Déclenchement de la grève chez Olymel à Princeville

Hier matin, à 8 h précises, les travailleuses et les travailleurs syndiqués de l’usine d’Olymel à Princeville ont quitté leur poste de travail afin de se rendre à leur cafeteria. Forts d’un mandat de grève récemment adopté à 94 %, les membres du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN ont décidé d’envoyer un message clair à leur employeur.

« Pour garder ses mécaniciens, en 2018, l’employeur leur avait consenti des augmentations de 5,25 $ l’heure. C’est une preuve qu’il sait très bien qu’on peut régler les problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre actuels en versant de meilleurs salaires. En 2005, après 18 mois de fermeture, nous avons subi des baisses salariales de l’ordre de 5 $ l’heure. Aujourd’hui, l’entreprise est en pleine croissance grâce à nous et il est temps pour nous de rattraper le salaire perdu », de déclarer Steve Houle, président du SEOP–CSN.

Les parties se retrouveront à la table de négociation cet après-midi. Aucune entrevue ne sera donnée d’ici-là.

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur du Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Réussir en prévention

Du 13 au 20 octobre se tient la Semaine nationale de la santé et de la sécurité du travail (SST). À cette occasion, la CSN souhaite rappeler à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs, de même qu’à ses quelque 300 000 membres des secteurs privé et public l’importance de la prévention.

À titre d’exemple, le personnel du département de l’imagerie médicale du CHU Sainte-Justine compte une centaine de techniciennes et techniciens répartis dans huit secteurs. Avec l’augmentation constante des examens à effectuer, plusieurs d’entre eux ont éprouvé des symptômes d’épuisement, de stress, avec pour conséquence des arrêts de travail et un roulement de personnel.

Le syndicat a alors rencontré la partie patronale afin de créer un comité de travail pour résoudre cette problématique. Une démarche approfondie a alors été réalisée paritairement et une reconnaissance des problèmes de surcharge de travail et des facteurs de risque psychosociaux a permis d’élaborer des pistes de solutions sur le plan de l’organisation du travail.

Parmi ces solutions, on trouve la mise à jour des devis techniques, un plan de travail qui permet d’optimiser la distribution des tâches, un meilleur encadrement des nouveaux employé-es, ainsi qu’une révision des ressources financières allouées au département. Ces pistes de solution permettent de réduire la charge de travail et favorisent le climat de travail et la santé du personnel. Malgré les difficultés rencontrées au cours de la démarche, le syndicat est très heureux du climat de confiance qu’il a entretenu avec la direction et des résultats que cette démarche a apportés.

Bâtir la solidarité régionale pour développer une voix forte

Les conseils centraux de la CSN jouent un rôle politique important dans chacune de leur région, mais comment s’y prennent-ils pour que leur voix porte encore plus et que les préoccupations des travailleuses et des travailleurs soient entendues ?

Le Point syndical a interviewé les 13 présidentes et présidents de conseils centraux au sortir de leurs congrès pour qu’ils rendent compte des façons de faire qui ont fait leurs preuves, mais aussi des innovations en cours partout au Québec. Nous avons, du même coup, dressé un portrait des enjeux régionaux qui préoccupent le plus les conseils centraux à la veille de la rentrée.

S’appuyer sur la base
La participation des membres est au centre des préoccupations des conseils centraux. Leur proximité avec les syndicats qu’ils représentent a toujours été un atout, mais plusieurs approches nouvelles visent à renforcer ce lien.

On veut, par exemple, rendre les réunions moins formelles pour donner la parole aux membres dès le début, plutôt que de simplement valider des documents. Certaines régions mettent en place des réunions thématiques qui vont changer de secteur en fonction du sujet abordé. Cette façon de faire fonctionne d’ailleurs déjà très bien au Saguenay–Lac-Saint-Jean depuis trois ans. On veut aussi miser sur des rencontres informelles où il est plus facile de s’exprimer, même pour les membres qui ont tendance à rester muets dans les assemblées.

Photo des présidences des conseils centraux, prise d'un étage plus haut que les élu-e-s.

Présidences des conseils centraux // Photo : D. Morissette

Divers conseils misent par ailleurs sur un comité de mobilisation, souvent renouvelé, pour soutenir les enjeux des syndicats. Par endroits, les conseils centraux ont décidé de trouver le moyen de rendre davantage disponibles les membres du comité exécutif, même si cela signifiait parfois une diminution du nombre de personnes y siégeant. Des conseils ont aussi choisi de donner la responsabilité de secteurs (géographiques ou d’activité) à chacun des membres du comité exécutif, parfois en spécialisant une vice-présidence sur le secteur privé.

L’idée générale est de s’appuyer sur la base pour définir les enjeux régionaux et de mieux les porter, par une plus grande mobilisation des membres. On pense ici à des causes politiques ou sociales, mais aussi à la solidarité manifestée à l’égard des luttes des autres syndicats de la région.

Approches de communication
Pour communiquer avec les membres, au moins quatre conseils centraux ont déjà installé de l’équipement pour produire des vidéos, ou le feront bientôt. Ce dispositif sera offert aux syndicats qui veulent parler à leurs membres à distance.

Les régions ont toutes plus de facilité à communiquer avec les médias que la métropole. Les présidentes et présidents ont souvent des liens directs avec les journalistes depuis des années. Au Cœur-du-Québec, certains médias enregistrent même de longues entrevues qui servent dans différents topos dans les semaines suivantes.

Sur la Rive-Nord et la Rive-Sud dans la région de Montréal, c’est beaucoup plus difficile, et la présence de médias est plus aléatoire. Curieusement, la montréalisation de l’information n’aide pas vraiment à ce que la voix des travailleuses et travailleurs soit mieux entendue. La vente ou la fermeture de journaux a même empiré la situation par endroits.

Québec s’en tire mieux à cet égard, même si le conseil central a décidé de ne pas du tout compter sur les radios poubelles de la capitale.

En Outaouais, on mise sur des études chiffrées sur l’iniquité dont souffre la région en matière de services de santé, d’éducation et même en culture. Cette approche fonctionne bien avec les médias qui ont des données à se mettre sous la dent, qui sont basées sur des études.

Coalitions et rencontres
Les conseils centraux misent tous sur des coalitions intersyndicales ou basées sur des enjeux spécifiques pour se donner un plus grand poids régional. À Montréal, par exemple, on mise sur un comité intersyndical en place depuis plus de 45 ans, de même que sur des rencontres régulières avec les élu-es municipaux de tous les partis en place. De son côté, la coalition Équité Outaouais réussit à marteler son message, qui a même eu un impact électoral en 2018 en mettant fin au monopole d’un seul parti qui prévalait depuis plusieurs années. L’environnement est un sujet de plus en plus chaud et rassembleur un peu partout.


