Il y a un an, les salarié-es de six dépanneurs Couche-Tard signaient une première convention collective

En cette journée qui marque le premier anniversaire de la signature d’une convention collective dans six dépanneurs Couche-Tard, la Fédération du commerce-CSN (FC-CSN) tient à souligner le courage et l’importance du geste qu’ont posé les salarié-es qui se sont syndiqués devant l’empire Couche-Tard – qui est bien loin du « petit magasin du coin ». Cette victoire est d’autant plus importante que c’est d’abord une première en Amérique du Nord dans ce type de commerce de détail et ensuite parce qu’elle a eu un impact sur l’ensemble des travailleuses et des travailleurs de l’entreprise.

« Le respect, ça n’a pas de prix et la FC-CSN, en appuyant cette lutte, a voulu envoyer un message clair aux différents dirigeants du commerce de détail, dont Couche-Tard au premier chef : en 2014, au Québec, faire travailler des gens dans des conditions de travail déplorables, c’est honteux. Ça ne fait que confirmer le bien-fondé des revendications des travailleurs qui ont exigé et exigent toujours d’être respectés », fait valoir d’entrée de jeu David Bergeron-Cyr, vice-président de la Fédération du commerce-CSN.

La première convention collective des travailleuses et des travailleurs de Couche-Tard repose principalement sur quatre volets : santé et sécurité au travail, salaires, organisation du travail ainsi que reconnaissance et vie syndicale.

Parce qu’ils ont choisi d’être syndiqués, les salarié-es des dépanneurs Couche-Tard de Boisbriand, dans les Laurentides, de Pierrefonds sur l’île de Montréal, de Montréal sur le boulevard Henri-Bourassa, de Saint-Liboire et de Saint-Hubert en Montérégie, de même qu’à Victoriaville, dans le Centre-du-Québec ont fait des gains qui ont profité à tous les préposé-es de Couche-Tard du Québec.

En effet, depuis janvier 2014, Couche-Tard a tenté de minimiser les gains de ses salarié-es syndiqués en procédant au rehaussement des conditions de travail similaires à l’ensemble des autres succursales non-syndiquées. Ainsi, grâce à leur lutte, la centaine de salarié-es qui ont résisté et se sont tenus debout ont permis à plus de 5000 autres employés d’améliorer leurs conditions de travail.

« La syndicalisation demeure encore le meilleur moyen pour assurer sa sécurité d’emploi. Car malgré l’augmentation de salaire et l’amélioration des conditions qui visaient surtout à contrer la syndicalisation, les gérants peuvent encore faire ce qu’ils veulent, contrairement aux magasins où il y a des préposé-es qui sont syndiqués », affirme David Bergeron-Cyr.

Rappelons que l’empire du hibou a étendu ses ailes et s’est doté de plus de 12 500 sites partout dans le monde, avec plus de 80 000 employé-es aux États-Unis, au Canada, au Mexique et en Asie. Alain Bouchard, qui assure à présent la présidence du conseil d’administration, fait en moyenne 400 fois le salaire annuel d’un préposé et 272 fois le salaire annuel d’un gérant.

Comme nous le rappellent souvent plusieurs salarié-es syndiqués de chez Couche-Tard : « On le fait pour nous, mais on le fait surtout pour ceux qui nous suivent », conclut le responsable syndical.

À propos de la Fédération du commerce-CSN

La Fédération du commerce (FC-CSN) compte plus de 30 000 membres regroupés dans 350 syndicats locaux présents dans les secteurs de la vente de gros et de détail, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Des employé-es municipaux affiliés à la FEESP-CSN manifestent dans les Laurentides contre le projet de loi 3 sur les retraites

Des dizaines de travailleuses et travailleurs municipaux se sont réunis le 22 octobre dernier à Sainte-Thérèse et à Mirabel pour distribuer des tracts d’information à la population et protester contre les attaques du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Ces actions locales s’inscrivent dans une série d’actions semblables qui se déroulent dans différentes régions du Québec depuis quelques semaines. Les syndicats rappellent à ce sujet que le gouvernement répond aux demandes des villes telles Montréal et Québec et tente d’imposer des mesures draconiennes pour la majorité des municipalités dotées du régime de retraite.

À Mirabel

Les conventions collectives des travailleuses et des travailleurs cols blancs et bleus de la Ville de Mirabel sont échues depuis le 31 décembre 2012. Les négociations sont bloquées en raison du dépôt du projet de loi 3. « Pourtant, les données financières indiquent que notre régime de retraite est en santé et que les ajustements ne représenteraient que 0,6 % du budget de la Ville, ce qui équivaut à 10 $ en moyenne, au compte de taxes d’une résidence unifamiliale », affirme Éric Charron, président du syndicat représentant les cols blancs, Syndicat des employé-es municipaux de Mirabel (CSN). « Nous avons toujours été disposés à négocier des solutions adaptées, mais le gouvernement nous impose, par le projet de loi, un cadre destiné aux grandes villes qui sont aux prises avec des situations particulières », ajoute Patrice Carle, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Mirabel (CSN).

À Sainte-Thérèse

Également en négociation pour le renouvellement de leur convention collective échue depuis bientôt trois ans, les travailleurs de la Ville de Sainte-Thérèse sont aussi pénalisés par le projet de loi 3, alors que leur régime de retraite ne connaît pas de difficulté non plus. Daniel Gauthier, président du Syndicat employé-es de la ville de Sainte-Thérèse (CSN), partage les opinions de ses collègues de Mirabel. « Le projet de loi 3 est sans équivoque un moyen détourné pour augmenter les revenus municipaux en faisant payer aux employé-es les frais d’une gestion souvent déficiente. Pendant ce temps, les élus municipaux ou provinciaux bénéficient de fonds de pension payés à 100 % par les citoyennes et les citoyens et s’apprêtent à s’accorder des hausses de rémunération importantes. Ils devraient plutôt prêcher par l’exemple ! ».

Le début d’une lutte syndicale et sociale

Le problème ne se situe pas chez ceux qui ont des régimes de retraite, mais bien chez ceux qui n’en ont pas et par les choix budgétaires du gouvernement qui épargnent plutôt les mieux nantis. « Les travailleuses et les travailleurs municipaux sont aussi des citoyennes et des citoyens payeurs de taxes et d’impôts qui garantissent des services de qualité dans leur municipalité. Pour eux, il est évident que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement dont les coupures tous azimuts affecteront encore une fois les classes moyenne et plus modeste, en épargnant les plus riches », conclut finalement le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).

Les concierges de la ville de Terrebonne rejettent l’arbitrage de différend

Les concierges de la Ville de Terrebonne, en grève depuis maintenant 16 mois, déclinent la proposition d’arbitrage de différend de la ville. « Nous croyons fermement au processus de libre négociation qui a donné des résultats convenables en ce qui a trait à l’organisation du travail », explique d’entrée de jeu le président du syndicat, Denis Renaud.

