Le syndicat participe au sauvetage de CJEM/CKMV

Le Syndicat des communications de la République du Madawaska vient de parapher une nouvelle convention collective avec les acquéreurs de la radio CJEM/CKMV. Le radiodiffuseur était en vente depuis plusieurs mois et sa survie était menacée. En un temps record parce qu’il y avait urgence, les parties en sont venues à un contrat de travail acceptable après seulement quatre semaines de négociation.

Depuis le début, le syndicat a tout fait pour sauver ce fleuron qui diffuse depuis 1944 dans la région, première radio privée de langue française dans les Maritimes. « Pour nous, il était impératif de participer au sauvetage en mettant un peu d’eau dans notre vin, concède Yvon Dubé, président du syndicat. Nos auditrices et auditeurs pourront continuer d’échanger avec nos artisans qui travaillent d’arrache-pied afin de donner une voix locale aux gens de chez nous. »

Protéger les médias régionaux

La Fédération nationale des communications (FNC–CSN) rappelle que la pression est énorme sur les médias régionaux partout au pays. « Nous luttons pour préserver des journaux locaux et des antennes fortes dans toutes les régions, dans un monde où trop souvent, l’information provient des grands centres. Les résidents du Madawaska et de la région de Grand-Sault méritent d’avoir une station à leur image », martèle Pascale St-Onge, présidente de la FNC–CSN.

L’employeur et le syndicat doivent désormais se retrousser les manches pour assurer une longue vie au 92,7 FM et 95,1 FM.

Le Syndicat des employés municipaux dépose une plainte pour négociation de mauvaise foi

Le Syndicat des employés municipaux de Rivière-du-Loup (FEESP–CSN) a déposé aujourd’hui une plainte auprès du Tribunal administratif du travail, pour négociation de mauvaise foi de la part de la Ville.

Négociations rompues par l’employeur

Alors que la convention collective est échue depuis fin décembre 2016, seulement trois rencontres de négociation ont été tenues. Plutôt que de poursuivre les discussions, l’employeur a choisi de se retirer de la table et de rompre le processus. Il use de prétextes afin d’écouler les 150 jours de calendrier prévus pour la négociation, tel que le précise la nouvelle Loi 24. En effet, alors que le syndicat a demandé à deux reprises de reprendre les négociations, l’employeur a refusé systématiquement, préférant plutôt annuler les dates de négociation prévues.

« L’employeur veut se soustraire à son obligation de négocier pendant une période de 150 jours avant l’intervention d’un médiateur nommé en vertu de la loi 24. L’employeur doit s’asseoir avec nous et prendre le temps de négocier. Nos demandes sont tout à fait raisonnables, légitimes et nous pensons que des discussions constructives sont encore possibles », déclare Jean Soucy, président du syndicat.

En déposant sa plainte, le Syndicat des employés municipaux de Rivière-du-Loup souhaite forcer la ville à reprendre de façon sérieuse les pourparlers afin d’en arriver à une entente satisfaisante pour tous.

« La nouvelle Loi 24 ne doit pas être utilisée de la sorte par les municipalités. La négociation de bonne foi est l’objectif souhaitable et nous serons derrière tous nos membres afin de freiner les employeurs qui voudraient abuser des nouvelles règles de négociation », a pour sa part précisé Denis Marcoux, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Syndicat des paramédics du Bas-Saint-Laurent (FSSS-CSN)

Au cours des derniers jours, un vaste mouvement de grève s’est levé dans le secteur préhospitalier. Dans ce secteur soumis aux services essentiels, la stratégie de grève déployée par la CSN exerce dans les faits une pression très importante sur l’ensemble des décideurs du réseau.

Possibles arrêts de travail chez Cédrico de Price

C’est le mandat que les membres ont confié à leur syndicat, à 84 %, lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le vendredi 10 février dernier, en demandant d’accentuer les moyens de pression pouvant inclure des arrêts de travail.

Les syndiqués ont alors exprimé leur mécontentement face au fait que les pistes de solution amenées par l’employeur étaient inférieures à la proposition déjà rejetée en décembre. « Il va falloir que l’employeur comprenne qu’il ne nous fait pas la charité et que, sans nous, l’usine ne fonctionnerait pas », de lancer un travailleur visiblement en colère.

Rappelons qu’au début janvier, les parties avaient fait appel au Service de conciliation du ministère du Travail afin de tenter de faire avancer la négociation. Monsieur Jean Nolin a alors été nommé au dossier et c’est d’ailleurs à la demande de ce dernier, et dans le but de démontrer sa bonne foi, que le syndicat avait accepté de surseoir aux moyens de pression et de ne faire aucune déclaration aux médias.

Encore une fois, les membres qui se souviennent des concessions et des efforts qu’ils ont faits lors de la négociation précédente afin d’aider l’entreprise alors en difficulté, sont maintenant d’avis que l’heure est arrivée pour un retour d’ascenseur.

La prochaine rencontre de négociation est prévue le samedi 18 février et, pour le syndicat, la balle est dans le camp de Cédrico.

À propos

Le Syndicat des travailleurs de Cédrico (CSN) est affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent-CSN, qui regroupe 110 syndicats représentant 10 000 membres.

