Amazon : la CSN invite la population à manifester son mécontentement ce samedi

Alors que la campagne de boycottage d’Amazon gagne des appuis, la CSN invite la population à prendre part à une grande manifestation festive, ce samedi, dans les rues de Montréal.

« Au Québec, on sait se tenir debout! », martèle sa présidente, Caroline Senneville. « Ce n’est pas vrai qu’on va laisser une multinationale venir ici, prendre notre argent, bafouer nos lois et menacer la viabilité de nos entreprises et de nos commerces locaux sans réagir fortement. »

Les manifestantes et les manifestants se réuniront devant le métro Mont-Royal à 13 h samedi. Après un court trajet, la marche culminera au parc des Compagnons-de-Saint-Laurent, situé plus à l’est sur l’avenue Mont-Royal.

« Personne n’est dupe, affirme la présidente de la CSN. Personne ne croit Amazon sur parole quand la multinationale déclare que la décision de fermer sept entrepôts et ainsi entraîner 4700 mises à pied n’a rien à voir avec la présence d’un syndicat et la possibilité qu’un arbitre n’impose une première convention collective dès cette année. Or, une telle décision est illégale au Québec. Et la moindre des choses, quand une compagnie enfreint nos lois de façon aussi éhontée, c’est de cesser de transiger avec elle. Tant Ottawa et Québec, que nos villes et nos institutions publiques doivent couper les ponts avec Amazon. »

Privilégier l’achat local

En réaction à l’intention d’Amazon de fermer ses sept entrepôts au Québec et de céder l’ensemble de ses opérations à la sous-traitance, la CSN lançait la semaine dernière une campagne nationale de boycottage d’Amazon. La centrale syndicale invitait également la population à boycotter la multinationale américaine en cessant d’acheter sur sa plateforme en ligne et encourageait les gens à mettre fin à leur abonnement à Amazon Prime.

« De nombreuses entreprises locales ont souffert des bouleversements du secteur de la vente au détail occasionnés par l’arrivée d’Amazon au Québec », rappelle la présidente de la CSN. « Si nous sommes conscients qu’un boycottage du Québec n’ébranlera peut-être pas l’empire de Jeff Bezos, chaque dollar qui n’est plus dépensé chez Amazon pourra être profitable pour nos entreprises, nos commerces et nos emplois. Et dans ces temps incertains, entraînés par un président américain qui travaille directement pour les intérêts des Jeff Bezos de ce monde, l’achat local doit, plus que jamais, être au cœur de nos habitudes de consommation. »

Pour plus d’information sur la campagne de boycottage, consultez www.csn.qc.ca/amazon

À propos

Le 19 avril dernier, la CSN déposait une requête auprès du TAT pour représenter les
230 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, rue Ernest-Cormier à Laval. Au cours des semaines précédentes, un grand nombre de salarié-es avaient rallié leur syndicat. Le 10 mai, le TAT accréditait officiellement le syndicat, reconnaissant qu’une majorité d’employé-es y avaient adhéré. La négociation en vue d’établir une première convention collective a débuté en juillet.

Rappelons qu’après avoir été condamnée par le TAT pour ingérence et entraves antisyndicales à l’entrepôt YUL2 à Lachine, Amazon subit présentement un procès du même type pour des actions similaires menées à l’entrepôt DXT4 de Laval.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Le gouvernement doit prévoir des programmes d’aide à l’emploi et aux entreprises, plaide la CSN

C’est aujourd’hui que la CSN et les autres centrales syndicales rencontreront le ministre Eric Girard à l’occasion de sa tournée de consultation prébudgétaire.

Alors que la menace d’une guerre commerciale plane sur l’économie du Québec, le ministre des Finances doit s’inspirer des programmes d’aide à l’emploi et aux entreprises mis en place lors de la crise provoquée par l’effondrement des marchés financiers en 2008.

« À l’époque, le gouvernement avait bonifié les programmes d’aide aux entreprises et aux salarié-es, évitant ainsi des milliers de licenciements tout en favorisant la formation de la main-d’œuvre. La pertinence et l’efficacité de ces programmes avaient été rendues possibles par une concertation de l’ensemble des acteurs économiques, une expérience qu’il faudra répéter », rappelle la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

L’imposition de tarifs douaniers pourrait avoir des impacts catastrophiques sur de nombreuses entreprises. Le gouvernement devrait ainsi accroître les liquidités disponibles pour en atténuer les effets, notamment par l’entremise de prêts et de garanties de prêts.

« Le maintien des emplois et l’aide aux entreprises doivent être les priorités du prochain budget », avance Caroline Senneville.