Pour le président du syndicat, les deux parties respectives avaient démontré leur capacité à avancer lorsque l’ouverture et le dialogue sont au rendez-vous. Il rappelle d’ailleurs que lors de la dernière séance de négociation qui s’est tenue à la Commission des relations de travail, la Ville et le syndicat s’étaient engagés à se rencontrer à intervalles réguliers afin d’essayer de se rapprocher d’une entente et de revenir de temps à autre faire le point avec la conciliatrice.

La ville change d’avis

« Nous avons à cet effet été très surpris de constater que la ville voulait se soustraire à ce processus de conciliation avant même d’avoir présenté ses « chiffres » à la table de négociation. Sans même proposer une offre « globale » qui aurait permis aux deux parties d’ouvrir le dialogue, elle a déposé une offre dite « finale » qui venait fermer la porte à toute espèce de négociation. Cette façon de procéder nous laisse perplexes quant à la volonté politique de la Ville de vouloir régler le conflit », ajoute Denis Renaud.

« Les concierges de la Ville de Terrebonne ne consentiront jamais à confier à un arbitre de différend le pouvoir de décider de leurs conditions de travail et le soin de fixer les questions monétaires qui les concernent. Leur rejet unanime de l’offre finale de la Ville lors de l’assemblée syndicale tenue le 16 octobre dernier témoigne avec éloquence de leur détermination à régler la convention collective par la voie de la négociation », souligne pour sa part le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Yvon Godin.

« Nous comptons sur la ville pour pouvoir reprendre la négociation dans les meilleures conditions afin d’en arriver à satisfaisant pour toutes et tous », a-t-il conclu.

Les concierges de Terrebonne rejettent à l’unanimité l’offre finale de la Ville

Réunis en assemblée générale spéciale, les concierges de Terrebonne ont voté à 100 % contre l’offre finale déposée par la Ville le 9 octobre dernier.

Le vote pour le maintien de la grève est plus fort que le vote initial qui avait déclenché la grève du 11 juillet 2013. Ce renforcement de l’insatisfaction des concierges envers cette pseudo négociation est significatif et envoie un message clair à l’employeur : Vous ne voulez pas négocier, nous demeurerons en grève le temps qu’il faudra!

Sous-traitance et effritement du travail

Les travailleurs ont dénoncé fermement le refus de la Ville de faire appliquer la clause de la convention collective prévoyant que les travaux d’entretien ménager dans les bâtisses de la Ville, qui sont actuellement effectués en sous-traitance, soient rapatriés à l’interne. Ils condamnent aussi sa volonté de continuer à accorder à contrat le travail dans les nouveaux bâtiments, ainsi que son intention d’éliminer toute espèce de surveillance par les concierges sur les terrains de tennis, à l’exception du Centre Angora. « C’est la sécurité de la population qui est mise en cause. Les concierges ont pourtant toute la formation nécessaire en ce qui concerne les premiers soins et les relations avec le public. Ça va être quoi la prochaine étape? Les patinoires? Les parcs? », questionne Denis Renaud.

Le refus de l’employeur d’offrir un régime de retraite décent et les traitements inéquitables par rapport aux autres groupes de travailleurs municipaux, notamment au point de vue des primes de quart, des vacances et des régimes de retraite, ont aussi soulevé l’indignation de l’assemblée.

La Ville ne veut pas négocier

Rappelons qu’au moment d’aborder la question monétaire, l’employeur a refusé de déposer ses chiffres à la table de négociation avant de flanquer une offre finale sous le nez des travailleurs.

« C’est comme vouloir convenir avec sa banque d’un prêt pour sa maison sans que celle-ci ne veuille aborder l’aspect des taux hypothécaires, souligne le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), Yvon Godin. Le résultat de ce soir ne pouvait être plus clair : la ville a l’obligation de retourner faire ses devoirs pour revenir négocier avec ouverture », conclut-il.

Les techniciens-ambulanciers-paramédics de Sainte-Agathe réclament d’urgence l’ajout de ressources

La quarantaine de techniciens-ambulanciers-paramédics de Sainte-Agathe-des-Monts n’en peuvent plus de constater les graves conséquences sur la santé et la sécurité de la population du manque criant de ressources ambulancières. Ils pressent aujourd’hui le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) ainsi que l’Agence de la santé et des services sociaux des Laurentides d’ajouter immédiatement sur le quart de nuit une ambulance et les ressources correspondantes afin d’éviter le pire.

« Depuis des mois, des citoyens et des citoyennes de la région subissent presque quotidiennement les effets néfastes du manque de ressources ambulancières, sans que les autorités de la santé, dont le ministère de la Santé et des Services sociaux, ne lèvent le petit doigt pour régler définitivement les problèmes. C’est encore pire en périodes estivale et hivernale. Nous demandons conséquemment à Gaétan Barrette, ministre de la Santé et lui-même médecin, de dégager les sommes requises pour ajouter une ambulance et une équipe de paramédics afin de réduire les temps de réponse et ainsi éviter le pire », affirme Carol Quirion, paramédics et président du Syndicat du secteur préhospitalier des Laurentides et de Lanaudière – CSN.

Fort de l’expérience vécue au quotidien par les paramédics de la région, le président du syndicat trouve inconcevable le fait que, durant la soirée et particulièrement la nuit, il n’y ait pratiquement aucun véhicule ambulancier disponible pour répondre aux besoins des 26 000 résidents des environs. Il n’est pas rare qu’au moment d’appels d’urgence de priorité 0, 1 ou 2, qui requièrent une réponse très rapide, une des deux seules ambulances disponibles soit affectée au transport de patients interétablissement, laissant le second véhicule et deux paramédics couvrir le territoire des sept municipalités de Sainte-Agathe, Saint-Adolphe-d’Howard, Val-Morin, Val David, Lantier, Ivry-sur-le-Lac et Sainte-Lucie.

« La nuit demeure la période la plus critique puisqu’un seul véhicule avec une équipe de techniciens-paramédics est en fonction. Quand le nombre d’appels est plus élevé ou qu’un transport longue distance est requis, comme pour se rendre à Montréal, le secteur est à découvert et cela entraîne de longs délais de réponse puisqu’il doit être couvert par une équipe d’une autre zone » ajoute Carol Quirion.

Le syndicat explique avoir donné, au cours des derniers mois, toutes les chances à l’Agence de la santé des Laurentides de trouver des solutions viables, dont le réaménagement des horaires de travail des paramédics, mis en place avec l’accord du syndicat, qui visait à augmenter leur présence durant la soirée, et ce, sans grand résultat. Récemment, un projet-pilote d’ajout d’une ambulance et d’une équipe de paramédics en service de nuit a tout simplement été rejeté du revers de la main par le MSSS, en raison du choix gouvernemental récent d’imposer un budget d’austérité.

