Syndicat des travailleuses et travailleurs de la CETAM–CSN – Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation, le 3 décembre dernier, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la CETAM–CSN a été accrédité pour représenter:

« Toutes et tous les employés de bureau, salariés au sens du Code du travail à l’exclusion du ou de la secrétaire de direction et du conseiller ou de la conseillère en santé et sécurité. »

C’est en raison de la réputation de la CSN dans le secteur préhospitalier et des services offerts que les travailleuses et les travailleurs de la CETAM ont fait le choix de se joindre à notre organisation à la suite de leur période de changement d’allégeance syndicale.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central de la Montérégie et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Deux mois de lock-out à LaSalle et Longueuil

En lock-out depuis deux mois, les 50 travailleurs de Béton Provincial des sites de LaSalle et de Longueuil ont manifesté aujourd’hui devant le siège social de la compagnie, à Québec, afin de dénoncer l’attitude de leur employeur dans ce conflit qui s’enlise.

Juste avant Noël, les salariés avaient été mis en lock-out par leur employeur, les privant ainsi des prestations d’assurance-chômage auxquelles ils auraient normalement eu droit au cours de l’hiver.

« L’objectif de Béton Provincial est très clair : niveler par le bas les conditions de travail de tous ses employés, peu importe le site où ils travaillent », soutient le président du syndicat, Gilles Marleau. « L’employeur nous propose tout bonnement d’abolir notre régime de retraite, de mettre fin à notre assurance collective et de geler nos salaires pendant quatre ans. Pour nous, de tels reculs sont inacceptables. »

Quatre ans de gel salarial

Les employés de Béton Provincial demandent une augmentation de 18 % sur quatre ans et le statu quo en matière d’assurance collective et de régime de retraite.

Le 7 novembre dernier, Béton Provincial, propriété de l’homme d’affaires André Bélanger, déposait une offre financière au syndicat : gel salarial jusqu’en 2027, puis 2 % d’augmentation annuelle en 2028 et 2029. L’employeur exigeait aussi la fin de sa contribution au régime de retraite, correspondant à 5,5 % du salaire gagné, pour la remplacer par une « prime » de 0,50 $ l’heure travaillée. Béton Provincial demandait également l’arrêt du régime d’assurance actuel afin de le remplacer par un nouveau régime modulable, dorénavant payé par les employés.

« Si Béton Provincial pense pouvoir casser ses travailleurs, c’est très mal nous connaître », prévient la présidente de la CSN, Caroline Senneville. « Ce n’est pas vrai qu’on va laisser André Bélanger faire main basse sur le secteur du béton en nivelant par le bas les conditions de travail des employés. »

« En ciblant les salaires, le régime de retraite et l’assurance collective, Béton Provincial veut s’attaquer au cœur de la rémunération des employés, alors que l’inflation des dernières années a été très dure pour les travailleurs », déplore le vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière, Dominic Tourigny.

À propos

Autrefois propriété de Demix Béton, les usines de Longueuil et de LaSalle ont été rachetées en avril 2024 par Béton Provincial, acteur de premier plan de l’industrie au Québec. Le Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle-Longueuil)–CSN représente les 50 chauffeurs, mécaniciens et hommes de cour de ces deux sites.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Le syndicat adopte ses nouveaux contrats de travail

À l’issue de deux votes secrets tenus ce jeudi 30 janvier, les membres des deux unités du Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN (unité générale et employé-es de bureau) ont accepté à 70 % et à 89,5 % les ententes de principe conclues vendredi dernier.

« Toutes deux d’une durée de trois ans, nos nouvelles conventions collectives prévoient des augmentations salariales de 5,5 % pour la première année, de 3,5 % pour la seconde année et de 3,0 % pour la dernière année. Durant cette négociation, nous avons terminé le processus d’évaluation des emplois et déterminé les ajustements salariaux qui y sont rattachés. Nous avons également obtenu une bonification des primes horaires à 0,60 $ le soir et à 1 $ la nuit. Les augmentations cumulatives atteignent jusqu’à 23 %. Ces conditions salariales sont rétroactives au 1er mai 2024, incluant les diverses primes. Nous avons aussi encadré davantage la sous-traitance grâce à une procédure simplifiée visant à clarifier son utilisation. Cela nous permettra ainsi de rapatrier le travail qui nous appartient, de préciser Luc Desmarais, président du syndicat. Finalement, chaque salarié-e touchera une rétroactivité salariale de 2500 $ pour 2023. »

