Les employé-es en conflit de travail reçoivent l’appui d’autres syndiqués CSN

Les 35 employé-es de la Résidence Memphré hébergeant des personnes âgées, en grève depuis le 1er septembre, ont reçu l’appui des syndiqué-es du Manoir de Sherbrooke, eux-mêmes en conflit avec le propriétaire Eddy Savoie. Ces manifestants ont voulu dénoncer l’extrême lenteur des négociations avec le groupe Cogir et, surtout, l’absence de volonté d’en arriver à un règlement satisfaisant d’une première convention collective.

Bien qu’une première séance de conciliation ait été tenue le 5 septembre, « rien n’indique jusqu’ici que la partie patronale prend vraiment au sérieux les demandes des salarié-es, qui sont largement sous-payés pour le travail qu’ils font auprès des personnes âgées, comparativement à la moyenne des salaires versés dans le secteur de l’hébergement privé, affirme Luc Poirier, le président du syndicat. Pourtant, le directeur des relations de travail chez Cogir, Robert Leroux, a lui-même confirmé dans un journal que les salaires étaient très bas et qu’il fallait redresser la situation. Alors, c’est maintenant qu’il faut améliorer les conditions de travail. Pas demain et surtout pas lors d’une autre ronde de négociation. On connaît trop la chanson! », a-t-il dit.

Des demandes légitimes

Au cœur du litige figure notamment la hausse des salaires, incluant un rattrapage. En effet, les salaires versés dans cette résidence avoisinent le salaire minimum, soit 10,50 $ l’heure. Or, tout ce qu’offre Cogir aujourd’hui, c’est un gel pour la première année et un total de 2,5 % pour les deux années subséquentes. En outre, l’employeur n’offre aucune bonification des congés payés, incluant les vacances. Ce qu’il met sur la table, c’est exactement ce qui est déjà prévu par les normes du travail.

Enfin, les salarié-es réclament la mise en place d’un régime d’assurance collective. « Là encore, l’employeur fait la sourde oreille. Quand on tient compte de l’obligation qui est faite de contracter une assurance, en réalité, cela représente une baisse de salaire que les employé-es sont carrément incapables de se payer. Là aussi, il y a urgence d’agir. Cogir ne peut plus jouer à l’autruche », conclut Luc Poirier.

Un taux de roulement élevé du personnel

De telles conditions de travail n’ont rien pour attirer et garder à l’emploi les salarié-es, constate Denis P. Beaudin, président du Conseil central de l’Estrie (CCSNE-CSN). « On a calculé que le roulement de personnel dans cette résidence était l’un des plus élevés qui soit : pas moins de 150 personnes ont été embauchées au cours des sept dernières années seulement, alors que l’entreprise emploie 35 employé-es! En fin de compte, ce sont les personnes âgées qui paient le prix de l’instabilité du personnel et des services. La situation ne peut plus durer. Cogir doit négocier pour assurer non seulement de bonnes conditions de travail, mais aussi une plus grande stabilité des la main-d’œuvre et des services ».

Pour Danielle Lemire, représentante du secteur des centres d’hébergement privés à la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN : « Il faut que Cogir ouvre les yeux sur les conditions de travail exécrables de ses employé-es. Nous, à la FSSS, allons tout mettre en œuvre pour qu’ils obtiennent une convention collective satisfaisante. C’est une question de dignité! »

À propos du syndicat et de la CSN

Les employé-es de la Résidence Memphré sont membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des CHP de l’Estrie-CSN, qui compte 250 membres répartis dans sept résidences. Il est affilié à la FSSS-CSN, qui regroupe plus de 3000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés, et plus de 125 000 provenant d’autres secteurs d’activité. Le syndicat est aussi affilié au Conseil central de l’Estrie, qui regroupe 12 000 syndiqué-es dans 110 syndicats. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux compte 325 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Manifestation contre Eddy Savoie qui a prélevé plus de 70 000 $ sur les salaires des employé-es

Une soixantaine d’employé-es du Manoir de Sherbrooke, membres de la CSN, sont rassemblés devant le Palais de justice ce matin. Ils sont en furie contre Eddy Savoie, propriétaire, qui a accaparé illégalement d’importantes sommes d’argent à même leur salaire, le tout confirmé dans une récente sentence arbitrale. Ils en ont surtout contre le fait qu’il conteste devant la Cour supérieure ce jugement qui l’oblige notamment à les rembourser et à rétablir leurs droits.

Pour l’occasion, un avion survolant la ville traîne une bannière où il est inscrit : Eddy Savoie se moque de nous! « Ce slogan traduit bien l’exaspération et la colère de nos membres », affirme Luc Poirier, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des CHP de l’Estrie-CSN. « Eddy Savoie s’est arrogé le droit de piger dans leurs salaires, malgré un jugement clair qui lui interdit d’agir ainsi. Aujourd’hui, il a décidé d’en appeler de cette décision. Eh bien, on a des nouvelles pour lui : nous allons mener la bataille jusqu’au bout. C’est une question de dignité et de respect! »

Une situation odieuse et injuste pour les salarié-es

En avril 2012, à peine deux mois après l’entrée en vigueur de l’actuelle convention collective, Eddy Savoie a décidé qu’il ne payait plus sa part de l’assurance portant sur les soins dentaires pour une soixantaine de salarié-es. Il a ainsi refilé illégalement la totalité du coût de la prime d’assurance dentaire à ses employé-es qu’il devait assumer à 50 %. Un geste d’ailleurs condamné par l’arbitre André Ladouceur dans une décision rendue le 20 juin dernier. La valeur de la part assumée par les employé-es oscillent jusqu’ici à près de 40 000 $.

