La déclaration commune pour le salaire minimum à 15 $ l’heure est lancée!

Plusieurs groupes syndicaux, communautaires et étudiants ont procédé aujourd’hui au lancement d’une déclaration commune pour le salaire minimum à 15 $ l’heure.

En date du 30 novembre, la déclaration a été signée par 114 groupes, soit des organisations syndicales, des groupes communautaires, des regroupements citoyens, ainsi que par des mouvements étudiants.

Rappelons qu’au Québec, le salaire minimum est actuellement à 12 $ l’heure, ce qui est nettement insuffisant pour vivre dignement.

Quelques chiffres
En 2016, près de 11 % des usagers et usagères des banques alimentaires occupaient un emploi.

En 2018, il faut travailler 7 heures 5 minutes au salaire minimum pour pouvoir s’acheter un titre mensuel de la Société de transport de Montréal, par rapport à 4 heures 23 minutes en 1980.

Au Québec, près de 230 000 personnes travaillent au salaire minimum, et plus de 760 000 travailleuses et travailleurs sont payés au-dessous de 15 $ l’heure.

Sur la période de 1979 à 2016, le salaire minimum stagne en valeur constante, tandis que la productivité a augmenté de 35 %.

Déclaration commune pour le salaire minimum à 15 $ l’heure
Depuis 2012, la hausse du salaire minimum à 15 $ l’heure est devenue un enjeu majeur à travers l’Amérique du Nord. Au Canada, l’Alberta et la Colombie-Britannique ont déjà annoncé une hausse du salaire minimum à 15 $ l’heure. Au Québec, malgré un fort mouvement porté par les organisations syndicales, communautaires, étudiantes et politiques, le salaire minimum n’est que de 12 $ l’heure depuis le 1er mai 2018. Pourtant, des recherches comme celles de l’IRIS confirment qu’un salaire de 15 $ l’heure est le minimum pour sortir de la pauvreté et permettre à une personne de vivre une vie décente au Québec. Les conditions de travail des travailleurs et des travailleuses les plus précaires doivent être améliorées dans leur ensemble. L’augmentation du salaire minimum à 15 $ l’heure est un premier pas essentiel pour avancer sur cette voie.

CONSIDÉRANT CETTE SITUATION, NOUS REVENDIQUONS LE SALAIRE MINIMUM À 15 $ L’HEURE ET APPUYONS LES PRINCIPES SUIVANTS : 

  • Étant donné que, pour la très grande majorité de la population, le salaire est la première source de revenus et que 21 % de la population salariée au Québec est payée à un salaire inférieur à 15 $ l’heure, nous considérons la hausse du salaire minimum à 15 dollars comme étant une voie incontournable afin de lutter contre la pauvreté.
  • Le salaire minimum, bien qu’il soit indispensable, n’est pas le seul et unique moyen de lutter contre la pauvreté. C’est pourquoi nous n’accepterons pas que cette hausse soit faite au détriment des services publics et des programmes sociaux.
  • Dans notre société québécoise, les organismes communautaires assument un rôle significatif, fournissant des services variés et comblant des lacunes des institutions gouvernementales. Afin qu’ils puissent poursuivre leurs mandats sociaux et offrir à leurs employées et employés un salaire décent au-dessus de 15 $ l’heure, nous croyons que la hausse du financement pour ces organismes est requise, et ce, dans le plein respect de leur autonomie.
  • La précarité et la pauvreté sont une réalité pour plusieurs. Toutefois, certaines portions de la population sont particulièrement touchées par les bas salaires, telles que les femmes, les personnes racisées, les personnes issues de l’immigration récente, les personnes migrantes temporaires, les personnes handicapées et les personnes autochtones. Face à ce constat, la hausse du salaire minimum contribuerait à améliorer les conditions de vie de ces personnes. C’est pourquoi, d’une même voix, nous revendiquons un salaire minimum décent et dénonçons tous types de marginalisation et d’exclusion sociale.

En signant cette déclaration, les différentes organisations appuient officiellement la revendication d’un salaire minimum à 15 $ l’heure.

1er décembre : Journée mondiale de lutte contre le sida

Cette année, la Journée mondiale de lutte contre le sida, commémorée le 1er décembre, marquera la trentième édition de la Journée. Ce rendez-vous annuel invite le monde entier à riposter activement contre la propagation du VIH, grâce au dépistage précoce, à la mise sous traitement, et aux efforts de prévention accrus.

Avec plus de 35 millions de morts à ce jour, le VIH continue à représenter un problème de santé publique majeur au niveau mondial. En 2017, 940 000 personnes sont décédées dans le monde d’une cause liée au VIH.