« Au nom de la FIM, je désire féliciter les comités de négociation et de mobilisation. Avec l’exercice d’évaluation des emplois, la démarche fut longue, mais avec la force et la détermination nécessaires, les membres ont atteint leurs objectifs de négociation et le résultat des votes obtenus nous démontre que c’est à la satisfaction de la majorité des membres des deux unités du syndicat », de souligner Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) ne peut que se réjouir du résultat de cette négociation. Ce fut une opération ardue et grâce au travail accompli, le syndicat a réussi à obtenir des gains à la hauteur des attentes de la majorité de ses membres. Nous sommes fiers de l’appui que nous avons fourni pour la mener à bon terme. Il s’agit là d’une belle démonstration de l’efficacité de la solidarité régionale qui nous anime », ajoute Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

« La CSN est fière d’avoir soutenu le travail acharné des comités de négociation et de mobilisation d’un des plus vieux syndicats de Sorel-Tracy. Ça fait près de 75 ans que les travailleuses et les travailleurs de cette importante usine au Québec défendent leurs conditions de travail avec vigueur et rigueur. Au nom de la CSN, je salue votre tradition combative », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

Le Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN regroupe près de 900 travailleuses et travailleurs de Rio Tinto Fer et Titane à Sorel-Tracy.

La FIM–CSN regroupe plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec. Le CCM–CSN rassemble près de 35 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de plus de 225 syndicats provenant de toutes les fédérations de la CSN.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les deux unités du syndicat rejettent la dernière offre patronale

À l’issue de deux votes secrets tenus ce jeudi 16 janvier, les membres des deux unités du Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN (unité générale et employé-es de bureau) ont respectivement rejeté à 92 % et à 63 % leurs projets de contrats de travail.

Lors de deux autres votes qui se sont déroulés les 12 et 13 janvier derniers, les membres se sont exprimés à 99 % en faveur d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

Le Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN regroupe près de 900 travailleuses et travailleurs de Rio Tinto, Fer et Titane à Sorel-Tracy.

La FIM–CSN regroupe plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec. Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) rassemble environ 31 000 membres issus des secteurs privé et public, sur une base régionale.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Déclaration commune des organisations affiliées à la CSN

Lors d’une vigile qui s’est tenue ce vendredi 13 décembre 2024 à l’établissement de détention de Sorel-Tracy, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN), la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, le Conseil central de la Montérégie–CSN et la Confédération des syndicats nationaux (CSN) se sont rassemblés afin de soutenir cette déclaration commune.

Par la présente, les organisations affiliées à la CSN tiennent à livrer un message de solidarité et de soutien à l’agent en services correctionnels Michel Junior Blanchet, à sa famille, à ses proches et à ses collègues. L’ASC Blanchet a été victime d’une agression d’une grande violence le dimanche 1er décembre 2024 à l’établissement de détention de Sorel.

En milieu carcéral, les enjeux de santé et de sécurité au travail sont nombreux et peuvent être très lourds de conséquences. Les nombreux problèmes auxquels les ASC sont confrontés dans les établissements de détention du Québec – que ce soit la violence extrême, la surpopulation ou le manque criants d’effectifs – sont largement documentés et connus des pouvoirs publics. Malgré cette connaissance des faits, depuis plusieurs années, la situation se détériore, l’insécurité est permanente et les lésions physiques et psychologiques touchent un nombre toujours plus élevé d’ASC.

Pour toutes les organisations affiliées à la CSN, tous les milieux de travail doivent offrir un soutien adapté aux besoins précis du terrain.

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN et à la CSN depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le prix Pierre-Vadeboncoeur est remis aux chercheures Julia Posca et Anne Plourde

Le jury du prix Pierre-Vadeboncoeur a décerné le prix de l’édition 2024 à deux chercheures, mesdames Julia Posca et Anne Plourde, qui abordent dans leurs essais des questions qui sont en phase avec les conditions de travail des travailleuses et des travailleurs de même que les risques courus par le régime public en santé.