Le gouvernement doit également stimuler l’économie québécoise afin de minimiser les risques de récession. Des investissements soutenus dans le secteur de la construction, particulièrement pour favoriser l’augmentation de logements sociaux, permettraient de remplir cet objectif tout en s’attaquant à la crise du logement, qui risque d’être à nouveau exacerbée par un ralentissement économique découlant d’une guerre commerciale avec les États-Unis.

Se distancer de l’austérité

Le gouvernement Legault doit saisir l’occasion du prochain budget pour revoir ses cibles budgétaires et mettre de côté une stratégie trop rapide de retour à l’équilibre des finances publiques, estime la CSN.

Pour la centrale syndicale, les nombreux cas de coupes directes dans les services à la population en matière de santé, d’éducation et de services aux immigrants, révélés au cours des derniers mois, sont la conséquence directe des objectifs budgétaires démesurés ordonnés aux ministères et aux organismes publics.

« La marge de manœuvre existe ! », affirme le trésorier de la CSN et responsable du dossier des finances publiques, Yvan Duceppe. « Déjà, le gouvernement du Québec devrait imposer une taxe sur les revenus des géants du numérique, en proportion de leurs ventes sur le territoire québécois, comme le fait le gouvernement fédéral depuis l’an dernier », soutient-il.

« Plus globalement, c’est l’ensemble de la stratégie de remboursement de la dette qu’il faut revoir. Les versements au Fonds des générations privent le Québec de plus de 2,2 milliards par année, alors que les objectifs ayant justifié sa mise en place ont déjà été atteints », déplore le trésorier de la CSN.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Un mouvement populaire contre la privatisation du réseau de la santé

Aux côtés de Québec solidaire et du Parti québécois, la CSN a présenté une pétition de près de 10 000 signatures contre la privatisation du réseau de la santé et des services sociaux, ce midi, à l’Assemblée nationale.

« Les Québécoises et les Québécois n’en peuvent plus que des gens d’affaires fassent du profit avec la maladie pendant que les files d’attentes pour avoir accès à des soins s’allongent ! », s’est exclamé le vice-président de la CSN, David Bergeron-Cyr. Il appelle le gouvernement à agir pour mettre fin au privé dans le réseau.

En novembre dernier, la CSN réunissait 4000 travailleuses et travailleurs à Trois-Rivières dans un rassemblement syndical historique contre le recours au privé en santé.

« Les Québécois et Québécoises sont tannés de payer deux fois pour les soins de santé ! Le ministre Dubé a déjà des outils en sa possession pour freiner l’expansion du privé, il ne lui manque que la volonté politique. Québec solidaire s’efforce à lui dire depuis fort longtemps : il peut dès maintenant appliquer le projet de règlement de la RAMQ pour limiter l’alternance des médecins ou freiner l’ouverture des cliniques privées en imposant un moratoire », explique Vincent Marissal, député de Rosemont et responsable solidaire en matière de Santé.

« Nous assistons sous la CAQ à une marchandisation grandissante des soins de santé, un recours croissant au secteur privé qui draine les ressources du réseau public et mine sa capacité d’améliorer l’accès aux soins et la qualité des services. Si la privatisation fonctionnait, depuis toutes ces années, on le saurait! Au Parti Québécois, nous croyons à un système de santé public, accessible et de qualité. Se sevrer du privé fait partie des conditions nécessaires pour y arriver », conclut Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en matière de Santé et de Services sociaux.

Un plan d’urgence
La pétition initiée par la CSN demande également au gouvernement de mettre en place une série de trois revendications afin de répondre rapidement à la crise d’accès aux soins de santé. La centrale syndicale demande au gouvernement de mettre en place ses trois revendications d’ici le 1er mai prochain, sinon elle promet de faire monter la pression.

Tout d’abord, la CSN demande au ministre de la Santé de freiner l’exode des médecins vers le secteur privé, une fois pour toutes. La CSN demande aussi au gouvernement de cesser d’octroyer des permis de cliniques privées à but lucratif dès maintenant. Finalement, la CSN demande au gouvernement d’instaurer un moratoire sur tous les types de privatisation du travail et des tâches accomplies au public à l’heure actuelle. On parle d’agences de placement, de buanderies, de l’entretien des bâtiments, du transport de patients, etc.

Les responsables de service de garde éducatif en milieu familial adoptent l’entente de principe

Les responsables de service de garde éducatif en milieu familial (RSGE), affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), ont adopté à 92 % l’entente de principe conclue avec le ministère de la Famille en décembre dernier.