Ce que Les présidentes et présidents des conseils centraux ont dit :

« On veut attirer plus de monde pour les actions comme celle du 27 septembre. On mise beaucoup sur notre comité de mobilisation. »
– Manon Tremblay, Saguenay–Lac-Saint-Jean

« Il faut un meilleur réseau entre nous parce que le vent de droite souffle encore très fort. Quand tu t’intéresses plus aux autres syndicats, tu vas aussi t’intéresser plus au conseil central. »
– Patricia Rivest, Lanaudière

« Il faut s’investir dans différents milieux, se joindre à des tables et à différents groupes pour amener une vision CSN sur les façons de nous développer comme région. »
– Guillaume Tremblay, Côte-Nord

« Les membres participent déjà pas mal, mais ce sont souvent les mêmes. Notre défi, c’est d’essayer que ça descende plus. On veut inviter les gens à s’exprimer, notamment dans des activités informelles comme les 5 à 7. »
– Annette Herbeuval, Montérégie

« On veut consolider la solidarité intersyndicale avec notre réseau de mobilisation. »
– Dominique Daigneault, Montréal métropolitain

« Il faut se coller sur la réalité des syndicats, leurs enjeux sociaux. Quand ta voix et tes idées ont une importance, ça te donne plus envie de t’impliquer et on le constate. »
– Nancy Legendre, Bas-Saint-Laurent

« On croit que les liens entre les enjeux régionaux et nos syndicats sont là. Il faut les alimenter par une plus grande participation pour que nos luttes soient portées par les membres. »
– Alfonso Ibarra, Outaouais

« On a une bonne collaboration avec les médias régionaux, mais on veut redévelopper le réflexe des journalistes à nous interpeller. »
– Félix-Antoine Lafleur, Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec

« À toutes les interventions d’élu-es, on donne systématiquement notre opinion. Ça fait comprendre aux syndiqué-es à quoi sert le conseil central. On est un outil essentiel au développement régional. »
– Serge Saint-Pierre, Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

« On a décidé d’interpeller davantage nos syndicats par téléphone et d’augmenter la présence des membres aux assemblées en rendant les rencontres moins formelles, en donnant plus de temps d’antenne aux membres. »
– Paul Lavergne, Cœur-du-Québec

« Les gens se sont aperçus qu’ils ne se connaissaient pas, mais qu’ils voulaient plus partager. On va organiser trois ou quatre rencontres par an sur les priorités régionales. »
– Chantal Maillé, Laurentides

« Plus nos membres sont au courant des luttes menées par d’autres syndicats, plus notre solidarité peut s’exprimer. Et si on peut syndiquer le concurrent d’à côté, plus notre rapport de force est grand. »
– Denis Beaudin, Estrie

« S’il y a une mauvaise nouvelle, le conseil central est tout de suite au jeu avec le syndicat. Le conseil central est un incontournable. »
– Ann Gingras, Québec–Chaudière-Appalaches.

Le gouvernement doit respecter ses engagements

En marge du Tournoi de golf du whip de la Coalition avenir Québec, des représentants de la FSSS-CSN et de la CSN ont réitéré leur demande envers le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

« Lors de notre dernière négociation du secteur préhospitalier au Québec, en 2017, le MSSS s’est engagé par écrit envers les paramédics à réduire la charge de travail des horaires à l’heure et à transformer des horaires de faction en horaire à l’heure. Près de trois ans plus tard, alors que les seuils et les déclencheurs qu’il a lui-même établis pour l’ajout de véhicules à l’heure et la transformation d’horaire de faction en horaire à l’heure sont atteints, voire dépassés dans plusieurs régions, l’actuel gouvernement ne respecte aucun des engagements en cette matière. Nous sommes exaspérés par le manque criant de véhicules d’urgence sur la route. On n’arrive tout simplement plus à répondre aux besoins dans les temps requis, ce qui a des effets sur la santé et la sécurité tant de la population desservie que celle des paramédics », souligne Jean Gagnon, paramédic et représentant du secteur préhospitalier à la CSN.

« À titre d’exemple, sur les 77 641 heures de service supplémentaires annoncées par le MSSS en 2017, une grande majorité de ces heures de service supplémentaires n’ont toujours pas été déployées. Le gouvernement doit respecter les engagements qu’il a pris envers la population et les 3500 paramédics de la CSN pour une offre de services d’urgence adéquats et conformes aux normes. Puisque les mesures annoncées par le précédent gouvernement permettaient de ramener le délai de réponse à un niveau acceptable, il est plus que temps que la ministre Danielle McCann passe à l’action », d’ajouter monsieur Gagnon.

« Les paramédics sont les premiers répondants en matière de soins préhospitaliers d’urgence, et ce qu’ils nous disent depuis des années, c’est qu’ils n’arrivent plus à répondre dans les temps requis aux besoins identifiés, d’où leurs craintes pour la santé et la sécurité de la population. Tant que la ministre McCann n’injecte pas les fonds nécessaires pour garantir un meilleur accès à ces soins d’urgence, c’est la population qui se trouve en danger, particulièrement dans les régions où l’on constate des problèmes d’effectifs ambulanciers. La CAQ doit respecter les engagements pris en 2017 par l’ancien gouvernement libéral envers les paramédics. Ce n’est pas seulement une question de cohérence, mais aussi une question d’accès aux soins d’urgence pour la population », de conclure Isabelle Gélinas, vice-présidente du Conseil central du Cœur du Québec (CCCQ–CSN).

Près de 30 membres de la CSN impliqués pour le Camp Vol d’été Leucan–CSN!

Le Camp Vol d’été LeucanCSN, le seul camp destiné spécifiquement aux enfants atteints de cancer et leur famille au Québec, bénéfice des revenus récoltés par la Fondation Camp Vol d’été LeucanCSN, créé par la CSN en 2009. Chaque année, 30 personnes membres de toutes les organisations CSN s’impliquent bénévolement à la Fondation pour mener une campagne de collecte de fonds pour financer les deux semaines estivales du camp. Ce camp est la cause qu’embrasse la CSN depuis maintenant 23 ans.

Les connaissez-vous? Ils agissent avec cœur et dévouement tout au long de l’année pour voir à la réussite de la campagne. Ils organisent des activités, des événements et vous sollicitent pour que vous contribuiez à la campagne. Ils font la différence.