Créé en 2011 et décerné par la Confédération des syndicats nationaux (CSN), ce prix est doté d’une bourse de 5000 $, une somme que chacune des autrices recevra. La centrale syndicale québécoise a voulu ainsi rendre hommage à Pierre Vadeboncoeur, qui y a milité durant 25 ans et qui est considéré comme l’un des plus importants essayistes québécois. Les lauréates reçoivent leurs prix à l’occasion du Conseil confédéral qui se réunira à Rivière-du-Loup le 4 décembre. C’est la secrétaire générale Nathalie Arguin qui remettra les prix aux lauréates. Le conseil rassemble environ 200 délégué-es des fédérations et des conseils centraux affiliés à la CSN

Ce prix souligne la qualité d’un essai produit par une autrice ou un auteur québécois et édité par une maison d’édition québécoise. Une quinzaine de maisons ont soumis plus d’une cinquantaine d’essais cette année.

Le jury, composé de l’ex-présidente de la CSN Claudette Carbonneau, de Catherine Ladouceur, professeure de littérature française au Cégep de Sherbrooke et de Dahlia Namian, professeure à l’Université d’Ottawa et lauréate de l’édition 2023, a voulu de la sorte récompenser les autrices dont les œuvres se révèleront très utiles pour l’action syndicale et la défense du modèle québécois en santé.

Dans son essai Travailler moins ne suffit pas, madame Julia Posca soulève avec une grande clarté un ensemble de questions touchant le monde du travail : temps supplémentaire, cumul d’emplois, conciliation travail-famille. Elle pose finalement le constat suivant : il ne suffit pas de travailler moins pour retrouver un équilibre de vie. C’est, en quelque sorte, toute l’organisation du travail qui est remise en cause.

De son côté, madame Anne Plourde, dans son essai Santé inc., déconstruit de façon magistrale tous les mythes sur lesquels on construit l’idée que le privé, même à titre complémentaire, serait une option acceptable pour offrir des soins à la population. Il est urgent, à son avis, de déprivatiser le système de santé. La CSN a justement lancé cet automne une vaste campagne de mobilisation sur le thème Pas de profit sur la maladie. Plusieurs milliers de militantes et de militants se sont d’ailleurs réunis à Trois-Rivières pour appuyer ce mouvement.

Ces deux essais ont été publiés chez Écosociété.

Une mention spéciale a été accordée à Ordures ! Journal d’un vidangeur, de Simon Paré-Poupart paru chez Lux éditeur.

Depuis sa création, le prix Pierre-Vadeboncoeur a été décerné à huit essais écrits par des autrices et à sept essais écrits par des auteurs.

La CSN salue le plan de Québec pour un meilleur accès à l’avortement

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) accueille favorablement le plan d’action gouvernemental sur l’accès à l’avortement de la ministre responsable de la Condition féminine, Mme Martine Biron, qui vise à protéger le droit à l’avortement des Québécoises. Ce plan, qui comprend 28 mesures, a officiellement été lancé à 10 h ce matin.

Le Comité de la condition féminine de la CSN a toujours milité, entre autres, pour que les femmes aient le plein contrôle de leur corps. « À cet égard, les militantes de la condition féminine de la centrale syndicale manifestent depuis longtemps pour une plus grande accessibilité à l’avortement et à des méthodes abortives, partout en province. La CSN appuiera certainement les mesures du plan de la ministre Biron qui visent à améliorer et diversifier de tels soins en région », confirme Mme Caroline Senneville, présidente de la CSN.

Les principaux objectifs du plan de Mme Biron, dont l’optimisation de l’accès à l’avortement à l’extérieur de Montréal, la lutte contre la désinformation entourant l’avortement, l’amélioration de l’information au sujet de la contraception et la bonification de la recherche dans le secteur, sont bien entendu encouragés par la CSN et toutes ses constituantes.

Dans le contexte politique actuel des États-Unis, la CSN est rassurée que des mesures concrètes soient mises en place pour éviter que l’accès à l’avortement soit ici menacé. « Le Québec, tout comme le reste du Canada, n’est pas à l’abri de dérapages politiques en matière d’avortement. Nous devons à tout prix protéger ce droit fondamental et inconditionnel des femmes de pouvoir disposer librement de leur corps », conclut Mme Senneville. 

À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 1600 syndicats et regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Hôpital vétérinaire du Roussillon – Les travailleuses se syndiquent

Les travailleuses et les travailleurs de l’Hôpital vétérinaire du Roussillon ont fait le choix de se syndiquer à la CSN afin d’améliorer leurs conditions de travail, de garantir des protections accrues et de promouvoir un environnement de travail plus équitable pour l’ensemble du personnel.

