26 janvier 2000 : Lancement officiel de la Marche mondiale des femmes au Québec, en direction du bureau du premier ministre Lucien Bouchard, ce geste faisant suite à une première rencontre avec celui-ci et la ministre de la Condition féminine pour leur présenter vingt revendications.
Les activités étaient nombreuses et se sont déroulées autour du 8 mars, du 4 juin pour les 5 ans de la marche Du pain et des roses, et du 9 au 13 octobre où des marcheuses et militantes de la CSN sillonnaient les rues et les routes du Québec à scander les 20 revendications pour contrer la violence et la pauvreté que subissent les femmes. Le tout s’est terminé dans la solidarité par un rassemblement de plus de 50 000 personnes à Montréal le
14 octobre.
Presque 5 millions de signatures de la carte d’appui ont été adressées au secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en vue de lutter contre la pauvreté des femmes et la violence qu’elles vivent. Une délégation internationale lui transmettait également les revendications internationales, le 17 octobre, à New York où ont convergé des femmes du monde entier. Les femmes de la CSN étaient présentes.
La Marche mondiale des femmes (MMF) en 2005 a pris la forme d’un relais de la Charte mondiale des femmes pour l’humanité sur les cinq continents. La Charte, adoptée à une réunion internationale de la MMF au Rwanda, dépeint le monde que les femmes veulent construire, basé sur l’égalité, la liberté, la solidarité, la justice et la paix.
Au Québec, quinze mille femmes accueillaient la Charte qui arrivait par le traversier à Québec le 7 mai 2005. Cinq revendications, chacune incarnant les valeurs de la Charte, avaient été dévoilées le
8 mars.
Après avoir passé la charte à un autre maillon de femmes organisées, une centaine de militantes CSN en provenance des conseils centraux et des fédérations poursuivait leur marche jusqu’au Parlement.
Le 17 octobre, clôture de la Marche, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, des femmes de chaque fuseau horaire se sont mobilisées durant une heure pour les 24 heures de solidarité féministe mondiale. L’édifice de la CSN au 1601 De Lorimier affichait les 5 valeurs; les gens à la CSN, femmes et hommes, étaient rassemblés à l’entrée démontrant leur appui.
Une manifestation le 8 mars pour lancer la Marche mondiale des femmes. Toutes bien chaussées, ça va marcher pour les militantes de la CSN!
Cette même manifestation, en route vers le bureau du premier ministre, Jean Charest, où les marcheuses y ont déposé des tas de souliers pour signifier que ce mouvement durerait jusqu’au
17 octobre.
Devant la montée des droites conservatrices des valeurs néolibérales, marchandes, patriarcales, fondamentalistes et guerrières de la société, les militantes de coalitions régionales ont organisé environ 180 actions régionales ayant mobilisé plus de
13 000 participantes réparties du 12 au 16 octobre. Chaque journée correspondant à une revendication sur : le travail des femmes : autonomie économique des femmes. Mesures urgentes de lutte contre la pauvreté; le bien commun et l’accès aux ressources; la violence envers les femmes comme outil de contrôle du corps des femmes; la paix et la démilitarisation; et les droits des femmes autochtones.
Marche de clôture réunissant 10 000 personnes à Rimouski.
Une Caravane des résistances et solidarités féministes a parcouru le Québec du 10 septembre au 17 octobre pour rencontrer des femmes en vue d’échanger sur les luttes, les résistances, et les propositions novatrices pour la justice sociale, l’égalité de toutes et la protection de l’intégrité de la Terre.
Marche le 17 octobre à Trois-Rivières où tout au long de son parcours sont mis de l’avant les thèmes de l’austérité, l’environnement, les luttes des femmes autochtones et la guerre et militarisation.
À la fin de la marche se succède une série de performances artistiques et de prises de parole, dont les femmes des Premières nations.
Un « die-in », geste symbolique de protestation en se couchant au sol pour simuler la mort, en solidarité avec la revendication des femmes des Premières nations d’avoir une commission d’enquête sur les femmes disparues et assassinées au Canada.
Le 3 mars 2020, la Coordination du Québec pour la Marche mondiale des femmes (CQMMF) dévoilait, devant les bureaux montréalais de la ministre responsable de la Condition féminine du Québec, ses revendications portant sur la pauvreté, la violence, la justice climatique, les femmes migrantes, immigrantes et racisées ainsi que les femmes autochtones.
Plusieurs militantes de la CSN étaient présentes au lancement de la Marche mondiale des femmes (MMF) au Québec, en mars 2020.
Depuis les débuts de la MMF, la CSN s’implique activement. Pour l’édition 2020-2021, elle s’est affichée fièrement sur la façade de son siège social à Montréal, notamment.
Depuis les débuts de la MMF, la CSN s’implique activement. Pour l’édition 2020-2021, elle s’est affichée fièrement sur la façade de son siège social à Montréal, notamment.
Dans la vitrine de l’édifice de la CSN à Montréal, les cinq revendications québécoises de la Marche mondiale des femmes 2020-2021.
La responsable politique au comité exécutif de la CSN, Nathalie Arguin, prenait part à la manifestation du 17 octobre 2021, à Montréal.
Une conférence de presse de la CQMMF a précédé les actions régionales qui se sont tenues partout au Québec, le 17 octobre 2021.
Des actions régionales se sont tenues partout au Québec pour la clôture de la MMF au Québec, le 17 octobre 2021.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable.
Elle est composée de près de 1 600 syndicats et regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec, mais également sur l’ensemble du territoire canadien.