La CSN apportera sa contribution

La catastrophe de Lac-Mégantic interpelle l’ensemble des Québécoises et des Québécois. La CSN n’y échappe pas et elle est fort préoccupée par la reconstruction de cette ville à la suite de cette tragédie. La centrale offre ses sympathies à toute la population et salue le travail de la Croix-Rouge qui a la capacité de répondre ainsi aux urgences créées par une telle situation. Outre ces besoins à court terme, bien d’autres besoins se feront ressentir un peu plus à moyen et à long termes. En attendant l’élaboration d’une stratégie d’appui à la reconstruction que devraient développer les élu-es de la MRC du Granit, les représentants de la CSN ont déjà pris la décision de faire un don au montant de 5000 $ dans un fonds régional qui serait créé et dédié à la reconstruction de Lac-Mégantic. Elle invitera également ses organisations affiliées ainsi que ses membres à y verser une contribution. La CSN a une grande tradition d’entraide et ses représentants souhaitent témoigner de la solidarité de la centrale avec la population de Lac-Mégantic.

Par ailleurs, les représentants de la CSN tiennent aussi à rendre hommage aux travailleuses et aux travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, ainsi qu’aux nombreux bénévoles de la commission scolaire qui sont à pied d’œuvre depuis le début de la catastrophe, apportant leur soutien professionnel à leurs concitoyennes et concitoyens dans un contexte difficile, où toute la communauté est touchée. Pour la CSN, l’apport que les travailleuses et les travailleurs de tous les secteurs peuvent fournir dans de telles circonstances est plus que précieux. Malheureusement, la CSN compte de ses membres parmi les victimes et mettra son drapeau en berne dès aujourd’hui comme l’a proposé le gouvernement du Québec.

« Il va sans dire que cette catastrophe pose bien des questions, notamment sur les plans de la sécurité des populations et de l’environnement. Une fois de plus, nous faisons face à une aberration qui est sans conteste le produit de la dérèglementation, voire du tout au profit. S’il faut certes aujourd’hui laisser tomber la poussière et s’occuper de ceux qui ont perdu les leurs et leurs biens, les diverses autorités ne pourront néanmoins fermer les yeux sur les conséquences des choix qu’ils ont faits par le passé. Nous serons avec tous ceux qui leur rappelleront leurs responsabilités, mais surtout leurs obligations à l’égard des populations qu’ils représentent. En outre, cette catastrophe nous incite aussi à réfléchir à des modes alternatifs énergétiques pour se libérer à long terme de notre dépendance au pétrole », d’affirmer le président de la CSN, Jacques Létourneau.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le SEMB-SAQ dénonce l’ouverture d’une agence

Le SEMB-SAQ (Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la SAQ) dénonce et s’oppose à la décision de la SAQ d’ouvrir une agence dans l’arrondissement de Bromptonville. Dernièrement, la SAQ a fait l’annonce qu’elle ouvrira 40 nouvelles agences dans différentes localités du Québec. Lors de cette annonce, la SAQ mentionnait : « que l’ouverture de ces agences devait se faire dans des petites localités ou communautés et non pas dans des “zones urbaines” ».

Dans les faits, la SAQ, en ouvrant une agence à Bromptonville, va à l’encontre même de sa politique et/ou de ses propres critères qu’elle s’était donnés en ce qui concerne l’ouverture de nouvelles agences. Ce que les décideurs de la SAQ, qui n’ont d’ailleurs la plupart du temps aucun attachement ou intérêt dans leurs décisions pour les gens des régions, ne savent pas que Bromptonville est un arrondissement de la Ville de Sherbrooke et non une petite localité, comme ils le prétendent.