La situation qui prévaut dans la région n’est pas unique. D’autres régions telles que celles au nord du Lac-Saint-Jean, notamment, font face aux mêmes problèmes de couverture des services et de longs délais de réponse. « Il est impératif que le ministère de la Santé et des Services sociaux réactive le comité de travail sur les recommandations du rapport Gauthier de 2007 sur les services préhospitaliers d’urgence, qui était sous la juridiction de Philippe Couillard, le ministre de la Santé à l’époque », fait valoir Dany Lacasse, vice-président des secteurs privés à la FSSS-CSN. « On ne peut accepter plus longtemps qu’il n’y ait ni suivi ni échange avec le MSSS sur les charges de travail et le déploiement des ressources. »

À propos de la FSSS-CSN

Le Syndicat du secteur préhospitalier des Laurentides et de Lanaudière – CSN est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), qui regroupe plus de 130 000 membres, dont la majorité des paramédics au Québec. Pour sa part, le Conseil central des Laurentides compte dans la région plus de 16 000 membres syndiqués issus tant des secteurs public que privé. Enfin, la CSN est composée d’environ 2000 syndicats représentants plus de 325 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

La Ville de Sainte-Thérèse pouvait célébrer la fête de la Saint-Jean, mais elle a choisi de l’annuler

Le syndicat des employé-es de la ville de Sainte-Thérèse tient à souligner que la ville avait la possibilité de célébrer la fête de la Saint-Jean-Baptiste, mais qu’elle a décidé de tout annuler.

« L’employeur n’a même pas pris la peine de consulter le syndicat avant d’annuler l’événement. On aurait pu tenter de trouver des solutions avec l’employeur, mais il a choisi délibérément de procéder de cette façon pour faire porter l’odieux aux travailleurs. Pourtant des travailleurs étaient disponibles pour accomplir le travail », souligne le président du syndicat, Daniel Gauthier.

« Nous aurions pu placer les installations la veille, les retirer le lendemain de la Saint-Jean et laisser ces travailleurs agir le jour même de l’événement. Alors qu’il ne revenait qu’à la ville de donner la fête de la Saint-Jean aux citoyens, elle a tout simplement décidé de jeter le blâme sur les cols bleus et les cols blancs et de les tenir responsables de cette situation », a-t-il enchaîné en rappelant que la ville à de la sorte fait fi des milliers de dollars investis pour l’occasion.

État des négociations

Les cols bleus et cols blancs de la ville de Sainte-Thérèse sont en négociation depuis plus de trois ans avec l’employeur. La ville fait preuve d’une fermeture envers eux : depuis le 24 février, aucune séance de négociation ne s’est tenue. Celles-ci achoppent notamment sur la question du régime de retraite : la demande syndicale équivaut à un investissement de 720 000 $ sur 15 ans, ce qui représente 11,20 $ par semaine pour un employé.

« La ville de Sainte-Thérèse est très fière des services qu’elle offre aux citoyens, elle le répète sur toutes les tribunes, ajoute le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics FEESP-CSN, Yvon Godin. Un sondage a d’ailleurs mis en relief la satisfaction des citoyens envers leurs services. Quand la ville va-t-elle enfin reconnaître concrètement leur apport extraordinaire et décider de négocier pour de vrai au lieu de le faire sur la place publique et de prendre les citoyens en otage? Il faut que cet entêtement cesse pour le bien de toutes et de tous » a-t-il conclu.

Les syndiqués votent la grève illimitée

Plus d’une centaine de syndiqués des deux sections du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Renaud -CSN étaient réunis, en assemblée générale, dans la soirée du 15 mai dernier.

Une offre salariale honteuse et provocante

Le jour même de la tenue de cette importante assemblée générale, les parties se rencontraient au ministère du Travail pour poursuivre les négociations. À cette occasion, l’employeur s’était engagé à déposer ses offres monétaires à la partie syndicale. Une offre que la partie syndicale qualifie de honteuse et provocante dans les circonstances.

« C’est une offre qui reflète le grand mépris de Renaud à notre égard. Depuis le début de la négociation, nous avons été très clairs avec lui. C’est fini l’exploitation. Son offre nous maintient à un niveau de rémunération sous le salaire minimum. Il n’a rien compris. On n’est plus dans les années quarante. Ce n’est pas par charité chrétienne qu’on travaille chez Renaud. C’est pour gagner nos vies, dans le respect, avec des salaires équitables et des conditions de travail décentes», souligne le président du syndicat, Michel Laurin.

C’est la façon archaïque et illégale de Renaud de payer ses employés qui est en cause. Un système qui lui permet de sous-payer ses employés et d’exiger d’eux du temps de travail bénévole. C’est toute la structure de rémunération qui est en cause et Renaud refuse toujours de l’adresser.

Le Groupe Renaud ne paie pas ses employés pour une bonne partie des heures que ces derniers exécutent. Les inspections mécaniques avant départ, exigées par la loi, en sont un exemple parmi toute une panoplie d’aberrations, d’iniquités et d’injustices dans la structure de rémunération.

Renaud choisit la voie de l’affrontement

En 2012, au moment où le syndicat a changé d’allégeance syndicale et que ce dernier a choisi d’être représenté par la CSN, un grief collectif a été déposé en vertu de la Loi sur les normes du travail pour assurer, d’une part, la rémunération de toutes les heures travaillées et, d’autre part, pour ramener le taux horaire des salaires au salaire minimum. Les parties ont convenu d’un commun accord de mettre le dossier en veilleuse, espérant ainsi donner une chance à la négociation.

Le conseiller syndical CSN au dossier, Martin Bourgeois, est d’avis que Renaud s’est servi, manifestement, de l’indulgence de la partie syndicale pour retarder volontairement le processus d’arbitrage. Il déclare : « Son offre monétaire nous confirme qu’il n’a jamais eu l’intention de régler la base de rémunération de toutes les heures travaillées. Avec une telle offre, on constate que la voie de la négociation n’est peut-être plus la seule façon appropriée pour l’employeur de, minimalement, se conformer à la loi et respecter ses employés. En plus du déclenchement de la grève et de la poursuite des négociations, on analyse présentement, avec le syndicat, la possibilité de demander à un arbitre de statuer sur la cause. Des centaines de milliers de dollars sont en jeu dans ce dossier et la Commission des normes du travail nous a déjà donné raison sur l’interprétation du litige. »

Frustrée, voire même insultée par la teneur de l’offre de l’employeur, l’assemblée générale a rejeté celle-ci dans une proportion de 93 %. En conséquence, le syndicat a obtenu, de cette même assemblée, un mandat pour déclencher la grève générale illimitée au moment jugé opportun. 85 % des membres ont voté en faveur de la grève.

« Nous sommes désolés pour les inconvénients que causera un conflit de travail à notre clientèle, mais nous croyons que notre lutte contre l’exploitation et l’octroi de conditions de travail décentes est tout à fait légitime et que les parents comprendront que nous avons épuisé toutes les autres alternatives pour faire entendre raison à Renaud », souligne le président du syndicat.

L’assemblée générale a réitéré son intention d’en arriver à une entente avant la fin de l’année scolaire en cours. Le syndicat compte bien maintenir le cap sur cet objectif avec tous les moyens maintenant à sa disposition.

