Une première fédération de la CSN entérine l’entente de principe

Les professionnel-les, les techniciennes et les techniciens du réseau de la santé, membres de la Fédération des professionnèles de la CSN (FP–CSN), ont entériné à 92 % l’entente de principe intervenue avec le gouvernement en juin dernier. Cela fait de la FP–CSN la première des quatre fédérations du secteur public de la CSN à avoir entre les mains une nouvelle convention collective qui s’appliquera jusqu’en 2023.

Les membres des syndicats, qui ont participé en grand nombre, étaient invités à se prononcer par vote secret sur l’entente de principe lors d’assemblées générales qui se sont déroulées tout au long de la semaine du 12 juillet 2021.

« Nous souhaitions rapidement aller à la rencontre des membres pour présenter cette entente, car nous estimions qu’elle rejoignait les préoccupations soulevées tout au long du processus de négociation, explique Danny Roy, vice-président de la FP–CSN. Les résultats des votes et les commentaires des membres en assemblées générales témoignent bien que nous sommes arrivés à des améliorations considérables autant pour les conditions de travail et de pratique que pour les conditions salariales. Nous sommes fiers du résultat final de cette négociation parce que les gains effectués permettent de corriger des problèmes qui durent depuis plusieurs années dans le réseau » poursuit M. Roy.

La FP–CSN évalue que cette entente représente un investissement potentiel de près de 20 millions de dollars. Elle permet de réaliser des progrès dans les conditions de travail et de pratique du personnel de la catégorie 4. Ces nouvelles ressources serviront notamment pour aider les équipes qui vivent des problèmes de surcharge de travail, pour intervenir sur les enjeux de santé psychologique, pour faciliter l’accès à certains congés, pour bonifier les primes et pour reconnaître le travail de supervision des stagiaires. Elle permet aussi de faire un premier pas vers la résolution des problématiques vécues en centre jeunesse. Des augmentations salariales pouvant aller jusqu’à 7,2 % sur trois ans, accompagnées de montants forfaitaires, s’appliqueront également.

« Le chemin pour en arriver à une entente de cette envergure a été long et ardu. Nous devons reconnaître que c’est l’implication soutenue des travailleuses et des travailleurs dès le début de la négociation qui a permis cette réalisation. Bien que l’entente ne réponde pas à toutes les problématiques que nous avions identifiées, elle représente une bonne nouvelle pour nos conditions de travail et pour l’offre de services à la population » conclut Danny Roy.

93 % des membres du Syndicat national des employé(e)s de Kronos Canada (CSN) entérinent une entente de principe

Réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat national des employé(e)s de Kronos Canada (CSN) ont entériné, dans une proportion de 93 %, l’entente de principe qui était intervenue.

Ce règlement assure une paix industrielle de (5) ans, soit jusqu’au 15 juin 2026. Elle comprend des améliorations substantielles des conditions de travail pour l’ensemble des salarié-es. Parmi celles-ci, une bonification moyenne des taux de salaire de l’ordre de 3,24 % annuellement. Le taux de salaire moyen dans cette usine passe dès maintenant à 41,13 $. Ce règlement comprend aussi l’ajout de nouvelles primes à la convention collective, soit celle de formateur (2,00 $ de l’heure) et d’une prime de (5 %) pour le travail le samedi, en plus de bonifier la prime du dimanche (15 %) et la prime de nuit (5 %). Mentionnons également l’augmentation de la contribution de l’employeur à l’assurance collective, l’amélioration du régime de vacances, une meilleure protection contre la sous-traitance et l’ajout de (2) journées de maladies additionnelles. Dans un cadre de rétention de son personnel, il a aussi été convenu d’intégrer un nouveau programme de retraite progressive, ainsi qu’un horaire de (4) jours de (10) heures pour les salarié-es d’entretien.

« Un contrat de travail bien mérité qui reflète l’engagement de toutes et de tous au sein de notre syndicat. Cette convention est le résultat d’une belle solidarité syndicale », mentionne Serge Berthiaume, président du Syndicat national des employé(e)s de Kronos Canada (CSN).

« Les membres du Syndicat national des employé(e)s de Kronos Canada (CSN) se dotent d’une convention collective à la hauteur de la qualité de leur travail. On espère que les employeurs du secteur vont suivre l’exemple et offrir des conditions de travail reflétant la contribution de tout un chacun au sein de leur entreprise », dit Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« Avec comme toile de fond la problématique de la rareté de main d’œuvre dans la région, on comprend que le syndicat et l’employeur viennent de se donner un outil pour relever le défi d’attraction et de rétention du personnel. Une telle entente augure bien pour l’avenir de l’usine », mentionne Annette Herbeuval, présidente du Conseil Central de la Montérégie-CSN.

 

CPE : le gouvernement offre des miettes pour freiner la pénurie de main-d’oeuvre

Le comité de négociation du plus grand regroupement du personnel des CPE au Québec ressort très déçu de la rencontre tenue ce matin avec le ministère de la Famille, le Conseil du trésor et les associations patronales, qui ont déposé leurs offres en matière de clauses à incidence monétaire. « Avec ce qui est sur la table, les 11 000 membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), qui éduquent et accompagnent nos tout-petits jour après jour, seront encore plus motivés à se doter d’un mandat de grève à exercer dès septembre », croit Stéphanie Vachon, représentante du secteur des CPE à la FSSS–CSN.

En ce qui a trait aux salaires, le nerf de la guerre pour freiner l’exode dans le milieu, les offres sont nettement insuffisantes. Le gouvernement propose une augmentation allant jusqu’à 12% pour les éducatrices qualifiées uniquement, à la fin d’une convention collective de quatre ans, se terminant en 2024. L’augmentation est de 9% pour les éducatrices non qualifiées. L’offre fond à 6% pour les autres titres d’emploi, tout aussi indispensables pour les enfants et leurs parents. Au terme de la convention, la technique d’éducation à l’enfance demeurera la moins payante de toutes les techniques équivalentes.

« On appelle le gouvernement à prendre les moyens afin de vraiment juguler l’hémorragie. Les travailleuses quittent et les cégeps peinent à trouver des recrues. La partie patronale est loin de donner le coup de barre souhaité par les familles québécoises et tant promis par le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe. Il y a urgence d’agir pour sauver le réseau », martèle Lucie Longchamps, vice-présidente de la FSSS–CSN.

De plus, le gouvernement n’offre rien pour répondre aux enfants à besoins particuliers, qui sont de plus en plus nombreux dans nos CPE, et qui nécessitent plus de services et plus de temps. « Les éducatrices sont laissées à elles-mêmes, sans être consultées, sans ressource, ni moyen.  Rien pour alléger la charge de travail déjà lourde et exigeante! Nos membres sont épuisés, alors que la COVID a aggravé leur état. À quand une véritable reconnaissance de leur détresse et des moyens pour la soulager ? », demande Stéphanie Vachon.

