Le STT du CSSS Rimouski-Neigette craint les compressions

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du CSSS Rimouski-Neigette est très inquiet des implications de la décision du conseil d’administration d’avoir montré la porte au directeur général la semaine dernière. Le syndicat se dit convaincu que monsieur Beaulieu a été remercié de son poste parce qu’il n’avait pas atteint les objectifs de compressions draconiennes du gouvernement. Le syndicat affilié à la FSSS-CSN entend demeurer vigilant afin que les compressions ne se fassent pas sur le dos des usagers et des travailleurs.

Selon le président du syndicat, Daniel Charrette, « Monsieur Beaulieu a été tassé parce qu’il n’a pas atteint les compressions demandées par le MSSS. On s’inquiète maintenant de savoir qui prendra sa place et quel sera son mandat. » Le syndicat appréhende la venue d’une direction intérimaire nommée par le MSSS avec pour seul mandat l’actualisation des restrictions commandées par le gouvernement Marois, sans égard pour le personnel et la population. « Nous craignons que des compressions sévères soient imposées et qu’elles entraînent des diminutions importantes de services à la population, comme on le voit dans la région et partout au Québec », poursuit Daniel Charrette.

« Depuis plusieurs années, nos membres doivent continuellement faire plus avec moins. Les effectifs sont souvent en deçà du minimum requis pour assurer la quantité et la qualité des services à la population. Si de nouvelles coupes sont imposées, c’est forcément dans les services directs à la population qu’elles devront avoir lieu. Il va de soi que nous poursuivrons nos actions et que nous dénoncerons ces compressions drastiques », conclut Daniel Charrette.

À propos de la FSSS-CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du CSSS Rimouski-Neigette représente le personnel paratechnique, de soutien et les employés de bureau, soit environ 900 travailleuses et travailleurs. La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux. Le syndicat est aussi affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent qui compte quelque 10 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.

Rien ne va plus avec la direction !

Rien ne va plus entre la soixantaine de travailleuses du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CAB) et la direction de cet organisme communautaire œuvrant dans l’aide à domicile. Elles dénoncent l’attitude arrogante de leur employeur qui veut imposer des coupes draconiennes à même leur faible rémunération afin d’éponger un déficit manifestement causé par une mauvaise gestion. Ces travailleuses demandent à l’Agence de la santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent d’intervenir pour obliger le CAB à renoncer à recouvrer ces sommes qui les appauvriraient davantage.

« Cette demande d’intervention n’est pas anodine en raison de l’entêtement de la direction du CAB », affirme Daniel Charette, vice-président de la FSSS–CSN pour la région du Bas-Saint-Laurent. « Ces femmes, complètement dévouées au bien-être de gens âgés, sont déjà aux prises avec des conditions de travail et de rémunération très précaires. Malgré tout, on leur demande de manière autoritaire et méprisante, de se sacrifier pour conjurer un déficit dont elles ne sont pas responsables, ni de près, ni de loin. » La direction exige d’importantes concessions pour les prochains mois, dont une coupure de 50 % des frais de transport, ainsi qu’un gel salarial. La récupération totaliserait ainsi environ 80 000 $, soit plus de 1300 $ par salariée. Or, une travailleuse ayant 12 années de services gagne à peine un salaire horaire de 11,99 $ pour un revenu annuel moyen de 17 000 $ brut.

La FSSS juge inadmissible cette décision du CAB de tenter de faire assumer le déficit annuel dont l’origine tient à une gestion déficiente des ressources financières confiées par l’Agence de la santé. Elle questionne notamment l’énorme part financière assumée par le CAB pour payer le bâtiment, qu’elle partage avec l’organisme Carrefour d’Initiatives Populaires de Rivière-du-Loup. En effet, bien que le centre n’occupe que le tiers des espaces disponibles, il assume depuis très longtemps la moitié de la facture totale, incluant les taxes, l’entretien, les réparations, les assurances, etc., qu’on peut estimer facilement à plusieurs dizaines de milliers de dollars. Autre incongruité : la facture de la prime annuelle d’assurance collective s’est accrue de 33 000 $, une hausse de près de 32 %, pour un même niveau de couverture. Malgré cette forte hausse inhabituelle, la direction du CAB n’a pas jugé bon de procéder à un appel de soumission auprès d’autres assureurs, et ce, en dépit de ses difficultés financières.

À propos de la CSN et de la FSSS

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent qui compte quelque 10 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.

