Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN | Subaru des Sources

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 20 août 2024 le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN été accrédité pour représenter :

Tous les directeurs financiers et commerciaux

Le département des ventes du concessionnaire automobile Subaru des Sources avait rejoint les rangs de la CSN il y a plusieurs années. Cependant, les directrices et directeurs financiers qui n’ont de directeur que le nom de leur titre d’emploi était exclu de l’unité d’accréditation. Ils viennent eux aussi d’adhérer au STTIM afin d’avoir un levier de négociation face à l’employeur, notamment pour limiter l’utilisation de la sous-traitance. L’employeur n’avait qu’un seul projet en tête, faire régresser leurs conditions de travail. Il trouvera la CSN sur son chemin!

Cette nouvelle section sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière au Conseil central du Montréal métropolitain de et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN – Total lubrifiants Canada

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 2 mai 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN – Section Total lubrifiants Canada a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail à l’exception des employés de bureau, des vendeurs et de ceux automatiquement exclus par la loi. »

Les salarié-es ont décidé de se syndiquer afin d’obtenir de meilleures conditions de travail. Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Négociations dans l’hôtellerie : la CSN promet un automne chaud

Pour la deuxième fois ce mois-ci, 2 600 travailleuses et travailleurs débraient pour une journée de grève nationale dans les régions de Montréal, Québec et Sherbrooke. Les perturbations surprises affectent la dernière longue fin de semaine de l’été.

« Nous espérions ne pas en venir là, mais la situation l’oblige. Nous sommes témoins d’une tentative patronale de casser le mouvement de mobilisation que les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie ont bâti depuis quelques mois », explique David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN.

Cette semaine seulement, trois hôtels montréalais ont été mis en lockout, soit l’Hôtel Bonaventure, l’Hôtel Marriott Château Champlain et le Double Tree by Hilton Montréal. La journée de grève fait suite à celle tenue le 8 août dernier par les travailleuses et les travailleurs de l’industrie hôtellerie.

« Plutôt que mettre des efforts à négocier, les employeurs préfèrent fermer des services comme le restaurant de l’hôtel, offrir des gratuités aux clients insatisfaits, bloquer les réservations de chambres et se priver ainsi de revenus substantiels. Ils essaient clairement d’épuiser les travailleurs et la mobilisation ! » ajoute le vice-président.

« La CSN a tout tenté pour arriver à des ententes de principe. Nous avons tenu 46 rencontres de négociation au cours des trois dernières semaines, sans résultat. Les employeurs se lancent la balle et attendent tous qu’un autre fasse une concession. Résultat? La moitié des tables de négociation sont toujours sans offre salariale de l’employeur ! » s’exclame Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN.

« Ces derniers jours, cinq syndicats se sont dotés d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Partout, les syndicats sont prêts à poursuivre la mobilisation cet automne, nous venons d’ailleurs de déposer cinq plaintes pour le recours illégal à des briseurs de grève au Fairmont Reine Elizabeth, au Bonaventure et au Marriott Château Champlain » conclut M. Valiquette.

Dans l’industrie hôtelière, la saison estivale fait place à celle des événements d’affaires et des banquets, lesquels génèrent une part importante des revenus annuels.

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN
La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

La rentrée universitaire compromise à Concordia

Au terme de près d’un an de négociations infructueuses, les 600 membres du Syndicat des employé-e-s professionnel-le-s de l’Université Concordia (SEPUC–CSN) seront en grève à la rentrée scolaire, laquelle est prévue le 3 septembre, compromettant ainsi le début de l’année académique de près de 50 000 étudiants.

Pendant l’hiver, le syndicat a entamé un processus de conciliation avec l’université en raison de l’absence de progrès à la table de négociation sur la question du télétravail. Il y a quelques semaines, le syndicat s’est doté d’un mandat de grève de deux semaines dans l’espoir d’en arriver à une entente avec l’Université Concordia. Jusqu’à présent, l’employeur n’a pas bougé sur sa position, refusant même d’aborder le sujet du télétravail lors des réunions de négociation.

