Vote de grève générale illimitée à l’unanimité chez Autobus Yves Séguin

Le Syndicat du transport scolaire Autobus Yves Séguin & Fils–CSN a adopté un mandat de grève générale illimitée à l’unanimité par voie de scrutin secret lors d’une assemblée générale tenue ce lundi 23 janvier au soir.

« Le cheap labor dans le transport scolaire, pour nous, c’est terminé. Notre métier doit être valorisé et reconnu et les salaires doivent être conséquents face aux responsabilités qui sont les nôtres. On conduit un véhicule lourd, on a des horaires coupés qui nous font travailler de très tôt le matin à tard en fin de journée, sans compter qu’on prend en charge jusqu’à 72 élèves dans nos véhicules, de leur demeure à l’école. On s’est serré la ceinture depuis trop longtemps et on veut notre juste part des sommes qui ont récemment été octroyées à notre employeur », déclare Louise Boulé, présidente du syndicat.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Il est temps que ça change dans le domaine du transport scolaire. Les boss ont très longtemps misé sur le fait qu’on pouvait engager du monde sans bonifier leurs conditions de travail de manière à bien rémunérer les salarié-es. Ils ont fait beaucoup d’argent sur leur dos et, actuellement, on voit très bien que cette vision à court terme nous a menés à une rareté de main-d’œuvre que nous connaissons et aux bris de services que nous observons partout au Québec. Ce que je leur dis, c’est simple : payer bien votre monde et vous allez en avoir, des candidatures », conclut Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, le Syndicat du transport scolaire Autobus Yves Séguin & Fils–CSN regroupe environ 75 membres qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Grève des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud­­­ (CSN) vont déclencher une grève de six jours du 23 au 28 janvier inclusivement, avec une reprise des activités dimanche 29 janvier 2023. Malgré l’annonce faite il y a plus de 10 jours, la situation à la table de négociation ne s’améliore pas et une entente n’a pas été atteinte.

« L’employeur a eu amplement le temps de régler les enjeux. Depuis le tout début, nous négocions de bonne foi et mettons tous les efforts nécessaires pour en arriver à un règlement. Nos demandes portent principalement sur la sous-traitance et la permanence des postes. Notre objectif est simple, s’assurer que notre réseau de transport soit solide et durable et de devenir attractif pour de nouveaux chauffeurs », s’indigne Alain Audet, président du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN).

La présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches renchérit : « Aujourd’hui, on a une démonstration que l’administration municipale et la STLévis n’ont aucune vision d’avenir. On reste prisonnier d’une vision archaïque qui manque d’ambition. Les citoyennes et les citoyens de Lévis méritent un transport en commun de qualité. De l’autre côté, on a un syndicat qui se tient debout pour favoriser le service et qui a à cœur le transport en commun. »

L’objectif des demandes syndicales est d’assurer la rétention de la main-d’œuvre pour favoriser le service et éviter la fermeture de certaines lignes de transport. « On est en situation de pénurie de main-d’œuvre, on a plus de 30 syndiqué-es qui n’ont aucune garantie d’heures pendant qu’on sous-traite des lignes. C’est une aberration qui doit s’arrêter », martèle Simon Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics.

Malgré le déclenchement de la grève, le syndicat espère encore en arriver à une entente le plus rapidement possible avec l’employeur et mettra tous les efforts nécessaires pour y arriver.

À propos
Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) regroupe 110 chauffeurs à l’emploi de la Société de transport de Lévis. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Vote de grève générale illimitée chez Autobus RM

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des autobus R.M.–CSN a adopté un mandat de grève générale illimitée à 97 % par voie de scrutin secret lors d’une assemblée générale tenue ce samedi 21 janvier au matin.

« Dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les salaires que nous recevons sont totalement insuffisants. Il faut que notre métier soit valorisé et que les salaires suivent les responsabilités qui sont les nôtres. Nous avons des horaires coupés qui nous font travailler de très tôt le matin à tard en fin de journée, sans compter qu’il n’est pas de tout repos de conduire jusqu’à 72 élèves de leur demeure à l’école. Nous voulons avoir notre juste part des sommes qui ont récemment été octroyées aux transporteurs, et c’est maintenant que nous la voulons », déclare Robert Dubois, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des autobus R.M.–CSN.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Il est grand temps que ça change dans le transport scolaire. Les boss ont trop longtemps misé sur le fait qu’on pouvait engager du monde sans bonifier leurs conditions de travail de manière à bien rémunérer les salarié-es. On voit bien actuellement que cette vision à court terme nous a menés à la rareté de main-d’œuvre que nous connaissons et aux bris de services que nous observons partout au Québec. Ce que je leur dis, c’est simple : payer bien votre monde et vous allez en avoir, des candidatures », conclut Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2021, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des autobus R.M.–CSN regroupe environ 80 membres qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Deux syndicats du transport scolaire en grève bientôt

Le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R. –CSN et le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN ont tous deux envoyé des avis de grève au ministère du Travail dans le but de déclencher un arrêt de travail au matin du 30 janvier prochain. En novembre dernier, les deux unités se sont dotées d’un mandat de grève de 14 jours voté respectivement à 100 % et à 98 %.