Pour vous informer, nous vous invitons à prendre connaissance des campagnes de la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida (COCQ-SIDA)

  • En faisant le quiz suivant : pensepositif.org
  • En visionnant la capsule vidéo produite par, sur la discrimination du VIH en milieu de travail:

  • En partageant ces informations avec votre entourage

Décès du juge à la retraite du Tribunal du travail René Beaudry

C’est avec une grande tristesse que la Confédération des syndicats nationaux apprend le décès de René Beaudry, juge à la retraite du Tribunal du travail, personnage marquant pour le Québec en matière de santé et de sécurité du travail.

M. Beaudry, qui est décédé à l’aube de ses 92 ans, a présidé plusieurs commissions d’enquête publiques qui ont fait avancer la cause des travailleurs et des travailleuses du Québec.

Photos : Archives CSN

En 1983, René Beaudry se voyait confier la Commission d’enquête sur les conditions de santé et de sécurité des établissements de la compagnie Les produits chimiques Expro de Salaberry-de-Valleyfield, dont les salarié-es étaient, et sont toujours, représentés par la CSN. Au cours des six années précédentes, les salarié-es de la compagnie avaient été impliqués dans plusieurs accidents, dont une explosion qui avait fait deux morts et deux blessés graves.

Le juge avait sévèrement blâmé la compagnie et la CSST donnant ainsi raison au syndicat sur 80 % de ses récriminations en matière de santé et sécurité au travail.

« C’était un homme de conviction qui n’hésitait pas à remettre à leur place les dirigeants d’entreprises qui privilégiaient les profits au détriment de la santé de leurs travailleuses et de leurs travailleurs, en ce sens il aura marqué l’histoire du Québec », soutient Jacques Létourneau, président de la CSN.

La grève de l’amiante de 1975 provoqua la création d’une commission d’enquête également présidée par René Beaudry. Les conclusions de l’enquête mèneront à l’adoption de la Loi 17, en 1979. Cette loi a consacré le principe de l’élimination du danger à la source et le droit de refus en cas de danger.

La CSN offre ses condoléances à la famille et aux proches de M. Beaudry.

François Legault doit mettre l’audace et les efforts de son gouvernement à une meilleure redistribution de la richesse

Alors que le nouveau premier ministre du Québec, François Legault, désire mettre l’audace de son gouvernement au service des Québécoises et des Québécois, le président de la CSN tient à lui rappeler que la réduction des écarts de richesse devrait également figurer parmi les priorités de son gouvernement.

« Créer de la richesse afin de financer nos services publics, nous en sommes, indique Jacques Létourneau. Toutefois, le gouvernement devra s’attaquer aux problèmes des écarts de richesse. Se mettre au service de la classe moyenne ne peut se résumer à réduire les tarifs pour remettre de l’argent dans la poche des citoyens. Le gouvernement doit également s’assurer que la richesse créée soit équitablement redistribuée. »

La CSN salue le désir du nouveau gouvernement de faire de l’éducation une réelle priorité nationale, de valoriser l’ensemble du personnel de l’éducation et de mieux les rémunérer. Peu d’informations ont toutefois été partagées quant à l’enseignement supérieur. Le meilleur arrimage entre les collèges, les universités et les entreprises inquiète la centrale syndicale quant à une éventuelle remise en question de la mission fondamentale de nos institutions d’enseignement supérieur.

En matière de services à la petite enfance, le président de la CSN se réjouit de l’intention de revenir à un tarif unique. Mais certaines déclarations du premier ministre l’inquiètent : « Il est faux de dire qu’une petite proportion des enfants de quatre ans fréquente un CPE. C’est près de 70 % des enfants de quatre ans qui fréquentent un service de garde régi. Malgré l’intention du gouvernement de créer des maternelles quatre ans de façon complémentaire au réseau de services de garde, nous sommes toujours préoccupés d’un éventuel affaiblissement du réseau de services de garde régis, en CPE et en milieu familial. »

En matière d’économie, le président de la CSN accueille favorablement l’intention de créer des pôles d’innovation dans l’ensemble des régions du Québec. Néanmoins, pour la CSN, « la protection de l’emploi local ne peut se résumer à exiger 25 % de contenu local lors d’appels d’offres. Après les mauvaises nouvelles qui s’accumulent, notamment en rapport avec les entreprises Bombardier Aviation, Rona, Sico, et Bombardier Transports hier, nous sommes d’avis que le gouvernement doit responsabiliser les entreprises établies sur notre territoire. Nous réitérons notre invitation au premier ministre de convoquer les organisations patronales et syndicales pour trouver des solutions à long terme qui nous permettront de conserver au Québec les emplois à 25 $, 30 $ l’heure qu’il désire promouvoir ».