Au cours des dernières semaines, des assemblées générales ont été tenues dans chaque région afin que les RSGE puissent prendre connaissance de l’entente de principe, et ce, en présentiel. Cette entente prévoit une augmentation de 17,4 % sur 5 ans de l’allocation de base des RSGE, laquelle correspond au salaire de ces travailleuses autonomes au sens de la Loi.

La nouvelle entente comporte aussi une clause de protection du pouvoir d’achat pour les années 2026, 2027 et 2028 ainsi que des bonifications des différentes allocations versées aux RSGE. Les partis ont par ailleurs convenu de mettre en place des comités de travail qui se pencheront sur deux demandes impliquant des modifications règlementaires.

« Cette entente constitue un pas dans la bonne direction pour nos RSGE dont les conditions de travail stagnaient depuis 2021 », explique Chantal Racicot, représentante du secteur des RSGE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

« Bien qu’il reste encore des éléments à améliorer, comme dans toutes négociations, cette dernière ronde aura permis d’ouvrir de nouvelles avenues pour les RSGE », ajoute Lucie Longchamp, vice-présidente responsable des secteurs parapublics et privés de la FSSS–CSN.

« Au cours des dernières années, de nombreuses responsables ont délaissé la profession en raison des conditions de travail difficiles. Nous espérons que cette entente aidera à préserver le modèle des RSGE et permettra aux responsables de poursuivre leur travail essentiel pour l’éducation de nos tout-petits », affirme Réjean Leclerc, président de la FSSS–CSN.

« Pour le Québec, il est primordial d’assurer la pérennité de ce maillon fort du réseau des services de garde à l’enfance et d’éviter le piège de confier ces services au privé, avec les dérapages largement documentés de ce modèle d’affaires », conclut la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

À propos
Le secteur des responsables en service de garde éducatif en milieu familial (RSGE) de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte quelque 3000 membres. Avec plus de 145 000 membres, la FSSS–CSN constitue l’organisation syndicale la plus importante dans la santé et les services sociaux au Québec et une organisation incontournable dans le secteur de la petite enfance. La FSSS–CSN est affiliée à la CSN, qui regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Amazon : la CSN appelle au boycottage de la multinationale américaine

L’intention d’Amazon de fermer ses sept entrepôts au Québec et de céder l’ensemble de ses opérations en sous-traitance ne vise qu’un seul objectif : freiner la campagne de syndicalisation en cours et empêcher la conclusion d’une première convention collective en Amérique du Nord, estime la CSN.

« Personne n’est dupe ! La seule spécificité qui justifierait un modèle d’affaires unique au Québec réside dans la présence d’un syndicat et l’imminence d’une première convention collective, dont le contenu pourrait être tranché par un arbitre dès l’été 2025 », affirme la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

En raison de cette motivation profondément antisyndicale qui contrevient à plusieurs articles du Code du travail en vigueur au Québec, la centrale syndicale exhorte les gouvernements du Canada et du Québec, les municipalités ainsi que l’ensemble des organismes publics et parapublics à cesser de s’approvisionner auprès d’Amazon et à mettre fin aux contrats d’infonuagique ou à toute autre forme de contrat avec la multinationale américaine et ses filiales. Ces contrats doivent être réorientés vers des entreprises d’ici, argue la CSN.

La centrale syndicale invite également la population à boycotter la multinationale américaine en cessant d’acheter sur sa plateforme en ligne et encourage les gens à mettre fin à leur abonnement à Amazon Prime.

La population et la classe politique seront invitées à Montréal, le 15 février prochain, pour dénoncer les agissements d’Amazon lors d’une manifestation en soutien aux 4500 personnes mises à pied.

« Une entreprise qui ne respecte pas nos lois ne devrait pas être autorisée à faire des affaires ici. Encore moins à recevoir des contrats publics. De nombreuses entreprises locales ont souffert des bouleversements du secteur de la vente au détail occasionnés par l’arrivée d’Amazon au Québec. Plus de 4500 personnes ont perdu leur emploi. Il est temps de résister à ces nombreux affronts et à soutenir nos commerces locaux. Cessons d’acheter sur Amazon et encourageons nos entreprises d’ici », plaide la présidente de la CSN.

Les 1600 syndicats affiliés à la CSN seront mis à contribution : ils seront appelés à débusquer les contrats signés par leurs employeurs avec la multinationale et à faire pression sur eux afin de sortir Amazon de leur milieu de travail.

Pour plus d’information, consultez www.csn.qc.ca/amazon

 

Recours juridiques

Des recours juridiques seront également entrepris au cours des prochains jours. En raison de l’animus antisyndical motivant le geste brutal posé par Amazon, la CSN demandera au tribunal l’annulation des licenciements collectifs, la réouverture des sept entrepôts et la réintégration des 1700 employé-es d’Amazon, en plus des compensations et des indemnités qui s’imposent.

