Au lendemain d’une journée de grève nationale et à l’approche des festivités de la fierté, les 600 travailleuses et travailleurs de l’hôtel Reine Elizabeth ont débrayé pour une journée supplémentaire de grève surprise.
« Avec l’employeur, c’est un pas en avant, deux pas en arrière. Il est temps qu’il démontre du sérieux à la table de négociation et qu’il favorise une résolution rapide du conflit de travail », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN), qui rappelle du même souffle que la Caisse de dépôt et placement du Québec, la CDPQ, est propriétaire de l’établissement.
« L’employeur doit prendre la mesure du sérieux et de la mobilisation des travailleuses et travailleurs du Reine Elizabeth. Toute la force des 330 000 membres de la CSN est de leur côté », poursuit Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).
À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN
La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.
Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.