Dans les régions, une force syndicale active !

Après celui du Cœur du Québec la semaine dernière, les syndicats de quatre conseils centraux sont réunis cette semaine dans leur région respective pour déterminer les priorités d’action pour les trois prochaines années. Le bilan du dernier mandat a été particulièrement animé, notamment avec la campagne Refusons l’austérité, qui a vu les militantes et les militants manifester contre les politiques du gouvernement Couillard. Le prochain mandat sera tout aussi animé avec la révision du cadre de négociation dans le secteur municipal, le sous-financement des services publics et des programmes sociaux, ainsi que l’appui aux négociations des syndicats.

100 ans de présence CSN soulignée

La semaine dernière, les délégué-es des syndicats du Conseil central du Cœur du Québec (CSN) ont débattu des orientations pour les trois prochaines années sur le thème Syndiqué-e ?! Oui, heureusement ! Dans cette région, où la CSN est présente depuis près de 100 ans, l’action syndicale a permis d’appuyer les luttes locales pour permettre des améliorations de la qualité de vie des travailleuses et des travailleurs.

Photo Michel Giroux

« C’est avec ce constat en arrière pensée que l’équipe a réfléchi et préparé le congrès 2016. Il ne faut pas être gêné de le dire, le mouvement syndical a fait beaucoup pour le monde du travail et pour la société. Le thème de notre dernier congrès, fier et solidaire, exprimait ce fait. Maintenant le temps est venu d’aller une étape plus loin. Nous devons parler de nos réalisations, faire comprendre les bénéfices et aussi recruter de nouveaux syndicats pour augmenter notre rapport de force », a déclaré le président du conseil central, Paul Lavergne.

Un pôle unificateur en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine

À Carleton-sur-Mer, les délégué-es syndicaux ont souligné le 50e anniversaire du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CCGIM–CSN) au cours du congrès qui se tient sur le thème Toujours là pour notre région ! « Le thème de ce 27e congrès se prête tout à fait au contexte d’austérité dans lequel nous baignons, car il illustre la résistance que avons toujours opposée aux gouvernements successifs qui tentent de nous écraser », a déclaré en ouverture le président du conseil central, Jacques Mimeault.

Au cours des deux dernières années, le conseil central a été très actif pour tenter de contrer le démantèlement des organismes qui interviennent dans le développement régional. « Les attaques frontales des libéraux ne viennent pas aider notre région qui connaît de nombreuses difficultés sur le plan économique. En mars dernier, le IGA de Sainte-Anne-des-Monts fermait. Les emplois en sylviculture ne cessent pour leur part de diminuer en raison notamment de la baisse de subventions accordées au secteur. La LM Wind Power risque de fermer à son tour, car son carnet de commandes sera vide en septembre prochain. Le désengagement de transporteurs comme Orléans express, Les Sillons, Pascan aviation ou Air Canada Jazz n’est rien pour aider. Avec cette diminution considérable de l’offre de transport, notre région se trouve de plus en plus isolée », reprend Jacques Mimeault pour qui le conseil central demeure l’organisation qui défend le mieux les intérêts des travailleuses et des travailleurs, mais également de l’ensemble de la population dans la région.

La manière CSN au Saguenay–Lac-St-Jean

À Roberval, le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean (CSN) s’est ouvert sur le thème Le syndicalisme à la manière CSN. Le dernier mandat a été marqué par des attaques d’une ampleur sans précédent contre la classe moyenne et les personnes les plus vulnérables de la société, autant de la part du gouvernement fédéral que provincial. S’il y a eu un changement de garde à Ottawa, les mesures d’austérité, attaquant de plein fouet le filet social et entraînant un appauvrissement collectif, se poursuivent au Québec.

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« Pour ce nouveau mandat de trois ans, de multiples défis nous attendent. Par exemple, la campagne de la CSN contre la privatisation du réseau de santé et de services sociaux, la sauvegarde des services de garde éducatifs subventionnés, la préservation et l’amélioration des services publics, les négociations de plus en plus difficiles dans le secteur privé. Nous continuerons d’agir pour la région et de nous battre pour nos travailleurs et travailleuses », a déclaré le président du conseil central, Engelbert Cottenoir.

Montérégie : des liens resserrés

C’est à Granby que les délégué-es des syndicats de la Montérégie ont ouvert leur congrès sur le thème Le Conseil central de la Montérégie c’est nous. La présidente du conseil central, Annette Herbeuval, a déclaré aux congressistes que « le congrès fera le bilan de notre vie et de la représentation syndicale, à l’heure où les travailleuses et travailleurs sont sans cesse attaqués dans leurs conditions de travail. Dans une société sous le joug de l’austérité, et malgré des entreprises de plus en plus dirigées depuis l’étranger, des travailleuses et travailleurs continuent de se battre pour améliorer leur condition. C’est pourquoi il est temps de resserrer les rangs et de chercher de nouvelles manières d’organiser notre action collective. »

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Photo Michel Giroux

Des chercheurs chevronnés comme Christian Nadeau, Jean-Noël Grenier et Mélanie Laroche présenteront aux congressistes le fruit de leurs recherches.

Laurentides : large coalition progressiste

À Saint-Sauveur, le congrès du Conseil central des Laurentides (CSN) s’ouvre sur le thème J’m’implique dans mes Laurentides. Les délégué-es débattront des meilleurs moyens d’exercer un leadership régional dans la lutte contre l’austérité et la pauvreté. Aussi, le conseil central entend poursuivre son engagement en faveur de services publics universels, de la protection de l’environnement, du développement durable et de la prévention en santé-sécurité.

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Contribution militante

« Quand nous défendons nos services publics universels, du CPE au CHSLD et un meilleur partage de la richesse, nous défendons non seulement nos conditions de travail, mais aussi les droits de toutes les citoyennes et les citoyens de la région, a déclaré la présidente du conseil central, Louise Jetté. C’est pour cela qu’il nous faut rallier différents acteurs des Laurentides et pas seulement les syndicats. Pour y arriver, nous allons entre autres former une large coalition progressiste dans la région pour défendre des dossiers socio-économiques et pour contrer l’austérité et l’antisyndicalisme prônés notamment par le gouvernement Couillard ».

Protéger la sécurité publique en assurant des conditions de travail décentes aux chauffeurs de camion

Dans un contexte où le transport des matières dangereuses défraie la manchette régulièrement, le Syndicat national des travailleurs et travailleuses de groupe Sani-Gestion Onyx (FEESP-CSN) dénonce la tentative du nouvel employeur Trans 2D-Logistics de Blainville de sabrer cavalièrement dans les conditions de travail de ses chauffeurs de camion. L’entreprise de transport routier veut imposer des coupes avoisinant 30 % dans la rémunération et les avantages sociaux de ses chauffeurs, pouvant potentiellement mettre en jeu la sécurité du public.