Dans un article paru dans un cahier spécial de La Tribune du vendredi 24 mai dernier, monsieur François Gougeon, journaliste, fait mention que l’arrondissement de Bromptonville est en pleine expansion. Faisant référence à une étude faite par M. Jérémy Dépault, chargé de projet au compte de Commerce Sherbrooke, il mentionne au sujet de l’arrondissement de Bromptonville « par son milieu de vie unique à Sherbrooke en raison de son noyau urbain chaleureux, dynamique et habité par une histoire, le secteur mérite d’être mieux connu des populations environnantes et devrait pouvoir améliorer considérablement son offre commerciale, surtout en matière de biens courants et de services de proximité ».

La SAQ est une entreprise d’État qui a comme mandat de faire la vente de boissons alcoolisées de façon responsable et également de bien desservir l’ensemble de la population sur tout le territoire québécois. Le SEMB dénonce donc cette situation d’ouverture d’une agence dans l‘arrondissement de Bromptonville et demande à la SAQ de réviser cette décision en offrant à la population de l’arrondissement de Bromptonville une succursale de la SAQ. Au même titre que les arrondissements de Rock Forest, Fleurimont, Lennoxville et de tous les autres. La population de l’arrondissement de Bromptonville doit avoir le même service que l’ensemble de la population de Sherbrooke en ayant leur succursale de la SAQ.

Une décision satisfaisante pour la CSN

C’est avec grande satisfaction que la CSN accueille la décision de l’arbitre, Me Mario Létourneau, ordonnant le rétablissement du service du Centre d’approbation de service (CAS) ainsi que le replacement des salariés du CAS de l’entreprise Nordia à Sherbrooke. Nordia est une entreprise de centres d’appels affiliée à Bell Canada. En vertu de l’article 59 du Code du travail, qui stipule le maintien des conditions de travail à compter du dépôt d’une requête en accréditation, Me Létourneau ordonne à Nordia  «…de rétablir au plus tard le 30 janvier 2013 le service CAS à Sherbrooke dans l’état où il était à la date du dépôt de la requête en accréditation du Syndicat […] de replacer les salariés du CAS visés là où ils étaient avant la réorganisation décidée en décembre 2011 avec les conditions de travail qui prévalaient alors. » Pour Jean Lacharité, vice-président de la CSN, il s’agit d’une victoire importante : « Cette décision vient rappeler le droit des travailleurs et des travailleuses de choisir de se syndiquer sans crainte de représailles. On le sait, toutes les excuses sont bonnes afin de freiner les efforts de syndicalisation des employé-es, alors qu’ils sont légitimés de le faire. »

Historique
En octobre 2011, la CSN a déposait une requête en accréditation pour syndiquer les salarié-es œuvrant au Centre d’approbation de service (CAS). Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre d’approbation de Nordia – CSN a été accrédité le 22 novembre 2011 par la Commission des relations du travail. Quelques jours plus tard, soit le 9 décembre 2011, l’employeur avisait tous les salariés du département que le CAS devait être « réorganisé » et qu’il serait déménagé à Kitchener en Ontario. Nordia justifiait alors sa décision par des difficultés de recrutement d’agents bilingues à Sherbrooke et par la hausse importante des appels pour les autres départements de cette même ville en 2012. Le Syndicat contestait cette décision de l’employeur par voie de grief le 13 décembre 2011. Le Syndicat soutenait essentiellement que Nordia avait illégalement modifié les conditions de travail de ses membres.

À propos Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les syndiqués en lock-out du Roi du Coq rôti resserrent les rangs

Convoqué à une séance de conciliation le 13 février dernier, c’est avec consternation que le Syndicat des travailleurs et travailleuses Au Roi du Coq Rôti – CSN a appris la dernière décision de l’employeur quant à la vocation future de sa rôtisserie. À cette occasion, les propriétaires ont avisé le syndicat que dorénavant la rôtisserie opérerait sans ses livreurs, mettant à la rue du même coup des travailleurs qui ont plus de 25 ans de loyaux services. La réouverture serait donc possible mais uniquement avec un service au comptoir.