 

Les principales revendications

  • Une augmentation salariale équitable pour tous les titres d’emploi. Une technicienne en service de garde scolaire, par exemple, gagnait 29,05 $ l’heure au maximum de l’échelle (avant la négociation du secteur public) contre 25,15 $ pour une éducatrice en CPE alors qu’elles ont la même formation collégiale.
  • Des moyens pour donner de meilleurs services aux enfants, dont ceux à besoins particuliers, ainsi que le respect en tout temps des ratios pour la sécurité des tout-petits.
  • Du temps pour la planification du dossier de l’enfant et pour la gestion de la cuisine.

 

Jusqu’à la mi-septembre, la FSSS–CSN mène une tournée d’assemblées pour consulter ses 11 000 membres et obtenir un mandat de dix jours de grève dans toutes les régions du Québec.

« Le gouvernement Legault a les moyens de faire des enfants québécois une priorité nationale, à plus forte raison avec la promesse de milliards de dollars à venir du gouvernement fédéral », conclut Lucie Longchamps.

Vagues de grèves des paramédics – Un appel au respect

Depuis plusieurs mois, les négociations pour le renouvellement des conventions collectives de tous les syndicats des paramédics affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) stagnent en ce qui concerne les matières salariales.

« Les paramédics du Syndicat du préhospitalier–CSN, qui travaillent pour Urgences-santé, sont en grève depuis le 14 juin dernier. Dans les prochains jours, tous les autres syndicats des paramédics de la CSN seront aussi en grève, et ce, pour une durée indéterminée », annonce Jean Gagnon, représentant du secteur préhospitalier à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

Ainsi, les syndicats du secteur privé déclencheront la grève entre le 14 et le 16 juillet et les syndicats du secteur coopératif entre le 20 et le 22 juillet. Ces grèves toucheront les régions de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec, du Bas-Saint-Laurent, du Cœur-du-Québec, de la Côte-Nord, de l’Estrie, des Laurentides, de Lanaudière, de la Montérégie, de Québec et du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

« Il est impératif que les employeurs, le Conseil du trésor et le ministère de la Santé et des Services sociaux fassent en sorte que nous puissions enfin commencer à négocier ces matières, dans une perspective de règlement », continue M. Gagnon.

Lucie Longchamp, vice-présidente de la FSSS–CSN responsable des secteurs privés, souligne que ces premières vagues de grèves ne sont que le début. « Il faut forcer les choses à bouger. Cette grève est une première étape. Si les employeurs, le Conseil du trésor et le ministère de la Santé et des Services sociaux continuent de nous manquer de respect en nous ignorant, nous n’aurons d’autre choix que d’intensifier nos grèves tout en respectant les services essentiels », termine-t-elle.

Concours Chapeau, les filles ! et son volet Excelle Science – Un engagement durable de la CSN

Depuis 25 ans, Chapeau, les filles ! honore des étudiantes qui optent pour un métier ou une profession à prédominance masculine et depuis plusieurs années, la CSN est heureuse de collaborer en tant que partenaire important à ce concours, ainsi qu’à son volet Excelle Science. Parmi les prix, des bourses de 2000 $ chacune ont été décernées à trois étudiantes qui se sont particulièrement démarquées au cours de leurs études. Les trois bourses étaient remises par la CSN, la Fédération des employées et employés de services publics, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec et la Fédération des professionnèles.

Zena Antabli, étudiante en mécanique marine à l’École des pêches et de l’aquaculture du Québec, Elizabeth Boulet, étudiante en techniques de design industriel au Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne et Karla Patricia Osorio, étudiante en réalisation d’aménagements paysagers au Centre de formation horticole de Laval ont reçu le prix Communauté culturelle, qui vise à encourager des étudiantes des communautés ethnoculturelles et autochtones.

« Le prix Communauté culturelle nous tient à cœur parce que les candidates ont dû braver plusieurs obstacles pour s’engager dans les études qu’elles ont choisies, a soutenu Caroline Senneville, présidente de la CSN. Les lauréates du concours Chapeau, les filles ! et Excelle Science sont inspirantes et contribuent à faire changer les mentalités durablement. Je salue leur détermination et leur ténacité ! », a insisté madame Senneville.

N’oubliez pas de participer à la campagne du 1 $ du Camp Vol d’été Leucan–CSN en 2021

Il s’agit de la principale campagne de collecte de fonds de la CSN pour le Camp Vol d’été Leucan–CSN.

Depuis maintenant 25 ans, le Camp Vol d’été Leucan–CSN, le seul camp au Québec pour les enfants atteints de cancer et leur famille, est la cause officielle qu’embrasse la CSN. Et encore cette année, la campagne phare de cette collecte de fonds est la campagne du 1 $ par membre. Le concept est simple : chaque membre d’un syndicat donne 1 $ (don direct des membres ou via la caisse syndicale). Votre syndicat remplit le formulaire de la campagne et le fait parvenir avec le chèque à la Fondation Camp Vol d’été Leucan–CSN.

Le fonctionnement est facile, demande peu de temps mais permet de faire une différence pour les enfants malades. À cause de la pandémie, le Camp a été annulé en 2020 et 2021, mais la campagne en cours permettra :

  • d’offrir des activités à l’automne aux familles afin de les aider à briser l’isolement (des activités sécuritaires leur permettant de rencontrer d’autres familles qui vivent la même chose)
  • de commencer la collecte de fonds pour le Camp 2022 (car oui, on se le souhaite de tout cœur pour la prochaine année!).

Visitez la page Web de la Fondation pour obtenir le feuillet explicatif, le formulaire pour l’envoi du chèque ou même, cliquez sur le lien vous permettant de faire le don en ligne.

Merci à tous les membres et tous les syndicats de la CSN de faire encore une différence auprès des familles dont un enfant est atteint de cancer.

Les 160 000 travailleuses et travailleurs du secteur public de la CSN se prononceront sur l’entente de principe

Au cours des derniers jours, près de 800 délégué-es des syndicats du secteur public de la CSN ont pris connaissance de l’entente de principe globale pour le renouvellement des conventions collectives. La lutte se poursuivant aux tables sectorielles des syndicats des organismes gouvernementaux, l’entente globale vise les travailleuses et les travailleurs de la santé et des services sociaux ainsi que de l’éducation, soit près de 160 000 membres de la CSN.

Réunis en instances sectorielles de négociation, les délégué-es ont fait l’évaluation que l’entente de principe comporte des gains intéressants tant sur le plan des conditions de travail négociées aux tables sectorielles que sur celui des salaires et des autres matières négociées à la table centrale. Par conséquent, elles et ils s’engagent à la présenter à l’ensemble des membres, en assemblée générale, selon les délais fixés par les fédérations en fonction des réalités des différents secteurs.

« La mobilisation impressionnante des dernières semaines, avec, notamment, les mouvements de grève, le blocage du Port de Montréal et la vigile de plus de 24 heures devant l’Assemblée nationale, a permis à la CSN de conclure une entente qui répond à plusieurs de nos revendications. Nous avons réussi à atteindre notre objectif de départ, qui était d’améliorer significativement les conditions de travail et de pratique et d’améliorer les salaires de toutes et tous, en accordant une attention particulière à celles et à ceux qui gagnent le moins dans les services publics », affirme Caroline Senneville, présidente de la CSN.