Mais là ne s’arrête pas l’odieux. Eddy Savoie s’est en effet octroyé le droit de récupérer auprès des employé-es sa part du coût de l’assurance dentaire qu’il avait versée à l’assureur, et ce, d’avril 2009 à avril 2012, soit trois années complètes. Les sommes ainsi récupérées équivalent à un peu plus de 30 000 $. Et pour se rembourser, Eddy Savoie a d’abord retenu les montants qu’il devait verser aux fins de la rétroactivité salariale prévue à la convention collective. Puis, il s’est permis de prélever le reste des montants à même la paie de chaque salarié concerné, à raison de 21,78 $ par semaine, et ce, durant 25 semaines consécutives.

Devant cet affront, le syndicat a déposé plusieurs griefs, qui sont à l’origine de la récente sentence arbitrale. L’arbitre Ladouceur leur a en effet donné raison en ordonnant que les droits des salarié-es soient rétablis et en intimant à Eddy Savoie de leur rembourser toutes les sommes prélevées, le tout avec intérêts. C’est cette décision que conteste le propriétaire des Résidences Soleil devant la Cour supérieure, en demandant d’abord un sursis pour ne pas avoir à rembourser ces sommes jusqu’à ce que la Cour entende la cause sur le fond.

« C’est une situation très choquante et inadmissible! », lance Danielle Lemire, représentante du secteur des centres d’hébergement privés à la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN. « Déjà ces travailleuses et ces travailleurs, qui se dévouent corps et âmes pour des gens âgés vulnérables, gagnent des salaires qui sont loin d’être mirobolants. Et là, Eddy Savoie s’en prend à eux et à leur famille en pigeant dans leurs poches, sans même ressentir une petite gêne. On ne laissera pas faire ça. Ces syndiqué-es peuvent compter sur notre solidarité et sur celle de l’ensemble des 130 000 syndiqués membres de la FSSS-CSN. »

Pour Denis P. Beaudin, président du Conseil central de l’Estrie (CCSNE-CSN) : « Ce qui est désolant dans cette histoire, c’est de voir ce propriétaire milliardaire agir comme s’il était un roi, et s’appliquer sa propre justice en contravention complète avec la convention collective qu’il a pourtant lui-même signée. Non seulement la CSN appuie ces salarié-es sur le plan juridique, mais nous, au conseil central, nous allons tout mettre en œuvre pour forcer ce triste individu à respecter ses travailleuses et ses travailleurs. »

À propos du syndicat et de la CSN

Les employé-es du Manoir de Sherbrooke sont membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des CHP de l’Estrie-CSN qui compte 250 membres répartis dans sept résidences. Il est affilié à la FSSS-CSN qui regroupe plus de 3000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés, et environ130 000 autres provenant d’autres secteurs d’activité. Le syndicat est aussi affilié au Conseil central de l’Estrie qui regroupe 12 000 syndiqué-es dans 110 syndicats. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux compte 325 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

https://vimeo.com/105774567

Les travailleuses et travailleurs en grève illimitée pour de meilleures conditions de travail

Depuis minuit une minute, les 35 salarié-es de la Résidence Memphré, à Magog, qui héberge une centaine de personnes âgées autonomes et semi-autonomes, sont en grève générale illimitée. Profitant de la fête du Travail, ces syndiqué-es membres de la CSN ont déclenché la grève pour dénoncer l’impasse dans les négociations de leur première convention collective. Les salarié-es entendent respecter les services essentiels aux personnes hébergées.

Luc Poirier, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des CHP de l’Estrie-CSN, résume ainsi la situation : « Ces salarié-es, syndiqués depuis octobre dernier, ont déclenché la grève parce que l’employeur refuse, notamment, de leur accorder des salaires décents dignes du travail qu’ils effectuent auprès de la clientèle âgée. Or, leurs salaires avoisinent actuellement le salaire minimum, qui sont par ailleurs nettement en bas de la rémunération moyenne versée dans les résidences privées, soit de 12 $ à 15 $ l’heure. »

Les salarié-es réclament un rattrapage salarial pour atteindre la parité avec la rémunération moyenne versée dans les résidences privées syndiquées au Québec. Pour sa part, le groupe Cogir, qui gère la résidence, n’offre rien de moins qu’un gel salarial pour la première année, suivi de deux hausses totalisant 2,5 % pour les deux autres années. En outre, les travailleuses et travailleurs réclament l’ajout de jours fériés et de jours de vacances annuelles, ainsi qu’un régime d’assurance collective qui est inexistant.

Les négociations ont débuté le 28 mars dernier. Jusqu’à maintenant, une vingtaine de séances de négociation ont eu lieu. Celles-ci ont permis de régler la presque totalité des conditions de travail dites non financières. Une demande de médiation a été adressée au ministère du Travail, mais aucune date n’a encore été décidée.

« C’est honteux de voir comment le groupe Cogir traite ses propres employé-es qui méritent plutôt d’être reconnus pour leurs efforts et les services qu’ils rendent quotidiennement aux personnes âgées. Ils peuvent compter sur la solidarité de la Fédération pour mener à un règlement satisfaisant », explique Danielle Lemire, représentante du secteur des centres d’hébergement privés à la FSSS-CSN. Le groupe Cogir est l’un des plus importants joueurs dans le domaine de l’hébergement des personnes âgées autonomes et semi-autonomes, avec quelque 45 établissements et près de 9 000 unités d’habitation répartis au Québec, en Ontario et en Nouvelle-Écosse.