La CSN aurait aimé avoir du premier ministre de meilleures assurances quant au financement du réseau de la santé et des services sociaux et à la valorisation de son personnel. « La grande inconnue demeure le financement du réseau, déplore Jacques Létourneau. Nous saluons la décision de François Legault de protéger le réseau de l’éducation, mais dans notre esprit, cette annonce aurait également dû s’appliquer à la santé. »

À la lumière des déclarations de François Legault en matière d’environnement, le président de la CSN s’inquiète d’un éventuel report des cibles en matière d’émissions de gaz à effet de serre. « L’objectif n’est pas de changer de cap ou de revoir nos stratégies. Il y a un consensus social à cet effet au Québec et le nouveau gouvernement doit travailler avec l’ensemble des acteurs concernés afin que nous puissions respecter nos objectifs. »

Enfin, le président de la CSN salue l’intention de M. Legault de respecter son engagement à revoir le mode de scrutin, et ce, dès la première année de son mandat. « Il y a également un consensus parmi la population à cet égard. Le premier ministre ne doit pas attendre l’unanimité de tous les partis pour légiférer en ce sens. Et il peut compter sur l’appui de la CSN pour aller de l’avant. »

Pour le maintien des cibles de réduction des GES

À la veille du discours inaugural de la 42e législature québécoise, plusieurs personnes et organisations des milieux scientifique, économique, environnemental et syndical souhaitent rappeler le très large consensus derrière les cibles de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES) adoptées par le Québec pour 2020 et 2030. Les soussignés encouragent le gouvernement Legault à maintenir le cap à cet égard.

Les signataires rappellent que la cible de réduction de GES de 20 % sous les niveaux de 1990 pour 2020 a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en 2009 et qu’elle est reflétée dans les cibles d’émission établies dans la règlementation du marché du carbone avec la Californie. Elle constitue un des éléments fondamentaux de l’architecture de la lutte contre les changements climatiques au Québec.

Quant à la cible de 37,5 % sous les niveaux de 1990 pour 2030, elle a été adoptée sur recommandation du Comité conseil sur les changements climatiques regroupant des représentants des secteurs industriel, municipal, écologiste et scientifique. Cette cible fait toujours l’objet d’un large consensus et a servi de fondement à la Politique énergétique 2030 du Québec et à la Politique de mobilité durable faisant elles aussi l’objet d’un large consensus.

Rappelons également que le récent Rapport spécial du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5°C recommande une réduction de 45% des émissions mondiales de GES en 2030 (sous le niveau de 2010) pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, ce qui implique que l’ensemble des États de la planète devront revoir à la hausse leurs ambitions au cours des prochaines années. Dans la foulée de la publication de ce rapport du GIEC, le gouvernement fédéral a pour la première fois mentionné qu’il a l’intention d’adopter des « cibles plus ambitieuses ».

Les signataires rappellent finalement que le Québec et les entreprises québécoises atteindront la cible de 2020 à moindre coût par le biais du marché du carbone que le Québec a créé avec la Californie. La participation à ce marché combinée à des efforts importants sur le plan interne, notamment dans le secteur des transports, permettront au Québec d’atteindre ses objectifs climatiques tout en connaissant une croissance économique soutenue.

Signataires

Pierre Patry, Trésorier de la CSN
Patrick Bonin, Responsable de la campagne Climat-Énergie, Greenpeace Canada
Serge Cadieux, Secrétaire général de la FTQ
Dominic Champagne, Pacte pour la Transition
Audrey Depault, Directrice nationale, Projet de la réalité climatique Canada
Christian Daigle, président général du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ)
Catherine Gauthier, Directrice générale chez ENvironnement JEUnesse
Steven Guilbeault, écologiste
Anne-Céline Guyon, Front commun pour la transition énergétique
Karel Mayrand, Directeur général pour le Québec, Fondation David Suzuki, Co-président de Switch – l’Alliance pour une économie verte.
Vincent Moreau, Directeur général, Regroupement des Conseils régionaux de l’environnement du Québec
François Pépin, Président, Trajectoire
Sidney Ribaux, Directeur général, Équiterre
Christian Savard, Directeur général, Vivre en Ville
Christian Simard, Nature Québec

Une dixième journée de grève à la SAQ, jeudi

Les membres du Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (CSN) feront grève le jeudi 29 novembre. Ils réclament la protection de leur pouvoir d’achat.

Un grand nombre de ces 5500 grévistes se rendront à Québec et défileront dans les rues de la Capitale, jeudi. Malgré les avancées réalisées dans la foulée des dernières journées de grève, l’impasse persiste sur la question salariale.