Les membres du groupe de travail du Camp vol d'été-Leucan-CSN devant un mur rouge.

Pourquoi certains s’impliquent :

«  La fille de ma nièce a participé à deux camps en 2017 et 2018 et a reçu son dernier traitement de chimio au début du mois de juin », Alain Chevarie

« Parce que notre syndicat estime la cause importante. Et sur une note plus personnelle, je m’implique en mémoire de mon neveu Samuel décédé en 1993 de la leucémie et il avait été au camp avec sa mère », Jean-Claude Gagnier

« Les yeux pleins de paillettes de joie, le sourire rayonnant et tous les sens en éveil, voilà ce qui alimente ma modeste contribution. Voir un enfant être tout simplement un enfant au Camp, pays imaginaire où l’insouciance triomphe de la maladie et donne un répit aux familles. », Gabrielle Pelletier

L’équipe de Leucan les remercie chaleureusement. Grâce à la Fondation Camp Vol d’été Leucan-CSN, les familles de Leucan profiteront d’un séjour inoubliable au Camp Vol d’été Leucan-CSN 2019, sous la thématique « du pays imaginaire ».


Les membres sont : Jean Lacharité (CSN), Gabrielle Pelletier (CSN), Patrice Benoit (Conseil central du Montréal MétropolitainCSN), Éric Céré (Conseil central des LaurentidesCSN), Nancy Legendre (Conseil central du Bas-Saint-LaurentCSN), Félix-Antoine Lafleur (Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-QuébecCSN),  Agathe Tremblay (Conseil central Côte-NordCSN), Serge St-Pierre (Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-MadeleineCSN), Louis-André Boulay (Conseil central de la MontérégieCSN), Patricia Rivest (Conseil central de LanaudièreCSN), Alexandre Moisan (Conseil central de l’EstrieCSN), Daniel Baril (Conseil central de l’OutaouaisCSN), Louis Hamel (Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches), Alain Chevarie (Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-MadeleineCSN), Daniel Lamoureux (Conseil central du Bas-Saint-LaurentCSN), Sylvain Pratte (Conseil central du Cœur-du-QuébecCSN), Manon Tremblay (Conseil central du Saguenay-Lac-Saint-Jean)CSN, Emmanuelle-Cynthia Foisy (CSN-Construction), Nadine Lambert (Fédération de la santé et des services sociauxCSN),  Michel Tétreault (Fédération de l’industrie manufacturièreCSN), Stéphanie Gratton (Fédération des employées et employés de services publicsCSN), Yvan Duceppe (Fédération des professionnèles CSN), Alexandre Giguère (Fédération du commerceCSN), Pierre Roger (Fédération nationale des communicationsCSN), Léandre Lapointe (Fédération nationale des enseignantes et enseignants du QuébecCSN), François Gagnon (L’OR-CSN), Céline Charbonneau (marraine) et Jean-Claude Gagnier (STTCSN).

Solidaires et mobilisé-es, les salarié-es de McKesson Drummondville voient le salaire d’embauche passer au-dessus de 15 $ l’heure

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Mckesson Drummondville–CSN est fier d’annoncer d’importantes bonifications à la rémunération des salarié-es. En effet, après une forte mobilisation et une démonstration de solidarité entre les membres, l’employeur a consenti une hausse salariale à l’embauche, en modifiant l’échelle salariale de plus de 3 $, faisant ainsi passer le salaire de départ à 16,80 $ l’heure.

« Les problèmes de recrutement sont réels et notre syndicat est très bien placé pour le savoir. C’est un enjeu majeur dans notre milieu de travail et c’est pour cette raison que nous avons interpellé notre employeur sur le sujet. Il fallait trouver des solutions concrètes et, en ce sens, je crois que la hausse du salaire à l’embauche lance un message fort aux travailleuses et travailleurs de la région. C’est un gain dont nous sommes tous fiers et nous croyons que cela aura des répercussions positives aussi pour McKesson Drummondville, car l’entreprise deviendra plus attrayante pour les personnes en recherche d’emploi », explique Serge-Alain Sipowo, président du STT de McKesson Drummondville.

« À l’heure où la pénurie et la rareté de la main d’œuvre font les manchettes et alimentent les débats, nous avons ici un exemple probant quant à la nécessité pour les employeurs d’offrir des conditions de travail dignes pour pallier au problème. J’espère d’ailleurs que les employeurs de la région observent et prennent des notes ; on veut être capable d’annoncer plus de nouvelles comme celle-ci à l’avenir », affirme Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN.

« Le STT McKesson Drummondville vient de nous donner un excellent exemple de la force et de la pertinence de notre mouvement. Inquiet par les difficultés récurrentes d’embauche et les impacts sur leur milieu de travail, le syndicat a su démontrer à l’employeur l’urgence de s’attaquer au problème et, il faut le souligner, même si les discussions ont eu lieu en cours de convention collective », ajoute Alexandre Giguère, vice-président de la Fédération du commerce–CSN.

Reconnaissance de l’ancienneté et montants forfaitaires
En plus de la modification de l’échelle salariale qui entraine une hausse pour tous les salarié-es actuellement à l’emploi, l’employeur a consenti un montant forfaitaire important pour les salarié-es au sommet de l’échelle salariale, une exigence exprimée par les plus jeunes syndiqué-es en guise de solidarité avec les membres ayant le plus d’ancienneté.

Des journalistes hors Montréal se joignent au SERDS–CSN

Un mois après avoir accrédité le syndicat représentant les quelque 85 employé-es de la salle de nouvelles du Réseau des sports (RDS), le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), tribunal fédéral qui traite des relations de travail, vient de trancher à l’effet que les journalistes de RDS qui travaillent depuis Trois-Rivières et Québec pourront joindre les rangs du syndicat des employés de RDS (SERDS) basé à Montréal.

Dans sa décision, le CCRI explique que ces journalistes relèvent du même employeur et effectuent le même travail que leurs collègues montréalais et que, par conséquent, ils doivent faire partie de la même accréditation. Une autre bonne nouvelle, en somme, pour ce syndicat affilié à la Fédération nationale des communications de la CSN !

Olymel ajuste ses salaires à la pénurie de main-d’œuvre

Les 500 membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America-CSN ont accepté à 91 % l’entente de principe convenu avec Olymel dans la nuit du 31 mai au 1er juin.

 Le nouveau contrat de travail de quatre ans comprend une hausse salariale de 2,50 $ l’heure pour tous dès la première année, de 1 $ la deuxième année, de 3,5 % la troisième et de 2,1 % pour la dernière année. Le salaire de départ passera donc de
13,11 $ l’heure à 17,55 $ à la fin de la convention, en 2023. Dès la première année, les salaires atteindront donc de 22,05 $ à 29,50 $ l’heure dans le haut de l’échelle.