« Particulièrement dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les salaires versés actuellement sont nettement insuffisants. Alors que les salarié-es des deux unités accomplissent exactement le même travail, il existe des disparités salariales importantes. À cet égard, les conductrices et les conducteurs revendiquent une réelle transparence financière de l’employeur en lien avec les taux horaires versés ainsi que les frais chargés pour les voyages spéciaux » déclare Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Les salarié-es demandent le respect de leur convention collective qui est très souvent bafouée par leur employeur. Ils revendiquent également une garantie de 25 heures par semaine afin de rendre attractifs les quarts de travail brisés sur les circuits du matin et du soir. Finalement, ils veulent être rémunérés pour toutes les heures réellement travaillées, incluant le temps d’attente, les problèmes de circulation, les pannes et le remplissage des réservoirs de carburant », ajoute Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R. –CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN regroupe 240 syndicats représentant plus de 45 000 membres. Son territoire s’étend sur les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

Les salarié-es de BAnQ se dotent d’un mandat de grève

Réunis en assemblée générale ce lundi soir, 16 janvier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs unis de BAnQ–CSN (STTUBAnQ–CSN) ont voté à 94 % par voie de scrutin secret en faveur d’une banque de 10 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun.

« Nous sommes en négociation depuis octobre 2021 et notre convention collective est échue depuis mars 2020. En plein contexte d’inflation, nous n’avons pas reçu d’augmentation salariale depuis quatre ans. L’impatience est plus que présente parmi nos membres, la négociation s’étire depuis plus d’un an. Nous avons finalement reçu le dépôt des clauses à incidence financière et à la suite d’une première lecture, celui-ci ne comble pas nos attentes, souligne la présidente du syndicat, Sylviane Cossette. Rappelons simplement que nos conditions générales d’emploi sont nettement inférieures à celles de nos collègues qui œuvrent dans les autres bibliothèques du Québec et que, de ce fait, nous revendiquons toujours un rehaussement salarial conséquent qui reconnaîtra enfin notre travail à sa juste valeur. »

« En plein contexte de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les budgets de BAnQ ne sont pas indexés, ce qui impose à l’institution un déficit constant qui augmente d’année en année et qui affecte directement ses opérations. Le Conseil du trésor doit donc impérativement saisir ce problème et bonifier dès que possible l’enveloppe budgétaire qui favorisera l’attraction et la rétention de ses salarié-es, précise Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Les demandes du syndicat sont fondées sur des comparatifs d’emplois similaires, elles sont légitimes et réalistes et nous interpellons Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, afin qu’elle comprenne cet enjeu majeur pour la survie de BAnQ. »

« Le sous-financement de BAnQ cause des problèmes de stabilité de la main-d’œuvre et provoque des vagues de mises à pied régulières à chaque augmentation salariale, puisque l’employeur ne peut plus soutenir ses coûts de main-d’œuvre. Alors que l’institution se positionne comme LA référence en bibliothéconomie et en archivistique, le Conseil du trésor ne semble pas comprendre la réalité du marché de l’emploi dans ce secteur, les villes et les universités offrant à leur personnel qualifié de bien meilleures conditions salariales », conclut Chantal Ide, secrétaire général du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le STTuBAnQ–CSN rassemble 350 salarié-es œuvrant dans les 13 établissements de BAnQ. Le syndicat est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Fondée en 1947, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Seconde grève générale illimitée au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

À la suite de l’adoption d’un mandat de grève générale illimitée (GGI) le 21 novembre dernier, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (STTCNDDN–CSN) a déclenché la GGI à minuit ce jeudi 12 janvier 2023.

Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018, le STTCNDDN–CSN a entrepris la négociation en novembre 2019.

Les employé-es de bureau sont toujours en grève
Pour leur part, les 17 membres du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN ont déclenché la grève le 20 septembre 2022. Ils sont en grève générale illimitée depuis le 20 octobre dernier.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN rassemble une centaine de membres.

Grève des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud pour la rentrée

Les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) comptent déclencher une grève de six jours du 23 au 28 janvier inclusivement, avec une reprise des activités dimanche 29 janvier 2023. Cette annonce donne suite à une première journée de grève le 14 novembre dernier qui n’a toujours pas permis de débloquer l’impasse.

« Face à un manque de volonté flagrant de la part de l’employeur et de la municipalité de régler le conflit, il est temps d’augmenter la pression pour leur faire comprendre que notre service est indispensable. Nous méritons des conditions de travail à la hauteur de notre travail, et Lévis mérite un service de transport en commun financé adéquatement », scande Alain Audet, président du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN).