« Les fermetures annoncées par Amazon ne sont pas de réelles fermetures au sens de la loi, explique Caroline Senneville, puisque jamais Amazon n’a annoncé son intention de cesser de vendre ses produits en ligne auprès de la population québécoise. Ce qu’Amazon pense pouvoir faire, c’est transférer le travail à d’autres acteurs commerciaux et céder à des entités différentes certaines opérations d’entreposage et de livraison. Ce soi-disant « nouveau modèle d’affaires » ne vise qu’à se soustraire à ses obligations, telles qu’elles sont prévues au Code du travail. Le tribunal devra reconnaître qu’un tel stratagème contrevient à la loi et pourra alors ordonner la réintégration des travailleuses et des travailleurs d’Amazon. »

Enfin, soulignons qu’une demande d’arbitrage de première convention a été déposée auprès du ministre du Travail la semaine dernière dans le cadre de la négociation qui a lieu à l’entrepôt DXT4, seul entrepôt d’Amazon syndiqué au Canada. Nonobstant la fermeture présumée du centre de livraison de Laval, des questions relatives à la rémunération rétroactive et au droit de rappel au travail en cas de réouverture doivent être réglées, fait valoir la CSN.

 

À propos

Le 19 avril dernier, la CSN déposait une requête auprès du TAT pour représenter les
230 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, rue Ernest-Cormier à Laval. Au cours des semaines précédentes, un grand nombre de salarié-es avaient rallié leur syndicat. Le 10 mai, le TAT accréditait officiellement le syndicat, reconnaissant qu’une majorité d’employé-es y avaient adhéré. La négociation en vue d’établir une première convention collective a débuté en juillet. 

Rappelons qu’après avoir été condamnée par le TAT pour ingérence et entraves antisyndicales à l’entrepôt YUL2 à Lachine, Amazon subit présentement un procès du même type pour des actions similaires menées à l’entrepôt DXT4 de Laval.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Tarifs de 25 % – Les travailleuses et les travailleurs devront être protégés

La CSN condamne fermement la décision du président Trump d’imposer des tarifs de 25 % sur l’importation de produits canadiens aux États-Unis. Face à cette nouvelle réalité, nos gouvernements devront mettre tout en place afin de minimiser l’impact sur les travailleuses et les travailleurs d’ici. Il faudra que tout soutien aux entreprises serve aussi à protéger les emplois et non à servir les seuls intérêts des dirigeants et des actionnaires. Nos membres, qui travaillent d’arrache-pied pour gagner leur vie et qui contribuent au dynamisme de l’économie québécoise et canadienne, ne doivent pas faire les frais des provocations du président américain ni servir de monnaie d’échange dans cette guerre commerciale. – Caroline Senneville, présidente de la CSN.

La CN2i face à deux avenues

Les travailleuses et travailleurs du Syndicat unifié de la presse écrite régionale (SUPER–CSN) viennent de prendre connaissance de deux avenues de restructurations potentielles dont l’une prévoit la liquidation de la CN2i et le transfert partiel des emplois vers La Presse. Les coopérantes et coopérants devront se prononcer prochainement sur la question.

« Actuellement, il nous manque encore plusieurs informations avant de pouvoir nous positionner sur notre avenir. Ce qui est clair, c’est que nous allons porter la voix de nos membres en veillant à protéger durablement le plus d’emplois aux meilleures conditions possibles, en vertu de nos droits syndicaux applicables », déclare Karine Tremblay, présidente du SUPER–CSN.

« Depuis le début de notre aventure, il y a maintenant six ans, les coopérantes et coopérants se sont donnés corps et âme afin de soutenir notre mission de maintien d’une information régionale forte et présente dans les communautés. Depuis le début, les syndicats sont des partenaires de premier ordre, et en ce sens, nous demeurons donc incontournables dans la transformation actuelle », conclut la présidente du syndicat.

À propos

Le SUPER–CSN regroupe environ 210 membres affiliés à la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN). Il regroupe les travailleuses et travailleurs des journaux Le Soleil, Le Droit, La Tribune, de La Voix de l’Est, du Nouvelliste, du Quotidien et le site Les As de l’info.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de près de 1 600 syndicats, elle défend plus de 330 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité sur l’ensemble du territoire. Elle prend part à plusieurs débats de fond de la société québécoise pour une société plus solidaire, plus démocratique, plus équitable et plus durable.