« Nous transportons sur nos routes des résidus huileux de pétrole, du plomb, du butane, du propane, des poisons et des oxydants réactifs à l’air et à l’eau. Manipuler et déplacer ces produits nécessite doigté et expertise. Comment recruter et retenir les chauffeurs d’expérience si on leur propose des baisses salariales majeures ? » s’interroge Régis Francoeur, président du syndicat.

L’employeur souhaite également charcuter le tiers de la prime octroyée aux chauffeurs pour préparer et inspecter les véhicules avant de prendre la route. Il souhaite même abolir les journées de maladie payées prévues à la convention collective. « Des chauffeurs seront-ils forcés de prendre le volant alors qu’ils ne sont pas au sommet de leur forme, dans des véhicules moins bien inspectés ? » s’inquiète Régis Francoeur.

« Au nom des profits, une entreprise serait irresponsable d’imposer des conditions de travail qui risquent de mettre en péril la sécurité du public et la sécurité de ses propres employé-es » met en garde Nathalie Arguin, secrétaire générale de la FEESP-CSN.

Le Syndicat national des travailleurs et travailleuses de groupe Sani-Gestion Onyx (CSN) et la FEESP-CSN demandent donc à l’employeur de négocier de bonne foi tout en respectant l’intérêt public.

À propos
Fondée en 1947, la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic.

Syndicat des travailleuses et travailleurs du Parc régional de la Rivière-du-Nord (FEESP-CSN)

Suite au dépôt d’une requête en accréditation, le 9 décembre 2015, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Parc régional de la Rivière-du-Nord (FEESP-CSN) a été accrédité pour représenter :« Tous les salarié-es au sens du Code du travail.

Ces travailleuses et travailleurs voulaient ainsi prendre les moyens pour mettre fin à la disparité de traitement pratiquée envers les salariés. En d’autres termes, il était important pour eux de démontrer leur solidarité face à l’arbitraire patronal. Ils ont également beaucoup de pain sur la planche pour en arriver à régler de nombreux problèmes de santé et de sécurité au travail.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés de services publics, au Conseil central des Laurentides et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Les 1200 syndiqué-es membres de la CSN entérinent une entente de principe

Les 1200 syndiqué-es de la Station de ski Mont-Tremblant ont adopté à 96 % une entente de principe intervenue hier avec leur employeur. Une fois signée, cette entente négociée au terme de dix-neuf rencontres qui ont débuté le 23 octobre dernier, sera en vigueur jusqu’au 31 octobre 2020. « Nous sommes très heureux de ce dénouement, et surtout des avancées que nous avons obtenu au cours de cette négociation ciblée, lance Benoit Filion, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Station du Mont-Tremblant (CSN). Sans l’appui de nos membres au comité de négociation et sans leur mobilisation, cette entente n’aurait pu être conclue aussi rapidement tant les positions des parties étaient jusqu’à récemment diamétralement opposées. Nous commençons donc l’année 2016 avec enthousiasme et avec l’énergie nécessaire pour contribuer à faire de la Station de ski Mont-Tremblant un véritable havre de plaisir, doublé d’un futur centre national d’entraînement et de compétition. »

Des gains ciblés
Contrairement aux précédentes négociations, les discussions entourant le renouvellement de la dixième convention collective ont porté sur des matières très ciblées. Parmi les gains réalisés, les salarié-es-es obtiennent d’abord des hausses salariales totalisant 10,4 % sur cinq ans. Le thème de la précarité d’emploi a été un enjeu important, particulièrement pour les travailleuses et les travailleurs à statut précaire qui représentent plus de la moitié des 1200 salarié-es. À compter de la deuxième année de la convention collective, ils bénéficieront du paiement de deux jours fériés, rétablissant en partie l’équité avec leurs collègues à temps complet ou saisonniers. De plus, ces salarié-es à temps partiel, rémunérés jusqu’à présent un minimum de trois heures par jour, toucheront dorénavant un minimum de cinq heures payées par jour en cas de réduction ou d’annulation de leurs heures de travail. L’employeur ne pourra plus modifier les horaires de travail des salarié-es à moins de respecter un délai de 36 heures. Ces derniers pourront aussi compléter leurs horaires de travail dans d’autres départements. Enfin, le syndicat fait une percée au chapitre de la liberté d’action syndicale puisque les journées de préparation consacrées par les représentants syndicaux aux rencontres des différents comités paritaires seront dorénavant payées par l’employeur. Jusqu’à présent, les salaires de ces journées préparatoires étaient assumés entièrement par le syndicat par l’entremise des cotisations prélevées sur le salaire des membres.

À propos du syndicat
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses de la Station du Mont-Tremblant (CSN) est affilié à la Fédération du commerce (FC-CSN), qui regroupe plus de 27 000 membres dans différents secteurs. Il est également affilié au Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides (CCSNL-CSN) qui rassemble sur une base régionale environ 16 000 travailleuses et travailleurs issus de tous les secteurs tant privé que public. Pour sa part, la CSN rassemble plus de 325 000 membres présents dans tous les secteurs d’activité, privé et public.

Le Syndicat des employé-es de la Ville de Sainte-Thérèse rectifie les informations de l’employeur

Le Syndicat des employé-es de la Ville de Sainte-Thérèse déplore que la partie patronale étale les détails des négociations sur la place publique plutôt que de chercher à comprendre pourquoi ses propres travailleurs ont rejeté à 94 % sa dernière offre globale.

Il est faux de prétendre que nous réclamons une sécurité d’emploi pour les employé-es temporaires. Nous demandons un droit de rappel et la reconnaissance de la première date d’embauche pour eux. Cette demande nous semble raisonnable compte tenu que certains sont temporaires depuis 20 ans.

De plus, pour le régime de retraite, il est faux de prétendre que la Ville possède une comptabilité distincte pour chaque groupe d’emploi puisque cette pratique est proscrite par la loi.

« Étant donné l’adoption de la loi 15, il y a un an, qui est nettement favorable aux municipalités, nous avons dû modifier nos demandes au sujet de notre régime de retraite. Nous sommes sans convention collective et nous négocions depuis quatre ans. La réalité a changé. Que la partie patronale s’ajuste de bonne foi ! Malgré les bonifications que fait miroiter l’employeur, nous serons bel et bien pénalisés puisque nous allons payer une grosse part du régime de retraite de leurs cadres, une part autrefois assumée par l’employeur lui-même », soutient le président du syndicat, Daniel Gauthier.

Le syndicat demeure déterminé dans ses demandes qui sont justes et équitables et souhaite une entente négociée autour d’une table.

À propos

Le Syndicat des employé-es de la Ville de Sainte-Thérèse, qui représente 180 membres, est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). La FEESP-CSN compte environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics, dont près de 6300 dans le secteur municipal. La CSN est composée de près de 2000 syndicats représentant plus de 325 000 travailleuses et travailleurs.