 L’entente de principe est survenue après une grève d’un peu plus de 2 h. À la demande du syndicat, la conciliatrice avait décidé de retenir les deux parties pour la poursuite des négociations, malgré le déclenchement d’une grève. Celle-ci aura donc été l’une des grèves les plus courtes des dernières années.

 « Nous étions l’une des usines où les employé-es étaient les moins bien payés d’Olymel et nous serons maintenant les mieux payés au Québec et en Ontario », souligne fièrement Mélanie Cloutier, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America-CSN. Par cette négociation, Olymel reconnait la nécessité de hausser les salaires en raison de la pénurie de main-d’œuvre et du travail pénible.

Plus de formation et moins de surcharge de travail
En plus du salaire, la nouvelle entente prévoit une entente-cadre sur la formation qui tient compte des travailleuses et travailleurs immigrants en prévoyant des activités socioculturelles inclusives et de la francisation.

Une nouvelle entente sur la surcharge de travail s’intègrera bientôt à la convention. Elle prévoit noir sur blanc l’ajout de personnel en cas de fardeau de travail.

Il y aura aussi un montant de 100 $ par an pour l’inscription dans un centre de santé, un plan dentaire et une part plus importante de l’assurance salaire payée par l’employeur.

« On fait un bond important pour améliorer nos conditions de travail », conclut Mélanie Cloutier.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America-CSN compte près de 500 membres dont une majorité de femmes. Le syndicat est affilié à la Fédération du commerce de la CSN. La FC-CSN compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Le STT de Bacon inter-America est aussi affilié au Conseil central du Cœur du Québec–CSN regroupe plus de 16 300 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité. Le territoire du conseil central est composé des deux régions administratives de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Il faut reconnaître pleinement l’expérience des salariés!

Pour les syndicats de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), représentant 90 000 salarié-es de toutes les catégories de personnel, il faut prendre très au sérieux les difficultés que connaissent les établissements à retenir les salarié-es expérimentés et à attirer la relève. Or, depuis le 2 avril 2019, une nouvelle structure salariale issue d’un exercice de relativité salariale complexifie la situation, car on n’y reconnaît plus pleinement l’expérience de plusieurs travailleuses et travailleurs. Quelques centaines de travailleuses et de travailleurs membres de la FSSS–CSN ont manifesté ce midi devant le CHSLD Frederick-George-Heriot, exigeant qu’on corrige la situation.

Le président de la FSSS–CSN, Jeff Begley

« Après des années d’austérité et de réforme, on se retrouve avec des travailleuses et des travailleurs à bout de souffle qui ne se sentent pas reconnus à leur juste valeur, et ce, ni par leur employeur, ni par l’État, dénonce la vice-présidente de la FSSS–CSN, Josée Marcotte. Il ne faut pas s’étonner que les établissements peinent aujourd’hui à combler les postes et qu’ils aient beaucoup de difficulté à retenir les travailleurs plus expérimentés. Un premier pas à la portée de tous les établissements serait de reconnaître la pleine expérience de tous leurs salarié-es, car l’expérience acquise dans un milieu de travail, c’est pas relatif! »

Expérience non reconnue
Depuis le 2 avril dernier, tous les salarié-es sont intégrés dans une nouvelle structure salariale. Or, plusieurs travailleuses et travailleurs se retrouvent plus bas dans leur nouvelle échelle salariale que l’échelon qu’ils occupaient au 1er avril, car toutes les années d’expérience accumulées n’ont pas été prises en compte pour l’intégration des salariés aux nouvelles échelles. Cette non-reconnaissance de la pleine expérience est d’autant plus frustrante pour les salarié-es que l’expérience acquise à l’extérieur de l’établissement est pleinement reconnue aux travailleuses et aux travailleurs qui y obtiennent un emploi. Par conséquent, on se retrouve avec des situations incohérentes : par exemple, une préposée aux bénéficiaires qui a travaillé 20 ans dans le même établissement est intégrée au 4e échelon et reçoit 21,87 $ l’heure, alors qu’une personne embauchée depuis le 2 avril par l’établissement peut faire reconnaître son expérience acquise dans un autre établissement et intégrer son poste directement au 5e échelon, recevant 22,35 $ l’heure. S’ensuit une démotivation certaine du personnel devant la non-reconnaissance de toutes ces années d’engagement.

Dans le Centre-du-Québec, les syndicats CSN ont multiplié les interventions pour prévenir et dénoncer les surcharges et les mauvaises conditions de travail du personnel. Par exemple, le Syndicat du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers du CIUSSS Mauricie et Centre-du-Québec (SPPSAM-CSN) se bat contre le recours systématique aux heures supplémentaires obligatoires. De son côté, le Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et professionnels de l’administration du CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec (SPBTPA–CSN) lutte pour qu’on reconnaisse le travail du personnel administratif, bousculé par de perpétuelles réformes. Des centaines de personnes attendent d’être reclassées en fonction de leur travail véritable, certaines depuis 2016!

Services à la population
« Le statu quo est intenable, poursuit le vice-président du Conseil central du Cœur-du-Québec (CSN), Mario Pellerin. Pour assurer la pérennité de nos services publics, dans notre région comme ailleurs, un virage s’impose. Si nos réseaux tiennent encore, c’est grâce aux milliers de travailleuses et de travailleurs qui donnent tout ce qu’ils ont. On ne pourra relever les défis à venir, trouver la main-d’œuvre et améliorer les soins dans le réseau public, si on n’est même pas capable de reconnaître la pleine expérience acquise par les salarié-es! » D’ailleurs, au même moment, une autre manifestation se tenait à Victoriaville où les employé-es de soutien de l’éducation, membres de la FEESP–CSN, dénonçaient également la non-reconnaissance de leur pleine expérience dans la nouvelle structure salariale.

« Des épisodes durant lesquels les établissements ne peuvent trouver de remplaçants pour combler les absences et exigent aux salarié-es de faire des heures supplémentaires, cela a toujours existé. Cependant, aujourd’hui, ce ne sont plus des situations exceptionnelles, explique le président du SPPSAM-CSN, Pascal Bastarache, c’est une pratique courante. Cela crée un cercle vicieux, car avec la dégradation des conditions de travail qu’on observe, les établissements ont encore plus de difficultés de main-d’œuvre. Quand, en plus, on vient dire à celles et ceux qui choisissent de continuer malgré tout, parce qu’ils aiment leur travail, qu’on ne reconnaît plus pleinement leur expérience, on joue avec le feu. Le roulement et le manque de personnel sur le terrain a pourtant un impact indéniable sur les services à la population ».