En outre, Cogir détient quelque 15 500 unités résidentielles, des centres commerciaux et divers établissements multivocationnels. Il emploie environ 2 500 personnes. « Nous allons apporter tout l’appui nécessaire pour que ces travailleuses et ces travailleurs puissent se faire entendre auprès de cet employeur et auprès de la population, ajoute Denis Beaudin, président du Conseil central de l’Estrie (CSN). Nous allons les soutenir pleinement jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause, soit des améliorations significatives à leurs conditions de travail. »

À propos du syndicat et de la CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des CHP de l’Estrie – CSN compte 250 membres répartis dans sept résidences. Il est affilié à la FSSS-CSN qui regroupe plus de 3 000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés, totalisant plus de 125 000 provenant de tous les secteurs d’activités. Le syndicat est également affilié au Conseil central de l’Estrie qui regroupe 12 000 syndiqué-es dans 110 syndicats. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux compte 325 000 membres dans tous les secteurs d’activités.

La CSN déplore la fermeture de l’usine d’East Angus

La CSN souhaitait de tout cœur que la relance de l’usine de papier Kraft d’East Angus soit possible et déplore l’annonce de Cascades.

« Il est important de souligner que c’est avant tout une décision de l’entreprise et que le syndicat a tout fait pour rendre la relance possible », insiste Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

De nombreuses démarches ont été entreprises dans le but de relancer l’usine de papier de Cascades à East Angus. Le succès de cette démarche reposait avant tout sur la présence d’un investisseur en mesure de participer de façon significative au montage financier nécessaire à la modernisation et à la relance de l’usine. Aucun investisseur de ce type n’a manifesté son intérêt jusqu’à maintenant.

Notons que Fondaction, qui prend ses décisions d’investissement de façon indépendante, a accompagné le projet de relance jusqu’au bout. Ce fonds se dit par ailleurs prêt à étudier le dossier de tout investisseur stratégique qui démontrerait son intérêt rapidement.

Les difficultés que connaît Cascades soulèvent par ailleurs des questions plus larges sur les politiques économiques du Québec. « Le gouvernement ne peut pas assister au déclin d’un secteur industriel en restant les bras croisés. Il est temps de mettre en place une politique industrielle efficace, comme celle qui est proposée par notre Fédération », ajoute Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN).

Il est également important pour l’heure d’accompagner les 175 travailleuses et travailleurs de Cascades qui vont perdre leur emploi si aucun investisseur sérieux ne se manifeste rapidement. « Cette usine, fondée en 1881, était importante pour l’économie d’East Angus et de la région. Il faudra tout faire pour reclasser le plus de travailleurs possible », indique Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, qui promet par ailleurs d’offrir l’expertise de l’équipe régionale de la CSN.

À propos Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Renseignements : Thierry Larivière, Service des communications de la CSN Cellulaire : 514 704-3297; bureau : 514 598-2159. Thierry.lariviere@csn.qc.ca

Fondaction CSN fait le point

À la suite de la triste annonce par Cascades de la fin de ses activités de fabrication de papier kraft à East Angus, Fondaction CSN souhaite rétablir un certain nombre de faits quant à sa participation dans les scénarios de relance récemment proposés.

Fondaction CSN a manifesté son intérêt d’investir dans la modernisation de l’usine, tout comme le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations. Toutefois, ce co-investissement entre le gouvernement du Québec et Fondaction devait se concrétiser en la présence d’un investisseur privé stratégique ayant la capacité de réinvestir au besoin.

« Nous partageons la déception des travailleurs et de la population d’East Angus. Moderniser une usine comme celle d’East Angus nécessite des capitaux importants, un modèle d’affaires viable et la présence d’un investisseur privé stratégique spécialisé dans l’industrie des pâtes et papiers. Nous avons participé à la recherche de ce type d’investisseur au cours des derniers mois. Malheureusement, aucun groupe ne s’est manifesté », a déclaré Geneviève Morin, chef de l’investissement à Fondaction CSN.

Fondaction CSN se dit toujours intéressé à étudier un projet de relance, en collaboration avec le gouvernement du Québec, si un investisseur privé stratégique démontre rapidement son intérêt. Toutefois, force est de constater que malgré les efforts de prospection visant à trouver un investisseur privé, aucun groupe n’a manifesté un intérêt jusqu’ici.

À propos de Fondaction CSN

Fondaction investit auprès des PME québécoises afin de contribuer au maintien et à la création d’emplois au Québec, dans une perspective de développement durable. Il gère un actif de 1,2 milliard de dollars provenant de l’épargne-retraite recueillie auprès de près de 128 000 actionnaires. Par ses investissements ou engagements, soit directement, soit par l’entremise de fonds partenaires ou spécialisés, Fondaction appuie le développement de plus de 850 PME québécoises dont un grand nombre font partie des différentes composantes de l’économie sociale. www.fondaction.com

Appui à Raif Badawi, prisonnier d’opinions en Arabie saoudite

Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, représenté par M. Denis Beaudin, président, tient à donner tout son appui à M. Raif Badawi, prisonnier d’opinions en Arabie saoudite depuis le 17 juin 2012. Sa conjointe, Ensaf Haider, et ses trois enfants sont réfugiés politiques au Canada depuis novembre 2013 et demeurent à Sherbrooke.

M. Badawi est un jeune blogueur saoudien de 30 ans, créateur et éditeur du site Web « Les Libéraux saoudiens », une plateforme qui encourage le débat politique et social en Arabie saoudite. Il y prône l’égalité entre les croyances et encourage les citoyens saoudiens à donner leur opinion sur le rôle de la religion dans leur pays.