Les membres du syndicat occupent une variété de postes essentiels au bon déroulement de la rentrée, notamment ceux de conseiller, d’analyste en enseignement, en finances, en technologies de l’information et en communications, ainsi que de coordonnateur, de psychologue, d’infirmière, etc.

« En ce moment, l’accès au travail hybride est inéquitable au sein de l’université. Nous souhaitons adopter un cadre qui permettrait d’éviter toute forme d’injustice et  aussi garantir  aux employé-es professionnel-les qu’elles et ils pourront effectuer une partie de leur travail à la maison », explique Shoshana Kalfon, présidente du Syndicat des employé-e-s professionnel-le-s de l’Université Concordia (SEPUC–CSN).

« Il faut trouver une solution qui tienne compte des besoins des étudiants, de l’université et des employé-es professionnel-les. De nos jours, le télétravail est la norme pour de nombreux professionnels », explique Kathrin Peter, vice-présidente de la Fédération des professionnèles–CSN (FP–CSN).

« Nous espérons que l’employeur entendra le syndicat haut et fort. Nos membres veulent négocier pour éviter les conséquences négatives sur la population étudiante, mais ils seront prêts à faire la grève s’il le faut », conclut Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM–CSN).

Il est intéressant de noter que dans son plan d’action climatique 2024, l’université indique encourager ses employé-es à travailler à distance afin de réduire son empreinte carbone liée aux déplacements domicile-travail. Le syndicat s’explique plutôt mal comment l’université concilie cette volonté avec sa position à la table de négociation.

À propos de la CSN

Composée de plus de 1 600 syndicats, la CSN représente près de 330 000 travailleuses et travailleurs répartis dans huit fédérations et treize conseils centraux régionaux, principalement au Québec.

La Fédération des professionnèles (FP–CSN) compte quelque 8 000 membres à travers le Québec, œuvrant dans une multitude de secteurs. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN regroupe tous les membres de la CSN de la grande région de Montréal, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Travailleurs étrangers temporaires : silence radio sur des conditions de travail souvent inhumaines

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est consternée de voir que le premier ministre François Legault fait une annonce importante sur l’immigration temporaire, mais ne mentionne pas une seule fois la question des conditions de travail trop souvent déplorables auxquelles ces personnes font face.

« Les immigrants temporaires à bas salaire du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) représentent une frange extrêmement vulnérable de notre société. Ils ne peuvent faire valoir leurs droits et vivent sous la menace permanente de perdre leur permis de travail et de se faire renvoyer dans leur pays d’origine », souligne Caroline Senneville, présidente de la CSN. « C’est d’autant plus odieux que l’encre du rapport final du rapporteur spécial de l’ONU, qui qualifiait le PTET de terrain fertile à l’esclavage contemporain, est à peine sèche », ajoute-t-elle.

La CSN est favorable à un resserrement des exigences auprès des employeurs qui recrutent des travailleuses et des travailleurs étrangers temporaires, mais juge que l’annonce de François Legault de ce matin est de la poudre aux yeux. « On veut faire porter la responsabilité de la crise de logement, du manque de personnel et de ressources dans les services publics et de la précarisation du français à Montréal à environ 3500 immigrants temporaires », poursuit la présidente de la centrale.

Dans une majorité des professions où le moratoire ne s’appliquera pas, les employeurs continueront de n’avoir aucune obligation de recruter localement et ils n’auront pas de plafond de recrutement de travailleurs issus du PTET. Ainsi, dans ces cas, un employeur peut recruter toute sa main-d’œuvre par le biais du PTET.

Les besoins de main-d’œuvre ne doivent pas servir d’excuse pour brimer les droits et la dignité humaine. « Pour la CSN, une chose est claire : il est primordial d’abolir une bonne fois pour toutes les permis de travail fermés, de permettre l’accès à la résidence permanente et de faire porter aux employeurs leur juste part de responsabilité dans la recherche et l’embauche de la main d’œuvre locale », conclut madame Senneville.