 « Les techniciennes, aide-techniciennes et réceptionnistes ont pour volonté de renforcer leur voix au sein de la clinique et d’assurer la prise en compte de leurs préoccupations dans les décisions importantes relatives à l’organisation du travail, à la santé et sécurité, et aux conditions salariales », précise Marie-Ève DesGagnés, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôpital vétérinaire du Roussillon–CSN.

« La décision de nous syndiquer découle notamment de la nécessité de garantir une meilleure répartition des horaires et de la charge de travail. Nous souhaitons également obtenir des salaires compétitifs. Enfin, nous sommes convaincues que la collaboration avec la direction permettra de bâtir un avenir plus juste pour tous les membres de l’équipe », explique pour sa part Roxanne Tremblay, secrétaire générale du syndicat.

 

Climat de travail tendu

Malgré la volonté du syndicat de collaborer avec la direction, le climat de travail actuel demeure tendu en raison, notamment, du refus de la direction de pourvoir les postes laissés vacants par le départ des travailleuses depuis un an. « Cela a des impacts sur la clientèle de l’Hôpital vétérinaire du Roussillon. Les heures d’ouverture ont été réduites, et plusieurs services ne sont plus offerts. Nous déplorons cette situation qui nous empêche d’offrir à la clientèle tous les soins professionnels dont ont besoin les animaux. Les travailleuses ont donc décidé de porter un macaron dénonçant cette situation.

 

Une première convention collective

Par ailleurs, une étape importante s’amorcera sous peu. Les membres du syndicat se prononceront, dans le cadre d’une assemblée générale, sur les propositions à inclure dans leur premier cahier de négociation.

« Notre motivation, on la puise dans notre engagement envers les animaux et la clientèle. Nous sommes convaincues que cette démarche collective renforcera la qualité des soins prodigués, en permettant au personnel de travailler dans de meilleures conditions », conclut de son côté Gabrielle Dagenais, trésorière du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôpital vétérinaire du Roussillon –CSN.

Collège Trinité – Entente adoptée à l’unanimité

Réunie en assemblée générale mardi en soirée, la soixantaine de membres du Syndicat du personnel du Collège Trinité a voté à 100 % en faveur de l’entente de principe survenue avec l’employeur la semaine dernière.

Après des mois de négociation, le syndicat a finalement réussi à obtenir des améliorations concernant la diminution du nombre maximal d’élèves par groupe, la répartition équilibrée des élèves détenant un plan d’intervention dans les groupes et la reconnaissance de la charge de travail associée à un grand nombre de plans d’intervention dans une même classe par une compensation salariale. « Pour le personnel de soutien, nous avons réussi à intégrer le concept de télétravail à la convention et nous avons bonifié les vacances de ces membres qui, pour la plupart, sont mis à pied durant l’été », explique la présidente du syndicat, Sonya Veilleux. « Nous nous sommes également entendus sur la manière d’intégrer une semaine de relâche automnale au calendrier scolaire ».

« Nous sommes extrêmement fiers des résultats obtenus. La persévérance de tous les membres a permis des améliorations importantes à notre contrat de travail », conclut la présidente.

Pour la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), qui représente près d’une cinquantaine d’établissements d’enseignement privé, cette entente est le résultat de la bataille acharnée menée par le personnel du collège. « Le syndicat a fait la preuve irréfutable que la lutte paie : plutôt que courber l’échine devant la menace de lock-out de l’employeur, il s’est tenu debout et s’est doté d’un mandat pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Il s’agit d’une première pour le secteur privé de la FNEEQ–CSN », explique Léandre Lapointe, vice-président de la fédération. « Ils sont une source d’inspiration pour les prochains collèges qui auront à négocier dans les prochains mois ».

« La mobilisation a été exemplaire », lance pour sa part Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN. « Les syndicats affiliés à la CSN peuvent compter sur son soutien direct pour mener des luttes efficaces, qui se traduisent en réelles améliorations des conditions de travail. La CSN et ses syndicats sont combatifs et c’est ce qui fait leurs forces ».

Rappelons que les enseignantes et les enseignants, le personnel de soutien et les professionnel-les du collège ont dû exercer sept journées de grève avant d’en arriver à une entente avec la direction.

Les inspecteurs d’exo en moyens de pression à compter d’aujourd’hui

Insatisfaits de la lenteur de leur négociation, les inspecteurs du réseau de transport exo, sur la Rive-Sud, la Rive-Nord et sur l’île de Montréal, entament aujourd’hui des moyens de pression. Délaissant l’uniforme, les membres du syndicat porteront jusqu’à nouvel ordre le pantalon de camouflage en appui à leur comité de négociation.