Il conclut en indiquant : « Il reste un peu plus d’une semaine à l’employeur pour obtenir un mandat de négociation clair et sérieux pour éviter que le conflit de travail ne se détériore et que le service en soit affecté. »

Grève des cols bleus à Sorel-Tracy

Les cols bleus de Sorel-Tracy sont en grève. Celle-ci a été déclenchée à minuit hier soir et va durer trois jours, les 15, 16 et 17 décembre.

La dernière offre patronale de hausse salariale est de 1,9 % en moyenne pendant cinq ans ! Or, l’inflation oscille autour de 6,4 % en ce moment. Le syndicat demande 4,9 % par an sur 5 ans en moyenne, avec un accent sur la première année étant donné la hausse actuelle du coût de la vie.

L’offre patronale ferait en sorte que Sorel-Tracy deviendrait progressivement un employeur de second ordre et les services à la population en souffriraient inévitablement. On pense notamment à l’enlèvement de la neige, à l’aqueduc ou encore au Colisée Cardin où un match des Éperviers de Sorel-Tracy de la LNAH était prévu. Des grévistes seront d’ailleurs présents au Colisée aujourd’hui.

« Il faut que le nouveau maire, Patrick Péloquin, prenne les choses en main et exerce son leadership pour faire débloquer ces négociations où on sent que les négociateurs n’ont pas de mandat clair sur les aspects financiers », affirme Martin Gingras, président du syndicat. Le maire Péloquin disait vouloir agir pour éviter la grève, il est encore temps pour lui de régler ça rapidement.

Une séance de négociation est prévue aujourd’hui, 15 décembre. « Il est temps de mettre cette mauvaise histoire derrière nous avant Noël. Le nouveau maire peut certainement faire mieux que son prédécesseur Serge Péloquin et que le maire intérimaire qui a suivi », conclut le président.

Les employé-es du Casino de Montréal et de Jeux en ligne tiennent un vote de grève

À la veille des fêtes de fin d’année, les employé-es du Casino de Montréal et de Jeux en ligne, membres de la CSN, tiendront les 20 et 21 décembre prochains un vote de grève pour faire débloquer leur négociation.

Après 24 séances de négociation avec leur employeur, les quatre unités syndicales concernées ne se sont toujours pas entendues avec la Société des casinos sur les moyens d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, notamment l’injection importante d’argent pour rendre les emplois attrayants et pour que l’employeur retrouve une place de choix dans le marché de l’emploi.

Au Casino de Montréal et à Jeux en ligne, la CSN représente plus de 1 000 salarié-es qui travaillent dans l’unité générale, la restauration, la sécurité et le jeu en ligne (casino virtuel).

Au bout du rouleau
« Depuis 25 ans et 6 négociations, je n’ai jamais vu les gens aussi excédés et au bout du rouleau, a déclaré Riccardo Scopelleti, président du Syndicat des employé-es de la sécurité physique du Casino et Montréal–CSN et porte-parole de l’ensemble des unités. On travaille le soir et la fin de semaine en bas des conditions du marché. On manque de personnel et on est en surcharge de travail depuis mars 2022. »

À la fin du mois dernier, 97 % des syndiqué-es des 4 unités ont voté en faveur de l’exercice de moyens de pression. Malheureusement, l’employeur n’a pas saisi l’occasion pour trouver un terrain d’entente.

La tenue de moyens de pression et l’éventualité d’un débrayage risquent de compliquer la vie aux clients du Casino et de Jeux en ligne, dont plusieurs ont déjà réservé leur accès à l’établissement pour la période de réjouissances des Fêtes, la plus achalandée de l’année.

Le syndicat garde espoir que l’ultime séance de négociations prévue aujourd’hui permettra de trouver une issue à l’impasse actuelle.

À propos
Parmi ses 65 000 membres répartis dans 425 syndicats à travers la province, la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP–CSN) représente la très large majorité des syndiqué-es des casinos québécois.

Transport scolaire : rien n’est réglé et une nouvelle mise au point s’impose

Pour de trop nombreux parents et élèves qui vivent quotidiennement avec les bris de services à plusieurs endroits au Québec, rien n’est réglé dans le domaine du transport scolaire, bien au contraire. Face aux problèmes structurels du secteur, la Fédération des employées et employées de services publics (FEESP–CSN) estime qu’une nouvelle mise au point s’impose.