Mme Senneville rappelle que la CSN a été la première organisation à défendre la nécessité d’améliorer davantage la rémunération des bas salarié-es. « Cet enjeu-là, c’est la CSN qui l’a imposé dans cette négociation. C’était loin d’être une priorité de la CAQ. Nous l’avons forcée à le considérer en mettant cette revendication de l’avant dans notre cahier de consultation au printemps 2019. Notre acharnement à maintenir cette demande donne aujourd’hui le résultat suivant : des augmentations de salaire de 7 % à 10,4 % sur trois ans pour celles et ceux qui gagnent le moins. À la CSN, c’est plus de 75 % de nos membres qui obtiendront ces augmentations, soit parce qu’ils se situent dans les bas rangements (1 à 11) de la structure salariale ou parce qu’ils sont en début de carrière dans les rangements 12 à 28 (excluant les échelles particulières des enseignantes et des enseignants au collégial, qui obtiendront des bonifications particulières). » Pour les échelons supérieurs de ces mêmes rangements 12 à 28, les augmentations seront de 6 % sur trois ans.

La CSN considère aussi avoir réalisé des gains intéressants pour les ouvriers spécialisés, en réussissant à élargir la prime actuelle à divers titres d’emploi et en réglant plusieurs problèmes d’application. Alors que, jusqu’à maintenant, 70 % des ouvriers bénéficiaient de la prime, les nouvelles mesures feront en sorte que plus de 95 % d’entre eux y auront désormais accès.

Plusieurs autres avancées se sont également concrétisées en gains réels, notamment la contribution de l’employeur aux assurances collectives qui sera bonifiée et intégrée entièrement aux conventions collectives.

« Est-ce que cette entente règlera l’ensemble des problèmes des réseaux? La réponse est non, malheureusement. Cependant, les comités de négociation et les délégué-es des syndicats du secteur public de la CSN considèrent que les progrès s’avèrent significatifs et qu’ils serviront de tremplin pour la prochaine négociation, qui approche déjà à grands pas, puisqu’il s’agira d’une convention collective de trois ans. Maintenant, c’est aux 160 000 travailleuses et travailleurs du secteur public de la CSN de se prononcer », conclut la présidente de la CSN.

Entente de principe globale: la CSN consulte les délégué-es de ses syndicats du secteur public

À la suite d’importantes avancées réalisées par les équipes de négociation du secteur public de la CSN aux diverses tables sectorielles de la santé et des services sociaux et de l’éducation ainsi qu’à la table centrale, l’organisation syndicale qui représente 160 000 travailleuses et travailleurs des réseaux consultera les délégué-es de ses syndicats au cours des prochains jours sur une entente de principe globale.

Considérant que ces avancées répondent à plusieurs revendications que porte la CSN depuis le début de la négociation, tant sur le plan des conditions de travail et de pratique que sur celui des salaires et des autres matières intersectorielles, les fédérations du secteur public de la CSN recommanderont aux délégué-es de se prononcer en faveur de cette entente.

Si les délégué-es jugent l’entente satisfaisante, elle sera présentée aux membres en assemblée générale dans un délai qui sera fixé par les fédérations et ces derniers seront appelés à voter sur leur nouvelle convention collective. Ultimement, ce sont les travailleuses et les travailleurs du secteur public membres de la CSN qui décideront si cette proposition d’entente leur convient.

Aucun détail de l’entente ne sera divulgué avant qu’elle ne soit présentée aux délégué-es des syndicats lors des instances fédératives du secteur public qui se tiendront dans la prochaine semaine.

Un négociateur chevronné élu à la première vice-présidence de la CSN

Réunis en instance virtuelle ce matin, les délégué-es du conseil confédéral de la CSN ont élu François Enault comme nouveau premier vice-président au comité exécutif de la centrale. M. Enault succède à Caroline Senneville, qui a été élue présidente jeudi dernier à la suite de l’annonce du départ en politique municipale de Jacques Létourneau.

« Je remercie chaleureusement les délégué-es qui m’ont fait confiance en votant pour moi aujourd’hui. Je remercie aussi Dominique Daigneault, militante de longue date de notre mouvement qui avait aussi déposé sa candidature. La CSN a toujours mis en commun les forces de tout le monde. C’est donc bien entouré des 300 000 membres de la CSN que je remplirai mes nouvelles fonctions », déclare M. Enault.

Œuvrant à la CSN depuis plus de 25 ans, M. Enault a occupé des fonctions variées au sein de la centrale syndicale. Ayant fait ses premières armes en tant que stagiaire à la Fédération de la métallurgie — CSN (FIM—CSN) à compter de 1994, il a ensuite été conseiller syndical à la FIM pendant de nombreuses années et président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la CSN pendant six ans. Il devient directeur des services de la FIM en 2008, coordonnateur en 2011 et adjoint au comité exécutif de la CSN en 2014. Depuis 2017, il occupait le poste de coordonnateur du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC–CSN).

« Afin d’obtenir une société plus juste et égalitaire, il faut négocier de bonnes conventions pour les travailleuses et les travailleurs. Je suis convaincu que si nous voulons que la CSN demeure un acteur de premier plan, nous devons miser sur sa grande force de négociation. Et la négociation, ça me connaît ! Je suis intervenu dans plusieurs négociations difficiles dans le secteur privé ces quinze dernières années et j’ai aussi été négociateur auprès du Conseil du Trésor récemment dans le cadre de mes fonctions de coordonnateur d’UCCO-SACC–CSN. Comme une des responsabilités de la première vice-présidence est la négociation du secteur public, mes aptitudes de négociateur seront bénéfiques au mouvement et à ses membres », continue-t-il.

Pour le nouveau vice-président, il ne fait aucun doute que la négociation ne s’est jamais limitée aux seules discussions tenues à la table des pourparlers.

« Nos luttes se sont aussi gagnées dans les milieux de travail, sur le trottoir et sur les lignes de piquetage. Que ce soit en négociant, en se mobilisant ou en faisant pression sur les employeurs de toutes sortes de façons, c’est en mettant à contribution les habiletés de toutes et de tous qu’on peut gagner. Comme premier vice-président, je me ferai un devoir de veiller à cela », termine-t-il.

Journée d’action pour les droits humains en Colombie

Des organisations de la société civile canadienne dénoncent l’inaction du gouvernement du Canada face à la crise politique et aux graves violations des droits humains des manifestant.es qui participent de façon pacifique à la grève nationale en Colombie. En réponse, une Journée d’action pour le respect des droits humains en Colombie aura lieu le 22 juin à 11h00 sur la Colline du Parlement à Ottawa et partout au Canada devant les bureaux des députés.ées libéraux fédéraux. Nous tiendrons également un point de presse dès 11h devant le Parlement d’Ottawa. Cette journée d’action est en solidarité avec les manifestations actuellement en cours en Colombie et inclura des performances ainsi que la présence de députés.ées fédéraux.