Raif Badawi a été arrêté le 17 juin 2012, puis condamné à sept ans de prison et six cents coups de fouet en juillet 2013 pour avoir créé « un site web portant atteinte à la sécurité publique et ridiculisant des personnalités islamiques ». Un nouveau jugement rendu le 7 mai 2014 le condamne à dix ans de prison et mille coups de fouet. Il est accusé d’avoir ridiculisé la Commission saoudienne pour la promotion de la vertu et la prévention du vice, également appelée « police religieuse », dans la conclusion de son article : «  Nous nous félicitons que la Commission pour la promotion de la vertu nous enseigne la vertu et qu’elle se soucie autant que tous les Saoudiens aillent au paradis. » Il est également accusé de ne pas avoir retiré des articles publiés par d’autres sur son site, notamment un texte suggérant que l’université de l’imam Mahamed ibn Saud était devenue un «  nid à terroristes ».

M. Badawi a subi, selon son avocat, un procès rempli d’irrégularités. Par exemple, un des juges ayant pris part à la cause a fait annuler la condamnation d’apostasie, soit le fait de renoncer à sa religion (M. Badawi se dit d’ailleurs lui-même toujours musulman) pour la remplacer par une peine plus clémente. Malgré cela, Raif Badawi est toujours en prison, en attente d’un nouveau procès lors duquel il risque d’être rejugé pour apostasie et ainsi condamné à la peine de mort, ce qui va à l’encontre du droit international.

Ensaf Haider se bat pour que son mari recouvre sa liberté, et le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie est fier d’appuyer ses démarches et affirme haut et fort sa solidarité à l’égard de M. Badawi et sa famille.

 

Les fusions, c’est pas la solution !

Les syndicats de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) de l’Estrie se mobilisent aujourd’hui contre les projets de fusions d’établissements dans la région. Pour la FSSS-CSN, ces fusions ne sont pas la solution pour améliorer les services de santé et de services sociaux. La FSSS demande aux décideurs des établissements et de l’Agence de l’Estrie de mettre d’autres solutions de l’avant.

Plusieurs études de fusions entre des établissements de santé et de services sociaux sont actuellement en cours en Estrie. « Nous sommes particulièrement inquiets face à ces projets. Selon nous, ces fusions entraîneraient un déplacement du personnel sur le territoire, ce qui aurait nécessairement un impact sur le niveau de services à la population. De plus, ces projets ciblent des établissements aux missions bien différentes. Le personnel de ces différents établissements développe une expertise auprès des usagers. On ne peut pas par exemple intervenir de la même manière face à un usager en réadaptation physique ou mentale », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

Pour la FSSS-CSN, les fusions d’établissements soin loin d’être la solution pour améliorer la qualité des services à la population. La création de mégastructures a souvent pour effet d’augmenter le nombre de cadres et de rendre plus complexe la dispensation des services. « Plutôt que d’envisager des fusions, pourquoi ne pas plutôt appliquer des solutions qui préservent les structures et pourraient améliorer l’accès aux services? On sait par exemple que le nombre de cadres a augmenté dans le réseau de 30 % en 10 ans. Avant de concentrer les services dans des mégastructures, on pense qu’il y a d’autres solutions », avance Jeff Begley.

Les syndicats de la FSSS-CSN sont en action partout dans la région. À Magog et Coaticook, on s’inquiète des impacts de l’agrandissement du territoire sur la qualité des services. Au Centre de réadaptation Estrie et au Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDITED) de l’Estrie, on se demande comment le personnel pourra prendre en charge des usagers qui ont des besoins si différents. Des projets de fusion sont aussi à l’étude entre l’Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke (CSSS-IUGS) et le CSSS du Val-St-François, et entre le CSSS-IUGS et le CRDE (centre en dépendance et réadaptation de l’Estrie).

« Nous demandons aux conseils d’administration des établissements visés de réfléchir à deux fois avant de prendre la voie des fusions. On demande aussi à l’Agence de l’Estrie de mettre d’autres solutions sur la table. Finalement, on demande au gouvernement de cesser les compressions budgétaires en santé et services sociaux. Pour nous, il va de soi que ces fusions sont mises de l’avant uniquement pour répondre à des exigences financières et non pas pour mieux servir la population », de conclure Steve Lemieux, vice-président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CSN).

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Les conductrices et les conducteurs manifestent leur impatience et annoncent une grève les 21, 22 et 23 mai prochains

Les conductrices et les conducteurs de trois syndicats du transport scolaire ont tenu une manifestation dans les rues de Sherbrooke mardi, en début d’après-midi, afin de démontrer leur impatience devant la lenteur des négociations. À cette occasion, les syndicats du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE-CSN) et de la Fédération des employées et des employés des services publics (FEESP-CSN) sont venus prêter main-forte à leurs consoeurs et confrères estriens.

« Nous étions 400 personnes aujourd’hui pour venir appuyer leur lutte! Puisque les négociations piétinent et que nous souhaitons démontrer aux employeurs notre détermination, nous tiendrons une grève de trois jours les 21, 22 et 23 mai 2014 prochains », affirme d’entrée de jeu Denis Beaudin, président du CCSNE-CSN.

« Les conductrices et conducteurs méritent la reconnaissance des employeurs », ajoute Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN. « Sans cette reconnaissance, comment voulez-vous convenir d’un règlement à la hauteur de ce que ces femmes et ces hommes ont droit? La CSN est solidaire et ne ménagera aucun effort pour qu’ils puissent être fiers de ce qu’ils valent », martèle Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN.

« Nous sommes convaincus qu’une entente rapide est encore possible. Les employeurs ont deux semaines pour faire leur devoir et offrir aux conductrices et aux conducteurs ce qu’ils demandent avant que ne soit déclenchée la grève. Si on a pu s’entendre chez Autobus des Cantons, pourquoi en serait-il autrement chez Autobus Coaticook, Autobus de l’Estrie ou encore Autobus La Sapinière?», ajoute Denis Marcoux, président de la FEESP-CSN.