La CSN réclame l’arrêt de l’érosion du réseau public et un réinvestissement massif

À quelques semaines du deuxième anniversaire de la réforme de la santé imposée par le gouvernement libéral, le 1er avril 2015, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) s’inquiète de la dégradation des services à la population et des conditions de travail du personnel des établissements de santé. Considérant les surplus budgétaires de près de cinq milliards de dollars réalisés en 2015 et 2016, la centrale réclame la fin de l’érosion du réseau public et un réinvestissement massif pour redonner l’oxygène nécessaire à son bon fonctionnement, notamment dans la région du Bas-Saint-Laurent.

De passage à Rimouski, Jacques Létourneau, président de la CSN, a fustigé la réforme du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, qui a centralisé à outrance le réseau, le faisant passer de 185 à 34 établissements pour tout le Québec, « sans jamais prendre en considération les besoins des communautés locales, ni de celles et de ceux qui tiennent à bout de bras le réseau, soit les travailleuses et les travailleurs », a-t-il affirmé. Dans le Bas-Saint-Laurent, huit centres de santé et de services sociaux (CSSS) ont été fusionnés avec le Centre de réadaptation et le Centre jeunesse pour former le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent (CISSSBSL), lequel s’étend le long du littoral sur 313 kilomètres.

« Cette réorganisation est sans précédent dans les annales québécoises et personne, hormis le ministre lui-même, n’a été mis à contribution ni vraiment consulté, lance Jacques Létourneau. Tout a été décidé en vase clos. En comparaison, les fusions imposées en 2004 par l’ex-ministre de la Santé, Philippe Couillard, ne sont rien en regard des impacts néfastes des mégafusions et des réorganisations des services sur l’accessibilité et les services dispensés, comme l’ont d’ailleurs signifié l’ex-Commissaire à la santé et au bien-être, dont le poste a été aboli par le ministre Barrette, et la Protectrice du citoyen. C’est sans compter les coupes budgétaires d’un milliard de dollars depuis l’arrivée des libéraux en avril 2014. Le gouvernement doit définitivement changer de cap. »

« Le transfert d’une dizaine de travailleurs sociaux des CLSC vers les groupes de médecine de famille (GMF) de la région risque d’entraîner une diminution de services pour les usagers, soutient pour sa part Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL-CSN). De plus, le ministre n’a prévu aucun ajout budgétaire dans les CLSC, pour combler les besoins des usagers à la suite des départs de professionnel-les. À cela s’ajoute une augmentation accrue de la charge de travail chez le personnel en CLSC qui engendre son lot d’inquiétude, de frustration, voire même une hausse des invalidités pour maladie. »

Dans le dossier de la régionalisation des laboratoires, la CSN craint que le déploiement précipité du projet Optilab ne fasse peser des menaces sur l’accessibilité à des soins de proximité. « La centralisation des opérations entourant les analyses des échantillons et des prélèvements de l’ensemble du territoire du CISSSBSL vers Rimouski pourrait affecter l’accès à des services jusqu’ici offerts dans les ex-CSSS, notamment en raison du vieillissement de la population. » En outre, la CSN fait remarquer que ce projet, qui vise à regrouper les ressources financières et humaines, prévoit déjà la perte d’emplois de qualité dans la région, comme l’a reconnu le ministère de la Santé et des Services sociaux dans sa publication Optilab Express, en septembre 2016.

Autre sujet fort préoccupant : la situation des soins et des services dans les 14 CHSLD de la région est loin de s’améliorer. Pour Nancy Legendre, « les pressions sont fortes sur le personnel en soins et les préposé-es aux bénéficiaires en raison de la surcharge de travail engendrée par la lourdeur des besoins de la clientèle, par le non-remplacement d’absences maladies (le taux d’assurance-salaire est de 6,5 %, contre 6,8 % dans l’ensemble du Québec), et les abolitions de postes dues aux mesures d’austérité du gouvernement. Et l’annonce récente de l’ajout d’environ 1300 postes dans 400 CHSLD au Québec ne changera pas fondamentalement la donne. »

« Ces quelques constats appellent à une action immédiate du gouvernement du Québec pour stopper l’érosion des services issue d’une réforme faite à la hâte et sans consultation réelle, d’ajouter Jacques Létourneau. C’est pourquoi la CSN entend faire valoir l’importance d’un réinvestissement dans le réseau public à l’occasion des consultations pré-budgétaires du ministre des Finances du Québec, Carlos Leitao, prévues dans les prochains jours. On ne peut pas d’un côté prôner l’austérité en sabrant directement dans les services et les soins à la population, puis de l’autre, se targuer d’avoir dégagé des surplus de 3,2 milliards de dollars pour l’année 2015 et 1,7 milliard pour les six premiers mois de l’année 2016. Ça n’a pas de sens. Le Québec a amplement les moyens de financer ses services publics, encore faut-il avoir la volonté politique de le faire. »

La présidente du CCBSL-CSN abonde dans le même sens : « Il est plus que jamais nécessaire de redonner au réseau de la santé de la région ses lettres de noblesse par un réinvestissement majeur. Et nous allons poursuivre nos efforts pour mener à bien nos mandats de défense du réseau de la santé et des services sociaux auprès des travailleuses et des travailleurs, de même qu’auprès de la population de la région, notamment le mandat de soutenir sur le terrain la campagne d’information de la CSN « Ma place en santé, j’y tiens ! » qui a cours depuis plusieurs mois déjà.

STT de transport La Québécoise de Rimouski (FEESP–CSN)

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses de transport La Québécoise de Rimouski (FEESP–CSN) a été accrédité le 6 mai 2016, pour représenter : «Tous les salariés chauffeurs d’autobus à l’exception des chauffeurs répartiteurs et chauffeurs mécaniciens ».