L’appel à la Journée d’action pour le respect des droits humains en Colombie est réalisé par 23 organisations de la société civile basées au Canada œuvrant pour les droits humains et la justice sociale en Amérique latine, rassemblant des ONG internationales de développement et d’aide humanitaire, des organisations de défense des droits humains, des syndicats, organisations confessionnelles et œcuméniques, des groupes de solidarité ainsi que des collectifs de la diaspora colombienne au Canada. Notamment, les organizations : Alternatives; Americas Policy Group/Groupe d’orientation politique pour les Amériques (APG-GOPA); Action et solidarité pour la Colombie (Asocol); Carrefour d’animation et participation à un monde ouvert (CAPMO); Codevelopment Canada; Collectif Paix, Territoire et Vie; Comité Ciudadano Colombian@s en Ottawa-Gatineau; Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL); Comité de solidaridad Canadá por Colombia; Common Frontiers; CSN: Confédération des syndicats nationaux; Fonds humanitaire des Métallos/Steelworkers Humanity Fund; KAIROS: Canadian Ecumenical Justice Initiatives; MiningWatch Canada; Ola Pazifica, Vancouver; Projet d’accompagnement solidarité Colombie (PASC); Public Service Alliance of Canada(PSAC)/L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC); The United Church of Canada; @reddediasporascolombia; +57 Conexión Colombia; 21 Somos Todos – Montreal; CISO – Centre international de solidarité ouvrière; Canadian Union of Public Employees/Syndicat canadien de la fonction publique.

La situation des droits humains en Colombie : les faits
Une grève nationale a éclaté en Colombie le 28 avril dernier à la suite d’une réforme fiscale et de la santé désormais annulée, ainsi que des réformes du système de retraite et de la réglementation du travail. Elle s’est rapidement transformée en une mobilisation populaire de grande ampleur visant à dénoncer les inégalités sociales et la répression policière au pays. Depuis le début des manifestations, au moins 50 protestataires ont été tués par la Police Nationale Colombienne, 5 500 personnes ont été arbitrairement détenues, ainsi d’au moins 500 personnes ont été reporté comme disparus, 180 manifestant.es ont été blessés par balle et près de 25 manifestantes ont subi des violences sexuelles aux mains de l’Escouade mobile anti-émeute (ESMAD).

Ces chiffres augmentent chaque jour.

La brutalité et la répression dont fait preuve l’État colombien envers ses populations locales a mené à une détérioration des droits humains à travers le pays. Le gouvernement d’Ivan Duque ne respecte pas l’Accord de paix signé en 2016 et ne semble pas avoir l’intention d’en appliquer les principes. Depuis sa signature, les groupes de défense des droits humains actifs sur le terrain ont signalé plus de 1 100 assassinats de leaders sociaux et seulement depuis le début de 2021, 28 massacres ont été documentés, et ce, en plus des bilans actuels dans le cadre de la grève nationale initiée le 28 avril.

Le Canada est complice
Le Canada a qualifié d’allié le gouvernement colombien. En plus d’avoir été un contributeur important à la signature de l’Accord de paix, le gouvernement canadien a annoncé l’octroi de près de 80 millions de dollars (canadiens) à l’État colombien pour en appuyer l’implémentation en Colombie.

L’année 2021 marque également le 10e anniversaire de l’Accord de libre-échange entre le Canada et la Colombie. Cet accord fut vivement critiqué par la société civile canadienne et colombienne puisqu’il permet une augmentation du commerce et des investissements canadiens dans les secteurs de l’énergie et minier au risque d’exacerber une situation des droits humains déjà alarmante en Colombie. Par ailleurs, dans le cadre de cet Accord de libre-échange, des véhicules blindés (VBL) fabriqués au Canada ont été vendus par INKAS Armored Vehicles Manufacturing au gouvernement colombien. Notre coalition a des raisons de croire que ce sont ces mêmes armes qui sont utilisées actuellement pour réprimer les manifestations.

Il est également important de souligner que, suite aux demandes de la société civile, le Canada s’est engagé à produire un rapport sur la situation des droits humains en Colombie tous les ans dans le cadre dudit accord. Le dernier rapport, publié en 2020, faisait déjà état de préoccupations concernant la situation des droits humains en Colombie. En 2021, ce rapport du gouvernement canadien n’a pas été rendu public.

Le député du NPD, Alexandre Boulerice, le 9 juin 2021 a tenté de déposer une motion au Parlement Canadien pour que le Canada dénonce les violences en Colombie. Encore une fois, le gouvernement canadien a refusé d’agir : Les député.es libéraux, ainsi que les conservateurs ont bloqué l’adoption de la motion.

Ce que la coalition demande
Alors que la Colombie plonge dans une crise de plus en plus profonde, les paroles et les actions du Canada en matière de droits humains semblent plus contradictoires que jamais.

Nous demandons au Gouvernement du Canada :

  1. D’émettre une déclaration plus ferme que celle du 9 mai dernier afin d’exhorter le gouvernement colombien à respecter les droits humains fondamentaux des manifestants.
  2. D’adopter une approche cohérente et pangouvernementale pour faire face à la situation en Colombie. Une telle approche doit permettre de rassembler la politique étrangère du Canada, l’aide internationale, le commerce et l’investissement et les programmes d’immigration dans la défense des droits humains et d’examiner comment la propre politique étrangère canadienne, de défense, et les intérêts commerciaux et d’investissement du Canada nuisent aux efforts de paix en Colombie.
  3. D’user de son influence diplomatique pour faire progresser les droits humains et la consolidation de la paix en Colombie, notamment en s’assurant que l’Accord de paix signé en 2016 soit mise en œuvre.
  4. D’appliquer les principes de sa propre politique militaire sur la vente d’armes à l’étranger par des entreprises canadiennes et suspendre toutes les ventes d’armes à la Police nationale et à l’armée colombienne jusqu’à ce qu’elles soient réformées, entres autres l’abolition de l’Escouade mobile anti-émeute (ESMAD).
  5. De reconnaître la Colombie comme un pays non sécuritaire afin d’activer la réception de réfugiés et réfugiées qui fuient en ce moment la persécution officielle et para-officielle.

Devant des progrès significatifs en négociation, la grève des 21 et 22 juin est annulée

Au cours des dernières heures, le comité de négociation de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) a réalisé des progrès significatifs en négociation, en lien avec les objectifs poursuivis par ses 110 000 membres du secteur public. La grève cesse donc immédiatement. La FSSS–CSN réunira l’ensemble de ses syndicats du secteur public prochainement, lorsqu’une entente de principe globale sera constatée.

D’ici la tenue de cette instance, la FSSS–CSN ne fera aucun commentaire sur les négociations.

Cimetière Notre-Dame-des-Neiges : virage « vert » l’abandon ?