 

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Syndicat des travailleuses et travailleurs en intervention communautaire–CSN – Section Projets Autochtones du Québec

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 11 juin 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs en intervention communautaire–CSN, section Projets Autochtones du Québec a été accrédité pour représenter :

« Toutes et tous les salarié-es au sens du Code du travail, à l’exclusion des technicien-nes aux comptes recevables, des analystes de données, des assistant-es communications, des adjoint-es exécutives et du département des ressources humaines. »

Les travailleurs de PAQ sont très dévoués aux communautés qu’ils appuient. Cependant, ils sont souvent incapables de rester longtemps au sein de l’organisation en raison du fort taux d’épuisement professionnel. Ils ont donc décidé de se syndiquer pour obtenir de meilleures conditions de travail pour eux-mêmes, mais également pour améliorer la qualité des services qu’ils fournissent aux communautés que l’organisation soutient.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des résidentes et résidents et internes de la Faculté de médecine vétérinaire–CSN

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 4 juin 2024 le Syndicat des résidentes et résidents et internes de la Faculté de médecine vétérinaire–CSN a été accrédité pour représenter :

Toutes les étudiantes et étudiants inscrits à l’Université de Montréal, salarié-es au sens du Code du travail du Québec, occupant les fonctions de cliniciennes et cliniciens résidents et internes de la Faculté de médecine vétérinaire.

Ces 65 salarié-es étudiant-e-s de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal ont choisi d’adhérer à la CSN plutôt que ceux de l’AFPC (qui représente les autres salarié-es étudiant-e-s de l’UdeM) pour améliorer leurs conditions de travail, notamment leurs salaires qui n’ont pas augmenté depuis plus de 6 ans.

Ce syndicat est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec, au Conseil central du Montréal métropolitain et à la Confédération des syndicats nationaux.

Négociation dans l’hôtellerie: le mouvement de grèves surprises s’amplifie

Le mouvement de grèves surprises s’amplifie dans le secteur de l’hôtellerie. Ce matin, les 350 salarié-es de l’hôtel Doubletree à Montréal ont annoncé un débrayage de 5 h 30 à 23 h 30 et les quelque 100 travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Faubourg Montréal terminent à 8 h ce matin une grève de 24 h. Les 600 employé-es de l’hôtel Reine Elizabeth étaient aussi en grève hier.

« Ces grèves surprises qui s’enchaînent les unes après les autres démontrent la détermination des travailleuses et des travailleurs à se faire entendre et respecter. Ces démonstrations renouvelées de la mobilisation et de la solidarité des salarié-es de l’hôtellerie envoient un message clair aux employeurs : ils doivent négocier sérieusement », observe Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Ce mouvement de grèves surprises ne cessera pas magiquement. Il est appelé à prendre encore plus d’ampleur si les employeurs ne mettent pas la pédale sur le gaz de la bonne volonté de négocier. Il n’en tient qu’à eux », conclut Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

 

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Nouveau mandat de grève pour les travailleuses et travailleurs de l’hôtel Reine Elizabeth

Les 600 travailleuses et travailleurs de l’hôtel Reine Elizabeth se sont dotés d’un nouveau mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Le mandat, voté dimanche après-midi en assemblée générale, a été adopté à la hauteur de 95% par les membres du syndicat et pourra être utilisé au moment jugé opportun.

Après avoir déclenché une série de grèves surprises et une journée de grève nationale aux côtés des autres syndicats de l’hôtellerie présentement en négociation, le syndicat espère maintenant que la menace d’une grève de plus grande envergure fasse débloquer les négociations avec l’employeur.

