Le 5 octobre est la Journée mondiale des enseignants. Cette année, le thème souligne la nécessité de soutenir et de motiver les enseignantes et enseignants en leur donnant des conditions de travail favorisant un enseignement de qualité. Pour la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), la situation s’est beaucoup détériorée avec les politiques d’austérité des dernières années. Il est grand temps pour le gouvernement du Québec d’assurer aux enseignantes et enseignants des conditions qui soient à la mesure du rôle qu’ils jouent dans la société.
«Il faut rétablir un environnement de travail garantissant un enseignement de qualité et, par conséquent, la réussite éducative. Nous ne manquerons pas de le rappeler au ministre Sébastien Proulx et à la ministre Hélène David lors des consultations portant sur cet enjeu», souligne Caroline Senneville, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN).
Rappelons que le choix du 5 octobre pour souligner la Journée mondiale des enseignants est lié à la recommandation de l’UNESCO et de l’OIT relative à la condition des enseignants signée à la même date en 1966. Dans le préambule, la Conférence intergouvernementale spéciale sur la condition du personnel enseignant reconnaissait « le rôle essentiel des enseignants dans le progrès de l’éducation et l’importance de leur contribution au développement de la personnalité humaine et de la société moderne ».
Profil de la FNEEQ–CSN
La FNEEQ–CSN regroupe quelque 34 000 membres, notamment, les membres des syndicats dans une douzaine d’institutions universitaires, dont 10 syndicats de chargées et chargés de cours, le Syndicat des tutrices et des tuteurs de la Télé-Université, l’Association des étudiants salariés diplômés de l’Université McGill et les chargées et chargés d’enseignement de l’ÉTS. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.