Pelouse atteignant un mètre de haut, tuyaux d’arrosage à sec, marmottes déterrant des ossements et des urnes, pour la fête des Pères, c’est tout ce qu’offre la Fabrique Notre-Dame aux proches qui espèrent trouver du réconfort sur la montagne. « La fabrique facture des milliers de dollars aux familles endeuillées pour entretenir ce lieu de recueillement unique. Mais, elle ne respecte plus sa part du contrat avec ces familles qui se plaignent de plus en plus », confirme Patrick Chartrand, vice-président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN.

Tous les jours, les travailleuses et les travailleurs affectés à l’entretien du site encaissent les commentaires acerbes de personnes insatisfaites du peu d’égards pour la mémoire des disparus. Navrés, celles et ceux dans les bureaux qui répondent aux nombreuses plaintes ne cessent de s’excuser parce que l’accessibilité à l’eau pour arroser les fleurs est fortement réduite. « Pour plusieurs personnes âgées ou à mobilité réduite, c’est impossible de marcher de longues distances afin de transporter un peu d’eau. Mais, la fabrique choisit de ne pas restaurer le réseau d’aqueduc pour économiser », déplore Éric Dufault, président du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN.

Supprimer des postes et des services

La fabrique, qui aime étaler ses problèmes financiers publiquement, révèle plutôt son avarice avec la bénédiction d’avocats et d’experts en ressources humaines coûteux, réputés pour « casser » les syndicats. En fauchant son personnel comme des conseillères et des conseillers en préarrangements funéraires ou des employé-es qui émettent les autorisations pour restaurer les stèles, par exemple, la fabrique se prive de sources de revenus importants. Depuis un an, 23 % du personnel aux opérations et à l’entretien a été coupé de même que 24 % du personnel de bureau.

« En supprimant des postes, l’employeur choisit de couper des services, couper l’eau… et d’arrêter de couper le gazon. Il n’y a rien d’écologique dans cette décision. C’est purement mercantile et contraire à une relance saine », déduit Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). C’est sans compter l’intimidation et les méthodes cavalières en milieu de travail qui pointent vers une stratégie mesquine d’affaiblissement des syndicats.

« Pour une question de respect, les monuments funéraires méritent mieux que le traitement économe qu’on leur voue et qui désole les travailleuses et les travailleurs, alors que ce site est pourtant un joyau pour la grande région de Montréal », rappelle Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

Appuyés par le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Fabrique Notre-Dame-des-Neiges–CSN qui négocie avec le même employeur à la basilique Notre-Dame, les syndiqué-es réunis devant le cimetière, en cette journée de la fête des Pères, demandent à la partie patronale de faire preuve de bonne foi en négociant sérieusement, pour le bien des familles des disparu-es. 

Nos principales demandes à l’employeur :

  • Réintégrer le personnel mis à pied ;
  • Faire preuve de bonne foi pour entreprendre une vraie négociation ouverte et honnête avec ses travailleuses et ses travailleurs ;
  • Ouvrir ses livres pour une évaluation indépendante de sa situation financière et qu’il associe les travailleuses et les travailleurs à la recherche de solutions.

Les faits:  

  • Sans contrat de travail depuis décembre 2018, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN rassemble 115 membres, 26 postes ont été coupés ;
  • Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 21 membres dont 5 ne travaillent pas.

Entente de principe adoptée à forte majorité pour les RI-RTF

Réunis en assemblée dans les derniers jours, les travailleurs et les travailleuses des ressources intermédiaires et de type familial (RI-RTF) affiliés à la FSSS ont adopté l’entente de principe qui améliore significativement leurs conditions de travail. Cette entente avantageuse pour les RI-RTF de la FSSS–CSN comporte des gains importants concernant la formation, les mesures pour contrer le harcèlement psychologique, une bonification de la prime de disponibilité, l’augmentation des frais de remplacement, le transfert de la classification lors que l’usager est transféré vers une autre ressource et de nouvelles modalités qui encadrent le déplacement d’un usager.

« Après plus d’un an de négociation, nous sommes heureux de constater que le travail et la détermination des membres portent fruit. Cette entente négociée dans un contexte difficile répond à plusieurs des préoccupations que nous avons soulevées à la table de négociation », souligne Lucie Longchamps, vice-présidente de la FSSS–CSN, responsable des secteurs privés.

« Le travail n’est pas fini, nous voulons des changements au niveau de la loi et la reconnaissance de la valeur de leur travail, car les RI-RTF sont indispensables dans le réseau. Puisque le dossier de la classification n’est pas négociable dans l’entente collective, nous travaillons déjà à convaincre le ministère qu’il doit reconnaitre l’iniquité de la rétribution des RI-RTF. Le départ de plusieurs RI-RTF est causé par le fait que la rémunération diminue, ce qui est injuste et très décourageant » prévient Renée Desnoyers, représente du secteur des RI-RTF à la FSSS–CSN.

« Finalement, je profite de cette occasion pour féliciter nos ressources qui prennent soin des usagers avec brio durant la pandémie », ajoute Mme Desnoyers.

Caroline Senneville: après 100 ans de combat, cap sur une vision d’avenir

Vingt-cinq ans de militantisme au sein de la CSN, dont les quatre dernières comme vice-présidente responsable de la négociation du secteur public, ont enraciné profondément en Caroline Senneville les valeurs fondatrices de notre centrale syndicale : une solidarité large et l’amélioration des conditions de travail et de vie. C’est donc avec cet ancrage et ce bagage d’expérience colossale que la nouvelle présidente souhaite propulser le mouvement vers l’avenir.

Avant même de se retrousser les manches, Caroline Senneville exprime sa gratitude. « Merci à celles et ceux qui m’ont appuyée. Je ressens une grande fierté d’accéder à la présidence de notre mouvement. C’est à la fois un défi exaltant, mais lourd de responsabilités. Merci aussi à la militante engagée Ann Gingras qui avait déposé sa candidature. Je remercie enfin l’inspirant président et ami Jacques Létourneau, qui a su mener nos batailles avec éloquence et efficacité depuis octobre 2012. »

Proche du terrain, la nouvelle présidente veut rapidement visiter les militantes et les militants, comme elle le faisait en tant que membre du Syndicat des professeures et professeurs du Cégep de Limoilou et ensuite comme présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN). « Je suis une fille d’équipe et je souhaite exercer un leadership positif et rassembleur. Je veux être proche des membres, aller à votre rencontre. Pas juste pour prononcer des discours et parler, mais aussi pour vous écouter. »

Consciente de la grandeur et de la complexité du défi qu’elle s’apprête à relever, celle qui n’a pas peur du débat et du choc des idées s’engage à promouvoir un syndicalisme d’ouverture et inclusif qui rend la CSN plus forte. Caroline Senneville s’inscrit en faux contre le corporatisme syndical, qui gagne du terrain. « Se solidariser, ensemble, peu importe notre revenu, notre emploi ou notre champ de compétence, c’est soulever une lame de fond qui influence les politiques et change concrètement la qualité de vie de tous les membres et de l’ensemble de la société. C’est ça, pour moi, la CSN ».