« Lors des négociations de la fin de l’été avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats. À ce jour, plusieurs employeurs n’ont pas augmenté les salaires des chauffeurs en conséquence. Ils sont donc responsables de leurs propres problèmes d’attraction et de rétention. Plusieurs transporteurs semblent plus intéressés par leur marge de profit que par le service aux élèves. Pour nous, il n’y a pas 36 solutions pour attirer et retenir les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires : il faut des augmentations salariales drastiques », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

La pression est forte dans le transport scolaire
La semaine dernière, les membres du syndicat des Autobus la Montréalaise ont organisé un piquetage symbolique devant les bureaux de leur employeur au moment même où les salarié-es des Autobus Chambly ont dû menacer de faire la grève pour obtenir un nouveau contrat de travail qui prévoit des augmentations de 30 à 36 % sur 4 ans.

D’autres votes ont également été tenus dans les assemblées générales des syndicats suivants affiliés à la CSN :

– Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais inc. : le mercredi 26 octobre, vote à 100 % de moyens de pression incluant la grève à déclencher au moment jugé opportun ;

– Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R. (CSN) : le 3 novembre, vote d’une banque de 14 jours de grève à 100 % ;

– Syndicat des employés du transport scolaire Tremblay et Paradis (CSN) : le 3 novembre également, vote d’une banque de 14 jours de grève à 98 %.

« Malgré les hausses importantes du financement des contrats des transporteurs, les conductrices et les conducteurs doivent tout de même se mobiliser pour obtenir leur dû, ce qui ne serait pas le cas si les transporteurs priorisaient vraiment le service aux élèves. À la fin de l’été dernier, à la suite des négociations entre le gouvernement et la Fédération des transporteurs par autobus (FTA), nous sommes intervenus sur la place publique afin de bien expliquer que ce processus de négociation ne mettait pas un terme aux graves problèmes de rareté de main-d’œuvre persistante dans le transport scolaire. Quatre mois plus tard, l’actualité nous démontre que nous avions malheureusement trop raison, ajoute Josée Dubé, présidente du secteur du transport scolaire de la FEESP–CSN. Tant que les sommes allouées à la bonification des salaires ne se rendront pas dans les poches des conductrices et des conducteurs, les graves problèmes d’attraction et de rétention ne seront pas réglés. »

Deux grands absents lors des négociations
« Le processus de négociation s’est tenu avec seulement deux des quatre intervenants du secteur. Les centres de services scolaires (CSS), et surtout, les conductrices et les conducteurs brillaient par leur absence. Pourtant, après l’octroi des sommes du gouvernement qui seront envoyées vers les CSS, chaque transporteur doit négocier les circuits individuels avec ces centres de services scolaires qu’ils desservent. À la toute fin du processus, ce sont les conductrices et les conducteurs qui doivent négocier leurs salaires avec chaque transporteur. Or, actuellement, pour gonfler leurs profits, les transporteurs refusent de remettre certaines sommes dans les poches de celles et de ceux qui conduisent les enfants tous les matins. On a même un CSS qui retient les sommes que le gouvernement a pourtant octroyées au lieu de les rediriger vers les transporteurs, ce qui exacerbe les problèmes que nous connaissons actuellement », conclut madame Dubé.

À propos  
Le secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN regroupe 63 syndicats totalisant plus de 3000 conductrices et conducteurs de véhicules scolaires travaillant dans une dizaine de régions administratives du Québec.

Le ministre Drainville doit venir à la rescousse du réseau de l’éducation

La CSN et ses fédérations estiment que le réseau de l’éducation va continuer à accumuler les problèmes si un coup de barre important n’est pas donné rapidement. Il faut une intervention proactive du ministre de l’Éducation si l’on veut pouvoir donner une éducation de qualité à tous les élèves. C’était l’un des messages clés livrés par la CSN, la FNEEQ–CSN et la FEESP–CSN lors de leur discussion avec le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, dans une rencontre plus tôt aujourd’hui. 

Dans son discours de victoire électorale, le premier ministre François Legault a déclaré que l’éducation était « la priorité des priorités », mais quelle sera la priorité précise du gouvernement dans les années à venir ? Le financement sera-t-il à la hauteur pour pouvoir embaucher et retenir tout le personnel nécessaire, des employé-es de soutien aux professionnel-les en passant bien entendu par les enseignantes et les enseignants ? 

À ce propos, le gouvernement devrait consulter davantage celles et ceux qui transmettent quotidiennement le savoir aux élèves fréquentant nos établissements publics et privés. Ces experts de l’enseignement sont les mieux placés pour garantir leur réussite. 

