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DateTitreDescription
18 mars 2025Mémoiré présenté par la CSN à la Commission de l’économie et du travail sur le PL89, Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out
Le premier institue la possibilité que des salarié-es soient obligés d’assurer des services minimums pour assurer le bien-être de la population pendant une grève ou un lock-out. Ces services minimums visent à assurer la sécurité sociale, économique ou environnementale de la population, notamment celle des personnes en situation de vulnérabilité. Le second mécanisme permet au gouvernement de mettre fin à une grève ou à un lock-out lorsque celui-ci cause ou menace de causer un préjudice grave ou irréparable à la population et de déférer à l’arbitrage de différends exécutoire. Étant donné que ce projet de loi, s’il est adopté tel quel, attaquera le droit de grève fondamental des travailleuses et des travailleurs et déséquilibrera durablement le rapport de force à l’avantage des employeurs, la CSN demande son retrait complet.
17 mars 2017Bilan et perspectives – Rendez-vous national sur la main-d’œuvre
16 décembre 2016Revenu minimum garanti (RMG) : éléments de réflexion
1 juin 2016Vers un salaire minimum à 15 $
6 mai 2015Commentaires sur le Programme de développement
La CSN souhaite que le gouvernement canadien mette en place un espace de dialogue social permettant de faire le suivi des ODD, dont l’Agenda pour le travail décent, le financement du développement, ainsi que d’un certain nombre d’autres objectifs. La CSN croit à l’importance des ODD et est prête à apporter une contribution positive.
1 mai 1999L’Allocation universelle : fondements et enjeux

Le principal objectif de ce texte est de donner aux militantes et militants les éléments de connaissance et les pistes de réflexion qui leur permettront de participer de manière éclairée à un débat public qui, dans les mois et les années à venir, prendra certainement plus d’ampleur. Donc, notre but n’est pas ici de prendre position sur l’allocation universelle mais plutôt d’en expliquer non seulement les mécanismes et les aspects positifs, mais aussi les limites.

Le projet d’allocation universelle soulève des questions d’une très grande complexité, car sa mise en place impliquerait une restructuration — tout au moins partielle — de la fiscalité et de plusieurs programmes de sécurité du revenu. Nous n’avons pas voulu aborder en détail les aspects techniques, ni procéder à l’évaluation des coûts de l’un ou l’autre modèle d’allocation universelle, ni élaborer une proposition particulière que nous aurions à recommander. Nous avons plutôt cherché à décrire, de manière générale et peu technique, les grands fondements de l’allocation universelle et les enjeux de société qui s’y rattachent. Le texte se divise en deux grandes parties. Dans la première, nous tenterons d’abord de situer l’allocation universelle en regard des principales composantes de notre système de sécurité du revenu. Suivront une définition de l’allocation universelle et un survol historique des revendications qui ont entouré ce projet. Nous présenterons ensuite les principaux modèles d’allocation universelle qui ont été élaborés au cours des dernières années. Nous terminerons cette partie en dégageant les points de convergence de ces modèles de même que ceux qui les différencient.

La deuxième partie du document est à caractère plus critique. Nous ferons état des objections et des réserves qui sont le plus souvent formulées à propos des différents modèles d’allocation universelle. Ces critiques peuvent porter sur le cadre théorique d’après lequel on justifie un tel projet de réforme, telles les thèses de la fin du travail et de l’effritement de la société salariale. D’autres mettent plutôt en doute l’efficacité de cette mesure dans la poursuite des objectifs qui la sous-tendent, soit le passage d’une société de plein emploi à une société de pleine activité, l’élimination de la pauvreté et la promotion des libertés individuelles.

Dans la dernière section, nous reviendrons sur les principaux points qui ressortent de notre analyse et proposerons des pistes qui pourraient orienter notre réflexion.

1 juin 1944Le salaire minimum vital [Tract No. VII, 1944]
En 1944, la Confédération des Travailleurs Catholiques du Canada (CTCC) s’intéressait déjà au concept de salaire minimum vital. Le secrétaire général de l’époque, Gérard Picard, a été l’auteur d’un tract de 24 pages portant sur la question.