Ces travailleuses et ces travailleurs ont choisi la CSN pour la qualité des services et pour améliorer leurs conditions de travail.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), au Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN) et, bien entendu, à la CSN.

Occupations simultanées de bureaux de circonscriptions partout au Québec

Des agents et agentes de la paix en services correctionnels occupent ou visitent actuellement une douzaine de bureaux d’élu-es provinciaux aux quatre coins du Québec dans le cadre de la négociation de leur convention collective. Cette série d’actions simultanées fait suite à d’autres actions et occupations similaires au cours des dernières semaines.

Alors qu’ils sont sans contrat de travail depuis le 1er avril 2015, les négociations achoppent sur quatre enjeux majeurs pour le SAPSCQ–CSN, soit la formation obligatoire des agentes et agents, les offres salariales, le régime de retraite et le retour de la précarité pour les salarié-es à temps partiel. Rappelons que le Conseil du trésor a déposé des offres salariales bien en deçà de ce qu’il a accordé au secteur public tout en demandant des reculs importants sur le régime de retraite.

« Nos actions des dernières semaines ont apporté certains résultats, mais c’est encore trop peu et le gouvernement doit comprendre que nous n’arrêterons pas tant et aussi longtemps que des avancées significatives et satisfaisantes ne se feront pas sentir à la table de négociation », affirme Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ–CSN.

Bureaux occupés

Gaetan Barrette, député de La Pinière, 6300 avenue Auteuil, Brossard
Guy Bourgeois, député d’Abitibi-Est, 888 3e avenue, bur. 202, Val d’or
Jean D’Amour, député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, 320 boul. de l’Hôtel-de-Ville, bur. 102, Rivière-du-Loup
Jean Rousselle, député de Vimont, 4650 boul. des Laurentides, bur. 415, Laval
Jean-Denis Girard, député de Trois-Rivières, 1500 rue Royale, bur. 180, Trois-Rivières
Jean-Marc Fournier, député de Saint-Laurent, 5255 boul. Henri-Bourassa Ouest, bur. 312
Luc Fortin, député de Sherbrooke, 1650 rue King Ouest, bur. 05, Sherbrooke
Sébastien Proulx, député de Jean Talon, 2505 Boul. Laurier, bur. 260, Québec
Serge Simard, député de Dubuc, 439 rue Albert, La Baie
Stéphanie Vallée, députée de Gatineau, 224 rue Principale Sud, Maniwaki

Bureaux visités

Gaétan Lelièvre, député de Gaspé, 11 rue de la Cathédrale, bur. 102, Gaspé
Martin Ouellet, député de René-Lévesque, 852 rue Bossé, Baie-Comeau

L’entente de principe adoptée à 91 %

Réunis en assemblée générale en début de soirée au Centre Bombardier, les membres du Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière (SEBLP–CSN) ont entériné l’entente de principe intervenue cette semaine avec l’employeur. À la suite de la recommandation du comité de négociation et du conseil syndical, les 163 salarié-es présents se sont prononcés à 91 % en faveur de son adoption, par voie de scrutin secret.

« D’une durée de trois ans, la nouvelle convention collective prévoit des augmentations salariales de 2 % par année et l’introduction d’une carte de paiement direct pour les médicaments, de préciser Mario Guignard, président du SEBLP (FIM–CSN). Dans le contexte actuel, l’offre de l’employeur de maintenir le statu quo de notre contrat de travail qui venait à échéance le 30 septembre 2016 et de reconduire toutes les annexes et les lettres d’ententes constituait la meilleure option. C’est la conclusion à laquelle nous sommes arrivés après plusieurs débats dans nos instances. Lors de notre dernière négociation, nous avons conservé plusieurs acquis mais une grève fut nécessaire pour y arriver. Notre convention est mature et viable et l’offre de l’employeur maintient le statut des ouvriers de production et reconduit toutes les clauses de retraite et de congé sans solde. »

Photo : Louise Leblanc
Photo : Louise Leblanc

« Lorsque nous arrivons à conclure une entente de principe qui maintient les gains historiquement obtenus et qui conserve les acquis liés au régime de retraite alors que ceux-ci sont attaqués de toutes parts par les employeurs, nous sommes en mesure de dire que la négociation s’est bien déroulée. Sans avoir recours à des moyens de pression lourds, la paix industrielle est maintenue pour les trois prochaines années », de souligner Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

« Lors du dernier conflit, nous avons soutenu le syndicat dans sa lutte pour protéger et consolider de bons emplois qui rayonnent sur plusieurs autres entreprises dans notre région. Il s’agit donc d’une bonne nouvelle puisque nous savons que Bombardier se prépare à rappeler des travailleuses et des travailleurs pour des contrats qui ont été confirmés récemment. Et nous souhaitons évidemment que ce rappel soit durable », de conclure Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

L’expertise des chantiers navals du Québec sur la voie de la reconnaissance ?

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) accueille favorablement la décision d’Ottawa de confier le contrat de radoub du brise-glace Pierre Radisson à un chantier naval du Québec. Rappelons qu’il s’agit d’un contrat de plus de 8 millions de dollars visant à réparer la coque du brise-glace de la Garde Côtière du Canada.