CITATIONS 

– CAROLINE SENNEVILLE, présidente de la CSN 

« Il faut cesser de s’intéresser seulement aux manchettes qui accaparent l’attention des médias. Le ministre Drainville devra se rendre compte que le réseau de l’éducation public est en danger par manque de personnel et par manque d’investissements. Il faudra continuer à parler aux syndicats pour trouver des solutions pérennes et globales afin d’assurer un meilleur avenir à nos enfants en améliorant de façon notable les conditions de travail et l’organisation de celui-ci. » 

– BENOÎT MALENFANT, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) 

 « Sans le personnel de soutien, l’école prend le bord. Sans les services de garde, les services directs aux élèves (éducatrices spécialisées, préposé-es aux élèves handicapés, surveillantes d’élèves, etc.), l’entretien des bâtiments et le personnel administratif, le réseau de l’éducation cesse tout simplement de fonctionner. C’est le message que nous portons aujourd’hui au nouveau ministre. Nous lui demandons de reconnaître concrètement l’apport essentiel des employé-es de soutien dans nos établissements scolaires en travaillant avec nous à trouver des solutions aux graves problèmes d’attraction et de rétention qui sévissent actuellement dans le réseau. Il faut améliorer la rémunération et aussi s’attaquer à la surcharge de travail, notamment en fixant des ratios réalistes personnel/élèves dans l’ensemble des services, y compris pour les secrétaires d’école. L’intégration des services de garde au projet éducatif doit aussi faire partie des priorités du ministre. »   

– CAROLINE QUESNEL, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) 

« Pas une semaine ne passe sans que plusieurs de nos membres ne vantent les mérites d’instaurer de façon permanente un calendrier scolaire divisé en deux étapes. Cette modification au régime pédagogique s’avère nécessaire pour améliorer la qualité des apprentissages et la consolidation des acquis par les élèves. Dans cet esprit, nous demandons également au ministre Drainville qu’il reporte d’un an (en septembre 2024) l’implantation du cours de Culture et citoyenneté québécoise afin de bien outiller le personnel enseignant et d’assurer le succès de ce nouveau cours. »    

Pour consulter la plateforme de la CSN en éducation et en enseignement supérieur 

https ://bit.ly/3EAf0PY 

La ministre Pascale Déry ne doit pas marchandiser l’enseignement supérieur

La CSN et ses fédérations ont rencontré aujourd’hui la ministre de l’Enseignement supérieur Pascale Déry pour lui faire part de certaines inquiétudes sur les nouvelles orientations qui semblent se dessiner pour les cégeps et les universités du Québec.

Dans son discours inaugural du 1er décembre, le premier ministre a évoqué l’enseignement supérieur à plusieurs reprises, mais en ajoutant qu’il souhaite « mettre ensemble » la recherche universitaire et les entreprises. Il espère aussi que les étudiantes et étudiants se dirigent vers les « domaines stratégiques ». Dans son discours de victoire électorale, le premier ministre François Legault a déclaré que l’éducation était « la priorité des priorités », mais quelle sera la priorité précise du gouvernement pour l’enseignement supérieur dans les années à venir ? Le financement sera-t-il à la hauteur pour pouvoir embaucher et conserver les profs et le personnel de soutien nécessaire ?

CITATIONS

– CAROLINE SENNEVILLE, présidente de la CSN

« Nous souhaitons vivement que la nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, n’ait pas une vision réductrice et marchande de notre secteur qui s’appuierait de plus en plus sur des formations courtes pour répondre aux besoins du marché et sur la formation à distance pour réduire les coûts. Les étudiantes et étudiants ne sont pas des clients et l’enseignement supérieur n’est pas un simple marché. Notre mission est d’abord et avant tout de transmettre un savoir aux nouvelles générations », a déclaré Caroline Senneville, présidente de la CSN, qui représente plus de 80 000 membres dans le secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur.

– BENOÎT MALENFANT, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN)

« Dans les cégeps, ce sont les employé-es de soutien qui procurent aux étudiantes et aux étudiants un milieu de vie qui favorisent les apprentissages. Que ce soit par l’accompagnement pédagogique, par la gestion administrative des affaires étudiantes ou par l’entretien des bâtiments, ils contribuent grandement à la réussite éducative et ils doivent être reconnus à leur juste valeur. Nous demandons à la nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur de poser des gestes concrets pour rendre ces emplois attractifs et pour réussir à freiner l’exil du personnel expérimenté. Mme Déry doit également travailler avec nous pour que cesse la sous-traitance dans nos établissements, puisque celle-ci entraîne une perte d’expertise et participe à l’effritement de nos services publics. »

– CAROLINE QUESNEL, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN)

« Les douze travaux de Pascale Déry devraient commencer par assurer aux universités un financement adéquat, prévisible et équitable dans toutes les régions, sans égard à la “performance”. Au cégep, il s’avère primordial d’encadrer l’enseignement à distance afin qu’il ne concurrence pas la formation en présence. Dans les deux réseaux, la ministre doit s’éloigner de la logique de concurrence malsaine entre les institutions. Les chantiers sont nombreux et nous avons hâte de discuter à nouveau avec elle pour l’avancement de nos dossiers en enseignement supérieur. »  

– DANNY ROY, président de la Fédération des professionnèles (FP–CSN)

