Amazon encore déboutée par le Tribunal

Dans une décision rendue hier, le Tribunal administratif du travail (TAT) rejette le recours constitutionnel intenté par Amazon ainsi que sa demande de révocation de la décision d’accréditation émise à la suite de la demande de syndicalisation des employé-es de l’entrepôt DXT4, à Laval.

Rappelons que le 10 mai dernier, le TAT reconnaissait le caractère représentatif du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amazon Laval–CSN pour représenter les 230 employé-es de DXT4. Avant même la reconnaissance du syndicat par le TAT, Amazon avait annoncé son intention de contester la constitutionnalité des pouvoirs de l’agente du tribunal à reconnaître ce caractère représentatif, tout en contestant par la suite la façon dont l’enquête avait été menée par celle-ci.

« À leur face même, les motifs qu’avance Amazon pour tenter d’annuler la décision d’accréditation reposent sur de simples soupçons, des suppositions ou du ouï-dire », écrit la juge Irène Zaïkoff dans sa décision. Elle rejette sans nuance la contestation constitutionnelle d’Amazon, de même que sa demande de révocation de la décision d’accréditation.

« Nous sommes très satisfaits de cette décision », se réjouit la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Les propos de la juge Zaïkoff sont très clairs : la liberté d’association des travailleuses et des travailleurs, ça ne concerne qu’eux-mêmes. Amazon ne peut s’immiscer dans ce droit constitutionnel à la syndicalisation. »

« Il est désolant de voir Amazon multiplier les tactiques pour empêcher la syndicalisation de ses employé-es, poursuit la présidente de la CSN. C’est la deuxième fois en quelques mois que le Tribunal déboute Amazon. La multinationale doit comprendre que si elle veut faire des affaires au Québec, elle doit respecter les lois et les institutions québécoises. Et si ce n’est pas naturel dans l’empire de Jeff Bezos, la CSN sera là pour faire valoir les droits des travailleuses et des travailleurs de l’entreprise. »

 

À propos

Le 19 avril dernier, la CSN déposait une requête auprès du TAT pour représenter les 230 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, rue Ernest-Cormier à Laval. Au cours des semaines précédentes, c’est en grand nombre que les salarié-es avaient rallié leur syndicat. Le 10 mai, le TAT accréditait officiellement le syndicat, reconnaissant qu’une majorité d’employé-es y avaient adhéré. La négociation en vue d’établir une première convention collective a débuté en juillet.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Les employé-es de la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda s’arment d’un mandat de grève

Réunis en assemblée générale le 16 octobre dernier, les quelque 50  travailleuses et travailleurs de la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda ont voté à l’unanimité pour un mandat de grève de trois jours.

« Les employé-es de la caisse sont prêts à se tenir debout pour améliorer leurs conditions de travail. Il est temps que l’employeur reconnaisse l’apport essentiel de ce groupe majoritairement composé de femmes dans le succès de Desjardins et qu’il négocie en conséquence », explique le président de la Fédération du commerce (FC–CSN), Alexandre Laviolette.

« Un mandat unanime, ça signifie que les membres parlent d’une seule voix. Le message ne pourrait pas être plus clair : la négociation doit avancer, autrement les membres n’hésiteront pas à débrayer », ajoute le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec (CCATNQ–CSN), Félix-Antoine Lafleur.

La semaine dernière, les travailleuses et les travailleurs se sont rassemblés devant la caisse Desjardins pour signifier leur impatience quant à la lenteur du processus de négociation qui perdure depuis octobre 2023.

À propos

Le CCATNQ–CSN compte plus de 60 syndicats affiliés représentant plus de 6500 membres dans les secteurs public et privé.

La FC–CSN regroupe près de 30 000 membres partout au Québec dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1600 syndicats, elle défend près de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis dans 8 fédérations ainsi que dans 13 conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN prend part à plusieurs débats de fond de la société québécoise pour une société plus solidaire, démocratique, équitable et durable.

Les employé-es d’Amazon DXT4 dénoncent l’intransigeance de la multinationale

Les employé-es d’Amazon DXT4, à Laval, effectuent aujourd’hui du piquetage symbolique devant leur lieu de travail. Après bientôt quatre mois de négociation, les employé-es du seul entrepôt syndiqué au Canada déplorent l’absence d’avancées en vue d’établir une première convention collective avec la multinationale.