« Les frères Perreault n’ont pas fini de nous surprendre par leur décision. Cette décision ne s’expliquant nullement par des raisons financières, les conclusions ne sont pas trop difficiles à tirer. Par ailleurs, cette décision manque carrément de respect envers une clientèle qui n’a d’autre choix que d’utiliser le service de la livraison », déclare Jean Lacharité, président du Conseil central de l’Estrie.

« Ces propriétaires n’ont jamais accepté de négocier, ils ont toujours voulu le pouvoir et à n’importe quel prix, force est de le constater encore une fois. Je ne peux m’empêcher d’imaginer ce que leur père penserait de tout cela. Ils ont reçu un précieux héritage et ils sont en train de le dilapider petit à petit. Monsieur Perreault, père, a bâti cette entreprise, l’a fait prospérer et regardez ce qu’ils en font, c’est tellement triste », a-t-il conclu.

Réunis en assemblée générale vendredi soir dernier, les travailleuses et travailleurs ont pris la décision d’appuyer les livreurs dans une proportion de 97%. « Nous entrerons au travail tous ensemble ou pas du tout, » a déclaré Robert Labrecque, rôtisseur et vice-président du syndicat. «Nous sommes une famille, nous n’accepterons pas d’entrer au travail sans eux, c’est impensable», a ajouté Christelle Lemieux, caissière-réceptionniste.

« Les livreurs sont émus et touchés par la solidarité du groupe » a mentionné Serge Lemay, président du syndicat et livreur.

Jean Lacharité conclut en répétant aux frères Perreault que le syndicat est prêt à négocier, aucune demande n’étant exagérée dans cette négociation, il faut juste un peu d’humilité et surtout un peu d’humanité.

Les syndiqués en lock-out du Roi du Coq Rôti resserrent les rangs

Convoqué à une séance de conciliation le 13 février dernier, c’est avec consternation que le Syndicat des travailleurs et travailleuses du Roi du Coq Rôti – CSN a appris la dernière décision de l’employeur quant à la vocation future de sa rôtisserie. À cette occasion, les propriétaires ont avisé le syndicat que dorénavant la rôtisserie opérerait sans ses livreurs, mettant à la rue du même coup des travailleurs qui ont plus de 25 ans de loyaux services. La réouverture serait donc possible mais uniquement avec un service au comptoir.

« Les frères Perreault n’ont pas fini de nous surprendre par leur décision. Cette décision ne s’expliquant nullement par des raisons financières, les conclusions ne sont pas trop difficiles à tirer. Par ailleurs, cette décision manque carrément de respect envers une clientèle qui n’a d’autre choix que d’utiliser le service de la livraison », déclare Jean Lacharité, président du Conseil central de l’Estrie.

« Ces propriétaires n’ont jamais accepté de négocier, ils ont toujours voulu le pouvoir et à n’importe quel prix, force est de le constater encore une fois. Je ne peux m’empêcher d’imaginer ce que leur père penserait de tout cela. Ils ont reçu un précieux héritage et ils sont en train de le dilapider petit à petit. Monsieur Perreault, père, a bâti cette entreprise, l’a fait prospérer et regardez ce qu’ils en font, c’est tellement triste », a-t-il conclu.

Réunis en assemblée générale vendredi soir dernier, les travailleuses et travailleurs ont pris la décision d’appuyer les livreurs dans une proportion de 97%. « Nous entrerons au travail tous ensemble ou pas du tout, » a déclaré Robert Labrecque, rôtisseur et vice-président du syndicat. «Nous sommes une famille, nous n’accepterons pas d’entrer au travail sans eux, c’est impensable», a ajouté Christelle Lemieux, caissière-réceptionniste.

« Les livreurs sont émus et touchés par la solidarité du groupe » a mentionné Serge Lemay, président du syndicat et livreur.

Jean Lacharité conclut en répétant aux frères Perreault que le syndicat est prêt à négocier, aucune demande n’étant exagérée dans cette négociation, il faut juste un peu d’humilité et surtout un peu d’humanité.