« Cette semaine, notre équipe de négociation sera à pied d’œuvre pour obtenir une entente et éviter la grève. Dès aujourd’hui, nous ferons des contre-propositions à l’employeur, notamment en ce qui a trait à la formation, aux agences de placement et à la charge de travail », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Avec notre mandat de grève d’un côté et les nouvelles contre-propositions de l’autre, nous nous donnons tous les moyens pour obtenir une entente de principe rapidement. Nous espérons une réponse sérieuse de l’employeur, autrement nous n’aurons d’autre choix que d’exercer d’autres séquences de grèves ou même la grève générale illimitée », poursuit Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

Après la journée de grève nationale tenue par 23 syndicats affiliés à la CSN le 8 août dernier, le syndicat du Reine Elizabeth a déclenché une succession de grèves surprises et a utilisé les trois derniers jours de son mandat de grève vendredi, samedi et dimanche.

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Trois grèves surprises dans des hôtels à Montréal

Deux jours après une grève nationale de 24 heures, plus de 1000 travailleuses et travailleurs de l’hôtellerie tiennent une grève surprise à Montréal : 600 à l’hôtel Reine Elizabeth, 350 au Marriott Château Champlain et une centaine à l’hôtel Hyatt Place Montréal – Downtown. Pour le Reine Elizabeth, il s’agit de la troisième journée de grève depuis jeudi.

« L’employeur doit se rendre à l’évidence : la seule façon d’éviter les mouvements de grève et d’arriver à une résolution rapide du conflit de travail est de négocier véritablement. Les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie sont déterminés à se faire respecter », déclare Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Si les dirigeants de ces trois hôtels n’avaient pas encore mesuré la mobilisation des salarié-es, ils n’auront pas d’autre choix que de commencer à comprendre !  Aujourd’hui, 1000 travailleuses et travailleurs sont en grève. C’est sans compter l’appui des 330 000 membres de la CSN ! », termine Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

Monsieur Valiquette et Madame Ide seront présents avec les grévistes du Hyatt Place Montréal – Downtown ce matin.

 

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Grève surprise à l’hôtel Reine Elizabeth

Au lendemain d’une journée de grève nationale et à l’approche des festivités de la fierté, les 600 travailleuses et travailleurs de l’hôtel Reine Elizabeth ont débrayé pour une journée supplémentaire de grève surprise.

« Avec l’employeur, c’est un pas en avant, deux pas en arrière. Il est temps qu’il démontre du sérieux à la table de négociation et qu’il favorise une résolution rapide du conflit de travail », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN), qui rappelle du même souffle que la Caisse de dépôt et placement du Québec, la CDPQ, est propriétaire de l’établissement.

« L’employeur doit prendre la mesure du sérieux et de la mobilisation des travailleuses et travailleurs du Reine Elizabeth. Toute la force des 330 000 membres de la CSN est de leur côté », poursuit Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

 

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

 

Une grève nationale pour obtenir la juste part des profits du secteur hôtelier

Plus de 2 600 travailleuses et travailleurs de l’hôtellerie issus d’une vingtaine d’hôtels de Montréal, Québec et Sherbrooke sont en grève aujourd’hui. Cette première journée nationale de grève montre l’ampleur de la détermination des salarié-es à obtenir de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires.

Les travailleuses et les travailleurs revendiquent notamment des augmentations salariales de 36 % sur quatre ans pour combler la perte du pouvoir d’achat liée à l’inflation, une bonification des vacances et des assurances et une protection contre une ingérence éventuelle des employeurs en cas de modification de la législation régissant les pourboires. Si cette grève ne permet pas d’obtenir des avancées rapidement aux tables de négociation, d’autres journées de perturbations sont à prévoir.

