Les syndicats sont rongés par la corruption
Sans prétendre que les syndicats sont à l’abri de la corruption, force est de constater qu’il existe peu de cas de corruption commis par des travailleurs syndiqués. Certes, la Commission Charbonneau a mis en lumière les pratiques douteuses de certains dirigeants syndicaux (la CSN n’a jamais été mise en cause, notamment parce que ses statuts et règlements prévoient la présence d’un comité de surveillance dans tous ses syndicats), mais on apprenait lors des audiences que ce sont bien plus des fournisseurs de services aux villes et municipalités ainsi qu’au gouvernement du Québec, favorisés par certains cadres, qui s’en sont mis plein les poches. On a en effet assisté à de nombreuses révélations selon lesquelles des contrats publics réalisés par des firmes privées ont entraîné des dépassements de coûts énormes et plusieurs situations de collusion et de corruption.
Le travail syndiqué représente à bien des égards une garantie de transparence et de bon usage des deniers publics pour le citoyen. Le syndicat constitue une façon de limiter les coûts de toutes sortes, qui sont connus et contrôlés. Les divers paliers de gouvernement payent des salaires déterminés par convention collective à leurs employé-es. Pas plus. Pas d’extra.
N’hésitez pas à faire appel à la CSN pour vous syndiquer.
Toutes les communications demeureront sous le sceau de la confidentialité.
1-800-947-6177 (sans frais et toujours confidentiel)
sesyndiquer@csn.qc.ca