Pour déployer pleinement la capacité d’action de la CSN, la nouvelle présidente veut travailler à une meilleure cohésion interne du mouvement. Elle veut miser sur la complémentarité des forces vives que sont les militantes et les militants des syndicats, les dirigeantes et les dirigeants des fédérations et des conseils centraux, le comité exécutif de la CSN et évidemment ses salarié-es, dont l’expertise fait la richesse de la centrale.

« Rappelons-nous que nos adversaires, ce sont les gouvernements populistes et conservateurs, les patrons véreux, les racistes, les homophobes, les misogynes. Notre adversaire c’est un système économique qui use et abuse de toutes les ressources, dont les ressources humaines. »

Bon mandat Caroline Senneville !

Caroline Senneville élue à la présidence de la CSN

Les 300 000 membres de la CSN ont désormais une nouvelle présidente : Caroline Senneville. Élue par les délégué-es du conseil confédéral virtuel qui se déroule aujourd’hui et demain, celle qui était vice-présidente de la centrale syndicale depuis quatre ans avait déposé sa candidature à la suite de l’annonce surprise du départ de Jacques Létourneau, qui fait le saut en politique municipale.

« Merci aux délégué-es qui m’ont accordé leur confiance. Je ressens une grande fierté d’accéder à la présidence de notre mouvement. C’est à la fois un défi exaltant, mais également lourd de responsabilités. Merci aussi à la militante engagée et indispensable Ann Gingras qui avait déposé sa candidature. Je remercie enfin l’inspirant président et ami Jacques Létourneau, qui a su mener nos batailles avec éloquence et efficacité depuis octobre 2012 », déclare la nouvelle présidente.

Vingt-cinq ans de militantisme au sein de la CSN, dont les dernières en tant que responsable de la négociation du secteur public, ont enraciné profondément en Caroline Senneville, les valeurs fondatrices de la centrale syndicale : une solidarité large et l’amélioration des conditions de travail et de vie. C’est donc avec cet ancrage et ce bagage d’expérience colossale que la nouvelle présidente propulse le mouvement vers l’avenir.

Proche des militantes et des militants
À l’écoute et proche du terrain, Caroline Senneville veut visiter les militantes et les militants, comme elle le faisait à l’époque en tant que membre du Syndicat des professeures et professeurs du Cégep de Limoilou et ensuite comme présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN). « Je crois que partout, et à tous les niveaux, il faut multiplier les prises de contact avec les membres. Sur les lignes de piquetage, dans les activités des syndicats, des fédérations et des conseils centraux », s’engage-t-elle.

Consciente de la grandeur du défi qu’elle accepte de relever, elle souhaite promouvoir un syndicalisme d’ouverture, inclusif et rassembleur qui rend la CSN plus forte. De plus, elle s’inscrit en faux contre le corporatisme syndical, qui gagne du terrain.

« Se solidariser, ensemble, peu importe notre revenu, notre emploi ou notre champ de compétence, c’est soulever une lame de fond qui influence les politiques et change concrètement la qualité de vie de tous les membres et de l’ensemble de la société. C’est ça, pour moi, la CSN, de conclure la nouvelle élue. Ensemble, nous saurons relever les défis qui nous attendent. Le travail se poursuit dès maintenant. »

45 syndicats d’enseignantes et d’enseignants des cégeps – FNEEQ-CSN

Liste des syndicats d’enseignantes et d’enseignants des cégeps ayant exercé une grève discontinue du 11 mai 2021 (midi) au 13 mai 2021 (midi) suivie d’une 3e journée dont la date varie selon les syndicats (3e jour)

02- Côte-Nord

  1. Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Sept-Îles (8 juin 2021)

04- Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

  1. Syndicat des enseignantes et des enseignants de l’École des pêches et de l’aquaculture du Québec (8 juin 2021)
  2. Syndicat des enseignantes et des enseignants du Centre d’études collégiales Baie-des-Chaleurs (10 juin 2021)

06- Outaouais

  1. Syndicat des Enseignantes et Enseignants du Collège de l’Outaouais (4 juin 2021)
  2. Heritage Faculty Association (31 mai 2021)

07- Lanaudière

  1. Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep régional de Lanaudière à Joliette (10 juin 2021)
  2. Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption (4 juin 2021)
  3. Syndicat des enseignantes et enseignants du cégep régional de Lanaudière à Terrebonne (3 juin 2021)

08- Laurentides

  1. Syndicat des professeures et des professeurs du Cégep de Saint-Jérôme (7 juin 2021)
  2. Syndicat des enseignantes et des enseignants du Collège Lionel-Groulx (8 juin 2021)

09- Montréal métropolitain

  1. Syndicat des professeurs du collège d’enseignement général et professionnel de Saint-Laurent (9 juin 2021)
  2. Syndicat des enseignantes et enseignants du cégep Montmorency (11 juin 2021)
  3. Syndicat des professeurs du Collège d’enseignement général et professionnel de Maisonneuve (8 juin 2021)
  4. Syndicat des professeurs du Collège d’enseignement général et professionnel du Vieux Montréal (4 juin 2021)
  5. John Abbott College Faculty Association (4 juin 2021)
  6. Syndicat du personnel enseignant du Collège d’enseignement général et profes-sionnel d’Ahuntsic  (14 juin 2021)
  7. Syndicat des professeurs du Collège Marie-Victorin (8 juin 2021)
  8. Syndicat des professeurs du Collège Dawson (11 juin 2021)
  9. Vanier College Teachers Association (2 juin 2021)
  10. Syndicat des professeurs du Collège d’enseignement général et professionnel de Rosemont (9 juin 2021)
  11. Syndicat de l’enseignement du Cégep André-Laurendeau (SECAL) (10 juin 2021)

10- Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec

  1. Syndicat du personnel enseignant du Centre d’études collégiales à Chibougamau
    (7 juin 2021)
  2. Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue (4juin 2021)

11- Québec–­Chaudière-Appalaches

  1. Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep Limoilou (3 juin 2021)
  2. Syndicat des professeures et professeurs du Collège d’enseignement général et professionnel de Lévis-Lauzon (1er juin 2021)
  3. Syndicat des professeur-e-s du Collège François-Xavier-Garneau (4 juin 2021)
  4. Champlain St-Lawrence College Teachers’ Union (3 juin 2021)
  5. Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep Beauce-Appalaches (8 juin 2021)
  6. Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Thetford (28 mai 2021)
  7. Syndicat du personnel enseignant du Centre d’études collégiales
    en Charlevoix (3 juin 2021)

12- Bas-St-Laurent

  1. Syndicat des enseignantes et enseignants des Campus de La Pocatière et de Montmagny (31 mai 2021)

13- Saguenay–Lac-St-Jean

  1. Syndicat du personnel enseignant du Collège de Chicoutimi (2 juin 2021)
  2. Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep de Saint-Félicien (7 juin 2021)
  3. Syndicat des enseignants du Collège d’Alma (1er juin 2021)
  4. Syndicat des professeurs et répartiteurs du Centre québécois de formation aéronautique (2 juin 2021)
  5. Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Jonquière (4 juin 2021)

