h. Celle-ci se poursuivra ce vendredi 23 février.

Manifestation devant l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé
Dès 10 h 30 ce matin, ces syndiqué-es se sont rassemblés devant le centre hospitalier de Laval pour interpeller la directrice générale de cet établissement, qui siège au conseil d’administration d’Urgences-santé, afin qu’elle intervienne auprès des membres de la direction d’Urgence-santé pour les inviter à accélérer le pas de la négociation. Une opération similaire est également prévue vendredi matin devant MaisonBrison communications, dont l’un des dirigeants siège aussi au conseil d’administration de la corporation.

Rappelons que forts d’un mandat de dix jours de grève voté à la fin de novembre dernier, les syndiqué-es membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) ont débrayé une première fois, le 20 décembre, puis les 1er et 2 février, en plus de recourir à une série de moyens de pression hebdomadaires pour soutenir leur comité de négociation.

Oui à une entente, mais pas à n’importe quel prix
« Après les ententes négociées et signées avec deux groupes de salarié-es d’Urgences-santé, il est temps que la direction prenne la mesure de l’impatience des répartitrices, des répartiteurs et des employé-es de bureau qui sont pressés comme des citrons, avec très peu de considération. Il est temps que ça change. Il nous faut un règlement, mais pas à n’importe quel prix », fait valoir Martin Joly, président du Syndicat des employé-es d’Urgences-santé, affilié à la FSSS–CSN.

Les négociations ont débuté le 26 mai 2015. Près d’une quarantaine de séances ont eu lieu jusqu’ici, dont 26 devant un conciliateur du ministère du Travail. Les négociations achoppent sur les hausses de salaire que l’employeur voudrait inférieures à celles pourtant négociées avec les autres salarié-es  de la corporation et ceux du réseau de la santé et des services sociaux. Les autres points en litige portent notamment sur une structure salariale qui aurait pour effet d’appauvrir des salarié-es et d’autres reculs réclamés par l’employeur sur les conditions de travail alors que le syndicat revendique des mesures pour attirer et retenir le personnel.

« Ces salarié-es sont aux prises avec un taux de détresse psychologique inquiétant, d’importantes surcharges de travail, un taux de roulement de personnel élevé, un recours incessant aux heures supplémentaires obligatoires, affirme Josée Marcotte, vice-présidente de la FSSS–CSN. Ce n’est pas le temps d’aggraver les conditions de travail du monde, c’est plutôt l’heure de mettre en place des solutions. La Fédération va les soutenir jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’ils obtiennent un règlement à la hauteur de leur satisfaction. »

« Nous allons soutenir jusqu’à la dernière minute ces travailleuses et travailleurs qui ne demandent pas la lune. Ils ne demandent qu’à être traités équitablement avec les autres salarié-es d’Urgences-santé et ceux des secteurs public et parapublic. On ne demande surtout pas au ministre de la Santé et au Conseil du trésor de leur accorder l’impossible, comme ç’a été le cas des largesses offertes par le gouvernement des médecins, dont les docteurs Philippe Couillard et Gaétant Barrette. Les travailleuses et travailleurs veulent simplement être reconnus », a pour sa part déclaré Manon Perron, secrétaire générale du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

Un autre jour de grève le 28 février prochain

Le 28 février prochain, à la première heure, les conductrices et les conducteurs du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) seront en grève pour la journée. Il s’agit du troisième jour de grève sur les trois qui avaient été votés le 23 janvier dernier.

« Encore une fois, nous déplorons de devoir exercer notre moyen de pression ultime pour que notre employeur saisisse enfin que les conductrices et les conducteurs qui sont à son emploi ne veulent pas s’appauvrir. Étant nous-mêmes parents, nous comprenons très bien l’effet de cet arrêt de travail sur les familles que nous desservons chaque matin. Nous désirons toujours notre juste part des sommes que les commissions scolaires remettent à notre employeur afin d’augmenter nos salaires convenablement. Il s’agit pour nous d’une question de respect », de préciser Carole Laplante, présidente du STTT–CSN.