« Nos membres, ce sont 5500 familles qui n’accepteront pas de s’appauvrir, explique la présidente du SEMB–SAQ (CSN), Katia Lelièvre. En négociation, nous tenons une entente sur tous les aspects normatifs. Une entente satisfaisante pour les deux parties. Nous avons accepté de bouger sur des sujets qui étaient importants aux yeux de la SAQ. Mais il est clair depuis le début que, pour nous, une entente globale devra protéger notre pouvoir d’achat. La SAQ doit revoir ses offres salariales. Si c’est au niveau du Conseil du trésor et du gouvernement que cela bloque, il est urgent pour la SAQ de faire les représentations nécessaires. »

La FEESP–CSN, fédération à laquelle le SEMB–SAQ est affilié a d’ailleurs demandé une rencontre d’urgence avec le ministre des Finances, Éric Girard. Aucune date n’a encore été fixée.

Les 5500 membres du SEMB–SAQ (CSN) sont sans convention collective depuis le 31 mars 2017. La journée de grève de jeudii sera la dixième depuis le début du conflit. Le syndicat a le mandat d’utiliser jusqu’à 14 autres journées de grève pour faire progresser les négociations.

La FEESP demande une rencontre d’urgence avec le ministre des Finances

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), à laquelle est affilié le SEMB–SAQ représentant 5500 salarié-es de la société d’État, demande au ministre des Finances, Éric Girard, de se pencher rapidement sur les enjeux au cœur du conflit de travail secouant actuellement la SAQ.

« Nous pensons qu’en tant que ministre responsable de la SAQ, Éric Girard n’a pas le portrait complet de l’état de la négociation, explique la vice-présidente de la FEESP–CSN, Stéphanie Gratton. Quant à nous, un règlement satisfaisant pour les deux parties demeure à portée de main. Nous pensons qu’étirer le conflit actuellement en cours nuira tant à la SAQ qu’aux salarié-es et à leur famille. Après plus d’une centaine de séances de négociations au cours desquelles la SAQ nous répète ne pas avoir les mandats nécessaires pour conclure une entente globale, et ce, malgré les compromis que le syndicat est prêt à faire, il nous apparaît justifié de nous assurer que le ministre comprend bien notre position. »

Rappelons que le SEMB–SAQ et la partie patronale ont pu convenir d’une entente sur l’ensemble des enjeux de négociation à l’exception de la question salariale. Les offres de la SAQ, sous l’inflation, constitueraient un appauvrissement pour les travailleuses et les travailleurs, ce que refuse le syndicat.

Les 5500 membres du SEMB–SAQ (CSN) sont sans convention collective depuis le 31 mars 2017. Il s’agit des salarié-es des succursales et des bureaux de la SAQ. Le syndicat a le mandat d’utiliser jusqu’à 15 autres journées de grève pour faire progresser les négociations.

Les agents correctionnels exigent la mise en place d’une mécanique globale pour régler les problèmes de paye.

Près de 300 agentes et agents correctionnels fédéraux ont manifesté ce midi devant les bureaux de Service correctionnel Canada pour exiger du gouvernement fédéral que les différents problèmes engendrés par Phénix soient traités de manière globale et en simultané, plutôt qu’à la pièce.

« En ce moment, si vous contactez l’Unité des services de paye (USP), elle va traiter un enjeu à la fois, même si sur votre paye, par exemple, vous avez des problèmes de primes non payées, de mauvais taux horaire ou d’imposition », a dénoncé Frédérick Lebeau, président de la région du Québec. « L’USP règle une seule problématique pendant un temps donné. Les membres doivent la contacter à nouveau lorsqu’elle est rendue à traiter un nouveau problème. C’est comme si j’appelais mon fournisseur de téléphonie et d’internet et que je me faisais répondre : en ce moment on résoud seulement les problèmes liés à l’internet. Rappelez-nous dans trois mois pour le téléphone » a expliqué Frédérick Lebeau.

En attendant la mise en place d’un système de paye fonctionnel, UCCO-SACC–CSN exige que le gouvernement mette sur pied, dans les meilleurs délais, cette nouvelle mécanique globale.

Des milliers de cas
Depuis plus de deux ans, des milliers d’agents correctionnels sont aux prises avec les ratés de ce système. « Nous avons des membres qui repoussent des congés parentaux ou des congés par étalement de revenu de peur que cela ne dérègle leur paye. Certains refusent même des promotions pour ces mêmes raisons, a dénoncé de son côté le président national d’UCCO-SACC–CSN, Jason Godin. Ces cas s’ajoutent aux dossiers de payes amputées ou au contraire trop payées qu’on observe depuis des années ».

À ce jour, uniquement pour le Québec, environ 1300 griefs sont toujours pendants.

Trudeau doit réparer ce désastre
De son côté, le président de la CSN Jacques Létourneau a interpellé le gouvernement de Justin Trudeau afin qu’il règle une fois pour toutes le fiasco de Phénix. « Ce sont les conservateurs qui ont été responsables de la mise sur pied du système. Toutefois, ce sont les libéraux qui sont au pouvoir depuis trois ans et ils se sont traîné les pieds. Nous serons en élection dans moins d’un an, les libéraux doivent réparer ce désastre ».