« Jusqu’à maintenant, la direction d’Amazon n’a pas voulu s’engager sur quelque clause de convention que ce soit, malgré nos nombreuses propositions, souligne le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amazon Laval–CSN, Félix Trudeau. Les employé-es sont tannés d’être sous-payés par rapport aux autres entrepôts. Nous avons un taux d’accidents de travail extrêmement préoccupant. Nous voulons du progrès à la table de négociation, nous voulons une première convention collective, voilà pourquoi nous sommes dans la rue aujourd’hui ! »

Les employé-es de DXT4 sont par ailleurs outrés de ne pas avoir reçu les augmentations salariales annuelles accordées au personnel des autres entrepôts d’Amazon dans la région de Montréal. Alors que ces derniers ont droit, depuis le 29 septembre dernier, à une augmentation de 1,50 $ l’heure, la direction refuse de l’accorder aux employé-es de DXT4 – ce qui constitue une pratique antisyndicale, plaide la CSN dans un recours juridique entrepris en vertu de l’article 59 du Code du travail.

À la table de négociation, les employé-es de DXT4 demandent un salaire de 26 $ l’heure à l’embauche. Ils gagnent actuellement entre 20 et 21,50 $ l’heure. À titre de comparaison, la moyenne du salaire des commis d’entrepôt syndiqués à la CSN avoisine les 28 $ l’heure.

« On sait très bien qu’Amazon a amplement les moyens de mieux payer ses employé-es, déclare la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN, Dominique Daigneault. L’heure des augmentations de salaire discrétionnaires, c’est terminé : Amazon doit s’asseoir à la table de négociation et négocier sérieusement. »

Près d’un travailleur sur deux victime d’un accident

Les enjeux de santé et de sécurité au travail sont également au cœur du projet de négociation des employé-es de DXT4.

« Depuis le début de l’année 2024, selon les chiffres fournis par l’employeur lui-même, 126 accidents de travail ont eu lieu à DXT4, rappelle le vice-président de la Fédération du commerce–CSN, Serge Monette. Quand c’est rendu que près de la moitié des employé-es, en moyenne, se blessent au travail en moins d’un an, il devient évident que la prévention en milieu de travail est déficiente chez Amazon. »

À propos

Le 19 avril dernier, la CSN déposait une requête auprès du TAT pour représenter les 230 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, rue Ernest-Cormier à Laval. Au cours des semaines précédentes, c’est en grand nombre que les salarié-es avaient rallié leur syndicat. Le 10 mai, le TAT accréditait officiellement le syndicat, reconnaissant qu’une majorité d’employé-es y avaient adhéré. La négociation en vue d’établir une première convention collective a débuté en juillet.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Trêve médiatique et reprise sérieuse de la négociation au Zoo de Granby

L’employeur et les syndiqué-es du Zoo de Granby ont convenu d’une trêve médiatique pour les deux prochaines semaines, afin de laisser place à la négociation.

Ainsi, malgré les nombreuses demandes qui ne sont toujours pas réglées, les parties conviennent de mettre tous les efforts nécessaires dans leurs échanges afin de trouver des solutions.

Après une rencontre entre le président du syndicat et le président du conseil d’administration du Zoo de Granby, le 7 octobre dernier, les deux parties conviennent qu’il est dans leur intérêt de tenter de trouver un terrain d’entente dès que possible et de pouvoir ainsi mettre fin au conflit de travail.

Aucune entrevue ne sera accordée de part et d’autre ; seules les dates de négociation seront communiquées, une fois que celles-ci auront été confirmées par le service de conciliation au dossier.

Les employé-es d’Amazon DXT4 enclenchent leurs moyens de pression

Insatisfaits de l’absence d’avancées dans leur négociation avec Amazon, les employé-es de l’entrepôt DXT4, à Laval, ont déclenché ce matin des moyens de pression. C’est à l’unanimité qu’ils ont obtenu un tel mandat au terme d’une série d’assemblées générales tenues cette semaine.

Après trois mois de négociation, aucune clause de convention n’a pu être conclue : l’employeur refuse chaque texte qui lui est soumis, y compris les définitions les plus anodines, déplore le syndicat.