Un pas dans la bonne direction pour Ottawa
Pour la FIM–CSN, l’octroi du contrat au chantier naval Verreault navigation est la preuve que le Québec est bel et bien de retour dans la course. « Nous étions habitués à ce que les conservateurs ignorent les intérêts du Québec, ce qui a eu des conséquences bien réelles, notamment pour les chantiers navals du Québec et principalement pour celui de la Davie à Lévis. Serait-on face à un changement de cap à Ottawa ? Cela nous rassure pour l’avenir bien qu’il faudra en faire davantage pour rattraper le retard accumulé », affirme Alain Lampron, président de la FIM–CSN.

Un contrat important pour les emplois et pour la région
C’est évidemment avec enthousiasme que les travailleurs et les travailleuses de Verreault navigation se réjouissent de cette annonce. « On ne se cachera pas que cela est une très bonne nouvelle pour nous, nos emplois et nos familles. Une annonce comme celle là, c’est une façon de reconnaître notre expertise au Québec et ça fait changement de l’ambiance qui régnait il n’y a pas si longtemps », lance Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas Saint-Laurent (CCBSL–CSN), qui voit également d’un bon œil les retombées de cette décision sur la région. « Ce sont plus de 100 emplois qui seront ainsi consolidés, c’est toujours un élément dynamisant pour une région comme la nôtre », avance-t-elle.

Déception du côté du chantier de la Davie
Les salarié-es du chantier de la Davie, à Lévis, accueillent avec déception cette nouvelle. Pour Ann Gingras, présidente du conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, « cette annonce laisse un goût amer. Nous aurions souhaité que les salarié-es de la Davie puissent avoir un peu de reconnaissance particulièrement après les années fastes du régime conservateur qui les ont privés d’un partage équitable des contrats fédéraux. Malgré cela, nous n’allons pas jeter la serviette et nous allons retrousser les manches pour que la Davie obtienne les prochains contrats afin d’assurer ces emplois si importants pour notre région. Il est grand temps que notre propre gouvernement puisse reconnaître le chantier naval de Lévis en tant que meilleur chantier en Amérique du Nord tout comme Lloyd’s list l’a fait. D’autant plus que ce chantier, situé au Québec, est le plus grand au Canada. »

Six grandes thématiques pour développer l’industrie forestière

Réunis en conseil fédéral à Saint-Sauveur, les quelque 220 délégué-es de la FIM–CSN ont adopté jeudi, une série de résolutions concernant l’industrie forestière. C’est à la suite de la Journée de réflexion sur la situation forestière au Québec, qui s’est tenue lundi, que les délégué-es ont pu établir une série de 27 propositions réparties dans six blocs thématiques.

Au cours des dernières années, l’industrie forestière a vécu de nombreux bouleversements, que ce soit le déclin dans l’industrie des pâtes et papiers, le conflit autour du bois d’œuvre ou la problématique en lien avec les normes de certification. « Ce contexte affecte en premier lieu les travailleurs et les travailleuses qui sont toujours les premières victimes des soubresauts qui affectent l’industrie, il était essentiel pour nos membres que nous nous penchions sur la question et que nous adoptions une série de recommandations », explique Alain Lampron, président de la FIM–CSN.

Les délégué-es ont identifié six grandes thématiques qui touchent l’industrie forestière :

  • certification forestière, caribou forestier et impact sur la demande;
  • entente commerciale canado-américaine sur le bois d’œuvre;
  • surtaxe du papier surcalandré;
  • compétitivité de l’industrie forestière québécoise;
  • transformation de l’industrie forestière et politique industrielle;
  • nouveau régime forestier et aménagement forestier.

Selon l’organisation syndicale, ces six thématiques et les propositions qui s’y rattachent permettraient à l’industrie de se consolider et de lui assurer une certaine pérennité. Pour ce faire, la FIM–CSN en appelle à la collaboration des deux paliers de gouvernement et des entreprises : « Si l’on veut développer notre secteur forestier, il faudra que tous mettent l’épaule à la roue, nous avons fait nos devoirs, maintenant, c’est aux employeurs et aux gouvernements de faire leur bout de chemin », affirme Alain Lampron.

La FIM-CSN rappelle qu’il est primordial pour le Québec de se doter d’une politique industrielle globale qui permettrait de mener des actions structurantes pour l’ensemble des secteurs industriels. La FIM–CSN estime toutefois que le développement de l’industrie doit se faire en conformité avec le développement de meilleures conditions de travail, et c’est en ce sens qu’elle demande à ce que des conditions de travail minimales s’appliquent obligatoirement aux travailleurs sylvicoles. « Nos demandes sont variées. Elles visent autant la mise en place de conditions optimales pour le développement de ce secteur, par l’adoption d’une politique industrielle globale et de mesures incitatives, que l’imposition de normes minimales dans lesquelles s’exercera le travail forestier, notamment pour les travailleurs et les travailleuses sylvicoles qui vivent une extrême précarité », conclut Alain Lampron.

À propos

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs au sein de 320 syndicats répartis partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux.

Les syndiqué-es du Bas-Saint-Laurent règlent l’ensemble de leurs conventions collectives

Les travailleuses et les travailleurs des centres d’hébergement privés pour aîné-es, Investissement GL et la résidence Saint-Louis, ont adopté respectivement à 96 % et à 92 % leur entente de principe. Ces deux ententes respectent les quatre demandes communes de la négociation coordonnée.