 

 

 

 

PL84: il faudra y mettre les moyens nécessaires

La CSN partage l’objectif apparent du gouvernement d’assurer une meilleure intégration des personnes immigrantes à la société québécoise. Cependant, le projet de loi fait référence à différents concepts qui devront être détaillés dans la politique qui suivra et en cela, il manque de clarté. La CSN appelle à la transparence totale afin que les objectifs, les devoirs et les attentes de chacun soient clairement identifiés pour favoriser la confiance et la collaboration de tous les acteurs.

La CSN déplore aussi l’absence de procédure de consultation publique pour l’élaboration de la future politique. Selon la confédération, le gouvernement aurait tout à gagner à s’inspirer de mécanismes déjà existants. À titre d’exemple, il pourrait mettre en place le même type de consultation que celle ayant cours lors des prévisions pluriannuelles des seuils d’immigration et pour laquelle il est tenu d’interpeler les organisations de la société civile.

Afin d’atteindre les objectifs, le gouvernement du Québec aura également un rôle important à jouer. Or, force est de constater qu’il a fait le choix inverse au cours des derniers mois en coupant dans certains programmes qui visent à assurer l’intégration des personnes immigrantes. Ce sont pourtant là des leviers indispensables, qu’il s’agisse des services de francisation ou encore des services d’emploi destinés à une partie des travailleuses et des travailleurs étrangers temporaires. La CSN invite le gouvernement à jouer pleinement son rôle dès maintenant dans les domaines où il dispose déjà de tous les pouvoirs pour agir.

 

Mettre fin à l’exode des médecins vers le secteur privé : plan d’urgence de la CSN

Aujourd’hui, le Conseil central du Coeur du Québec–CSN ainsi que les représentantes et les représentants syndicaux de la santé et des services sociaux des catégories 2 et 3 du CIUSSS MCQ, unissent leurs voix afin de mettre de l’avant le plan d’urgence de la CSN pour contrer la privatisation de la santé et des services sociaux. Dans un contexte où le gouvernement centralise et impose de nouvelles mesures d’austérité dans le réseau, une vieille recette libérale qui avec le temps a prouvé son inefficacité, les représentants syndicaux croient plutôt que la CAQ devrait miser sur d’autres options et ainsi privilégier l’accessibilité et la qualité des soins pour tous.

Mettre fin à l’exode des médecins vers le secteur privé

Le système de santé publique a toujours été un pilier de notre société. Cependant, nous assistons à un nombre alarmant de médecins qui font des allers-retours entre le secteur public et le secteur privé pour travailler dans des cliniques privées à but lucratif.

« Cette situation aggrave l’accessibilité aux soins et compromet la prise en charge des patientes et des patients, notamment ceux issus de milieux vulnérables », mentionne Dominique Patenaude, présidente du Syndicat du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers du CIUSSS de la Mauricie et du Centre du Québec–CSN.

Mettre fin à l’octroi des permis de cliniques privées à but lucratif

Nous demandons au gouvernement de cesser l’octroi de nouveaux permis pour les cliniques privées lucratives. Il est impératif de garantir que les ressources disponibles restent concentrées sur les soins accessibles à toutes et à tous, et non qu’elles soient détournées par un modèle privé qui privilégie le profit au détriment de l’équité en santé.

« Il est essentiel de préserver l’accès universel aux soins médicaux, sans barrières financières ou discriminations », affirme Frédérick Beaulieu, président du Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et des professionnels de l’administration du CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec–CSN.

Décréter un moratoire sur tous les projets de privatisation du travail du réseau public

Nous appelons les député-es de la région à demander un moratoire sur tous les projets de privatisation des services publics de santé. Chaque dollar investi dans la privatisation prive le réseau public des moyens nécessaires pour fonctionner efficacement et de manière équitable pour ses citoyens et citoyennes.

« La CAQ cherche à démanteler un système de santé qui fait la fierté du Québec en imposant 1,5 milliard de coupes. Nous proposons plutôt de fermer les robinets aux gens d’affaires qui font du profit sur le dos de la maladie afin de nous permettre de répondre aux besoins de la population de manière plus efficace et durable », conclut Pascal Bastarache, président du Conseil central Coeur du Québec–CSN.

Pétition en ligne

Ces trois mesures peuvent se réaliser dès maintenant si la volonté politique est au rendez-vous. La CSN invite la population à signer la pétition à l’adresse suivante :  https://bit.ly/3WgGySL et ainsi envoyer un message clair au gouvernement du Québec en lui rappelant que la population exige des engagements concrets et immédiats pour notre réseau de la santé et des services sociaux public.

À propos

Le Conseil central du Coeur du Québec–CSN compte plus de 20 000 membres répartis dans plus de 150 accréditations syndicales provenant de différents secteurs d’activité.

