L’accès universel à une éducation de qualité est un droit dont tous les Québécois et toutes les Québécoises doivent bénéficier. L’éducation permet d’appréhender le monde et favorise l’exercice de la citoyenneté. Elle assure l’épanouissement de la personne et son insertion dans la vie sociale et professionnelle. Défendre l’éducation, c’est défendre le progrès social, une société juste et démocratique ainsi que l’émancipation individuelle.

« La CSN croit qu’une cause importante des problèmes vécus demeure l’impact des compressions budgétaires sur une période prolongée pour toutes ces institutions et, dans le cas de l’UQAM, l’effet combiné du sous-financement chronique avec le manque structurel d’équipements. »

« Cette situation n’est pas propre au Québec. Au cours des dernières années, on a pu observer dans divers pays et provinces canadiennes, un désengagement de l’État vis-à-vis du financement de l’éducation et une volonté manifeste de faire assumer plus de responsabilités par les étudiantes, les étudiants, leurs parents ou leurs conjoints. Ce désengagement s’inscrit dans la mouvance générale de la marchandisation de l’éducation. »

« Au-delà des chiffres, l’accueil d’étudiantes et d’étudiants étrangers est une richesse pour le Québec. Plus largement, la CSN appelle l’ensemble de la classe politique à valoriser l’apport économique et social des personnes immigrantes qui travaillent dans des situations souvent très difficiles afin de fournir des biens et services dont le Québec a besoin. Elles ont le courage de se déraciner, la volonté d’améliorer leur sort et de changer leur vie. Ces personnes méritent de trouver au Québec une terre d’accueil, ce qui représente nos valeurs d’équité et de justice sociale. Le peuple québécois est riche de ses valeurs, généreux et solidaire. Nous pouvons collectivement agir en conséquence dans notre façon d’accueillir les immigrantes et les immigrants, qu’ils soient étudiants, travailleurs ou réfugiés. »