« Les salarié-es ont tenu leur bout, a souligné d’entrée de jeu le président du syndicat, René Dextraze. En plus d’obtenir 1,50 $ de l’heure sur trois ans, l’échéance de la convention collective au 31 mars 2018, la formation systématique et un comité de relations de travail fonctionnel, ils sont aussi allés chercher des gains supplémentaires qui vont améliorer leur vie au travail. »

À ce titre, les employé-es d’Investissement GL ont aussi obtenu des gains sur le plan des congés de maladie, des congés sociaux et des congés fériés. Ceux de la résidence Saint-Louis ont pour leur part réalisé des avancées en ce qui a trait au cumul de l’ancienneté lors d’absence pour maladie et de mise à pied et sur la question du fractionnement des vacances.

C’est réglé au Bas-Saint-Laurent
Ces deux règlements viennent conclure la négociation dans les quatre résidences du Bas-Saint-Laurent qui participaient à la négociation coordonnée de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

« Je lève mon chapeau aux travailleuses et aux travailleurs des résidences privées de la région. Leurs revendications ont porté fruit. Ces ententes illustrent à quel point l’union des forces au sein d’une négociation coordonnée fonctionne bien », a enchaîné la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, Nancy Legendre.

« Les syndiqué-es des centres d’hébergement privés de la FSSS–CSN ont décidé, collectivement, qu’ils allaient améliorer leur sort, et ils y sont parvenus. Ces ententes auront des incidences concrètes sur leur vie de tous les jours », a aussi ajouté le vice-président régional de la FSSS–CSN, Daniel Charette.

« C’est une victoire. Nous allons maintenant nous assurer que l’ensemble des syndiqué-es qui prennent part à la négociation coordonnée règlent leur entente en tout respect de nos revendications communes. On s’en fait un point d’honneur », a conclu le représentant du secteur des centres d’hébergement privés de la FSSS–CSN, Gilles Gagné.

À propos de la FSSS–CSN
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Dans la région, le Conseil central du Bas-Saint-Laurent rassemble environ 10 000 syndiqué-es issus des secteurs public et privé, dont environ 130 membres dans le secteur des centres d’hébergement privés.

Une entente de principe est adoptée au Manoir Normandie

Une autre entente de principe vient d’être adoptée à 90 % à la résidence Manoir Normandie, dont l’accréditation syndicale participe à la négociation coordonnée qui se déroule dans tout le Québec dans les résidences privées pour aîné-es syndiquées à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

« Nous sommes très heureux de cette entente et des dernières semaines de négociation, qui nous ont permis d’en arriver à cette conclusion. Nous avons la preuve qu’il est tout à fait possible de travailler de concert avec un employeur, lorsqu’il comprend les objectifs d’une telle négociation, et de parvenir à nous entendre avec lui, en tout respect de nos demandes. Cette bonne écoute de l’employeur envers les salarié-es contribuera à maintenir des services de qualité pour les aîné-es de la résidence », souligne d’entrée de jeu le président du syndicat, René Dextraze.

« La négociation avait commencé péniblement, compte tenu des gestionnaires précédents et de leur mauvaise administration de l’établissement. Or, les nouveaux gestionnaires ont remis de l’ordre dans les affaires et comprennent parfaitement que les travailleuses et les travailleurs font partie de la solution pour la bonne marche de la résidence. Pour cette raison, entre autres, ils ont prêté attention à nos demandes auxquelles ils ont répondu positivement », enchaîne le vice-président régional de la FSSS-CSN, Daniel Charette.

L’entente permettra notamment aux salarié-es de la résidence d’augmenter leur salaire de 1,50 $/heure sur trois ans. Elle leur assure de la formation systématique qui leur permettra de bien accomplir leur travail, ainsi qu’un comité où ils pourront discuter ouvertement des problématiques qu’ils rencontrent au quotidien. L’entente prévoit également une fin de convention au 31 mars 2018, ce qui donnera à toutes les résidences qui participeront à la négociation coordonnée un important rapport de force pour la prochaine négociation.

Les ententes s’accumulent
« Il s’agit d’une deuxième entente sur quatre établissements qui participent à la négociation coordonnée dans le Bas-Saint-Laurent. C’est très encourageant pour les travailleuses et les travailleurs de la région qui se battent pour améliorer leurs conditions de travail, et nous sommes confiants que d’autres ententes se concluront prochainement », enchaîne la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, Nancy Legendre.

« La négociation coordonnée fait en sorte que tout le monde en ressort gagnant. Les employé-es améliorent leur sort, les aîné-es reçoivent de meilleurs services et l’employeur dessert mieux sa clientèle. Voilà ce qu’il faut retenir », conclut le représentant des centres d’hébergement privés, Gilles Gagné.

La CSN-Construction revendique un suivi sérieux du comité de vigie

À titre d’organisation participante au Comité de vigie sur la référence de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction, la CSN-Construction revendique un suivi sérieux des recommandations soumises par les membres de ce comité.

« Le 30 septembre 2014, le comité de vigie publiait un rapport d’évaluation du système de référence après les deux premières années de fonctionnement. Nous nous attendions donc à ce qu’un suivi rigoureux soit fait afin d’améliorer les lacunes que nous avions observées durant cette période. Or, de l’avis même du sous-ministre du Travail, aucun suivi formel n’a été fait sur les neuf recommandations formulées dans le rapport de la Commission de la construction du Québec (CCQ) », de déplorer Pierre Brassard, président de la CSN-Construction.