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Renaud – CSN oeuvrent auprès des clientèles des commissions scolaires de la Seigneurie-des-Milles-îles et de celle de Sir-Wilfrid-Laurier. Le syndicat représente plus d’une centaine de conductrices et conducteurs de berlines en transport scolaire du Groupe Renaud. Celui-ci est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP) et au Conseil central des Laurentides CSN.

Vote de grève des employé-es syndiqués CSN de chez Montour de Blainville

Réunis en assemblée générale dimanche dernier, jour de la fête des Mères, les travailleuses et travailleurs syndiqués de chez Montour de Blainville ont d’abord voté, à l’unanimité, pour le déclenchement immédiat de moyens de pression.

Déterminés à ce que la négociation ne traîne pas en longueur, les membres présents, lors de l’assemblée générale, ont aussi adopté à 95% un vote permettant le déclenchement de journées de grève sporadiques et, si nécessaire, le déclenchement de la grève générale illimitée.

« La compagnie engendre des profits et des projets d’agrandissement de l’usine sont sur les planches à dessin. Dans ce contexte, il est permis d’exiger que nos conditions de travail demeurent concurrentielles et il est tout à fait légitime pour nos membres de revendiquer leur juste part de la rentabilité de l’usine », souligne le président du syndicat, Monsieur Frédérick Bleau.

En effet, le niveau de productivité et la qualité de la production assurent à l’entreprise des produits prisés par ses nombreux clients. Il est donc propice pour l’employeur d’envisager, dans ce contexte, l’élargissement de la gamme de produits qu’il offre sur le marché. La rentabilité de cette usine n’est aucunement en jeu.

Cependant, l’employeur tente de profiter de ce contexte économique favorable pour exiger quelques concessions des syndiqué-es lui assurant, selon lui, une meilleure flexibilité dans l’utilisation de la main-d’œuvre. L’agrandissement envisagé de l’usine en serait la raison.

« Le syndicat et ses membres ne sont vraiment pas à ce niveau de discussions. Les règles de la convention collective régissant la main-d’œuvre n’ont jamais, par le passé, posé problème ni même été un frein au développement économique de l’entreprise. La preuve en est aujourd’hui palpable. Pour nous, l’employeur tente simplement de faire dévier le débat lié à la négociation qui est maintenant purement économique », précise Monsieur Bleau.

Les enjeux syndicaux sont essentiellement liés aux augmentations générales des salaires, à la bonification de la retraite, ainsi qu’aux régimes de congés et de vacances annuelles.

Depuis l’échéance de la convention collective le 15 mars dernier, cinq rencontres de négociation ont eu lieu. Les parties se sont entendues sur la presque totalité des enjeux normatifs. La prochaine date de rencontre entre les parties est prévue le 23 mai prochain.

Pour l’instant, les syndiqués ont entrepris des moyens de pression. Selon l’évolution des négociations, des journées de grève sporadiques seront à prévoir.

Le syndicat a acquis son droit légal d’exercer la grève le 12 mai dernier, au lendemain de la tenue de son assemblée générale.

Le Syndicat des employés de Montour – CSN représente tout près une quarantaine de salarié-es à l’emploi de Montour Ltée, une entreprise située sur le boulevard Michèle-Bohec à Blainville et spécialisée dans la production d’assaisonnements et d’épices, de sauces, de soupes, de bouillons et de consommés. Le Syndicat est affilié à la Fédération du commerce de la CSN (FC) et au Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides CSN (CCSNL).

Les travailleurs syndiqués CSN de la régie intermunicipale des déchets de la Rouge signent leur première convention collective

Réunis en assemblée générale le 7 mai dernier, les syndiqués de la Régie intermunicipale ont adopté, dans une proportion de 80%, l’entente de principe intervenue quelques semaines auparavant.

Rappelons que les syndiqués ont obtenu, le 7 mars 2012, leur accréditation auprès du ministère du Travail. Neuf mois plus tard, en janvier 2013, les parties commençaient la négociation de la toute première convention collective de travail des syndiqués. Depuis, plusieurs rencontres ont eu lieu entre les parties patronale et syndicale sans que celles-ci puissent en arriver à une entente. Il aura fallu que la partie syndicale demande l’intervention d’un conciliateur du ministère du Travail du Québec, en plus de brandir la menace d’un arbitrage de première convention collective, pour que les parties en arrivent à une entente.

« La détermination et la solidarité de nos membres auront été des déterminants dans l’atteinte de nos objectifs de négociation. Notre employeur se sera opposé à toute forme de reconnaissance de notre syndicat jusqu’à la toute dernière minute », déclare Benoit Houle, président du syndicat.

En effet, dans les derniers instants de la négociation, l’employeur refusait toujours l’intégration à la convention collective de toute forme de texte impliquant la reconnaissance de droits syndicaux.

Malgré tout, au final, les syndiqués ont atteint tous leurs objectifs de négociation incluant une pleine rétroactivité des salaires de 4%, en plus d’une augmentation générale annuelle des salaires de 8% pour les trois années de la convention collective, qui prendra fin en 2017. L’employeur s’est, de plus, engagé à verser une contribution de 13 % des salaires aux régimes de retraite de chaque salarié syndiqué au cours des trois années de la convention collective.

« C’est une grande victoire pour nous tous puisque notre nouvelle convention collective impose à l’employeur une pleine et entière reconnaissance de notre syndicat et de son fonctionnement. La négociation n’a pas été facile, nos membres ont été patients et le résultat parle de lui-même », souligne Benoit Houle.

La Régie intermunicipale des déchets de la Rouge est située sur le chemin du parc industriel à Rivière-Rouge. Celle-ci emploie une douzaine d’ouvrières et ouvriers chargés de l’enfouissement de déchets domestiques, du tri de matières recyclables domestiques et de la gestion des déchets domestiques dangereux. 36 municipalités de 3 MRC différentes de la région acheminent leurs déchets à la Régie.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Régie intermunicipale de la Rouge – CSN représente une douzaine d’employé-es et est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP) et au Conseil central des Laurentides CSN.

Les travailleurs municipaux de Sainte-Thérèse se font entendre au Conseil de ville

Des travailleurs syndiqués de Sainte-Thérèse se sont présentés le 5 mai au conseil de ville afin de demander à la mairesse Sylvie Surprenant de reconnaître à sa juste valeur le travail des employé-es municipaux. Pour l’occasion, le président du syndicat, M. Daniel Gauthier, a interpelé madame Surprenant sur la qualité des services rendus aux résidentes et aux résidents de la ville.

Il a notamment rappelé les résultats d’un sondage Léger-Marketing mené auprès de la population de Sainte-Thérèse qui révèle un taux de satisfaction de 93 % en lien avec les services rendus. « Dans votre rapport sur la situation financière de 2013, vous avez dit être animée du souci constant de mettre à profit l’expertise des employés municipaux afin que soient gérés à l’interne et au meilleur coût possible bon nombre de projets. Cette caractéristique, peut-on lire dans le rapport, vous permet d’offrir un milieu dynamique, sécuritaire et attrayant aux citoyens et aux commerçants, tout en misant sur la santé économique et sociale de Sainte-Thérèse », a-t-il d’abord rappelé.