« Le personnel de bureau et de l’administration a toujours été dans l’angle mort du réseau, poursuit le président du (SPBTPA–CSN), Frédérick Beaulieu. Les dernières réformes, menées parallèlement à des compressions budgétaires et des coupes de postes, ont pesé lourdement sur les épaules de nos membres. Il est pour le moins paradoxal qu’on les juge parfaitement compétents et tous désignés pour accomplir des tâches autrefois dévolues à des cadres et qu’on refuse ensuite de reconnaître leur travail à sa juste valeur! ».

À propos
Seule organisation syndicale à regrouper des travailleuses et des travailleurs de toutes les catégories de personnel du réseau public de santé et de services sociaux, la FSSS–CSN compte plus de 110 000 membres en santé et services sociaux ainsi que dans les services de garde.

Le salaire minimum à 12,50 $ : encore trop loin de la cible

À l’occasion de l’entrée en vigueur du nouveau taux horaire du salaire minimum à 12,50 $ l’heure et de la Journée internationale des travailleuses et travailleurs, les porte-paroles des sept organisations membres de la campagne 5-10-15 tiennent à exprimer leur déception. En campagne électorale, le parti de François Legault, la Coalition avenir Québec, disait vouloir créer des « jobs payants ». Il aurait pu commencer par améliorer le salaire de près de 900 000 personnes qui travaillent sous les 15 $ l’heure, mais il a raté l’occasion. « Il ne faut pas oublier que 15 $ l’heure, c’est ce qui est nécessaire, quand on travaille à temps plein, pour sortir de la pauvreté au Québec et pour cesser de vivre dans la crainte constante d’une dépense imprévue », a déclaré Virginie Larivière, porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté.

L’augmentation de 50 cents l’heure arrive dans un contexte économique extrêmement favorable qui aurait dû éliminer toutes les craintes, souvent non fondées, liées à un salaire minimum plus élevé. Le taux de chômage est à un plancher historique (5,4 %), la pénurie de main-d’œuvre affecte plusieurs secteurs et régions et l’inflation demeure faible malgré une croissance forte. « Le gouvernement aurait dû faire preuve de courage et avancer vers les 15 $ l’heure. Cela aurait été une action en faveur d’une plus grande égalité homme-femme, car les femmes occupent environ 58 % des emplois à moins de 15 $ l’heure au Québec », comme le rappelle Mélanie Gauvin, porte-parole du Front de défense des non-syndiquéEs.

Pour une obligation de donner l’horaire de travail au moins cinq jours à l’avance
Outre l’augmentation du salaire minimum, la campagne 5-10-15 porte deux autres revendications qui visent à permettre de mieux concilier le travail et la vie personnelle et familiale. D’abord, les organisations membres demandent à ce que les personnes salariées aient le droit de connaître leur horaire au moins cinq jours à l’avance. Dans un monde où les emplois atypiques sont la réalité pour une part de plus en plus importante des travailleuses et travailleurs, l’instabilité des heures de travail entraîne des défis de taille pour la planification de la vie personnelle et familiale et la gestion du budget. « Le gouvernement doit continuer sur la lancée de la récente réforme de la Loi sur les normes du travail (LNT). Celle-ci permet désormais à une personne de refuser de travailler si elle n’est pas avisée à l’intérieur d’un délai de cinq jours. Ce premier gain doit être bonifié. La responsabilité doit être mise du côté de l’employeur avec une règle qui oblige la divulgation de l’horaire à l’avance », d’expliquer Sonia Ethier, présidente de la CSQ.

Dix jours de congé payé en cas de maladie ou de responsabilités familiales
Actuellement, la Loi sur les normes du travail prévoit seulement deux jours de congé payé lorsque les travailleuses ou travailleurs s’absentent pour raisons familiales ou de santé. Au-delà de deux jours, les personnes salariées doivent choisir : soit s’appauvrir pour se soigner ou s’occuper d’un proche, soit travailler malgré la maladie ou une responsabilité familiale.

« Les chiffres démontrent que ce sont encore aujourd’hui les femmes qui souffrent davantage de cette situation, a expliqué Jacques Létourneau, président de la CSN. En 2016, les femmes se sont absentées en moyenne 74 heures pour des obligations personnelles ou familiales alors que chez les hommes, la moyenne était de moins de 20 heures. L’équité homme-femme s’en trouve lourdement affectée », précise-t-il. Pour contribuer à établir l’équité homme-femme, le gouvernement doit rendre accessibles dix jours de congé payé à toutes et à tous.

La théorie démentie par la réalité
Plusieurs exemples démontrent que l’augmentation du salaire minimum n’a pas les impacts défavorables sur l’emploi que présument certaines théories économiques. Le seuil théorique de 50 % du salaire moyen qui avait été établi, bien que ce dernier était hautement discutable, ne peut certainement plus apparaître comme un critère valable et encore moins représentatif de la réalité du marché du travail. « Surtout, les données choisies par le ministère pour établir le salaire moyen excluent toutes les personnes employées à salaire fixe, ce qui fait baisser lourdement la moyenne, a clarifié Luc Vachon, président de la CSD. S’il y a eu corrélation dans les années 1970 ou 1980 entre le dépassement du ratio de 50 % et la hausse du chômage des jeunes, d’autres facteurs sont aussi à prendre en compte tels que l’arrivée des baby-boomers sur le marché du travail ou les crises économiques. Le contexte actuel est totalement différent et doit appeler à une autre approche », a-t-il dit.

Richard Perron, président du SPGQ, renchérit : « D’ailleurs, les prévisions de pertes d’emploi lancées par certains opposants de la hausse ne se sont pas concrétisées ailleurs. En Ontario, la hausse du salaire minimum à 14 $ l’heure en janvier 2018 devait, selon eux, provoquer la perte de centaines de milliers d’emplois. Or, on constate en Ontario une croissance de 2 % de l’emploi entre l’année 2017 et le premier trimestre de 2019 alors que la moyenne canadienne est de seulement 1,2 % », a-t-il poursuivi.