Forts et unis contre l’offre patronale

Les membres du Syndicat des employé-es de la Ville de Sainte-Thérèse, sans convention collective depuis quatre ans, ont rejeté hier à 94 % la dernière offre patronale globale qui a été déposée le 7 décembre dernier.

« Malgré des augmentations salariales intéressantes à l’approche du temps des fêtes, plusieurs injustices persistent et nous sommes plus que déterminés à signer une convention collective qui sera équitable pour l’ensemble de nos membres. Nous sommes fiers du résultat du vote. C’est un message clair que nous envoyons à nos patrons : il n’y a pas que le chèque de paye qui compte ! », a déclaré le président du syndicat, Daniel Gauthier, à l’issue d’une assemblée générale spéciale qui s’est déroulée hier à Sainte-Thérèse.

Plusieurs points sont encore en litige : la précarité des employé-es temporaires, l’horaire des bibliothécaires, les conditions de travail des brigadiers et des brigadières, les indemnités de vacances.

Le plus grand point de discorde demeure le régime de retraite. « La partie patronale propose une solution inapplicable qui sera assurément rejetée par la Régie des rentes du Québec. Pire, les employé-es syndiqués se retrouveraient à financer le régime de retraite des cadres qui ont des avantages nettement plus élevés que nous », défend le vice-président du syndicat, Yanick Dubois.

Pourtant, le Syndicat des employé-es de la Ville de Sainte-Thérèse a proposé de créer un comité de travail réunissant les actuaires des cadres, des syndiqués et de l’employeur pour tenter de trouver une solution commune. La proposition a été rejetée par l’employeur.

Le syndicat demeure déterminé à poursuivre ses moyens de pression et invite la partie patronale à négocier de bonne foi.

À propos

Le Syndicat des employé-es de la ville de Sainte-Thérèse, qui représente 180 membres, est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). La FEESP-CSN compte environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics, dont près de 6300 dans le secteur municipal. La CSN est composée de près de 2000 syndicats représentant plus de 325 000 travailleuses et travailleurs.

« Quatre trente sous pour une piastre », dénonce le Front commun

Après avoir martelé que le gouvernement devait laisser de côté la perspective d’un gel salarial pour les employés du secteur public, les porte-parole du Front commun dénoncent le fait de voir le Conseil du trésor remanier ses offres tout en conservant le même cadre financier.

« Le gouvernement n’a vraiment pas compris le message, remarque le président de la FTQ, Daniel Boyer. Plutôt que de nous offrir un gel les deux premières années, Martin Coiteux nous offre un gel pour la première… et la dernière année. Ça demeure 3 % sur 5 ans et nos membres vont continuer de s’appauvrir. Est-ce que le gouvernement envoie un signal aujourd’hui ? Oui : un très mauvais signal. »

À l’invitation du Conseil du trésor, le Front commun avait accepté de procéder à des travaux visant à corriger certaines incohérences constatées dans les structures salariales. Mais les principes devant guider cette démarche avaient été clairement exprimés par les organisations syndicales : des correctifs à la hausse pour certains titres d’emplois ne pouvaient être accordés aux dépens d’autres salariés. Or, la proposition déposée par le Conseil du trésor va exactement dans le sens contraire. « Nous évaluons qu’environ 18 000 salariés, très majoritairement des catégories d’emploi féminines, verraient leur salaire diminuer, une baisse pouvant aller jusqu’à 24 % dans certains cas, indique la vice-présidente de la CSN, Francine Lévesque. Pour ces personnes, c’est une proposition complètement inacceptable. Pour plusieurs catégories d’emploi, le salaire d’entrée serait diminué : c’est donc sur le dos des jeunes salariés que le gouvernement finance sa restructuration. »

« Certes, le gouvernement jette un peu de lest sur le régime de retraite, mais sa volonté de diminuer les rentes des employés de l’État demeure, souligne la porte-parole du SISP, Carolle Dubé. Le Conseil du trésor maintient sa volonté d’augmenter la pénalité actuarielle et de faire passer l’âge de la retraite sans pénalité, progressivement, de 60 à 62 ans. L’impact demeure le même : une diminution des revenus pour les salariés de l’État. Les départs à la retraite massifs ne vont donc pas cesser pour autant ! »

Le Front commun déplore également les nombreux blocages qui persistent aux différentes tables sectorielles de négociation. Le gouvernement maintient de nombreuses demandes de reculs totalement injustifiées en raison des problèmes marginaux qu’elles sont censées solutionner.

En raison du manque d’avancées sérieuses à la table de négociation, le Front commun poursuivra son mouvement de grève tournante au cours de la semaine. En alternance, les différentes régions du Québec seront en grève aux dates suivantes :

  •   9 et 10 novembre : Outaouais, Abitibi-Témiscamingue, Laurentides, Lanaudière, Saguenay–Lac-Saint-Jean, Nord-du-Québec;
  •  12 et 13 novembre : Estrie, Montérégie, Centre-du-Québec, Mauricie, Québec et Chaudière-Appalaches, Bas-Saint-Laurent, Côte-Nord, Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, les fonctionnaires et ouvriers de la fonction publique du Québec ainsi que de l’Agence du revenu du Québec;
  •  16 et 17 novembre : Montréal, Laval et les salariés de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.

À propos

Le Front commun regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ensemble, ces organisations représentent plus de 400 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec. Les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars 2015.

Le Front commun en grève dès le 26 octobre

Fort d’un mandat de grève de six jours, le Front commun amorcera demain une première séquence de débrayage dans l’ensemble des régions du Québec afin de dénouer l’impasse des négociations du secteur public.

« En date d’aujourd’hui, le gouvernement n’a toujours pas répondu aux demandes que nous avons déposées il y maintenant un an, ni en matière d’appauvrissement des travailleuses et des travailleurs du secteur public, ni en rapport au retard de leur rémunération globale par rapport à l’ensemble des Québécois, rappelle Lucie Martineau, porte-parole du SISP. Et tant que le gouvernement maintient sa volonté d’imposer un gel salarial de deux ans à ses employés – une véritable fin de non-recevoir à nos préoccupations – il nous est impossible d’envisager une éventuelle contre-proposition de notre part. »

« C’est l’intransigeance du gouvernement qui nous force à utiliser la grève comme dernier recours, indique Daniel Boyer, président de la FTQ. Nous avons utilisé jusqu’à maintenant tous les moyens à notre disposition, nous avons rassemblé plus de 150 000 personnes dans les rues de Montréal au début du mois, nous faisons preuve d’ouverture et de bonne foi aux tables de négociation, mais malgré cela, les négociateurs du gouvernement n’ont toujours pas les mandats pour faire avancer la négociation, et cela, tant aux tables sectorielles qu’à la table centrale. »

