Réunis en assemblée générale hier soir, les chauffeurs d’autobus de la division Montréal de la compagnie La Montréalaise ont voté à l’unanimité , à scrutin secret, pour le déclenchement d’une grève au moment jugé opportun. Ils avaient auparavant rejeté l’offre finale de l’employeur du 29 septembre. Leur contrat de travail est échu depuis maintenant 27 mois.
La question des salaires est au cœur du litige. Les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus La Montréalaise-CSN demandent un rattrapage salarial basé sur les salaires payé s par le même employeur aux chauffeurs de son autre division pour des contrats pourtant similaires. De son côté , l’employeur s’entête à n’offrir que l’IPC pour les deux années passées et un maigre 1,5 % par année pour 2015, 2016 et 2017. De plus, jetant de l’huile sur le feu, l’employeur veut appauvrir les travailleurs en baissant leur rémunération lors du travail à l’occasion de voyages nolisés.
Outre la cueillette d’enfants habitant sur le territoire de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), la grève pourrait aussi affecter le Collège Français ainsi que l’Université de Montréal. Les deux parties se rencontreront à nouveau, à la demande du syndicat, lors d’un processus de conciliation au ministère du Travail le 31 octobre prochain.
Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus La Montréalaise-CSN est affilié à la Confédération des syndicats nationaux, au Conseil central du Montréal métropolitain et à la Fédération des employées et employés des services publics – CSN (FEESP). Le secteur transport scolaire de la FEESP-CSN regroupe cinquante-sept syndicats et représente environ 3000 conductrices et conducteurs.