À ce sujet, le vice-président de la Fédération des employées et employés des services publics FEESP-CSN, Yvon Godin, rappelle que Sainte-Thérèse a décidé de limiter la sous-traitance dans son offre de services aux citoyens « On sait que le recours à la sous-traitance vient souvent affecter les services directs à la population et, dans bien des cas, augmenter la facture. Le travail des cols bleus et des cols blancs, pour sa part, représente une garantie de qualité pour le citoyen. Il faut que l’employeur en prenne pleinement conscience et qu’il le reconnaisse concrètement dans la négociation en cours. »

« Nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette position de la ville qui mise sur le professionnalisme de ses employé-es et qui se réjouit de la grande satisfaction des citoyens à l’égard de leur travail. Je vous interpelle donc afin de savoir si vous êtes d’accord pour dire, dans ce contexte, que des conditions de travail concurrentielles et une rémunération décentes ainsi qu’une sécurité financière à la retraite s’imposent à l’égard de vos employés. Il va sans dire que ces enjeux doivent se refléter dans les positions de la ville à la table des négociations. »

À propos

Le Syndicat des employé-es de la ville de Sainte-Thérèse regroupe plus de 160 travailleuses et travailleurs. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). La CSN est composée de près de 2000 syndicats et regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux. Le Conseil central des Laurentides représente pour sa part 84 syndicats et environ 14 000 salarié-es.

Les employées et employés de la ville déclenchent des moyens de pression

Réunis en assemblée générale le 17 mars dernier, les employées et employés syndiqués de la Ville de Sainte-Thérèse se sont prononcés, à l’unanimité, en faveur du déclenchement de moyens de pression.

Ce vote a été précédé par un autre vote unanime, celui du rejet de la dernière offre patronale à l’égard des enjeux liés à la retraite des employées et employés syndiqués.

Les parties se sont rencontrées à de nombreuses reprises au cours des vingt-sept mois, qui se sont écoulés depuis l’échéance de la convention collective de travail. Le syndicat et la Ville ont pu s’entendre sur l’ensemble des enjeux d’ordre normatif du contrat de travail, sans toutefois être en mesure de conclure une entente sur les enjeux d’ordre monétaire.

Les enjeux liés à la retraite demeurent, jusqu’à aujourd’hui, le cœur du litige. En décembre passé, la Ville et le syndicat étaient pourtant tout près d’une entente à cet égard, mais le dépôt du projet de loi de la ministre Maltais sur les régimes de retraite est venu brouiller les cartes.

« En réalité, la Ville a fait volte-face et nous a déposé au retour des Fêtes une proposition globale sur les enjeux de retraite, qui comportait des reculs par rapport aux paramètres sur lesquels nous nous étions entendus », déclare Daniel Gauthier, président du syndicat.

C’est sans délai, qu’au lendemain de leur assemblée générale, les employées et employés syndiqués cols bleus et cols blancs de la Ville ont mis en œuvre leur mandat de moyens de pression.

À cette étape-ci de la négociation, il n’est nullement question pour le syndicat de perturber les services offerts à la population de Sainte-Thérèse. Un récent sondage effectué par la Ville a d’ailleurs démontré que 93% des citoyens se disent satisfaits des services que leur offre leur municipalité. Pour le syndicat, il est évident que ce résultat est le reflet, sans équivoque, du professionnalisme de ses travailleuses et travailleurs cols bleus et cols blancs syndiqués, qui ont le souci d’offrir une prestation de travail de qualité au quotidien. Ainsi, en retour, celui-ci juge être en droit de s’attendre à une certaine forme de reconnaissance de la part des élus de la Ville envers leurs employées et employés syndiqués, ce qui n’est actuellement pas le cas.

Pour le syndicat, cette reconnaissance ne peut se traduire autrement que par la conclusion rapide d’une nouvelle convention collective, assurant une retraite décente à l’ensemble des employés et employées syndiqués de la Ville.

Le syndicat entend bien poursuivre et accentuer ses actions de visibilité au cours des prochaines semaines et compte particulièrement sur l’appui de la population de Sainte-Thérèse.

Les négociations sont maintenant au point mort, aucune autre date de rencontre n’est prévue entre les parties.

Le Syndicat des employées et employés de la Ville de Sainte-Thérèse – CSN représente un peu plus d’une centaine de cols bleus et cols blancs de la Ville de Sainte-Thérèse. Celui-ci est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP) et au Conseil central des Laurentides CSN.

Les syndiqués CSN manifestent devant les bureaux de l’employeur et de la commission scolaire

Excédés par la lenteur des négociations et par le manque d’intérêt et de volonté du propriétaire Julien Renaud, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Renaud – CSN ont décidé de braver le froid et de manifester leur mécontentement devant les bureaux de la commission scolaire à Saint-Eustache et les bureaux de leur employeur à Mirabel.

C’est en assemblée générale, le 26 septembre dernier, que les syndiqués avaient voté à l’unanimité en faveur du déclenchement de moyens de pression au moment jugé opportun.

Voilà près d’un an que la convention collective de travail est échue. Ce n’est qu’à la fin du mois de juin de cette année que le syndicat a réussi à obtenir une première rencontre de négociation pour enfin procéder au dépôt des revendications de ses membres. Depuis, aucune autre rencontre de négociation n’a pu avoir lieu. L’employeur ne retourne plus les appels de la partie syndicale et évite toute forme de rencontre. Au mois de septembre dernier, la partie syndicale n’a eu d’autres choix que de demander au ministre du Travail d’intervenir en procédant à la nomination d’une personne conciliatrice.

« Renaud a toujours accordé peu d’importance à ses employé-es et à leurs conditions de travail. Nous ne sommes pas syndiqués pour rien, nous sommes pour lui que de la main-d’œuvre à bon marché », souligne monsieur Michel Laurin, président du Syndicat. En effet, l’essentiel des revendications syndicales concerne les questions salariales dont principalement la rémunération largement inférieure à celle des syndiqués de l’industrie.

Les parties doivent se rencontrer, le 31 janvier prochain, afin de poursuivre les négociations en présence du conciliateur du ministère du Travail.

« Nos membres manifestent ce matin pour démontrer à l’employeur et à la commission scolaire leur détermination pour ainsi forcer l’employeur à accélérer le processus de négociation et appuyer leur comité de négociation » ajoute monsieur Michel Laurin, président du Syndicat.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Renaud – CSN représente tout près d’une centaine de conductrices et conducteurs de berlines en transport scolaire du Groupe Renaud. Celui-ci est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP) et au Conseil central des Laurentides CSN.