15- Estrie

  1. Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Sherbrooke (3 juin 2021)

25- Montérégie

  1. Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Granby-Haute-Yamaska
    (7 juin 2021)
  2. Syndicat des professeurs du Cégep de Saint-Hyacinthe (10 juin 2021)
  3. Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu
    (4 juin 2021)
  4. Syndicat des professeures et professeurs du collège Édouard-Montpetit (7 juin 2021)
  5. Syndicat des enseignants du Cégep Champlain (St-Lambert) (31 mai 2021)
  6. Syndicat des professeurs du Collège de Valleyfield(8 juin 2021)

26- Cœur-du-Québec

  1. Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège Shawinigan (3 juin 2021)
  2. Syndicat des professeurs du Collège d’enseignement général et professionnel de Trois-Rivières (9 juin 2021)

CPE : à la recherche d’un mandat de grève à exercer dès septembre

À compter d’aujourd’hui, le plus important regroupement du personnel des CPE au Québec, celui de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), va à la rencontre de ses 11 000 membres pour obtenir un mandat de dix jours de grève, à exercer dès septembre, dans toutes les régions du Québec. La convention collective étant échue depuis le printemps 2020, les négociations tournent au ralenti alors que les problèmes s’aggravent, au détriment de la qualité des services dispensés aux enfants.

« Épuisées, on semble assister à une opération de relations publiques. D’un côté, le ministre de la Famille dit vouloir multiplier les places, admet publiquement que nous sommes sous-payées et victimes d’une pénurie de main-d’œuvre sans précédent. En réalité, les mandats patronaux et l’argent sont absents à la table de négociation. Il y a urgence que le ministre Mathieu Lacombe mandate son équipe de négociateurs, pour que ce dossier se règle rapidement », explique sans détour Stéphanie Vachon, représentante du secteur des CPE à la FSSS–CSN.

La grève doit demeurer un dernier recours, afin de limiter les impacts sur les parents, durant une époque aussi anxiogène. « Les parents, qui nous écrivent par milliers, sont reconnaissants de notre dévouement et appuient nos revendications légitimes. On souhaite attirer des recrues formées pour assurer un service de haute qualité, pour le bien des familles québécoises. Essayez de recruter en avouant du même souffle que la technique d’éducation à l’enfance est la moins payante de toutes les techniques », ironise Lucie Longchamps, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

Un diachylon qui va dévaloriser la profession

À la demande de la FSSS–CSN, les plus récentes données colligées par l’Association des enseignantes et enseignants de techniques d’éducation à l’enfance révèlent que le programme de formation n’attire plus et que le nombre de diplômées a radicalement chuté depuis 2016.

En guise de réponse, le gouvernement assouplit les règles. Il crée une catégorie de remplaçantes temporairement qualifiées (RTQ) qui n’ont pas complété leur formation, ce qui maintient indéfiniment le ratio d’éducatrices formées à 1 sur 3.

« Ce sont des solutions à courte vue. Quel message transmet-on aux personnes qui ont étudié trois ans à la technique ? Nous rentrons dans une spirale de dévalorisation qui va faire plus de mal que de bien », analyse Lucie Longchamps.   

Nos principales revendications

  • Une augmentation salariale équitable. Une technicienne en service de garde scolaire, par exemple, gagne 29,05 $ l’heure au maximum de l’échelle contre 25,15 $ pour une éducatrice en CPE alors qu’elles ont la même formation collégiale.
  • Des moyens pour donner de meilleurs services aux enfants, dont ceux à besoins particuliers, ainsi que le respect en tout temps des ratios pour la sécurité des tout-petits.
  • Du temps pour la planification du dossier de l’enfant et pour la gestion de la cuisine.

Alors que le Québec est cité en référence au pays, avec les milliards à venir du fédéral, le gouvernement doit tout faire pour maintenir un système de grande qualité pour les enfants.

« Nous ne réclamons pas la Lune au gouvernement. Nous voulons seulement assurer la pérennité du réseau des CPE par un juste retour du balancier après avoir fait les frais des coupes budgétaires durant trop d’années », conclut Stéphanie Vachon.

Drones – Service Correctionnel Canada n’en fait pas assez

Service Correctionnel Canada doit poursuivre ses efforts, jusqu’ici incomplets, dans la lutte contre les livraisons de colis par drones, dans les pénitenciers. C’est le message lancé ce matin à Donnacona par le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC–CSN), qui a procédé à une simulation de livraison par drone, représentant le plus fidèlement possible ce genre d’opération.

Nouveaux radars
Après des années de demandes répétées, Service Correctionnel Canada (SCC) procédera dans les prochains mois à l’installation de radars perfectionnés, voués à la détection de drones. « Ces radars vont permettre une détection plus efficace des drones survolant les pénitenciers, ce qui est un pas dans la bonne direction », précise Frédérick Lebeau, président de la région du Québec pour UCCO-SACC–CSN. Malheureusement, SCC prévoit n’installer que cinq radars sur un total de 49 établissements carcéraux à travers le pays. L’établissement Donnacona est le seul pénitencier au Québec où un radar sera installé.

Interception
De plus, ces nouveaux radars ne permettront de résoudre qu’une seule partie du problème ; celui de la détection. « Une fois le drone détecté, comment pourrons-nous mettre la main sur le colis avant que les détenu-es le fassent ? » questionne M. Lebeau. En effet, l’étape d’interception est essentielle si on souhaite empêcher que le contenu des colis pénètre dans les pénitenciers. « Pour l’instant, SCC se traine les pieds : il y a des discussions préliminaires sur la sécurisation des fenêtres des cellules et l’installation possible de toits sur les cours intérieures, mais rien de concret. S’il n’y a pas d’efforts mis sur l’étape d’interception, les radars ne serviront pas à grand-chose ».

Saisie
Les agents correctionnels exigent aussi l’installation rapide de scanneurs corporels à l’intérieur de l’ensemble des pénitenciers. « Une fois que les détenu-es ont en leur possession les objets illicites, ils les cachent où ils peuvent. Le scanneur corporel nous permettra de saisir ces objets ». La Loi C-83, adoptée aux Communes en 2019, prévoit l’installation de ces scanneurs. Malheureusement, deux ans plus tard, rien n’est finalisé. On prévoit pour l’instant installer deux scanneurs, des projets-pilote, en Ontario et en Alberta. « Ce qui nous inquiète, c’est que les détenu-es là-bas auront le choix de passer au détecteur ou non. Nous attendons avec impatience le règlement qui viendra encadrer l’application de la loi. La détection devra absolument être obligatoire, sinon quelle sera l’utilité réelle de ce genre d’outil technologique ? »

Fléau
La livraison par drones, particulièrement intense au pénitencier de Donnacona, s’est accélérée au cours des dernières années. « On trouve de tout ; de la drogue, des armes, des téléphones cellulaires, du tabac, etc. Tout ça vaut une fortune à l’intérieur ». Les drogues et les armes font des ravages auprès des détenu-es et engendrent des flambées de violence entre eux et envers les agents correctionnels. « Les cellulaires servent à communiquer à l’extérieur et à organiser les livraisons et le tabac a souvent pour effet d’endetter les détenu-es, ce qui a des répercussions néfastes ». Au cours des derniers mois, malgré l’interdiction de visites et le couvre-feu, les agents correctionnels de Donnacona ont réussi à intercepter en moyenne deux colis par semaine. « Ça, c’est ce qu’on voit. Il y a toutes les livraisons qui nous échappent ». Uniquement pour le mois de mai 2021 à Donnacona, huit saisies de drogue, cinq saisies d’armes, deux saisies d’alcool, quatre saisies de tabac et quatre saisies de cellulaire ont été faites. « 75 % de ce matériel est entré par drones », conclut Frédérick Lebeau.