La CSN appelle le gouvernement à faire du Québec un leader mondial d’une révolution écologique

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) a présenté aujourd’hui son mémoire dans le cadre des consultations publiques du ministère des Ressources naturelles (MRN) afin que le Québec se dote d’une politique énergétique en bonne et due forme. Pour la CSN, il est impératif que ces consultations permettent de positionner le Québec sur une voie véritablement progressiste et que le développement des filières énergétique se fasse avec la plus faible empreinte écologique possible, avec la plus grande prospérité économique souhaitée et surtout, avec un maximum d’équité pour l’ensemble des Québécoises et des Québécois. La CSN salue plusieurs orientations encourageantes du MRN tout en mettant en lumière certaines autres dont il faudra impérativement corriger le tir si nous voulons une indépendance énergétique réellement durable, qui prend en compte les spécificités géographiques, économiques et institutionnelles des territoires du Québec. « Plusieurs éléments intéressants se retrouvent dans les orientations proposées par le MRN et nous nous en réjouissons , s’est exprimé le trésorier de la CSN et responsable politique du dossier de l’environnement, monsieur Pierre Patry. Les objectifs de réduction des GES, d’appui plus rigoureux à l’efficacité énergétique, à la filière hydroélectrique de même que les initiatives d’électrification du transport, notamment le monorail haute-vitesse, sont des éléments que nous encourageons fortement et pour lesquels le gouvernement, pour autant qu’il s’y engage avec des moyens à la hauteur de ses ambitions, peut compter sur notre appui. ».

Par ailleurs, pour la CSN, il est impératif de renforcer les arrimages entre les différentes politiques gouvernementales (industrielle, mobilité durable, territoriale, etc.) pour se doter d’une vision cohérente et stratégique en matière énergétique. Il est aussi nécessaire de réfléchir sérieusement au développement des différentes filières telle que l’éolien. « Il est essentiel que le Québec touche sa juste part du développement énergétique projeté. Pour nous, ça passe par des retombées concrètes : emplois de qualité, développement de filières industrielles à part entière et renforcement de nos régions en matière de formation qualifiante, de perfectionnement et de recherche et développement », a insisté monsieur Patry. La CSN insiste aussi sur le fait que tous les projets de développement énergétique fassent l’objet d’études d’impact et de faisabilité, par le biais d’une évaluation environnementale stratégique ou par des audiences devant le BAPE, et ce, dès le tout début de tout projet. Qui plus est, la gouvernance et la démocratie doivent être renforcées à toutes les étapes des projets par la mise en œuvre de mécanismes de consultation et d’acceptabilité sociale.

« Finalement, nous réitérons l’importance d’un moratoire complet sur l’exploitation et l’exploration des hydrocarbures à l’île d’Anticosti, dans le golfe Saint-Laurent et en Gaspésie, de même que sur l’exploitation des gaz de schiste. Le MRN n’a pas réussi à nous convaincre de la cohérence de sa vision en cette matière… Où sont les études ? Quel règlement s’appliquera ? Quelles garanties pour la sécurité des écosystèmes nous donne le gouvernement ? Voilà autant de questions à répondre préalablement à la signature d’un chèque en blanc ! » a martelé monsieur Patry.

Veuillez noter que monsieur Pierre Patry sera sur place à Québec pour toute demande d’entrevue.

Les membres du syndicat rejettent massivement à 96,6 % l’offre globale, finale et totale de la Ville

Réunis en assemblée générale le 17 septembre 2013, les membres du Syndicat des employés municipaux de Rivière-du-Loup (CSN) rejettent à 96,6 %, par un vote secret, la dernière offre patronale qualifiée de globale, finale et totale par la Ville avec un taux de participation à l’assemblée de 87,9 %.

Dans une lettre du 5 juillet 2013, le directeur du Service des ressources humaines de la Ville de Rivière-du-Loup, Denis Lagacé, fait parvenir à tous les membres du Syndicat la dernière offre patronale et leur demande de tenir un vote secret sur celle-ci conformément aux prescriptions du Code du travail.

La convention collective des employés municipaux de Rivière-du-Loup (CSN) est expirée depuis le 31 décembre 2008. Après plus de 4 ans et demi de négociation, la Ville vient ajouter l’insulte à l’injure en proposant des baisses de salaires de 2008 à 2009 aux syndiqués. À titre d’exemple : la Ville propose que le salaire horaire du journalier soit coupé de 9,55 %, celui du chauffeur de 12,06 %, celui de l’opérateur de 9,09 % et celui de l’électricien de 14 % de 2008 à 2009. Jamais le Syndicat n’acceptera de baisse de salaire rétroactive, c’est une insulte à l’intelligence des membres du Syndicat de croire que cette offre puisse être acceptée.