« Une de ces recommandations prévoyait la mise en place d’une liste unique de référence sans mention de l’allégeance syndicale. L’application d’une telle règle aurait définitivement brisé la dynamique de favoritisme que le système de référence visait à combattre. Une autre recommandation, plus pratique celle-ci, visait à retirer des listes les travailleuses et les travailleurs déjà en emploi afin de faciliter l’utilisation des listes publiées par la CCQ pour les employeurs. Du fait que ce sont les travailleuses et les travailleurs qui procèdent à leur mise en disponibilité, cette procédure assurerait un accès direct à celles et ceux qui veulent et peuvent travailler », de souligner monsieur Brassard.

Un changement de mentalité

« Les organisations syndicales qui ont largement bénéficié du favoritisme lié au placement syndical sont les premières à revendiquer la mise à mort du système de référence. Si nous désirons sérieusement mettre un terme à la discrimination sur les chantiers, il faut impérativement mettre en place des règles et des procédures qui vont assurer un bon fonctionnement du système », de conclure le président de la fédération.

À propos
Fondée en 1924, par et pour les travailleurs, la CSN-Construction offre à ses membres tous les outils nécessaires pour défendre et améliorer leurs conditions de travail. Présente et engagée partout au Québec, la CSN-Construction représente plus de 18 000 travailleuses et travailleurs de l’industrie de la construction.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

Les conseils centraux en congrès

Aujourd’hui, s’ouvrent les congrès de cinq conseils centraux de la CSN, le temps pour les syndicats d’une même région de faire le bilan de l’action syndicale et sociale des trois dernières années et de voter les priorités pour l’avenir.

Après celles et ceux de l’Outaouais, qui ont « ouvert la saison » des congrès des conseils centraux le 26 avril, à Maniwaki, c’est au tour des militantes et des militants de l’Abitibi–Témiscamingue–Nord-du-Québec, de la Côte-Nord, de l’Estrie, de Lanaudière et du Bas-Saint-Laurent de se réunir à compter d’aujourd’hui dans ce traditionnel rendez-vous triennal pour débattre des orientations des trois prochaines années.

Partout, le bilan de la lutte à l’austérité sera à l’ordre du jour. Rien de plus normal, la mobilisation contre les mesures restrictives du gouvernement de Philippe Couillard ayant enflammé le Québec depuis septembre 2014. Les syndicats de la CSN ont été aux côtés des conseils centraux dans cette bataille qui se poursuit entre autres pour maintenir les services publics et les programmes sociaux, comme les services de garde éducatifs. La lutte à l’austérité est d’ailleurs partout à l’agenda des trois prochaines années.

C’est grâce aux conseils centraux que l’action de la CSN se déploie à tous les niveaux aux quatre coins du Québec. Le quotidien des conseils centraux, c’est l’appui aux syndicats en négociation pour un meilleur revenu ou contre des conditions de travail dangereuses, autant que des batailles pour l’emploi ou un développement régional harmonieux qui respecte les communautés.

Outaouais : la dignité par un revenu décent

Dans toutes les régions, les coupes en éducation, dans la santé et dans les services sociaux ont réduit la qualité et l’accessibilité des services et complexifié la tâche de celles et ceux qui y œuvrent au quotidien, tout en détériorant leurs conditions de travail. « La loi 10, qui oblige maintenant des gens à devoir se déplacer sur des dizaines de kilomètres pour des services jadis offerts dans leur communauté, la disparition des organismes de développement local et les récentes compressions dans les services de garde affectent les régions.

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Les délégué-es du congrès au Château Logue de Maniwaki avec l’exécutif réélu

La population a été durement affectée par les décisions austères du gouvernement libéral », a soutenu Michel Quijada, réélu à la présidence du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CSN). Le congrès, qui s’était déroulé sur le thème La dignité contre l’austérité, a voté pour revendiquer un relèvement substantiel du salaire minimum.

Le développement de Lanaudière

À Joliette, les délégué-es du Conseil central de Lanaudière (CSN) sont réunis cette semaine sur le thème Décidons / Mobilisons / Agissons. Pour la présidente Francine Ranger, le thème « décrit parfaitement les débats qui nous animeront tout au long de la semaine. Les enjeux discutés concernent le développement de notre région dans les volets tels que l’éducation, la santé et les services sociaux, l’environnement, les jeunes, la condition féminine et la santé et sécurité du travail ».

Photo Michel Giroux
Photo Michel Giroux

Côte-Nord : l’heure des choix

Les trois dernières années ont été particulièrement difficiles pour la population nord-côtière, frappée par un ralentissement économique qui a été aggravé par les mesures d’austérité. « Notre économie régionale dépend encore beaucoup des richesses naturelles », convient Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord (CSN).

Photo : Alain Therrien

Selon lui, la région vivra une transition de son modèle économique. « Les ressources naturelles seront toujours au cœur de notre prospérité, mais d’autres alternatives s’imposent, dont, notamment, une économie de service qui devra prendre encore plus de place. Les temps changent, et la Côte-Nord devra s’adapter. Cette réalité sera à l’ordre du jour de notre 8e congrès qui se déroule sur le thème Solidaires…malgré vents et marées », explique Guillaume Tremblay.

Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec : syndicalisation et environnement

Au cours du 22e congrès, les délégué-es des syndicats CSN de l’Abitibi–Témiscamingue–Nord-du-Québec se réunissent à compter d’aujourd’hui sur le thème Nous, notre territoire, notre fierté ! pour discuter notamment de développement régional, d’environnement et de syndicalisation.