18e édition de la Journée nationale des chargées et chargés de cours

Pour une dix-huitième année consécutive, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) souhaite mettre en lumière l’expertise considérable et la variété des champs d’intervention des chargées et des chargés de cours de nos universités.

Pour souligner cette journée, la FNEEQ-CSN lance deux nouvelles capsules vidéos qui illustrent la diversité de ce corps d’emploi, une diversité qui est un atout pour les étudiantes et les étudiants. Cette année, David Tremblay, chargé de cours en Éco-conseil à l’Université du Québec à Chicoutimi et Louis-Étienne Pigeon, chargé d’enseignement en Philosophie et Éthique des sciences à l’Université Laval, ont généreusement accepté de se prêter à l’exercice. (www.chargesdecours.com/videos/).

Plusieurs activités organisées par les syndicats de chargées et de chargés de cours se dérouleront aussi sur les campus des universités québécoises.

Avec l’arrivée d’une nouvelle équipe à la tête du gouvernement, cette journée est aussi un signal lancé au ministre Jean-François Roberge. Sans la contribution des personnes chargées de cours à la formation des étudiantes et des étudiants, le taux de diplomation au Québec serait certainement moindre. Ces femmes et ces hommes sont les agents de la démocratisation de l’enseignement supérieur. Pourtant, leur statut demeure précaire et leur contribution méconnue. « Quel est le plan du gouvernement pour mettre en valeur l’expertise de ces enseignantes et enseignants? Comment entend-il stabiliser leur emploi et reconnaître concrètement leur apport à l’enseignement supérieur? » s’interroge Richard Bousquet, vice-président et responsable du regroupement université de la FNEEQ-CSN.

En ce 22 novembre, les chargées et les chargés de cours de nos universités tiennent à rappeler au nouveau gouvernement que leur collaboration est essentielle pour faire de l’éducation un véritable projet de société.

Appui aux médias d’information : une excellente nouvelle

La FNC-CSN se déclare très satisfaite des mesures annoncées aujourd’hui par le gouvernement en matière d’appui aux médias d’information. D’une valeur de 600 millions sur cinq ans, le gouvernement fédéral mettra en place des crédits d’impôt sur la masse salariale et les abonnements, et il permettra aux organismes d’information à but non lucratif de recevoir des dons de bienfaisance.

« Enfin, notre cri d’alarme a été entendu !, affirme Pascale St-Onge, présidente de la Fédération nationale des communications (FNC-CSN). C’est une excellente nouvelle. Après avoir vu de nombreux journaux fermer les uns après les autres, le gouvernement fédéral reconnaît enfin l’ampleur de la crise et met en place des mesures concrètes. »

« Depuis des années, nous revendiquons un crédit d’impôt sur la masse salariale des médias d’information pour une raison bien simple : il s’agit de la mesure la plus appropriée pour nous assurer que l’appui financier cible le travail effectué par les journalistes, un travail fondamental pour notre démocratie. Nous sommes extrêmement satisfaits que le gouvernement Trudeau ait choisi cette forme d’appui », déclare Pascale St-Onge.

Alors qu’un comité d’experts devra se pencher au cours des prochains mois sur certaines modalités de ce programme, la FNC-CSN assure que le gouvernement Trudeau pourra compter sur son entière collaboration.

La FNC-CSN regroupe quelque 6 000 salarié-es du secteur des communications et de la culture.

Des annonces appropriées

La CSN se réjouit des mesures annoncées aujourd’hui par le gouvernement fédéral dans sa mise à jour économique, notamment en matière d’appui aux médias d’information et à la production d’énergie propre.

« Enfin, le gouvernement reconnaît la crise que traversent les médias d’information et met en place des mesures très concrètes pour stopper l’hémorragie, affirme le président de la CSN, Jacques Létourneau. C’est une excellente nouvelle. Nous revendiquons depuis longtemps le crédit d’impôt sur la masse salariale qui a été annoncé aujourd’hui, le moyen le plus approprié pour appuyer nos médias d’information et nous assurer que ce soutien financier cible le travail des journalistes, l’un des piliers de notre démocratie. C’est une grande victoire pour la CSN, pour la Fédération nationale des communications (FNC–CSN) et pour l’ensemble de la communauté journalistique. » 

La CSN se dit également satisfaite des mesures concernant l’amortissement des investissements des entreprises. « Le gouvernement Trudeau n’a pas cédé au chant des sirènes des entreprises, qui brandissaient la menace de la perte de compétitivité afin d’exiger des baisses d’impôts, souligne le trésorier de la CSN, Pierre Patry. Le ministre des Finances a choisi de lier les allégements fiscaux à des investissements additionnels et à la transition vers des énergies propres. À nos yeux, c’est une stratégie tout à fait appropriée. »

Enfin, la CSN salue la décision du gouvernement de ne pas faire du retour à l’équilibre budgétaire un dogme incontournable. « Le déficit demeure modeste, le ratio dette/PIB continue de diminuer, les objectifs sont au rendez-vous. Le gouvernement doit pouvoir répondre aux besoins de la population, comme c’est le cas aujourd’hui pour éviter la fermeture de nombreuses salles de presse », d’indiquer Jacques Létourneau.