Les cols blancs CSN rejettent les offres finales de la Ville

Les membres du Syndicat des cols blancs de la Ville de Sainte-Agathe-des-Monts – CSN se sont réunis en assemblée générale, le 21 janvier dernier, afin de se prononcer sur la dernière offre de l’employeur qualifiée par ce dernier de finale et globale.

« L’offre de la Ville n’était ni plus ni moins que la même offre que celle déposée en octobre dernier », déplore la présidente par intérim du syndicat, Janie Miron. L’assemblée générale a été catégorique à l’égard de cette offre en se prononçant à 95 % en faveur de son rejet. Cette proposition patronale clairement rejetée renie toujours les enjeux syndicaux fondamentaux au cœur du litige de la négociation en cours depuis plus de trois ans.

La Ville camoufle son entêtement derrière une fausse préoccupation envers l’équité entre cols bleus et cols blancs, prétendant ne pas vouloir octroyer aux cols blancs une enveloppe salariale supérieure à celle accordée aux cols bleus de la Ville récemment.

Pourtant, la structure salariale actuelle des cols blancs est manifestement, aux yeux de l’employeur, une panacée en matière d’iniquité et d’injustice. Son incohérence alimente et engendre des inégalités importantes en matière d’équité salariale, en plus de placer le niveau de rémunération en dessous de ceux des cols blancs des villes avoisinantes de la région. Les études du Conseil des municipalités du Québec démontrent même un recul de 2$ l’heure comparativement à la moyenne provinciale pour les mêmes types d’emploi.

De plus, la contribution actuelle de l’employeur au REER des syndiqués est la plus basse de la région. Avec la maigre contribution de la Ville au REER des employés cols blancs, après 35 ans de service, un salarié retraité n’arrive pas à atteindre le seuil minimum recommandé pour une retraite décente. Des injustices inacceptables pour une municipalité qui se dit d’autant plus préoccupée par les questions d’équité.

« Pour ajouter l’insulte à l’injure, après avoir conclu la convention collective des cols bleus, la Ville vient de bonifier de façon significative les avantages sociaux de ses cadres. Il est clair que nous sommes les négligés de la Ville. Les dirigeants ont manifestement peu de considération pour nos fonctions et responsabilités qui sont en pratique des catégories d’emplois à prédominance féminine. », ajoute madame Miron. La demande d’ajustement des salaires de la partie syndicale représente un investissement de 32 000 $ de la part de la municipalité et ferait passer l’écart salarial de 15% à 13% entre les cols blancs et bleus de la Ville.

Les parties se rencontreront le 27 janvier prochain

Au terme de leur assemblée générale du 21 janvier, les membres ont renouvelé leur mandat de grève, ainsi que leur fond de soutien en appui à leur lutte et se sont dirigés à la séance du conseil municipal pour annoncer leur décision aux élus de la municipalité. Rappelons que la convention collective est échue depuis le 31 décembre 2010. Le Syndicat des cols blancs de la Ville de Sainte-Agathe-des-Monts – CSN représente une vingtaine d’employées et d’employés et est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP-CSN) et au Conseil central des Laurentides CSN.

Les travailleurs syndiqués interpellent le conseil d’administration

Excédés par la lenteur des négociations et par la mauvaise foi des porte-parole patronaux de la Régie à la table de négociation, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Régie intermunicipale des déchets de la Rouge – CSN ont assisté, hier, à la séance publique du Conseil d’administration de la Régie.

Les syndiqués ont obtenu, le 7 mars 2012, leur accréditation auprès du ministère du Travail. Neuf mois plus tard, en janvier 2013, les parties commençaient la négociation de la toute première convention collective de travail des syndiqués. Au total, 13 rencontres ont eu lieu entre les parties patronale et syndicale, sans que ceux-ci puissent en arriver à une entente. De ces 12 rencontres, neuf ont eu lieu en présence d’un conciliateur du ministère du Travail du Québec.

Rappelons que c’est à la demande du syndicat que le ministre du Travail a procédé à la nomination d’un conciliateur.

L’objectif syndical demeure toujours le même, c’est-à-dire l’intégration à la convention collective des conditions de travail existantes et en vigueur au moment où le syndicat a obtenu son accréditation, l’ajout des clauses usuelles régissant les activités syndicales, de légères modifications assurant le traitement juste et équitable de ces travailleuses et travailleurs et des augmentations salariales concurrentielles.

L’employeur, lui, ne l’entend pas ainsi. Il persiste à vouloir réduire les conditions de travail actuelles des syndiqué-es, en leur octroyant des droits inférieurs à ceux en vigueur au moment de la syndicalisation. Il propose, notamment, l’abolition des horaires de travail et des définitions de tâches et veut limiter l’action syndicale, en contestant l’ajout à la convention collective de dispositions permettant notamment des libérations syndicales.

« Nous avons interpellé le Conseil d’administration de la Régie, hier, afin de les sensibiliser au fait qu’il y a manifestement de la mauvaise volonté de la part de leurs représentants à la table des négociations et que nos revendications sont légitimes et loin d’être hors normes. Cette démarche, nous l’avons fait dans l’objectif d’en arriver rapidement à un règlement négocié de la convention collective tout en évitant l’affrontement », déclare Benoit Houle, le président du syndicat.

Ce dernier ajoute que si cette démarche de sensibilisation auprès du Conseil d’administration de la Régie ne permet pas d’accélérer le processus de négociation vers un règlement rapide de la convention collective, c’est sans hésitation que le syndicat accentuera l’intensité et la fréquence des moyens de pression au cours des prochaines semaines.

La Régie intermunicipale des déchets de la Rouge est située sur le chemin du parc industriel à Rivière-Rouge. Celle-ci emploie une dizaine d’ouvrières et ouvriers chargés de l’enfouissement de déchets domestiques, du tri de matières recyclables domestiques et de la gestion des déchets domestiques dangereux. 36 municipalités de trois MRC différentes de la région acheminent leurs déchets à la Régie.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Régie intermunicipale de la Rouge – CSN représente une douzaine d’employé-es et est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP) et au Conseil central des Laurentides CSN.

Les travailleurs syndiqués ont pris la parole et ont rappelé aux dirigeants que le conflit perdure

Accompagné du vice-président de la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN), monsieur David Bergeron-Cyr, le vice-président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Couche-Tard des Laurentides – CSN et préposé à Boisbriand, monsieur François Desjardins, a tenu à rappeler, à l’occasion de l’assemblée annuelle des actionnaires de Couche-Tard qui s’est tenue le mardi 25 septembre à Laval, que le conflit opposant les préposé-es syndiqués et Couche-Tard perdure toujours, près de trois ans après la syndicalisation du premier dépanneur. Plus encore, monsieur Desjardins a tenu souligner que la solidarité et la détermination de ses troupes étaient plus fortes à mesure que le temps passait, contrairement à ce que pourraient en penser les dirigeants.