« Les conductrices et les conducteurs sont loin d’être gourmands, bien au contraire. Ces femmes et ces hommes qui chaque jour s’occupent de nos enfants méritent le respect » a pour sa part affirmé Jacques Forgues, président du Secteur transport scolaire de la FEESP-CSN. « En Estrie, comme partout au Québec, notamment dans le cadre des travaux de la table nationale d’évaluation de leur emploi qui ont cours actuellement, ce respect doit se concrétiser par des conditions de travail et des salaires décents », a conclut le leader syndical, lui-même conducteur d’autobus scolaire depuis plus de vingt ans.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus La Sapinière – CSN ainsi que le Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook – CSN sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE-CSN) et à la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN). Le secteur transport scolaire de la FEESP-CSN regroupe cinquante-sept syndicats et représente environ 3 000 travailleuses et travailleurs.

Les conductrices et les conducteurs d’autobus scolaire satisfaits de la reprise des travaux d’évaluation de leur emploi

Les conductrices et les conducteurs d’autobus scolaire de la région de l’Estrie, affiliés à la Fédération des employées et des employés des services publics de la CSN (FEESP-CSN) ont rencontré aujourd’hui Réjean Hébert, ministre de la Santé et des services sociaux, ministre responsable des Aînés et responsable de la région de l’Estrie, dans le cadre d’une tournée de sensibilisation et de mobilisation, sur le thème En route vers le respect, qui vise essentiellement à faire reconnaître la valeur de leur travail. Pour cela, les conductrices et les conducteurs se réjouissent de son appui à l’effet que la table nationale, qui a le mandat de réaliser un exercice complet d’évaluation de leur emploi sur la base d’emplois comparables, reprenne ses travaux sans attendre.

« Nos revendications que nous y porterons sont claires : nous exigeons la reconnaissance et la valorisation de notre emploi » a affirmé d’entrée de jeu monsieur Stephen Gauley, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus la Sapinière – CSN. Pour la rencontre, il était accompagné de dirigeants des syndicats des conductrices et des conducteurs de la région affiliés à la CSN, de M. Yvon Godin, vice-président de la FEESP-CSN et responsable du secteur transport scolaire ainsi que de M. Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE).

Au mois de novembre 2012, la Ministre Malavoy a mis sur pied un comité de travail ayant pour mandat la réalisation d’un exercice complet d’évaluation de l’emploi de conductrice et de conducteur d’autobus scolaire sur la base d’emplois comparables. Ce comité est composé entre autres de représentantes et de représentants des transporteurs scolaires, de la CSN et du gouvernement. Les travaux allaient bon train jusqu’à ce qu’en mai 2013, ils soient paralysés par le départ inattendu du président. À la fin du mois de février 2014, un nouveau président fut nommé. Après tout ce temps, les conductrices et les conducteurs sont en droit de s’attendre à ce que les travaux aboutissent dans un délai raisonnable.

« Le message que nous avons livré au Ministre Hébert était clair : après avoir longtemps attendu, il est temps que les travaux de la table donnent lieu à une amélioration des conditions de travail des conductrices et des conducteurs », a affirmé Denis Beaudin.

« L’iniquité salariale et le blocage dans la reconnaissance de leur métier, qui est de transporter de manière sécuritaire les enfants du Québec, ça doit se terminer. Nous avons donc sensibilisé monsieur Hébert et l’opinion publique au respect que méritent ces femmes et ces hommes », mentionne monsieur Godin.

Rappelons que plus de 575 000 écoliers – soit un peu moins que 60 % des élèves du primaire et du secondaire – montent à bord d’autobus scolaires tous les jours. En Estrie, plus de 300 conductrices et conducteurs sont syndiqué-es à la CSN et qui desservent les circuits pour les commissions scolaires des Hauts-Cantons, des Sommets et de l’Estrie.

À propos du secteur transport scolaire (STS) de la FEESP-CSN

Le STS regroupe cinquante-sept syndicats et représente environ 3000 travailleuses et de travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) de la CSN. La fédération compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Intimidation inacceptable de la part d’un commissaire

Un élu de la commission scolaire des Hauts-Cantons s’est conduit de façon agressive et inadéquate avec les représentants du Syndicat du personnel de soutien de la commission scolaire des Hauts-Cantons – CSN (SPSCSHC – CSN). Cette situation perdure depuis un certain temps, mais a culminé lors d’une rencontre du comité de relations de travail (CRT), le 4 février dernier. « Nous ne pouvons plus accepter de subir un climat agressif lors de nos CRT », a déclaré Julie Bolduc, qui ajoute que le comportement du commissaire de Compton et vice-président du Conseil des commissaires, André Couture, nuit au bon déroulement de ces rencontres depuis longtemps.

Les agissements du commissaire Couture feront maintenant l’objet de plaintes à la commission scolaire. Le SPSCSHC – CSN invoquera notamment le non-respect du Règlement établissant le code d’éthique et de déontologie du commissaire de la Commission scolaire des Hauts-Cantons ainsi que de la Politique pour contrer la violence en milieu de travail de cette dernière. De plus, cette attitude du commissaire va à l’encontre de la politique du ministère de l’Éducation qui cherche à contrer la violence et l’intimidation dans les écoles du Québec.

Une situation unique

Le SPSCSHC – CSN souligne par ailleurs que la Commission scolaire des Hauts-Cantons est la seule des 33 commissions scolaires dont le personnel est syndiqué à la FEESP – CSN qui permet la présence d’élus scolaires aux CRT. Il s’agit habituellement d’instances qui relèvent des directions et des ressources humaines. Le syndicat fera donc des représentations auprès de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy, afin qu’aucun commissaire ne siège plus aux CRT du personnel de soutien. Le SPSCSHC estime que la commission scolaire des Hauts-Cantons devrait suivre l’exemple de la très grande majorité des autres commissions scolaires québécoises et laisser les directions et les ressources humaines s’occuper des relations de travail.