« Le gouvernement fait preuve d’une irresponsabilité très inquiétante, souligne Jacques Létourneau, président de la CSN. Son cadre financier totalement irréaliste se traduit par des compressions massives dans l’ensemble de nos réseaux publics. Parallèlement, le gouvernement voudrait procéder à des attaques sans précédent aux conditions de travail de ses employés qui, non seulement mineraient leur capacité à livrer des services de qualité, mais risqueraient de causer une perte d’expertise dramatique dans nos réseaux publics. Et ça, c’est l’ensemble de la population du Québec qui en subirait les conséquences. Voilà pourquoi nous serons en grève à compter de demain : pour stopper l’entreprise de démolition du Parti libéral. »

« Notre objectif, nous le rappelons, a toujours été d’en arriver à une entente satisfaisante et négociée. Nous poursuivrons la négociation même en temps de grève. Mais si le gouvernement persiste dans son intransigeance, son manque d’écoute et son mépris envers les travailleuses et les travailleurs du secteur public, nous n’hésiterons pas à intensifier les débrayages au cours des prochaines semaines », de conclure les porte-parole du Front commun.

Grève tournante
La grève tournante du Front commun sera faite par des enseignants, des professionnels en soins, des professionnels, des techniciens, du personnel de soutien et administratif, des ouvriers et des fonctionnaires dans l’ensemble des établissements des réseaux de la santé et des services sociaux, des commissions scolaires, des cégeps, des organismes gouvernementaux et de la fonction publique. En alternance, les différentes régions du Québec seront en grève cette semaine aux dates suivantes : 26 octobre : Outaouais, Abitibi-Témiscamingue, Laurentides, Lanaudière, Saguenay–Lac-Saint-Jean, Nord-du-Québec. 27 octobre : Québec–Chaudière-Appalaches, Bas-Saint-Laurent, Côte-Nord, Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, les fonctionnaires et ouvriers de la fonction publique du Québec ainsi que de l’Agence du revenu du Québec 28 octobre : Estrie, Montérégie, Centre-du-Québec et Mauricie 29 octobre : Montréal, Laval et les salariés de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse L’information quant aux établissements où s’exerceront la grève et les dates auxquelles celle-ci aura lieu dans chacune des régions du Québec est disponible au www.frontcommun.org/greve

Le Front commun prêt à déclencher la grève le 26 octobre

Fort d’un mandat de grève de six jours, le Front commun annonce que ses premiers jours de débrayage se tiendront dans la semaine du 26 octobre si aucune avancée sérieuse n’est constatée aux différentes tables de négociation du secteur public.

« Cela fera bientôt un an que nous négocions avec le gouvernement, rappelle le président de la FTQ, Daniel Boyer. Jusqu’à ce jour, il n’a toujours pas répondu à nos préoccupations concernant le retard salarial, la précarité d’emploi, le recours au secteur privé pour la prestation de services ou encore la dégradation de l’autonomie professionnelle des salariés du secteur public. Les offres présentées par le Conseil du trésor en décembre ne sont ni plus ni moins qu’une fin de non-recevoir de nos demandes. Et tant que le gouvernement demeure sur sa position de gel salarial, il nous est impossible d’entrevoir une contre-proposition. Le gouvernement doit envoyer dès maintenant les mandats nécessaires à ses négociateurs pour que nous en arrivions à un règlement satisfaisant et négocié. »

« Notre calendrier de grève, basé sur le principe de gradation des moyens de pression, prévoit laisser tout l’espace nécessaire à la négociation, affirme Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN. Nous commencerons, si nécessaire, la semaine du 26 octobre prochain, à raison d’une journée par région. Selon la conjoncture de la négociation, si nous ne parvenons pas à une entente à l’ensemble de nos tables, nous poursuivrons la grève dès le 9 novembre, avec deux journées pour chacune des régions du Québec. Et si nous sommes toujours dans l’impasse, nous n’aurons d’autre choix que de déclencher une grève nationale les 1er, 2 et 3 décembre prochain. Nos membres sont très conscients des impacts éventuels sur la population d’un débrayage, mais l’intransigeance du gouvernement nous pousse à devoir augmenter les moyens de pression. Notre intention n’est pas de nuire à la population, mais bien d’améliorer nos conditions de travail et de garantir l’accessibilité à des services publics fortement malmenés par le gouvernement libéral. Le droit de grève est un droit constitutionnel reconnu par la Cour suprême qui s’applique également aux travailleuses et aux travailleurs du secteur public. »

Ces journées de grève s’exerceront sur une base nationale dans le cas des fonctionnaires et des ouvriers de la fonction publique du Québec, ainsi que des salariés de l’Agence du revenu du Québec et de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse. « La détermination des 400 000 membres du Front commun est à la hauteur de l’arrogance du gouvernement libéral, souligne la porte-parole du SISP, Lucie Martineau.  M. Coiteux a vu les images de notre manifestation monstre samedi dernier rassemblant plus de 150 000 personnes, provenant de partout au Québec, qui ont déferlé dans les rues de Montréal. J’espère qu’il saisit bien l’ampleur des mandats de grève que nous avons obtenus. De toute ma vie, je n’ai jamais vu d’assemblées aussi bondées, de mandats de grève aussi forts. Notre objectif n’est pas de faire la grève. Nous avons toutefois l’obligation de mettre toute la pression nécessaire sur le gouvernement libéral afin d’en arriver à un règlement pour préserver la qualité des services publics. Évidemment, avant d’exercer notre droit de grève, nous comptons utiliser tous les moyens nécessaires. Voilà pourquoi, dès lundi prochain, des actions de perturbations socio-économiques seront menées dans l’ensemble des régions du Québec. »

Grève tournante
La grève tournante du Front commun sera faite par des enseignants, des infirmières, des professionnels, des techniciens, du personnel de soutien et administratif, des ouvriers et des fonctionnaires dans l’ensemble des établissements des réseaux de la santé et des services sociaux, des commissions scolaires, des cégeps, des organismes gouvernementaux et de la fonction publique.

En alternance, les différentes régions du Québec seront en grève aux dates suivantes : 26 octobre : Outaouais, Abitibi-Témiscamingue, Laurentides, Lanaudière, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Nord-du-Québec 27 octobre : Québec-Chaudière-Appalaches, Bas-Saint-Laurent, Côte-Nord, Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, les fonctionnaires et ouvriers de la fonction publique du Québec ainsi que de l’Agence du revenu du Québec 28 octobre : Estrie, Montérégie, Centre-du-Québec et Mauricie 29 octobre : Montréal, Laval et les salariés de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse 9 et 10 novembre : Outaouais, Abitibi-Témiscamingue, Laurentides, Lanaudière, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Nord-du-Québec 12 et 13 novembre : Estrie, Montérégie, Centre-du-Québec, Mauricie, Québec-Chaudière-Appalaches, Bas-Saint-Laurent, Côte-Nord, Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, les fonctionnaires et ouvriers de la fonction publique du Québec ainsi que de l’Agence du revenu du Québec.

