Date | Titre | Description | |
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17 mars 2017 | Bilan et perspectives – Rendez-vous national sur la main-d’œuvre | ||
12 mars 2014 | Pour une véritable relance de la construction navale | Au fil des ans, la CSN et la Fédération de la métallurgie, maintenant devenue la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM), se sont régulièrement intéressées à l’industrie de la construction navale. Il y avait toutefois un bon moment que le mouvement CSN n’avait pas actualisé sa réflexion sur le devenir de cette industrie. L’occasion de refaire le point sur ce secteur d’activité nous a été donnée par le conseil confédéral, lors de sa réunion de décembre 2012, demandant une mise à jour de nos positions relativement à cette industrie, de manière à complémenter les éléments de la politique industrielle CSN qui a été déposée à ce même conseil. La relance du chantier naval Davie, depuis un an et demi, rend la mise à jour de nos positions d’autant plus pertinente. La première section de l’analyse fait état des tendances de l’industrie au plan mondial. Le secteur a connu une croissance sans précédent de 2002 à 2007. Depuis, la construction navale connait des temps plus difficiles, en raison du ralentissement de la croissance du commerce international et de l’excès de capacité de production occasionné par le boom. Cet excès devrait se prolonger au-delà de 2020. Le Québec, tout comme le Canada et l’Amérique du Nord, est un joueur marginal dans l’industrie mondiale, qui est dominée par la Chine, la Corée du Sud et le Japon. L’Europe continue de s’accrocher aux marchés de niche à haute valeur ajoutée. La deuxième section rappelle l’évolution de l’industrie de la construction navale au Canada et au Québec. Le déclin du secteur depuis la Deuxième Guerre mondiale est documenté et une attention particulière est portée à la situation du chantier Davie. Les capacités des autres chantiers navals présents au Québec sont aussi brièvement décrites. La troisième section revient sur les recommandations de la stratégie intersyndicale- patronale de 1999 et du Partenariat national pour le secteur de la construction navale et maritime industrielle de 2001. Ces recommandations concernent le respect des règles du commerce international, l’ouverture des marchés et les mécanismes de financement offerts aux acheteurs de navires et demeurent pertinentes aujourd’hui. Toutefois, il est désormais clair que certaines d’entre elles ont peu de chance d’être adoptées, non seulement en raison de l’opposition du gouvernement fédéral, mais aussi de la structure de l’industrie mondiale de la construction navale. La quatrième section présente des politiques et des mesures qui contribueraient à la relance de l’industrie de la construction navale québécoise à court et à moyen terme. Ces mesures concernent notamment l’accès équitable aux contrats fédéraux, le développement de la filière des navires desservant l’industrie extracôtière, l’utilisation des marchés publics québécois pour soutenir l’activité des chantiers navals, l’accès des chantiers navals à des garanties de remboursement, le maintien et le développement d’une main-d’œuvre qualifiée. | |
1 mai 1999 | L’Allocation universelle : fondements et enjeux | Le principal objectif de ce texte est de donner aux militantes et militants les éléments de connaissance et les pistes de réflexion qui leur permettront de participer de manière éclairée à un débat public qui, dans les mois et les années à venir, prendra certainement plus d’ampleur. Donc, notre but n’est pas ici de prendre position sur l’allocation universelle mais plutôt d’en expliquer non seulement les mécanismes et les aspects positifs, mais aussi les limites. Le projet d’allocation universelle soulève des questions d’une très grande complexité, car sa mise en place impliquerait une restructuration — tout au moins partielle — de la fiscalité et de plusieurs programmes de sécurité du revenu. Nous n’avons pas voulu aborder en détail les aspects techniques, ni procéder à l’évaluation des coûts de l’un ou l’autre modèle d’allocation universelle, ni élaborer une proposition particulière que nous aurions à recommander. Nous avons plutôt cherché à décrire, de manière générale et peu technique, les grands fondements de l’allocation universelle et les enjeux de société qui s’y rattachent. Le texte se divise en deux grandes parties. Dans la première, nous tenterons d’abord de situer l’allocation universelle en regard des principales composantes de notre système de sécurité du revenu. Suivront une définition de l’allocation universelle et un survol historique des revendications qui ont entouré ce projet. Nous présenterons ensuite les principaux modèles d’allocation universelle qui ont été élaborés au cours des dernières années. Nous terminerons cette partie en dégageant les points de convergence de ces modèles de même que ceux qui les différencient. La deuxième partie du document est à caractère plus critique. Nous ferons état des objections et des réserves qui sont le plus souvent formulées à propos des différents modèles d’allocation universelle. Ces critiques peuvent porter sur le cadre théorique d’après lequel on justifie un tel projet de réforme, telles les thèses de la fin du travail et de l’effritement de la société salariale. D’autres mettent plutôt en doute l’efficacité de cette mesure dans la poursuite des objectifs qui la sous-tendent, soit le passage d’une société de plein emploi à une société de pleine activité, l’élimination de la pauvreté et la promotion des libertés individuelles. Dans la dernière section, nous reviendrons sur les principaux points qui ressortent de notre analyse et proposerons des pistes qui pourraient orienter notre réflexion. | |
1 avril 1989 | Pour «mieux vivre aux iles» : des emplois, des services et 8,1 millions $ (Nouvelles CSN, édition spéciale – iles-de-la-Madeleine) [avril 1989] | ||
1 janvier 1983 | Priorite a l’emploi (Supplément de Nouvelles CSN, janvier 1983) [janvier 1983] |