« Dans un contexte généralisé de pénurie de main-d’œuvre, le manque d’effectifs se fait également sentir au sein du réseau universitaire, notamment au niveau des professionnel-les et du corps professoral. Dans le réseau collégial, on constate que près de 40 % des professionnel-les qui y travaillent cumulent moins de deux ans d’ancienneté. Pour faire face à cette crise d’attractivité et de rétention du personnel, la ministre de l’Enseignement supérieur doit miser sur un financement stable qui permettra aux universités de réaliser leur mission fondamentale, en plus de miser sur la nécessaire reconnaissance de l’ensemble des professionnel-les qui contribuent quotidiennement au bien-être psychologique et à la réussite éducative des étudiantes et des étudiants. »

Pour consulter la plateforme de la CSN en éducation et en enseignement supérieur

https ://bit.ly/3EAf0PY

Entente de principe acceptée à 97 % chez Autobus Chambly

Réunis en assemblée générale ce jeudi 1er décembre, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Chambly–CSN (STTAC–CSN) ont accepté à 97 % par voie de scrutin secret l’entente de principe survenue le lundi 28 novembre dernier avec leur employeur.

« D’une durée de quatre ans, notre nouvelle convention collective prévoit des augmentations salariales variant de 4,42 $ à 4,90 $ l’heure à la signature, ce qui signifie des majorations de l’ordre de 20 à 30 %. Sur quatre ans, ça représente des augmentations de 30 à 36 %. Aussi, nous recevrons ces hausses rétroactivement au 29 août 2022, depuis le début de la présente session scolaire, souligne Nancy Lafond, présidente du syndicat. Nous avons également obtenu une protection sur les heures garanties par le guide hebdomadaire, tout en retirant la notion d’heures estimées qui créait de la distorsion dans les horaires de travail. Finalement, nous avons aussi obtenu l’ajout de journées payées pour de la formation et un congé férié supplémentaire. »

« Nous saluons la lutte du syndicat qui a mené à cette nouvelle convention collective qui bonifie substantiellement les conditions de travail de ces conductrices et conducteurs de véhicules scolaires. Nous souhaitons vivement que ces avancées aideront à améliorer l’attraction et la rétention dans ce domaine qui souffre de sous-financement depuis trop longtemps. Plusieurs autres négociations se dessinent à l’horizon et nous souhaitons également que les autres transporteurs partout au Québec prennent la juste mesure de ces paramètres qui tracent de nouvelles normes salariales dans ce domaine », ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Le Conseil central de la Montérégie se réjouit de cette nouvelle convention collective qui vient enfin reconnaître la valeur du travail accompli par celles et ceux qui transportent nos enfants à chaque jour d’école. Quand ça fait plus de 20 ans que nous nous battons aux côtés des conductrices et des conducteurs de véhicules scolaires, nous ne pouvons que nous réjouir d’en arriver à des conditions de travail qui donnent raison aux revendications portées durant toutes ces années », conclue Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Chambly–CSN rassemble 40 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Climat de travail toxique à Lac-du-Cerf

Le climat de travail ne cesse de se détériorer à la municipalité de Lac-du-Cerf. L’arrivée d’un nouveau directeur général, François Landry, en juillet, a bouleversé l’environnement de travail de la dizaine de salarié-es qui assurent les services aux citoyennes et aux citoyens. Dans les derniers jours, une salariée a été placée en arrêt de travail à la suite d’un stress post-traumatique, avant d’être congédiée arbitrairement. Les salarié-es dénoncent notamment une série de mesures disciplinaires injustifiées. Le syndicat a d’ailleurs engagé plusieurs recours pour défendre les droits des salarié-es.

La présidente du Conseil central des Laurentides (CSN), Chantal Maillé, a demandé une rencontre d’urgence avec le maire de la municipalité, Nicolas Pentassuglia, pour trouver une issue à cette crise. Celui-ci a décliné cette demande.

« Nous n’avons pas l’impression que les élus municipaux prennent la situation au sérieux. Les travailleuses et les travailleurs ont droit à un milieu de travail sans violence, sans intimidation, tranche Chantal Maillé. Plusieurs actions et plusieurs paroles nous ayant été rapportées sont incompatibles avec la politique de prévention du harcèlement, de l’incivilité et de la violence au travail dont s’est dotée la municipalité en janvier 2019. Il faut agir, et vite. »

Pour le vice-président de la Fédération des employé-es de services publics (FEESP–CSN), Simon-Mathieu Malenfant, la situation vécue à Lac-du-Cerf est intolérable. « Toute la CSN se tient aux côtés de ces salarié-es. Dès son arrivée, ce directeur général montrait ses couleurs en refusant de signer la convention collective pourtant entérinée par le conseil municipal. Il a tenté par tous les moyens de revenir sur les engagements patronaux. Le climat de travail pourri qui s’installe à Lac-du-Cerf n’est certainement pas dans l’intérêt des citoyennes et des citoyens ! »

Piquetage symbolique chez Autobus la Montréalaise

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Montréalaise–CSN (STTAM–CSN) ont tenu un piquetage symbolique devant le garage et les bureaux de leur employeur afin de dénoncer une disparité de traitement à leur égard.

