Les syndiqués en lock-out du Roi du Coq rôti resserrent les rangs

Convoqué à une séance de conciliation le 13 février dernier, c’est avec consternation que le Syndicat des travailleurs et travailleuses Au Roi du Coq Rôti – CSN a appris la dernière décision de l’employeur quant à la vocation future de sa rôtisserie. À cette occasion, les propriétaires ont avisé le syndicat que dorénavant la rôtisserie opérerait sans ses livreurs, mettant à la rue du même coup des travailleurs qui ont plus de 25 ans de loyaux services. La réouverture serait donc possible mais uniquement avec un service au comptoir.

« Les frères Perreault n’ont pas fini de nous surprendre par leur décision. Cette décision ne s’expliquant nullement par des raisons financières, les conclusions ne sont pas trop difficiles à tirer. Par ailleurs, cette décision manque carrément de respect envers une clientèle qui n’a d’autre choix que d’utiliser le service de la livraison », déclare Jean Lacharité, président du Conseil central de l’Estrie.

« Ces propriétaires n’ont jamais accepté de négocier, ils ont toujours voulu le pouvoir et à n’importe quel prix, force est de le constater encore une fois. Je ne peux m’empêcher d’imaginer ce que leur père penserait de tout cela. Ils ont reçu un précieux héritage et ils sont en train de le dilapider petit à petit. Monsieur Perreault, père, a bâti cette entreprise, l’a fait prospérer et regardez ce qu’ils en font, c’est tellement triste », a-t-il conclu.

Réunis en assemblée générale vendredi soir dernier, les travailleuses et travailleurs ont pris la décision d’appuyer les livreurs dans une proportion de 97%. « Nous entrerons au travail tous ensemble ou pas du tout, » a déclaré Robert Labrecque, rôtisseur et vice-président du syndicat. «Nous sommes une famille, nous n’accepterons pas d’entrer au travail sans eux, c’est impensable», a ajouté Christelle Lemieux, caissière-réceptionniste.

« Les livreurs sont émus et touchés par la solidarité du groupe » a mentionné Serge Lemay, président du syndicat et livreur.

Jean Lacharité conclut en répétant aux frères Perreault que le syndicat est prêt à négocier, aucune demande n’étant exagérée dans cette négociation, il faut juste un peu d’humilité et surtout un peu d’humanité.

Les syndiqués en lock-out du Roi du Coq Rôti resserrent les rangs

Convoqué à une séance de conciliation le 13 février dernier, c’est avec consternation que le Syndicat des travailleurs et travailleuses du Roi du Coq Rôti – CSN a appris la dernière décision de l’employeur quant à la vocation future de sa rôtisserie. À cette occasion, les propriétaires ont avisé le syndicat que dorénavant la rôtisserie opérerait sans ses livreurs, mettant à la rue du même coup des travailleurs qui ont plus de 25 ans de loyaux services. La réouverture serait donc possible mais uniquement avec un service au comptoir.

« Les frères Perreault n’ont pas fini de nous surprendre par leur décision. Cette décision ne s’expliquant nullement par des raisons financières, les conclusions ne sont pas trop difficiles à tirer. Par ailleurs, cette décision manque carrément de respect envers une clientèle qui n’a d’autre choix que d’utiliser le service de la livraison », déclare Jean Lacharité, président du Conseil central de l’Estrie.

« Ces propriétaires n’ont jamais accepté de négocier, ils ont toujours voulu le pouvoir et à n’importe quel prix, force est de le constater encore une fois. Je ne peux m’empêcher d’imaginer ce que leur père penserait de tout cela. Ils ont reçu un précieux héritage et ils sont en train de le dilapider petit à petit. Monsieur Perreault, père, a bâti cette entreprise, l’a fait prospérer et regardez ce qu’ils en font, c’est tellement triste », a-t-il conclu.

Réunis en assemblée générale vendredi soir dernier, les travailleuses et travailleurs ont pris la décision d’appuyer les livreurs dans une proportion de 97%. « Nous entrerons au travail tous ensemble ou pas du tout, » a déclaré Robert Labrecque, rôtisseur et vice-président du syndicat. «Nous sommes une famille, nous n’accepterons pas d’entrer au travail sans eux, c’est impensable», a ajouté Christelle Lemieux, caissière-réceptionniste.

« Les livreurs sont émus et touchés par la solidarité du groupe » a mentionné Serge Lemay, président du syndicat et livreur.

Jean Lacharité conclut en répétant aux frères Perreault que le syndicat est prêt à négocier, aucune demande n’étant exagérée dans cette négociation, il faut juste un peu d’humilité et surtout un peu d’humanité.