En prévision du prochain budget, prévu au printemps, la CSN poursuivra ses représentations auprès du gouvernement fédéral sur de nombreux dossiers, notamment en matière d’assurance emploi, d’assurance médicaments et d’appui au chantier maritime Davie.

Colloque sur l’autodétermination du peuple palestinien

Avec l’appui de la CSN, le Centre international de solidarité ouvrière (CISO) organise, les 29 et 30 novembre prochains, un colloque sur le thème du rôle du mouvement syndical et de la société civile en lien avec l’autodétermination du peuple palestinien.

Depuis plusieurs décennies, la situation sur le terrain en Palestine se caractérise par des violations systématiques et récurrentes du droit international et des droits du peuple palestinien par Israël. Avec la complaisance choquante de la « communauté internationale », le gouvernement américain a déplacé son ambassade à Jérusalem, compromettant le statut futur de cette ville, minant les possibilités de sortie de crise à long terme et légitimant les entreprises de colonisation illégales d’Israël.

Il est temps que la société civile et le mouvement syndical se concertent et se fassent entendre face à autant d’injustices. Réunissant plusieurs panélistes québécois, canadiens et internationaux, ce colloque vise à déboulonner les mythes et à désamorcer l’autocensure chez les individus et les groupes en expliquant les fondements des rapports historiques entre Israël et la Palestine, permettant la formulation de critiques plus rigoureuses et fondées sur le droit international, notamment quant à la politique étrangère canadienne.

Pour s’inscrire : ciso.qc.ca

La FNEEQ–CSN déplore le fiasco déclenché par le nouveau partenariat avec le géant Amazon

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN (FNEEQ–CSN) déplore la décision de la Fondation Marc Bourgie de suspendre le Prix littéraire des collégiens à la suite de la polémique déclenchée par un nouveau partenariat avec le géant Amazon. La situation affecte près de 800 étudiantes et étudiants dans quarante collèges publics et privés dont les enseignantes et les enseignants sont affiliés à la FNEEQ–CSN.

Ce fiasco en dit long sur les dérives générées par l’association intrusive de l’entreprise privée avec les établissements d’enseignement supérieur. « C’est un problème de financement. Le ministre Jean-François Roberge devrait en prendre bonne note et prendre ses responsabilités à l’égard de cette activité rassembleuse qui donne le goût de la lecture à nos étudiantes et à nos étudiants tout en faisant connaître des œuvres des auteurs de chez nous. Faut-il rappeler que ces œuvres font vivre les librairies indépendantes que les pratiques commerciales d’Amazon ont mises à mal ? », souligne Caroline Quesnel, présidente de la FNEEQ–CSN.

La FNEEQ souhaite exprimer sa solidarité envers les étudiants, les professeurs, les auteurs, les libraires et les éditeurs, tous ébranlés par la décision de l’organisateur du prix. « Nous souhaitons une solution satisfaisante pour tous afin que rayonne à nouveau à l’échelle du Québec, cet exercice de lecture et de débats pédagogiques », conclut madame Quesnel.

Anne-Marie Saint-Cerny lauréate pour son essai Mégantic

C’est à l’essai de madame Anne-Marie Saint-Cerny, consacré au drame de Mégantic et paru chez Écosociété, que le jury remettra le dimanche 18 novembre le prix Pierre-Vadeboncœur 2018.

Photo : Michel Giroux

Créé en 2011 et décerné par la Confédération des syndicats nationaux (CSN), ce prix est doté d’une bourse de 5000 $. La centrale syndicale québécoise a voulu ainsi rendre hommage à Pierre Vadeboncœur qui y a milité durant 25 ans et qui est considéré comme l’un des plus importants essayistes québécois.

Ce prix souligne la qualité d’un essai produit par un auteur québécois et édité par une maison d’édition québécoise. Plus d’une cinquantaine d’essais ont été soumis cette année au jury par une quinzaine de maisons d’édition.