À propos du SPSCSHC – CSN

Le SPSCSHC – CSN représente plus de 400 salarié-es, en majorité des femmes travaillant à temps partiel au sein des établissements de la commission scolaire des Hauts-Cantons. Les grands secteurs d’emploi qu’il représente sont les suivants : manuel, administratif, technique, adaptation scolaire, service de garde, cafétéria et surveillance d’élève.

À propos de la FEESP-CSN

La Fédération des employées et employés de services publics compte plus de 400 syndicats affiliés représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Vote de grève dans trois syndicats de transport scolaire

Quatre syndicats CSN du transport scolaire de l’Estrie sont présentement en négociation pour le renouvellement de leur convention collective soit ;

– Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN

La triste similitude de ces quatre négociations est l’écart important entre les demandes syndicales et les offres patronales notamment au point de vue salarial, déclare Denis Beaudin président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie – CSN. Dans certains cas, l’employeur offre moins que l’indice des prix à la consommation alors que minimalement cet ajustement lui est octroyé par la commission scolaire, et ce, à chaque année, ajoute-t-il.

Devant le fossé qui sépare les parties, chacun des syndicats a décidé d’aller de l’avant et de consulter ses membres afin d’obtenir un mandat de grève.

Ainsi, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN, s’est réuni en assemblée générale le 31 octobre 2013 et c’est dans une proportion de 87 % que le mandat leur a été confié.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN, pour sa part, a obtenu un tel mandat le 29 janvier dernier, et ce, à 95 %.

Finalement, c’est hier soir que les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN se sont prononcés, eux aussi, en faveur de la grève, et ce, à 92 %.

Le comité de négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN est présentement à la table de négociation. Les dernières offres patronales ne présageaient pas du tout une entente de principe et il serait fort possible que les membres aient à se prononcer, eux aussi, sur un mandat de grève, et ce, d’ici les prochaines semaines, précise monsieur Beaudin.

Le moment du déclenchement de cette grève n’a pas encore été fixé pour le moment et la durée de celle-ci non plus, conclut Monsieur Beaudin.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et à la Fédération des employées et employés des services publics – CSN (FEESP), qui compte plus de 400 syndicats, représentant environ 58 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic.

Négociations difficiles

Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et la Fédération de la santé et des services sociaux – CSN dénoncent les propriétaires de la Résidence Bellevue qui font traîner les négociations pour le renouvellement de la convention collective échue depuis le mois d’août 2012, soit maintenant 17 mois.

« Maintenant qu’il a réglé ses problèmes avec l’Agence de la santé et des services sociaux concernant l’accréditation de la Résidence, et ce, avec l’appui des travailleuses et des travailleurs et de la CSN – Estrie, l’employeur doit reconnaître le travail de la quinzaine de ses employé-es », a affirmé le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, monsieur Denis Beaudin.

L’employeur demande un gel des salaires. La CSN a demandé à la firme MCE-Conseils de vérifier la situation financière de la résidence. L’employeur a accepté, mais refuse toute collaboration pour fournir certaines données. « Aucun employeur ne peut se permettre d’appauvrir ses employé-es sans démontrer hors de tout doute que sa situation financière est précaire », déclare monsieur Beaudin.

« Les relations de travail sont difficiles et l’employeur a dû reconnaître, le 9 décembre dernier, à la suite d’une mise en demeure de la CSN, qu’il avait mal agi en ne respectant pas le Code du travail », affirme monsieur Luc Poirier, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de l’Estrie – CSN.

Le ministère du Travail a nommé un conciliateur dans le dossier et une première rencontre est prévue le 4 février 2014. Si l’employeur ne respecte pas les travailleuses et les travailleurs, ceux-ci accentueront la pression durant les prochaines semaines.

La FSSS-CSN est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux regroupant 125 000 salarié-es de tous les titres d’emploi, tant dans le secteur privé que dans le secteur public, dont 3000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés. Elle est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux, qui compte 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Adoption de moyens de pression incluant la grève

Réunis en assemblée générale le 5 septembre dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus de Ste-Cécile-de-Milton – CSN (STTASCM) ont voté à 95 % en faveur de moyens de pression incluant la grève. Sans convention collective depuis le 30 juin 2010, les négociations avec l’employeur piétinent.

« Au début du mois de juin dernier, nous avons déposé une demande de conciliation. Depuis, trois rencontres ont été convoquées par le conciliateur. Dès la première, le 26 juin, l’employeur brillait par son absence. Durant la seconde, tenue le 15 juillet, l’employeur a posé quelques questions et a quitté la table de négociation après une heure environ seulement. Finalement, le 3 septembre dernier, l’employeur a tenté d’annuler la rencontre sous prétexte que la situation financière dans laquelle il se retrouve l’empêche de répondre à nos demandes. À cet égard, il joue un scénario classique d’un employeur qui ne veut pas négocier », de préciser Alain Grenier, président du syndicat.

Plusieurs éléments demeurent en suspens dont les salaires, les vacances, les barèmes d’indemnisation pour les dépenses d’emploi, la rétroactivité et la rémunération touchant aux voyages spéciaux.

« Alors que le coût de la vie augmente sans cesse, aucune augmentation de salaire n’a eu lieu depuis l’été 2009. Néanmoins, la partie patronale n’est pas disponible avant le 5 novembre pour poursuivre la négociation. Devant le peu d’importance qu’il accorde au règlement de notre nouveau contrat de travail, nous avons adopté des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève », de conclure monsieur Grenier.