16 et 17 novembre : Montréal, Laval et les salariés de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse

1er, 2 et 3 décembre : grève nationale

Les employeurs de la région des Laurentides devront faire leur part

Le secteur des centres d’hébergement privés de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) poursuit sa tournée des régions du Québec pour annoncer le lancement de la négociation coordonnée et sensibiliser la population de la région des Laurentides sur les conditions de travail souvent misérables dans ces centres. Dans la région, c’est presque 300 membres qui ont joint les rangs de cette négociation coordonnée. Les employeurs de la région des Laurentides devront s’asseoir et prêter une oreille attentive aux nombreux travailleuses et travailleurs de ces centres qui vivent sous le seuil de la pauvreté.

« La réalité des différents centres d’hébergement est complètement disparate; certaines travailleuses et travailleurs sont spécialisés dans une tâches précise alors que d’autres sont amenés à réaliser une panoplie de tâches simultanément comme nettoyer une chambre, préparer à manger et distribuer la médication. Dans tous les cas, on constate que ceux-ci ont pour vocation d’offrir des soins de qualité aux bénéficiaires alors que les propriétaires d’établissements d’hébergement privés n’ont de respect que pour le profit », déclare Marie-Christine Delsart, présidente du syndicat régional de la région des Laurentides.

« La négociation coordonnée permet d’aller chercher un bien meilleur rapport de force vis-à-vis des employeurs comparativement à plusieurs négociations isolées. La faible rémunération, le manque de formation, l’absence de lieu pour discuter avec l’employeur de problèmes comme la surcharge de travail ou l’alourdissement des cas accentuent le roulement de personnel, principalement constitué de femmes, et nuisent à la qualité des services aux aîné-es dans les centres », renchérit la vice-présidente de la FSSS-CSN, Nadine Lambert.

« Le nombre de résidences privées pour aîné-es est en très forte croissance depuis plusieurs années, rappelle de son côté la présidente du Conseil central des Laurentides, Louise Jetté. Les gouvernements qui se sont succédé se rabattent sur le secteur privé pour dispenser les soins aux aîné-es parce que l’état de la construction de CHSLD ne suit pas l’évolution de la courbe démographique de la région des Laurentides. Avec les compressions sans précédent du gouvernement libéral dans le système de santé, le secteur privé sera encore plus sollicité au cours des prochaines années. »

La négociation coordonnée sur le plan national

Quarante-trois accréditations syndicales ont uni leurs forces face aux employeurs du secteur afin d’améliorer le sort des quelque 2000 travailleuses et travailleurs concernés dans ce type de résidences en croissance constante. « Toutes les accréditations ayant joint la négociation coordonnée feront pression sur leur employeur pour obtenir une augmentation salariale de 1,50 $ de l’heure sur trois ans, la création d’un comité de relations de travail opérationnel, la formation systématique des employé-es et une date commune d’échéance des conventions collectives. Aucune n’acceptera une offre en deçà de ces revendications » explique Guy Trichard, membre du comité de négociation du secteur des centres d’hébergement privés de la FSSS-CSN, présent lors de la conférence de presse.

Des centaines de manifestants réunis à Sainte-Thérèse contre l’austérité

Des centaines de manifestants ont dénoncé les mesures d’austérité du gouvernement de Philippe Couillard, le vendredi 27 février dans le cadre de la semaine nationale d’actions contre l’austérité. Le message envoyé au premier ministre était clair : « C’est assez ! »

Sur le thème, La noirceur tombe sur le Québec, la manifestation, qui s’est tenue devant le collège Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse, a réuni le Conseil central des Laurentides (CSN) et ses partenaires syndicaux (FTQ, SFPQ, CSQ et APTS), communautaires et étudiants. L’événement a eu lieu en début de soirée afin d’être en lien avec la thématique.

« Personne n’est épargné par les mesures d’austérité. Notre gouvernement coupe en santé, en éducation, dans l’aide aux plus démunis, dans la culture et dans le développement local. Le Dr Couillard est bien loin du scalpel, il a sorti la moissonneuse batteuse et fonce droit devant sans se soucier de l’impact de ses coupures à moyen et long terme. Comme si ce n’était pas assez, les tarifs d’électricité et des services de garde augmentent. Il faut que ça s’arrête maintenant », a lancé la présidente du Conseil central des Laurentides, Louise Jetté.

À force de toujours vouloir faire plus avec moins, nous arrivons à un point de rupture. « Les Québécois ne peuvent plus en prendre. Le monde de l’éducation vit les conséquences des décisions de ce gouvernement au quotidien. Les ponctions dans les budgets des cégeps ont fait mal et continuent de nuire au travail des artisans des cégeps et à la qualité des services offerts aux étudiants. C’est l’avenir de notre société que nous sommes en train d’hypothéquer », poursuit le président du syndicat des employées et employés du Collège Lionel Groulx, Michel Milot.

Les partenaires du monde syndical, des associations étudiantes, la Fédération de Laval, Laurentides et Lanaudière des OSBL d’habitation, le Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL) et le Réseau des femmes des Laurentides exigent d’une seule voix que le gouvernement de Philippe Couillard trouve d’autres sources de revenus. « Pourquoi ne pas prendre l’argent chez les grandes entreprises et les plus riches plutôt que d’étrangler davantage les moins nantis et de couper sans remords dans le filet social québécois. Est-ce cette image d’absence totale d’empathie et de solidarité que ce gouvernement veut léguer aux générations à venir ? » questionne Benoît Larocque, représentant du ROCL.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La scierie de Rivière-aux-Rats doit être modernisée

La CSN estime que Produits forestiers Résolu (PFR) doit cesser de quémander des garanties d’approvisionnement en bois avant même d’investir dans sa scierie de Rivière-aux-Rats près de La Tuque.

« PFR doit prendre ses responsabilités et montrer sa bonne volonté en investissant dans son usine », affirme Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN). Ce dernier souligne que du bois est disponible aux enchères de la forêt publique (BMMB) et dans les boisés privés.

« Le ministre Lessard sera certainement plus ouvert aux discussions sur d’éventuelles garanties supplémentaires dans la mesure où l’entreprise fait son bout de chemin », ajoute M. Lampron. Investir 8 M$ pour PFR n’est pas si extraordinaire dans la mesure où il s’agit d’une grande entreprise et que le marché du bois est porté par une reprise aux États-Unis et une baisse du dollar canadien qui rendent les exportations du Québec plus attrayantes sur les marchés extérieurs. Lorsque la valeur du dollar grimpait, PFR estimait que chaque cent de hausse signifiait une perte de 14 M$. Lorsque la valeur du huard baisse, un gain de cet ordre est certainement au rendez-vous pour l’entreprise.