Les employé-es sont par ailleurs outrés de ne pas avoir reçu les augmentations salariales annuelles accordées au personnel des autres entrepôts d’Amazon dans la région de Montréal. Alors qu’ils ont droit, depuis le 29 septembre dernier, à une augmentation de 1,50 $ l’heure, la direction de l’entrepôt DXT4 de Laval – le seul à être syndiqué au Canada – se drape de la négociation actuelle pour expliquer un tel refus.

« Amazon nous manque de respect, déplore le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amazon Laval–CSN, Félix Trudeau. Ça fait trois mois que la négociation a commencé et rien n’a bougé. À la table de négociation, on nous dit essentiellement qu’Amazon ne veut aucun changement. Pourtant, c’est une des compagnies les plus riches au monde. Les personnes qui permettent à Jeff Bezos d’engranger des milliards méritent des conditions de travail sécuritaires et un salaire décent. »

« C’est clair qu’Amazon cherche à pénaliser les travailleuses et les travailleurs pour avoir exercé leur droit à la syndicalisation, affirme la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Nous avons fait valoir à l’entreprise que son obligation de maintenir les conditions de travail à la suite de la syndicalisation, prévue au Code du Travail, incluait le versement des augmentations annuelles sans que cela ne prédispose du résultat de la négociation. Des avis ont été envoyés, des recours juridiques ont été entrepris, mais malgré cela, Amazon s’obstine à vouloir punir les employé-es de DXT4 et décourager la syndicalisation de ses autres entrepôts », ajoute-t-elle.

 

Près d’un travailleur sur deux victime d’un accident

Les enjeux de santé et de sécurité au travail sont au cœur du projet de négociation des employé-es de DXT4.

Depuis le début de l’année 2024, 117 accidents de travail ont eu lieu à DXT4, selon les chiffres fournis par la direction de l’entrepôt. C’est donc près de la moitié des employé-es, en moyenne, qui ont subi un tel accident.

Les salaires figurent également parmi les enjeux soulevés à la table de négociation. Alors que les employé-es de DXT4 gagnent actuellement entre 20 et 21,50 $ l’heure, la moyenne du salaire des commis d’entrepôt syndiqués à la CSN avoisine les 28 $ l’heure.

 

À propos

Le 19 avril dernier, la CSN déposait une requête auprès du Tribunal administratif du travail (TAT) pour représenter les 230 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, rue Ernest-Cormier à Laval. Au cours des semaines précédentes, c’est en grand nombre que les salarié-es avaient rallié leur syndicat. Le 10 mai, le TAT accréditait officiellement le syndicat, reconnaissant qu’une majorité d’employé-es y avaient adhéré. La négociation en vue d’établir une première convention collective a débuté en juillet.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Une cinquième entente adoptée

Les règlements s’enchaînent dans l’hôtellerie, alors qu’une cinquième entente a été adoptée à l’Hôtel Faubourg de Montréal. Ces ententes, qui sont acceptées en moyenne à 93%, comprennent de nombreux gains pour améliorer les salaires et les conditions de travail.Lire la suite →

Le Zoo de Granby est une jungle pour ses employé-es

Le Zoo de Granby est une institution qui fait connaître sa ville partout au Québec et même au-delà. Mais la direction actuelle n’est pas à la hauteur de cette bonne réputation et gère le zoo en manquant de respect à ses employé-es, comme si c’était le dernier des fast-food. Il s’agit pourtant d’un OSBL syndiqué !

À titre d’exemple, le directeur général n’a pas daigné se présenter à la dernière séance de négociation du 24 septembre, alors qu’il était pourtant attendu à cette rencontre qui se déroulait en présence du conciliateur du ministère du Travail. Les négociateurs du zoo, qui étaient tout de même sur place, n’ont pas permis à la négociation d’avancer d’un pouce. Nous ne sommes même pas encore rendus au volet salarial après quasiment deux mois de lock-out et 35 séances de négociation depuis février !

 

Manque de respect

Ce dernier événement fait malheureusement partie d’une culture de manque de respect qui est systémique au zoo. Les syndiqué-es mis à la rue par l’employeur depuis le 29 juillet dernier rapportent qu’un cadre traite souvent des employé-es de « pelleteux de marde » ; d’autres patrons menacent les employé-es trop critiques de se faire changer de secteur, alors qu’ils sont attachés aux animaux de leur secteur. Des syndiqué-es ont aussi témoigné du non-respect, par des cadres, des règles de santé et de sécurité auprès des employé-es donnant les soins aux rhinocéros. Des visites surprises, sans s’annoncer, auraient pu les mettre en danger !