Le STTASCM regroupe une vingtaine de travailleuses et de travailleurs membres du Secteur transport scolaire (STS). Le STS compte environ 3000 salarié-es membres de la Fédération des employées et employés de services publics – CSN, qui compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Zoo de Granby : entente de principe entérinée à 83 %

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs du Syndicat national de la Société zoologique de Granby (CSN) ont entériné à 83 % une entente de principe survenue avec l’employeur vendredi dernier. Parmi les gains importants, le syndicat a obtenu diverses mesures afin d’améliorer la conciliation travail-famille et une reconnaissance de l’ancienneté des salarié-es étudiants.

« Nous avons réussi à régler la question autour de l’enjeu le plus litigieux de la négociation, soit les plages horaires des gardiens du zoo », affirme Caroline Aubuchon, porte-parole du syndicat. La Fédération du commerce rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Inquiétude des répercussions des conditions de travail sur les soins aux personnes résidentes

Depuis deux ans, le syndicat régional des CHP en Estrie interpelle l’employeur du Manoir Sherbrooke concernant ses préoccupations quant aux conditions de travail difficiles dans certains secteurs dont, entre autres, la section des lits sous la responsabilité du CSSS. Ces conditions entraînent un roulement de personnel et un manque de personnel qui rendent difficile la prestation de soins de qualité aux personnes résidentes. De plus, l’augmentation du nombre de griefs et la lenteur des discussions pour trouver des solutions augmentent la frustration et le découragement des membres du syndicat. Ils tiennent aujourd’hui à souligner leur ras-le-bol concernant leurs conditions de travail et l’absence de réaction de l’employeur face à leurs problèmes.

Depuis plus de deux ans, le syndicat dénonce les conditions de travail dans le secteur des lits de ressources non institutionnalisées (RNI). Il manque régulièrement de personnel et les travailleuses et travailleurs se retrouvent en surcharge de travail et doivent faire du temps supplémentaire obligatoire. « On a proposé un comité de travail pour trouver des solutions, mais l’employeur a refusé. La situation est intenable actuellement. Ces différentes problématiques ne créent pas un environnement qui favorise un milieu de vie sain et serein pour les résidents. Nous considérons d’ailleurs que la situation actuelle pourrait entraîner de possibles erreurs de médication », explique la vice-présidente régionale de la FSSS–CSN, Mélissa Gaouette.

Le syndicat souhaite aujourd’hui que l’employeur entende leurs raz-le-bol et démontre une volonté de régler la situation pour le bien des résidents. «Nous attendons toujours une décision sur notre rétroactivité qui a été retenue en partie par l’employeur suite à la dernière négociation. De plus, les griefs ne cessent de s’accumuler. On a l’impression que l’employeur, au lieu de reconnaître notre travail et nous soutenir, nous tape sur la tête continuellement; c’est décourageant », souligne Sarah Morin, travailleuse au Manoir Sherbrooke.

Dany Lacasse, représentant des secteurs privés à la FSSS–CSN, est venu témoigner aujourd’hui son appui aux travailleuses et travailleurs de la résidence « Nous appuyons entièrement ces travailleurs dans cette démarche. Comme vous savez, la FSSS est actuellement en campagne pour améliorer les conditions de travail dans ce secteur, lesquelles ont un impact direct sur les services offerts à la population vieillissante ».

Pour suivre la campagne menée par la FSSS–CSN sous le thème « Ouvrez les yeux », on peut s’abonner au blogue www.ouvrezlesyeux.info.

La FSSS–CSN est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux regroupant 125 000 salarié-es de tous les titres d’emploi, tant dans le secteur privé que dans le secteur public, dont plus de 3000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés (250 en Estrie dont 125 au Manoir Sherbrooke). Elle est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux, qui compte 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Les travailleurs se dotent d’un mandat de grève

L’assemblée générale du Syndicat national des salariés(es) de la Société zoologique de Granby a entériné, dans une proportion de 93 %, un mandat de grève de trois jours. Ces journées seront utilisées au moment jugé opportun.

Ce mandat de grève est adopté alors que la convention collective des travailleurs est échue depuis le mois de décembre 2012. La porte-parole du syndicat, Caroline Aubuchon, évoque des concessions importantes demandées par l’employeur qui rendront plus difficile la conciliation travail-famille. « Nous sommes rendus là. Les demandes de l’employeur risquent carrément de changer nos vies. Des employés seront obligés de travailler davantage les fins de semaine. L’employeur tente aussi de nous imposer des changements importants pour l’attribution des vacances », affirme-t-elle.

Le syndicat veut donner une dernière chance au processus de négociation avant d’entreprendre une première journée de grève. « La grève sera utilisée en dernier recours. Nous sommes prêts à négocier et souhaitons en arriver à une entente, encore faut-il que l’employeur ait la volonté d’en faire autant », conclut Mme Aubuchon.

Conscient des impacts que pourrait avoir ce moyen de pression au plus fort de la saison touristique, le syndicat communiquera les journées de grève à la population dans des délais raisonnables.

Le Syndicat national des salariés(es) de la Société zoologique de Granby est affilié à la Fédération du Commerce (CSN) qui rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité.

Entente de principe adoptée à 97,5 %

Réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc., affilié avec la CSN, ont adopté à 97,5 % l’entente de principe conclue avec l’employeur lundi dernier.

Parmi les gains obtenus par les travailleurs, on retrouve davantage de flexibilité par rapport à l’horaire pour une meilleure conciliation entre le travail et la vie familiale. La convention collective, d’une durée de quatre ans, prévoit aussi une augmentation des salaires entre 2 % et 2,5 % par année, une prime en cas de licenciement et un salaire minimum de 15 $ de l’heure pour les étudiants.