Le jury, composé de l’ex-présidente de la CSN Claudette Carbonneau, de Catherine Ladouceur, professeure de littérature française au Cégep de Sherbrooke et de Josée Boileau, journaliste, a voulu de la sorte récompenser l’auteure pour une formidable enquête aux multiples dimensions. S’appuyant sur des témoignages éloquents et sur des analyses solides, l’auteure fait non seulement le tour des questions qui se posent depuis cette catastrophe ferroviaire, mais va aussi en profondeur, avec un infini respect, en se mettant à l’écoute et en donnant la parole aux femmes et aux hommes qui ont survécu à Mégantic.

Photo : Michel Giroux


Des mentions spéciales ont été accordées à monsieur Serge Bouchard et madame Marie-Christine Lévesque pour Le peuple rieur, paru chez Lux éditeur, ainsi qu’à madame Julia Posca pour Le manifeste des parvenus, paru aussi chez Lux éditeur.

Hommage livré en l’honneur de Bernard Landry

Lors de l’hommage livré en l’honneur de Bernard Landry, neuf représentantes et représentants de la communauté LGBT+ ont livré un vibrant témoignage en lien avec la Loi instituant l’union civile et établissant de nouvelles règles de filiation passée en 2002 sous le gouvernement de Bernard Landry. C’est grâce à ce changement législatif que les couples de même sexe sont couverts par les mêmes protections légales et que les enfants de ces couples peuvent désormais porter le nom des deux parents.

Trois jours de grève à la SAQ à compter du 16 novembre

À moins qu’une entente n’intervienne dans les prochaines heures, les 5500 membres du Syndicat des employé-es de magasin et de bureau de la SAQ (SEMB–SAQ–CSN) tiendront une grève de trois jours soit vendredi, samedi et dimanche prochains.

« Au cours des dernières semaines, nous avons vraiment laissé toute la place à la négociation. La semaine dernière, nous avons même décidé de suspendre notre plan d’action en espérant que la partie patronale saisirait cette occasion pour compléter la négociation, explique la présidente du SEMB–SAQ (CSN), Katia Lelièvre. Nous avons fait de grands bouts de chemin en négociation pour en arriver à une entente. Mais pour que nous nous rejoignions, il faudra que la SAQ fasse aussi son bout de chemin, notamment sur l’enjeu salarial. Nous n’accepterons pas que nos membres s’appauvrissent avec des augmentations sous l’indice des prix à la consommation ».

Depuis près d’un mois, les parties mènent des travaux en mode exploratoire afin de trouver une issue au conflit. Sans entrer dans les détails de ces discussions qui doivent demeurer à huis clos, il est clair, pour l’équipe de négociation du SEMB–SAQ (CSN) qu’un règlement satisfaisant est à portée de main. Toutefois, le syndicat attend toujours une offre salariale acceptable. Rappelons que les matières à incidences financières doivent en principe recevoir l’aval du Conseil du trésor, puisque la SAQ est une société d’État.

« Même si nous annonçons une grève de trois jours, nous demeurons entièrement disponibles pour poursuivre la négociation, poursuit Katia Lelièvre. Il va de soi que si nous concluons une entente de principe, cela mettrait fin à tous les moyens de pression, y compris la grève. Bref, cette grève peut être évitée et la SAQ sait exactement ce qui manque pour régler le conflit. »

Rappelons que le 28 septembre, les membres du SEMB–SAQ se sont prononcés en faveur d’une banque de 18 journées de grève, et ce dans une proportion de 96 %. Celles-ci seront utilisées au moment jugé opportun par le syndicat. Par ailleurs, les négociations se poursuivent. Les parties se sont engagées à ne pas discuter publiquement des détails de ces discussions pendant qu’elles ont cours.

À propos
Le Syndicat des employé-es de magasins et de bureau (SEMB–SAQ–CSN) représente les 5500 employé-es des succursales de la SAQ ainsi que le personnel de bureau, qui est affilié à la Fédération des employé-es de services publics (FEESP–CSN). Pour sa part, la CSN réunit quelque 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les milieux d’activité.

La venue de Youri Chassin en enseignement supérieur est un très mauvais présage

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) s’inquiète de la nomination de Youri Chassin à titre d’adjoint parlementaire du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, pour le volet enseignement supérieur.

Député de la circonscription de Saint-Jérôme, et ex-directeur de la recherche à l’Institut économique de Montréal, Youri Chassin s’est prononcé à plusieurs reprises en faveur de la privatisation de services publics. « Sa venue en enseignement supérieur est un très mauvais présage. Les positions que nos membres défendent depuis toujours vont à l’encontre de la vision mercantile du nouvel adjoint parlementaire. L’enseignement supérieur est un service public et doit le demeurer », souligne Caroline Quesnel, présidente de la FNEEQ-CSN.