De façon plus générale, la période de probation peut s’étirer de telle sorte que certains sont maintenus sur des statuts d’emploi temporaire, pendant parfois plus de cinq ans. La convention collective actuelle maintient la précarité de plusieurs façons, notamment en multipliant les statuts d’emplois distincts où il est plus difficile, voire impossible d’obtenir sa permanence. Le syndicat constate aussi l’emploi excessif de sous-traitants (encore plus pendant le lock-out actuel), qui coûte pourtant cher à l’OSBL. Le zoo n’a d’ailleurs pas fermé ses portes durant ce lock-out, alors que seuls les cadres sont censés travailler.

« Il est totalement inacceptable qu’un OSBL manque autant de respect à ses employé-es. Le zoo devrait bien traiter ses humains », ironise Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce–CSN. Ce dernier s’exprime au nom des 130 membres du Syndicat national des salarié-es de la Société zoologique de Granby–CSN.

Le directeur du zoo, Paul Gosselin, ne semble d’ailleurs pas craindre de perdre l’expertise de ses employé-es. Il a affirmé récemment à des travailleuses et des travailleurs en lock-out qu’il allait « en retrouver des bons » lorsqu’on lui mentionnait que plusieurs membres mis en lock-out risquent de se trouver des emplois ailleurs si une entente satisfaisante n’intervient pas rapidement à la table de négociation.

 

Bien-être animal

Malgré tout ce qui précède, le syndicat a toujours eu une attitude responsable envers le bien-être animal. Le zoo fait d’ailleurs partie de l’Association of Zoos & Aquariums (AZA), qui fixe des standards en matière de traitement des animaux. Un comité de bien-être animal est en place depuis le début du conflit pour répondre aux questions des cadres remplaçants. Malgré le lock-out, les soins aux éléphants sont toujours assurés par les membres du syndicat. Cette tâche requiert une bonne connaissance des animaux du zoo.

Jusqu’à récemment, le zoo ne fournissait même pas d’espace de stationnement aux employé-es responsables des éléphants. C’est une intervention de la CSN qui a permis de leur obtenir cet espace, par le biais d’une ordonnance du tribunal.

 

À propos

Le Syndicat national des salarié-es de la Société zoologique de Granby–CSN, section maintenance et gardiens, représente environ 130 membres, dont des techniciennes et des techniciens vétérinaires et en soins animaliers, des naturalistes-interprètes, des mécaniciens, des menuisiers ainsi que des membres du personnel administratif du Zoo de Granby.

La Fédération du commerce–CSN compte plus de 325 syndicats affiliés représentant 30 000 membres œuvrant dans le domaine privé. Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN regroupe quelque 12 500 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 120 syndicats sur une base régionale.

 

La mobilisation monte d’un cran dans l’hôtellerie

Plusieurs avancées se font aux tables et la mobilisation s’accentue dans la négociation coordonnée de l’hôtellerie alors que plus de 1000 travailleuses et travailleurs sont en conflit. Pour arriver rapidement à des ententes, les hôteliers doivent en mettre plus sur la table.

Les salarié-es de l’Hôtel PUR de Québec et du Bonaventure de Montréal ont déclenché des grèves générales illimitées, respectivement vendredi et dimanche derniers. Les travailleuses et les travailleurs du Reine Elizabeth ont déclenché une nouvelle grève surprise le 19 septembre. Les salarié-es du Hilton Laval sont en grève les 19 et 20 septembre. De leur côté, les syndiqué-es du Marriott Château Champlain ont été mis en lock-out par leur employeur jusqu’au 1er octobre prochain et se feront entendre d’ici à leur retour au travail.

Loin de s’essouffler, le mouvement de grève prend de l’ampleur dans la 11e ronde de négociation coordonnée de l’hôtellerie CSN, qui regroupe cette année 30 hôtels québécois et plus de 3500 travailleuses et travailleurs. Si plusieurs des demandes communes sont réglées à certaines tables de négociation, le salaire reste l’enjeu central à arracher.

« Le mouvement de grève fait progresser les négociations aux différentes tables. On commence à sentir que le fruit est mûr à certains endroits et c’est pour ça qu’il faut continuer de maintenir la pression sur les hôteliers : pour obtenir des ententes le plus rapidement possible », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.