Le 23 janvier dernier, les membres du STTT–CSN avaient rejeté les dernières offres patronales à 98 %, tout en reconduisant leur mandat de trois jours de grève à 98 %, par voie de scrutin secret ; ils ont déjà exercé deux jours de ce mandat, soit les 30 et 31 janvier. Le 12 février, en assemblée générale extraordinaire, l’entente de principe intervenue le 31 janvier a été rejetée à 83 %, également par voie de scrutin secret. Le 30 octobre dernier, une conciliatrice a été nommée par le Service fédéral de médiation et de conciliation.

Au cours de la journée du 28 février, le syndicat ira consulter ses membres lors d’une assemblée générale extraordinaire afin de se doter d’un nouveau mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

Le conflit de travail touchera près de 15 000 élèves répartis sur plus de 300 parcours scolaires à Montréal. Les commissions scolaires et l’établissement affectés sont les suivants :

  • Commission scolaire Lester B. Pearson : 2640 élèves sur 55 routes ;
  • Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys : 3936 élèves sur 82 routes ;
  • Commission scolaire de Montréal : 2832 élèves sur 59 routes ;
  • Commission scolaire English Montréal : 4224 élèves sur 88 routes et ;
  • Le Collège Sainte-Anne, un établissement privé : 864 élèves sur 18 routes.

Rappelons que plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

À propos

Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3000 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Les employé-es d’entretien de la STM votent à 98 % pour six jours de grève

Réunis en assemblée générale à Montréal, les membres du Syndicat du transport de Montréal–CSN de la STM ont voté à 98 % un mandat prévoyant des moyens de pression, incluant une banque de six jours de grève à exercer au moment jugé opportun. Bien qu’ils espèrent toujours en arriver à une entente négociée, les salarié-es jugent que les reculs demandés par l’employeur et le cadre législatif dans lequel se déroule ces négociations les obligent à se doter d’un tel mandat.

Photo : Cédric Martin

Au cours des derniers jours, la STM a fait connaître ses dernières demandes à la partie syndicale. La STM s’attaque aux différentes mesures de conciliation travail-famille acquises par le passé, notamment par des reculs sur les horaires variables et le cumul de temps et par la transformation de certains postes de jour en postes de soir et de nuit. Elle désire également imposer les heures supplémentaires obligatoires et privatiser certaines de ses activités. « Jamais dans l’histoire de notre syndicat l’employeur n’avait été aussi exigeant et agressif envers les acquis syndicaux », indique Gleason Frenette, président du syndicat.

Photo : Cédric Martin

Le syndicat rappelle que les salarié-es en sont réduits à voter la grève, non seulement en raison des demandes de reculs importants, mais aussi à cause du nouveau cadre législatif qui affecte les salarié-es municipaux et paramunicipaux. Les demandes de l’employeur ne font que s’ajouter aux nouvelles obligations qui touchent les salarié-es. Notons que les dispositions de la loi 15, qui s’appliquent maintenant, ont eu pour effet d’augmenter de façon substantielle leurs cotisations au régime de retraite. Tout cela dans un contexte où la loi 24 vient limiter le temps de négociation. « À un certain moment, il faut se rendre à l’évidence que nous n’avons pas le choix. Il faut se tenir debout et rester solidaires », clame Gleason Frenette.

Malgré ce vote, le syndicat insiste sur sa volonté d’en arriver à une entente négociée : « Nous ne sommes pas fermés, nous sommes prêts à travailler et à trouver les solutions qui s’imposent pour aboutir à une convention collective acceptable et respectueuse envers nos travailleurs et travailleuses », conclut le président du syndicat.

À propos

Le Syndicat du Transport de Montréal–CSN compte plus de 2400 membres. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) qui regroupe 425 syndicats représentant plus de 56 000 syndiqué-es travaillant dans les secteurs public et parapublic. Quant à la CSN, elle compte plus de 300 000 membres venant de tous les secteurs d’activité.