Et si l’effet de la hausse sur l’emploi était positif? C’est ce que démontre une étude récente de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS). « On ne peut pas garantir qu’il n’y aura pas quelques pertes d’emploi, mais ça n’a rien à voir avec les prédictions catastrophistes, de mentionner Christian Daigle, président général du SFPQ. En contrepartie, la hausse du salaire minimum à 15 $ l’heure stimulera l’économie locale en ajoutant de 2,2 à 3,4 milliards de masses salariales. Celles et ceux qui en bénéficieront dépenseront leurs revenus supplémentaires pour mieux combler leurs besoins essentiels, plutôt que de les placer dans un paradis fiscal! »

Secteur public : cinq organisations syndicales conviennent d’un protocole de solidarité

Les cinq plus grandes organisations syndicales présentes dans le secteur public ont convenu, cette semaine, d’un protocole de solidarité. Afin de concentrer toutes leurs énergies à la prochaine négociation du secteur public qui s’amorcera cet automne, la CSN, la CSQ, la FTQ, la FIQ (FIQP) et l’APTS se sont entendues sur un protocole de non-maraudage en prévision de la période de changement d’allégeance prévue en juillet prochain.

Ce protocole de non-maraudage s’appliquera pour tous les syndicats du réseau de la santé et des services sociaux, des commissions scolaires, des collèges et des organismes gouvernementaux affiliés aux organisations signataires. Celles-ci ont convenu de ne pas solliciter les membres d’une autre organisation et de n’appuyer aucune initiative locale allant en ce sens.

Les organisations syndicales rappellent que, pour ce qui est du secteur de la santé et des services sociaux, des votes d’allégeances syndicales ont été tenus il y a moins de deux ans. Bien que ces votes aient été imposés par le gouvernement libéral dans la foulée du projet de loi 10 fusionnant les établissements du réseau de la santé, la quasi-totalité des travailleuses et travailleurs de ce secteur a pu se prononcer sur l’organisation qui les représenterait.

Ensemble, les cinq organisations syndicales représentent plus de 425 000 travailleuses et travailleurs de l’État québécois. Les conventions collectives du secteur public viendront à échéance le 31 mars 2020.

Les activités entourant le 8 mars 2019 en région

À l’occasion du 8 mars 2019, des activités s’organisent partout au Québec. Prenez-en connaissance région par région et participez-y en grand nombre. Pour plus de renseignements, contactez le conseil central de la région où se déroule l’activité qui vous intéresse.


Cœur-du-Québec

Pour souligner la Journée internationale des droits des femmes, le comité en condition féminine du Conseil central du Cœur-du-Québec organise le 5 mars deux activités qui se succèdent dans ses locaux au 550 rue Saint-Georges à Trois-Rivières :

  • des éléments de formation sur la condition des femmes et sur l’analyse différenciée selon les sexes sont donnés de 13 h à 16 h 30 (le nombre de personnes inscrites est atteint);
  • un 5 à 7, repas offert, au cours duquel est invité le Projet Stérone, des humoristes féministes qui, à travers l’humour, dénoncent les travers de la société. Elles s’inspireront de la thématique de cette année « Le respect, ça se manifeste! » pour décliner sur différents sujets : préjugés sexistes, les différences corporelles et l’âge des femmes, contre l’intolérance, le racisme et la misogynie… Pour vous inscrire, il faut contacter sylvain.pratte@csn.qc.ca

Estrie

Pour souligner la Journée internationale des droits des femmes, le CCSNE, en collaboration avec le Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Sherbrooke, accueille l’artiste française Typhaine D dans « Contes à rebours ». Dans cette oeuvre puissante entre théâtre et conte, Typhaine D revisite les contes de notre enfance autant que le langage pour les dire, et propose un imaginaire où nous retrouver, peuplé d’héroïnes enfin unies, réelles, inspirantes, debout, semant ainsi des graines de compréhension de nos vécus, de soin, d’espoir, de jubilation, de résistance collective. Un spectacle unique à ne pas manquer! En tournée exclusive au Québec!

Le mercredi 20 mars à 19 h
Salle Le Parvis (987, rue du Conseil, Sherbrooke)
Billets : Catherine.Ladouceur@csn.qc.ca ou 819 563-6515

Événement Facebook 


Lanaudière

Jeudi 28 février 2019 à 17 h, L’Élan Brasserie (136 rue Lajoie à Joliette)

C’est avec grand plaisir que le Conseil central de Lanaudière-CSN vous invite à continuer la tradition de célébrer ensemble la Journée internationale des droits des femmes. Le Conseil central de Lanaudière-CSN a invité, pour cette occasion, Mme Martine Delvaux, figure incontournable du féminisme contemporain et auteure de plusieurs romans dont, « Blanc dehors » finaliste en 2016 du prix du Gouverneur général.

À partir d’une réflexion autour du mouvement #MoiAussi et du partage de son expérience personnelle, il sera question de réfléchir à l’amitié et à la solidarité entre femmes, non seulement comme résultat des mouvements sociaux, mais comme effet de la « domination masculine ». Il s’agira de se demander si l’on peut vivre en tant que femme sans l’être avec les autres.

Le 8 mars, c’est l’occasion d’affirmer l’importance des luttes pour les droits des femmes, de saluer les combats menés en faveur de la reconnaissance sociale et politique et de poursuivre les batailles pour que nos droits cessent d’être bafoués partout sur la planète.

Le prix d’entrée 

Pour les membres et les salarié-es CSN : une épinglette du 8 mars 2019.
Pour les non-membres : 20 $

Veuillez noter que cette activité est offerte autant aux hommes qu’aux femmes et qu’il y aura des bouchées offertes ainsi qu’une consommation.

Inscription obligatoire avant le 15 février 2019 au 450 759-0762 (sans frais 1 888 759-0762) ou par courriel à reception.cclanaudiere@csn.qc.ca.

Au plaisir de vous y voir en grand nombre !


Laurentides

Cette année, c’est sous le thème « Le respect, ça se manifeste! » que le Conseil central des Laurentides – CSN invite tous ses membres et tous les groupes communautaires de la grande région des Laurentides à assister au souper conférence: « Aidante Naturelle, y’a rien de naturel là-dedans! »

Cette soirée se tiendra :

Quand : le 22 mars 2019 dès 18 h
: 685, rue Laviolette à St-Jérôme, J7Y 2V4 (Salles Laviolette)
Prix : 25 $ (coquetel de bienvenue et repas chaud 4 services)

C’est donc avec plaisir que nous vous attendons pour cette une superbe activité sous forme de souper-conférence avec Mme Chantal Fleury, conférencière et sa nouvelle conférence qui saura vous faire rire, réfléchir et vous divertir avec son humour attachant. C’est donc un rendez-vous!