« Les dirigeants de Couche-Tard semblent s’inspirer des vieilles méthodes américaines du Union busting, croyant qu’en laissant le conflit s’enliser, les gens vont s’essouffler. J’ai des petites nouvelles pour monsieur Bouchard : nous sommes bien en vie, plus solidaires que jamais et bien déterminés à nous faire enfin respecter ! » s’est exclamé hier monsieur Desjardins à la sortie de l’assemblée des actionnaires.

« À l’occasion de l’assemblée annuelle, des actionnaires soucieux de la responsabilité sociale de l’entreprise, tels que Bâtirente de même que le Fonds Basile-Moreau et le Fonds Guyard Éthique, ont pris la parole afin de sensibiliser les actionnaires et les dirigeants de Couche-Tard à une gestion plus respectueuse des conditions de travail et de sécurité des travailleurs. Il va sans dire que nous appuyons sans détour pareille initiative, qui a pour but de mettre au grand jour les lacunes des dirigeants en cette matière », a pour sa part affirmé monsieur Bergeron-Cyr.

Notons également qu’une actionnaire, en soutien à la syndicalisation des travailleurs, a cédé son droit de parole et de vote à monsieur Desjardins afin qu’il puisse représenter les travailleurs syndiqués à l’intérieur de l’assemblée des actionnaires. Ce dernier a d’ailleurs interpelé les dirigeants sur les franchisages récents de succursales de la bannière Couche-Tard, ce qui retarde la négociation.

« Le respect, ça n’a pas de prix et la CSN, en appuyant cette lutte, veut envoyer un message clair aux différents dirigeants du commerce de détail : en 2013, au Québec, faire travailler des gens dans ces conditions, ça relève soit de l’indécence, soit de l’ignorance ou soit de l’aveuglement volontaire. Dans tous les cas, c’est honteux et ça ne fait que confirmer le bien-fondé des revendications des travailleurs qui ont exigé et exigent toujours d’être respectés », a martelé le vice-président de la Fédération du commerce.

Rappelons qu’en 2013, le chiffre d’affaires de Couche-Tard a atteint 35 milliards et demi de dollars avec un profit net de 572 millions. Le revenu d’Alain Bouchard, le pdg, est de près de 8 millions de dollars en 2013 alors qu’il est passé au début de l’année au rang de milliardaire. Cet écart de richesse et de conditions entre les dirigeants de Couche-Tard et les travailleurs est grotesque, ces derniers demandant un minimum de respect : quatre journées de maladie, un système de communication en cas de vol à main armée, un suivi psychologique pour les victimes d’agression armée, des règles objectives pour les octrois de poste et les choix d’horaire et de vacances, le respect des normes du travail et des lois sur la santé et la sécurité, de même qu’une échelle salariale menant à un taux horaire de 12,80 $.

La CSN continuera d’appuyer les travailleuses et les travailleurs de Couche-Tard qui voudront se syndiquer et prendra toutes les mesures nécessaires pour informer et sensibiliser le grand public du bien-fondé de leurs revendications. À ce jour, une centaine de salarié-es de huit dépanneurs Couche-Tard sont syndiqués CSN, dont six succursales ouvertes à Montréal, Victoriaville, Boisbriand, Saint-Hubert et Saint-Liboire.

Nouveau contrat de travail pour les employé-es syndiqués

Réunis en assemblée générale le 18 septembre dernier, les employés syndiqués cols bleus et cols blancs de la Ville de Mont-Tremblant ont adopté leur nouveau contrat de travail dans une proportion de 96 %.

L’entente d’une durée de cinq ans prévoit notamment des augmentations générales des salaires de 14%, ainsi que la mise en place d’un régime de retraite à prestations déterminées.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Mont-Tremblant – CSN représente une centaine de cols bleus et cols blancs. Celui-ci est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP–CSN) et au Conseil central des Laurentides CSN.

Une première convention collective pour les travailleurs de Lumi-O de Saint-Jérôme

Réunis en assemblée générale le samedi 14 septembre 2013, les travailleuses et travailleurs de Lumi-O International, dont l’usine est située à Saint-Jérôme, ont adopté l’offre soumise par l’employeur. Il s’agira de leur première convention collective qui couvrira la période du 16 novembre 2012, date de leur requête en accréditation syndicale, au 30 septembre 2014.

Une fois les discussions terminées sur la syndicalisation et la décision de la Commission des relations du travail rendue, les négociations sont allées bon train. Les travailleurs de Lumi-O peuvent désormais compter sur des règles claires quant à l’ancienneté et le rappel au travail, sur des échelles salariales qui éviteront les discordances entre travailleurs qui occupent les mêmes fonctions, de même que sur des comités en santé-sécurité et en relations de travail qui favoriseront le règlement des problèmes au fur et à mesure.

Conscients de la conjoncture économique rendue plus difficile par une saison estivale qui n’a pas favorisé les ventes de la compagnie, les travailleurs ont fait preuve de sagesse en acceptant l’offre patronale. Ils ont convenu que l’échéance prochaine de la convention leur permettra de faire le point rapidement sur la hauteur des salaires.

Le président du syndicat, Robert De Roy, a déclaré : « La première étape visant un assainissement des conditions de travail peut maintenant être franchie, le prochain objectif portera sur la reconnaissance monétaire du travail accompli. Il ajoute «Nous nous sommes syndiqués pour obtenir le respect de l’employeur, nous avons maintenant un outil pour réaliser cet objectif, soit une première convention collective.»

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Lumi-O – CSN est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière FIM–CSN et au Conseil central des Laurentides CSN qui représente 16 000 membres provenant de 90 syndicats de tous les secteurs économiques des Laurentides.

Vote à 94 % en faveur du déclenchement de la grève

Réunis en assemblée générale, le 16 septembre, les employées et employés syndiqués cols blancs de la Ville de Sainte-Agathe-des-Monts ont adopté à l’unanimité une résolution permettant à leur syndicat de déclencher la grève au moment jugé opportun. Rappelons que la convention collective de ces travailleuses et travailleurs est échue depuis le 31 décembre 2010.

Depuis, près d’une vingtaine de rencontres de négociation ont eu lieu sans que les parties puissent en arriver à une entente. En décembre 2012, à la demande des deux parties, le ministre du Travail a procédé à la nomination d’un conciliateur au dossier. Les négociations ont été suspendues à l’arrivée de la saison estivale, à la fin du mois de juin, pour ainsi reprendre les 3 et 5 septembre dernier. Manifestement, ces deux dernières rencontres n’ont pas permis aux parties d’en arriver à une entente. À la veille du déclenchement des élections et de la dissolution du conseil municipal actuel, les membres du syndicat ont pris collectivement, dans une proportion de 94%, la décision de se doter du moyen ultime d’atteindre leurs objectifs. Ils en ont ras le bol de la lenteur des négociations et du manque flagrant d’intérêt et de volonté politique des élus municipaux pour clore définitivement cette négociation.