Le président du syndicat, Jocelyn Dupuis, voit dans cette entente des gains importants pour les travailleuses et travailleurs représentés par le syndicat. « Nous sommes très heureux de la nouvelle convention collective et d’avoir évité un conflit de travail. Nous avons réalisé des avancées importantes entourant l’enjeu principal de la négociation, soit la conciliation travail-famille. Nous pouvons maintenant reporter nos congés et avons de meilleurs ratios de vacances », affirme-t-il.

La convention collective du Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc. était échue depuis le mois de mars 2013. La nouvelle convention collective adoptée est le fruit de plus de 35 rencontres de négociations.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc. est affilié avec la Fédération du commerce. Elle rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente de principe

Une entente de principe a été conclue entre la partie patronale et le Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc., affilié avec la CSN.

Cette entente de principe est le fruit d’un long marathon de 22 heures de négociation dimanche et lundi dernier. Pour Jocelyn Dupuis, président du syndicat, l’entente négociée améliorera les conditions des travailleuses et des travailleurs. « Malgré une négociation longue et difficile, le comité de négociation est très heureux d’être arrivé à une entente. La plupart de nos objectifs ont été atteints. Bref, après 35 rencontres de négociation, nous sommes satisfaits du résultat » affirme-t-il.

L’entente sera présentée aux membres en assemblée générale le jeudi 25 juillet 2013.

La convention collective des travailleurs et des travailleuses d’Aliments Ultima est échue depuis le mois de mars 2013. Les négociations ont débuté dès février 2013.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc. est affilié avec la Fédération du commerce. Elle rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La FSSS–CSN salue les mesures exceptionnelles de la ministre Nicole Léger à l’égard des victimes en service de garde en milieu familial

La FSSS–CSN accueille avec satisfaction l’annonce de mesures de soutien exceptionnelles de la ministre Nicole Léger à l’égard des responsables en service de garde (RSG) en milieu familial victimes de cette tragédie. Au moment d’écrire ces lignes, des RSG sont toujours portées manquantes. D’autres ont dû fermer temporairement leur service de garde. Devant cette situation exceptionnelle, la FSSS–CSN entend apporter toute l’aide nécessaire pour soutenir ses membres et leurs proches durant cette difficile période.

Au lendemain de la tragédie qui a fait une cinquantaine de victimes, la FSSS–CSN a contacté le ministère de la Santé et des Services sociaux de même que le ministère de la Famille. Une rencontre a d’ailleurs eu lieu avec la ministre Nicole Léger, le 16 juillet. Se montrant touchée par la situation vécue par les RSG rattachées au CPE Sous les étoiles, la ministre a confirmé son appui concret aux responsables en service de garde affectées par la tragédie. Outre un soutien psychologique immédiat dispensé par le CSSS du Granit, les RSG vont bénéficier des différentes mesures d’accommodement financier. Un montant d’argent est également alloué pour permettre à des RSG de prendre un répit ou de s’absenter du travail sans affecter le service offert aux enfants.

« Nos pensées vont aux familles des victimes et à leurs proches, dont les responsables en service de garde que nous représentons », déclare Dany Lacasse, vice-président à la FSSS–CSN et responsable du secteur privé. « Parallèlement au MFQ, nous prenons tous les moyens nécessaires pour entrer en contact avec nos syndicats affiliés afin d’offrir toute l’aide possible à l’ensemble de nos membres à Lac-Mégantic. Nous nous coordonnons également avec le Conseil central de la région de l’Estrie, l’instance régionale de la CSN. »

Pour Lucie Longchamps, représentante du secteur des RSG à la FSSS–CSN, « cette aide de la ministre est un baume en cette période difficile pour nos membres concernées. Pour notre part, nous allons tout mettre en œuvre pour accompagner les RSG dans leurs démarches pour accéder aux mesures de soutien exceptionnelles et éviter qu’elles ne soient pénalisées financièrement. »

À propos de la FSSS–CSN

La FSSS–CSN représente environ 2000 responsables en service de garde en milieu familial de même que près de 9000 travailleuses et travailleurs en centres de la petite enfance au Québec. Elle regroupe plus de 130 000 membres présents dans l’ensemble des secteurs public et privé. Elle est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui compte un peu plus de 300 000 syndiqué-es issus de tous les secteurs d’activités.

L’entente de principe est adoptée à 100 %

Réunis en assemblée générale le mercredi 10 juillet 2013, les travailleuses et les travailleurs de la municipalité de Stoke, affiliés à la CSN, ont accepté dans une proportion de 100 % l’entente de principe intervenue en négociation. La convention collective était échue depuis le 31 mars 2013. Cette dernière aura une durée de 5 ans. Cette entente prévoit le même règlement qui a déjà été accepté à Cookshire-Eaton, concernant les cinq éléments de la plateforme de négociation coordonnée du secteur municipal en Estrie.

 

« La CSN est très heureuse de ce règlement concernant les cinq éléments de la plateforme qui assure de meilleures conditions de travail aux salarié-es », s’est exprimé M. Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie.

Cette négociation, qui s’est déroulée dans un excellent climat, où l’employeur était sensible aux demandes des syndiqué-es, a également donné des résultats intéressants en ce qui concerne les demandes locales :

  • Un plancher d’emploi pour tous les salariés permanents temps complet;
  • La protection contre la sous-traitance pour les salariés occasionnels;
  • Prime de nuit de 1,25 $/heure pour le déneigement.

« Cette seconde entente dans le cadre de la négociation coordonnée municipale en Estrie, vient consolider les cinq éléments de la plateforme pour les négociations des autres municipalités en Estrie », a ajouté Yvon Godin, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Rappelons que les employés des municipalités de Stratford et de Richmond devraient entreprendre leur négociation à compter de l’automne 2013.