« En plein contexte d’importante inflation, nous vivons une disparité de traitement que nous dénonçons ici aujourd’hui avec ce piquetage symbolique. Alors que nos collègues de Montréal ont récemment reçu une indexation provenant de la bonification des enveloppes du Centre de services scolaires de l’ordre de 5,79 %, pour notre part, nous n’avons rien reçu du tout de ces sommes dédiées aux salaires, dénonce Françoise Desmarteau, présidente du STTAM–CSN. Nous faisons le même travail, nous avons le même employeur, alors ce qui est dû à nos collègues de Montréal, nous y avons droit nous aussi. »

Pour leur part, les membres du STT des Autobus la Montréalaise–CSN Division Montréal, touchent l’indexation de 5,79 % depuis le mois de septembre dernier, rétroactivement au 1er juillet 2022. Les deux syndicats ont le même employeur, les Autobus la Montréalaise inc., et l’entreprise est détenue par un actionnaire majoritaire, Transport scolaire Sogesco Inc. qui regroupe 32 entreprises dans le domaine.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur, ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Dans le cas des Autobus la Montréalaise, les bonifications de 5,79 % pour indexer les salaires ont été versées à l’employeur. Il doit donc les verser à son tour à ses salarié-es. »

« Il faut comprendre que ça fait plus de 20 ans que les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires se battent pour une reconnaissance de leur difficile métier, et que, dans bien des cas, les salaires décents ne sont toujours pas au rendez-vous. Actuellement, cet employeur a imposé des bris de service aux parents des élèves qui doivent se déplacer en autobus, et les circuits en retard ou même annulés sont monnaie courante. Or, une seule bonification améliore ces salaires et le versement récent de sommes dédiées à cet effet doit être versé aux conductrices et aux conducteurs », de conclure Bertrand Guibord, secrétaire général du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus la Montréalaise–CSN rassemble 38 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Entente de principe chez Autobus Chambly

À la suite d’une ultime séance de médiation tenue ce lundi 28 novembre, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Chambly–CSN (STTAC–CSN) et leur employeur. Celle-ci sera bientôt présentée en assemblée générale afin que les membres se prononcent sur son contenu.

Le transport scolaire prévu à l’horaire et touchant la Commission scolaire Riverside et les trois centres de services scolaires de Haute-Rivière, de Marie-Victorin et des Patriotes sera donc assuré.

Aucune entrevue ne sera accordée d’ici à la tenue de l’assemblée générale.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Chambly–CSN rassemble 40 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Une autre grève générale illimitée possible au cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Lors d’une assemblée générale qui s’est tenue ce lundi soir, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (STTCNDDN–CSN) ont adopté à 71 %, par voie de scrutin secret, un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée à déclencher au moments jugé opportun.

« Depuis longtemps, le climat de travail dégénère au cimetière Notre-Dame-des-Neiges et l’employeur ne fait rien pour que celui-ci s’assainisse, bien au contraire. La zizanie règne dans les opérations courantes et nous arrivons seulement à honorer les crémations et les mises en terre à l’horaire, sans possibilité de répondre aux urgences. Nous sommes à bout et, pour nos membres, le seul moyen de nous sortir de cette situation désastreuse, c’est d’arrêter complètement d’y participer », précise Patrick Chartrand, président du STTCNDDN–CSN. Le syndicat des bureaux, dont la négociation traîne depuis cinq ans et qui compte 17 membres, a également déclenché la grève générale illimitée. « Nous allons désormais faire front commun pour que nos deux négociations se règlent, et ce, le plus rapidement possible. »

Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018, le STTCNDDN–CSN est en négociation depuis le mois de novembre 2019. En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEECNDDN–CSN) a pour sa part déclenché la grève générale illimitée le 20 octobre dernier.

« Ces travailleuses et ces travailleurs sont sans contrat de travail depuis quatre ans. Au lieu de proposer une piste de règlement constructive, la Fabrique Notre-Dame fait traîner les négociations. Sans aucune transparence budgétaire à l’appui, l’employeur prétend encore et toujours ne pas détenir les ressources financières pour répondre aux demandes des salarié-es. Or, selon chacune des deux unités syndicales, ça fait depuis quatre et cinq ans que les salarié-es n’ont pas touché d’augmentation et l’inflation actuelle les appauvrit à chaque chèque de paie », souligne Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Nous connaissons très bien l’arrogance de la Fabrique Notre-Dame et nous serons aux côtés de ces femmes et de ces hommes jusqu’au bout de leur combat pour obtenir le respect que méritent ces personnes. Ça n’a pas de sens qu’une entreprise qui doit honorer des services aussi sensibles et cruciaux pour des familles en deuil agisse de la sorte avec ses salarié-es. La confiance devra être rebâtie envers la clientèle, et ce sont les travailleuses et les travailleurs qui devront faire face à cette insatisfaction des clientes et clients dont l’employeur devra assumer l’entière responsabilité », conclut Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN rassemble 125 membres.