Ne laissez pas tomber le réseau public aux mains d’entrepreneurs

Des travailleuses et des travailleurs de la santé de la santé et des services sociaux ont profité du passage du caucus de la CAQ à Saint-Sauveur pour lancer un message aux député-es et aux ministres : les citoyennes et les citoyens s’attendent à ce que leurs élu-es défendent le réseau public de la santé et qu’ils ne le laissent pas tomber entre les mains d’entrepreneurs.

Les travailleuses et les travailleurs ont obtenu une rencontre d’une vingtaine de minutes avec la ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger. La présidente du Conseil central des Laurentides–CSN, Chantal Maillé, a profité de l’occasion pour rappeler les impacts accumulés de 40 ans de sous-financement dans une région qui a vu les besoins exploser avec la croissance démographique et l’afflux de touristes. La population laurentienne a de moins en moins accès aux soins et aux services dont elle a besoin alors que les cliniques privées poussent comme des champignons.

Le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Laurentides en santé et services sociaux–CSN, Dominic Presseault, a, pour sa part, expliqué que le réseau doit en faire davantage pour retenir le personnel. À ce chapitre, le gouvernement peut certainement faire mieux alors que plusieurs primes n’ont toujours pas été versées. De même, des milliers de travailleuses attendent toujours le versement des sommes attendues en équité salariale. Cela fait déjà plus d’un an que le gouvernement s’est engagé y voir.

 

Le syndicat de la SAQ dénonce les fermetures de succursales et les réductions d’heures d’ouverture annoncées par la direction

Fermetures de succursales, réduction des heures d’ouverture, abolitions de postes : les nouvelles mesures annoncées par la direction de la SAQ auront un impact direct sur le service à la clientèle, prévient le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN).

La haute direction de la SAQ a en effet annoncé hier son intention de fermer trois succursales, soit celles situées rue Racine à Chicoutimi, à Rivière-Bleue et au Marché Brossard.

« Nous sommes particulièrement déçus de la décision de la SAQ de vouloir fermer une succursale aussi vitale que celle du centre-ville de Chicoutimi, alors que les voix s’élèvent au Québec pour que la société d’État joue son rôle pour revitaliser les centres-villes et les commerces de proximité. D’autant plus que les ventes étaient en hausse au cours des dernières années », souligne la présidente du syndicat, Lisa Courtemanche.

 

Fermées lundi ou dimanche

Les heures d’ouverture seront par ailleurs réduites dans 251 succursales. Certaines seront fermées le dimanche ou le lundi : c’est le cas de la succursale sur de la Montagne, au centre-ville de Montréal, ainsi qu’à Sainte-Perpétue et à Sainte-Croix.

Une trentaine de postes seront abolis en fonction de cette diminution des heures d’ouverture. Le nombre d’heures travaillées sera appelé à être réduit dans l’ensemble du réseau. « Malgré la hausse de la valeur des ventes effectuées en succursale, ce sont encore une fois les employé-es qui verront leurs heures de travail être réduites », déplore Lisa Courtemanche.

Le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN) représente les 5000 employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ, partout au Québec. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui réunit plus de 425 syndicats représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Forte de ses 330 000 membres, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est présente dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

 

 

 

 

 

500 postes coupés en santé : il faut tourner le dos à l’austérité

Réaction de la présidente de la CSN, Caroline Senneville, à l’abolition de 500 postes dans le réseau de la santé d’ici la fin janvier. 

La direction de Santé Québec avoue du bout des lèvres qu’elle pourra difficilement couper 1,5 milliard dans le réseau de la santé tout en maintenant les services à la population, comme le demande le gouvernement. Ces jours-ci, ce sont 500 postes d’aides de service en hébergement, de préposé-es à l’entretien ménager et d’infirmières auxiliaires qui seront coupés. Le gouvernement sait que ces abolitions auront des impacts directs sur la population car il dit vouloir les minimiser le plus possible. Il ne faut pas travailler à minimiser ces impacts, il faut absolument les éviter. Et la seule façon de les éviter est de tourner le dos à l’austérité. 

Rentrée syndicale 2025 – Une tendance antisyndicale qui s’accentue

Les manœuvres antisyndicales se sont accentuées dans le monde du travail en 2024, tant de la part des patrons que des gouvernements. C’est le constat principal dressé par la CSN lors de sa conférence de presse de début d’année, tenue ce matin.

Dix-sept lockouts en 2024

« Nous observons une tendance préoccupante chez plusieurs employeurs à recourir à des manœuvres antisyndicales musclées pour tenter d’affaiblir les syndicats », précise Caroline Senneville, présidente de la CSN. Lors des 12 derniers mois, 17 lockouts ont été décrétés auprès des syndicats affiliés à la centrale, du rarement vu au cours des dernières années.