La FIM-CSN souligne par ailleurs qu’il est absurde que PFR menace ses travailleurs de mise à pied alors qu’elle peut toujours compter sur une garantie de 385 000 mètres cubes comme c’était le cas ces derniers temps.

« Les travailleurs et les travailleuses ont déjà fait des concessions importantes », estime par ailleurs Herman Martel, président du syndicat de la scierie de Rivière-aux-Rats affilié à la CSN, en parlant d’une baisse de salaire consentie avant la reprise du marché du bois. Ce dernier trouve par ailleurs déplorable que PFR expédie 30 000 mètres cubes de bois vers d’autres usines de la région voisine depuis plus d’un mois. Le manque d’investissement à l’usine explique par ailleurs le fait qu’il est pour le moment impossible de satisfaire à la demande en séchage du bois, ce qui cause la fermeture d’un quart de travail. Au moins 15 personnes vont perdre leur emploi d’ici quelques jours en raison de ce manque d’investissement stratégique.

« PFR a bénéficié de plusieurs subventions du gouvernement alors qu’elle était en difficulté, il est temps qu’il y ait un retour d’ascenseur pour soutenir la Mauricie », indique Paul Lavergne, président du Conseil central Cœur-du-Québec (CSN). Ce dernier souligne que la fermeture de l’usine Laurentides de PFR a déjà donné un dur coup à l’industrie forestière de la région. « La Mauricie a pourtant fait sa part pour améliorer l’efficience de l’industrie », ajoute PauL Lavergne, qui rappelle que la défunte Conférence régionale des élus (CRÉ) avait accompagné un comité qui avait trouvé des solutions pour maximiser l’utilisation des camions de transport et l’utilisation du bois qui est trop souvent laissé en forêt lorsqu’il ne correspond pas aux standards d’une industrie. Le Conseil central souligne que la relance de la Mauricie, une région ressource, peut passer par une relance de son industrie forestière qui a toujours été un maillon important de l’économie régionale.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux. La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. La FIM est présente dans l’ensemble du secteur forestier.

Les employés de la Caisse Desjardins de Sainte-Agathe-des-Monts entérinent l’entente de principe

Il aura fallu tout près de deux ans aux salariées de la Caisse Desjardins de Sainte-Agathe pour renouveler leur convention collective, échue depuis le 31 décembre 2012. La dernière séance de négociation du 8 décembre aura enfin permis aux parties d’en arriver à une entente de principe. Entente, par la suite, entérinée par les salariées réunies en assemblée générale le 15 décembre.

Un employeur gourmand mais des salariées tenaces

Les négociations se sont déroulées dans un contexte où l’employeur tentait par tous les moyens de récupérer des sommes sur la masse salariale. «Desjardins affiche des résultats plus que positifs avec des profits mirobolants comme le reste du secteur bancaire mais ce n’était pas assez, déplore Dany Caron, vice-présidente du syndicat. Par leur ténacité, les salariées de la Caisse peuvent être fières, car elles ont tout de même réussi à conserver la plupart de leurs acquis et ont posé les premiers jalons d’un mécanisme reconnaissant leurs efforts dans l’atteinte des objectifs fixés par Desjardins. À ce sujet, le syndicat souhaite remercier les citoyens et la clientèle, qui tout au long des dernières semaines, ont démontré leur appui aux travailleuses», ajoute-t-elle.

Plus précisément, les salariées se sont opposées à une nouvelle forme de rémunération exigée par la Fédération lors de mises à pied ou d’abolitions de poste. Elles ont limité les transferts de tâches et l’abolition de postes consécutifs à la création par Desjardins de centres de services centralisés.

La vigilance s’impose

Plus que jamais, cette négociation a été marquée par l’omniprésence de la Fédération des caisses. Ainsi, ce sont des exigences provinciales, sans égard à la situation spécifique de la Caisse de Sainte-Agathe, qui ont été avancées par les représentants de l’employeur. D’ores et déjà, le syndicat sait que des pressions de rendement seront exercées mais il fera respecter la convention. «D’autres de nos collègues sont en négociation et feront face aux mêmes impératifs. Nous sommes de tout cœur avec eux !», affirme la trésorière du syndicat, participante à la table des négociations, Marie- France Marenger.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Caisse populaire Desjardins de Sainte-Agathe-des-Monts (CSN) représente tout près de quarante-cinq salariées à l’emploi de la Caisse populaire Desjardins de Sainte-Agathe-des-Monts. Celui-ci est affilié à la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) et au Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides-CSN qui représente, quant à lui, quelque 16 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs.

Le syndicat salue le retour d’un travailleur congédié

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Sainte-Adèle (CSN) se réjouit du retour de l’un des leurs, congédié cavalièrement par la Ville, le 10 septembre dernier, après 36 ans de service. Il avait été congédié en lien avec une reprise de temps supplémentaire accumulé.

La mise à pied de ce travailleur, monsieur Serge Pinard, avait alors soulevé l’indignation des membres du syndicat et des citoyens de la Ville de Sainte-Adèle, qui apprécient le dévouement et le parcours sans tache de ce col bleu polyvalent.

La démonstration de leur solidarité avec monsieur Pinard avait d’ailleurs été faite à la séance du conseil de ville du 15 septembre dernier. Pour le syndicat, fort de l’appui de ses membres, il n’était pas question de s’arrêter là. Depuis ce temps, des démarches et des pourparlers ont eu lieu avec l’employeur, pourparlers qui ont résulté en un règlement et une réintégration.

« Nous pouvons aujourd’hui souligner la solidarité des citoyennes et citoyens de la Ville et les en remercier chaleureusement. Nous voulons aussi remercier les membres du syndicat et, surtout, accueillir notre collègue à nouveau parmi les travailleurs de la ville de Sainte-Adèle. Nous le félicitons pour son courage et nous savons qu’il sera à nouveau un travailleur exemplaire qui contribuera à offrir des bons services aux citoyens », ajoute le président du syndicat, Rolland Groulx.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Sainte-Adèle (CSN) représente quelque 70 employés et est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP-CSN) et au Conseil central des Laurentides CSN.

Action de mobilisation à Boisbriand

Des militants et militantes de la FSSS ainsi que des élu-es du Conseil central des Laurentides ont occupé, le matin du 24 novembre dernier, un viaduc jonchant l’autoroute 15 en direction sud, à la hauteur de Boisbriand. Ils ont déroulé une banderole, invitant les automobilistes à participer en grand nombre à la manifestation du 29 novembre contre l’austérité.