Les questions de santé et de sécurité au travail sont au cœur de la négociation. Le syndicat déplore qu’un nombre de plus en plus élevé de patrouilles en solo soient mises à l’horaire, alors que celles-ci se font habituellement en équipe de deux.

Les questions de santé et de sécurité au travail sont au cœur de la négociation. Le syndicat déplore que les patrouilles soient maintenant effectuées en solo plutôt qu’en équipe de deux – un risque accru pour la sécurité des inspecteurs, surtout lors d’appels à risques et d’opérations de contrôle.

Pour le syndicat, l’importante baisse d’effectifs observée au cours des derniers mois n’est pas étrangère à cette situation problématique.

« Il y a de moins en moins d’inspecteurs pour couvrir le réseau exo », témoigne David Sacolax, président du Syndicat des inspecteurs du réseau de transport métropolitaine–CSN. « Au cours des dernières années, le nombre d’inspecteurs est passé de 75 à moins de 25. L’employeur ne fait rien pour pourvoir les postes laissés vacants, ce qui cause un problème de sécurité réel. Encore récemment, nos inspecteurs sont tombés sur une arme à feu, chargée. Les patrouilles solos, ça nous met en danger, c’est évident. »

La convention collective des inspecteurs d’exo est échue depuis le 31 décembre 2023. La négociation reprend aujourd’hui. Une dizaine de séances ont eu lieu jusqu’à maintenant.

Le Syndicat des inspecteurs du réseau de transport métropolitaine–CSN compte 23 membres. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Forte de 330 000 membres, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est présente dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Travailleurs étrangers temporaires : silence radio sur des conditions de travail souvent inhumaines

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est consternée de voir que le premier ministre François Legault fait une annonce importante sur l’immigration temporaire, mais ne mentionne pas une seule fois la question des conditions de travail trop souvent déplorables auxquelles ces personnes font face.

« Les immigrants temporaires à bas salaire du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) représentent une frange extrêmement vulnérable de notre société. Ils ne peuvent faire valoir leurs droits et vivent sous la menace permanente de perdre leur permis de travail et de se faire renvoyer dans leur pays d’origine », souligne Caroline Senneville, présidente de la CSN. « C’est d’autant plus odieux que l’encre du rapport final du rapporteur spécial de l’ONU, qui qualifiait le PTET de terrain fertile à l’esclavage contemporain, est à peine sèche », ajoute-t-elle.

La CSN est favorable à un resserrement des exigences auprès des employeurs qui recrutent des travailleuses et des travailleurs étrangers temporaires, mais juge que l’annonce de François Legault de ce matin est de la poudre aux yeux. « On veut faire porter la responsabilité de la crise de logement, du manque de personnel et de ressources dans les services publics et de la précarisation du français à Montréal à environ 3500 immigrants temporaires », poursuit la présidente de la centrale.

Dans une majorité des professions où le moratoire ne s’appliquera pas, les employeurs continueront de n’avoir aucune obligation de recruter localement et ils n’auront pas de plafond de recrutement de travailleurs issus du PTET. Ainsi, dans ces cas, un employeur peut recruter toute sa main-d’œuvre par le biais du PTET.

Les besoins de main-d’œuvre ne doivent pas servir d’excuse pour brimer les droits et la dignité humaine. « Pour la CSN, une chose est claire : il est primordial d’abolir une bonne fois pour toutes les permis de travail fermés, de permettre l’accès à la résidence permanente et de faire porter aux employeurs leur juste part de responsabilité dans la recherche et l’embauche de la main d’œuvre locale », conclut madame Senneville.

 

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Syndicat des travailleuses et travailleurs des résidences et centres d’hébergement privés de la Montérégie–CSN – Manoir Deauville inc.