Pour toute information ou pour l’achat des billets, veuillez contacter Chantal Racicot au Conseil central des Laurentides au 450 438-4197 ou par courriel chantal.racicot@csn.qc.ca.


Montérégie

Le Conseil central de la Montérégie organise le 28 mars un 5 à 7 autour du thème « Le respect, ça se manifeste » avec un panel d’invité-es :

  • Véronique de Sève, vice‐présidente de la CSN, responsable politique de la condition féminine
  • Emmanuelle Proulx, conseillère syndicale à la condition féminine à la CSN
  • Audrey Benoit, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de PJC Entrepôt—CSN
  • Jean‐Philippe Dell’Aniello, professeur de philosophie et membre du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cegep de St‐Jean‐sur‐Richelieu (CSN)

Dans une ambiance décontractée, souper et cocktail seront offerts de 17 h à 18 h 40 et la soirée discussion débute dès 19 h. La soirée se déroule au 7900 Taschereau, Édifice E, à Brossard.

Réservez vos billets au prix de 5 $ auprès de Josée Fournier avant le 20 mars au 450 466‐7036 ou josee.fournier@csn.qc.ca.


Montréal métropolitain

CABARET FÉMINISTE FESTIF

Jeudi 7 mars, de 5 à 7, à l’atrium de la CSN (1601 De Lorimier, Montréal)

À l’animation, Judith Lussier, du duo Les Brutes

En prestations musicales :
Stella Adjokê slam-blues-soul-R&B
Kathia Rock guitare acoustique et tambour/folk-country-rock-jazz innu
Chœur Maha musique féministe inventive-approche non traditionnelle du chant choral

Exposition

Les affiches du 8 mars célébrés au Québec depuis 45 ans seront exposées et les femmes de la CSN présenteront leurs créations.


Québec–Chaudière–Appalaches

La Coalition régionale de Québec de la Marche mondiale des femmes lance l’invitation lors de la Journée internationale des droits des femmes à Québec le vendredi 8 mars pour les actions suivantes :

  • À 14 h: une chaîne de femmes devant le Palais de justice en solidarité et en appui aux victimes d’agressions sexuelles (activité non mixte)
  • 15 h 30: sur « Le respect, ça se manifeste, luttes des femmes », une causerie sur l’état actuel du système de justice dans le dossier des agressions sexuelles, contexte sociopolitique, pauvreté, travail, migration, femmes autochtones (activité non mixte)
  • 16 h 30 : Chansons et slogans féministes
  • 17 h : Rassemblement pour une marche de solidarité féministe devant la Bibliothèque Gabrielle Roy
  • 17 h 30 : Départ de la marche

Le réseau des groupes de femmes de Chaudière-Appalaches organise le 15 mars 2019 au Club de golf de Lotbinière toute une journée d’activités débutant à 9 h.

  • Une conférence de Véronique Pronovost sur l’antiféminisme: ses recherches portent sur la redéfinition et l’institutionnalisation du mouvement conservateur américain ainsi que sur les effets antiféministes du conservatisme contemporain.
  • Suivi d’une présentation de l’état des lieux du Réseau sur la pauvreté des femmes
  • Et pour terminer, une conférence de l’organisme Le Néo par Valérie Boyer, sexologue, sur l’inclusion des femmes trans dans les milieux exclusifs aux femmes.

Pour informations sur le prix d’admission et la réservation, contacter avant le 9 mars 2019 à communications@femmesca.com


Saguenay–Lac-Saint-Jean

Le Collectif 8 mars de Saguenay vous invite à un souper-spectacle « Quand les femmes s’en mêlent! », le mardi 12 mars à compter de 17 heures, à l’Hôtel le Montagnais de Chicoutimi (1080, boulevard Talbot, Chicoutimi). Les billets sont au coût de 15 $ (souper inclus) et sont disponibles à votre Conseil central jusqu’au 7 mars 2019.

Le Collectif du 8 mars d’Alma au Lac-Saint-Jean convie la population à un souper-conférence sur La place des femmes en politique et soirée dansante avec le duo musical « Miss Caprice », le vendredi 8 mars à compter de 17 heures à l’hôtel des Cascades (140 Avenue du Pont N, Alma).  Les billets sont en vente au Centre de femmes aux Quatre Temps (418 668-7698) ainsi qu’au Conseil central au coût de 25 $.

Modifications à l’encadrement légal du cannabis

Pour la Confédération des syndicats nationaux, il est impératif que le gouvernement tienne compte de l’impact qu’aura sur les travailleuses et les travailleurs de la SQDC un éventuel relèvement de l’âge légal de 18 à 21 ans pour consommer du cannabis. La CSN, qui représente les salarié-es de deux succursales de la SQDC, déplore qu’aucun syndicat ne soit entendu en commission parlementaire sur ce projet de loi qui, dans l’état actuel, entraînerait des dizaines de mises à pied chez les employé-es de la SQDC qui ont moins de 21 ans.

« Ces travailleuses et ces travailleurs doivent être entendus. Leurs préoccupations doivent être prises en compte. Ce sont des gens qui ont choisi, de bonne foi, de faire carrière à la SQDC. Certains ont pu choisir de délaisser un autre emploi ou ont fait des choix de vie sans penser une seconde que, du jour au lendemain, un nouveau gouvernement viendrait déposer un projet de loi ayant pour effet de leur faire perdre leur emploi. J’en appelle au gouvernement de la CAQ pour qu’il change son fusil d’épaule et qu’il accepte d’entendre les salarié-es durant la commission parlementaire qui s’ouvrira la semaine prochaine », réclame la présidente de la Fédération des employé-es de services publics, Nathalie Arguin.

« C’est inacceptable de voir une société d’État faire planer à des travailleuses et des travailleurs la menace de perdre leur emploi à cause de décisions législatives sur lesquelles ils n’ont aucune emprise, enchaîne Nathalie Arguin. Quant à nous, tout projet de loi doit prendre cette situation en considération afin d’éviter que nous assistions à ces mises à pied. »

De son côté, la présidente du SEMB–SAQ (CSN), Katia Lelièvre, dont le syndicat vient d’être accrédité pour représenter les salarié-es de Mascouche et de Trois-Rivières, assure que tous les moyens seront envisagés pour défendre les droits de ces salarié-es. « La responsabilité de la SQDC ne peut pas se limiter à une rencontre pour informer les employé-es de quelle manière ils seront congédiés, explique-t-elle. Nous évaluons actuellement toutes les options légales dont nous disposons afin de nous assurer que ces salarié-es seront traités avec respect, peu importe les choix que posera le gouvernement quant à un resserrement des règles. »

Les SQDC de Mascouche et Trois-Rivières, officiellement syndiqués CSN

Le Tribunal administratif du travail (TAT) a fait savoir aujourd’hui que le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (CSN) était accrédité pour représenter les salarié-es de la Société québécoise du cannabis de Mascouche et Trois-Rivières.