Répondant par leurs klaxons, la population a largement signifié son inquiétude envers les effets que les coupes annoncées par le gouvernement auront sur l’accessibilité et la qualité des services à la population.

Les employé-es de la FEESP-CSN manifestent à travers le Québec et entament la Grande cassure

Plusieurs centaines de travailleuses et de travailleurs de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN) représentant près de 8000 employé-es municipaux de la FEESP-CSN réunis au sein de la Coalition pour la libre négociation se sont rassemblés dans plus de 35 villes au Québec à l’occasion de la Grande cassure dans les relations de travail.

« La Grande cassure se concrétisera de différentes façons dans les villes au Québec, selon ce que les syndicats décideront. Cela pourrait notamment passer par le boycott complet ou partiel des comités de travail ou encore par l’application stricte des conventions collectives ou de la loi sur la santé et sécurité au travail », a expliqué le président de la Fédération des employé-es de services publics (FEESP-CSN), Denis Marcoux. Avec le projet de loi 3, il est illusoire de penser que les relations employeurs-travailleurs resteront au beau fixe, a-t-il ajouté.

Grèves légales

Pour l’occasion, les cols bleus et cols blancs de Sainte-Thérèse et de Mirabel ainsi que les cols bleus de Gatineau participaient à un débrayage légal. Des actions de visibilité et des rassemblements se produisaient dans les autres villes. Ils se sont déroulés dans le calme.

« Ça ne passe pas »

« Le projet de loi 3 n’est qu’un instrument mis au service des villes pour leur permettre d’augmenter leurs revenus sur le dos des travailleuses et des travailleurs. Le gouvernement doit faire marche arrière et renoncer à sa décision de s’en prendre délibérément à tous les travailleurs du Québec, aux aînés, aux femmes, aux jeunes par un appauvrissement généralisé », a aussi commenté Denis Marcoux.

« Aujourd’hui, les gens ont décidé de se réunir pour exprimer une fois de plus leur indignation face au projet de loi 3. Ils sont aussi là pour résister aux agressions envers les travailleurs de la part de ce gouvernement », a finalement conclu Denis Marcoux.

Lettre à Gaétan Barrette, ministre de la Santé et des Services sociaux

Monsieur le ministre Gaétan Barrette,

Pour donner suite à votre déclaration lors de la clôture des travaux de la Commission parlementaire étudiant votre réforme du réseau de la santé et des services sociaux – le fameux projet de loi 10 -, selon laquelle vous n’avez rencontré personne vous demandant de reculer, nous, employé-es professionnel-les et techniciens-nes des Agences de la santé et des services sociaux, souhaitons vous rappeler notre position à ce propos. Puisque, de toute évidence, vous ne semblez pas avoir retenu les propositions lors du passage de nos représentants devant la Commission, à laquelle vous nous aviez pourtant conviés, c’est avec plaisir que nous vous offrons ici un petit rappel. Précisons tout de même que l’ensemble de notre analyse se trouve dans le mémoire Le Collectif des syndicats CSN représentants les Agences de la santé et des services sociaux, qui vous a été dûment déposé.

D’entrée de jeu, sachez que nous nous opposons complètement à votre réforme. Ce que vous proposez est précipité, voire peu réfléchi. Outre les quelques lignes directrices de votre projet de loi, la très grande majorité des questions sur l’applicabilité de votre réforme demeure sans réponse.

Soulignons tout d’abord que l’abolition du palier régional de santé n’est pas chose banale; ce palier est synonyme notamment de répartition des ressources, de connaissance territoriale et de participation citoyenne. Les professionnel-les et techniciens-nes qui y œuvrent pensent le réseau, le coordonnent, s’assurent d’une compréhension du territoire sociosanitaire et lui assurent une architecture durable et viable, même à travers les périodes de restrictions budgétaires. La perte de cette coordination régionale aura pour conséquence une perte dans les continuums de soins et dans la mise en place d’un bon nombre de corridors de services. D’autre part, prétendre que l’abolition des Agences de la santé et des services sociaux et la création des nouveaux CISSS engendreront une réduction de la structure bureaucratique est un leurre. Au contraire. Avec la création de CISSS mammouths, c’est à une augmentation de la lourdeur administrative que nous assisterons.

Par ailleurs, nous déplorons le caractère sans précédent de votre réforme qui octroie à un seul homme, vous en l’occurrence, tous les pouvoirs en matière de santé et de services sociaux ainsi que le contrôle de près de la moitié du budget du Québec. Il est de notre perception que cette réforme se fait réellement sur une base électoraliste, opportuniste et individualiste, et qu’elle permettra des économies de bouts de chandelle. En conclusion, sachez que, tout comme vous, M. Barrette, nous voyons la nécessité d’une réforme dans le réseau de la santé et des services sociaux. Cependant, il est impératif que cette réforme propose une décentralisation des pouvoirs et une répartition équitable des budgets en santé, le tout, dans un esprit de collaboration et visant le bien-être du patient. Nous sommes convaincus qu’une réforme de cette ampleur doit s’articuler autour d’une réelle consultation de l’ensemble des acteurs impliqués, de près ou de loin, particulièrement les citoyens qui seront les premiers à bénéficier des impacts de cette réforme ou à en subir les méfaits. M. Barrette, nous vous demandons donc de retirer l’ensemble du PL-10.

Paul-André Aubin, Agence de la Santé et des services sociaux – Outaouais

Étienne Blanchette, Agence de la Santé et des services sociaux – Estrie

Luc Boissonneault, Agence de la Santé et des services sociaux – Saguenay

Kévin Coulombe, Agence de la Santé et des services sociaux – Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine

Jennifer Dahak, Agence de la Santé et des services sociaux – Montréal

Richard Delisle, Agence de la Santé et des services sociaux – Laurentides

Louise Lemire, Agence de la Santé et des services sociaux – Lanaudière

Marcelle Nadeau, Agence de la Santé et des services sociaux – Chaudière-Appalaches Carmen Schaefer,

Agence de la Santé et des services sociaux – Montérégie

Pierre Turgeon, Agence de la Santé et des services sociaux – Laval

L’Austérité à l’ordre du jour

Le Conseil central des Laurentides a organisé, le 20 novembre dernier, une soirée ayant pour thème les mesures d’austérité du gouvernement Couillard. Quelque 250 membres des syndicats CSN de la région des Laurentides étaient présents pour partager leur indignation face aux actions du gouvernement qui prétend vouloir réduire le déficit de l’État et qui, finalement, démantèle peu à peu les services publics.

En première partie de la soirée, les membres de l’exécutif du conseil central ont pris la parole, dont la présidente, Louise Jetté. On en a profité pour expliquer les conséquences des mesures d’austérité du gouvernement, que ce soit en rapport avec la loi 3 concernant les régimes de retraite, ou les lois 10 et 15, qui concernent cette fois une autre réforme dans le secteur de la santé et le contrôle des effectifs dans le secteur public.