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 23 mai 2024 le Syndicat des travailleuses et travailleurs des résidences et centres d’hébergement privés de la Montérégie – CSN a été accrédité pour représenter :

« Toutes et tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception du préposé à la maintenance, de la responsable des loisirs, du personnel de bureau et de l’administration. »

Ces travailleuses et travailleurs ont décidé de se syndiquer afin de défendre leurs droits, contrer la discrimination et les traitements injustes et pour améliorer leurs salaires.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des résidences et centres d’hébergement privés de la Montérégie – CSN est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux au Conseil central de la Montérégie et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN – Section Produits Des Champs

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 29 avril 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce – CSN, section Produits Des Champs a été accrédité pour représenter :

« Toutes et tous les salarié-es au sens du Code du travail, à l’exclusion des
employés de bureau. »

Presque tous les travailleuses et travailleurs de PDC ne sont arrivés que récemment au Canada, souvent comme réfugiés et demandeurs d’asile. Ils ont subi des conditions de travail misérables. Ils se sont syndiqués afin d’obtenir le respect sur leur lieu de travail, des salaires décents et de véritables protections en matière de santé et de sécurité.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce au Conseil central de la Montérégie et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Une grève nationale pour obtenir la juste part des profits du secteur hôtelier

Plus de 2 600 travailleuses et travailleurs de l’hôtellerie issus d’une vingtaine d’hôtels de Montréal, Québec et Sherbrooke sont en grève aujourd’hui. Cette première journée nationale de grève montre l’ampleur de la détermination des salarié-es à obtenir de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires.

Les travailleuses et les travailleurs revendiquent notamment des augmentations salariales de 36 % sur quatre ans pour combler la perte du pouvoir d’achat liée à l’inflation, une bonification des vacances et des assurances et une protection contre une ingérence éventuelle des employeurs en cas de modification de la législation régissant les pourboires. Si cette grève ne permet pas d’obtenir des avancées rapidement aux tables de négociation, d’autres journées de perturbations sont à prévoir.

« Les hôteliers ne pourront pas faire la sourde oreille éternellement. On voit bien que les journées de grève les déstabilisent. Chaque fois qu’on retourne au travail, c’est le bordel dans les hôtels. S’ils veulent rapidement passer à autre chose, ils savent ce qu’ils ont à faire. Pour que les grèves cessent, ça prend de bons salaires et des avancées aux tables de négociation », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Le secteur hôtelier a connu une relance extrêmement rapide, tout ça grâce aux femmes et aux hommes qui accueillent la clientèle chaque jour. Les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie savent que s’ils veulent améliorer leur vie au travail, il n’y aura pas de cadeau de la part de leur employeur. C’est pour cette raison qu’ils sont en action tout l’été », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

 

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Produits Deschamps : des saveurs d’antisyndicalisme

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) lance aujourd’hui un vaste mouvement en faveur de la réintégration immédiate de six travailleuses et travailleurs mis à la porte par Produits Deschamps dans une tentative de briser le syndicat en place, lequel a été accrédité en avril 2024 par le Tribunal administratif du travail (TAT).

L’entreprise s’est départie de près de la moitié de ses travailleurs en quelques mois, dont leurs deux représentants élus, confiant ensuite l’ouvrage à des salarié-es d’une agence de placement de personnel. Les salarié-es de Produits Deschamps, entreprise située à Longueuil, sont tous issus de l’immigration.

Produits Deschamps est un important importateur de produits alimentaires latino-américain, qu’on retrouve notamment dans les commerces spécialisés en saveurs latines. C’est pourquoi quelques militantes et militants de la CSN ont choisi la Plaza Saint-Hubert pour mener une première opération de sensibilisation auprès de la clientèle des Produits Deschamps.

« L’antisyndicalisme n’a pas sa place au Québec, dénonce le secrétaire-trésorier du Conseil central de la Montérégie–CSN, Dany Chamberland. Ces travailleuses et travailleurs n’ont fait qu’exercer leurs droits en formant un syndicat. Aujourd’hui, on lance un signal très clair : en s’en prenant à ses 13 salarié-es, c’est un mouvement de 330000 membres que Produits Deschamps trouvera sur son chemin ».

« Nous sommes convaincus que c’est possible de construire des relations de travail civilisées chez Produits Deschamps, poursuit le trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) Michel Valiquette. Ça commence évidemment par les réintégrations des six salarié-es. En nous assoyant ensemble, nous saurons trouver le moyen d’assurer de bonnes conditions de travail, tout en permettant à l’entreprise de poursuivre sa croissance. »

« Notre plan de match prévoit plusieurs étapes, poursuit Dany Chamberland. Nous allons faire connaitre largement les agissements de la direction de Produits Deschamps. Notre souhait le plus cher, c’est que nous puissions rapidement voir les travailleurs être réintégrés et repartir à neuf pour établir de saines relations de travail ».

À propos
Les travailleuses et les travailleurs de Produits Deschamps sont membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN, affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) et au Conseil central de la Montérégie–CSN.