« Nous sommes très heureux d’accueillir ce premier groupe d’employé-es de la SQDC, a réagi la présidente du SEMB–SAQ (CSN), Katia Lelièvre. Très bientôt, les travailleuses et les travailleurs de ces succursales se réuniront pour mettre sur pied leur syndicat autonome et se donner des règles de fonctionnement. Les salarié-es de la SQDC seront entièrement maîtres de toutes leurs décisions, notamment en ce qui a trait à la négociation d’une première convention collective. Mais ils sont loin d’être seuls : ils pourront compter sur tout le soutien et le savoir-faire de notre syndicat pour faire progresser leurs conditions de travail au sein du monopole d’État ».

Au sein de la CSN, ces travailleuses et ces travailleurs de la SQDC feront partie de la Fédération des employé-es de services publics. « La FEESP–CSN est en mesure d’offrir dès maintenant tous les services à ces nouveaux membres. Nous mettrons tout en œuvre afin de pouvoir entreprendre rapidement la négociation d’une première convention collective », explique la présidente de la FEESP–CSN, Nathalie Arguin.

Le gouvernement doit s’engager à plus long terme

La CSN salue l’annonce du ministre Roberge de verser en cours d’année 7,5 millions de dollars à cinq composantes régionales du réseau de l’Université du Québec. La CSN aurait cependant souhaité un engagement à plus long terme pour soutenir l’ensemble des dix établissements de ce réseau public et ainsi assurer l’atteinte des visées de développement social et économique qu’il incarne pour la société québécoise.

« On remarque une hésitation du ministre Roberge à promettre une majoration du financement du réseau de l’Université du Québec dans le prochain budget. L’éducation est pourtant la priorité du gouvernement », s’inquiète Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN. Cette dernière souligne que le réseau de l’Université du Québec, qui célèbre ses 50 ans, est pourtant une pierre angulaire pour l’accès aux études supérieures dans toutes les régions du Québec.

Il n’est pas trop tard pour revoir le mode de financement de l’ensemble des universités. « Une de ses faiblesses repose sur le fait que le calcul, presque exclusivement basé sur le nombre d’étudiantes et d’étudiants à temps plein, ne tient pas compte des particularités d’un grand nombre d’entre eux, qui sont inscrits à temps partiel dans les universités du réseau. Il faut donner un coup de barre pour permettre à ces institutions de jouer pleinement leur rôle dans toutes les régions », déclare Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN).

Par ailleurs, la CSN accueille favorablement la volonté du ministre de vouloir corriger les iniquités que subissent les universités du réseau lorsque comparées aux universités à charte. « Le ministre a annoncé son intention de réexaminer la déréglementation des frais de scolarité introduite par le précédent gouvernement ainsi que le financement particulier de certaines disciplines. Nous espérons que le ministre ajoutera à sa réflexion la question de la concentration des fonds de recherche pour une analyse globale du financement de la mission de l’ensemble des universités québécoises », a soutenu Ginette Langlois, présidente de la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

Syndicat national des employés de l’automobile de la région de Victoriaville, section Drummondville Ford (FIM–CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 9 août 2018, le Syndicat national des employés de l’automobile de la région de Victoriaville (CSN), section Drummondville Ford, a été accrédité pour représenter : « Tous les apprentis mécaniciens et les mécaniciens compagnons du département du service au sens du Code du travail »

Ce groupe de travailleurs, oeuvrant dans le domaine de la mécanique automobile, a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central du Coeur du Québec et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STTIM, section Béton central enr. Trois-Rivières (FIM–CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 3 août 2018, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières – CSN a été accrédité pour représenter : « Tous les salariés au sens du Code du travail travaillant comme opérateur de bétonnière et mécanicien, à l’exclusion des vendeurs, techniciens et batchers et tous ceux exclus automatiquement par la Loi. »

Ce groupe de travailleurs, oeuvrant dans le domaine des bétonnières, a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturières, au Conseil central du Coeur du Québec et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Voir loin, agir en prévention

Du 14 au 21 octobre se tient la Semaine nationale de la santé et de la sécurité du travail (SST). Ainsi, la CSN souhaite rappeler à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs, de même qu’à ses quelque 300 000 membres des secteurs privé et public, de l’importance de la prévention.

Agir en prévention
Pour la CSN, la prévention demeure un défi quotidien dans un monde obsédé par la productivité et la rentabilité. C’est en amont qu’il faut poursuivre la sensibilisation des employeurs et des gouvernements aux risques liés au travail.

« Bien que nous ayons au fil du temps constaté des améliorations en santé et sécurité du travail, il reste toujours en 2018 énormément de travail à faire, surtout en matière de prévention, » explique Jean Lacharité, vice-président de la CSN et responsable politique des questions de SST. « Un accident de travail, c’est un accident de trop. Pire encore quand un travailleur meurt au travail. On ne devrait jamais perdre notre vie en la gagnant. Ça n’a pas de bon sens. Il faut que ça cesse. »

230 décès en 2017
Rappelons les statistiques bouleversantes dévoilées en 2017 par la CNESST, les pires enregistrées depuis les dix dernières années. On déplorait 63 morts à la suite d’un accident, et 167 à la suite d’une maladie professionnelle, pour un total de 230 décès (13 de plus que l’année précédente).

En identifiant les risques et en prévoyant les dangers, nous nous donnons les moyens de corriger les situations problématiques dans un milieu de travail pour éviter que des accidents et des maladies professionnelles de nature physique et psychologique ne se produisent. Les travailleuses et travailleurs sont sans contredit les mieux placés pour signaler les dangers liés à leur travail et aussi pour proposer des solutions. Il est grand temps que les employeurs et le gouvernement se mettent à les écouter.

Le Conseil central du Cœur-du-Québec dévoile le gagnant du concours Sphere

Le Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège Shawinigan–CSN a remporté le prix du concours SPHERE, qui était organisé pour la troisième année par le Conseil central du Cœur du Québec afin d’honorer une réalisation syndicale ou paritaire en environnement.

C’est la création de jardins collectifs sur le campus qui a permis au syndicat et au comité paritaire en environnement de décrocher le prix. Ces jardins embellissent le campus, nourrissent sa communauté, servent de lieu de regroupement, et combattent les îlots de chaleur dans une région excessivement bétonnée.