Paramédics : un appel au respect

C’est à compter de minuit le 14 juin que l’unité de négociation regroupant tous les techniciens ambulanciers paramédics travaillant chez Urgences-santé, membres du Syndicat du préhospitalier – CSN, tomberont en grève pour une durée indéterminée.

« Depuis le début des négociations, nous sommes arrivés à une entente sur les clauses normatives. Cependant, depuis plusieurs mois, les négociations stagnent, car le Conseil du trésor n’a pas encore donné les mandats à Urgences-santé pour que l’on puisse enfin commencer à négocier les demandes monétaires. Nous n’avons donc pas d’autre choix que d’augmenter la pression afin de faire débloquer ces mandats, c’est une question de respect envers les paramédics », explique Réjean Leclerc, président du Syndicat du préhospitalier – CSN.

Pour Jean Gagnon, représentant du secteur préhospitalier à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS—CSN), les mandats du Conseil du trésor doivent être clairs et sans équivoque. « Peu importe la forme que prendront les négociations sur les demandes monétaires, il est primordial que les mandats arrivent et surtout, qu’ils permettent une réelle négociation dans une perspective de règlement », affirme-t-il.

En terminant, Lucie Longchamp, vice-présidente de la FSSS—CSN responsable des secteurs privés, rappelle que « ces mandats sont d’autant plus importants puisque dans l’actuel renouvellement de l’ensemble des conventions collectives des paramédics au Québec, le budget alloué à toutes les autres entreprises ambulancières de la province est tributaire du renouvellement de la convention collective des paramédics d’Urgences-santé. Il faut donc que le Conseil du trésor agisse sans attendre », conclut Mme Longchamps

À propos
Le secteur préhospitalier regroupe plus de 4000 membres. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

 

Une vigile de 24 heures pour les services publics devant l’Assemblée nationale

À l’aube de la fin des travaux parlementaires à Québec, plusieurs centaines de travailleuses et de travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux, de celui de l’éducation et des organismes gouvernementaux se sont installés ce matin devant l’Assemblée nationale pour une vigile de plus de 24 heures.

Alors que les travaux se poursuivent intensivement aux tables de négociation, le personnel des services publics affilié à la CSN, sans convention collective depuis plus d’un an, veut envoyer un message clair au premier ministre et à la présidente du Conseil du trésor : malgré la crise qui sévit dans les réseaux depuis trop longtemps, nous sommes toujours là pour la population du Québec, de jour, de soir et de nuit. Le gouvernement doit maintenant être là pour nous. C’est urgent, car, sans nous, le secteur public est hors service.

Citations

« Des services publics qui s’écroulent après des décennies de sous-financement; c’est ce qu’est venue mettre en lumière la pandémie. Maintenant, il faut reconstruire. Au cours des derniers jours, il y a eu certains mouvements intéressants aux tables de négociation, notamment quant à la revendication de la CSN d’accorder une attention particulière aux bas salarié-es. Cependant, malgré ces avancées, il manque encore des morceaux importants, particulièrement aux tables sectorielles, là où se négocient les enjeux qui touchent les conditions de travail, pour que l’offre actuelle du gouvernement soit satisfaisante. »

– Caroline Senneville, vice-présidente de la CSN

« Il manquait déjà du personnel dans tous les secteurs des services publics bien avant la crise sanitaire et la situation s’est aggravée au cours de la dernière année. Pour relever les réseaux, il n’y a pas 36 000 solutions : il faut reconnaître à sa juste valeur l’apport des travailleuses et des travailleurs des services publics en améliorant leurs conditions de travail et leurs salaires. Si le gouvernement ne le fait pas, l’exode du personnel se poursuivra et c’est toute la population du Québec qui en subira les conséquences. »

– Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec – Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN)

« Pour l’ensemble des secteurs et regroupements que nous représentons à la FEESP–CSN, soit le soutien scolaire et le soutien collégial, les traversiers, l’aide juridique ainsi que le Parc olympique, les négociations demeurent encore incomplètes. Si le gouvernement souhaite toujours régler rapidement, il va devoir passer le message à ses représentants. De plus, les membres de la FEESP sont au cœur des services à la population en éducation et dans les organismes gouvernementaux et ils sont parmi les plus bas salarié-es du secteur public. Leur travail doit être reconnu à sa juste valeur. »

– Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN)

« Nous avons fait un énorme travail afin de prioriser nos revendications. La balle est vraiment dans le camp du gouvernement. Il doit bonifier la rémunération de nos collègues à statut très précaire qui enseignent à la formation continue, tout comme il doit octroyer les moyens dont nous avons besoin pour nous permettre de mieux encadrer les étudiants en situation de handicap (trouble d’apprentissage, TDAH, etc.) et à faible moyenne générale au secondaire. Enfin, il y a de besoins criants dans les programmes de techniques lourdes de la santé, par exemple, soins infirmiers. Nos enseignantes et nos enseignants sont à bout de souffle et un ajout de ressources est essentiel. »

– Yves de Repentigny, vice-président responsable du regroupement cégep de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN)

 « Alors que les rencontres se poursuivent, les représentants patronaux ont encore de la difficulté à mettre sur la table de véritables engagements pour les professionnel-les et les techniciennes et techniciens de la santé. Pourtant, nous tentons par plusieurs moyens de trouver des solutions pour en arriver à une entente qui comporte des mesures structurantes sur la charge de travail, la santé psychologique et pour les centres jeunesse. L’attraction et la rétention du personnel demeurent des enjeux cruciaux pour une offre de services de qualité auxquels la population est en droit de s’attendre. Il faut nécessairement agir sur la qualité de vie au travail, notamment sur les quarts de soir et de fin de semaine, le télétravail ainsi que sur les congés. »

– Ginette Langlois, présidente de la Fédération des professionnèles (FP–CSN)

 « Des problèmes de pénurie de main-d’œuvre, il y en a dans toutes les catégories de personnel du réseau de la santé et des services sociaux, pas seulement pour un ou deux titres d’emploi. Un changement de cap est nécessaire pour que le réseau soit plus à même d’attirer la relève et pour réparer les conditions de travail du personnel. »

– Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN)