Le syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay: acceptation à 83 % de l’offre globale et finale de la ville

Réunis en assemblée générale hier à Chicoutimi, plus de 350 travailleurs cols bleus et membres du Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN) ont voté sur l’offre globale et finale déposée par la Ville la semaine passée.

En négociation depuis près d’un an et demi, les parties ont décidé, il y a quelques mois, de faire appel à un conciliateur et, il y a quelques semaines, d’entreprendre un blitz de négociation. Le syndicat a fait des gains concernant les clauses sur l’attribution du temps supplémentaire, la date d’ancienneté et sur d’autres clauses normatives.

« Au cours de l’année et demie où nous avons été en négociation, nous avons obtenu plusieurs choses, mais après plusieurs rencontres de blitz de négociation, rencontres qui se sont passées en mars et en avril derniers, nous nous sommes vite rendus à l’évidence que nous ne pourrions en arriver à une entente de principe, nos positions demeurant différentes de part et d’autre; la Ville a donc pris la décision de déposer une offre globale et finale la semaine dernière. Nous avons fait confiance à nos vis-à-vis, car ils nous avaient fait comprendre qu’en blitz de négociation avec un comité restreint, les choses allaient avancer plus vite. Nous avons choisi de procéder de la sorte, mais l’employeur a fait des offres conditionnelles à des compromis syndicaux ! » de déplorer monsieur Claude Dion, président du Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN).

«L’employeur tenait à obtenir, selon ses propos, la flexibilité des employés affectés aux travaux publics et en échange, il a bonifié les primes, les repas, améliorations des conditions de travail pour les temporaires de longue date et autres. Les demandes patronales étaient notamment justifiées par la restructuration qu’il dit vouloir entreprendre en 2015 et qui devrait toucher la plupart des groupes des employés de la Ville. Nous avons démontré notre bonne foi et nous avons fait un choix de raison et non de cœur en acceptant cette offre finale, mais sachez qu’en 2015 nous ramènerons les demandes sur lesquelles nous n’avons pas pu discuter » d’affirmer monsieur Dion.

Bien que le résultat soit de 83 % pour l’acceptation de cette offre finale, les membres se sont exprimés haut et fort contre le comportement de l’employeur pendant cette négociation et sur le fait que plusieurs cadres ont fait planer des rumeurs de non-rappel au travail pour l’été si le contrat n’était pas accepté. « Nous n’avons pas eu peur de ces menaces; par contre, nous ne pouvions les balayer de la main et par souci de transparence, nos membres devaient être au courant de ces menaces faites par l’employeur » d’expliquer monsieur Dion. « Cependant, la prochaine ronde de négociation est pour très bientôt et il faut que l’employeur sache que nos membres sont prêts et que l’exécutif se rappellera de la façon dont cette négociation-ci s’est passée » de conclure le président du syndicat.

Le Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN) est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics – CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac-Saint-Jean compte plus de 16 600 membres. La CSN représente plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.

Laval choisit de tasser les travailleurs en loisirs

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des loisirs de Laval déplore ce qui est survenu samedi dernier au Cocothon, une chasse aux œufs qui a tourné au vinaigre pour plusieurs familles lavalloises. Alors que l’organisation de ce genre d’évènement est habituellement confiée aux syndiqué-es en loisirs de la ville, elle a été cette fois-ci attribuée à la fondation du Centre de la nature.

L’organisation de la Fête de la famille, elle aussi normalement prise en charge par les travailleurs en loisirs, subira le même sort et sera retirée de leurs responsabilités. « Cette fête rassemble bon an mal an quelque 35 000 personnes. La Ville préfère nous en tenir loin et se priver de notre expertise. Fera-t-on appel aux mêmes organisateurs? Doit-on s’attendre aux mêmes résultats? » se questionne le président du syndicat, Martin Collerette. « La Ville craint les moyens de pression et préfère remettre entre les mains de personnes inexpérimentées, qui n’ont aucune vision, la tenue d’évènements qui connaissent toujours un succès lorsque les travailleurs des loisirs participent à leur déroulement », ajoute-t-il.

« Nous sommes en négociation depuis plus de deux ans et l’employeur ne semble pas en voie d’un règlement rapide, souligne également Martin Collerette. Les travailleurs en loisirs exercent des moyens de pression pour accélérer cette négociation qui traîne en longueur, certes, mais ils ont à cœur les services qu’ils rendent. Jamais le Cocothon n’aurait dégénéré de la sorte si nous avions été impliqués dans son organisation. Ce sont les résidentes et les résidents de Laval qui paient le prix du manque de volonté de la ville de régler la négociation le plus rapidement possible. »

Demandes syndicales

L’accès à un programme d’aide aux employé-es, la flexibilité dans la formation pré saison et l’équité salariale pour les étudiantes et les étudiants, qui n’ont pas été considérés dans le dernier exercice de relativité salariale, figurent également parmi les demandes syndicales. La question de la rémunération est également en cause dans la négociation, les comparatifs avec d’autres villes témoignant avec éloquence du rattrapage qui s’impose à Laval.

Rappelons enfin que les travailleuses et les travailleurs en loisirs de Laval ont voté à 97 %, lors d’une assemblée générale spéciale qui s’est tenue le 30 mars dernier, pour dix journées de grève qu’ils utiliseront au moment jugé opportun.

À propos du syndicat

Le syndicat des travailleuses et travailleurs en loisirs de la ville de Laval (STTLVL) représente plus de 900 syndiqué-es. Il est affilié depuis 1987 à la Fédération des employées et employés de services publics – CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des services publics et parapublics. La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 syndiqué-es provenant de tous les secteurs d’activité tant privé que public.

 

Les conductrices et les conducteurs d’autobus scolaire satisfaits de la reprise des travaux d’évaluation de leur emploi

Les conductrices et les conducteurs d’autobus scolaire de la région de l’Estrie, affiliés à la Fédération des employées et des employés des services publics de la CSN (FEESP-CSN) ont rencontré aujourd’hui Réjean Hébert, ministre de la Santé et des services sociaux, ministre responsable des Aînés et responsable de la région de l’Estrie, dans le cadre d’une tournée de sensibilisation et de mobilisation, sur le thème En route vers le respect, qui vise essentiellement à faire reconnaître la valeur de leur travail. Pour cela, les conductrices et les conducteurs se réjouissent de son appui à l’effet que la table nationale, qui a le mandat de réaliser un exercice complet d’évaluation de leur emploi sur la base d’emplois comparables, reprenne ses travaux sans attendre.

« Nos revendications que nous y porterons sont claires : nous exigeons la reconnaissance et la valorisation de notre emploi » a affirmé d’entrée de jeu monsieur Stephen Gauley, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus la Sapinière – CSN. Pour la rencontre, il était accompagné de dirigeants des syndicats des conductrices et des conducteurs de la région affiliés à la CSN, de M. Yvon Godin, vice-président de la FEESP-CSN et responsable du secteur transport scolaire ainsi que de M. Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE).

Au mois de novembre 2012, la Ministre Malavoy a mis sur pied un comité de travail ayant pour mandat la réalisation d’un exercice complet d’évaluation de l’emploi de conductrice et de conducteur d’autobus scolaire sur la base d’emplois comparables. Ce comité est composé entre autres de représentantes et de représentants des transporteurs scolaires, de la CSN et du gouvernement. Les travaux allaient bon train jusqu’à ce qu’en mai 2013, ils soient paralysés par le départ inattendu du président. À la fin du mois de février 2014, un nouveau président fut nommé. Après tout ce temps, les conductrices et les conducteurs sont en droit de s’attendre à ce que les travaux aboutissent dans un délai raisonnable.

« Le message que nous avons livré au Ministre Hébert était clair : après avoir longtemps attendu, il est temps que les travaux de la table donnent lieu à une amélioration des conditions de travail des conductrices et des conducteurs », a affirmé Denis Beaudin.

« L’iniquité salariale et le blocage dans la reconnaissance de leur métier, qui est de transporter de manière sécuritaire les enfants du Québec, ça doit se terminer. Nous avons donc sensibilisé monsieur Hébert et l’opinion publique au respect que méritent ces femmes et ces hommes », mentionne monsieur Godin.

Rappelons que plus de 575 000 écoliers – soit un peu moins que 60 % des élèves du primaire et du secondaire – montent à bord d’autobus scolaires tous les jours. En Estrie, plus de 300 conductrices et conducteurs sont syndiqué-es à la CSN et qui desservent les circuits pour les commissions scolaires des Hauts-Cantons, des Sommets et de l’Estrie.

À propos du secteur transport scolaire (STS) de la FEESP-CSN

Le STS regroupe cinquante-sept syndicats et représente environ 3000 travailleuses et de travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) de la CSN. La fédération compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

La table nationale d’évaluation de leur emploi doit donner des résultats rapidement

Les conductrices et les conducteurs d’autobus scolaire de la région de Québec affiliés à la CSN ont rencontré aujourd’hui madame Agnès Maltais, Ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, du Travail, de la Condition féminine et Ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale dans le cadre d’une tournée de sensibilisation et de mobilisation, sur le thème En route vers le respect, qui vise essentiellement à faire reconnaître la valeur de leur travail. Pour cela, les conductrices et les conducteurs souhaitent que la table nationale, qui a le mandat de réaliser un exercice complet d’évaluation de leur emploi sur la base d’emplois comparables, puisse procéder rapidement.

Au mois de novembre 2012, la Ministre Malavoy a mis sur pied un comité de travail ayant pour mandat la réalisation d’un exercice complet d’évaluation de l’emploi de conductrice et de conducteur d’autobus scolaire sur la base d’emplois comparables. Ce comité est composé entre autres de représentantes et de représentants des transporteurs scolaires, de la CSN et du gouvernement. Les travaux allaient bon train jusqu’à ce qu’en mai 2013, ils soient paralysés par le départ inattendu du président. À la fin du mois de février 2014, un nouveau président fut nommé. Après tout ce temps, les conductrices et les conducteurs sont en droit de s’attendre à ce que les travaux aboutissent dans un délai raisonnable.

« Nos revendications sont claires : nous continuons à exiger la reconnaissance et la valorisation des emplois dans le secteur du transport scolaire. Et le message que nous avons livré à madame Maltais l’était tout autant : les gens ont été plus que patients. Bien qu’une table nationale soit formée, toujours faut-il qu’elle soit fonctionnelle et il est grand temps que les travaux de la table donnent lieu à une amélioration concrète des conditions de travail des conductrices et des conducteurs » a affirmé madame Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CSN).

« Bien que nous laisserons la chance à cette personne de prendre connaissance du dossier, les travaux de la table doivent s’accélérer car une iniquité salariale est toujours présente et bloque la reconnaissance de leur métier, qui consiste en le transport, de manière sécuritaire, des enfants du Québec au quotidien. Nous avons donc voulu sensibiliser la Ministre Maltais au respect que méritent ces femmes et ces hommes », a martelé Yvon Godin, vice-président de la FEESP (CSN).

Pour la rencontre, les représentants syndicaux étaient accompagnés de plusieurs conductrices et les conducteurs d’autobus scolaire.

Rappelons que plus de 575 000 écoliers – soit un peu moins que 60 % des élèves du primaire et du secondaire – montent à bord d’autobus scolaires tous les jours.

À propos de la FEESP-CSN et du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CSN)

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) de la CSN compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics donc 55 syndicats regroupant environ 3000 membres dans le domaine du transport scolaire.

Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Pour sa part, il représente 240 syndicats et plus de 44 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Les conductrices et les conducteurs d’autobus scolaire satisfaits de la reprise des travaux d’évaluation de leur emploi

Les conductrices et les conducteurs d’autobus scolaire de la région de Montréal, affiliés à la Fédération des employées et des employés des services publics de la CSN (FEESP-CSN) ont rencontré aujourd’hui madame Diane De Courcy, ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, dans le cadre d’une tournée de sensibilisation et de mobilisation, sur le thème En route vers le respect, qui vise essentiellement à faire reconnaître la valeur de leur travail. Pour cela, les conductrices et les conducteurs se réjouissent de son appui à l’effet que la table nationale, qui a le mandat de réaliser un exercice complet d’évaluation de leur emploi sur la base d’emplois comparables, reprenne ses travaux sans attendre. De part et d’autre, les participants ont souhaité la poursuite et la conclusion rapide des travaux de ce comité maintenant qu’un nouveau Président a été nommé.

« Nos revendications que nous y porterons sont claires : nous exigeons la reconnaissance et la valorisation de notre emploi » a affirmé d’entrée de jeu monsieur Jacques Forgues, président du Secteur transport scolaire (STS) de la FEESP-CSN. Pour la rencontre, il était accompagné de membres des syndicats des conductrices et des conducteurs de la région, de madame Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal Métropolitain-CSN, ainsi que de monsieur Yvon Godin, vice-président de la FEESP-CSN et responsable du secteur transport scolaire.

Au mois de novembre 2012, la Ministre Malavoy a mis sur pied un comité de travail ayant pour mandat la réalisation d’un exercice complet d’évaluation de l’emploi de conductrice et de conducteur d’autobus scolaire sur la base d’emplois comparables. Ce comité est composé entre autres de représentantes et de représentants des transporteurs scolaires, de la CSN et du gouvernement. Les travaux allaient bon train jusqu’à ce qu’en mai 2013, ils soient paralysés par le départ inattendu du président. À la fin du mois de février 2014, un nouveau président fut nommé. Après tout ce temps, les conductrices et les conducteurs sont en droit de s’attendre à ce que les travaux aboutissent dans un délai raisonnable.

« Le message que nous avons livré à madame De Courcy était clair : après avoir longtemps attendu, il est temps que les travaux de la table donnent lieu à une amélioration des conditions de travail des conductrices et des conducteurs», a affirmé Dominique Daignault.

« L’iniquité salariale et le blocage dans la reconnaissance de leur métier, qui est de transporter de manière sécuritaire les enfants du Québec, ça doit se terminer. Nous avons donc sensibilisé madame De Courcy et l’opinion publique au respect que méritent ces femmes et ces hommes », a martelé Yvon Godin.

Rappelons que plus de 575 000 écoliers – soit un peu moins que 60 % des élèves du primaire et du secondaire – montent à bord d’autobus scolaires tous les jours.

À propos du secteur transport scolaire (STS) de la FEESP-CSN

Le STS regroupe cinquante-sept syndicats et représente environ 3000 travailleuses et de travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) de la CSN. La fédération compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Les employées et employés de la ville déclenchent des moyens de pression

Réunis en assemblée générale le 17 mars dernier, les employées et employés syndiqués de la Ville de Sainte-Thérèse se sont prononcés, à l’unanimité, en faveur du déclenchement de moyens de pression.

Ce vote a été précédé par un autre vote unanime, celui du rejet de la dernière offre patronale à l’égard des enjeux liés à la retraite des employées et employés syndiqués.

Les parties se sont rencontrées à de nombreuses reprises au cours des vingt-sept mois, qui se sont écoulés depuis l’échéance de la convention collective de travail. Le syndicat et la Ville ont pu s’entendre sur l’ensemble des enjeux d’ordre normatif du contrat de travail, sans toutefois être en mesure de conclure une entente sur les enjeux d’ordre monétaire.

Les enjeux liés à la retraite demeurent, jusqu’à aujourd’hui, le cœur du litige. En décembre passé, la Ville et le syndicat étaient pourtant tout près d’une entente à cet égard, mais le dépôt du projet de loi de la ministre Maltais sur les régimes de retraite est venu brouiller les cartes.

« En réalité, la Ville a fait volte-face et nous a déposé au retour des Fêtes une proposition globale sur les enjeux de retraite, qui comportait des reculs par rapport aux paramètres sur lesquels nous nous étions entendus », déclare Daniel Gauthier, président du syndicat.

C’est sans délai, qu’au lendemain de leur assemblée générale, les employées et employés syndiqués cols bleus et cols blancs de la Ville ont mis en œuvre leur mandat de moyens de pression.

À cette étape-ci de la négociation, il n’est nullement question pour le syndicat de perturber les services offerts à la population de Sainte-Thérèse. Un récent sondage effectué par la Ville a d’ailleurs démontré que 93% des citoyens se disent satisfaits des services que leur offre leur municipalité. Pour le syndicat, il est évident que ce résultat est le reflet, sans équivoque, du professionnalisme de ses travailleuses et travailleurs cols bleus et cols blancs syndiqués, qui ont le souci d’offrir une prestation de travail de qualité au quotidien. Ainsi, en retour, celui-ci juge être en droit de s’attendre à une certaine forme de reconnaissance de la part des élus de la Ville envers leurs employées et employés syndiqués, ce qui n’est actuellement pas le cas.

Pour le syndicat, cette reconnaissance ne peut se traduire autrement que par la conclusion rapide d’une nouvelle convention collective, assurant une retraite décente à l’ensemble des employés et employées syndiqués de la Ville.

Le syndicat entend bien poursuivre et accentuer ses actions de visibilité au cours des prochaines semaines et compte particulièrement sur l’appui de la population de Sainte-Thérèse.

Les négociations sont maintenant au point mort, aucune autre date de rencontre n’est prévue entre les parties.

Le Syndicat des employées et employés de la Ville de Sainte-Thérèse – CSN représente un peu plus d’une centaine de cols bleus et cols blancs de la Ville de Sainte-Thérèse. Celui-ci est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP) et au Conseil central des Laurentides CSN.

En négociation depuis plus de deux ans, les travailleurs en loisirs de Laval votent dix jours de grève

Réunis en assemblée générale extraordinaire, les travailleuses et les travailleurs en loisirs de Laval ont adopté à 97 % dix journées de grève qu’ils utiliseront au moment jugé opportun. Fait à noter, un amendement a été voté et approuvé par l’assemblée syndicale pour augmenter de cinq à dix le nombre de jours de grève.

« Nous sommes en négociation depuis plus de deux ans et nous avons été très patients compte tenu des déboires de la ville, mais il est temps que les choses débloquent. Malgré 20 séances de négociation, il reste plus de 40 points à régler. Les travailleurs veulent envoyer un message clair à l’employeur : c’est assez, il doit se mettre en mode règlement », affirme Martin Collerette, le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des loisirs de Laval (CSN).

Les questions de la relativité salariale, du rattrapage salarial, de la formation présaison et des programmes d’aide aux employé-es sont quelques-uns des points qui achoppent encore à la table de négociation.

L’équité salariale, pour les étudiants aussi

« Les étudiants et les étudiantes, qui constituent la grande majorité des membres du syndicat, n’ont pas été considérés dans l’exercice de relativité salariale. Il est inconcevable de tolérer quelque discrimination salariale que ce soit à leur égard, peu importe la période durant laquelle ils sont appelés à travailler », ajoute le président du syndicat.

Rattrapage salarial

Les syndiqué-es demandent à la ville de reconnaître à sa juste valeur le professionnalisme dont ils font preuve en tout temps dans l’octroi des services aux citoyens. « Laval doit être plus compétitive dans son offre salariale par rapport à ce qui se fait dans d’autres municipalités. Il n’y a aucune raison pour qu’ils soient traités de façon différente des autres employés municipaux du Québec », soutient pour sa part le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Yvon Godin.

PAE et formation présaison

Les travailleuses et les travailleurs jugent également inadmissible de ne pas avoir accès à un programme d’aide aux employé-es, alors que plusieurs d’entre eux rencontrent parfois des situations psychologiquement difficiles. Ils estiment de plus qu’il est tout à fait injuste de courir le risque de perdre leur ancienneté et leur lien d’emploi s’ils ne peuvent se présenter à la formation présaison. « Nous avons proposé plusieurs solutions à la Ville, comme la fixation de plusieurs dates ou une formation Web qui permettraient aux syndiqué-es de suivre cette formation tout en remplissant leurs obligations de fin d’année. Nous ne comprenons pas pourquoi l’employeur s’y oppose », a encore souligné Martin Collerette.

« La Ville traite les travailleurs en loisirs comme des quantités négligeables. Je regrette. Ils sont des professionnel-les assidus qui prennent très au sérieux les services rendus aux Lavalloises et aux Lavallois. La FEESP-CSN les appuiera dans toutes leurs démarches et leurs décisions pour faire entendre raison à l’employeur », a conclu Yvon Godin.

À propos du syndicat

Le syndicat des travailleuses et travailleurs en loisirs de la ville de Laval (STTLVL) représente plus de 900 syndiqué-es. Il est affilié depuis 1987 à la Fédération des employées et employés de services publics -CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des services publics et parapublics. La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 syndiqué-es provenant de tous les secteurs d’activité tant privé que public.

Les travailleurs manuels de Terrebonne s’invitent à la séance du comité métropolitain de Montréal

Les cols bleus et les concierges de Terrebonne ont manifesté leur présence lors de la séance du conseil de la Communauté métropolitaine de Montréal à laquelle participait le maire Jean-Marc Robitaille en tant que membre de l’exécutif. Les travailleuses et travailleurs manuels cherchaient par cette action à rappeler au maire de Terrebonne l’urgence de régler le conflit et la négociation qui traînent en longueur.

« Le maire s’allie à d’autres partenaires et prend position contre des projets qui touchent sa ville, comme Enbridge, mais ne cherche aucunement à régler le conflit qui perdure depuis juillet avec les concierges et à conclure enfin la négociation avec les cols bleus, qui traîne depuis deux ans. La population et tous les travailleurs sont grandement affectés par l’entêtement du maire, et c’est ce que nous avons cherché à lui rappeler », souligne Denis Renaud, président du Syndicat des travailleurs manuels de Terrebonne.

Denis Renaud a renchéri : « Nous ne savons plus comment le dire pour que le maire aborde enfin la question de front afin de régler les choses une fois pour toutes. Pour ce faire, il devra cesser de se défiler devant la nécessité d’aborder la question des chiffres que nous lui avons fournis concernant nos demandes. Aucune discussion ne sera possible s’il s’entête à dire dans les médias que nos chiffres ne tiennent pas la route, mais qu’il refuse d’en discuter à la table de négociation. Comment voulez-vous que ça se règle ! »

Impacts directs

Les conséquences de cette situation sur la population sont nombreuses : atteintes à la santé et à la sécurité, propreté laissant à désirer, dépenses inutiles engendrées par le déplacement d’activités ainsi que judiciarisation du conflit et recours quasi-systématique au service de police qui entraînent des coûts astronomiques. « Le printemps approche, et les camps de jour, dont s’occupent les concierges, sont menacés. Je suis inquiet pour les familles de Terrebonne. Il faut que le conflit se règle au plus tôt, pour le bien de toutes et de tous ! » a conclu le vice-président de la Fédération des employées et employés des services publics, Yvon Godin.

À propos de la FEESP-CSN

La Fédération des employées et employés de services publics-CSN compte plus de 400 syndicats affiliés représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Elle est affiliée à la CSN, elle-même composée de 2000 syndicats et regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Un projet à bonifier, selon la CSN

La CSN estime que le projet de loi sur les régimes de retraite des municipalités déposé par le gouvernement doit être bonifié et amélioré et que certaines mesures doivent être revues si l’on souhaite atteindre les objectifs de pérennisation visés, maintenir les principes de la libre négociation et assurer la confiance des travailleurs dans ces régimes.

Régimes en difficulté

La vice-présidente de la CSN, Francine Lévesque, évoque d’emblée l’accueil favorable de son organisation face à la proposition gouvernementale de ne restructurer que les régimes en difficulté pour les ramener à une capitalisation à 85 %. « Le gouvernement fait le bon choix d’éviter de viser l’ensemble des régimes à prestations déterminées et en s’attardant à ceux qui sont réellement en difficulté afin de trouver les moyens pour en faire des régimes solides et durables », fait-elle valoir.

Service futur

La CSN comprend que cette restructuration ne se fera qu’une fois. « La décision de ne pas inclure le déficit futur est judicieuse, d’après Francine Lévesque, car le processus de réforme des régimes de retraite s’inscrit dans un contexte de crise financière exceptionnelle. « Cet exercice ne doit pas se répéter tous les cinq ans », affirme-t-elle.

Non à la révision imposée des droits acquis et au partage 50-50 Le président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Denis Marcoux, déplore par ailleurs la volonté du gouvernement de s’en remettre à la règle du partage des coûts des régimes à 50-50 et d’imposer une réduction des droits acquis des travailleuses et des travailleurs. « Le partage 50-50 n’est pas garant de stabilité et la révision des droits acquis des travailleurs risque d’ébranler leur confiance. Nous nous opposons fermement à l’idée de revenir sur les droits déjà accumulés dans le régime. Cela constitue du salaire différé et il n’est pas question de revenir en arrière sur la rémunération qui a déjà été consentie aux travailleurs ainsi qu’aux retraités. Ceux-ci n’ont pas à subir les contrecoups de la mauvaise situation financière des régimes », affirme-t-il. « Il existe de meilleures solutions que nous ferons valoir en commission parlementaire pour garantir le financement des régimes », ajoute Francine Lévesque.

Toute la place à la négociation La vice-présidente de la CSN salue finalement la décision du gouvernement de maintenir la démarche de restructuration du régime à l’intérieur de la négociation. « Le processus de négociation constitue la meilleure voie pour en arriver à établir les paramètres nécessaires à la pérennité des régimes. Nous sommes satisfaits de voir que le gouvernement entend lui donner toutes les chances de réussir », conclut Francine Lévesque.

Intimidation inacceptable de la part d’un commissaire

Un élu de la commission scolaire des Hauts-Cantons s’est conduit de façon agressive et inadéquate avec les représentants du Syndicat du personnel de soutien de la commission scolaire des Hauts-Cantons – CSN (SPSCSHC – CSN). Cette situation perdure depuis un certain temps, mais a culminé lors d’une rencontre du comité de relations de travail (CRT), le 4 février dernier. « Nous ne pouvons plus accepter de subir un climat agressif lors de nos CRT », a déclaré Julie Bolduc, qui ajoute que le comportement du commissaire de Compton et vice-président du Conseil des commissaires, André Couture, nuit au bon déroulement de ces rencontres depuis longtemps.

Les agissements du commissaire Couture feront maintenant l’objet de plaintes à la commission scolaire. Le SPSCSHC – CSN invoquera notamment le non-respect du Règlement établissant le code d’éthique et de déontologie du commissaire de la Commission scolaire des Hauts-Cantons ainsi que de la Politique pour contrer la violence en milieu de travail de cette dernière. De plus, cette attitude du commissaire va à l’encontre de la politique du ministère de l’Éducation qui cherche à contrer la violence et l’intimidation dans les écoles du Québec.

Une situation unique

Le SPSCSHC – CSN souligne par ailleurs que la Commission scolaire des Hauts-Cantons est la seule des 33 commissions scolaires dont le personnel est syndiqué à la FEESP – CSN qui permet la présence d’élus scolaires aux CRT. Il s’agit habituellement d’instances qui relèvent des directions et des ressources humaines. Le syndicat fera donc des représentations auprès de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy, afin qu’aucun commissaire ne siège plus aux CRT du personnel de soutien. Le SPSCSHC estime que la commission scolaire des Hauts-Cantons devrait suivre l’exemple de la très grande majorité des autres commissions scolaires québécoises et laisser les directions et les ressources humaines s’occuper des relations de travail.

À propos du SPSCSHC – CSN

Le SPSCSHC – CSN représente plus de 400 salarié-es, en majorité des femmes travaillant à temps partiel au sein des établissements de la commission scolaire des Hauts-Cantons. Les grands secteurs d’emploi qu’il représente sont les suivants : manuel, administratif, technique, adaptation scolaire, service de garde, cafétéria et surveillance d’élève.

À propos de la FEESP-CSN

La Fédération des employées et employés de services publics compte plus de 400 syndicats affiliés représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La CSN accueille favorablement le rapport d’étape de Guy Demers

Le rapport d’étape du président du Chantier sur l’offre de formation collégiale, monsieur Guy Demers, rendu public hier, traduit une volonté de maintenir et de développer le réseau collégial estime la vice-présidente de la CSN, Mme Denise Boucher.

Caroline Senneville, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), est satisfaite de constater qu’une vision globale se dégage du rapport. « Cette vision s’inscrit tout à fait dans la perspective d’une gestion nationale de l’offre de formation collégiale et de la gestion de la carte des programmes, tant dans le réseau collégial public que privé », indique Mme Senneville. Toutefois, une mise en garde s’impose : un bilan national des expériences en téléenseignement est nécessaire avant d’adopter une stratégie nationale sur la formation à distance.

Les recommandations visant à valoriser la formation technique en région et à améliorer la diffusion de l’information sur les programmes et les places disponibles méritent d’être saluées. « La volonté de favoriser la collaboration avec le ministère et celle d’offrir un soutien financier aux services régionaux d’admission nous apparaissent des éléments essentiels afin de répondre adéquatement aux besoin des étudiants », souligne Mme Marjolaine Côté, vice-présidente-trésorière de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).

« Pour nous, le rapport promeut la stabilité du financement du réseau et énonce clairement un souci de pérennité du réseau collégial dans une perspective de baisse démographique, ce à quoi nous souscrivons entièrement Nous attendons les suites du travail bien amorcé par monsieur Demers », conclut Mme Boucher.

Profil des organisations

Fondée en 1921, la CSN est une organisation composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) regroupe plus de 56 000 syndiqué-es travaillant dans les secteurs public et parapublic, dont 4000 membres dans 34 cégeps.

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) compte quelque 33 000 membres, dont les profs de 46 syndicats d’enseignantes et d’enseignants dans les cégeps et le personnel de nombreux établissements collégiaux privés. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Vote de grève dans trois syndicats de transport scolaire

Quatre syndicats CSN du transport scolaire de l’Estrie sont présentement en négociation pour le renouvellement de leur convention collective soit ;

– Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN

La triste similitude de ces quatre négociations est l’écart important entre les demandes syndicales et les offres patronales notamment au point de vue salarial, déclare Denis Beaudin président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie – CSN. Dans certains cas, l’employeur offre moins que l’indice des prix à la consommation alors que minimalement cet ajustement lui est octroyé par la commission scolaire, et ce, à chaque année, ajoute-t-il.

Devant le fossé qui sépare les parties, chacun des syndicats a décidé d’aller de l’avant et de consulter ses membres afin d’obtenir un mandat de grève.

Ainsi, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN, s’est réuni en assemblée générale le 31 octobre 2013 et c’est dans une proportion de 87 % que le mandat leur a été confié.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN, pour sa part, a obtenu un tel mandat le 29 janvier dernier, et ce, à 95 %.

Finalement, c’est hier soir que les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN se sont prononcés, eux aussi, en faveur de la grève, et ce, à 92 %.

Le comité de négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN est présentement à la table de négociation. Les dernières offres patronales ne présageaient pas du tout une entente de principe et il serait fort possible que les membres aient à se prononcer, eux aussi, sur un mandat de grève, et ce, d’ici les prochaines semaines, précise monsieur Beaudin.

Le moment du déclenchement de cette grève n’a pas encore été fixé pour le moment et la durée de celle-ci non plus, conclut Monsieur Beaudin.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et à la Fédération des employées et employés des services publics – CSN (FEESP), qui compte plus de 400 syndicats, représentant environ 58 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic.

Les syndiqués CSN manifestent devant les bureaux de l’employeur et de la commission scolaire

Excédés par la lenteur des négociations et par le manque d’intérêt et de volonté du propriétaire Julien Renaud, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Renaud – CSN ont décidé de braver le froid et de manifester leur mécontentement devant les bureaux de la commission scolaire à Saint-Eustache et les bureaux de leur employeur à Mirabel.

C’est en assemblée générale, le 26 septembre dernier, que les syndiqués avaient voté à l’unanimité en faveur du déclenchement de moyens de pression au moment jugé opportun.

Voilà près d’un an que la convention collective de travail est échue. Ce n’est qu’à la fin du mois de juin de cette année que le syndicat a réussi à obtenir une première rencontre de négociation pour enfin procéder au dépôt des revendications de ses membres. Depuis, aucune autre rencontre de négociation n’a pu avoir lieu. L’employeur ne retourne plus les appels de la partie syndicale et évite toute forme de rencontre. Au mois de septembre dernier, la partie syndicale n’a eu d’autres choix que de demander au ministre du Travail d’intervenir en procédant à la nomination d’une personne conciliatrice.

« Renaud a toujours accordé peu d’importance à ses employé-es et à leurs conditions de travail. Nous ne sommes pas syndiqués pour rien, nous sommes pour lui que de la main-d’œuvre à bon marché », souligne monsieur Michel Laurin, président du Syndicat. En effet, l’essentiel des revendications syndicales concerne les questions salariales dont principalement la rémunération largement inférieure à celle des syndiqués de l’industrie.

Les parties doivent se rencontrer, le 31 janvier prochain, afin de poursuivre les négociations en présence du conciliateur du ministère du Travail.

« Nos membres manifestent ce matin pour démontrer à l’employeur et à la commission scolaire leur détermination pour ainsi forcer l’employeur à accélérer le processus de négociation et appuyer leur comité de négociation » ajoute monsieur Michel Laurin, président du Syndicat.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Renaud – CSN représente tout près d’une centaine de conductrices et conducteurs de berlines en transport scolaire du Groupe Renaud. Celui-ci est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP) et au Conseil central des Laurentides CSN.

Les cols blancs CSN rejettent les offres finales de la Ville

Les membres du Syndicat des cols blancs de la Ville de Sainte-Agathe-des-Monts – CSN se sont réunis en assemblée générale, le 21 janvier dernier, afin de se prononcer sur la dernière offre de l’employeur qualifiée par ce dernier de finale et globale.

« L’offre de la Ville n’était ni plus ni moins que la même offre que celle déposée en octobre dernier », déplore la présidente par intérim du syndicat, Janie Miron. L’assemblée générale a été catégorique à l’égard de cette offre en se prononçant à 95 % en faveur de son rejet. Cette proposition patronale clairement rejetée renie toujours les enjeux syndicaux fondamentaux au cœur du litige de la négociation en cours depuis plus de trois ans.

La Ville camoufle son entêtement derrière une fausse préoccupation envers l’équité entre cols bleus et cols blancs, prétendant ne pas vouloir octroyer aux cols blancs une enveloppe salariale supérieure à celle accordée aux cols bleus de la Ville récemment.

Pourtant, la structure salariale actuelle des cols blancs est manifestement, aux yeux de l’employeur, une panacée en matière d’iniquité et d’injustice. Son incohérence alimente et engendre des inégalités importantes en matière d’équité salariale, en plus de placer le niveau de rémunération en dessous de ceux des cols blancs des villes avoisinantes de la région. Les études du Conseil des municipalités du Québec démontrent même un recul de 2$ l’heure comparativement à la moyenne provinciale pour les mêmes types d’emploi.

De plus, la contribution actuelle de l’employeur au REER des syndiqués est la plus basse de la région. Avec la maigre contribution de la Ville au REER des employés cols blancs, après 35 ans de service, un salarié retraité n’arrive pas à atteindre le seuil minimum recommandé pour une retraite décente. Des injustices inacceptables pour une municipalité qui se dit d’autant plus préoccupée par les questions d’équité.

« Pour ajouter l’insulte à l’injure, après avoir conclu la convention collective des cols bleus, la Ville vient de bonifier de façon significative les avantages sociaux de ses cadres. Il est clair que nous sommes les négligés de la Ville. Les dirigeants ont manifestement peu de considération pour nos fonctions et responsabilités qui sont en pratique des catégories d’emplois à prédominance féminine. », ajoute madame Miron. La demande d’ajustement des salaires de la partie syndicale représente un investissement de 32 000 $ de la part de la municipalité et ferait passer l’écart salarial de 15% à 13% entre les cols blancs et bleus de la Ville.

Les parties se rencontreront le 27 janvier prochain

Au terme de leur assemblée générale du 21 janvier, les membres ont renouvelé leur mandat de grève, ainsi que leur fond de soutien en appui à leur lutte et se sont dirigés à la séance du conseil municipal pour annoncer leur décision aux élus de la municipalité. Rappelons que la convention collective est échue depuis le 31 décembre 2010. Le Syndicat des cols blancs de la Ville de Sainte-Agathe-des-Monts – CSN représente une vingtaine d’employées et d’employés et est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP-CSN) et au Conseil central des Laurentides CSN.

Une première convention collective avec la FEESP–CSN est adoptée par une forte majorité

Le Syndicat des employés municipaux de Rivière-du-Loup (CSN), qui représente 30 travailleurs, se réjouit de l’adoption à 86 % de l’entente de principe conclue le 9 décembre 2013 avec l’employeur. « Les salariés font des gains importants dans la nouvelle convention qui vient d’être signée, a signalé Jean Soucy, président par intérim du syndicat. L’élection du nouveau maire Gaétan Gamache a fait débloquer la négociation, qui durait depuis cinq ans. »

Les gains en termes concrets « C’est principalement l’atteinte d’un premier plancher d’emploi, avec 12 employés permanents, qui a permis de dénouer la négociation. Les cols bleus contribueront à la pérennité du régime de retraite par une augmentation de leur cotisation, qui passera à 9 % à partir du 1er janvier 2014, mais ne pouvaient accepter de payer plus sans avoir une sécurité d’emploi pour l’avenir, a expliqué Jean Soucy. Le plancher d’emploi est venu régler cette question. »

La Ville de Rivière-du-Loup s’est aussi engagée à analyser les façons de rapatrier du travail à l’interne et à diminuer son recours à la sous-traitance. À cet effet, elle se penchera dès 2014 sur les moyens possibles pour redonner les emplois aux cols bleus dans plusieurs domaines, dont l’opération des usines de traitement de l’eau, l’entretien des parcs et espaces verts, le déneigement des rues, l’enlèvement des ordures et l’entretien du réseau d’éclairage.

Par ailleurs, la structure salariale qui a été négociée comporte des augmentations de 2,50 % en 2014, de 3 % en 2015 et de 3 % en 2016. La nouvelle convention collective sera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2016.

« Nous sommes heureux d’avoir obtenu une première convention collective avec la CSN et saluons l’ouverture du nouveau maire envers les travailleurs de la ville. Nous avons su saisir l’occasion et travailler ensemble pour obtenir une entente respectueuse des employés manuels. Les cols bleus de Rivière-du-Loup ressortent pleinement satisfaits de l’issue des négociations », a pour sa part conclu le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics, Yvon Godin.

À propos du syndicat Le Syndicat des employés municipaux de Rivière-du-Loup est affilié depuis le 3 novembre 2009 à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). Il est également membre du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, qui regroupe quelque 10 000 membres dans la région. La Confédération des syndicats nationaux (CSN) réunit pour sa part plus de 300 000 syndiqué-es provenant de tous les secteurs d’activité tant privé que public.

Mobilisés plus que jamais

Les membres du Syndicat des cols blancs de la Ville de Sainte-Agathe-des-Monts – CSN se sont réunis en assemblée générale, le 4 décembre dernier, afin de se doter d’un fonds de grève.

« Nous sommes à un tournant de notre lutte. Malgré les trois années de négociation sans résultats tangibles, nos membres sont tous aussi déterminés qu’au premier jour. Nous allons poursuivre les négociations et gagner cette guerre d’usure », déclare la présidente par intérim du syndicat, Janie Miron.

Aucune séance de négociation n’a eu lieu depuis le 23 octobre dernier. Depuis cette dernière rencontre, la partie syndicale est toujours en attente d’un retour de l’employeur sur les éléments de négociation encore en litige.

« L’employeur refuse toujours de prioriser notre négociation. Voilà près de trois ans que nous sommes sans contrat de travail. Il est clair, pour nous, qu’il tente de mener une guerre d’usure, mais nous ne nous laisserons pas abattre », ajoute madame Miron.

Les cols blancs ont exercé des moyens de pression à chaque semaine depuis le début de l’automne et entendent bien poursuivre la démonstration de leur solidarité au retour des Fêtes et ce, jusqu’à la signature de leur nouveau contrat de travail.

Les parties se rencontreront les 9 et 27 janvier prochain.

Plusieurs enjeux de la négociation demeurent toujours à négocier. Le cœur du litige concerne, essentiellement, les augmentations annuelles des salaires, un rattrapage salarial de la majorité des titres d’emploi, la bonification de la contribution de l’employeur au REER collectif, un réaménagement des échelons salariaux, l’intégration d’horaires d’été, l’augmentation du plancher d’emploi et la bonification des conditions de travail des salarié-es temporaires.

Rappelons que leur convention collective est échue depuis le 31 décembre 2010. Le Syndicat des cols blancs de la Ville de Sainte-Agathe-des-Monts – CSN représente une vingtaine d’employées et d’employés et est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP–CSN) et au Conseil central des Laurentides CSN.

La CSN et la FEESP demandent au gouvernement de ne pas céder au coup de force de l’UMQ

Réagissant aux propos tenus hier par l’Union des municipalités du Québec (UMQ), qui réclame des outils pour en arriver à un règlement en cas d’impasse après un an de négociation, la CSN et la FEESP demandent au gouvernement d’agir et d’aller de l’avant avec des propositions qui maintiennent intact le processus légitime de la négociation.

« Jamais nous n’avaliserons un mécanisme qui consacre l’échec des négociations avant même qu’elles ne soient commencées en donnant des droits aux employeurs d’agir unilatéralement. Il ne peut y avoir de tergiversations sur une telle question et nous n’accepterons pas un tel coup de force », de soutenir Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN. « Donner des droits à une partie sur une autre bafouerait quant à nous le droit d’association qui comprend le droit à libre négociation de nos conditions de travail. Le gouvernement ne peut ignorer la reconnaissance d’un tel droit constitutionnel », d’ajouter Denis Marcoux, président de la FEESP-CSN.

« Nous n’avons jamais nié que certains régimes de retraite connaissent des problèmes importants. La CSN a sonné l’alarme avec des résolutions de congrès, et ce, depuis 2008 afin de mettre sur pied un comité de travail composé des gestionnaires de caisse de retraite. Ce dernier devra trouver des pistes de solutions à nos problèmes communs, car il en va aussi des conditions de vie de nos membres. Nous avons réussi dans une majorité de cas à convenir d’entente négociée avec plusieurs municipalités, et ce, sans conflit. Nous sommes déterminés à travailler pour la survie des régimes de retraite à prestations déterminées et la mise en place de régimes de retraite décents pour tous. Nous voulons le faire avec nos vis-à-vis. Nous voulons des engagements clairs au chapitre d’un calendrier de travail. Nous tenons toujours à apporter notre contribution aux travaux afin de pouvoir y représenter les intérêts de nos membres et trouver des solutions acceptables pour tous », de conclure Francine Lévesque.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. La FEESP-CSN représente près de 55 000 membres.

Les travailleurs de l’UPA conservent leur fonds de retraite intact

Les membres du Syndicat des employés(es) de la confédération de l’Union des producteurs agricoles (SECUPA-CSN) ont réussi à conserver leur régime de retraite après presque deux ans de négociations ardues. Dans un vote tenu à Longueuil le 28 novembre, ils ont approuvé la nouvelle entente de principe dans une proportion de 99 %. « Nous avons développé une mobilisation sans précédent », a déclaré Carole Duval, présidente du SECUPA-CSN.

Cette dernière a également souligné la naissance d’une nouvelle solidarité qui a permis à sept syndicats d’employés de différentes organisations au sein de l’UPA de négocier de façon coordonnée afin de sauver leur régime de retraite commun. La nouvelle entente couvrira la période de 2012 à 2016 inclusivement. L’augmentation de salaire prévue dans la nouvelle convention collective sera de 2 % par année, sauf en 2013 où elle s’établira plutôt à 1,6 %.

Malgré les demandes patronales qui voulaient mettre fin au régime de retraite hybride négocié en 2008, le SECUPA-CSN a réussi à négocier une entente très satisfaisante qui permet de conserver intact le fonctionnement du régime. Pour le reste, les conditions de travail des syndiqués du SECUPA-CSN restent essentiellement les mêmes, à l’exception d’une bonification des clauses relatives aux heures supplémentaires des professionnel-les. L’exécutif de la Fédération des employées et employés de service public (FEESP–CSN) tient à souligner la persévérance et la mobilisation sans précédent dont à fait preuve le SECUPA-CSN.

À propos du SECUPA

Le SECUPA-CSN compte près de 280 membres qui travaillent pour la confédération ou une des différentes fédérations spécialisées affiliées à l’Union des producteurs agricoles (UPA).

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les travailleurs syndiqués interpellent le conseil d’administration

Excédés par la lenteur des négociations et par la mauvaise foi des porte-parole patronaux de la Régie à la table de négociation, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Régie intermunicipale des déchets de la Rouge – CSN ont assisté, hier, à la séance publique du Conseil d’administration de la Régie.

Les syndiqués ont obtenu, le 7 mars 2012, leur accréditation auprès du ministère du Travail. Neuf mois plus tard, en janvier 2013, les parties commençaient la négociation de la toute première convention collective de travail des syndiqués. Au total, 13 rencontres ont eu lieu entre les parties patronale et syndicale, sans que ceux-ci puissent en arriver à une entente. De ces 12 rencontres, neuf ont eu lieu en présence d’un conciliateur du ministère du Travail du Québec.

Rappelons que c’est à la demande du syndicat que le ministre du Travail a procédé à la nomination d’un conciliateur.

L’objectif syndical demeure toujours le même, c’est-à-dire l’intégration à la convention collective des conditions de travail existantes et en vigueur au moment où le syndicat a obtenu son accréditation, l’ajout des clauses usuelles régissant les activités syndicales, de légères modifications assurant le traitement juste et équitable de ces travailleuses et travailleurs et des augmentations salariales concurrentielles.

L’employeur, lui, ne l’entend pas ainsi. Il persiste à vouloir réduire les conditions de travail actuelles des syndiqué-es, en leur octroyant des droits inférieurs à ceux en vigueur au moment de la syndicalisation. Il propose, notamment, l’abolition des horaires de travail et des définitions de tâches et veut limiter l’action syndicale, en contestant l’ajout à la convention collective de dispositions permettant notamment des libérations syndicales.

« Nous avons interpellé le Conseil d’administration de la Régie, hier, afin de les sensibiliser au fait qu’il y a manifestement de la mauvaise volonté de la part de leurs représentants à la table des négociations et que nos revendications sont légitimes et loin d’être hors normes. Cette démarche, nous l’avons fait dans l’objectif d’en arriver rapidement à un règlement négocié de la convention collective tout en évitant l’affrontement », déclare Benoit Houle, le président du syndicat.

Ce dernier ajoute que si cette démarche de sensibilisation auprès du Conseil d’administration de la Régie ne permet pas d’accélérer le processus de négociation vers un règlement rapide de la convention collective, c’est sans hésitation que le syndicat accentuera l’intensité et la fréquence des moyens de pression au cours des prochaines semaines.

La Régie intermunicipale des déchets de la Rouge est située sur le chemin du parc industriel à Rivière-Rouge. Celle-ci emploie une dizaine d’ouvrières et ouvriers chargés de l’enfouissement de déchets domestiques, du tri de matières recyclables domestiques et de la gestion des déchets domestiques dangereux. 36 municipalités de trois MRC différentes de la région acheminent leurs déchets à la Régie.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Régie intermunicipale de la Rouge – CSN représente une douzaine d’employé-es et est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP) et au Conseil central des Laurentides CSN.

La ministre de l’Éducation doit agir dès maintenant

Ce midi, les délégué-es du Secteur transport scolaire (STS) ont manifesté à grand bruit dans les rues de Québec, passant devant l’Assemblée nationale, pour se retrouver devant l’édifice Marie-Guyart. Leur action visait à exprimer leur impatience face à la nomination d’une nouvelle présidence qui doit piloter les travaux de la table chargée d’évaluer leur emploi. « Quatre rencontres du comité ont eu lieu et les travaux avançaient bien», de préciser Jacques Forgues, président du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). En mai 2013, le départ inattendu du président a tôt fait de mettre tout sur la glace. « Nous avons alors tenté à plusieurs reprises de sensibiliser l’actuel gouvernement à cette nomination qui est très importante pour nous. Or, nous attendons toujours que la ministre agisse », de conclure monsieur Forgues.

Rappelons qu’au mois de novembre 2012, la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), madame Marie Malavoy, a mis sur pied un comité de travail qui a pour mandat de réaliser un exercice complet d’évaluation de l’emploi de conductrice et de conducteur d’autobus scolaire sur la base d’emplois comparables. Ce comité est composé de représentantes et de représentants des transporteurs scolaires, de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) et du gouvernement. Les conductrices et les conducteurs exigent donc que la ministre nomme dès maintenant une personne à la présidence de ce comité afin que des conditions de travail décentes soient enfin reconnues. « Ça fait maintenant près de sept mois que les travaux du comité n’avancent plus. Pendant ce temps-là, le gouvernement laisse les conductrices et les conducteurs travailler dans des conditions qui ne sont pas à la hauteur de celles et de ceux qui portent la responsabilité de transporter nos enfants chaque matin », d’ajouter Yvon Godin, vice-président de la FEESP et responsable du secteur transport scolaire. Rappelons que plus de 575 000 écoliers, soit un peu moins que 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

Le STS regroupe environ 3000 travailleuses et de travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics-CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.