Les violences sexuelles perpétrées au travail entraînent des effets corrosifs sur la santé physique et psychologique des victimes. Pour bonifier le projet de loi 42, la CSN élabore plusieurs pistes et recommandations, notamment en ce qui a trait aux enjeux de prévention, de sensibilisation et de formation, aux questions relatives aux indemnisations, à la confidentialité des dossiers et aux congés payés. Pour la CSN, il faut œuvrer à une culture de prévention et de respect pour lutter contre toutes les formes de violence et de harcèlement, notamment envers les femmes et les personnes marginalisées.

À la suite d’une consultation auprès des responsables à la condition féminine de la CSN (auprès des membres du comité national, des responsables des conseils centraux et des fédérations) en 2006, nous avons convenu de répondre à une demande précise : faciliter l’organisation d’activités de la condition féminine en ayant accès à un répertoire regroupant le matériel audiovisuel disponible.

Bien que nous continuerons à collaborer avec la FFQ dans différentes coalitions, nous proposons de mettre fin à notre adhésion et de ne plus la soutenir financièrement. Bien sûr, nous demeurerons attentifs à l’évolution de ce dossier si des changements majeurs venaient à s’y opérer.

C’est en construisant une vision collective des interventions que nous réussirons à prévenir et à lutter contre les violences sexuelles dans les établissements d’enseignement supérieur. À cet égard, la CSN insiste sur l’importance que tous les intervenants du milieu, qu’il s’agisse de la direction, des syndicats représentant les divers personnels, du corps professoral et des étudiantes et étudiants, participent pleinement à l’élaboration de la politique de prévention, à sa révision et aux diverses activités de sensibilisation, de prévention et de formation prévues au projet de loi 151. Ces mesures doivent s’attaquer à la banalisation des propos et comportements sexistes et déconstruire les nombreux mythes qui alimentent la culture du viol, qui impute la culpabilité aux victimes et déresponsabilise les agresseurs.

Le slogan évocateur de la Journée internationale des femmes du 8 mars 2017, « L'égalité sans limites », illustre avec force l'incessante nécessité de poursuivre la lutte pour atteindre l'égalité de fait entre les femmes et les hommes et entre les femmes elles-mêmes.

Pourquoi s'en priver?

L’année 2014 est l’occasion de souligner le 40e anniversaire du comité. À cet égard, nous souhaitons que le mandat 2014–2017 soit ponctué de différents événements :

« Rappelons-nous qu’il y a aujourd’hui 40 ans, en 1974, le comité national de la condition féminine de la CSN était remis en place. La CSN voulait pouvoir lutter activement contre les diverses formes d’oppression, les discriminations et les inégalités vécues par les femmes que ce soit au travail, dans la vie militante ou dans la société. »

Nous nous engageons à poursuivre cette mission. Qui plus est, la conjoncture politique dans laquelle se retrouve aujourd’hui le Québec exige notre engagement pour la défense de nos droits et de nos acquis. Au cours du mandat 2014–2017, nous déploierons les axes de travail suivants :

• La lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes ;
• La qualité de l’emploi et la conciliation famille-travail-études ;
• La Marche mondiale des femmes et la solidarité internationale ;
• Les femmes dans les métiers majoritairement masculins ;
• Les femmes et l’environnement ;
• La défense du féminisme et des droits des femmes ;
• Autres chantiers.

Cet outil vous propose des mesures incitatives qui s’appuient sur le dialogue, la réflexion tout en faisant place à l’imagination pour favoriser et améliorer la représentation et la participation des femmes à la vie syndicale et démocratique du mouvement.

Déclaration des femmes de la CSN au 59e Congrès de la CSN.