« Cette offre est tout à fait inacceptable pour nos membres. Cela prouve à quel point la Ville n’a plus aucun respect pour nous. Je suis fier de nos membres qui ont su résister aux tactiques d’intimidation de la Ville, en particulier du directeur, Gérald Tremblay, qui menaçait les nouveaux employé-es en leur demandant de voter pour l’offre patronale », affirme Jacques Pelletier, président du syndicat.

La Ville prétend ne pas avoir la capacité de payer les demandes syndicales. Pourtant, de 2005 à 2010, la masse salariale des cadres de la Ville a augmenté de 60,95 %, passant de 1 542 722,32 $ en 2005 à 2 483 010,80 $ en 2010. De même pour les élus qui ont vu leur rémunération augmentée de 31,95 %, passant de 100 195,03 $ en 2005 à 132 202,71 $ en 2010.

Le conflit entre les parties étant irréconciliable en négociation, c’est vers l’arbitrage de différends que se réglera la convention collective. Les auditions commencent le 4 novembre 2013 à l’Hôtel de Ville de Rivière-du-Loup.

Le Syndicat des employés municipaux de Rivière-du-Loup (CSN) est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) ainsi qu’au Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN).

Fondée en 1921, la CSN regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les employés de la municipalité renouvellent leur convention collective dans un climat de bonne entente

Les membres du Syndicat des employés municipaux de Trois-Pistoles (CSN) se réjouissent de la signature de leur nouvelle convention collective en date du 12 septembre 2013.

C’est entre autres en présence du maire de la Ville de Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux, que le président du Syndicat des employés municipaux de Trois-Pistoles (CSN), Patrick Gauvin, a signé la nouvelle convention collective qui s’échelonnera du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2019.

Seulement trois rencontres de négociations ont été nécessaires pour parvenir à une entente de principe. Celle-ci est intervenue durant la période estivale et c’est à l’unanimité que les membres du syndicat l’ont adoptée en assemblée générale le 7 août 2013.

« C’est dans un climat de bonne entente avec la Ville que nous avons négocié, le dialogue était serein et nous sommes parvenus à une entente de principe sans avoir recours à des moyens de pression », affirme Patrick Gauvin, président du syndicat.

Parmi les gains importants, le syndicat a obtenu une 6e semaine de vacances après 25 années de service, une indexation des primes de garde et de remplacement, davantage de libérations syndicales, une augmentation des allocations de déplacement et une garantie d’heures plus élevée à la bibliothèque.

Au niveau salarial, le syndicat obtient une augmentation de 2,25 % en 2013 (rétroactivement au 1er janvier 2013), 2,5 % par année pour 2014-2017 et 2 à 3 % par année pour 2018 et 2019 (selon l’IPC).

Le syndicat des employés municipaux de Trois-Pistoles (CSN) est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) ainsi qu’au Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN).

Fondée en 1921, la CSN regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

L’automne s’annonce chaud au Manoir Normandie de Rimouski

Lors d’un scrutin secret tenu en deux séances, soit les 13 et 14 août derniers, les membres du syndicat ont rejeté à 93 % les offres patronales, qualifiées par l’employeur d’ultimes, globales et finales. Les syndiqué-es ont du même coup donné un mandat de moyens de pression à déclencher au moment opportun.

Notons que les parties s’étaient entendues dès le départ de ne négocier que les salaires et de reconduire la convention au 31 mars 2015. Le 25 juillet, l’employeur dépose malgré tout l’offre dont il est ici question et dans les jours qui suivent, véhicule des faussetés auprès des salariés. Les syndiqués sont déterminés d’obtenir gain de cause et souhaitent que l’employeur respecte sa parole initiale de ne négocier que les salaires et de prolonger la convention collective jusqu’en 2015. À défaut, les moyens de pression débuteront sous peu et iront en s’accentuant.

Les personnes salariées du Manoir Normandie sont membres du Syndicat des travailleurs(euses) des Résidences d’hébergement Rimouski-Neigette (CSN), lequel est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) qui compte près de 130 000 membres syndiqués présents dans les secteurs privé et public. Pour sa part, la CSN est composée de près de 2000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

La Société Radio-Canada réduit encore sa présence en région

De concert, le Conseil central du Bas-Saint-Laurent-CSN (CCBSL), le Conseil central de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine-CSN (CCGIM), le Conseil central Côte-Nord-CSN (CCCN) et le Syndicat des communications de Radio-Canada-CSN (SCRC-CSN) dénoncent la réduction du tiers du nombre de postes de technicien à Matane, à Rimouski et à Sept-Îles.