Tous s’entendent pour dire que le gouvernement veut réduire au minimum les services accessibles offerts par l’État, laissant de plus en plus de place au privé. Le but de la soirée était une façon de remercier les personnes militantes pour leur travail, leurs convictions, leur militantisme, leur imagination militante et de profiter de l’occasion pour qu’ils transmettent à leur entourage, à d’autres militants ou à leur famille et amis, une invitation pour qu’un maximum de personnes participe au grand rassemblement national contre l’austérité prévu le 29 novembre, à Montréal.

Pour cet événement du 29 novembre, la CSN met au service des militants et de la population des autobus pour favoriser une large participation de toutes et tous. Convaincue que le mécontentement est largement partagé, elle collabore en ce sens avec d’autres centrales syndicales de la région, et ce, avec pour objectif de lancer un message sans ambiguïté au gouvernement Couillard.

La CSN est consciente du fait que les projets de loi annoncés, l’augmentation des tarifs des CPE, la privatisation de la SAQ, les fusions des commissions scolaires, l’abolition des centres locaux de développement, pour ne nommer que ces mesures, soulèvent beaucoup d’inquiétude auprès de la population.

Cette soirée, qui se déroulait au Centre des congrès, à Tremblant, a permis aux personnes présentes d’aborder les problématiques provoquées par le gouvernement Couillard de façon sérieuse, mais aussi dans une atmosphère festive. En deuxième partie de la soirée, l’humoriste Guy Nantel a présenté son spectacle « Corrompus », qui a mis en lumière, avec le cynisme qu’on lui connait, les travers du monde politique notamment. Un événement qui a connu un très grand succès.

Une vigie aux chandelles contre l’austérité

À l’initiative du Conseil central des Laurentides – CSN et de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), de nombreux salarié-es du réseau de la santé, des services sociaux, des services de garde et des CPE de la région des Laurentides et de Lanaudière, ont manifesté ce midi. Réunis devant le CLSC de Saint-Jérôme, ils ont tenu une vigie aux chandelles pour dénoncer les politiques d’austérité annoncées par le gouvernement de Philippe Couillard.

L’austérité détruit

Pour Louise Jetté, présidente du Conseil central des Laurentides, il ne fait aucun doute que le saccage imposé par le parti libéral aura des conséquences désastreuses pour les Laurentides. « Chaque semaine, le gouvernement nous annonce de nouvelles mesures d’austérité qui mettent en péril l’économie de notre région. Les salarié-es des services publics sont un moteur économique régional important, 25 % des travailleuses et des travailleurs y œuvrent. Grâce à eux, 1 milliard de dollars sont injectés dans l’économie régionale », explique la présidente.

L’austérité est un échec

« Ça fait des années que les gouvernements qui se succèdent à Québec imposent des réformes austères au réseau de la santé et des services sociaux sans résultats probants. Nous en sommes encore aujourd’hui à couper dans les services aux plus démunis alors que la démonstration de l’échec de telles mesures, ici ou ailleurs, est sans équivoque », note pour sa part Hélène Lavoie, vice-présidente régionale de la FSSS-CSN.

D’autres solutions existent

Pour la CSN, il est primordial que le gouvernement cesse de considérer les finances publiques et la dette comme un problème lié aux dépenses. Il doit plutôt trouver des solutions pour augmenter ses revenus et ainsi régler la situation. « Le gouvernement dit qu’il a besoin de récupérer des milliards dans le budget de la santé. À titre d’exemple, pourquoi ne pas simplement racheter les deux contrats en PPP de Montréal et ainsi économiser des centaines de millions de dollars ? », questionne Hélène Lavoie.

Pour Louise Jetté, bien d’autres solutions doivent être envisagées avant d’imposer des mesures d’austérité qui viendront défaire le modèle social québécois unique au Canada et en Amérique du Nord. « Par exemple, le report de l’atteinte du déficit zéro sur une plus longue période empêcherait les pertes d’emplois, le démantèlement des programmes sociaux et la dégradation de l’économie. Pour nous, il est primordial que les Québécoises et les Québécois participent en grand nombre aux manifestations du 29 novembre prochain qui se tiendront à Québec et à Montréal. Il faut faire comprendre au gouvernement de Philippe Couillard qu’il n’a jamais obtenu le mandat de sabrer ainsi dans nos services. Il faut refuser l’austérité ! »

Les travailleuses et travailleurs du CSSS Laval lancent un appel à la population

Plusieurs centaines de travailleuses et travailleurs du CSSS Laval se sont rassemblés ce midi devant la Cité-de-la-Santé. Ils ont lancé un appel à la population pour assurer le maintien des services au CSSS et pour dénoncer les compressions budgétaires imposées par le gouvernement.

Le CSSS Laval doit procéder à des compressions budgétaires d’une hauteur de 12 millions $ pour l’année en cours. Ces compressions ont entraîné près de 200 abolitions de postes au CSSS, dont 8 postes de préposé-es aux bénéficiaires à l’unité de débordement de l’urgence. Un reportage diffusé par l’émission J.E. rend compte des impacts de ces abolitions sur les services à la population.

« Depuis les abolitions à l’unité de débordement, la situation est catastrophique. La population ne reçoit plus que 72 % de services. Quand on est obligé de couper dans le nombre de bains aux patients, c’est que l’heure est grave. On lance donc une pétition pour aller chercher l’appui de la population. On ne peut accepter que les soins se retrouvent en bas des services essentiels », lance Marjolaine Aubé, présidente du syndicat CSN du CSSS Laval.

« On invite la population à se mettre en action pour défendre nos services publics. Les compressions touchent directement les services que nous recevons. Ce qui se passe au CSSS Laval, c’est ce qui s’en vient partout au Québec. La population doit en être informée, dans les prochains mois, la situation n’ira qu’en empirant. On ne peut accepter cela », explique Luc Bastien, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

Refusons l’austérité

La FSSS et la CSN sont en action contre les mesures d’austérité du gouvernement Couillard. « La mobilisation s’élargit chaque semaine dans la région métropolitaine. Les annonces gouvernementales touchent l’ensemble de la population et nous avons un rôle à jouer pour nous mettre en action. Nous refusons l’austérité parce que d’autres solutions existent », déclare Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN).

« La lubie du gouvernement est lourde de conséquences. Elle touche les plus vulnérables de notre société. Elle touche la classe moyenne et le modèle québécois que nous avons mis des décennies à mettre en place. Pendant qu’on coupe et qu’on propose une réforme de structures, la population continue d’attendre pour que l’accès aux services s’améliore. On le comprend maintenant, le gouvernement Couillard a choisi son camp et c’est celui du démantèlement de nos services publics », de conclure Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privés. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.