À cela s’ajoutent les nombreuses injonctions, les cas d’ingérence et d’entraves auprès des syndicats. « Toutes les tactiques sont bonnes pour empêcher la formation de syndicats, ou pour intimider les travailleuses et les travailleurs, une fois syndiqués ».

Le recours aux briseurs de grève a aussi constitué un enjeu. De nombreux cas ont été confirmés par des décisions du Tribunal administratif du travail (TAT). Cela est sans compter ceux qui n’ont pas fait l’objet d’une décision. « Le traitement des plaintes est beaucoup trop long. À cela s’ajoutent les pénalités quasi inexistantes pour les employeurs jugés coupables. Le gouvernement doit mieux protéger les droits des travailleuses et des travailleurs », exige la présidente.

Manœuvres gouvernementales inquiétantes

De surcroît, les décisions du ministre fédéral du Travail de recourir à l’article 107 du Code fédéral pour mettre fin à des conflits de travail, ainsi que la déclaration récente du ministre québécois concernant ces recours, n’augurent rien de bon. « Les ministres ne doivent pas oublier que ces décisions font présentement l’objet de contestations juridiques. Le droit de grève est reconnu par la Cour suprême et par les traités internationaux signés par le Canada », rappelle la présidente.

Bien que préoccupée par ces constats, la CSN entend mener la lutte. « Brimer les travailleuses et les travailleurs du droit de grève leur serait extrêmement préjudiciable. Nous ne resterons pas les bras croisés », prévient Caroline Senneville.

Négociations à surveiller en 2025

Plusieurs négociations s’intensifieront au cours de l’année 2025. La CSN, qui représente 80 % des CPE syndiqués au Québec, poursuit ses pourparlers avec le gouvernement, dans l’objectif de freiner la pénurie de main-d’œuvre et de mieux valoriser ces emplois. Même chose pour les 3500 paramédics de la CSN, qui ont entamé leur négociation il y a plusieurs mois. Les travailleuses en CPE et les paramédics sont sans contrat de travail depuis mars 2023.

L’industrie de la construction et les résidences pour personnes âgées (RPA) seront aussi en négociation, alors que leurs contrats de travail arriveront à échéance ce printemps. Le premier entrepôt d’Amazon syndiqué au Canada et plusieurs hôtels poursuivront leurs pourparlers afin d’en arriver à des ententes satisfaisantes.

Minimum 20 $ et élections fédérales

La centrale compte mettre l’accent, en 2025, sur sa campagne Minimum 20 $, qui incite ses syndicats à revendiquer un salaire plancher d’au moins 20 $ l’heure lorsqu’ils négocient le renouvellement de leur convention collective. « Ce n’est pas normal de travailler à temps plein et avoir de la difficulté à joindre les deux bouts. Il faut un salaire viable pour toutes et tous ».

Finalement, la tenue d’élections fédérales sera l’occasion pour la centrale de mettre de l’avant ses enjeux prioritaires, soit l’environnement, l’avenir des médias et l’immigration, l’assurance-emploi, sans oublier les questions économiques, dont celles entourant les tarifs douaniers évoquées dernièrement. « La CSN fera entendre sa voix pour s’élever contre les positions qui nous feraient reculer collectivement. »

Restreindre le droit de grève : le ministre Boulet doit y réfléchir à deux fois

La présidente de la CSN, Caroline Senneville, réagit aux propos du ministre du Travail, Jean Boulet, concernant le droit de grève et la possible révision du Code du travail.

« Nous invitons le ministre Boulet à y réfléchir à deux fois ; l’utilisation de l’article 107 par le ministre fédéral du Travail est actuellement contestée devant les tribunaux et pourrait bien être jugée non constitutionnelle. À la CSN, on travaille toujours fort à la négociation, personne ne vote la grève par plaisir. Pour qu’il y ait moins de conflits, il faut se doter de mécanismes efficaces et accessibles de médiation et de conciliation et non pas travailler pour déséquilibrer le rapport de force en faveur des employeurs.

Rappelons que des conflits de travail ne sont pas tous déclenchés par des grèves. Certains le sont par les employeurs eux-mêmes, alors qu’ils placent leurs travailleuses et leurs travailleurs en lock-out. On constate d’ailleurs une hausse de l’utilisation de cette tactique patronale au cours de la dernière année. Les employeurs ont aussi souvent recours à des briseurs de grève alors que le Code du travail l’interdit. Le ministre devrait se pencher là-dessus, car les conséquences pour les employeurs sont minces et tout cela prolonge inutilement les conflits. »

Cliniques ELNA : la CSN demande le rapatriement au public

 Face aux difficultés financières rencontrées par le groupe de cliniques privées ELNA, la CSN demande le rapatriement au public de l’ensemble des médecins et des travailleurs de la santé employés par le groupe.