« Imaginons deux secondes que la Société Radio-Canada (SRC) réduise son nombre de techniciens du tiers à la Maison de Radio-Canada, à Montréal. Cette décision serait non seulement catastrophique pour la qualité de la production offerte à la population, mais elle aurait censément un impact sur les conditions de travail de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs. En région, les équipes sont évidemment moins nombreuses et le départ d’une seule personne impose des tâches supplémentaires aux salarié-es qui doivent produire leurs émissions courantes. Pour nous, il est clair que cette nouvelle réduction du nombre de postes aura vraisemblablement un impact sur tous les autres postes dans nos régions », de préciser Nancy Legendre, présidente du CCBSL. « Cette diminution du nombre de techniciens dans les régions tombe deux jours à peine après l’annonce du renouvellement des licences de Radio-Canada par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).

Aujourd’hui, nous sommes en droit de nous demander si ces coupes n’étaient pas déjà prévues. Rappelons que dans sa toute récente décision accordant la reconduction des licences de la SRC, pour le Réseau de l’information (RDI), le CRTC a encore réduit l’exigence de contenu régional à seulement 33 % de la production consacrée aux émissions ou aux segments d’émission provenant des régions », de déplorer Alex Levasseur, président du SCRC (FNC-CSN). « À Sept-Îles, il semble que le technicien radio de l’émission d’après-midi disparaît et que la réalisatrice devra cumuler la tâche de mise en ondes. Selon ce que nous savons actuellement, ce devrait être la même chose à Matane et à Rimouski. Le technicien qui perd son emploi ne s’occupera donc plus des montages que les journalistes, les animateurs et les chroniqueurs lui confiaient. Vraisemblablement, ce sont eux qui devront effectuer cette tâche.

En négociation actuellement, alors que le SCRC tente de faire reconnaître par l’employeur la surcharge de travail présente chez ses membres, ces compressions nous indiquent clairement que des travailleuses et des travailleurs devront vivre avec de nouvelles tâches qui n’ont rien à voir avec celles qu’ils devraient accomplir », de préciser Guillaume Tremblay, président du CCCN. « L’émission du samedi matin qui était produite en collaboration par les trois stations régionales de Matane, de Rimouski et de Sept-Îles perd sa réalisatrice. Celle-ci sera remplacée par une émission de musique variée produite à Sept-Îles. Deux chroniqueurs qui collaboraient à cette émission matinale sont remerciés, un en Gaspésie et l’autre dans le Bas Saint-Laurent », de dénoncer Éric Boulay, président du CCGIM. Pourtant, dans sa récente décision, le CRTC affirmait que « la Société Radio-Canada continuera à jouer un rôle clé pour la vitalité de la culture canadienne de langue française et anglaise partout au pays », en ajoutant que les radios de la SRC « représentent une solution de rechange à celle des stations de radio commerciale. À ce titre, les réseaux (Première chaîne et Espace musique) élargissent la diversité de la programmation radiophonique disponible aux auditeurs canadiens. » Pour madame Legendre, messieurs Boulay et Tremblay, « il devient de plus en plus évident que les orientations et les décisions de la SRC, qui semblent cadrer parfaitement avec la nature des licences que le CRTC vient tout juste de lui accorder, ne permettent plus l’atteinte de ces objectifs pourtant fixés par la Loi sur la radiodiffusion. Nous nous inquiétons de cette nouvelle coupe dans les budgets des stations de radio de l’est de la province qui ne peut que réduire la qualité des émissions ».

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent compte près de 100 syndicats affiliés représentant plus de 10 000 membres, dans les secteurs public et privé, de La Pocatière jusqu’à Les Méchins. Le Conseil central Côte-Nord regroupe plus de 50 syndicats représentant quelque 5500 membres sur un territoire qui s’étend de Tadoussac à Blanc-Sablon en passant par Anticosti et Fermont. Le Conseil central de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine rassemble 4500 membres réunis dans 74 syndicats. Actuellement unis dans la lutte contre la réforme de l’assurance-emploi, les trois conseils centraux travaillent de concert pour défendre les intérêts de l’Est du Québec. Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1700 membres au Québec et à Moncton.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.