« Les hôteliers ne pourront pas faire la sourde oreille éternellement. On voit bien que les journées de grève les déstabilisent. Chaque fois qu’on retourne au travail, c’est le bordel dans les hôtels. S’ils veulent rapidement passer à autre chose, ils savent ce qu’ils ont à faire. Pour que les grèves cessent, ça prend de bons salaires et des avancées aux tables de négociation », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Le secteur hôtelier a connu une relance extrêmement rapide, tout ça grâce aux femmes et aux hommes qui accueillent la clientèle chaque jour. Les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie savent que s’ils veulent améliorer leur vie au travail, il n’y aura pas de cadeau de la part de leur employeur. C’est pour cette raison qu’ils sont en action tout l’été », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

 

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Prelco : les lock-outés devant le siège social à Rivière-du-Loup

En lock-out depuis 7 semaines, les 95 travailleuses et travailleurs de Prelco de Montréal manifestent cet après-midi à Rivière-du-Loup, devant le siège social de l’entreprise spécialisée dans la fabrication de vitrages commerciaux.

 « Nous manifestons devant le siège social de Prelco car l’employeur refuse de négocier avec nous. En plus de nous avoir mis en lock-out depuis sept semaines et d’avoir recours à des briseurs de grève, Prelco refuse de nous donner des dates de négociation. Mais notre détermination ne s’affaiblit pas. C’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui », affirme Koffi Dramane, président du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Prelco-Mtl–CSN.  

Sans convention collective depuis le 31 janvier 2024, les travailleuses et les travailleurs exigent que l’employeur revienne à la table de négociation. « La seule manière de mettre fin à ce conflit est d’avoir une bonne convention collective. Et pour cela, l’employeur doit agir de bonne foi en revenant à la table de négociation, en mettant fin au lock-out et en cessant d’avoir recours aux scabs. Les salarié-es sont déterminés à se faire respecter », termine Jérémy Temes-Dubé, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN). 

En solidarité avec les salarié-es en lock-out, des militantes et des militants du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN ainsi que la présidente, Pauline Bélanger, sont présents sur place. Ramatoulaye Diallo, trésorière du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), a aussi fait le voyage jusqu’à Rivière-du-Loup en solidarité avec les lock-outés.

 

À propos de la CSN 

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Prelco est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN). La FIM–CSN représente plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec. 

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.  

Nouvelle grève surprise dans deux hôtels montréalais

Plus de 400 travailleuses et travailleurs de l’hôtel Gouverneur Place Dupuis et de l’hôtel DoubleTree ont débuté une grève de 36 heures pour que les hôteliers leur concèdent des gains aux tables de négociation.

Il s’agit d’un quatrième débrayage à survenir dans le cadre de la 11e ronde de négociation coordonnée de l’hôtellerie CSN qui regroupe cette année 30 hôtels québécois et plus de 3500 travailleuses et travailleurs. Cette première séquence de grève pour ces deux hôtels montréalais, appartenant à Artifact Group, montre que le mouvement prend de l’ampleur. Plus tôt aujourd’hui, la CSN annonçait une première journée nationale de grève de l’hôtellerie le 8 août prochain.

« Les hôteliers se félicitent entre eux pour les profits records qu’ils font actuellement. Ils sont sur toutes les tribunes pour dire à quel point l’été est bon pour eux. Mais tout d’un coup, ils n’ont plus une cenne quand ils se présentent aux tables de négociation. Tant qu’ils ne comprendront pas qu’ils doivent partager les profits avec les travailleuses et les travailleurs, le mouvement de grève va continuer de grandir », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Les hôteliers devraient comprendre que c’est tout à leur avantage de reconnaitre les efforts de leurs employé-es en réglant rapidement les négociations », poursuit Arianne Carmel-Pelosse, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

« Tout le monde qui a récemment fréquenté des hôtels au Québec peut témoigner à quel point ça coûte cher. Le prix des chambres a littéralement explosé. Les hôteliers ont eu leur relance : c’est au tour des travailleuses et des travailleurs de passer à la caisse », conclut Nathalie Arguin, secrétaire générale de la CSN.