Dans cette région, plus de 60 % des travailleuses et des travailleurs de la région ne sont pas syndiqués. « Dans le secteur primaire, par exemple dans les mines, un bastion historique du syndicalisme, il y a aujourd’hui énormément d’entreprises non syndiquées, relève le président du CCATNQ–CSN, Donald Rheault. L’industrie a beaucoup changé, on voit de plus en plus de sous-traitants et une multiplication d’entreprises de plus petite taille. Cela pose un défi particulier pour celles et ceux qui souhaitent se regrouper à l’abri des représailles des employeurs. Par ailleurs, nos structures d’accueil et de services qui ont fait leur preuve dans des contextes traditionnels doivent refléter cette réalité changeante ».

Estrie : active et solidaire

À Sherbrooke, le 26e congrès du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CSN) s’ouvre aujourd’hui sur le thème La Solidarité moteur de ma communauté.

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Congrès du conseil central de l’Estrie. Photo : Chu Anh Pham

Les principaux thèmes abordés touchent notamment la mobilisation, la condition féminine, le développement régional et l’immigration. « La CSN a toujours été très active et solidaire. Les propositions soumises aux délégué-es nous guideront vers une solidarité encore plus large et plus diversifiée, explique le président du conseil central, Denis Beaudin. Au cours du prochain mandat, nous souhaitons être encore plus visibles et démontrer que la CSN est une force incontournable. »

Et maintenant… au Bas-Saint-Laurent

La pertinence du syndicalisme sera au cœur des travaux des délégué-es du congrès du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CSN) qui se tient sur le thème Et maintenant…

« La montée de l’individualisme et les changements que subit le monde du travail minent tranquillement les bases du mouvement syndical, constate Nancy Legendre, présidente du CCBSL-CSN. C’est notre devoir de nous adapter. » En ce sens, le 24e congrès permettra aux militantes et aux militants de se rappeler les grandes luttes menées pour bâtir une société moderne suscitant l’envie ailleurs dans le monde.

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Le choix de la thématique du congrès Et maintenant… oriente clairement la réflexion des délégué-es vers l’avenir. Comment mieux rejoindre la relève dans nos milieux de travail, comment déconstruire le mythe qu’un salarié-e obtient davantage seul qu’en groupe, comment sensibiliser au fait que les programmes collectifs profitent à tous, d’une manière ou d’une autre ?

Les congrès des autres conseils centraux se dérouleront jusqu’à la mi-juin : Laurentides, Montérégie et Saguenay–Lac-Saint-Jean à compter du 24 mai ; Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine dès le 25 mai ; Montréal du 6 au 10 juin ; et Québec du 13 au 17 juin.

Syndicat des employés des garages de Rivière-du-Loup (FIM-CSN)

Le Syndicat des employés des garages de Rivière-du-Loup (CSN) est fier d’accueillir une nouvelle section, Grand-Portage Volkswagen inc., qui a été accréditée le 4 avril 2016, pour représenter : «Tous les salariés au sens du Code du travail, y compris les directeurs des pièces, à l’exception du personnel de ventes, des employés de bureau, des aviseurs techniques, du personnel de soutien pièces et services, des directeurs de département et de leurs adjoints et des responsables du transport routier.»

Cette nouvelle section est affiliée à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), au Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL-CSN) et, bien entendu, à la CSN.

Syndicat des employés des garages de Rivière-du-Loup (FIM-CSN)

Le Syndicat des employés des garages de Rivière-du-Loup (CSN) est fier d’accueillir une nouvelle section, Grand-Portage Nissan inc., qui a été accréditée le 4 avril 2016, pour représenter : «Tous les salariés au sens du Code du travail, y compris les directeurs des pièces, à l’exception du personnel de ventes, des employés de bureau, des aviseurs techniques, du personnel de soutien pièces et services, des directeurs de département et de leurs adjoints et des responsables du transport routier.»

Cette nouvelle section est affiliée à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), au Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL) et, bien entendu, à la CSN.

Syndicat des employés des garages de Rivière-du-Loup (FIM-CSN)

Le Syndicat des employés des garages de Rivière-du-Loup (CSN) est fier d’accueillir une nouvelle section, Grand-Portage automobiles inc., qui a été accréditée le 4 avril 2016, pour représenter : «Tous les salariés au sens du Code du travail, y compris les directeurs des pièces, à l’exception du personnel de ventes, des employés de bureau, des aviseurs techniques, du personnel de soutien pièces et services, des directeurs de département et de leurs adjoints et des responsables du transport routier.»

Cette nouvelle section est affiliée à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), au Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL-CSN) et, bien entendu, à la CSN.

Une première entente dans le Bas-Saint-Laurent

Une première entente de principe dans les résidences privées pour personnes âgées qui participent à la négociation coordonnée dans le Bas-Saint-Laurent est intervenue entre le syndicat et le Manoir des Générations du groupe Cogir lundi dernier le 28 mars 2016. L’entente, qui a été adoptée par l’assemblée générale, a été présentée aux membres dans la soirée du vendredi 1er avril 2016 et respecte les demandes communes de la négociation coordonnée.