Le STTuBAnQ–CSN projette l’impatience de ses membres

Ce jeudi 17 novembre, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs uni-es de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (STTuBAnQ–CSN) ont projeté un message en lien avec leur négociation sur l’édifice de la Grande bibliothèque à Montréal.

« Nous sommes en négociation depuis octobre 2021 et notre convention collective est échue depuis mars 2020. En plein contexte d’inflation, nous n’avons pas reçu d’augmentation salariale depuis quatre ans. L’impatience est plus que présente parmi nos membres, la négociation s’étire depuis plus d’un an. Nous avons finalement reçu le dépôt des clauses à incidence financière et à la suite d’une première lecture, celui-ci ne comble pas nos attentes, souligne la présidente du syndicat, Sylviane Cossette. Rappelons simplement que nos conditions générales d’emploi sont nettement inférieures à celles de nos collègues qui œuvrent dans les autres bibliothèques du Québec et que, de ce fait, nous revendiquons toujours un rehaussement salarial conséquent qui reconnaîtra enfin notre travail à sa juste valeur. »

Le 30 mai 2022, lors d’une assemblée générale extraordinaire, les membres du syndicat ont adopté un mandat de moyens de pression à l’unanimité.

« En plein contexte de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les budgets de BAnQ ne sont pas indexés, ce qui impose à l’institution un déficit constant qui augmente d’année en année et qui affecte directement ses opérations. Le Conseil du trésor doit donc impérativement saisir ce problème et bonifier dès que possible l’enveloppe budgétaire qui favorisera l’attraction et la rétention de ses salarié-es, précise Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Les demandes du syndicat sont fondées sur des comparatifs d’emplois similaires, elles sont légitimes et réalistes et nous interpellons Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, afin qu’elle comprenne cet enjeu majeur pour la survie de BAnQ. »

« Le sous-financement de BAnQ cause des problèmes de stabilité de la main-d’œuvre et provoque des vagues de mises à pied régulières à chaque augmentation salariale, puisque l’employeur ne peut plus soutenir ses coûts de main-d’œuvre. Alors que l’institution se positionne comme LA référence en bibliothéconomie et en archivistique, le Conseil du trésor ne semble pas comprendre la réalité du marché de l’emploi dans ce secteur, les villes et les universités offrant à leur personnel qualifié de bien meilleures conditions salariales », conclut Chantal Ide, secrétaire général du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs uni-es de BAnQ–CSN rassemble 400 salarié-es œuvrant dans 13 points de services.

Grève imminente chez Autobus Chambly

Réunis en assemblée générale ce mercredi 16 novembre, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Chambly–CSN (STTAC–CSN) ont réaffirmé massivement leur appui à leur comité de négociation.

« Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous allons exercer notre droit à la grève, mais l’impasse dans la négociation actuelle ne nous laisse pas d’autre choix. Après avoir reçu une offre finale et globale de la part de l’employeur qui n’est pas à la hauteur, nous avons à notre tour déposé une offre finale et globale que nous considérons juste et qui tient compte du rattrapage salarial essentiel à la survie de notre secteur, déclare Alain Morel, membre du comité de mobilisation et porte-parole du syndicat. Nous vivons toujours un important problème d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre et la question des salaires est au centre de ce problème. »

Le 1er novembre dernier, par scrutin secret, les membres du STTAC–CSN ont voté à 97 % en faveur d’une banque de 10 jours de grève à exercer au moment jugé opportun. Dans le cas d’un déclenchement de la grève, la commission scolaire Riverside serait touchée et les trois centres de services scolaires d’Haute-Rivière, de Marie-Victorin et des Patriotes le seraient également. La grève serait déclenchée du 29 novembre au 5 décembre.

« Il faut comprendre que ça fait plus de 20 ans que les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires se battent pour une reconnaissance de leur difficile métier et que, dans bien des cas, les salaires décents ne sont toujours pas au rendez-vous. Actuellement, les bris de service aux parents des élèves qui doivent se déplacer en autobus et les circuits en retard ou même annulés sont monnaie courante. Avec un horaire fractionné, on demande à ce monde-là de veiller sur 72 enfants derrière leur siège, de gérer la discipline et la possible violence, bref, on leur en demande beaucoup et ça, eh bien ça se paie », souligne Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Chambly–CSN rassemble 40 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).