Si l’entreprise venait à fermer ses portes, des milliers de Québécoises et de Québécois se retrouveraient sans soins de santé remboursés par la RAMQ. Acteur majeur du réseau privé, ELNA embauche près de 600 médecins omnipraticiens ou spécialistes et plus de 300 travailleuses et travailleurs de la santé.

« La santé des Québécoises et des Québécois est trop importante pour qu’ils risquent, au gré d’une faillite ou d’une mauvaise gestion financière, de perdre leurs soins », explique la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

Pour la centrale syndicale, l’ensemble des soins de santé devrait être prodigué au public au Québec. En novembre, dans le cadre d’un plan d’urgence pour régler les problèmes d’accès au réseau, la CSN demandait au gouvernement de cesser dès maintenant l’octroi de permis aux cliniques à but lucratif.

Sachant que les médias rapportaient déjà la fermeture d’autres cliniques en 2022 et 2023, la présidente martèle : « Ce qu’on voit chez ELNA est le fruit d’une approche affairiste de la santé et ça ne peut pas continuer de se produire. »

Récemment, le Collège des médecins faisait également part de ses inquiétudes concernant la propriété des dossiers médicaux des patientes et des patients d’ELNA. Rappelant que les dossiers électroniques sont présentement hébergés chez un fournisseur externe.

Depuis deux ans, la CSN mène la campagne Pour un réseau vraiment public ! qui lutte contre la place croissante que le gouvernement laisse au privé dans le réseau de la santé et des services sociaux. Le 23 novembre dernier, près de 4000 personnes se sont notamment rassemblées à Trois-Rivières lors d’un événement syndical d’envergure nationale organisé par la CSN dans le cadre de cette campagne.

GMF : le gouvernement facilite l’exode du personnel vers le secteur privé

La CSN dénonce la décision du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) de permettre aux groupes de médecine familiale (GMF) d’embaucher leurs propres ressources humaines plutôt que de devoir recourir au personnel des CISSS et des CIUSSS.

«Alors qu’on a déjà de la difficulté à recruter et à garder le personnel dans le réseau, le gouvernement vient encore faciliter l’exode de précieuses ressources du public vers le secteur privé», déplore la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

Jusqu’à présent, le personnel infirmier et les professionnel-les étaient des salarié-es du réseaupublic de santé que les CISSS et les CIUSSS attribuaient aux GMF. À la suite de cette décision – annoncée en catimini le 18 décembre dans le bas d’un communiqué du MSSS – les infirmières et les professionnel-les des GMF pourront sortir complètement du réseau public.

«On dirait que ce gouvernement prend plaisir à se tirer dans le pied en ouvrant de plus en plus notre réseau au secteur privé tout en favorisant l’exode du personnel essentiel, s’étonne Réjean Leclerc, président de la Fédération de la santé et des services sociauxCSN. Comment le réseau public est-il censé pouvoir rivaliser avec le secteur privé? Plutôt que d’imposer des compressions budgétaires de 1,5 milliard, la CAQ et Santé Québec doivent réinvestir dans le réseau public pour améliorer les conditions de travail. Le réseau public de santé et de services sociaux doit avoir les moyens d’attirer et de retenir les travailleuses et les travailleurs.»

«On aurait pu se réjouir que le gouvernement se soit au moins rendu compte que les GMF ne remplissent pas leurs promesses en matière d’amélioration de l’accès aux services de première ligne, ironise Jessica Goldschleger, présidente de la Fédération des professionnèles–CSN. Malheureusement, plutôt que de faire le choix courageux et nécessaire de ramener les ressources au sein du réseau public pour améliorer l’accès, il se rallie aux arguments des médecins entrepreneurs et met en place un programme qui viendra exacerber les problèmes d’accessibilité.»

 À propos

Forte de ses 330 000 membres, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est présente dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

 La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSSCSN) compte plus de 145 000 membres dans les secteurs public, parapublic et privé. Plus de 120 000 de ses membres travaillent dans le réseau public de la santé et des services sociaux, partout au Québec, et ce, dans toutes les catégories de personnel. Plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux, la FSSSCSN agit en faveur dune société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

La Fédération des professionnèles (FP–CSN) représente quelque 10500 professionnèles, techniciennes et techniciens œuvrant dans les secteurs de la santé et des services sociaux, de l’éducation, des organismes gouvernementaux, de l’économie sociale et de l’action communautaire, ainsi que dans le secteur privé.