« Pour la CSN, la politique de mobilité durable représente une opportunité, un outil collectif dont nous pouvons nous doter pour assurer un aménagement et une occupation de territoire de la façon la plus constructive possible. Pour ce faire, la politique doit intégrer des considérations sur les besoins de chacun des territoires et repenser les rapports entre eux, dans un contexte où de nouvelles dynamiques spatiotemporelles ont émergé et mené à des formes territoriales nouvelles. »

« Nous croyons que les défis qui se posent à nous en raison des changements climatiques doivent devenir une occasion pour assurer un meilleur développement de notre société. Le développement d’emplois verts est sans contredit un axe par lequel nous pouvons assurer une meilleure relance économique. En terminant, nous souhaitons vous assurer de l’engagement de la CSN envers la nécessaire réduction des GES. D’abord, comme organisation qui a sa propre empreinte écologique, mais surtout par notre capacité de mobiliser des milliers de personnes pour l’atteinte d’un objectif commun la sauvegarde de notre planète. »

« La CSN réitère sa position, formulée dans son mémoire déposé lors de l’audience publique du BAPE sur les gaz de schiste en novembre 2010, pour un MORATOIRE. Il n’y a pas d’urgence à s’engager dans un développement qui aura des impacts importants sur notre collectivité. »

« Le réchauffement climatique est sans doute l’enjeu le plus important du 21e siècle, ne serait-ce que parce qu’il a une incidence d’une manière ou d’une autre sur l’ensemble des activités humaines. »

« Il en est de même pour notre demande de moratoire. Il n’y a pas d’urgence à s’engager dans un développement qui aura des impacts importants sur notre collectivité. »

« Depuis quelques années, le renouvellement de la main-d’oeuvre qui s’effectue dans les milieux de travail amène une génération de travailleurs encore plus informés, plus sensibilisés, plus soucieux des effets de leurs comportements envers les ressources, de ses répercussions sur la nature ainsi que des impacts sur les générations futures et sur les autres peuples. »

« Pour la CSN, la stratégie gouvernementale de développement durable doit prendre à son compte et mettre de l’avant des actions qui apparaissent incontournables dans la réduction des inégalités sociales et économiques, notamment : le rehaussement des prestations de l’aide sociale afin de couvrir les besoins essentiels ; l’augmentation du salaire minimum au-delà du seuil de pauvreté ; des mesures de protection visant les salariés-es à statut précaire comme le recommandait le rapport Bernier qui s’est penché sur cette question ; des ressources adéquates allouées à Emploi-Québec afin d’assurer l’accessibilité aux programmes de formation et d’insertion en emploi ; etc. »

Devant l'urgence écologique, nous avons tous l'obligation morale de réduire notre empreinte écologique. Dirigeants d'entreprises, travailleuses et travailleurs, citoyens, il nous revient de faire des gestes concrets pour changer le cours des choses.