Tout le monde en parle avec   Caroline Senneville 

En entrevue avec Guy A Lepage, Caroline Senneville, nous parle d’Amazon, du projet de réforme du Code du travail pour limiter le droit de grève et de la négociation des CPE. Diffusé le dimanche 23 février 2025. Lien officiel (Radio-Canada)

LE vrai BON SENS,

celui des travailleuses et des travailleurs

Des élections fédérales se tiendront au printemps 2025. Alors que les idées conservatrices planent depuis plusieurs mois sur l’ensemble du pays, la CSN a choisi de mettre de l’avant ses priorités afin d’alimenter les débats. Si certains voient déjà les conservateurs gagnants, le contexte récent prouve que rien n’est joué. Cette page web se veut un outil pour susciter la réflexion et l’analyse autour des enjeux soulevés par cette élection. Comme toujours, nous vous encourageons à exercer massivement votre droit de vote.

Veiller à nos intérêts économiques

LE vrai BON SENS

Depuis toujours, les États-Unis influencent largement notre économie. Mais l’arrivée au pouvoir de Donald Trump a changé radicalement la dynamique.

Par l’imposition de tarifs douaniers, notre voisin du sud nous force à répliquer et à nous réorganiser afin de minimiser les impacts sur nos industries. La capacité à tenir tête au nouveau président est au cœur de cette élection.

Pour la CSN, le vrai bon sens, c’est de s’assurer de la défense de nos emplois manufacturiers et de la gestion de l’offre, qui nous sert et nous distingue. Le prochain gouvernement devra protéger les travailleuses et les travailleurs directement touchés par le conflit commercial, en plus de faire pression sur les multinationales américaines.

Enfin, dans le cadre de la renégociation de l’accord Canada–États-Unis–Mexique, le gouvernement devra être ferme dans sa défense des intérêts québécois, ainsi que des secteurs névralgiques de notre économie.

Appuyer nos médias d’information et Radio-Canada

LE vrai BON SENS

Ces dernières années, les revenus publicitaires des médias d’information ont été progressivement accaparés par les multinationales des géants du Web.

Cette situation a mis à mal le modèle économique de ces médias ; elle a provoqué une accélération des fermetures d’entreprises, de nombreux licenciements et une fragilisation de l’accès et du droit à l’information. À l’heure où la désinformation gagne du terrain, miser sur une information fiable et équilibrée, qui couvre autant les régions que les grands centres, est essentiel pour notre démocratie. Dans ce contexte, les gouvernements doivent garantir la survie des médias d’information et le droit à l’information des citoyennes et des citoyens.

Et que dire de l’avenir de notre réseau public de radio et de télévision, Radio-Canada, dans la mire des conservateurs ? Radio-Canada exerce pour la population d’importantes fonctions sociales, culturelles et démocratiques depuis des décennies. Couper dans son financement priverait des communautés entières d’accès à l’information et à la culture.

Le prochain gouvernement fédéral doit mettre en œuvre de nouveaux moyens financiers et fiscaux de manière à soutenir les médias. Il doit aussi assurer un mode de financement prévisible et durable pour Radio-Canada.

Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, votons dans le vrai bon sens, celui d’une société juste et solidaire, toujours dans l’intérêt des travailleuses et des travailleurs.

Une société inclusive qui nous distingue de nos voisins au sud

LE vrai BON SENS

L’intolérance, le racisme et la haine n’ont pas leur place dans notre société. Malheureusement, les discours haineux se sont multipliés ces dernières années et les individus qui les portent le font de manière décomplexée.

Il faut contrer cette tendance. Le prochain gouvernement fédéral doit donc mettre en œuvre une vision de l’immigration plus inclusive, plus respectueuse de la dignité des personnes immigrantes et plus structurante pour notre société et les milieux de travail. 

Il doit aussi s’attaquer aux facteurs contribuant à la précarité des statuts et à la vulnérabilité de ces personnes. Un gouvernement qui agit dans le vrai bon sens doit assurer un plein accès aux protections offertes par les lois du travail à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs présents sur le territoire canadien, sans discrimination fondée sur leur statut migratoire ou sur l’absence d’un permis de travail.

Il faut aussi abolir le permis de travail nominatif du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET), qui est lié à un seul employeur (permis de travail fermé) et qui crée un terreau propice à de l’esclavage moderne. Au-delà de l’enjeu de l’immigration, il y a lieu de combattre les discours haineux pour promouvoir, dans notre société, plus d’inclusion envers les femmes, les personnes racisées, les personnes LGBTQ+ et les personnes autochtones.

Réformer l’assurance-emploi

LE vrai BON SENS

Qu’ont en commun les travailleuses et les travailleurs atypiques (notamment celles et ceux qui sont à temps partiel, saisonniers ou temporaires), les personnes sans stabilité d’emploi et les travailleurs autonomes ? Ils sont tous extrêmement mal servis par le régime d’assurance-emploi actuel.

Ces groupes, composés majoritairement de femmes et de jeunes, doivent être mieux protégés par le programme. C’est pourquoi la CSN revendique une réforme de l’assurance-emploi afin que le régime soit plus inclusif et mieux adapté aux nouvelles réalités du travail. Cette réforme doit, entre autres choses, mettre fin au fameux « trou noir » vécu par des milliers de travailleuses et de travailleurs d’industries saisonnières. Le trou noir, c’est cette période pendant laquelle un chômeur n’a plus aucun revenu, ayant épuisé ses prestations d’assurance-emploi sans avoir été en mesure de retrouver du travail. Les partis doivent s’engager à bonifier l’accès, la durée et le taux des prestations. Le vrai bon sens, c’est une réforme de l’assurance-emploi.

Se sevrer du pétrole et s’engager dans une véritable transition énergétique

LE vrai BON SENS

La crise climatique prend de telles proportions que des mesures costaudes doivent être prises au plus vite si l’on tient à la suite du monde.

On constate chaque jour l’effet de l’augmentation des températures sur les événements climatiques extrêmes, tels les ouragans, les inondations, les feux de forêt, les vagues de chaleur ou l’invasion d’espèces nuisibles. On assiste aussi à une accélération des problèmes de pollution de l’eau, de l’air et du sol, qui fragilisent les approvisionnements en eau potable. Pas ailleurs. Ici, chez nous.

La CSN est claire

Donc, quel vrai bon sens ?

Depuis plusieurs mois, un vent conservateur souffle sur le Canada. Cette façon de concevoir la société constitue une voie qui nous nuira collectivement. Cette idéologie vise à s’attaquer notamment au droit à la syndicalisation, à la négociation collective et à l’exercice du droit de grève.

La CSN ne peut tolérer de tels reculs qui s’attaqueraient aux travailleuses et aux travailleurs et à leur capacité de s’unir pour mieux répartir la richesse et garantir de bonnes conditions de travail.

L’idéologie conservatrice nous fera reculer sur plusieurs enjeux importants : environnement, droits des femmes et des minorités, investissement dans nos institutions publiques, droit à une information neutre et complète, pour n’en nommer que quelques-uns.
À l’heure où les États-Unis effectuent un immense repli sur eux-mêmes, nous devons tendre la main aux plus démuni-es de notre société, à celles et à ceux qui veulent vivre plus librement, dans le respect et la tolérance. Nous devons nous donner les moyens de faire face à la lutte aux changements climatiques et assumer nos responsabilités. Autrement dit, nous devons regarder vers l’avant. Retourner des décennies en arrière n’est pas une option.

Les visuels de campagne

Télécharger le matériel de la campagne ci-bas (Affiches, vignettes réseaux sociaux, etc.)