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

 

Amazon sommée de cesser d’entraver les activités syndicales

Dans une décision sans équivoque rendue hier, le Tribunal administratif du travail (TAT) exige qu’Amazon cesse de s’ingérer dans les affaires syndicales et ordonne à l’entreprise de n’émettre aucune déclaration, de ne publier aucun message ayant pour but ou pour effet de critiquer, de dénigrer la campagne de syndicalisation ni de questionner l’utilité d’un syndicat.

Le juge ordonne à Amazon de retirer et détruire toutes les affiches antisyndicales que l’entreprise utilisait jusqu’à maintenant dans ses installations. Le juge Henrik Ellefsen précise que ces messages «  prennent la forme de mises en garde en interpellant les salariés sur des sujets sensibles, clairement de nature à les inquiéter sur les conséquences possibles d’adhérer à un syndicat  ».

De plus, le TAT ordonne à Amazon d’afficher la décision et de la transmettre par courriel à tous les salarié-es de l’entrepôt de Lachine, celui visé par la plainte présentée par le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amazon Montréal–CSN, le 2 juin 2023.

Notons également que le juge ordonne à Amazon de verser au syndicat la somme de 10 000 $ pour dommages moraux ainsi que 20 000 $ à titre de dommages punitifs. Le juge écrit : « En l’espèce, puisque l’atteinte illicite aux droits du syndicat a clairement été commise de façon intentionnelle par Amazon, le Tribunal est d’avis que le paiement de dommages punitifs doit être ordonné, afin que ce dernier réalise que ce comportement doit cesser. »

Victoire importante

« Il s’agit d’une victoire importante pour le droit de tous les salarié-es à joindre librement un syndicat, se réjouit le vice-président de la CSN, David Bergeron-Cyr. Même s’ils travaillent pour un géant comme Amazon, les Québécoises et les Québécois ont le droit fondamental de se réunir pour négocier leurs conditions de travail. Les travailleuses et les travailleurs ne doivent pas céder aux campagnes de peur antisyndicales : la CSN sera toujours là pour défendre leurs droits. »

À propos

Rappelons que la CSN représente déjà les près de 250 salarié-es de l’entrepôt d’Amazon à Laval en quête d’une première convention collective. Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Un recours aux briseurs de grève inacceptable chez Prelco

En plus d’avoir mis ses employé-es en lock-out, l’entreprise Prelco a été pointée du doigt pour le recours à des briseurs de grève. Pour la CSN, la seule manière de mettre fin à ce conflit est de convenir d’une bonne convention collective.

Dans une décision du Tribunal administratif du travail rendue le 26 juillet dernier, l’entreprise spécialisée dans la fabrication de vitrages commerciaux s’est vue ordonner de cesser le recours à deux briseurs de grève. Cette ordonnance de sauvegarde vient confirmer les soupçons du syndicat sur le recours aux briseurs de grève. Sans convention collective depuis le 31 janvier 2024, les près de 90 travailleurs et travailleuses de Prelco à Montréal sont en lock-out depuis le 19 juin 2024.

« Tout ce qu’on veut, c’est le respect. On réclame des augmentations salariales qui tiennent compte de l’inflation. Nous voulons améliorer nos conditions de travail pour continuer de pratiquer notre métier longtemps. Avec son lock-out et le recours aux scabs, l’employeur ne fait rien pour trouver une solution au conflit », déplore Koffi Dramane, président du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Prelco-Montréal–CSN.

« Plutôt que de jouer au hors-la-loi en utilisant des briseurs de grève, Prelco devrait se mettre au travail pour relancer la négociation », poursuit Ramatoulaye Diallo, trésorière du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

« Les dirigeants de Prelco doivent bien réfléchir à leurs actions. Après le conflit, il y a aura des relations de travail à maintenir. En agissant comme ils le font actuellement, ils devront travailler fort pour regagner la confiance des travailleurs et des travailleuses. L’employeur doit changer de ton rapidement parce que les salarié-es sont déterminés à se faire respecter », conclut Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

 

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Prelco est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIMCSN). La FIM-CSN représente plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.