Après des années d’austérité qui ont consolidé une administration de plus en plus managériale des établissements d’enseignement, la nomination de Youri Chassin présuppose une vision gouvernementale empreinte d’une logique marchande et compétitive. Le rapprochement souhaité par la CAQ entre l’entreprise privée et les établissements d’enseignement a pourtant été dénoncé sur toutes les tribunes. « Nous avons déjà demandé au ministre Jean-François Roberge une rencontre. Il pourra alors clarifier ses intentions et la direction que prendra son ministère », conclut madame Quesnel.

La FNEEQ souligne la journée de la santé mentale

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) tient à souligner la Journée de la santé mentale au collégial dont l’objectif est la promotion d’une bonne santé mentale dans nos établissements d’enseignement, et plus particulièrement chez les étudiantes et les étudiants. Sans réduire le rôle que jouent le personnel professionnel et de soutien, la fédération tient aussi à rappeler l’apport extraordinaire des enseignantes et des enseignants qui œuvrent en première ligne et qui, quotidiennement, ont à intervenir auprès des étudiants.

Près d’un étudiant sur deux éprouve des difficultés à gérer son stress lors de sa première année au cégep. On peut facilement imaginer l’impact sur le reste du groupe et sur la santé psychologique de celles et ceux qui les accompagnent.

« C’est une réalité à laquelle les enseignants doivent tous faire face. Mais ils peuvent parfois se sentir démunis face à la détresse des étudiants, ce qui a une influence directe sur leur propre état de santé », souligne Josée Chevalier, vice-présidente et responsable du regroupement cégep de la FNEEQ–CSN.

Pour la FNEEQ–CSN, il est important de mieux outiller les enseignantes et les enseignants des cégeps et d’instaurer rapidement des mesures de prévention et d’intervention plus efficaces.

La CSN aux rencontres internationales du documentaire de Montréal

Depuis quelques années, la CSN appuie les Rencontres internationales du documentaire de Montréal, qui ont lieu du 8 au 18 novembre. Dans ce cadre, la CSN commandite la diffusion de cinq documentaires à caractère social et politique. De plus, la confédération remettra le 17 novembre prochain le prix du jury étudiant.


Fail to appear

Isolde est une jeune assistante sociale dans un quartier défavorisé de Toronto. Elle doit s’occuper du cas d’un certain Eric, un voleur qui rechigne à se présenter aux audiences de la cour. Mystérieux, il ne semble pas se préoccuper de sa réinsertion et accueille mollement les élans de bienfaisance d’Isolde. 

The ends and the Means

Tourné sur cinq ans, en majeure partie dans la ville sacrée de Varanasi en Inde, le nouveau film de Pawel Wojtasik (End of Life, RIDM 2017) fait le portrait de différents travailleurs : du dentiste de rue au chirurgien, du tisserand au masseur… Entrecoupée par des citations d’auteurs indiens, cette incursion dans le monde du travail est portée par une approche qui transcende la simple observation

Rêveuses de villes

Elles ont côtoyé Le Corbusier, Mies van der Rohe et bien d’autres. Elles ont des décennies de métier derrière elles et ont été des pionnières dans leur domaine. En tant que femmes, leur parcours n’a pourtant pas toujours été facile. Vous ne connaissez peut-être pas les architectes Phyllis Lambert, Blanche Lemco van Ginkel, Cornelia Hahn Oberlander et Denise Scott Brown : Rêveuses de villes est là pour vous les faire découvrir.

De chaque instant

Après une classe d’école (Être et avoir), une ménagerie (Nénette) ou La maison de la radio, Nicolas Philibert nous emmène dans un nouveau lieu captivant d’étude, d’expérimentation et d’observation : un institut de formation en soins infirmiers. La formation théorique, la formation pratique et les stages auprès de patients réels se succèdent, tandis que les élèves traversent des émotions multiples : de la passion au doute, du tâtonnement à l’expérience, de la concentration des études à la pression sur le terrain.

The Coasters (COMPLET)

La Basse-Côte-Nord. Quelque 5000 résidents francophones, anglophones et innus cohabitent dans les villages répartis le long des 375 kilomètres du golfe du Saint-Laurent. Isolés du reste du Québec et affectés par l’exode qui touche les régions éloignées, les « Coasters » font rarement les manchettes. Pendant un an, à travers toutes les saisons, Nicolas-Alexandre Tremblay et Stéphane Trottier prennent le pouls des différentes communautés qui vivent « au-delà de la route 138 ». 

Le pacte pour la transition

La CSN vous invite à signer le pacte pour la transition. Il s’agit d’un pacte qui n’est pas un engagement à être parfait mais un engagement solennel à réduire notre empreinte écologique. Avec la force du nombre, nous sommes persuadés qu’ensemble nous pouvons renverser la vapeur, pour la suite du monde.​​ Notre objectif collectif? Un million de signature! Parlez-en autour de vous. Partagez!

https://www.lepacte.ca/