« Notre objectif est d’en arriver à une entente négociée rapidement. Nous revendiquons des conditions de travail à la hauteur du professionnalisme de nos membres et de la qualité du travail qu’ils offrent au quotidien. Nos membres méritent un traitement équitable et, en ce sens, il est tout à fait légitime de vouloir atteindre un niveau de rémunération comparable aux cols blancs d’autres municipalités, de la même envergure que celle de Sainte-Agathe-des-Monts. », souligne madame Janie Miron, présidente par intérim du syndicat. Bien que plusieurs enjeux de la négociation demeurent toujours en discussion, le cœur du litige concerne le rattrapage salarial de la majorité des titres d’emploi, les augmentations annuelles des salaires et la bonification de la contribution de l’employeur au REER collectif. « La détermination de nos membres est à son apogée. Notre patience a ses limites. Nous sommes sans contrat de travail depuis presque trois ans. En cette veille de campagne électorale municipale, nous sommes à la croisée des chemins. Si la Ville nous y contraint, c’est sans aucune hésitation que nous nous ferons voir, que nous nous ferons entendre et que nous exercerons notre mandat de grève », ajoute madame Miron. Les parties se rencontreront pour une prochaine séance de négociation au lendemain de la prochaine séance tenante du Conseil municipal qui aura lieu ce jour même, le 17 septembre.

Le Syndicat des cols blancs de la Ville de Sainte-Agathe-des-Monts – CSN représente une vingtaine d’employées et d’employés et est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP–CSN) et au Conseil central des Laurentides CSN.

Agressions à la hausse à l’encontre du personnel

La CSST a pris la décision d’enquêter sur les méthodes de travail des agents d’intervention du Centre jeunesse des Laurentides du campus de Sainte-Sophie, à la suite du dépôt d’une plainte au service de prévention inspection de la CSST, le 8 avril dernier.

Tout comme le syndicat le dénonce depuis plusieurs années, la plainte fait état d’interventions physiques auprès de la clientèle en crise, de façon individuelle et sans équipement de protection.

« Depuis trop longtemps, nous tentons de trouver avec l’employeur des solutions à ce problème important, qui expose le personnel syndiqué à des situations dangereuses mettant ainsi leur intégrité physique et leur santé en jeu. Il aura malheureusement fallu l’intervention de la CSST afin de donner le poids nécessaire à l’application de nos recommandations », souligne monsieur Bernard Lanthier, président du Syndicat des employés du Centre jeunesse des Laurentides (CSN).

Au fils des ans, le profil de la clientèle, mais aussi du personnel, a passablement changé. Une proportion de plus en plus élevée de femmes (26 %) sont appelées à intervenir physiquement et seules auprès de la clientèle en crise. Une clientèle de 6 à 17 ans avec un gabarit imposant et plus costaud qu’auparavant.

Le nombre de blessures du personnel syndiqué affecté à ces tâches est lui aussi en hausse remarquable.

Il existe une procédure d’intervention appelée ITCA (Intervention thérapeutique lors de conduite agressive), qui guide les interventions auprès du personnel en crise dans tous les Centres jeunesse du Québec. Cette procédure précise notamment les conditions dans lesquelles une intervention physique est requise, mais surtout, elle précise que ladite intervention ne peut se faire seule par l’agent d’intervention et doit donc être soutenue par une, voire même deux personnes supplémentaires. C’est la problématique au cœur de la récente intervention de la CSST.

De plus, au moment de l’enquête, la CSST a constaté que seulement une seule des quatre personnes agente d’intervention avait reçu la formation de l’employeur sur cette procédure.

Dans son rapport, la CSST souligne aussi l’absence de méthodes d’intervention commune, l’absence de moyens de communication individuels et constate donc le risque de blessures pour les agents d’intervention, les éducateurs et les jeunes.

Ainsi, à la conclusion de son rapport d’intervention, la CSST a émis une décision qui force l’employeur à prendre quelques mesures permanentes afin de corriger la situation dont notamment :

·        préconise que le personnel ait sur lui un moyen de communication efficace, afin de lui permettre de requérir le support et l’aide nécessaire lors d’intervention;

·        ordonne que les interventions se fassent selon les méthodes enseignées par ITCA;

·        recommande que tout le personnel agent d’intervention soit formé par l’employeur selon les normes établies par l’ITCA.

Au moment d’écrire ces lignes, la direction du Centre jeunesse a informé le syndicat et la CSST qu’elle conteste cette décision.

« C’est une situation malheureuse, car ce rapport corrige une situation problématique que l’on dénonce depuis longtemps. Notre seul objectif est de préserver l’intégrité physique et la santé de nos membres syndiqués, mais aussi de la clientèle du Centre jeunesse. Il y a manifestement des coûts liés à l’application des recommandations de la CSST mais, pour nous, il n’y a pas de prix pour la santé et la sécurité. Il faut que l’employeur agisse rapidement. Ce n’est qu’une question de volonté politique et de choix budgétaire judicieux », conclut M. Lanthier.

Le Syndicat des employés du Centre jeunesse des Laurentides (CSN) représente un peu plus de 800 membres et est affilié à la Fédération de la santé et de services sociaux. Le syndicat est aussi affilié au Conseil central des Laurentides qui regroupe plus de 15 000 membres de tous les secteurs économiques de la région.

Renouvellement des conventions collectives

Les représentants syndicaux des municipalités de Lac-du-Cerf, Notre-Dame-de-Pontmain, Notre-Dame-du-Laus et St-Aimé-du-Lac-des-Îles ont signé leur convention collective les 13, 14 et 17 juin.

Cela met un terme au court processus de négociation qui s’est entamé au lendemain des échéances des quatre conventions collectives le 31 décembre dernier.

Rappelons que les quatre unités syndicales avaient été mandatées par leurs assemblées générales respectives, afin d’entamer des négociations sur une base regroupée à une seule table de négociation. C’est ainsi qu’ont débuté les négociations pour les deux premières rencontres et, par la suite, la négociation s’est poursuivie en quatre tables distinctes, jusqu’à sa conclusion. Au chapitre des gains, les nouvelles conventions collectives permettent notamment l’introduction d’un régime de retraite simplifié, avec contribution progressive de l’employeur jusqu’à 4% du salaire brut annuel.

Chacun des nouveaux contrats de travail prévoit des augmentations générales annuelles des salaires de 2% et une rétroactivité sur les salaires de 2%, à compter du 1er janvier 2013.

En plus, des augmentations générales annuelles des salaires, les travailleuses et travailleurs journaliers et préposés à la patinoire verront leur salaire réajusté jusqu’à 2 dollars de l’heure supplémentaire.

D’une durée de quatre ans, les nouvelles conventions collectives entrent en vigueur rétroactivement au 1er janvier 2013 pour se terminer le 31 décembre 2016.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Lièvre-Sud – CSN regroupe les quatre certificats d’accréditation des 45 employés syndiqués cols bleus et cols blancs des municipalités de Notre-Dame-du-Laus, Notre-Dame-de-Pontmain, Lac-du-Cerf et St-Aimé-du-Lac-des-Îles. Il est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP) et au Conseil central des Laurentides CSN.