« Cette annonce d’une première entente de principe pour les centres d’hébergements privés du Bas-Saint-Laurent est une très bonne nouvelle, se réjouit la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, Nancy Legendre. Tous les employeurs visés par cette entente doivent comprendre que les travailleuses et les travailleurs vont maintenir leurs objectifs jusqu’à ce qu’ils obtiennent une réponse favorable à leurs demandes. »

« Nous sommes satisfaits de cette entente qui contribuera à améliorer la situation financière quotidienne de nos membres avec une augmentation de 1,50 $ de l’heure étalé sur trois ans, affirme le vice-président régional de la FSSS-CSN, Daniel Charette. La date d’échéance de la nouvelle convention collective, soit le 31 mars 2018, permettra, pour sa part, aux travailleuses et travailleurs du secteur de poursuivre la lutte avec un meilleur rapport de forces en vue d’améliorer les conditions de travail. »

« Ce n’est qu’un début ! renchérit le représentant du secteur des centres d’hébergement privés de la FSSS-CSN, Gilles Gagné. Nous comptons bien réussir à obtenir des ententes aussi satisfaisantes auprès des trois autres employeurs de la région. »

« La négociation coordonnée permet d’augmenter le rapport de force et de lancer un message clair aux employeurs du secteur : nous tenons fermement à nos demandes et nous ne lâcherons pas prise. Nos demandes sont tout à fait légitimes », conclut le président du syndicat des travailleuses et des travailleurs des résidences d’hébergement Rimouski-Neigette (CSN), René Dextraze.

D’autres gains ont aussi été obtenus durant cette négociation concernant notamment l’augmentation des primes de soir et de nuit et la question des uniformes fournis par l’employeur.

La négociation coordonnée des centres d’hébergement privés (FSSS-CSN)

Quarante-trois accréditations syndicales ont uni leurs forces face aux employeurs du secteur afin d’améliorer le sort des quelque 2000 travailleuses et travailleurs concernés dans ce type de résidences en croissance constante. Elles demandent une augmentation salariale de 1,50 $ de l’heure sur trois ans, la création d’un comité de relations de travail opérationnel, la formation systématique des employé-es et une date commune d’échéance des conventions collectives.

À propos de la FSSS-CSN et du Conseil central du Bas-Saint-Laurent

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Dans la région, le Conseil central du Bas-Saint-Laurent rassemble environ 10 000 syndiqué-es issus des secteurs public et privé, dont environ 130 membres dans le secteur des centres d’hébergement privés.

Syndicat des paramédics du Bas-Saint-Laurent (FSSS-CSN)

Suite au dépôt d’une requête en accréditation, le 9 décembre 2015, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Parc régional de la Rivière-du-Nord – CSN a été accrédité pour représenter : « Tous les salarié-es au sens du Code du travail. »

Ces travailleuses et travailleurs voulaient ainsi prendre les moyens pour mettre fin à la disparité de traitement pratiquée envers les salariés. En d’autres termes, il était important pour eux de démontrer leur solidarité face à l’arbitraire patronal. Ils ont également beaucoup de pain sur la planche pour en arriver à régler de nombreux problèmes de santé et de sécurité au travail.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), au Conseil central des Laurentides (CCSNL-CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Le gouvernement de Philippe Couillard devra reculer !

Il n’est pas question d’abandonner le réseau des services de garde à contribution réduite que l’on s’est donné il y a près de vingt ans. Le gouvernement Couillard va devoir le comprendre, en mettant fin aux compressions, en annulant les hausses de tarifs et en assurant son développement pour l’avenir de nos enfants et du Québec. Voilà l’essentiel du message livré aujourd’hui par des centaines de parents, de travailleuses et de travailleurs des CPE, du milieu scolaire et des responsables en services de garde en milieu familial, lors d’un rassemblement à Rimouski, tenu simultanément dans plusieurs autres villes du Québec.

Pour Ghislaine Paquet, présidente du Syndicat des travailleuses des Centre de la petite enfance de la MRC Rimouski-Neigette (CSN), « Le gouvernement doit reconnaître la valeur éducative des services de garde et l’importance de la qualité. Plusieurs études ont démontré que les services de garde à but non lucratif offrent une qualité de services supérieure aux garderies commerciales dont l’un des objectifs est la recherche de profit. Pourtant, depuis l’arrivée des libéraux en 2003, le nombre de places en garderies commerciales subventionnées et non subventionnées n’a cessé de s’accroître, alors que leur part dans la distribution des places disponibles est passée de 16 % à 34 % en 2014 ! »

« Pourquoi le ministère de la Famille s’en prend-il au modèle québécois des services de garde à contribution réduite alors que ces services ont fait leurs preuves et sont devenus une fierté ? », lance Daniel Charette, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). Il faut préserver l’accessibilité et la viabilité des centres de la petite enfance, des services en milieu familial régi (RSG) et de ceux en milieu scolaire.

« On va tout mettre en œuvre pour empêcher Philippe Couillard de détruire cet acquis social si essentiel pour le développement des enfants, l’éducation et la conciliation famille-travail, déclare Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent. Comme chez nous, au Bas-Saint-Laurent et partout au Québec, des milliers de parents, des enfants et des travailleuses et des travailleurs des services de garde à l’enfance en milieu familial, en milieu scolaire et en CPE ont défilé pour dénoncer les politiques du gouvernement. Les actions d’aujourd’hui ne sont qu’un début. Que le gouvernement Couillard se le tienne pour dit ! »

D’autres actions d’envergure sont à prévoir au cours des jours et des semaines à venir. Par ailleurs, les parents, la population et les travailleuses et les travailleurs des services de garde à contribution réduite sont invités d’ici le 24 février, à signer la pétition mise en ligne par l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE), disponible sur le site https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-5663/index.html.